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« L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello

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MessageSujet: « L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello « L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello EmptyDim 20 Nov - 1:25



Ce matin en se réveillant Eileen avait prit son petit déjeuner puis elle avait comme à son habitude lu ses e-mails. De nombreuses pubs, des newsletters de sites de mode, des photos d'un de ses amis de Vegas parti faire un road-trip à Sao Paulo, rien de vraiment très intéressant. Ce fut au moment ou elle s’apprêter à refermer son ordinateur qu'un mail en particulier attira son attention. « Exposition d'art contemporain au Musée de S.F », intrigué elle l'ouvrit. Il s'agissait en réalité d'une exposition d'artistes peu connus qui disposeraient pendant une soirée du musée de San Francisco. Une bonne façon de se faire connaître, d'attirer l'oeil de collectionneur, de passionnés, de personnes hauts placés qui pourraient les aider à être connu. De plus une partie de la vente des œuvres seraient reversés à une association qui permettrait à des jeunes en difficultés d'avoir accès à l'art. Le genre de soirée ou il fallait être vu pour améliorer sa réputation, s'afficher, améliorer sa cote de popularité, justement ce dont Eileen avait besoin. Elle avait beau être connue comme le Messi à Vegas, à San Francisco elle n'était personne, ou du moins pour le moment. De plus la décoration de sa suite n'était pas à son goût, quelques œuvres modernes, jeunes et uniques iraient parfaitement ici. Par chance elle n'avait rien prévu de faire ce soir et elle avait dans son dressing une bonne dizaine de robes jamais portées qui conviendraient parfaitement pour cet événement. C'était décidé, elle irait, ferait une brève mais remarquable apparition dans une robe de haute couture, achèterait quelques œuvres en toute discrétion, ferait un don plutôt généreux à l'association, boirait quelques coupes de champagnes puis elle repartirait, pour finalement s'échouer comme une sirène dans un bar chic, à siroter des Tequila Sunrise. Un programme parfait, elle se devait d’être parfaite dans ce genre de soirée, car serait présent tous les gens important de San Francisco et après tout elle n'était pas n'importe qui, elle était une Rosenbach. L'une des filles les plus riches du pays, son père possédant deux des plus importants hotels-casinos de Vegas. Et croyez moi, c'est le genre de business qui rapporte gros.


Plus tard


Eileen regarda l'heure sur sa montre suisse argentée et incrustée d'une multitude de petits diamants. 18H22. Il était temps qu'elle regagne sa suite et quitte le bar du Palace ou elle passait de plus en plus de temps. Elle adorait leurs cocktails, en une semaine elle en avait déjà goutée une bonne vingtaine, connaissait le nom de chacun des serveurs et avait même sympathisé avec l'un d'entre eux. S'en était déprimant, mais dés l'instant ou elle quittait le Palace elle se rendait compte qu'elle n'était pas à Vegas et avait le cafard. Sin City lui manquait, elle ne pouvait s'en passer, c'était plus fort qu'elle Eileen Rosenbach était indissociable de Las Vegas, du Mirage, et du MGM. C'était ses quartiers, les endroits ou elle se sentait bien et elle n'arrivait pas à retrouver cette effervescence et cette démesure à San Francisco. Elle déposa un billet sur le comptoir, termina sur verre d'une traite et fit un signe de la main au serveur suivit d'un sourire des plus attendrissants. La manipulation son point fort, elle était capable de mener n'importe qui en bateau, elle arrivait toujours à ses fins, elle n'était pas une garce, elle savait seulement ce qu'elle voulait, et ce soir son objectif était de se mettre San Francisco dans la poche.

Face à son dressing elle hésita plusieurs dizaines de minutes avant d'opter pour une robe plutôt courte et moulante brodée de sequins noirs et dorés, le tout associé à une paire d'escarpins vertigineux qui lui faisaient des jambes interminables et galbées, le rêve de tout homme. Elle passa par la salle de bain et se prépara durant plusieurs heures, cheveux, ongles, maquillage, tout devaient être parfait, ce n'était pas une vulgaire soirée en boite, ce soir il y avait bien plus d'enjeux. Elle devait s'allier avec les personnes les plus influentes de cette ville pour voir s'ouvrir devant elle les portes des endroits les plus branchés, les plus sélects et les plus secrets où l'argent n'était pas la seule condition d'entrée, ce qui aurait été trop simple.


Musée d'Art de S.F Entrée Principale


Eileen attrapa sa pochette dorée sur la banquette en cuir à coté d'elle, posa sa coupe de champagne sur la petite table illuminée par une centaines de LED bleues et blanches et se redressa. Le chauffeur vint lui ouvrir la porte de l'immense limousine, elle posa sa veste sur ses épaules et descendit avec élégance du véhicule. Elle demanda au chauffeur de revenir la prendre lorsqu'elle le lui demanderait, il ferma la porte et regarda Eileen s'éloigner, monter les marches du musée, puis finalement pénétrer à l'intérieur. L'endroit était très chic, grand, semblait appartenir à une autre époque, la hauteur sous plafond était gigantesque, de hautes et imposantes colonnes de marbre encerclées l'endroit. Un buffet avait était placé au milieu du hall, une trentaine de serveurs distribuaient des coupes de champagnes et des amuses bouches. Les invités étaient plus chics les uns que les autres, les artistes se mêlaient aux gens de la haute, les dirigeants de l'association se tenaient sur une estrade prêts à faire un discours d'ouverture. Eileen était pile à l'heure. Elle tendit sa veste à une femme chargée des vestiaires, attrapa une coupe sur l'un des plateaux qui se baladaient sans arrêts et s'approcha de l'estrade mais pas trop près.

Elle fit claquer ses talons sur le marbre, s'appuya contre l'un des murs dans une pose des plus sensuelle, mais tout en restant classe, la carte de la provocation elle la gardait pour un autre soir. Elle tenait sa coupe du bout des doigts faisant mine de ne pas y toucher. Elle porta un regard faussement intéressé au discours préférant observer l'assemblée ici présente. Qui ici était digne d'attirer son attention ? Elle balaya toute la salle du regard. Des vieilles dames embourgeoisées, trop parfumés, trop maquillées, exposant leur richesse à travers des rubis, des fourrures et autres superficialités, des hommes d'affaires qui voulaient changer leurs images auprès du public, des amateurs d'Art, quelques jeunes fraichement diplômés en journalisme chargés d'écrire un article, et puis ce type à l'autre bout de la pièce qui ne collait pas au décor. Trop jeune, pas l'air d’être passionné par l'art, l'air désintéressé, un costume de créateur, une montre dont les diamants brillaient jusque ici, le parfait stéréotype du fils à papa, mais dans une version plus sombre et mystérieuse. Une version qui l’intéressait, mais l'avait t'il seulement remarquée au milieu de tous ces gens ?

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MessageSujet: Re: « L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello « L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello EmptyDim 27 Nov - 0:37

✿✿ Quand l'art devient un moyen de paiment... en nature.
❥ eileen & charles-édouard


« Allo ? C’est Jess’.. Charles-Edouard. Tu ne nous appelles pas à ce que je vois, et tu fais mal, mais on s’en fiche. On va t’aider à dominer Sa, Fransisco, on t’a envoyé des œuvres d’arts que ton père avait et qui, maintenant, ne nous servent plus à rien, donne les au Musée de San Fransisco, les gens vont bientôt voir que la famille Castello va renaître avec toi. En passant, il y a une montre brillante pour toi, tu as intérêt de la mettre, et rappelle-nous une fois l’échange fait, nous avons besoin de toi, tu es le nouveau chef de l’organisation, c’est comme ça que tu auras le pouvoir que tu veux, tu ne te souviens pas.. ? A plus tard. Bip.. Bip.. Bip… . » Voilà commence une ‘mauvaise’ journée chez moi. Même pas réveillé, chez eux l’horaire n’est pas la même, et ici il est à peine 5 heures du matin. Une mission, la première officielle en dehors de la Corse. Je me dois de la réussir même si je n’en ai pas envie, ils ont réussis à me retrouver, encore une fois. Maintenant ils savent que s’ils approchent ils peuvent tomber autant que je peux tomber avec eux. La vie est une chienne, et il faut faire avec. Malgré tous les efforts que je fais pour rester calme, sage et ne pas passer pour le connard de service, la tare que j’ai dans la vie sera toujours là, et même si Jess’ à le commandement pour l’instant c’est moi le chef légitime. Mais d’après eux il va falloir que je fasse mes preuves, que j’ai leur confiance. Pour les tuer par la suite. Voilà mon plan, mais il va falloir beaucoup de temps avant de le mettre en pièce, et d’argent. Et surtout de la popularité, il fallait faire connaître le nom de Castello, se nom qui n’est connu qu’en Corse et par la France. Maintenant ce continent Américain ne tarderait pas à accueillir la mafia Corse, plus dangereuse et folle que la mafia Russe ou que quelconque autre. A part peut-être les italiens. Après cette annonce je reste dans mon lit, j’essaie de m’endormir mais rien n’y fait, j’y reste juste pour que le temps passe, j’ai encore du temps devant moi. Je reçois deux heures plus tard un long sms détaillant l’arrivée des œuvres d’arts par bateau dans moins d’une heure. Merde, il aurait pu l’envoyer plus tôt, quel connard. Je me lève et va en direction de la douche tout en me déshabillant. Je mis directement le jet d’eau chaud, et resta pas plus de cinq minutes sous le jet avant de me laver et de me rincer par la suite. Je me sèche rapidement et vais dans ma chambre, je m’habille sans tarder, un haut blanc, suivi d’un jean noir et d’une veste en cuir marron. Je descends rapidement, vais dans le garage et prend les clés de ma moto. Je démarre tout en ouvrant le garage avec la clé/télécommande. Une fois le garage ouvert je roule un peu pour en sortir et le referme par la suite de la même manière. Je roule à fond en direction du Port de San Fransisco, et il n’y pas à dire ce n’est pas à côté ! Après une vingtaine de minutes à rouler, doubler et foncer sur la FreeWay il arriva enfin à la sortie qui mène au port et enfin à sa cargaison. J’entre rapidement et quelques hommes de l’organisation m’attendent déjà, un camion avec un conteneur chargé ainsi, un des sbires s’avança vers moi et se poussa de ma vision, me montrant une limousine, fais chier, il se mêle de ma vie, je le vois « Alors comme ça vous avez décidez de me revêtir pour paraître plus plaisant aux gens de la haute sphère américaine ? » Le sbire ne répondit pas et je descendis et alla remplir quelques formalités pour avoir la charge de ses objets rares mis dans un vulgaire conteneur. Un autre des sbires avait pris ma moto et mon casque, prêt à nous suivre alors que le chef des sbires m’invitait à le suivre dans la limousine, rien de plus normal. Je m’installe alors dans la limousine, n’attendant pas. « Maître Castello, Jesse comme vous le savez, vous as donné cette marchandise, c’est-à-dire nombres d’œuvres d’arts de votre bon et défunt père à donner à ce musée. Il vous faut faire une bonne notoriété à notre organisation, et nous avons pris la liberté de vous prendre un Penthouse dans le quartier des Affaires. Cet après-midi nous allons déménager toutes vos affaires pendant que vous vous irez donner toutes ces œuvres d’arts, ensuite nous vous laisserons tranquille. » Il finit, un sourire sur ces lèvres. C’en était trop. Le cendrier vide en verre se trouvant près de la porte de la limousine se retrouva dans ma main et rapidement contre l’arcade de ce sbire idiot. « Ok. » Il le savait, il ne rétorquait même pas, Jesse lui avait tout dit sur moi, et celui-ci avait accepté. J’en ai marre mais je me tais, je reste silencieux et attend que l’on arrive au Musée. On y arrive rapidement cependant, et je sors, ils m’attendent tous. Je vais me présenter au conservateur qui ne croit pas à ce don vu qu’il ne me connaît pas, mais lorsqu’il voit les œuvres d’arts dont j’ai le listing il demande à les voir. Rapidement l’on se trouve dans le conteneur parfaitement bien protégé pour ces œuvres et le conservateur trouve un Van Gogh et un Picasso qu’il s’empresse de revenir vers moi et de m’accorder ce don. Le temps passe. Le reste de la troupe est partie, je reste ici pour superviser le transfert.

Deux heures la limousine revient, je suis au pied de l’édifice à l’attendre. Le sbire a saigné, il n’a rien dit et s’est surement fait soigné par la suite. Je m’en fiche. On me file un costard dans son emballage et l’on me guide vers ma nouvelle demeure. Les minutes passent… elle est là. Un penthouse. Il est beau, classe. J’y rentre, un portier est là, le gardien de l’immeuble, de mon immeuble. Je prends l’ascenseur, je me retrouve vite en haut, dans ma demeure. Trop grande pour un mec seul mais je n’ai pas le choix. Le chef des sbires est là, me laissant les papiers de propriété de la demeure et tout ce qu’il faut. Fais chier. Il part avec un sourire narquois et moi je vais dans ma nouvelle chambre, pose le costard toujours emballée et m’endors. Il y a une soirée auquel je suis convié par le foutu conservateur, je ne peux pas ne pas y aller après le don fait. Les heures passent, il est 20h00 quand je me réveille, je vais directement dans la salle de bain et prend une douche, je prends le costard et m’habille, il me va parfaitement. Je regarde le coffret sur le lit, une montre y est, parsemés de diamants et autre. Je la mets en soupirant et prend mon téléphone. Nouveau numéro inscrit dedans, le numéro ‘Gardien’, je sais déjà à quoi il me sert et l’appelle donc « Bonsoir, ici votre nouveau résident, Monsieur Castello. Appelez ma limousine, et engager une femme de ménage pour mon étage, merci. » Je raccroche aussi sec. J’ai encore dans la gorge tout cela, et même si ce n’est pas la faute du portier, il est sous mes ordres à présent. Je descends et la limousine m’attend. Le gardien, portier, ou je ne sais quoi d’autre m’ouvre la porte et je le gratifie d’un regard sans fond, un regard noir sans vraiment l’être. J’arrive rapidement à la soirée et y va. Le conservateur m’accroche directement et me présente à deux, trois personnes par-ci, par-là, des banquiers, des grands immobiliers, intéressant au fond. Le pouvoir, faire partie des grands, ça a toujours été une envie folle et terrible. Il me lâche un peu et j’en profite pour aller au bar, me prendre un verre et essayer de me saouler mais de tenir rigueur de la personne que je représente à leurs yeux, un nouveau dirigeant, il est vrai que je suis connu en France via les agences de mannequinats de ma mère, mais internationalement cela s’est éteint depuis sa mort. Les gens parlent, je suis seul, encore et toujours, je n’ai pas mes ami(e)s près de moi, ils ne sont pas là et je ne vais pas les déranger. Je marche un peu dans ce gala de charité et noie mon regard dans une peinture bleue représentant l’océan. Le regard de Belinda me revient, mais le souvenir d’Adam aussi, foutu Delta. Que con j’ai été. Maintenant je suis seul. Alors que le conservateur m’appelle pour me présenter à tous, raconter le don que j’ai fait au musée et que il saurait m’en récompenser. Avec une nouvelle notoriété. Je descends de l’estrade et les regards me suivent, je me dirige de nouveau vers le bar, puis vers un de ces petits balcons en pierre du musée, je regarde le ciel et la vie qui continue dehors. Je me mets dos au balcon et regarde la salle. Il y a des femmes, mais pas LA femme, je dois l’oublier, ne plus y penser, me faire violence comme j’ai su faire avec les autres, passer à la suivante, non, juste penser au sexe. Une femme adossée reste là, à me regarder, je croise son regard, elle le mien, et lève ma coupe à sa santé, buvant par la suite avant de me retourner avec impolitesse et de regarder le ciel. Je hais ces gens-là.



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MessageSujet: Re: « L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello « L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello EmptyDim 27 Nov - 1:50




Pourquoi était elle venu à ce gala ? Elle pensait sincèrement que ce serait une bonne idée mais plus les minutes passaient plus elle remarquait que sa place n’était pas vraiment ici. Les gens étaient plus inintéressants les uns que les autres. Ennuyeux, ils parlaient d’affaires, de business, d’argent. Ils étaient tous la pour se faire bien voir, pour leur réputation, pas pour l’association. Eileen aussi, elle n’était pas rongée par la culpabilité mais par l’ennui, un ennui qui l’envahissait au fur et à mesure que les minutes passaient et qui la faisaient s’enfoncer un peu plus vers l’ivresse. Sa place était à Vegas avec ses amis autour d’une table de poker, à rire, à descendre des bouteilles de champagnes, à gagner de l’argent, manipuler, jouer, bluffer, s’exhiber. Pourquoi être venue ici, à tenter de faire bonne figure, de se faire bien voir par ces gens qui au fond étaient moins riches et moins influents qu’elle. Ok, ils étaient les maîtres de San Francisco, mais Vegas était beaucoup plus classe, elle soupira, écoutant encore d’une oreille inattentive ce maudit discours qui n’en finissait pas. Toujours appuyé contre la colonne de marbre, elle jouait avec sa coupe quasiment vide désormais, elle s’amusait avec le talon des ses escarpins, laissait son regard divaguer de part et d’autre du musée. Elle croisa le regard de plusieures personnes, mais aucunes d’elles n’étaient vraiment dignes de son attention. Lorsque enfin le discours prit fin, elle applaudit religieusement comme toute les personnes ici présentes. Les membres de l’association descendirent de l’estrade descendirent de l’estrade, allèrent serrer des mains, récupérer des cheques. Elle tenta de s’intéresser aux tableaux présents, mais elle ne connaissait rien à l’art. Malgré tout elle savait parfaitement quels types d’œuvre iraient parfaitement dans sa suite. Cette suite, tellement impersonnelle, trop parfaite, rien à voir avec les suites délirantes de Vegas. Elle songeait d’ailleurs à s’acheter un Penthouse dans le centre ou près de la mer histoire de le décorer à son goût et de pouvoir y donner des fêtes démentielles. Elle sourie à cette pensée et laissa son regard s’échapper vers le balcon du musée, ou se tenait ce type qu’elle avait vu plus tôt. Jeune, plutôt pas mal physiquement, une montre atrocement brillante au poignet, et ce regard sombre, triste, mélancolique et froid. Le genre de type pas sympa, cynique, détestable, le genre de type qui traîne dans les bars de striptease de Vegas, qui ne fait pas de cadeaux. Elle ne les connaît que trop bien pour avoir fini la nuit avec ce genre de mec, le tout avant de s’apercevoir au réveil qu’ils ne sont plus du tout les mêmes, sans alcool, sans artifices. Il leva son verre de champagne en sa direction, la fixant de son regard sombre, elle fit de même et termina sa coupe d’une traite. Il se retourna alors, disparaissant dans l’ombre. Elle déposa sa coupe vide sur un plateau argenté que tenait un serveur et en repris une autre.


Coupe à la main, escarpins vertigineux aux pieds, robe moulante au corps, elle était dangereusement attirante ce soir, trop pour se genre de soirée. Plusieurs hommes d’affaires lui firent des sourires discrets avant de retourner auprès de leurs femmes botoxées, aux cheveux décolorés et au style plus que discutable. Cela l’amusait mais il manquait toujours du piquant à cette soirée, un petit quelque chose en plus qui ferait toute la différence et qui la rendrait un peu plus excitante. Perdue dans ses pensées elle divagua entre les tableaux d’artistes plus ou moins connu cherchant la perle rare, le coup de cœur. L’œuvre qui collerait parfaitement à sa personnalité et ce peut importe le prix. Elle entendit les conversations des gens alors qu’elle regardait avec intérêt une autre au style particulier.


« Il à fait un sacré don au musée, d’une valeur inestimable … Mais nous avons décidé de vendre ces œuvres à des particuliers, le musée à besoin d’argent, vous savez aujourd’hui les gens ne fréquentent plus ce genre d’endroits. Nous nous sommes évidemment entendu au préalable avec le donateur qui par ailleurs nous fait l’honneur d’être présent ce soir ! »


Intéressant, qui dans ce monde était encore assez généreux pour donner ? Elle se le demandait bien. Il s’avérait justement que l’œuvre qui l’intéressait depuis quelques minutes et dont elle voulait faire l’acquisition était l’un de ces dons. Une œuvre de Picasso, la toile était plutôt petite, mais le style lui plaisait, les émotions qui transperçaient à travers ces coups de pinceaux d’une extrême précision, il émanait une sorte de folie, une certaine confusion des plus complexe, par le genre d’œuvre qu’on peut comprendre au premier regard. Elle se dirigea vers le conservateur, pris la parole.


« J’ai entendu dire que ces tableaux étaient à vendre, je serais vraiment intéressé par celui-ci, elle pointa l’œuvre du doigt avant de replacer son attention sur le conservateur, je pense qu’il irait parfaitement bien chez moi. »


Il nota le numéro de téléphone d’Eileen, et celui de son père fortuné afin d’effectuer la transaction dans la semaine, elle trinqua avec le conservateur, qui était à priori heureux d’avoir fait sa première vente de la soirée, qui apparemment se mesurer en millions de dollar. Ce fut au moment ou Eileen alla partir refaire un tour du musée qu’il l’arrêta.


« Mademoiselle, attendez, peut être souhaiteriez vous rencontrer notre donateur ? Je pense qu’il serait ravi d’apprendre que ses tableaux ont un vif succès ce soir ! Qu’en dites vous ? »

« Avec plaisir, je vous suis »


Le conservateur scanna la salle d’un seul regard recherchant désespérément le fameux donateur, après quelques seconde il sembla l’avoir repérer, il fit signe à Eileen de le suivre. Il se fraya un chemin à travers les invités et marcha d’un pas rapide vers les escaliers et ce avant de perdre sa cible de vue dans cette foule tellement compacte. Il monta les marches en prenant soin de ne pas trébucher, le marbre était une matière assez glissante et les chutes étaient courantes apparemment, vu l’avertissement qu’il lança à Eileen. Elle regarda devant elle, les talons elle en portaient tous les jours elle avait l’habitude. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres, elle balaya ses mèches blondes d’un revers de la main, arrivant au balcon du musée. Les balcons surplombaient l’endroit, donnant une vue assez incroyable sur le rez de chaussé, tout paraissait irréel vu d’ici, comme dans un film. Chaque personnes avait un rôle qui lui était propre, et elle devait le jouer jusqu’à la fin de la soirée, jusqu’au claquement du clap : COUPEZ !


Il se tenait de dos, elle le reconnu, son allure non chalante, froide, sa coupe de champagne à la main, sa montre au poignet, son costume de grand couturier, ses chaussures parfaitement ciré, on s’approchait de lui. Jamais elle n’aurait imaginé qu’il puisse être le fameux donateur. Trop jeune, l’air pas tellement généreux, si il avait fait ce don au musée il devait certainement y avoir une excellente raison. De la manipulation, arriver à ses fins, au finale la vie n’était qu’un grand jeu de poker qui se terminait inévitablement par la mort du principalement joueur. Le conservateur s’approcha de lui posant sa main sur son épaule pour lui indiquer sa présence.


« Mr Castello, excusez moi de vous déranger, je tiens à vous présenter cette jeune femme. Elle a fait il y a quelques minutes l’acquisition de l’une de vos donations. Mademoiselle Rosenbach, voici Charles Edouard Castello »


Il fit un sourire de circonstance, et s’en alla presque aussitôt, il était apparemment attendu à l’étage inférieur par d’autres potentiels acheteurs qui souhaitaient s’entretenir avec lui, négocier. Il s’excusa brièvement et disparu à son tour dans la foule. Eileen fit face à ce mystérieux Charles Edouard, elle l’observa silencieuse quelques instants, tentant de percer son secret dans son regard sombre et froid. Elle sourie, laissant apparaître de parfaites dents blanches, un sourire à tomber. Elle lui tendit une main respectueuse, et d’une voix douce, mais avec un soupçon d’exaspération prononca ses quelques mots, se présentant officiellement à lui.


« Eileen Rosenbach »


Elle passa une main sensuelle dans ses cheveux avant de replanter son regard dans le sien, elle était impatiente de découvrir qui se cachait réellement derrière ce type, si intriguant et par ailleurs le seul ici à avoir attirer son attention.


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MessageSujet: Re: « L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello « L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello EmptyDim 27 Nov - 8:23

✿✿ Aussi amorphe qu'une peinture, aussi triste qu'une photographie.
❥ eileen & charles-édouard


Ce genre de soirée je ne les affectionne pas particulièrement, je ne suis pas un gars issue des hautes sphères, du moins, celle d’une contrée lointaine à celle reconnue par la légalité. Ces tableaux ont surement repris leurs places en toute légalité à l’égard de tous, surtout des notre. Mon père était donc un fanatique d’art, je ne le savais pas et le nombre de choses que je ne connais pas de lui restera un mystère, mon père en est un, totalement. Maintenant il est mort, ma mère aussi et je suis tout seul. Ils m’ont tout laissés, à moi de tout gérer et de grandir seul. Quand l’on est jeune l’on se croit grand, prêt à tout combattre, mais il y a des moments où l’on prierait pour que nos parents soient encore là, malheureusement nous sommes seuls et l’on doit grandir ainsi. Maintenant je suis orphelin, seul et abandonné. J’ai heureusement des ami(e)s qui eux ne me laissent pas tomber, je m’accroche à eux comme eux se raccrochent à moi. Cela en est presque pathétique, il fut un temps où j’aurais refusé cette partie si humaine de ma personnalité, que je l’aurais contrainte à ne plus exister, à disparaître. Finalement, l’amour est venu à moi et j’ai cédé, je me suis ouvert à ces banalités, est de nouveau éprouver des sentiments, je suis peu à peu redevenu celui que j’étais après la mort de ma maternelle, mais après tout ce temps, je ne sais plus qui, aujourd’hui, je suis. Un dangereux mafieux en puissance qui se fait passer pour un simple étudiant en Politique et dont les écarts de conduite connus sont une bagarre avec un professeur de la Faculté et quelques broutilles dû à la côte de la confrérie Gamma Omicron Rhö.. . Je ne suis pas l’image que je donne, mais je la montre à tous, pour me racheter une conduite, pour me sentir bien dans ma peau, et malgré tout, avoir bonne conscience après tout ce que j’ai pu faire. Si seulement j’étais un étudiant comme les autres, sans ce lourd fardeau, cette lourde punition que mon paternel m’a laissée. A présent il ne me reste plus qu’à obtenir le pouvoir nécessaire pour m’en défaire définitivement, même si je soupçonne mon père d’avoir eu une imagination débordante, d’avoir monté un plan machiavélique, tout cela parce qu’il me connaissait sans doute trop ? C’est dur à concevoir mais c’est une hypothèse à ne pas écarter, quand le pouvoir vous monte à la tête, il faut savoir faire attention à qui vous le prenez, et comment vous le prenez. Mon père, au fond, je ne l’ai jamais connu, et je n’ai pas cherché à le connaître, surtout quand j’ai su qu’il y avait un lien entre la mort de ma mère et lui, tout cela à cause d’une histoire de mafia. A l’époque j’ai cru que ce fut une vendetta, mais ce fut bien pire : mon père a tué ma mère, pour toucher l’argent. Mais maintenant, avec le temps, les raisons me paraissent plus poussées, plus obscures. Et invraisemblables, sans sens, du moins un seul. Mon père aurait-il fait tout cela pour forger son fils ? Reprendre son fils du joug de sa femme et faire l’héritier qu’il voyait en moi, son futur, sa descendance parfaite dans le monde dont il faisait partie ? Je divague, et mon esprit va bien trop loin alors qu’il se doit de rester concentrer en son lieu ou toute opportunité et bonne à saisir, toute personne et bonne à rencontrer, et sitôt dit, l’on m’appelait à l’estrade.

Au retour vers le bar, je pris de nouveau une coupe de champagne que je partage seul cette fois-ci, la jolie blonde à la robe moulante ayant disparue. Je replonge mon regard vers San Francisco, qui vit alors que je perds mon temps, lui, le passe de la manière la plus bruyante qui soit, tout en gardant la classe qui lui est connu internationalement. Qu’elle soit bonne ou mauvaise, San Francisco est connu de tous. Qui aurait pensé, de mes anciens ami(e)s que je resterais ici au lieu de rentrer à la Sorbonne, moi-même je n’y pensais pas, ce n’était que des vacances à mes yeux, mais ce pays m’a littéralement charmé, conquis. Toutes les personnes que j’ai eu autour de moi, eux qui pensaient que nos chemins ne se séparaient jamais se furent trompés et ils eurent à faire avec : eux, rentrer à la Sorbonne et moi, poursuivre ici. Et je pense avoir bien fait, ma vie est ici à présent, mon passé est en France, et je ne pense pas que j’aime m’y confronter tant que ça. Même si aujourd’hui ma vie a connu un nouveau chamboulement, il va falloir que je fasse avec, je n’ai pas vraiment le choix si je veux mener à bien mon ascension parmi eux, pour les briser par la suite. Chaque goutte de sueur qu’ils m’ont fait perdre, ils en perdront en sang. Une lueur de rage profonde se lit dans mon regard, et je fais bien de ne regarder personne, la rage est facilement reconnaissable, la colère aussi, les traits de mon visage se sont légèrement étirés, mon poing s’est resserré sur mon verre, et je le vide rapidement avant d’héler un serveur qui passait par là et de poser la flûte de champagne, en reprenant une nouvelle que je n’attaque pas de suite. Le don est fait, ma présence s’est fait valoir, peut-être est-il temps pour moi de partir. Pourtant l’envie ne me manque pas, mais les gestes ne suivent tout simplement pas. Je dois rester ici, je n’en ai pas fini, et je le sais. Une contrainte, à faire une mission, même contre mon gré je me dois de la faire jusqu’au bout, la rendre parfaite, et puis je n’ai plus le choix, voilà que j’ai de la visite. Le conservateur. Je l’ai vu au loin, me cherchant pour je ne sais quel raison, mais il a raison, je suis son invité ce soir, un invité de marque, parmi les autres, qui a réussi à se démarquer des autres, et ce n’est que le début, je me retourne vers mon balcon, jouant la feinte de la surprise. Le conservateur est là, me tapote et me retourne, il n’est pas seul. Accompagnée de la jolie blonde de tout à l’heure, il est tout sourire et a surement une bonne nouvelle à m’annoncer. Il ne se fait pas prier et m’annonce que la demoiselle a acheté une des œuvres dont j’avais fait don au musée. Un sourire faux se loge alors sur mon visage, et j’attends qu’il effectue les présentations. Mademoiselle Rosenbach donc, mais le prénom idiot c’est quoi ? Je n’aime pas vouvoyez les gens, pas que ce soit moche mais que ça leur donne plus d’importance, on est tous dans la même merde dès la naissance, il ne faut pas chercher à être gentil avec son prochain dans le monde des affaires.

Je prends la main qu’elle me tend et la sert simplement, avec douceur, pour ne pas brusquer la belle. La coutume aurait voulu que je baise sa main, mais je n’en ai point envie. D’un côté comme de l’autre nous avons une idée complétement inappropriée sur le genre de personnes que nous sommes, pour l’un comme pour l’autre. Le conservateur s’évapore et nous laisse tous les deux, Eileen & Moi. Nous nous jugeons simplement du regard, et il est sans doute à moi d’animer la conversation, comme si je suis bon à faire cela. Je profite de ce jaugeage de regard pour avoir une pleine vue sur son corps et ces courbes. La blonde est belle, il n’y a pas dire, c’est un jolie morceau. Mon regard replonge dans le sien, et il faut vraiment que j’anime le dialogue, alors je sors une banalité, quitte à parler, d’une voix légèrement fatigué « J’espère que vous serez satisfaite de votre acquisition Eileen, elle vous ravira surement mieux qu’à son ancien possesseur. Que vous trouvez le plaisir d’une telle peinture. Personnellement, je ne les ai jamais vus. » Voilà qui pouvait donner des raisons à des questions, oui, je lance la conversation tout en jetant des informations qui ne demanderont qu’à père mieux comprendre, plus explicite. C’est d’un banal, c’est chiant. Même si elle est belle. Je me tourne doucement vers le balcon, mais je reste à moitié en face d’elle, pour ne pas être totalement irrespectueux devant ces gens de la haute sphère, car si elle l’a acheté cette peinture, elle a de l’argent, et surement pas le sien, mais celui de Papa. J’attends une réponse, des questions même plutôt, mais j’ai déjà en tête le genre de fille qu’elle représente. Reprenant d’un air las « Et comment une si exquise créature que vous a pu s’acheter une telle peinture ? Parents ? Entreprise, je suppose. » Pour confirmer mes dires, il fallait que je converse, c’est d’un pénible. Buvant un peu de ma flute, je ne quitte pas le regard de la demoiselle, il me plaît, malgré que son air quelque peu bourge me gêne.



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MessageSujet: Re: « L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello « L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello EmptyDim 4 Déc - 19:24



« L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello Tumblr14
« Jouir de la foule est un art. »



Acheter, dépenser sans compter, jeter l’argent par les fenêtres. Eileen faisait partie de ses gens qui n’avaient pas besoin de faire attention à leurs dépenses. Une chance, peut être, chaques semaines son père créditer son compte de plusieurs dizaines de milliers de dollars. Et même lorsqu’elle n’avait besoin de rien elle trouvait toujours une manière plus ou moins stupide de tout claquer, vêtements de grands couturier, chaussures, sac à mains, grands restaurants, bouteilles de champagnes, poker ou comme aujourd’hui œuvres d’art. Eileen n’était pas vraiment passionnée par l’art, en réalité elle n’y connaissait pas grand-chose, les œuvres qu’elle voyaient étaient classées en deux grandes catégories : d’un coté celles qu’elle aimait de l’autre celles qu’elle n’aimait pas, c’était aussi simple que cela. Aujourd’hui elle avait eu un coup de cœur, et sans réfléchir au prix ou a l’endroit ou cette pièce inestimable pourrait allait elle l’avait achetée. La facture elle l’enverrait à Vegas chez son père, elle n’avait d’ailleurs même pas pris la peine de demander le prix, elle ne voulait pas le connaître, il était exorbitant, inutile de savoir à quel point. Elle semblait néanmoins avoir surpris le conservateur par cet achat compulsif, si bien qu’il voulu lui faire rencontrer le donateur. Le très généreux donateur, elle s’imaginait déjà devoir tenir la jambe pendant trois heures à un vieux pervers blindé de fric et ayant décidé de se débarrasser de ces précieuses œuvres car sa femme botoxé à souhait aurait voulue refaire toute la déco de l’immense demeure familiale et que ces tableaux ne colleraient avec la dites « nouvelles déco ». Elle soupirait d’avance, tout ce qui l’importait à elle c’était de changer cette horrible peinture de fleur qui trônait au dessus de son lit dans sa suite, pour y mettre ce petit cadre abstrait qu’elle venait d’acheter. Elle accepta tout de même de rencontrer le donateur, par politesse, et parce qu’elle n’avait rien de mieux à faire, et que ce champagne commençait sérieusement à la dégoûter, pourquoi ne servaient ils pas de tequila ici ? Pas assez chic ? Elle se mordit la lèvre inférieure, contrariée.


Après avoir gravit la bonne cinquantaine de marches, chose qui parut interminable, Eileen parvint finalement aux balcons du musée. Face à elle le « fameux » donateur. Lui, ce type qu’elle avait repéré en début de soirée, qui avait levé sa coupe a sa santé, ils s’étaient observés puis étaient partis chacun de leurs cotés. Jamais elle n’aurait imaginé qu’il puisse être le donateur, mais au fond, elle était ravit de tomber sur ce mystérieux et sombre inconnu. Le conservateur fit rapidement les présentations avant de disparaître. Monsieur Castello donc, des origines italiennes peut être. Elle lui tendit une main polie, suivie d’un sourire ravageur. Elle plongea son regard dans le sien, tellement sombre, tellement froid, désintéressé, l’air presque ennuyé. Jamais personne ne s’était permis de lui montrer si peu d’intérêt, elle voyait donc cela comme un défi à relever, une partie à gagner, un jeu d’enfant. Soudainement Eileen se demande comment quelqu’un de si jeune peut posséder tant d’œuvres ? Héritage, vol de musée ? Puis elle voit son regard se balader sur son corps. Elle lui plait, elle le sait, mais elle doit rester inaccessible. Après elle ne connaît rien de ce type, si ce n’est son charme envoûtant, son regard mélancolique et son allure non chalante qui lui plait tant, comme si rien ne pouvait vraiment le blesser. C’est alors qu’il prend la parole brisant ce silence des plus pesants. Un gentleman vous avez dit ?


« J’espère que vous serez satisfaite de votre acquisition Eileen, elle vous ravira sûrement mieux qu’à son ancien possesseur. Que vous trouvez le plaisir d’une telle peinture. Personnellement, je ne les ai jamais vus. »


Jamais vues ? Qui était il le représentant d’un riche homme d’affaire qui était mort, étais ce un héritage ? Autre chose ? Elle haussa les sourcils au ciel, terminant sa énième coupe de champagne. Elle posa la coupe vide sur la balustrade, et immédiatement un serveur arriva pour la resservir. Elle refusa poliment, puis s’approcha du serveur en question, elle glissa un billet dans sa main et se pencha vers son oreille, murmurant :


- Je suis certaine que vous pouvez me trouvez de la tequila …


Elle fit son plus beau sourire et le serveur aquiesa, enfin elle reporta son attention sur Charles Edouard.


- Je peux vous tutoyer ou est ce trop tôt ? Je ne suis pas particulièrement intéressé par l’art, j’avais juste envie d’une touche personnelle dans la déco de ma suite … Jamais vue vraiment ?


Elle balaya ses cheveux d’un revers de la main, et s’approcha de Charles Edouard, il était nettement plus grand qu’elle-même avec ses talons elle ne faisait pas le poids. Après tout elle n’était encore qu’une gamine, atrocement scandaleuse, mais attachante, qui oserait faire du mal à quelqu’un à l’apparence si fragile ? Personne. Malgré tout, Charles Edouard voulait en savoir plus sur la petite blonde qui se tenait devant lui. Son regard alla se perdre dans la foule, elle voulait avoir toute son attention, elle estimait mériter toute son attention, elle se pencha au dessus de la balustrade, faisant tomber sa coupe vide au passage.


- Oups !


Effet immédiat, il reporta son attention sur Eileen, quant à la coupe elle vint s’écrasé à l’étage inférieur répandant des dizaines d’éclats de verre, heureusement elle n’était tombée sur personne. Les gens levèrent la tête vers le balcon, Eileen ne laissa rien paraître, si bien qu’ils retournèrent rapidement à leurs discussions tandis que des employés s’empressaient déjà de tout nettoyer. Charles Edouard de son coté repris la conversation, d’un ton plus impoli, plus tranchant, moins superficiel et conventionnel. « Et comment une si exquise créature que vous a pu s’acheter une telle peinture ? Parents ? Entreprise, je suppose. » Exquise créature, elle le savait, elle lui plaisait, physiquement du moins. Le reste de sa question en revanche ne le regardait pas, mais elle décida de répondre quand même elle n’avait rien à cacher, de plus la moitié du campus connaissait l’état de son compte en banque et savait qu’elle était la princesse de Vegas. Elle ria pour détendre l’atmosphère et répondit au tac au tac.


- Qu’est ce que ça peut bien te faire ? Enfin bon je vais assouvir ta curiosité mal placée ! Mon père possède deux hôtels casinos à Las Vegas … Une fille à papa comme une autre, c’est d’un ennui n’est ce pas ? Aucune originalité … Evidemment si j’avais dealé de la coke ou si j’étais à la tête d’un réseau mafieux ça aurait était bien plus excitant … mais je ne te l’aurais pas dis.


Elle ria de nouveau, plongeant son regard dans celui de Charles, elle se mordit sensuellement la lèvres inférieur avant de s’approcher de lui le frôlant. Elle le défia du regard avant d’ajouter d’un ton tranchant, limite déplacé.


- Satisfait ?



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MessageSujet: Re: « L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello « L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello EmptyMar 6 Déc - 18:07

✿✿ Les apparences ne sont que des images.
❥ eileen & charles-édouard


Ces foutus apparences qui de nos jours régit et ordonne les rangs sociales. Depuis toujours, et j’ai toujours aimé cela, au fond de moi. Les gens de la haute sphère sont si faciles à conquérir, mais s’en débarrasser devient de plus en plus durs, ce sont des vicelards en haut, à présent. Apprendre à gouverner n’est pas aussi facile que de gouverner sans avoir appris. Mais quand on a le pouvoir, il faut apprendre à s’en servir, mais surtout, le vouloir. C’est mon cas. Je ne veux pas de ce pouvoir, aussi attrayant soit-il, aussi bénéfique qu’il m’apporte, je n’en veux pas, car je m’abandonnerais à lieu si jamais l’idée de me laisser séduire par celui-ci s’empare de moi. Ou moi qui s’empare de lui, c’est une question de temps, l’on peut y croire. Qu’on me force à le prendre ou que je le prenne moi-même. Mais pourquoi ferais-je cela ? Tout simplement qu’au fond, j’adorerais faire ça, mais j’en suis dégouté depuis que mon père m’a appris cette vérité. Depuis que ma mère en ai fait les frais et depuis que je ressens des sentiments, de nouveaux. Cette carapace brisée, je n’ai de cœur pour personne, à part ceux avec qui je peux placer ma confiance, les autres doivent l’acquérir avec du temps, et le temps, je n’en laisse que rarement. Aussi dur soit-il de m’approcher, de passer la muraille qu’est mon ancienne réputation de baiseur et de connard, il faut apprendre à me connaître véritablement et m’apprécier tel que je suis. Au fond, je ne sais plus qui je suis réellement, à force d’être gentil, même si cela a beau être agréable, ce n’est pas réellement que moi. Une petite partie de ma personne découverte après être revenu, mais ça ne me suffit plus. Les désirs les plus profonds que j’ai toujours eu, ce de briller et d’avoir du pouvoir sont belles et bien présent, au fond de moi, avec mes démons. Que faire ? Je ne suis pas encore assez grand pour m’y confronter, mais je sais que le temps joue contre moi, d’ici deux ans je serais prêt à entrer dans le monde actif, et qui c’est ce qu’il pourrait se passer d’ici ces deux ans, peut-être que ma vie pourrait totalement changer ?! C’est un mystère que je me laisse, je n’ai plus de personnes très chère à mon cœur que je risque de perdre, des ami(e)s proches aussi, mais c’est pas fait pour durer, c’est bien la dure vérité que j’ai comprise il y fort longtemps. Cette horrible vérité qui me fait face de plus en plus, mes années d’étudiants vont bel et bientôt finir, avec espoir d’avoir mon diplôme. La vie est un long fleuve, et ce long fleuve peut avoir un courant plus ou moins fort, le mien est depuis cet été, de plus en plus rapide, comme si les décisions que j’allais prendre auront un rôle précis dans mon futur, comme si je n’ai pas le choix de devenir ce que l’on a décidé pour moi, mais n’avons-nous pas toujours le choix ? Cette question mérite une réponse, mais je n’ai aucune réponse à donner, alors c’est là que tout se finit ? Sur une interrogation sans réponse ? Non, c’est là que tout commence. Que tout a commencé lorsque j’ai décidé de suivre leurs ordres, de suivre le chemin que l’on a tracé pour moi, c’est là que ça a commencé, et moi je n’ai rien vu, préférant passer ma soirée à boire du champagne à peine bon, à croire que la solution serait de me saouler avec. Trop de questions martèlent mon esprit et pourtant je ne trouve aucune réponse à mes agissements, j’ai juste une impression de retarder l’échéance. Je suis foutu.

C’est dans un tout autre état d’esprit dans lequel je me trouve à présent, en face de cette jolie blonde aux allures de femme riche alors qu’elle est encore en cours d’études, je ne sais pas pourquoi mais sa beauté m’attire, ces courbes sont tentantes et pourtant je ne veux pas goûter au plaisir de la chair, depuis 5 mois à présent que je n’y ai pas goûter, et sa saveur me manque, malgré que l’envie me vient parfois, cependant je n’ai rien tenté de ce côté-là, je me sens trop mal encore pour en profiter pleinement, et surtout pour un soir, je ne suis plus ce genre de mec là, je ne veux plus de cette réputation de connard qui me colle à la peau, je veux juste que l’on parle sur moi en bien, même si je suis un démon aux yeux de tous les autres personnes hors de ma confrérie, et ils ont raison, les Gammas sont les plus à craindre. Mon regard ne quitte pas le sien au début, quelques verves échangés des regards intrigués et à présent nous parlons tout simplement sur un ton des plus banals remplis de formule de politesse et de vouvoiement totalement dérangeant. Elle me confessa tout en me demandant de la tutoyer, j’aimais plus déjà, mais en ce genre de soirées, vaut mieux le vouvoiement, tout dépend de la personne. En l’occurrence Eileen n’aime pas être vouvoyé et tant mieux, ça me dérange de vouvoyez une femme plus jeune que moi, qui plus est. Elle me confessa donc qu’elle se fichait de la peinture, mais qu’elle avait aimé le style de celle-ci qui irait bien avec celle de sa chambre, une vraie fille de riche, cela s’en voit à des kilomètres, dire que je l’avais salué avec mon verre à son honneur, erreur ? Peut-être bien. Le regard qu’elle me lance je le connais depuis longtemps « Espérons que tu ne te sois pas tromper et qu’il ira bien dans ta jolie suite. » Ma curiosité la laisse légèrement.. hésitante à ma question suivante, elle eut le temps de faire tomber son verre alors que je regardais ailleurs, lorsqu’elle allait répondre, et montrant ainsi l’arrogance dont elle peut faire preuve, tout cela dans le plus calme des tons. Une peste au premier abord, mais une si belle femme, que de tentations. J’écoute sa réponse alors qu’elle a mon entière attention, je ne dis pas grands mots et écoute attentivement, c’est des plus intéressants. Mon regard se plonge alors dans le sien, cela serait si facile.. j’extirpe cette idée malsaine de mon esprit pour voir ce qu’il me reste de champagne, attendant la venue du serveur dont elle avait envoyé chercher je ne sais quoi pour son bien, elle se rapprocha de moi, et je ne pouvais dire que mon corps ne la voulait pas, au contraire. Le jeu, la tentation, le désir, tout cela paraît si lointain, mais à présent réduit à seul pas, celui qui nous séparait l’un de l’autre, le jeu semblait être lancé, mais jouer ici serait bien trop compromettant, plus pour moi que pour elle « Se tremper dans l’illégalité a toujours été sans doute plus excitant.. . J’ai toujours vu les casinos comme des aimants à pigeons, les gens perdent dans tous les cas de l’argent, et le casino s’en fait tellement plus. Les gens peuvent être tellement cons des fois. – Il ne reste plus qu’un pas à faire, et malgré le lieu, les personnes, je m’approche d’elle et reprends – Oui, là, je suis satisfait. J'espère que ça ne te pose aucun soucis.. tiens, ta Tequila arrive, si j'ai bien entendu. » Jouer le jeu, jouer sans céder et là faire dérailler, tel est mon objectif en cette nuit, jouez avec cette jolie blonde qui semble jouer avec moi d’abord, le gagnant on ne le verra pas avant la fin de la nuit, soit chez elle, soit chez moi, mais dans quel circonstance ? Qui sait… . Le serveur est revenu, la partie peut réellement commencer.




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MessageSujet: Re: « L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello « L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello EmptyVen 30 Déc - 13:33



( Hors rp : Désolé pour le retard, j’espère que ma réponse te plaira quand même )

Eileen ne regrettait plus autant qu’avant d’être venue à cette soirée, l’ennui avait laissé place à quelque chose de bien plus amusant, la séduction. Charles Edouard qui aux premiers abords paraissait inaccessible ne tarderait pas à tomber sous le charme de la jolie blonde. Sous ses airs de méchant garçon pas tout intéressé, elle savait qu’il ne résisterait pas longtemps. La curiosité l’animé déjà, leurs regards se croisèrent, pleins de sous-entendus, les mots étaient inutiles dans ces cas la. Eileen le voulait, elle l’aurait. Son regard se perdit soudain dans la foule, comment osait t’il se disperser ainsi. Ni une, ni deux, dans un excès d’arrogance et de provocation, ne supportant pas ne plus être le centre d’attention, Eileen jeta son verre du haut de la balustrade. Brillante victoire, elle avait de nouveau toute l’attention de Charles Edouard. Mais avant d’aller plus loin elle voulait en savoir un peu plus sur lui. Sa réponse était un bon début, il considérait les casinos comme des aimants à pigeons, il n’avait pas tort. Les roulettes et autres machines à sous étaient avant tout tournés vers le hasard. Néanmoins les jeux de cartes tel que le Black-Jack ou le Poker étaient des jeux qui nécessitaient tactique, manipulation, et détermination. Malgré tout, elle se demandait pourquoi il abordait de nouveau le sujet de l’illégalité ? Qu’avait il fait d’illégal ? Drogues ? Blanchiment d’argent ? Elle se demandait à quel degré ce type pouvait être mauvais, ou faisait il semblant de l’être ? Eileen avait toujours eue un faible pour les mauvais garçons. Il se rapprochait d’elle, elle fit de même, étant littéralement collé à lui, elle leva le visage vers ses yeux.

- Tu trempes dans l’illégalité ? Qu’est ce que tu as fait de mal ?

Elle sourit avec mystère et séduction. Au loin elle vit le serveur arriver avec sa tequila qu’elle avait commandée quelques instants plus tôt. La tequila était son alcool favori, jamais elle ne passait une soirée sans en boire. Tout comme les cocktails qui étaient vraiment délicieux à Vegas, quelques fois elle allait même derrière le bar apprendre quelques techniques. Etre la fille du boss de l’hôtel avait de nombreux avantages, mais pas seulement. Depuis quelques temps il avait valu renforcer la sécurité autour d’Eileen. Depuis que la fortune familiale se comptait en milliards, Eileen n’était plus autant en sécurité à Vegas. Elle savait que certaines personnes pouvaient s’en prendre à elle, que certains gangs, mafias étaient capables de la kidnapper pour demander une rançon des plus exorbitantes. Ici, à San Francisco, elle était bien plus en sécurité, la plupart des gens ignorant qui elle était.

- Des aimants à pigeons peut être, mais tous les joueurs ne sont pas comme ça … Il faut bien choisir son jeu, sa mise, et sa table, tout est une question de technique. Tu devrais aller vérifier cela par toi-même à Vegas.

Elle lui fit un clin d’œil et attrapa son verre de tequila fraîchement servi, elle remercia le serveur qui disparu presque aussitôt. Eileen but quelques gorgées de son verre, puis le tendit vers Charles Edouard.

- Tu en veux ?

Elle se pencha ensuite par-dessus la balustrade, les gens à l’étage inférieur jouaient toujours un stupide rôle. Observant les peintures, buvant des coupes de champagnes, faisant toutes sortes de manières parfaitement inutiles. Eileen se tourna alors furtivement vers Charles Edouard, elle passa ses mains derrière la nuque de ce dernier, et approcha ses lèvres de son oreille avant d’y murmurer quelques mots.

- Tu n’as rien d’autre de prévu pour ce soir ? Que dirait tu qu’on s’en aille ?

Elle se détacha alors de son étreinte, observant sa réaction, elle récupéra son verre dans les mains du jeune homme, et affronta une nouvelle fois son regard.

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MessageSujet: Re: « L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello « L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello EmptySam 25 Fév - 9:00





Eileen && Charles-Edouard

Docteur Jekyll et Mister Hyde est un livre. Mais moi, je suis bel et bien une réalité. Deux personnes sommeillent en moi, et celle qui s’est réveillé ce matin n’a été que la partie sombre de ma personnalité, celle que toutes les demoiselles bien trop riches et habitués à une vie monotone acceptent, le bad boy. Malgré moi je suis devenu un hors la loi qui au fond de lui rêve de devenir un politicien dans un monde libre. La vie est faite de pleins de paradoxes. J’en suis moi-même un. Alors il faut le trouver, le comprendre et vivre avec. Je ne sais pas qui je suis, mais je sais qui je veux être, deux personnes différentes. Faire un choix entre les deux est une mission des plus ardues, mais en supprimer une des deux, voilà mon choix. Peut-être qu’il n’est pas encore apparent, mais c’est sans doute car j’adore avoir du pouvoir, j’adore mener et savoir que je risque gros. Je sais que j’ai une bonne couverture en restant étudiant ici, mais je sais que a ne sera pas de longue durée, il va falloir avancer les choses. Mais tout commence à présent, alors je n’ai pas de quoi m’inquiéter pour l’instant, il faudrait des mois, voire des années pour que la police de San Francisco détecte quelque chose, et les Mafias sont réputés pour être discrète. Peut-être pas comme moi. Un autre paradoxe. Cette nuit, je suis en bien bonne compagnie, une belle et délicieuse créature, richissime et héritière de plus. Eileen Rosenbach, une fille de Vegas, héritière de certains grands casinos si j’ai bonne mémoire. Elle est délicieuse comme femme, et elle sait comment rendre beaucoup plus attrayante une soirée mondaine comme celle-ci. Ces soirées, je ne les aime qu’en bonne compagnie, et ma compagnie semble être enfin arrivée, alors la soirée doit finir, du moins, ici, et commencer autre part. C’est l’idée que j’ai en tête, parmi d’autres. Une héritière pourrait rapporter gros à mon projet d’établissement et de conquête de l’Amérique. Une petite mafia Corse, on ne s’en méfie pas, c’est bien ça l’avantage. La France et ces alentours sont déjà acquis, au tour des USA. Ne quittant donc pas le regard de ma compagne alors qu’elle avait enfin mon attention pleine et entière, il ne fallait pas se louper, la première soirée est celle qui compte du moins, si l’on s’y rend bien. Sa première question me fit sourire, et mon regard devient plus mystérieux, plus sombre pour qu’elle n’y lit pas les méandres de la vérité, avec un sourire qui feint le ton humoristique pour ne pas me trahir « Je fais partie de la Mafia, alors je suis un mec dangereux et tout ça, fais attention. » Dis-je en riant légèrement et en buvant la fin de mon verre, alors qu’un serveur lui apporte de quoi rendre sa soirée plus alcoolisée pour elle. Mon regard est intransigeant et note chaque détail, voir que la Tequila est la boisson de prédilection de la jolie blonde est facile, surement accompagnée d’un peu de vodka. Derrière son caractère déluré elle aime bien dépenser, si bien qu’elle en a acheté un des tableaux que j’ai apporté l’après-midi même. Elle est surement douée à quelque chose, son regard sûr d’elle, la détermination dans ces yeux, une jolie manipulatrice dans un corps très attirant. C’est un peu le tableau que je me suis fait d’elle, mais encore faut-il en découvrir plus sur elle pour avoir des surprises et rendre le tout plus attirant. Alors que la conversation tourne autour de Vegas, je réponds enfin « Vegas, Vegas. Il est vrai qu’il faut de la manipulation et du sang froid pour résister là-bas. Du bluff et tout ce qu’il y a avec. Je suis sûr que tu as déjà joué au poker clandestinement, non ? En tout cas, Vegas.. je n’y suis plus retourné depuis un an et demie, un peu plus même. » Depuis mon arrivée ici on a directement atterri a Vegas, alors que par la suite on est retourné à Berkeley. Doucement elle me propose de la Tequila et j’accepte volontiers, de quoi rendre fou le feu qui sommeille en moi et le rendre aussi éveillée que celui qui anime la jolie blonde qui se colle peu à peu à moi et me propose de manière des plus alléchantes de bouger autre part. Le tout dans une sensualité qui lui est propre et que je respecte. Mon regard ne quitte pas le sien alors qu’elle se décolle peu à peu de moi, je ne dis rien pour l’instant et laisse planer le suspense à ces yeux, une minute, puis deux, elle a repris son verre et mon regard finit par un peu plus s’ouvrir, à être un peu plus éclairé. « C’est une invitation à que je te fasse crier de plaisir ou bien l’idée de jouer au poker dans une salle clandestine ta bien plus ? » Que ce soit un des deux, la soirée risque d’être des plus intéressantes, trempés dans l’illégalité, j’allais lui faire découvrir un monde nouveau que ce soit sexuel ou bien le poker clandestin même si je suis pratiquement sûr qu’elle n’est pas nouvelle à ces pratiques, mais toute surprise est à attendre. « On n’a juste à aller prendre nos manteaux et à sortir, ma limousine nous attend en bas. » Dis-je en finissant d’envoyer un sms à mon chauffeur. « Alors, que décides-tu jolie blonde ? » La soirée risque de trop me plaire, l’impatience me guette enfin.

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Eileen descendait assez rapidement sa tequila tout en se noyant dans les yeux ténébreux de Charles-Edouard. Elle sentait qu’il n’avait rien d’un mec sympa, il y avait quelque chose de dangereux qui l’attirait chez lui. Une flamme de risque, de tentation, un mauvais garçon mais jusqu’à quel point ? Elle était impatiente de le découvrir. Eileen était d’humeur joueuse ce soir, jouer avec le feu à s’en brûler les doigts. Finalement elle ne regrettait pas d’être venue à cette soirée mondaine, même si elle commençait à s’ennuyer. Elle avait envie de bouger ailleurs avec ce mystérieux type qu’elle connaissait à peine. L’accompagner dans un plan foireux, découvrir la face cachée de San Francisco la nuit, en savoir plus sur Castello. Qui était il vraiment ? Etais ce de l’acharnement ? Peut importe quelque chose l’attirait chez lui, il était différent. Elle se demandait ou ils pourraient aller, hôtel, une autre soirée, un bar chic, un salle de poker ? Elle ne lâcha pas le regard de Charles, lui non plus, ils se fixaient dans le blanc des yeux depuis plusieurs minutes désormais. Elle ne s’était d’ailleurs pas gênée pour lui proposer de partir d’ici, d’aller trouver un coin tranquille ailleurs. Pas que l’ambiance bourgeoise coincée de ce gala commençait à lui taper sur les nerfs, mais c’était bien loin des soirées endiablées de Vegas. Elle attendait donc le week end avec impatience afin de parcourir le Strip. Castello prétendait tremper dans l’illégalité, Eileen voulait en savoir plus. Que faisait il exactement, trafic de drogue, jouait il avec les chiffres de la bourse ? Elle l’ignorait et sa réponse était assez spéciale. Il voulait faire passer ça pour une vulgaire blague, mais elle sentait une pointe de gène, de vérité. La mafia, pourquoi lui disait il ça. Pour ce qu’elle en connaissait à Vegas, c’était quelque chose d’assez fermer, secret, pas le genre de chose à balancer à une inconnue. Malgré tout elle n’avait pas peur, des types dangereux elle en avait rencontré une paire, elle ne s’inquiétait pas, au contraire.

- J’aime le danger.

Ajouta elle en riant, mais restant quand même sérieuse. Le danger l’attirait, lui plaisait, sentir son cœur battre, ne pas être sure de la suite des événements, prendre des risques. Ca lui permettait de se rebeller contre la surprotection que lui faisait subir son père, combien de types avait il engagé pour veiller sur elle à Vegas ? La discussion continuait, à présent il parlait de Vegas, et Charles commençait sans l’ombre d’un doute à mieux cerner sa nouvelle compagnie. Cette délicieuse créature était aussi une terrible manipulatrice. La conversation tourna donc vers le poker, en plein dans le mile, Castello avait vu juste, sur ce sujet Eileen était incollable. Le poker était sa passion. Elle était sans pitié, calculatrice, elle en payait d’ailleurs le prix, en ayant mis une sacrée raclée à Alcide cet été, son professeur de Psycho. Aujourd’hui il lui en voulait pour les milliers de dollars qu’elle lui avait fait perdre elle le savait. Pourquoi était il venu s’asseoir aux meilleures tables du Bellagio si il n’en avait pas les moyens ? Que n’avait il pas saisi dans le terme Hold’Em No Limit. Pas de limites pour les mises, autant dire qu’il fallait avoir les moyens de suivre la partie. Pour cette raison seuls quelques privilégiés avaient accès à ces tables d’exceptions.

- Clandestinement ; plus ou moins. Je n’ai pas 21 ans, mais disons que mon père s’est arrangé pour que je puisse quand même jouer. Au final chacun y trouve son compte. J’adore le poker, et je suis certaine que c’est aussi ton cas !

Elle tendit son verre à Charles Edouard qui le vida d’une traite, ils s’étaient rapprochés, presque collé serré, elle attendait son feu vert pour sortir de cet endroit. Ces mots étaient crus, presque vulgaires, et elle répondit au tac au tac.

- Une invitation pour les deux, à toi de voir dans quel ordre .

Elle sourit, avec mystère, provocation, et s’éloigna vers les escaliers, décidant de rejoindre Charles en bas des marches. Elle devait encore récupérer son manteau. Elle était impatiente de voir où cette soirée allait la mener. Elle se retourna furtivement vers Charles Edouard, en attrapant sa veste. Quelques minutes plus tard elle se retrouva dehors, cherchant du regard la limousine de CEC. Derrière elle, elle le voyait arriver.
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