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Play whit fire

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MessageSujet: Play whit fire Play whit fire  EmptyMer 30 Nov - 20:37


Play with fire

Était-il possible de mourir d'ennui ? De devenir totalement frapadingue à force de ne pas faire la fête ? Sans l'ombre d'un doute surtout quand on se nomme Jagger Bowee-Stockwell et que l'on a passé la dernière année à ne faire que cela. Dans sa si grande et belle demeure de San Francisco, il se sentait à l'étroit, prisonnier d'un lieu où il ne désirait en aucun cas se trouver. Malheureusement, son avis général ou même ses envies n'étaient plus prises en comptes depuis belles lurettes. La raison ? On l'avait déclaré inapte à prendre des décisions ou était-ce seulement son père ? Il n'en savait rien. La seule vérité persistait en ce simple fait, on ne le laissait plus choisir. Aller en cure de désintoxication, revenir à Berkeley, il n'avait rien décidé de cela. On avait pensé que pour lui, il était bien plus préférable de reprendre une vie normale. Que cela l'aiderait à arrêter ses addictions. Cette simple pensée lui donnait envie de rire, de se foutre totalement de la poire de ses pseudos spécialistes qui avaient pu penser, rien qu'une seconde que cela pourrait l'aider. Au contraire, ils venaient de le priver de ce qui le tenait debout, lui permettait d'avancer. La devise "pour être en forme mangeons cinq fruits et légumes" était devenue "pour ne pas faiblir droguons nous". Cette action que certains pouvaient trouver totalement abjecte était pour lui sa seule échappatoire. Sans cela, il ne se sentait pas d'attaque à affronter ce monde perpétuellement étranger. Assis sur son lit, il cherchait en vain les paroles de cet air qui lui trottait dans sa tête, rien ne venait. Au fond de lui, il était persuadé que cette désintox l'avait débarrassé d'une part infime de son talent, le rendait moins performant, surtout dans cet état. Parce que oui, ce n'est pas ne bon petit humain qu'il se trouvait seul, non, c'était en un être abjecte dont la seule envie était de voir des éléphants roses dans le ciel. Il voulait boire, se droguer, faire la fête, perdre la tête et ne pas se réveiller avant deux jours. Retourner dans le même état qu'avant, un plaisir qu'il voulait à tout prix vérifié. Malheureusement, il était assigné à résidence, coincé ici parce que chaperon Reagan devait veiller sur lui sans quoi elle se ferait taper sur les doigts par Papa Stockwell. Pathétique, il n'y avait pas d'autres mots qui lui venaient en tête. Ne pouvant plu supporter l'enfermement presque incessant, il prend une décision. Rapide, efficace et surtout sans appel. En vitesse, il enfile un pull, remonte la capuche jusqu'à ce qu'on ne puisse plus vraiment le distinguer. Non, tout cela n'a vraiment rien d'élégant toutefois, c'est le seul moyen de ne pas faire de vague, de ne pas finir en première page d'un magazine people et d'emmener dans sa chute Reagan. Au fond, cela ne l'emmerderait pas vraiment, parce qu'elle le méritait, parce qu'elle est bien loin d'être sa gentille amie du passé toutefois, il ne peut s'y résoudre, pas pour l'instant du moins. Sortant sans un bruit, il se saisit de sa moto, sac à dos sur l'épaule, il ressemble à n'importe quel étudiant typique. Empruntant rapidement l'allée et passant derrière le grillage électrique, il fonce à vive allure. Sa destination, il ne l'a pas encore décidé, tout ce qui compte c'est de sentir cette liberté, de comprendre sans le moindre doute que tout est à ses pieds et qu'il peut choisir d'aller où son coeur le porte. Arrivant devant le DNA Lounge, il se gare doucement, dans un coin pas trop fréquenté, choisissant de ne pas se faire repérer. Un petit endroit tranquille où il pourrait boire un verre tout en écoutant de la musique, voilà tout ce qu'il désirait. Retirant son gros pull, il remit en place sa chemise ouverte qui laissait percevoir son t-shirt noir. Quelques instants plus tard, il entra dans le grand bar, respirant un grand coup un air qui lui rappelait presque la maison. Oui, il se sentait bien mieux, comme chez lui dans un lieu où personne ne lui cherchait des noises. Immédiatement et sans demander son reste, il s'installa au bar, bien décidé à finir la soirée sous le bar. L'alcool, grand plaisir, bien trop longtemps refusé. Commandant une boisson à la carte, il vida son petit verre d'un coup tout en profitant de cet instant pendant lequel le liquide descendait doucement dans ses entrailles, un véritable plaisir qui ne pouvait sans doute pas être renouvelé ou dépassé. Cette idée fut immédiatement réfutée quand il aperçut, assise seule à une table, en train d'écouter la musique une demoiselle qu'il connaisait très bien. N'attendant pas un seul instant, il commanda un cocktail pour elle et prit un Whisky avant de foncer vers sa délicieuse table. Jagger jubilait d'avance d'avoir à quelques mètres de lui celle qu'il avait oubliée pendant un trop long moment. Sa tournée, sa désintox, tout cela l'avait détournée d'un plaisir pourtant exquis. Malheureusement pour la douce demoiselle, ce moment était terminé, le lion était sorti de sa cage et il allait faire mal. Sans même lui demander l'autorisation, il s'installa à ses côtés tout en posant sans verre devant elle. « Ma chère Jack, cela fait tellement longtemps que je n'avais plus croisé ta délicieuse personne. Toutefois, il m'est impossible d'oublier ta délicieuse chevelure blonde ou même tes incroyables talents. » Il attaquait, pour la première fois depuis un moment mais une chose était plus que certaine, après tous ses mois de galères, retrouver l'un de ses amusements préférés ferait mal, bien pour elle que pour lui.
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MessageSujet: Re: Play whit fire Play whit fire  EmptyDim 4 Déc - 17:48

« Désolé, j’ai des projets pour ce soir. On se voit demain. Bonne soirée ! ». Bon. Si même Cameron, also known as mon copain, avait décidé de faire quelque chose de sa soirée, quelque chose d’un peu plus constructif que de se défoncer avec ses copains Gamma, c’est que l’heure était grave. Je raccrochai, légèrement agacée par son manque d’entrain. Samedi soir, et aucun projet, pour changer. Stiyzanna était partie dieu seul savait où, Vraona était probablement occupée avec son mec, et moi je me retrouvais toute seule puisque tous mes amis m’abandonnaient lâchement. Sauf que j’étais du genre têtue, et si les plus proches ne pouvaient se libérer pour moi ce soir, je trouverais quelqu’un d’autre sans trop de difficultés. Il ne me fallut pas plus de dix minutes pour appeler Autumn, la convaincre de se laisser embarquer dans mes plans qui, il fallait bien le dire, se révélaient souvent foireux, et nous donner rendez-vous au DNA d’ici une bonne heure et demi, le temps pour les deux filles soignées que nous étions de nous faire belle. Je n’y avais pas mis les pieds depuis des lustres, la dernière fois remontant à l’époque où j’étais encore jeune, naïve et insouciante, avec ma fausse carte d’identité indiquant que j’avais 21 ans lorsqu’en réalité je n’en avais que 17, histoire de passer une bonne soirée avec mes amis du lycée. Depuis, il était inutile de préciser que les choses avaient quelque peu changées, et l’occasion d’y retourner ne s’était pas vraiment présentée. C’était le genre de bar où l’on aimait aller pour se détendre, sans avoir nécessairement envie de faire la fête toute la nuit. Des grands canapés confortables sur lesquels s’entasser, une atmosphère cosy, les ingrédients essentiels à une soirée entre filles réussie. Même Autumn, je ne l’avais pas vue depuis une éternité. Nous qui avions l’habitude de faire les 400 coups ensemble, il fallait croire que nos vies respectives avaient pris le dessus depuis, nous éloignant petit à petit. En même temps, je vivais dans ma petite bulle depuis plusieurs semaines déjà, et les personnes en faisant partie n’étaient pas bien nombreuses. Nonchalamment, j’enfilai une tenue choisie un peu au hasard, jupe, collants, bottines, tee-shirt, aucun besoin de soigner mon aspect, ce soir, j’y allais dans l’optique de passer du temps avec une amie, pas de me transformer en prédateur pour sauter sur tout ce qui bougeait. Maintenant que j’étais avec Cameron, après tous les problèmes, il n’était pas question d’aller voir ailleurs.

Comme à mon habitude, j’arrivai avec une bonne demi-heure de retard au bar. Quiconque me connaissait un tant soit peu savait que malgré mes très nombreuses qualités, j’étais aussi victime d’un manque évident de ponctualité. Ce n’était pas faute d’essayer pourtant, mais quoique je fisse, j’étais incapable d’arriver à l’heure où que ce soit. Je me dirigeai, sûre de moi, vers le bar, où je me commandais un Cosmopolitan, cocktail de filles s’il en était, génération Sex and The City. Le bar n’étant pas bondé, je n’eus aucun problème à trouver une table où m’asseoir. Autumn non plus n’était pas encore là, ce qui était assez surprenant dans la mesure où il était difficile de trouver plus grande retardataire que moi. Une fois assise, et après avoir descendu d’une seule traite la moitié du cocktail – par ailleurs hors de prix pour ce que c’était – je sortis mon portable, poussée par mon instinct. Un instinct qui ne me trompa pas. Un nouveau message d’Autumn…pour m’annoncer qu’elle venait de me poser un lapin, une chose urgente à faire, blablabla, désolée, blablabla. Génial. Je me retrouvais donc seule, assise à ma pauvre banquette comme une malheureuse, mon verre à moitié vide. Néanmoins il m’en fallait plus pour m’arrêter. Je me laissais une marge de trente minutes. Si je n’avais pas trouvé d’occupation d’ici là, je rentrerai, et me morfondrais pour le reste de mon samedi soir. Hors de question de déclarer forfait aussi rapidement. Pour m’occuper, je pianotais sur mon Blackberry, vérifiant les nouveautés de Facebook, regardant l’actualité – réflexe d’une étudiante en Sciences Politiques. « Ma chère Jack, cela fait tellement longtemps que je n'avais plus croisé ta délicieuse personne. Toutefois, il m'est impossible d'oublier ta délicieuse chevelure blonde ou même tes incroyables talents. » Oh Seigneur, tu parles d’une chanceuse toi. Cette voix, j’aurais pu la reconnaître entre mille, ce ton si arrogant et moqueur, ces paroles toujours mesurées, comme pour en intensifier le sens. Je levai les yeux, confirmant ainsi ce que j’avais deviné. « Jagger Bowee-Stockwell. Je t’aurais bien retourné le compliment, mais une vie sans toi est tellement plus agréable que je n’ai eu aucun problème à me faire à ton absence. » Je ne préférais même pas relever l’allusion plutôt directe contenue dans sa phrase. Mes incroyables talents, bah tiens. Je lui lançai un regard rempli de mépris, avant de poser les yeux sur le verre qu’il venait de m’offrir. « Désolée, je n’accepte rien de ta part. Sait-on jamais, tu pourrais avoir mis quelque chose dedans histoire de réitérer tes exploits, ça ne me surprendrait même pas de toi » crachai-je, hargneuse. Je n’avais pas oublié l’enfer qu’il m’avait fait vivre, et j’avais bien l’intention que ça ne recommence pas. « Alors dis-moi, que nous vaut ta présence ici ? Simple visite de courtoisie, j’espère, avant de retourner à ta cure de désintoxication et de nous laisser vivre en paix ? » demandai-je, priant pour que ce soit effectivement de cela dont il s’agisse. Car s’il était bel et bien de retour, je pouvais dire adieu à ma tranquillité d’esprit, car quelque chose me disait qu’il ne m’avait absolument pas oublié. Et puis une année sabbatique, ça donne matière à réfléchir à de nouvelles façons de me rendre littéralement dingue. Moi qui venais de retrouver une certaine sérénité, moi qui venais de régler la plupart de mes problèmes, voilà que le plus gros faisait sa réapparition. A croire que c’est une histoire d’équilibre de la balance, on ne peut pas me laisser en paix trop longtemps, il faut quelque chose pour me déstabiliser. Et ce quelque chose s’appelait Jagger et se trouvait juste sous mes yeux. Game over.

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MessageSujet: Re: Play whit fire Play whit fire  EmptyDim 11 Déc - 19:10


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S'amuser, passer un bon moment, tant de choses qu’il adorait faire autrefois. Maintenant qu’il doit garder un semblant de sobriété, le monde lui semble beaucoup plus plat. La solitude prend une dimension qu’il n’aurait jamais imaginée et pour la contrer, il ne trouve rien de mieux que faire chier son monde. Oui, voilà à quoi il passe le plus clair de son temps, la seule et unique chose qui garde un certain intérêt. C’est les autres et pas moi, voilà comment il est humainement possible de faire face à nos peurs, à ce que l’on ne peut pas contrôler. Ce soir, Jagger n’avait pas envie d’être le bon petit garçon obéissant à sa chaperonne. Non, il préférait sans l’ombre d’un doute agir comme l’emmerdeur qu’il était trop souvent. Le pire, c’est qu’il n’avait pas vraiment de raisons particulières à son comportement. Oui, sa vie n’avait pas été une partie de plaisir et sans doute que le manque d’amour qu’il avait si souvent ressenti jouait dans la balance. Toutefois, par rapport à certains jeunes, on pouvait vraiment dire qu’il avait raté toutes ses chances. Vivre de sa passion, avoir le monde à ses pieds. Deux choses qu’il touchait du bout des doigts et qu’il avait toutefois envoyé en l’air part la simple volonté de tout détruire. Même ici, maintenant, dans cette rue, sur sa moto, il ne pensait qu’à cela : trouver son moyen de destruction. Par cette époque sombre, cela pouvait être tout et n’importe quoi. Bien entendu, ce qu’il voulait vraiment c’était un peu de drogue, quelque chose d’assez puissant à se mettre sous la dent. Malheureusement, il devenait compliquer de trouver ce qu’il désirait, parce qu’il était connu, que chaque fois qu’il sortait de sa demeure des paparazzis déchainés manquaient de le renverser. Alors, certains trafiquants voyaient sa tête, craignaient les ennuis et le laissait sur cette faim, ce sentiment étrange et désagréable qui lui bouffait les entrailles. Ce soir, en venant au DNA Lounge, il ne pensait à rien de particulier. Il voulait simplement passer une soirée loin de chez lui, revoir rien qu’un instant ses vieux démons et pourquoi pas replonger, rien qu’un tout petit peu. Le seule moyen qu’il avait trouvé, c’est de boire jusqu’à passer sous le bar. Cette hypothèse était un délice dans son esprit et sans doute un désastre pour ses proches. Tout d’abris pour Papa chéri qui ne serait en aucun cas content de la réputation que son fils indigne allait encore se coltiner. Ensuite pour nounou détestée qui se ferait sans nul doute passer un savon pour l’état lamentable dans lequel se trouvait son petit garçon. Et surtout pour lui-même, toutefois, cette situation ne comptait pas vraiment. Qu’il soit bien ou non, les choses ne changeraient pas vraiment. Son image, sa vie, son futur, il n’y accordait plus autant d’importances depuis sa cure totalement ratée. Un verre dans l’estomac, une ambiance lui plaisant assez et surtout ce si joli minois. Il pourrait la reconnaitre dans une foule immense parce qu’il sait chaque détail de son corps. Sourire aux lèvres. Il sait tout ce qui va se passer et surtout que l’un de ses jeux favoris va bientôt reprendre. A cet instant, il se trouve surtout stupide de ne pas y avoir pensé plutôt. Où avait-elle la tête ses dernières semaine pour ne même pas envisager de recommencer cette plaisante chose et surtout de la rendre totalement chèvre. Jacks, même pas besoin de voir son visage pour sentir son doux prénom murmurer dans ses oreilles. Regain de vie, d’envie, il se sent tout à coup sans vraiment de limites, encore pire qu’avant. Il sait ce qu’il veut, comment l’obtenir et rien ne le fera changer d’avis. S’installant délicatement juste à côté d’elle, il ne mit pas longtemps à lui parler, rappelant à ses oreilles qu’il n’avait nullement oublié ce qui s’étaient passé entre eux et comment il la fessait chanter. Elle leva les yeux et il vit dans son si beau regard qu’elle n’appréciait nullement sa présence, toutefois, il s’en moquait, ce n’était pas pour qu’elle soit heureuse qu’il se trouvait là, c’était pour son propre bonheur. « Jagger Bowee-Stockwell. Je t’aurais bien retourné le compliment, mais une vie sans toi est tellement plus agréable que je n’ai eu aucun problème à me faire à ton absence. » Oh, il n’était pas un saint et il savait qu’elle allait lui cracher du venin à la figure. Cela importait peu. Face à ses propos, il resta de marbre, totalement sûr de lui et de ce qui allait se passer par la suite. « Quel dommage. La tienne a été pour moi la pire de toutes les tortures. Chaque nuit, je trouvais mon lit bien trop vide. » Allusion plus qu’évidente sur ce qui s’était passé entre eux, un moyen comme un autre de lui faire comprendre qu’il savait ce qu’ils avaient fait et surtout ce qu’il avait encore entre ses mains. Un regard de mépris qui ne lui fit rien. Il se moquait de ses envies, les siennes étaient beaucoup plus importantes. « Désolée, je n’accepte rien de ta part. Sait-on jamais, tu pourrais avoir mis quelque chose dedans histoire de réitérer tes exploits, ça ne me surprendrait même pas de toi » Faisant une bouche en cul de poule, il fit le faut choquée par ses propos. Elle était hargneuse, il aimait cela. Cela ne faisait que l’encourager. Toutefois, pour le moment, il continuait de faire semblant d’être vexer. Au fond, il comprenait qu’elle puisse le prendre pour l’un de ses mecs qui met quelque chose dans les verres. Jamais il ne lui avait montré qu’il n’était pas un total fumier. D’un autre côté, jamais au grand jamais il n’aurait agi de la sorte. Il n’avait jamais été du genre à obliger les filles à coucher avec lui. C’était sans doute l’une des dernières choses qu’il serait incapable de faire et ce n’était pas vraiment près de changer. Il repoussa le verre dans sa direction avant de prendre la parole. « Je sais que j’ai beaucoup de défauts mais jamais je ne serais le genre d’hommes à agir de la sorte. Tu ne vas sans doute pas me croire mais il me reste quelques principes. Celui de ne pas forcer une partie de jambe en l’air en fait partie. » Il marqua une petite pause tout en s’approchant d’elle pour lui dire tout doucement. « Je préfère largement quand il y a de l’action. » Et bim, il lui renvoyait une fois de plus au visage leur si belle nuit. Celle-ci lui paraissait maintenant tellement loin. Quel dommage. « Alors dis-moi, que nous vaut ta présence ici ? Simple visite de courtoisie, j’espère, avant de retourner à ta cure de désintoxication et de nous laisser vivre en paix ? » D’un simple signe de la tête il lui faisait comprendre qu’elle ne devrait pas prendre ses rêves pour la réalité et qu’il ne partirait en aucun cas. Oui, il restait ici, non pas par plaisir mais par obligation. Néanmoins, savoir qu’elle voulait qu’il parte rendait sa pénitence beaucoup plus agréable. « Malheureusement non. Il semblerait que je sois guéri et que je suive des cours à l’université. Il semblerait aussi que je ne repartirais pas en tournée avant un moment. En tout cas je suis honoré que tu m’apprécie au point de t’inquiéter de ma santé. » Sourire géant sur le visage avant qu’il ne rapproche un peu plus sa chaise de la sienne. D’une main très discrète, il touche délicatement sa jambe avant de revenir mettre sans main en évidence. La déstabiliser, lui faire comprendre que rien n’est oublié, tout recommencer, voilà tout ce qu’il désire. S’approchant une nouvelle fois de son oreille, il murmure doucement tout en mettant une mèche de ses cheveux en place. « N’oublie pas notre arrangement Jacks. N’oublie pas ce que j’ai en ma possession. Il y a un an cette sextape aurait été vue par un nombre restreint de personnes. Imagine maintenant que je suis devenu une star de la chanson, le nombre de personnes qui verront tout ce que nous avons fait cette nuit-là. Alors, je pense qu’un peu de gentillesse de ta part serait bienvenue. » Il marqua une pause tout en buvant un peu de son verre. « Tout ce que je te demande pour le moment c’est de boire le verre que je t’ai si gentiment offert. Tu m’as tellement manquée ma jolie Jags. » Un baiser de Judas sur la joue, une allure d’emmerdeur. Oui, il était lancé, le manque de drogue, d’amusement, de liberté, tout cela le rendait encore pire, pour le grand malheur de la pauvre Jacks.
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MessageSujet: Re: Play whit fire Play whit fire  EmptyMer 21 Déc - 0:20

Vous savez, cette sensation d’être en plein cauchemar ? Vous avez conscience que vous rêvez, et qu’en réalité vous êtes bien au chaud dans le confort de votre lit, vous le savez mais malgré tout, les sentiments sont bien réels, vous le savez, mais vous n’en avez pas conscience. Et puis vous vous réveillez, et vous poussez un soupir de soulagement. Ce n’était qu’un cauchemar. Et bien ça résumait parfaitement la situation que j’avais vécue pendant un an. Un an de cauchemar, obligée d’obéir au doigt et à l’œil à un pauvre crétin arrogant, narcissique, et malheureusement pour moi, ennuyé et avec en sa possession quelque chose qui pouvait me détruire. Et il en fallait. Parce que la Jack que tout le monde connaissait ne se serait jamais laissée marcher sur les pieds, encore moins par quelqu’un dans son genre. Des comme lui, j’avais passé ma vie à les côtoyer, à m’amuser avec eux, d’eux, bref, j’avais tous les moyens possibles pour les maîtriser. Sauf qu’eux n’avaient pas une sextape qu’ils menaçaient de diffuser partout. La fameuse sextape. C’était devenu un phénomène de mode, ce truc, le moyen pour se faire connaître, pas pour les bonnes raisons, soit, mais de se faire connaître quand même. Excepté que moi, je n’aspirais qu’à une chose : me faire oublier. Après tant d’années scrutée, observée, critiquée ou adulée par les gens, je ne désirais plus que retourner à mon anonymat. Et redevenir une nobody lorsque la moitié des mâles prépubères avait fantasmé sur votre photo dans un magasine interdit aux moins de 18 c’était quelque chose de compliqué. Depuis mon arrivée à Berkeley, je m’étais efforcée de me faire discrète, ou, au moins – car la discrétion n’était pas une caractéristique présente dans mes gênes – de me faire connaître pour autre chose qu’une télé-réalité, ou des photos de charme. Je voulais que les gens passent outre mon statut de bimbo, et découvrent une fille parfaitement normale, ne se faisant pas sauter à tous les coins de rue, bref, la vraie Jack. Et mes efforts avaient fini par payer. Plus ou moins. A présent, à Berkeley, on ne me regardait plus avec ces regards de pervers en manque, on me regardait comme une autre étudiante, connue parfois pour ses histoires de cœur, pour son insolence en cours, pour sa présence à toutes les soirées dignes de ce nom, pour ses copines toutes plus populaires les unes que les autres, exit la mannequin de charme, dites bonjour à la Jack 2.0. Malheureusement, tant d’efforts risquaient d’être anéantis en moins de deux minutes, un simple clic et ma vidéo serait diffusée dans le monde entier, et de nouveau, je ne serais plus que la catin de service, et après avoir bataillé si durement, ce serait fort dommage. Ca, et ma fierté qui en prendrait un grand coup aussi, accessoirement, et parce que je me voyais mal expliquer à Cameron que j’avais fait pas mal de choses peu recommandables dans mon passé. Alors malgré mon caractère bien trempé, je subissais, silencieusement, haïssant de tous mes pores Jagger, qui lui n’était jamais à cours de ressources pour se divertir en ma compagnie, me faisait faire les choses les plus humiliantes, les plus dégradantes, pour le plaisir de sa bouffonnerie. Alors son départ avait été comme le grand réveil après un an de cauchemar, de nouveau je respirais, je n’avais plus besoin de faire ce que je n’avais pas envie de faire, de subir son chantage pesant, je pouvais à nouveau vivre comme bon me semblait. Et voilà que monsieur en avait profité pour devenir une star, rendant plus dangereux encore cette vidéo compromettante, erreur alcoolisée d’une soirée, dont je n’étais même pas au courant, qui plus est. Salaud jusqu’au bout. « Quel dommage. La tienne a été pour moi la pire de toutes les tortures. Chaque nuit, je trouvais mon lit bien trop vide. » Je lui lançai un sourire hypocrite, avant de détourner le regard. Il fallait que je reste calme, même devant toutes ses allusions, car il me le ferait payer autrement, je le savais parfaitement. Reportant mon attention sur lui, je répondis sarcastiquement. « Tu m’en vois navrée. Je suis sûre que tu n’as pourtant pas du avoir trop de mal à trouver des remplaçantes de choix ! Ah, non, tu n’y avais peut-être pas le droit en cure de désintoxication… Comme c’est triste. » Je n’aurais su dire comment j’étais au courant, mais en fait cela important peu, à Berkeley tout , absolument tout, se savait. Il n’y avait même pas besoin de chercher l’information, elle venait jusqu’à vous. Si seulement ce crétin avait pu y rester, dans sa cure, plutôt que de revenir me pourrir la vie. A en juger par son sourire sadique, mes ennuis ne faisaient que commencer. Après un an de liberté, le prédateur me refoutait dans sa cage dorée pour jouer avec moi. One night can ruin your whole life. Souvent, je m’étais demandé s’il ne valait pas mieux qu’il la diffuse, cette foutue sextape. Au moins, après ça, il n’aurait plus aucun moyen de pression sur moi. Et puis avec son départ, je m’étais dit que j’étais enfin tranquille, plus besoin de peser le pour et le contre, de choisir si je devais continuer à me laisser marcher sur les pieds, ou remballer ma fierté et le laisser afficher ça au grand jour. Il n’aurait pas pu m’oublier, lui, non ? Ils pouvaient pas lui faire un lavage de cerveau à sa foutue rehab, c’eût été trop demander ? « Je sais que j’ai beaucoup de défauts mais jamais je ne serais le genre d’hommes à agir de la sorte. Tu ne vas sans doute pas me croire mais il me reste quelques principes. Celui de ne pas forcer une partie de jambe en l’air en fait partie. Je préfère largement quand il y a de l’action. » fit-il en approchant son visage du mien, je pouvais sentir son haleine sur mon visage. Le diable fait homme. J’eus un rire mauvais. « Ah, oui, pardon, ton petit truc à toi c’est plutôt de filmer une fille en pleine partie de jambes en l’air sans qu’elle ne soit au courant, non ? Excuse-moi, mais tes principes, tu peux te les mettre où je pense, t’en as aucun. Alors non, je ne serais pas surprise que me foutes quelque chose dans mon verre. Trop méfiante, tu comprends… ». Je refusais tout simplement de boire une gorgée de son cocktail, j’étais une assez grande fille pour aller chercher le mien toute seule, et puis j’avais pris l’habitude de ne jamais rien accepter venant de lui, étant donné que tout se transformait en cadeau empoisonné chaque fois qu’il se trouvait un peu trop près de moi. « Malheureusement non. Il semblerait que je sois guéri et que je suive des cours à l’université. Il semblerait aussi que je ne repartirais pas en tournée avant un moment. En tout cas je suis honoré que tu m’apprécie au point de t’inquiéter de ma santé. » Je levai les yeux au ciel. Tant d’arrogance finirait par le tuer. Je priais pour, en tout cas. Laissant mes doigts pianoter sur la table, signe de nervosité, je préférais éviter de le regarder dans les yeux. « Oui, tu penses bien, ta santé me préoccupe énormément. Dommage que t’aies pas crevé d’une overdose » ajoutai-je dans un murmure, pour qu’il ne m’entende pas. C’aurait été simple pourtant, une petite overdose de rien du tout et hop, adieu Jagger, je retrouvais ma liberté et mes petites ailes, plus de menace, plus de chantage, la vie aurait été bien plus belle ! Je réprimais mon dégoût en sentant sa main sur ma jambe, et la mèche de mes cheveux délicatement remise en place. Les autres gens dans le bar devaient probablement penser qu’on était un couple. Vu la distance entre nous ou ses petits gestes, je ne pouvais pas les blâmer, n’importe qui se serait fait avoir. Mais ce n’était pas mon copain, au mieux, c’était mon bourreau. « N’oublie pas notre arrangement Jacks. N’oublie pas ce que j’ai en ma possession. Il y a un an cette sextape aurait été vue par un nombre restreint de personnes. Imagine maintenant que je suis devenu une star de la chanson, le nombre de personnes qui verront tout ce que nous avons fait cette nuit-là. Alors, je pense qu’un peu de gentillesse de ta part serait bienvenue. Tout ce que je te demande pour le moment c’est de boire le verre que je t’ai si gentiment offert. Tu m’as tellement manquée ma jolie Jags. » Cédant à sa demande - son obligation plutôt – je bus une gorgée dans mon verre, une gorgée sucrée, douce, agréable, à l’opposé de celui qui me l’avait offert. Je décalai un peu ma chaise, cherchant à mettre le plus d’écart entre lui et moi. « Comment l’oublier, Jagger ? » répondis-je d’une voix suave, mêlée de sarcasme. Le sarcasme. C’était bien tout ce qu’il me restait, avec lui. Je pouvais bien l’être, tant que je continuais à répondre à ses moindres désirs et à accepter de faire tout ce qu’il me demandait. Vu l’humiliation que j’allais probablement continuer à subir, j’avais bien mérité de laisser échapper quelques notes d’ironie dans mon flot de paroles. « Tu prends ton pied, pas vrai ? T’as une vie tellement misérable pour vouloir me pourrir la mienne, Jagg ? Je voudrais bien dire que tu m’as manqué, mais au contraire, je me suis réjouie de ton absence. Mais non, je n’oublie pas, et je n’ai toujours aucune envie qu’elle soit révélée au monde entier, et encore moins à certains de mes proches. Tu es peut-être au courant de qui je suis, et de ce que j’ai fait, mais il n’en va pas de même pour tout le monde, et je tiens à ce que cela ne change pas ». J’avouais ainsi à demi-mot qu’à nouveau, je me soumettais entièrement à son bon vouloir, à ses désirs du moment, à ses pulsions sadiques qui me rendraient la vie impossible. La Jack d’autrefois refaisait surface et ce n’était pas beau à voir. Avalant une nouvelle gorgée du cocktail, je dirigeai mon regard vers lui. « Alors, dis –moi, quelle sera ma première punition ? » lançai-je. Si je l’amusais assez ce soir, peut-être qu’il me foutrait la paix pour les jours à venir. Je savais bien que je rêvais, que c’était trop demander, mais enfin, Noël n’était pas si loin, je pouvais encore croire au miracle.
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MessageSujet: Re: Play whit fire Play whit fire  EmptyMer 18 Jan - 17:16

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