| | | Noel entre frère et soeur et en retard |  |
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| Auteur | Message |
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Invité Invité
 | | Sujet: Noel entre frère et soeur et en retard Jeu 5 Jan - 7:41 | |
|   L’heure de la rentrée à sonné, les vacances sont passées vraiment trop vite, en parlant de vacances c’est la première fois de sa vie qu’il ne passe pas les vacances de Noel en famille, même pas il a vu sa sœur durant cette période un comble pour les deux jeunes gens qui sont inséparables. Pourquoi ça ? Une enguelade ? Jamais ils se sont fait la tête pendant trop de temps maintenant ils profitent ensemble de la vie, ils sont tout les deux dans la même université, sans être dans la même confrérie mais qu’importe ils prennent du bon temps ensemble, sortant non pas pour faire la fête mais plutôt pour faire du jet ski, du sport et tout ça. Oui les deux jeunes gens sont assez protecteurs l’un envers l’autre donc sortir en boite tout les deux c’est le moyen de se prendre la tête, de passer une mauvaise soirée donc pas la peine…
Donc pourquoi ne se sont ils pas vu durant les vacances de Noel ? Tout simplement parce que le jeune Italien a passé quasiment toutes ses vacances au Mexique, au soleil, ou l’alcool coule à flot et ou il n’avait jamais été. Il avait visité beaucoup de pays, la plupart étaient des pays pauvres, des pays du tiers monde, le Mexique est un pays pas super riche mais quand on y vient en temps que riche on est Dieu. Une sensation qu’il apprécie de plus en plus, vivre chez les Epsilon commence à le changer, lui qui n’avait jamais eut l’habitude d’un mec blindé de tune commençait à l’avoir.
Qu’avait il fait au Mexique ? Et bien il avait fait la fête non stop, bien sur il avait prit le temps d’acheter un magnifique cadeau à sa sœur, c’été toujours plus facile quand on avait de l’argent, il manquait juste les idées et là encore une fois le bel Italien avait de la chance, une mère styliste, il savait donc choisir les fringues que se soit pour les femmes ou les hommes. Puis un petit bijou, par petit je parle seulement de la taille et non du prix, rien n’est trop beau pour sa sœur.
Retour en Amérique le 30 au matin, un coup de fil à sa sœur et un longue nuit qui durera quasiment 24 heures, et c’est repartit pour faire la fête, cette fois ci à San Francisco, encore une fois sans sa sœur mais cette fois ci la soirée va un peu dérapé, un peu échappé au contrôle d’Andrea, l’alcool fait faire n’importe quoi à l’Italien, il c’est donc rapidement retrouvé à Las Vegas, expliquer comment il c’est retrouvé là bas reviendrait presque a expliquer le bing bang, tout le monde a des théories mais personne n’a la réelle explication et personne ne l’aura vous pouvez en être sur. La bas il a perdu les amis avec qui il était et a rencontré une femme, et un autre couple, un couple formé il y a peu de temps surement, puis ils se sont mariés, très rapidement comme transition non ? Et pourtant c’est ça, un mariage, un réveil dans le même lit avec une bague au doigt fatidique et surtout aucuns souvenir pour le jeune De Rossi, comme pour la jeune femme avec qui il se réveil, une Française qui est aussi à Berkeley.
Revenons donc au présent, nous sommes mercredi 4 janvier, le jeune homme n’a pas cours cette après midi et connaissant parfaitement le planning de sa sœur elle non plus n’a pas cours, un petit message pour lui proposer de venir chercher ses cadeau se trouvant dans son appartement. Qu’avait il acheté à la belle ? Et bien une paire de boucle d’oreille très chics, très petites mais avec les cailloux le plus précieux du Mexique et une robe d’un couturier très connu au Mexique, des cadeaux très exotiques mais qui plairont surement à la jeune femme. Qu’est ce qui pourrait ne pas lui plaire ? Et bien surement la bague qui se trouve au doigt de son petit frère car oui ce con là (excusez du mot mais je pense que c’est celui qui est le mieux approprié pour souligner le caractère totalement tête en l’air du jeune homme).
Sa sœur est très protectrice avec lui, elle sait que son frère boit ça ne la dérange pas mais ce qui la dérange surement un peu plus c’est qu’il ne tienne pas du tout l’alcool, passant d’un jeune homme quasiment bien sous tout rapport à une bête ne sachant pas ce qu’elle fait. Si vous voulez des exemples en plus de se mariage et bien il a couché avec un transsexuel sans savoir que s’en était un, il a adapté un enfant dans un pays défavorisé, il a essayé de voler un animal dans un zoo, il c’est retrouvé dans une prison Mexicaine, j’en passe et des meilleurs, heureusement pour lui sa grande sœur n’était pas au courant de tout et ses parents encore moins sinon il serait pendu haut et fort sur la place publique. La famille De Rossi à une réputation en Italie, jamais de la vie il n’aurait pu avoir se comportement dans sa région natale, le fait d’être en Amérique est quelque chose de bon pour lui, il peut être naturel, ne pas avoir peur des photographes, des journalistes et encore moins des gens qui iraient directement balancer à son père ou à sa mère…
Le portable sonna, la jeune femme arrivait, combien de temps mettrait elle ? Andrea était prêt il fallait maintenant un peu rangé, le jeune homme été un peu bordelique, si il voulait éviter que sa sœur se moque de lui il fallait ranger. Une tornade blanche rouge et verte se mit en place, la maison fut très rapidement rangé, il venait enfin de tout planquer dans un placard quand la porte sonna, un coup d’œil dans la glace (une habitude qu’il n’avait pas avant, mais qu’il avait prit en Amérique, l’apparence dans se pays est tellement importante ça en est inquiétant).
Dernière édition par Andrea De Rossi le Mar 14 Fév - 14:17, édité 1 fois |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Noel entre frère et soeur et en retard Jeu 5 Jan - 18:52 | |
|   C'était la fin des vacances, qu'on le voulait ou non, l'heure de la reprise des cours avait sonné. Pour certains c'était une bénédiction, ayant passé des vacances affreuses ou pire encore, pour d'autres, c'était le début d'une longue et déprimante routine qui allait s'installer à nouveau dans leur vie jusqu'aux prochaines vacances du moins. Pour moi c'était un peu des deux, d'un côté je n'avais pas très envie de reprendre mon rythme "scolaire" si je puis dire. Devoir me lever était et serait toujours une torture, le simple fait de mettre mon réveil, peut importait l'heure, me brisait le coeur et me donnait envie de me pendre. Pourtant le cursus que j'avais choisi il y maintenant trois ans me plaisait beaucoup, je n'ai jamais regretté mon choix et j'espère ne jamais avoir à le faire. Ce qui me posait problème en fait c'était de devoir émerger avec un bruit artificiel car même le soleil ne me réveillait pas, j'avais déjà testé. D'un autre côté mes vacances avaient été chaotique et le mot était faible, j'étais donc contente de pouvoir enfin y mettre fin et reprendre ma vie là où je l'avais laissé. Ce qui influa sur mon humeur en ce début de journée morose fut de découvrir un petit message de mon frère m'invitant à passer dans l'après midi chez lui pour récupérer mon cadeau de noël. C'est donc le sourire aux lèvres que je me leva enfin de mon lit pour prendre ma douche et boire un double café. La nuit avait été longue, la soirée de retour à la confrérie avait été très sympa, j'avais enfin retrouver mes marques, ma vie, mes amis & bientôt ma famille ou en tout cas une partie, mais pas des moindres.
Assise devant mon café, je repensais à mes vacances, les premières loin de ma famille, loin de Drea, loin de mon pays. Allez savoir pourquoi cette année on avait décidé de partir chacun de son côté, se disant qu'on aurait toute l'année pour fêter Noël. Nos parents n'avaient pas été très ravies de cette décision, mais on étaient majeurs, ils ne pouvaient pas vraiment nous en empêcher, surtout depuis l'Italie. D'ailleurs en y repensant, je n'étais même pas sûre de savoir où les avait passé Drea. Je crois bien qu'il m'avait parlé du Mexique ... mais ça aurait très bien pu être le Brésil ou le Pérou que ça ne m'étonnerait pas vraiment. Mais j'avais quand même quelques vagues souvenirs de son appel le 30 et il m'avait semblé qu'il parlait du Mexique. Ne croyez pas que je ne l'écoutais pas, cela ne m'arriverais jamais surtout quand il s'agissait de mon petit frère, j'étais plutôt attentive à tous les détails afin de vérifier qu'il ne s'était pas mis en danger, qu'il allait bien. Non en fait mes vacances en générales sont flous, même encore aujourd'hui je ne suis pas sûre de tout ce qui s'est passé. Je sais qu'on avait prévu de partir avec quelques amis faire du ski à Aspen, ce qu'on avait fait d'ailleurs. Mises à part une prise de tête entre deux potes, coutumières entre eux, & une chute, tout c'était très bien déroulé. Bon quand on sait que la chute en question c'était la mienne et que j'ai fini le bras plâtré à cause d'une petite fracture, on peut peut être mettre en doute mon "très bien déroulé", très légèrement ironique. L'avantage de cette chute, s'il y en a un, c'était que je ne m'étais pas fais mal toute seule comme une gogole, mais on m'y a un peu aidé. En effet un snowboarder m'avait foncé dessus, je n'ai pas vraiment pu l'éviter vu l'allure à laquelle il arrivait. J'ai eu ma vengeance puisque lui aussi c'est bien fait mal, mais à la jambe. Nous nous sommes donc grillés mutuellement les vacances, heureusement, je ne suis pas tombée sur un laideron de service, loin de là, nous avons trouvé à nous occuper en attendant. Aujourd'hui quand je regarde mon bras ou plus précisément mon poignet puisque c'est lui qui a pris cher, je découvre qu'une bande bien serrée avait remplacé mon plâtre depuis deux jours et j'en étais plutôt assez contente, le plâtre commençait à me taper sur le système, en plus c'était d'un laid.
Après une nouvelle gorgée de mon café, je tentais de me souvenir de ce que j'avais fais après le ski, après tout on y était resté environ 10 jours. Je sais qu'on est revenu ici, pour poser nos affaires de ski, pour faire un tour à l’hôpital pour un check-up , mais tout allait bien donc ce fut assez rapide et puis nous sommes repartis, enfin moi, parce que certaines personnes ne sont pas venus, ayant d'autres projets, d'autres ont pris leur place, bref nous sommes repartis plus ou moins le même nombre. Nous nous sommes dirigés dans la cité des Anges pour un nouvel an de folie et d'ailleurs c'était plus ou moins le cas. Comme d'habitude, l'alcool a coulé à flot et au vu du peu de souvenirs que j'en ai eu, il n'y a peut être pas eu que ça ... à moins que ce soit mes cachets pour mon bras, allez savoir. De toute façon cela ne change pas l'histoire, nous avons fait des rencontres assez suspectes, nous avons finis dans un squat de toxico, je crois avoir même fait un show dans une boite de strip-tease ... Non en fait, à bien y réfléchir, je n'ai pas envie de m'en souvenir, je ne suis pas sûre d'apprécier ce que j'ai fais là bas. Encore heureux qu'on ne se soit pas rendu à Las Vegas, j'aurais pu sortir marié de ce périple ...
Perdue dans mes pensées, je ne m'étais même pas rendu compte de l'heure, je devais me dépêcher si je ne voulais pas arriver en retard en cours. Heureusement je n'avais cours que le matin, je pourrais consacrer mon après-midi à mon frère, cela faisait trop longtemps que je ne l'avais pas vu, il m'avait manqué.
Mes cours se sont déroulés rapidement, comme bien souvent, je mangea sur le pouce, n'ayant pas spécialement faim, puis repassais à mon appart' pour prendre le cadeau de mon frère. J'avais eu dû mal à lui en trouver un, ne sachant pas vraiment ce dont il aurait besoin. Je lui avais pris au final un livre "Les relations amoureuses pour les nuls", petit clin d'oeil pour son incapacité à rester avec une fille, trait caractéristique de notre famille, en tout cas c'était un gêne qu'on avait hérité tout les deux. Je lui avais également pris une chemise d'un des couturiers préférés de notre mère et une écharpe en cachemire, il ne prendrait pas froid cet hiver au moins. Une fois chargée, je repris le chemin de la sortie et me dirigeais chez mon frère. Je l’appelais d'ailleurs en chemin pour lui signaler que j'arrivais, qu'il est au moins le temps de ranger un peu. Le trajet jusqu'à chez lui ne dura pas trop, ce qui était un avantage quand elle voulait aller l'embêter un peu, ils n'habitaient pas si loin l'un de l'autre ... enfin si loin, tout était relatif. Bref, je me retrouvais rapidement devant sa porte et je sonnais, attendant impatiemment de pouvoir le prendre dans mes bras. La porte s'ouvrit enfin & armée de mon plus beau sourire je lui criais.
" - Joyeux Noël & bonne année !"
Dernière édition par Cassandra De Rossi le Mer 11 Jan - 18:01, édité 2 fois |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Noel entre frère et soeur et en retard Sam 7 Jan - 18:52 | |
| Andrea vous vous en doutez faisait partit de ceux qui n’étaient pas forcement déçu d’arrêter les vacances, durant les deux semaines il avait enchainé excès sur excès, et quand je dis excès c’est quelque chose de vraiment faible pour décrire tout ce qu’à fait le jeune homme, un goutte d’alcool et il fait n’importe quoi, dans n’importe quoi je parle d’être quasiment dans un coma, la drogue, puis accessoirement un mariage qui étonnement ne l’inquiète pas forcement, il le sait jamais son père ni sa mère ne serra au courant, il y aura une annulation et bien sur se sera écrit dans son livret de famille, mais qui de sa famille irait voir ça ? Pour le moment il n’imaginait pas l’espace d’un instant qu’il aurait des ennuis, il se trompe peut être mais comme aime le dire son ami Américain « T’inquiètent ils ne te feront pas un deuxième trou », bien sur c’est le genre de phrase qui font rire le jeune intello. Retourner en cours c’était reprendre le travail et surtout diminuer les excès, les vacances de Noel étaient franchement réputées pour être les vacances ou l’on fait toutes les conneries, et la bague à sa main gauche en été encore la preuve. Si il devait y avoir un seul bon point durant les vacances, le fait qu’avec la fraicheur naissante il n’avait pas fait beaucoup de sport, donc son corps et surtout son cœur avaient pu se reposer, son foie par contre avait pris très cher.
Retourner au boulot, faire ce qu’il aime, n’oublions pas qu’il est surdoué et comme tout les surdoué il a cette envie presque incontrôlable d’apprendre, chose qu’il fait très facilement et qui fait rager tout ses amis. Oui Andrea sans être quelqu’un de populaire est quelqu’un que l’on apprécie facilement, il n’est pas chiant, pas difficile à vivre, toujours souriant et prêt à rendre des services, le genre d’ami que l’on veut avoir. Pour ce qui est des nanas et bien c’est un peu comme sa sœur avec les mecs, c’est toujours très dur de les garder même si l’envie est là. Car oui le jeune Italien bien que beau gosse n’en est pas tellement conscient, il est donc dans la catégorie des gentlemen, ceux qui ne traitent pas les femmes comme des mouchoirs, une femme par jour et encore c’est un minimum, très peu pour lui. Quand il est avec une fille en soirée il est rare que la coucherie soit unique, non il va essayer (je dis bien essayer il n’y arrive jamais), de faire continuer un maximum la relation, si entre eux ça ne fonctionne pas et bien tant pis mais au moins il aura essayé.
Repartons sur les vacances, au début il devait passé les deux semaines avec sa sœur, mais d’un commun accord ils avaient préférés tout les deux partir avec des amis, oui au début à l’arrivé d’Andrea sa grande sœur avait un peu peur que le fait qu’il soit parfois lourd avec ses recherches, le fait qu’il soit différent car quoi qu’on en dise le fait d’être surdoué, le fait d’avoir ce coté hyper actif fait de lui quelqu’un de différent, quelqu’un de spécial. Et bien au plus grand bonheur des deux Italiens Andrea c’était fait des amis un bon nombre, rajoutez à ça son cousin Gauthier, sa cousine Cadence et vous avez un De Rossi heureux et qui n’a pas besoin de nounou comme sa sœur lui avait proposé avec humour. Etre normal voilà l’éducation qu’il avait reçu, pas la peine de se la jouer avec l’argent, pas la peine de faire l’intellectuel en sautant des classes, pas la peine de faire sportif de haut niveau, soyons dans la moyenne, la seule chose qui faisait qu’il sortait de l’ordinaire étant enfant et même maintenant, la façon qu’il avait de s’habiller, sa mère grand styliste avait toujours adoré habiller ses enfants. Cassandra avait rapidement choisit de s’habiller elle-même ce qu’elle faisait très bien, Andrea lui avait laissé sa mère lui acheté et même lui choisir les vêtements à mettre pendant un temps certains voir même un certain temps. Maintenant il s’habillait toujours aussi bien, rajoutez à ça la belle gueule qu’il a et son coté très sportif bien bâti il faisait ravage chez les jeunes femmes, mais ça il ne s’en apercevait pas, pas du tout même…
Encore une fois je m’égare, ils avaient donc passé les fêtes l’un sans l’autre, même loin de leur parents, la première fois pour Andrea et il savait pertinemment qu’il passerait le prochain Noel chez ses parents, en ayant bien sur le droit aux réflexions du genre quand est ce que tu nous ramènes un chérie ou des choses comme ça, vous savez cette recherche de la normalité, elle passe bien évidement par trouver une femme pour faire des petits enfants. Ce que trouvait pas normal Andrea c’est que Cassandra elle n’était avec personne officiellement et qu’elle n’avait jamais le droit à des réflexions.
Je dois être un peu comme Andrea, du mal me concentrer sur une seule chose, je parlais de ses vacances. Etrangement tout comme sa sœur il ne se souvenait de rien, de quelques brides mais pas plus. L’alcool avait fait de sérieux ravage dans le cerveau du jeune homme, souvent sur off il n’avait que très rarement mal à la tête, oui pendant deux semaines il n’avait pas réfléchit et quand il réfléchissait ce n’était pas avec sa tête la preuve en est l’anneau sur son doigt. Un anneau qu’il n’enlèverait pas tant qu’il n’aurait pas réussit à faire annuler le mariage, pour le moment il était marié, certes à une fille qu’il ne connait pas, ou très peu mais marié tout de même.
Esmeralda une française qu’il avait épousé à Las Vegas, parfois ils se revoyaient, elle aussi portait encore l’anneau qu’elle avait mit depuis ce mariage, ils déconnaient bien entre eux mais attention surement pas un couple en puissance, n’allez pas vous faire des films, surtout pas les parents De Rossi.
Place maintenant au présent, les vacances sont malheureusement ou heureusement derrière eux il faut aller de l’avant et aujourd’hui quelque chose de bien, la remise des cadeaux surement en retard mais plus que ça. Revoir sa sœur alors que vous ne lui avez pas parlé depuis quasiment deux semaines, sachant que les deux là n’arrivent plus à être l’un sans l’autre pendant plus d’une journée c’est un exploit, les retrouvailles vont être forte. De gros câlins, quelques confidences et surement un gros scandale de sa sœur en voyant sa main gauche…
En parlant de sœur la sonnerie se fit retentir, elle était là, il ouvrit la porte en grand, armé de son plus grand sourire pour prendre sa sœur, sa magnifique sœur dans ses bras.
Bonne année Cassandra, la santé, le bonheur pis l’amour attendra hein ?
Dit il avec un gros sourire, elle avait déjà l’amour de sa famille pas la peine d’aller voir un garçon, enfin pas pour le moment. Pas encore prêt à la voir dans les bras d’un homme, mais bien sur qu’il voulait un jour ou l’autre devenir tonton, une fille pour Cassandra c’été la chose qui lui fallait, dans 5 ans ! Protecteur ? Presque chiant même, mais elle est la même avec lui
Dernière édition par Andrea De Rossi le Mar 14 Fév - 14:18, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: Noel entre frère et soeur et en retard Dim 8 Jan - 18:54 | |
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Je venais d'arriver chez Drea pour un échange de cadeaux, mais avec ou sans les cadeaux, ce qui importait le plus pour moi c'était de le voir lui. Quasiment deux semaines sans le voir, une éternité, trop à mon goût d'ailleurs, je supposais que cela avait dû être la même pour lui. Pourtant il y a quelques années, jamais j'aurais eu ce genre de penser à son égare, bien au contraire, moins je le voyais & mieux je me portais. Quand il n'était pas là j'arrivais presque à imaginer que je n'avais pas de petit frère, que j'étais fille unique & c'était un réel plaisir. Aujourd'hui la simple idée de le perdre un jour, que ce soit un accident, une dispute violente ou autre me retournait l'estomac & me brisait le coeur. Voilà l'idée venait de me traverser l'esprit et j'en eus la chair de poule, qui s'estompa rapidement puisque je l'avais en face de moi. Enfin surtout quand il me prit dans ses bras, car c'était un des rares endroits où je me sentais bien, en sécurité & à l'aise. Ne voulant pas penser à ce genre de choses, je chassais cette idée de mon esprit & revint à la réalité. Deux semaines sans lui, quasiment sans s'appeler, occupés tout deux à profiter de nos vacances en solo. Comment avait-on fait pour survivre ? Je me le demandais encore. Comment avais-je fais pour ne pas craquer surtout ? D'habitude quand ça ne va pas, c'est la première personne que j'appelle, il me suffit d'appuyer sur la touche 1 de mon portable & je tombe directement sur lui. Mais là, même quand je me suis retrouvée aux urgences, je m'en suis abstenue & je suis assez fière de moi je dois avouer. Je ne voulais pas gâcher ses vacances, il avait le droit de s'amuser aussi & il en avait grandement besoin. Et puis on était trop loin l'un de l'autre pour qu'il puisse faire quoi que ce soit, sauf se ronger les sangs pour moi, ce qui aurait été complétement inutile. Je sais que c'était une bonne idée que j'avais eu, une excellente initiative, mais pourtant, malgré ça je me souviens avoir fixé mon portable pendant des heures, hésitant à chaque instant d'appuyer sur cette fameuse touche 1, rien que pour entendre le son de sa voix. Mes potes, me connaissant trop bien m'avait presque persuadé qu'il n'avait peut être pas pris son portable avec lui, voulant profiter au maximum de ses vacances & que tenter de l'appeler n'allait que me confirmer cette théorie. Théorie fumeuse certes, mais qui traça tout de même son chemin dans mon esprit. Mon portable me fut supprimé, ce qui régla cette histoire et le beau brun qui m'avait percuté resta à mes côtés toute la durée du séjour à Aspen, ce qui me changea grandement les idées.
Une fois rentrée, je me mordis la langue pour ne rien lâcher de cette histoire quand Drea m'appela pour faire le point de nos débuts de vacances. Il avait été assez vague sur son séjour à lui, je décidais donc de l'être à mon tour sur le mien, il ne serait donc pas le seul à avoir des petits secrets. Los Angeles ne me permit pas de ressentir l'absence de mon frère au vu des peu de souvenirs que j'en avais. Le retour à la réalité ne se fit qu'une fois rentrée à Berkeley & après une bonne nuit de sommeil qui dura une éternité, au moins. Mais maintenant que j'étais là, tout ceci était du passé, bien loin derrière moi. Je retrouvais petit à petit mes habitudes & bientôt je pourrais reprendre la danse, dans une semaine maximum m'avait dis mon médecin, ce qui était plus qu'une bonne nouvelle. Dans une semaine tout ceci serait oublié et ce ne serait pas forcément une mauvaise chose en soit. Pendant ces deux semaines, je ne me suis pas trop demandée ce qu'il faisait mais maintenant que je me retrouvais en face de lui, la curiosité me dévora. Qu'avait bien pu faire le dernier des De Rossi ? Il n'était pas d'une nature à faire trop de conneries, à la différence de sa grande soeur, normalement je n'avais pas trop de soucis à me faire. Mais en même temps je connais Andrea, je savais qu'il ne tenait pas vraiment l'alcool, il était capable de faire un peu tout & n'importe quoi quand il ne se contrôlait plus, ce que je détestais assez & désapprouvais. Sauf que cette fois, je n'avais rien pu faire pour l'en empêcher ou le surveiller, il avait donc été lâché seul dans le grand bain de la vie. Certes à Berkeley nous ne sortions pas ou très peu dans les même soirée, mais je savais que normalement il ne pouvait presque rien lui arriver ici, il était toujours très bien entouré. Certes c'était un peu naïf de croire ça, mais je préférais me voiler la face plutôt que de le fliquer, c'était plus sain pour nous deux. Après tout Andrea aussi avait besoin de se faire ses propres expériences, ses propres conneries pour avancer dans la vie & devenir vraiment quelqu'un. Et puis si je commençais à le fliquer, il allait faire de même pour moi & ça s'en était hors de question.
Bref, le moment des retrouvailles étaient arrivé & c'était vraiment génial. Il me souhaita la bonne année, la santé & le bonheur et il fit même une joke avec l'amour. Cela me fit beaucoup rire, surtout quand je repensais à l'un de ses cadeaux qui traitait exactement du même sujet, sur le thème de l'humour. Une fois les embrassades terminée, plus longues que nécessaire, comme toujours entre nous, j'entrais dans son appartement et constater qu'il était propre. Ma visite n'avait pas été une si mauvaise chose au moins, il l'aura au moins rangé pour moi. Je posais mon sac avec les cadeaux sur le canapé et déposais ma veste & mon écharpe sur le dossier. Une fois délestée de mon fardeau, j'avais les mains libre & je pouvais surtout m'assoir, ce que je rêvais de faire depuis un moment, n'ayant même pas pris le temps de le faire pour manger.
" - Ne t'inquiètes pas pour ça, l'amour n'est pas encore à l'ordre du jour. Mais passons & racontes moi en détail tes vacances. Tu m'as trop manqué en tout cas !"
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Noel entre frère et soeur et en retard Lun 9 Jan - 18:23 | |
| C’est vrai que l’échange de cadeau était qu’une excuse, oui il n’y aurait pas eut de cadeau ils auraient donc tout fait pour se voir, les deux jeunes gens était maintenant des inséparables, fusionnelles presque un peu trop par rapport à ce que devrait être un frère et sa sœur mais qu’importe ils avaient beaucoup de temps a rattraper car cette relation si belle qu’elle soit ne datte pas de beaucoup, il y a quelques années il c’est passé quelque chose qui a ouvert les yeux à la belle Cassandra. Elle qui aimait jouer avec les mecs, leur faire faire des choses pour elle rien qu’en leur promettant une bise, laissant quelqu’un faire ses devoirs et tout ça, le stéréotype de la belle blonde qui fait tourné les têtes. C’est vrai qu’Andrea l’entendait partout, qu’elle est belle ta sœur, ta sœur est magnifique, quand tu veux je suis ton beau frère. Il en avait vraiment marre, non pas qu’il soit jaloux de la popularité de sa sœur bien au contraire, il ne supportait juste pas du tout que l’on touche à sa sœur, elle avait beau ne pas l’apprécier et lui de lui rendre la pareille il ne voulait pas la voir entouré de mes pas fréquentable, il c’était toujours dit qu’elle aurait un jour un problème et que ce jour là il espérait une seule chose, être là pour lui sauver la mise.
Heureusement pour les deux jeunes gens, le jour ou les mecs voulurent plus qu’un baiser que la miss De Rossi soit d’accord ou non il eut Andrea qui n’était pas si loin. Lui qui voulait depuis pas mal de temps mettre son poing sur la gueule du jeune homme qui la collait trop en eut enfin l’occasion, les années de boxe et la musculation qu’il faisait servait donc à quelque chose, il défonça littéralement le mec qui avait essayé d’abusé de sa sœur, il voyait rouge et c’est même elle qui avait du l’arrêter sinon il aurait laissé pour mort le malheureux qui avait osé toucher un cheveu de sa sœur. Après cet événement petit à petit elle comprit qu’il n’était pas là pour la faire chier, et ils commencèrent à discuter, rattrapant enfin le temps perdu.
Parlons maintenant de se temps perdu, pourquoi en voulait elle à cet enfant qui n’avait jamais rien demandé, jamais rien fait pour la mettre en pétard à part le fait de vivre, voilà donc ce qu’elle lui reprochait, le fait qu’il soit en vie, le fait qu’il existe et bien sur le fait qu’il prenne la place de dernier de la famille. Elle avait tellement eut l’habitude de vivre en fille unique, ayant toujours ce qu’elle voulait que voir un bambin arriver alors qu’elle avait dit à ses parents qu’elle ne le voulait pas lui avait fait peter un plomb. Elle était en bonne peste qui se respecte le pire cauchemar du jeune Andrea, allant même jusqu’à essayer de le noyer. Toujours entrain de balancer ce qu’il faisait de mal, toujours entrain de le critiquer, elle montait même leur cousins et cousines contre lui pour qu’il soit toujours tout seul.
Heureusement tout avait changé, du tout au tout même, car voilà maintenant deux semaines sans se voir ni même se parler les mettait tout deux dans des états pas possibles. Sachant que sa sœur allait arrivé le jeune homme ne tenait plus en place, il était pressé de la voir, pressé qu’elle ouvre les cadeaux qu’il lui avait fait, cadeau qu’il avait acheté avec amour. Mais au dessus de ses cadeaux c’est bien sa sœur qui lui manquait, maintenant quand elle n’était pas là, qu’elle était loin de lui, il ressentait comme un vide, un vide qu’il sentait dans son cœur mais aussi dans son estomac, quand même quelque chose d’inquiétant quand on y pense, une dépendance est né entre les deux jeunes gens, voulant tellement rattraper le temps perdus ils se sont accrochés l’un à l’autre et le jour ou une copine et un copain viendront pointer leur nez j’ose même pas y penser, la troisième guerre mondial serra déclenché.
En parlant de troisième guerre mondial, c’était en gros à quoi avait ressemblait ses vacances d’hiver, il avait beaucoup picolé, il avait beaucoup oublié de choses alors raconter à sa sœur toutes les histoires alors là sa serait folklorique. Surtout qu’il allait surement se faire avoir, cette bague à son doigt, lui qui n’en portait jamais et bien sa sœur le verrait et se ne serait pas la même mayonnaise.
S’installa à coté de sa sœur il l’écouta et avala sa salive pour commencer son récit.
Et bien de bonnes vacances, j’ai bien rigolé même si je dois avouer que je les aurait plus apprécié si ma sœur chérie avait été avec moi. J’ai commencé par le Mexique jusqu’au 30, on a passé Noel là bas, un Noel au soleil sa fait vraiment bizarre. On a ensuite enchainé par un nouvel an à San Francisco et maintenant la reprise des cours.
Il avait été volontairement flou, limitant le flot d’information pour sa sœur, il savait qu’elle lui poserait des questions mais au mois répondre à ses questions lui laisserait toujours un laps de temps pour inventer un mensonge réel soit un mensonge par omission, le genre de choses qu’il faut toujours faire quand votre grand blonde de sœur va vous faire la peau.
Tien tu veux boire quelque chose ? Puis le père Noel est passé pour toi !
Dit il en montrant le sapin ou deux paquets attendaient. Des cadeaux du Mexique, il avait cherché longtemps quasiment une journée entière pour faire plaisir à sa sœur. Ses copains lui disaient que c’été une journée de perdu, qu’au pire il commanderait sur Internet elle n’y verrait que du feu. Mais non lui voulait le meilleur pour Cass, hors de question de lui offrir quelque chose Made In China, non elle aurait le meilleur, du fabriqué au Mexique, du Mexicain même si il avait du passé des heures à chercher.
Dernière édition par Andrea De Rossi le Mar 14 Fév - 14:18, édité 1 fois |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Noel entre frère et soeur et en retard Mer 11 Jan - 19:13 | |
| J'étais enfin assise, après des heures à courir dans tous les sens. Certes j'avais tout de même passé une grande partie de ma matinée assise sur une chaise à attendre que le cours se termine, mais le reste du temps je l'avais passé à courir dans tous les sens. J'avais fais des vas & viens entre le campus & l'endroit où je vivais, puis mon logement à ici, sans vraiment prendre le temps de m'assoir un instant pour manger un morceau. Pourtant ce n'était pas moi l'hyper-active de la famille, bien au contraire, à la différence d'Andrea, je savais rester en place, j'étais beaucoup plus calme & posée que lui. Pendant qu'il bougeait dans tout les sens, brassant de l'air inutilement, moi je le regardais bien souvent faire, étant déjà désespérée de le voir agir ainsi. Andrea vint me rejoindre assez rapidement, ce qui me fit grandement plaisir, je n'allais pas le regarder bouger de partout, allant chercher quelque chose, remettant en place autre chose & ainsi de suite. Et puis le savoir près de moi alors qu'on avait été séparé si longtemps ça me rassurée, allez savoir pourquoi, mais je me sentais complétement entière. Alors qu'il y a quelques années, j'aurais été complétement entière si j'étais arrivée à me débarrasser de lui. Je ne sais pas vraiment se qui a changé en moi, je ne sais pas pourquoi du jour au lendemain j'ai vu mon frère sous un jour différent. Je sais pourquoi je le détestais, je ne voulais pas de frère ou soeur, j'étais très bien en fille unique. Seulement voilà, au lieu de m'écouter, mes parents m'ont fait un enfant dans le dos, c'était le cas de le dire en plus. Ils pensaient que s'ils me collaient Andrea dans les bras, j'allais changer d'attitude & que je commencerais enfin à accepter que je ne serais pas la seule De Rossi de la famille. Sauf que cela ne s'est pas du tout passé ainsi, bien au contraire. J'étais & je serais certainement toujours une personne têtue & obstinée. Quand je voulais quelque chose, je faisais tout pour l'obtenir & cela m'arrivais très rarement de ne pas arriver à mes fins. Et c'était pareil quand je ne voulais pas quelques choses, je savais tout faire pour ne pas l'obtenir. Sauf que la vie avait d'autres projets pour moi visiblement, mais je l'ai compris bien plus tard. J'avais dis à mes parents que ça ne m'intéressais pas de partager mes jouets, cadeaux ainsi que leur amour, même si au final ça n'a pas changé grand chose à ma vie, ayant des parents aisés, j'avais toujours tout ce que je voulais. Mon frère ne me servit que pour une chose, il me servait à couvrir mes bêtises. Si je faisais une connerie, je balançais Andrea, s'il faisait une connerie, je le balançais aussi. Bref, dès qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas dans ma vie c'était de sa faute, un point c'est tout. Il n'y avait aucune logique à mon comportement, j'étais jalouse, je ne l'avais pas voulu, on me l'avait quand même collé dans les pattes & même si ce n'était en rien de sa faute, il prenait tout de même pour tout le monde. Tout ça à duré quatorze ans. Quatorze longues années à le traiter comme une sous merde, à le pourrir dès que je le pouvais, à tenter même de le noyer une fois. Bref j'avais perdu quatorze année de ma vie à le haïr alors que j'aurais dû l'aimer, le chérir & le protéger comme une grande soeur digne de ce nom. En fait ce que je ne comprenais toujours pas, c'était qu'après toute la misère que je lui avait fait subir, il m'avait porté secours, il s'était battue pour moi. N'importe qui, après avoir subit ce que je lui avais fait subir pendant quatorze ans n'aurait pas bougé le petit doigt ou alors aurait attendu un peu avant de venir m'aider. Mais lui, au contraire avait foncé tête baissé & c'était battu comme un lion. J'avais même dû l'arrêter pour ne pas qu'il tue ce gars. Certes cela n'aurait pas été une perte en soit mais Andrea aurait eu des ennuis après & il en était hors de question. Je sais que le fait qu'il me sauve avait éveillé quelque chose en moi, mais je pense que ça allait beaucoup plus loin. Si j'avais eu gain de cause avec mes parents & que je n'avais pas eu de frère, personne n'aurait pu me secourir ce jour là & ma vie aurait été gâché pour toujours. Cette aventure m'avait déjà marqué, mais cela aurait pu être bien pire si Andrea n'était pas intervenu. Ce jour là il m'a montré qu'il existait, qu'il était une personne à part entière & non une espèce d'entité qui ne voulait que mon malheur. Il m'a montré qu'il pouvait être là pour moi, comme un frère pour une soeur mais qu'il fallait que je lui donne sa chance. Je crois que ce jour là j'ai compris beaucoup de chose sur la vie, sur mon frère, sur les hommes aussi, mais plus important encore, sur moi même.
Aujourd'hui j'étais contente qu'il soit là, qu'il soit auprès de moi, qu'on soit proche. Je pense qu'il m'a donné une bonne leçon & que je ne suis pas prête de l'oublier. La famille s'est sacrés, surtout la mienne. Et même si parfois ils me tapent sur le système, je ne l'échangerais pour rien au monde, ils étaient trop précieux pour ça. Andrea vint s'assoir & je le regardais en souriant, me disant que c'était vraiment bon de le revoir, j'avais l'impression que je ne l'avais pas vu depuis un an au moins alors que cela ne faisait au final que deux semaines. Mais cette impression je ne l'avais eu que ce matin, quand j'avais reçu son message car je vous mentirez si je vous disais que j'avais eu cette sensation pendant ces deux semaines. Certes il m'avait manqué c'était une certitude, mais j'avais de quoi m'occuper, je n'avais donc pas forcément vu le temps passer. Mais entre le moment où j'avais reçu le message & le moment où je l'avais pris dans mes bras, cette sensation m'avait assailli.
Andrea me parla rapidement de ses vacances, un peu trop rapidement d'ailleurs à mon goût, il y avait anguille sous roche & je sentais même un hippopotame sous gravillon vu comment il évitait plus ou moins la question. En tout cas j'avais raison, il les avait bien passé au Mexique ses vacances, enfin en tout cas le début. Nos débuts de vacances avaient été diamétralement opposé, on avait fait très fort.
" - Toi tu as goûté au soleil du Mexique, moi à la neige d'Aspen. Je constate que les De Rossi ont été sur tous les fronts pendant ces vacances !"
Drea me demanda ensuite si je voulais boire quelque chose, comme à son habitude il ne tenait plus en place, mais il devait y avoir une raison cette fois-ci à ce comportement. Tout ça ne valait rien qui vaille, il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond chez lui mais je ne savais pas encore quoi. Il me cachait quelque chose, je le sentais. Des secrets, on en avait tout les deux, on se disait énormément de choses mais certaines choses n'étaient pas dites ou qu'à demi seulement, c'était mieux pour nous deux. Mais là, je sentais que ça le pesait un peu ou en tout cas il n'était pas à l'aise avec, ce qui me posait à mon tour un problème de taille, il fallait que je découvre par tout les moyens ce qu'il me cachait. De toute façon s'il avait besoin d'aide, il savait qu'il pourrait compter sur moi. Il parla également des cadeaux & tout en me levant, je pris le sac qui contenait les trois miens et m'approchais du sapin.
" - Avec plaisir, n'importe quoi de frais, j'ai besoin de me désaltérer. En attendant je vais poser les miens à côté des tiens, ce sera plus pratique."
Tout en déposant mes cadeaux, je l'observais à la dérobée pour tenter de trouver un indice quelconque qui pourrait me mettre sur la voie mais pour le moment, je faisais chou blanc. |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Noel entre frère et soeur et en retard Jeu 12 Jan - 20:13 | |
| La vie est faite de rebondissement et dans la vie des deux jeunes gens il y en avait eut qui avait été monstrueux qui avait changé leur vie et qui l’avait rendu bien plus facile, bien plus agréable, quand on a un frère ou une sœur il est toujours mieux de prendre soin de lui, toujours mieux de bien s’entendre avec lui mais leur vie en avait voulu autrement. On avait mit dans les pattes de la jeune femme un bébé bien trop actif par rapport à un autre, peut être que si (je sais avec des si on refait le monde mais bon) le bébé que ses parents avaient eut prenait moins de place tout se serait mieux passé mais non ce n’était pas le cas. En plus de lui faire un bébé dans le dos (j’aime cette expression surtout employé là), ils lui avaient fait un bébé surdoué et hyperactif un enfer sans nom car même si maintenant le jeune homme se défoule en faisant du sport, en allant courir, en allant danser en boite et tout ça, avant il le faisait autrement. Dans cette maison qui était pourtant si calme avant sa naissance il y avait maintenant des cris, des cris tellement forts et surtout accompagné de bruit de porte, de bruit de verre cassés qu’on pouvait comprendre que sa sœur ne le supportait pas, car oui le jeune enfant avait rapidement appris à marché et avait fait conneries sur conneries.
Quand on devient parent on protège les portes, les substances liquides dangereuses, mais là non les parents n’y avaient pas pensés, ils l’avaient fait pour la belle Cassandra qui elle n’avait jamais été attiré par le danger étant jeune. Donc voilà Andrea avait bu beaucoup de javel, avait fait des chutes dans les escaliers, et tout le temps il retombait sur ses pieds comme si le bon Dieu avait mit la main sur lui pour qu’il ne perde pas la vie. La vie chose qu’il avait faillit perdre une dizaine de fois entre sa naissance et ses 5 ans, il avait sa sœur aux trousses, elle qui voulait se débarrasser de lui, sans jamais dire meurtre mais elle avait tout de même essayé de le jeter dans la piscine, étonnement il avait flotté puis sa mère était arrivé, il n’avait jamais dit que c’était Cassandra car oui au début il aimait cette sœur si méchante avec lui.
Ensuite voilà il avait grandit et avait compris que sa sœur ne l’aimait pas donc pourquoi aimer quelqu’un qui ne vous porte pas dans son cœur, il lui faisait de tout, quand il pouvait la bousculer il le faisait, il la mordait, lui cachait des choses, toujours des coups en douces, des coups que ses parents n’ont jamais vu. Lui par contre ne racontait jamais les conneries qu’elle faisait, par contre l’inverse n’était pas du tout vrai, dès que le jeune homme faisait ne serait ce qu’une connerie ses parents étaient au courant dans la minute, quand Cassandra faisait une connerie étonnement dans la minute ils étaient au courant, mais ils l’accusaient lui, sa sœur quelle commère.
Les parents ne supportaient pas cette non entente et je l’ai comprends le jour ou j’ai des gosses j’espère qu’ils n’essaieront pas de se tuer ou se mutiler comme les deux De Rossi. On aurait pu croire qu’ils n’étaient pas fait pour une grande famille mais c’est une connerie, ils adoraient tout deux voir leur cousins, toujours content des repas en famille, le mal lui était donc bien plus profond.
Un mal qui heureusement disparu le jour ou le jeune Italien vit sa sœur ce faire quasiment agressé, elle allait surement se faire violer si il n’avait pas été là. Ce jour là il n’avait pas réfléchit un instant, cette fille qui se faisait agressé il ne l’aimait pas mais ce n’était qu’une carapace, ce n’était qu’une surface, la voir se faire embrasser de force se faire ploter par se gros dégueulasse lui avait fait peter un plomb, comme si quelqu’un essayait de lui arraché le cœur, voilà exactement la sensation qu’il avait ressentit, comme si on lui enlevait un membre, à cette instant il n’avait pas compris ce qui lui arrivait, mais maintenant quand il y repense, il venait de comprendre. C’est se jour là, dans les circonstances que l’on connait tous qu’il a compris qu’il l’aimait cette sœur, que malgré les vacheries qu’elle lui faisait subir il ne pourrait jamais se passer d’elle. Il avait donc frappé sur le mec qui voulait abuser d’elle, un garçon plus vieux que lui de quelques années mais qu’importe il avait frappé, frappé encore visant le plus souvent la tête et le cou, il voulait le tuer, il vous qu’il souffre lui faire payer ce qu’il aurait fait endurer à sa sœur. Sœur qui heureusement pour lui était présente et l’avait arrêté sinon à l’heure actuelle le jeune homme serait derrière des barreaux.
Voilà c’est ce jour là que tout changea, l’amour qu’ils avaient enfoui l’un pour l’autre explosa, un retard a comblé ? Pas de problèmes ils seront fusionnels, ils ne pourront pas se passer l’un de l’autre. Un autre problème en somme, elle ne supporte pas de le voir avec une fille et lui ne supporte pas de voir un mec. Le plus dangereux ? Le jeune homme n’arrive pas tout le temps à se contenir, le jour ou il enverra un coup à un mec que sa sœur aime il y aura très certainement un gros problème, mais l’amour pour sa sœur il ne lui autorise pas pour le moment. Avoir une sœur Beta lui fait un peu peur, mais jamais personne n’ose dire d’elle que c’est une allumeuse comme toutes les Betas, qu’elle est facile à mettre au lit sinon vous vous doutez bien qu’il lui collera son poing bien profond dans le visage !
Comme d’habitude la planète entière est aux pieds des De Rossi.
Oui quand ils se trouvaient ensemble ils avaient toujours cette manie de mettre la famille au dessus de tout. Ils aimaient tout deux leurs parents, ils n’avaient eut aucuns manque, l’argent était là, mais le plus important là dedans c’est que la famille était soudé, jamais papa ne partait des mois en voyage d’affaire, jamais maman était trop absente, elle travaillait à la maison, papa gérer ses finances à la maison, donc ils étaient là. Le dimanche sorti en famille, les vacances c’était en famille. Le fait de passer noël sans la famille leur avait fait bizarre. Bien sur le plus gros manque dans ce Noel c’était bel et bien sa sœur mais il avait fait avec, pas le temps de comprendre tout.
L’alcool lui faisait tout oublié, même sa sœur à vrai dire, et durant deux semaines les jours sobres on ne les compté que sur les doigts d’une main.
Il cachait quelque chose à sa sœur ? Non pas spécialement, elle savait qu’il avait fait de la prison durant une de ses conneries, en gros elle savait tous, il lui racontait tout c’était un moyen de se confesser en quelque sorte, mais voilà la chose qu’il ne pourrait pas lui dire c’été le pourquoi il avait une bague. Si la question était posé il lui dirait qu’il c’était acheté ça pour Noel, une erreur sur le doigt ? Ben il ne savait pas, tout simplement. Il l’a voyait déjà lui dire que le mariage ce n’était pas à prendre à la légère, qu’il avait fait la plus grosse connerie de son histoire, qu’elle voulait voir la fille avec qui il était marié, il s’en prendrait surement à Lubja qui pour une fois n’a rien à voir.
Il partit donc dans la cuisine, une barre de traction été mise sur la porte, comme à son habitude il en fit, c’était devenu un rituel, dans sa maison il y avait une barre dans chaque encadrement de porte, dès qu’il y passait hop il faisait une sérieux max, c’était un moyen de se fatigué.
Il revint rapidement avec deux coca et un citron dans une assiette, il était peut être bordelique mais pas crade, hors de question de coupé le citron sur sa table basse.
Jetant un coup d’œil sur le sapin, il se mit à rire et regardant sa sœur avec un faut air malheureux il lui demanda.
Pourquoi j’en ai moins que toi ?
Faire le petite frère il adorait ça, qu’elle prenne soin de lui et tout, il adorait aussi.
Dernière édition par Andrea De Rossi le Mar 14 Fév - 14:18, édité 1 fois |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Noel entre frère et soeur et en retard Lun 16 Jan - 14:15 | |
| Le voilà partit pour la cuisine afin d'aller me cherche un rafraîchissement, chose dont j'avais bien besoin en ce moment j'avais la bouche un peu pâteuse à cause de la veille. Et oui revenir à Berkeley n'avait pas que des mauvais côtés, certes il y avait les cours, mais il y avait aussi les soirées étudiantes dont j'affectionnais tant. Surtout que depuis quelques temps j'avais trouvé les bonnes personnes pour bien m'amuser. Selon les types de soirées, j'avais au moins une personne avec qui y aller. Si je voulais faire des soirées confréries, j'avais une armada de consoeurs, confrères ou amis d'autres confréries qui pouvaient m'y accompagner. Si je choisissais des soirées plus soft ou plutôt différentes en dehors du campus, j'avais déniché également une ou deux personnes, des gars en général, des partenaires de beuverie pour la plupart, avec qui je ne me prenais pas la tête & je m'en foutais de savoir si j'allais finir torchée ou pas & dans quel état, je ne craignais rien avec eux à mes côtés. Hier soir c'était une soirée "retour au bercail" chez les Bêta & c'était vraiment extra. Je m'étais beaucoup amusée, j'avais pris plaisir d'en revoir certains, déçue du retour d'autres, mais dans l'ensemble on avait tous passé une bonne soirée. Ce matin, cela n'avait pas été la même histoire, j'avais eu plus de mal à émerger de mon lit, ayant trop l'habitude de faire des grasses matinées pendant ces vacances. Je dois dire que quand le réveil sonna, je me suis demandée ce qu'il se passait & où je me trouvais. J'avais trouvé la blague de mauvais goût & étais déjà prête à m'en prendre à un de mes collègues, sauf que j'étais seule & dans ma chambre & c'était loin d'être une blague mais juste un dur retour à la réalité. Heureusement que j'avais reçu un message d'Andrea pour me redonner le sourire, sinon j'aurais été grognon tout le reste de la journée.
D'ailleurs en parlant de Drea le voilà de retour chargé de deux cocas & d'un citron dans une assiette. Il avait beau être un peu bordélique sur les bords, il avait quand même appris la propreté avec notre mère & l'appliquait encore aujourd'hui chez lui, ce dont j'étais assez fière. Au moins il ne faisait par parti de ses gars qui une fois loin du domicile familiale retournée à l'époque des hommes des cavernes. Il avait beau avoir encore du mal à ranger au fur & à mesure ses affaires, on n'avait pas peur de mettre un pied devant l'autre ou de s'asseoir n'importe où au risque d'avoir une tâche sur les vêtements avec un liquide suspect.
Je le regardais poser les affaires sur la table avant de se tourner à nouveau vers moi. Il tourna son regard vers le sapin puis le reposa sur moi & tout en riant & prenant un air faussement triste me demanda pourquoi il avait moins de cadeaux que moi. Je m'approchais de lui, telle une maman qui vient réconforter son enfant qui vient de se faire mal & tout en me glissant dans ses bras je lui dis en plaisantant.
" - C'est parce que tu m'as moi & que nous savons tout les deux que je suis le plus beau des cadeaux.
...
Et puis le père Noël a entendu que tu n'avais pas été sage pendant les vacances, il l'a donc pris en compte !"
Toujours amusé, je lui frotta la tête comme je le fais parfois pour l'embêter, puis je lui pris la main gauche pour l'entraîner vers le sapin. Maintenant que les cadeaux étaient posés, je n'avais qu'une hâte c'était d'assouvir ma curiosité en découvrant ce qu'il m'avait offert & en le regardant ouvrir les siens. Qu'était-ce ce truc froid que je sentis sur son doigt ? Avait-il acheté un nouvel nouvel anneau ? En même temps je ne l'avais pas souvent vu avec des bijoux, ça m'étonnais un peu de lui. Et puis quel drôle d'idée de le mettre à ce doigt, vu son aspect on pourrait presque croire que c'était un anneau de mariage, comme celui que notre père portait à son doigt. Arrivé vers le sapin, au lieu de lâcher sa main, comme je l'aurais fais en temps normal, je portais sa main vers mon visage pour étudier de plus près cet anneau. Depuis quand l'avait-il ? Je n'en n'avais aucun souvenir. Je sais que j'ai beaucoup bu pendant ses vacances mais pas au moins d'avoir des trous de mémoire antérieur aux vacances de Noël. C'est d'un air étonné que je l'interrogeais.
" - Tiens, tu t'es acheté un anneau toi ? Depuis quand tu l'as, j'ai pas le souvenir de t'avoir vu le mettre un jour ? C'est la nouveau mode de le mettre à l'annuaire pour faire style "je suis marié !" ou alors "je suis pris les filles, en voici la preuve !" "
J'étais plus amusée qu'autre chose, ne voyant pas mon frère se marier & surtout pas sans sa famille, sans moi, sans m'en parler. S'il avait fais une connerie pendant ses vacances il me l'aurait quand même dis, il n'allait pas me cacher une information de cette ampleur. Surtout que si je le découvrais & que cette découverte ne résultait pas de son propre aveux, cela allait très mal se passer car j'allais voir ça comme une trahison, un manque de confiance flagrant en moi. Oui c'était peut être mon côté italien qui ressortait en ce moment en exagérant un peu la situation, mais ce n'était pas une raison pour me mentir.
Ne voyant donc rien de grave puisque pour moi c'était une sorte de blague, d'envie étrange ou d'une mode dont je n'avais encore jamais entendu parler, certainement venue du Mexique, je repensais aux cadeaux & voulais qu'il ouvre d'abord les siens. Certes ils n'avaient rien d'extraordinaires, mais c'était l'intention qui comptait non ? Et puis tant qu'on était ensemble pour faire Noël, avant, le jour J ou après, on s'en fichait, le plus important c'était qu'on soit tout les deux & heureux d'être ensemble pour partager ce moment.
" - Bon allez ouvre tes cadeaux !" |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Noel entre frère et soeur et en retard Sam 21 Jan - 14:34 | |
| Tien parlons d’une chose que l’on trouve normalement souvent entre deux frères et sœurs, des points communs, et bien ils n’en avaient que très peu, mais l’explication est simple, pour avoir des points communs il ne faut pas simplement être frère et sœur et ne pas avoir simplement vécu ensemble il faut aussi avoir partagé des moments, avoir des choses en communs et autant dire que ça les deux jeunes gens n’en avaient pas. Oui malheureusement pour eux car oui c’est une erreur de leur part et plus particulièrement une erreur de la part de la jeune femme, ils n’ont rien partagés étant enfant. La jeune femme ne supportant pas de vivre sous le même toit que son frère, frère qu’elle ne voulait pas, frère qu’elle avait dit ne pas vouloir à ses parents. En gros sa naissance avait été vécu comme un acte de traitrise de la part de ses parents et le jeune enfant n’était que l’acte de cette traitrise ce qui en sortait donc elle ne pouvait en rien apprécier cette chose, oui pour elle il n’était qu’une chose. Une enfance gâchée entre eux, ils étaient toujours entrain de se tirer dans les pates, bien sur vous vous en douterez c’était souvent elle qui lançait les hostilités, c’était souvent elle qui s’en prenait à lui, allant même jusqu’à essayer de le noyer. Enfin ne revenons pas la dessus si on venait à en parler la jeune femme ne serrait pas à l’aise, comme le dit souvent Andrea, qu’importe le passé et qu’importe le futur tant que le présent tout va bien on va bien. Dans le présent leur entendre est très bonne même mieux, ils sont totalement fusionnelles, essayant de rattraper le temps perdus, ne pouvant se passer l’un de l’autre pendant plus d’une journée, même si encore une fois les vacances elles étaient passés sans que des nouvelles soient données.
Les points communs et bien j’en vois un, un gros, la fête, les deux jeunes gens sont des personnes qui sortent beaucoup et surtout qui boivent beaucoup, faisant conneries sur conneries, dans cet exercice c’est surement le jeune frère qui tien la palme, prison, mariage, adoption, il avait tout fait mais ce n’est pas sa faute si il ne tien pas l’alcool. L’alcool le faisant passer de l’aspect gendre idéal à celui d’enfant dépravé du rock. Beaucoup diront de lui qu’il sait s’amuser, lui dira simplement que l’alcool lui fait faire n’importe quoi, c’est peut être sa maladie ? Lui préfère mettre ça sur le compte de la maladie, car dès qu’il boit une seule et unique goute d’alcool il ne se contrôle plus, commence à descendre bouteilles sur bouteilles avant de faire conneries sur conneries se réveillant ensuite le plus souvent dans des draps qui ne sont pas les siens, avec des gens qu’il ne connaissait pas avant.
Venons en à la journée d’aujourd’hui, journée ou il est sobre si vous en doutez, revenant de la cuisine avec de quoi pas salir sa table de salon, maniaque de la propreté et non maniaque du rangement, voilà ce que l’on pourrait dire de lui. Il est très bordelique, n’aime pas perdre son temps en rangement et la seule fois ou sa sœur a rangé ses affaires il ne trouvait rien, il a donc un bordel organisé. Mais ce bordel n’est pas du tout sale, au contraire je décerne une palme à celui qui trouvera de la poussière dans l’appartement du jeune homme, je donne une médaille à celui qui trouvera une tache de boisson sucré dans l’appartement, c’est totalement impossible. Il fait le ménage deux à trois fois par semaine, chose rare pour un étudiant, mais vous savez quand vous dormez ne serait que trois heures de moins que tout le monde vous avez donc trois heures de plus à tuer et c’est long, vous n’imaginez même pas !
Excuse bidon et dénuée de sens sœurette, vu nos âges je suis le cadeau, le don de Dieu, celui que tout le monde voulait sans pouvoir l’espérer. Toi tu es le brouillon, alors ou sont mes cadeaux ? Enfin mes autres cadeaux ?
Il se mit à sourire puis fit un gros câlin à sa sœur, d’une pour s’excuser de la vanne qu’il venait de lancer et de deux pour la remercier d’être elle-même, d’être là et surtout avec des cadeaux. Il n’était pas très vieux et avait toujours cette âme d’enfant dans un corps d’adulte. Il adorait Noel, il adorait les anniversaires, il adorait toutes les fêtes familiales même si là, la famille n’était pas forcement présente, il y avait sa sœur et ça, c’était amplement suffisant.
Elle le pris par la main pour l’emmener vers le sapin, malheureusement ce qui devait arriver arriva, elle n’aurait jamais vu la bague jamais il ne lui aurait raconté pour le mariage mais là c’été totalement différent, il n’allait pas mentir à sa sœurette, surtout qu’elle était entrain d’étudier méticuleusement la bague, elle avait totalement sa tête dans son doigt, drôle d’expression mais bon, se raclant la gorge il commença à parler.
Tu vas rire, déjà oui, avoir une bague à se doigt sa rend beaucoup plus désirable, oui les femmes vous êtes vraiment des pestes, quand un mec et marié il devient toujours plus intéressant, m’enfin bref. Cette bague est, comment t’expliquer, une vraie bague de mariage. Ne t’énerve pas Cass, c’était à Las Vegas, j’étais bourré, elle aussi, on c’est marié puis voilà, rien de bien grave on a déjà commencé les papiers pour le divorces. C’était drôle, j’ai bien rigolé, je ne regrette rien, juste s’il te plait ne dit rien à papa ni à maman ils ferraient une crise.
Bon actuellement la crise allait certainement venir de sa sœur, mais c’était moins grave, elle aussi faisait des conneries, elle allait donc mieux le prendre, le fait de ne rien lui cacher c’était aussi un moyen qu’elle ne se vexe pas et qu’elle n’aille pas tout dire à ses parents. Cafter, un mot assez interdit maintenant dans la famille, ils l’avaient trop fait étant jeunes, c’étaient maintenant jurés de ne plus le faire, une sorte de pacte qui aujourd’hui allait donc sauver la mise du bel Italien.
Le jeune homme fit donc comme si de rien n’était, enchainant donc sur la phrase de la jeune femme qui lui proposait d’ouvrir les cadeaux, il se baissa donc pour ouvrir les siens, commençant à déchirer le papier comme un enfant, ne prenant aucuns soin de ne pas en mettre partout, il ferrait le ménage après, sauf qu’il se tourna, levant les yeux vers sa sœur, elle n’avait pas bougé, il lui demanda donc niaisement.
Tu n’ouvres pas tes cadeaux ?
Dernière édition par Andrea De Rossi le Mar 14 Fév - 14:19, édité 1 fois |
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