the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez

comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD Empty
MessageSujet: comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD EmptyDim 13 Fév - 18:55

comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD Mj8wuc

[
Les cours se terminent et je peux enfin souffler. Cela avait été une journée chargée mais j'avais enfin réussi à faire un peu de temps dans mon agenda pour trouver quelque temps libre pour moi même, ce qui n'était pas fréquent. Comment avais-je fait ? Décaler une réunion du club de lecture, repousser le temps où je continuerai la composition de ma dernière chanson et beaucoup de dur travail. Ces derniers jours j'avais fait la sans-vie, et avais passé des heures dans ma chambre à réviser et à travailler pour m'avancer au maximum sur les devoirs pour avoir un peu de temps pour souffler. La vie d'étudiante était dure, mais pas aussi dure que celle d'autres personnes, j'étais déjà chanceuse d'avoir une bonne vie avec de l'eau et de l'électricité, ainsi que des amis et une vie scolaire parfaite. Il me manquait une seule chose, l'amour, et même si j'étais éperdument amoureuse d'un garçon, il ne savait même pas que j'existais. En plus de ça, son ex petite amie me disait constamment de m'éloigner de cet homme car il n'était pas bon pour moi, chose que je n'arrivais pas à concevoir. Après tout, comment pouvait-on avoir un avis si arrêté sur une personne ? Ne pouvait-on pas lui donner une seconde chance ? Je me le demandais. J'avais souvent donné des secondes chances aux gens dans ma vie et ils ne me l'avaient pas bien rendu, en général, mais ce n'était que des petites anecdotes à raconter en fin de soirée. La plupart des gens qui étaient mes amis l'étaient parce que je leur avais accordé de l'intérêt, malgré leur réputation ou ce qu'ils pouvaient bien raconter, et c'était bien ce que je comptais faire avec Maël. Tant pis si ça ne plaisait pas à certaines ou si cela les blessait .. Même si cette perspective m'était douloureuse. Finalement, je prenais mes livres et me dirigeais à l'extérieur, avant de marcher jusqu'à ma maison de confrérie pour retrouver ma chambre. C'était l'heure d'un grand moment aujourd'hui et il ne fallait absolument pas que je le rate. Je rentrais silencieusement dans la maison, essayant de ne pas me faire remarquer par les autres Alpha et surtout de ne pas perturber leurs révisions. J'étais dans une maison où tout le monde était en train de travailler à toute heure de la journée, et si c'était le bazar à l'intérieur, vous pouviez être sûr qu'on le reprocherait. Je montais tranquillement dans ma chambre et m'asseyais sur mon lit, avant d'enlever mon sac de mes épaules et de m'allonger sur le sol pour attraper quelque chose. Je tirais l'objet en question sur le sol et l'admirais avec un grand sourire. Un grognement dans mon ventre m'indiqua que je n'avais mangé qu'une pomme au petit déjeuner, et rien qu'avec ça, je me sentais un tantinet coupable. Finalement, je posais mes deux pieds sur l'engin, qui était une balance. En fermant les yeux, je m'imaginais ce qu'elle allait m'annoncer. Un kilo en moins ? 500 grammes ? Je me contenterais de quelques centaines de grammes, même si les kilos étaient vraiment ce que j'essayais de perdre. Durant mon enfance, j'avais été traumatisée par cette histoire de « fat Polly » et depuis je n'arrivais pas à penser à autre chose qu'à mon poids. Avant mon entrée à Berkeley, j'avais perdu près de quinze kilos et depuis que j'étais rentrée, j'avais perdu encore entre cinq et dix kilos. Je n'étais pas encore ce qu'on pouvait appeler maigre, j'étais très mince, mais cela ne voulait pas dire que je me sentais pas bien dans ma peau. Au contraire, je ne pouvais me sentir plus mal, parce que je me sentais vraiment grosse. J'avais l'impression d'avoir des bourrelets de partout et je ne pouvais me voir nue ou en sous vêtements dans le miroir sans éclater en grands sanglots. Alors, j'ouvrais un œil, puis deux. Et puis, le résultat arriva. Je fus choquée. J'avais pris un kilo. C'était impossible ! Je n'avais pratiquement rien mangé les jours précédents et .. Non, ce n'était pas possible. Je descendais et remontais sur la balance, mais elle indiquait toujours le même poids. Alors, j'éclatais en pleurs. J'avais envie de me faire mal, d'attraper une lame de rasoir et de l'enfoncer dans ma peau, mais je ne le faisais jamais. Tout simplement parce que je ne voulais pas abimer mon corps et aller contre tous mes principes. Seulement, j'avais mal. Je souffrais terriblement. Mon cœur semblait littéralement peser trois fois son poids et je m'étalais par terre puisque mes jambes ne voulaient plus tenir debout. C'était une horreur totale. Heureusement que je ne me maquillais jamais, parce que tout coulait sur mes joues et que je devais avoir l'air d'une pauvre fille. Finalement, je trouvais le courage de me relever et épongeais mes larmes. Entendant des pas en direction de ma chambre, je rangeais la balance en dessous de mon lit rapidement et remettais mon sac en bandoulière avant de m'échapper au dehors et de me diriger au hasard dans le campus. J'arrivais rapidement à l'intérieur de l'université et essayais de me réchauffer avec l'idée que je perdrais surement ce kilo en peu de temps, mais rien n'y faisait. J'avais l'impression que le monde s'était écroulé autour de moi et que je ne pourrais jamais me frayer un chemin parmi les décombres. Finalement, j'arrivais au café/bar de l'université dont le nom m'échappait et m'asseyais à une table, le regard vide. Je ne voulais que personne me parle, j'étais capable de faire n'importe quoi, à cet instant présent. Ce n'était pas spécialement le fait d'avoir pris du poids qui me mettait dans un tel état, mais surtout le fait que je n'avais pas eu ce que je voulais, alors que j'avais tout fait pour. J'étais extrêmement capricieuse et lorsque tout ne m'arrivait pas dans la bouche, je m'énervais. Et en général, lorsque je m'énervais, je m'en prenais à moi même ce qui était une chose débile, mais la vérité. Je demandais un verre d'eau au bar et revenais m'asseoir avec une petite larme coulant sur la joue.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD Empty
MessageSujet: Re: comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD EmptyMar 15 Fév - 15:46

comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD Mj8wuc

Partir ; je devais partir. Je devais tout d’abord commencer par retrouver mon passeport ; on me l’avait piqué j’en suis sûr. C’est une fille, obligé. Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne ramène pas de garçons dans ma chambre ; je ne veux pas passer pour un bisexuel ; jamais. Et surtout que me faire péter l’arrière train n’as rien d’hilarant, oh non. Je suis sur les nerfs et je ne sais vraiment pas quoi faire à part parcourir toutes les jeunes filles à qui j’ai offert une nuit dans mon lit, ou bien aller voir ma famille, ceux qui étaient réellement au courant de mon départ pour la Corse ; l’île de beauté que l’on dit. L’île ou j’allais faire un périple assez dangereux et qui j’en suis sûr restera graver dans ma mémoire à vie. Merci Papa de ce merveilleux cadeau, et si je ne veux pas blesser les gens encore plus que je ne le fais en restant ici ; je me dois de partir pour les protéger, j’aurais au moins la conscience tranquille là-bas, quand j’apprendrais à être un boss méchant. Un Corse ; un vrai. Ou pas ; ma vie me plaisait ici, mais à croire que mon passé me rattrapait plus rapidement quand je lui tournais le dos que quand je lui faisais face, ayant peur de lui. Je devais sans doute le réduire à néant ; mais c’est un gros sacrifice. Un sacrifice que je me devrais de faire un jour, si je veux réellement avancé dans ma vie, si je veux devenir quelqu’un. Devenir quelqu’un ; si je retrouve mon passeport je le deviendrais, mais pas la bonne personne, pas celle que j’aurais voulu être ; que j’avais voulu être un jour, mais plus maintenant. L’homme que j’étais il y a un an n’est plus, maintenant j’ai de nouveau appris à ouvert mon cœur, et je sais que j’ai des charmes qui ne peuvent qu’en dérouter que trop. En vain, je cherche encore et encore, mon portable à la main, j’envois des sms et appelle les demoiselles avec qui j’aurais sans doute pu coucher. Je ne sais pas, je ne sais plus. Quel intérêt d’avoir mon passeport ? Il ne sera utile à personne, à moins que l’on veuille m’empêcher de partir. Oui, je pense que c’est ça, on veut me garder ici, que je ne reparte pas accomplir la destinée que mon père à tracer pour moi, une destinée de truand. J’avais pratiquement fait tout le campus, tout mon répertoire et je commençais réellement à en avoir marre. J’avais quelques pistes que je devais vérifier moi-même, mais qui sur le coup ne m’avait pas paru des plus appétissantes ; en tant qu’informations je veux dire. Je devais quand même vérifier, on ne sait jamais. Je finis par débarquer dans un bar/café ou je ne sais quoi, dans le campus. Je m’y pose et m’adosse au comptoir, demandant un bon verre de Coca-Cola avec quelques glaçons, alors que des jeunes filles non loin de moi me regarde, comme d’habitude je me fais draguer et elles viennent vers moi. Il me faut moins de deux minutes pour en convaincre une de dégager et l’autre de partir aussi, elles ne m’intéressent pas et de plus, je n’aime pas me faire draguer, alors à quoi bon persister sur cette voie à échec ? Alors que je sirotais mon verre, je vis une demoiselle au visage que je reconnaissais, l’air déprimé sur une chaise au milieu de la salle, dirions-nous. Mon regard ne s’attarda pas sur la demoiselle que, j’avais une fois draguée et dont la drague avait mal tourné, croyant que je la prenais pour une potiche et que je n’étais pas sincère. Quand je drague, je le suis toujours, à quoi sert de mentir ? J’ai toujours eu ce que je voulais quand je le voulais. Mon verre se vida rapidement et aucun gaz ne remontait ; je n’avais pas envie de roter et tant mieux ; il y avait du monde, vivement chez moi ! Non, je ne suis pas un porc, je ne suis qu’un humain, et j’ai mes faiblesses, raah làlà, politesse quand tu nous tiens. Je ne textotais plus et n’appelais plus personne, cherchant seulement du regard une personne que j’aurais oublié d’interroger dans la salle ou bien dans mes souvenirs. Non, rien. Quoique.. . A voir. Je n’avais plus rien à faire, et je m’ennuyais rapidement, autant tenté et voir si sa rancune était parti, d’ailleurs elle s’était emballé toute seule cette fois-là, peut-être qu’aujourd’hui elle accepterait de passer un doux moment avec moi ? Commandant alors un autre Coca-Cola, je me dirigeais vers sa table et m’y installais avec elle, ne lui laissant pas le temps de répondre quelque chose, et même si elle n’était pas contente, c’était comme ça ! Je vis une larme sur sa joue, je posais alors machinalement ma main sur sa joue, et époussetant de mon pouce sa larme, la regardant dans les yeux, j’étais doux, et je voulais le rester – pour une fois – ouvrant alors la bouche « Polly, ça fait longtemps. Toujours aussi belle dis-moi, pourquoi es-tu triste ? Tu casses l’ambiance en plus, tout le monde est heureux and co, et toi tu es seule, alors que tu pourrais surement draguer quelqu’un, non ? Enfin, je dis ça, je dis rien. Tu veux parler de tes soucis ou tu veux juste un câlin ? (a) » Une proposition comme une autre, une proposition alléchante pour moi, je pourrais peut-être la tripoter, qui sait ! En tout cas, je sirotais mon coca tranquillement, comme d’habitude !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD Empty
MessageSujet: Re: comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD EmptyMar 15 Fév - 18:07

comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD Mj8wuc

Je ne savais pas ce que je faisais ici. Franchement, qu'est-ce qu'une fille comme moi allait fiche dans un bar ? Ce n'était pas mon endroit. Non, mon endroit était censé être la bibliothèque, et là bas, je ne devais que pleurer en silence. Au moins on pouvait être sûr d'une chose à cet endroit, personne ne viendrait me déranger si je pleurais sans faire de bruit car tout le monde était bien trop occupé par ses propres affaires pour faire attention à ce qui se passait aux alentours. Mais je n'avais pas choisi cet endroit, non. Et pourquoi ça ? Je n'en savais fichtrement rien. Peut-être que j'avais juste l'esprit brouillé à cause de ce que je venais de réaliser, oh mon dieu .. Je me remémorais encore la vision de ces chiffres sur la balance qui avait été une sorte de sentence de mort. Je me sentais vraiment dégoutante, affreuse, répugnante. J'aurais pu tout faire à cet instant, je n'étais plus moi même. Je n'avais plus la force de sourire, plus la force d'être gentille tout le temps .. En gros, j'étais ce que j'étais en mon intérieur. Une pauvre fille désespérée qui ne demandait rien de plus qu'un peu de réconfort. Mais qui pouvait m'en donner ? Emma, ma meilleure amie, devait surement être occupée et je ne voulais pas la déranger en lui envoyant un message. En attendant, je me retrouvais toute seule ce qui était peut-être pas bien mieux que d'être accompagnée. J'avais, dans ma vie, toujours été plus ou moins seule pour chaque chose que je faisais et cela ne m'avait pas fait défaut. Après tout, je m'en étais très bien sortie aujourd'hui. J'avais des notes excellentes, j'avais des amis .. Mais bien sûr, je n'avais pas d'amour. Et je n'avais jamais eu de petit ami dans ma vie, ce qui était plutôt étrange pour une fille de mon âge et avec mon physique, même si je ne m'en rendais pas compte. Pire que tout, j'étais encore vierge et cela me faisait honte au plus haut point, tant que je n'arrivais pas à le dire aux autres et que quand on me posait la question, je prétendais que j'avais perdu ma virginité à mes dix sept ans en colonie de vacances. C'était faux, bien évidemment. Mais j'avais toujours imaginé ce moment comme étant tellement romantique qu'il en serait spécial et à graver dans la mémoire, avec un homme que j'aimais et tout le reste .. Alors que la plupart des gens s'en débarrassaient comme s'ils jetaient un mouchoir, c'est à dire, n'importe où. Peut-être que c'était ce que je devais faire, après tout. Ne plus me préoccuper de tout ce à quoi j'aspirais et de juste me jeter dans le monde normal et me comporter comme une personne relativement saine d'esprit. Je pensais avoir un problème au cerveau pour être aussi bizarre et je ne savais pas comment expliquer pourquoi, c'était juste comme ça. Et alors que j'étais en train de pleurer comme la fille étrange et désespérée que j'étais, des pas se firent entendre devant moi. Je relevais la tête et, surprise, c'était Charles-Edouard. Je fronçais les sourcils, n'ayant pas trop envie qu'il vienne me draguer encore une fois, ou tout du moins, se moquer de moi .. Mais lorsqu'il passa la main sur ma joue pour sécher l'unique larme qui coulait, je fus charmée. Si je pouvais avoir un petit ami aussi attentionné ! Pourquoi devais-je toujours me comporter de façon aussi coincée ? Il fallait que j'accepte que l'on pouvait, pour une fois, s'occuper de moi et faire attention à ma personne. Il ne fallait pas que je gâche cette chance et je devais absolument la prendre comme elle venait. Il était surement le genre de personne à ne se fixer avec personne mais .. Pourquoi ne deviendrais-je pas ce genre de personne également ? Il semblait parfaitement heureux. Et s'il pouvait l'être, je pouvais l'être. Peut-être que c'était ça qui me manquait, le contact humain, la chaleur du toucher et le brillant d'un regard langoureux. Peut-être qu'il fallait que je me lâche un peu et que je laisse les évènements arriver au lieu de fuir, que je voie ce qu'il se passe avant de passer à autre chose. Je commençais à ouvrir la bouche pour parler mais le jeune homme fut plus rapide que moi. « Polly, ça fait longtemps. Toujours aussi belle dis-moi, pourquoi es-tu triste ? Tu casses l’ambiance en plus, tout le monde est heureux and co, et toi tu es seule, alors que tu pourrais surement draguer quelqu’un, non ? Enfin, je dis ça, je dis rien. Tu veux parler de tes soucis ou tu veux juste un câlin ? (a) » Je baissais la tête en souriant. Tout d'abord pour le début de sa phrase : il trouvait que j'étais belle. Personne ne me disait que j'étais belle, et dans le passé, on disait toujours que j'étais grosse ou que mon nez était trop proéminent. Il était gentil. Si seulement tout le monde pouvait être comme lui ! Oui, vous avez bien vu, j'abandonnais le parti de savoir si oui ou non il était sincère. S'il le disait, c'était vrai, un point c'était tout. Quant à draguer quelqu'un ? Ce n'était pas mon genre. J'avais bien trop peu confiance en moi pour faire une telle chose mais c'était à essayer, on ne savait jamais. Je ne savais pas vraiment ce qu'il fallait dire dans ce genre de situation ou ce qu'il fallait faire, mais j'avais regardé des films, et en général, c'était les garçons qui abordaient les filles et pas l'inverse. Comme en ce moment présent. Et s'il me draguait ? Il ne me restait plus qu'à attendre pour voir s'il me faisait de réelles avances. Et quelques secondes plus tard, il me proposa un câlin, chose qui m'aurait tout de suite choqué d'habitude. Seulement, ce n'était pas un moment comme les autres et je ne savais pas exactement quoi dire ou faire, toujours dans l'incertitude. « Je .. je veux bien. » Je fermais les yeux dans l'attente qu'il fasse un geste mais je rouvrais les yeux quelques secondes après, car je comprenais que je n'avais pas été bien claire. « Je veux dire, que tu m'enlaces .. » Mes joues devinrent rouges et je passais ma main dans mes cheveux, les poussant derrière mes oreilles. Je prenais une gorgée de mon verre d'eau et décidais de faire dériver la conversation, histoire de ne pas l'ennuyer et que je ne reste pas gênée trop longtemps. J'observais son verre, essayant de déterminer quel alcool il y avait dedans. « Je peux goûter ? » dis-je en pointant son verre. Il acquiesça et je prenais une gorgée, pour me rendre compte que ce n'était que du coca. Je fis une grimace, car je n'aimais pas du tout cette boisson et lui rendais son verre. Prenant une grande inspiration, je me frottais les bras, pensant qu'il faisait vraiment froid dans cet établissement. « Qu'est-ce que tu fais là, en fait ? Tu .. as un rendez vous galant peut-être ? Je te dérange ? Je vais très bien ne t'inquiète pas, c'est juste que .. Non c'est rien. Je pleurais pour rien. Ce n'est pas comme si quelqu'un était mort .. » Je poussais un soupir, décidément, je n'étais vraiment pas douée pour m'exprimer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD Empty
MessageSujet: Re: comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD EmptySam 5 Mar - 3:54

comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD Mj8wuc

Quitte à perdre mon temps, autant ne pas le perdre avec les mauvaises personnes. Polly était une fille pure, gentille et qui ressemblait à toutes les Alphas que j’avais pu côtoyer depuis que je suis ici ; timide et qui reste dans son coin, coincé par moment. Certes, j’ai connu une, voir deux Alphas qui n’était pas coincé, loin de là même, et on pouvait se poser la question de comment elle avait pu atterrir là-bas. Enfin, ce n’est pas d’elle que je parle, mais bien de Polly. Une fille sage comme on n’en trouve plus, et c’est ça qui m’attire chez elle, qu’elle soit pure et que je ne le sois plus. Tout allait bien vite comme tout allait lentement. La jeune femme n’allait pas bien et je ne comprenais pas pourquoi, ma curiosité étant éveillée et j’allais donc enquêter et essayer d’avoir ce que je veux, c'est-à-dire des réponses à mes questions, je les voulais et elle me les donnera, je le sais. Trop confiant ? Peut-être, mais c’est mieux que point assez. Tout d’abord je lui avais proposé un câlin et je ne me faisais pas attendre pour lui donner, rapprochant ainsi son corps du mien, je passais ma main sur sa taille tandis que l’autre l’enlaçait sous le bras. La gardant ainsi durant une bonne minute. Elle avait l’air de sourire de nouveau, mais je devais assurer les bases, lui faire retrouver le sourire ! Par la suite elle semblait vouloir goûter à mon coca, je regardais la mimique de son visage et je pensais qu’elle voulait voir si c’était de l’alcool, peut-être ? Elle devait surement se sentir bête par la suite en voyant que ce n’était que du simple coca. Je ne buvais pas si tôt même si ça ne faisait pas de mal, surtout quand je devais avoir les idées claires, que je puisse réfléchir du mieux que je pouvais. Je remarquais doucement qu’elle semblait vouloir se décoincer ? Je n’en suis pas sûr, peut-être que c’est ça, en tout cas, maintenant nous sommes proches et je ne la lâcherais pas. Mon passeport ? Je m’en occuperais plus tard, c’est certes urgent, mais pas si urgent que ça en n’a l’air au fond ?! Oui, maintenant que je semblais avoir une idée en tête, décidément je ne changerais jamais, hein ?! Depuis qu’Aislynn m’a lâché, je suis redevenu celui que j’espérais ne plus devenir quand j’étais avec elle. Paris m’a fait beaucoup de bien et m’a coupé la tentation, m’as rapprochés beaucoup d’Aislynn d’une manière dont jamais je n’avais été proche d’une femme. Maintenant tout est fini et il faut que je tourne la page, d’une manière ou d’une autre. Et pour dire, je n’ai pas perdu de temps pour ça, vraiment pas. Couchant à droite & à gauche depuis mon plus jeune âge, et je continuais encore et toujours, pourquoi changer de si bonne habitude ? Ces questions me sortirent de mes pensées alors que je remarquais qu’elle n’était pas sûre d’elle. Elle me fit rire et je lui souris, son innocence et sa timidité avait le don de me rendre calme et serein. Je posais alors ma main sur la table tandis que je guettais chacun de ces mouvements, impatient que je suis-je osais un doigt sur sa bouche pour qu’elle cesse de parler, du moins de parler inutilement, elle se faisait trop de souci pour rien, et même si c’était une bonne intention ça me gênait ! « Un câlin tout frais pour toi jolie Polly ! – dis-je avec un sourire – Du coca, t’en veux ? Je t’en commande un si tu veux ! – nouveau sourire – Ce que je fais ici ? Rien, je venais juste boire un verre puis je t’ai vu toute triste, et crois-moi, je saurais ce qui te fait de la peine.. tu sais tu peux parler, je suis pas si méchant, si (a) ? » Peut-être que je l’étais finalement, je ne sais pas. Je ne disais rien alors que je buvais un verre de coca, le finissant presque et en commandant un autre, j’allais avoir faim, maintenant à décider si j’allais avoir faim en premier de Polly, ou bien de nourriture. A voir, a vos chronos.
Revenir en haut Aller en bas
Zachariah La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Zachariah La Tour Dubois
prénom, pseudo : Stéph'
date d'inscription : 12/08/2009
nombre de messages : 38933
disponibilité rp : malia ; ness ; camryn ( ff zaislynn)
avatar : joseph morgan

comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD Empty
MessageSujet: Re: comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD EmptyMer 16 Mar - 9:34

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD Empty
MessageSujet: Re: comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD Empty

Revenir en haut Aller en bas

comfort after a rough time • CHARLES-EDOUARD

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Charles-Edouard Castello | 444-578-9427
» « L’art de plaire est l’art de tromper. » 21H34 Pv Charles-Edouard Castello
» « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne
» Toi&moi, on se loupe à chaque fois ♦ Charles-Edouard&Zara
» EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-