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« Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne

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Berkeley University
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MessageSujet: « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne EmptyDim 25 Avr - 13:17

▬ « Vengeance & a little bit of love = BOUM »
Tout est comestible, chaud froid, faites votre choix !

    Ne vous êtes-vous jamais dis que la vie devrait-être plus clémente avec vous qu'avez les autres ? N'avez-vous jamais songé un jour que vous étiez le souffre douleur d'une force supérieur, que l'on s'amusait à vous pourrir la vie et que le destin était contre vous ? Évidemment, tout le monde ou presque se pose se genre de question pourtant si peu existentielles, c'est vrai, à quoi bon savoir si on a plus de chance qu'un autre ou non, ça ne changerait en rien le problème ou devrais-je dire la source même du problème c'est-à-dire soi-même … En effet, passé 18 ans, l'adolescence terminée peut de personnes se remettent en question et changent véritablement, le seul endroit ou il serait encore temps de le faire n'est cependant autre que l'université, la vie collective permettant de se faire influencer beaucoup plus facilement il est encore temps de modifier son comportement et son caractère du tout au tout mais cela n'est pas donné à tout le monde et certains en font les frais.
    Moi par exemple, j'ai toujours refusé de me laisser dicter ma conduite par les autres, de devoir être dépendant de quelqu'un voir même quelque chose m'est indispensable. Petite j'ai surement trop souffert de l'emprise que ma mère avait sur moi ou que sais-je encore. Toujours est-il que jusqu'aujourd'hui Berkeley n'avait pas réussi à me changer et ce n'était certainement pas demain la veille que ça allait se produire. J'ai toujours eut ce caractère de sale cochon, assez facilement irascible et irritable, je ne laisse pourtant jamais à personne la possibilité de de foutre de moi, aussi, si l'on m'attaquait comme toute bonne guerrière impulsive : je répliquais !
    * Pourquoi je raconte tout ça moi …. Ah oui, parce que c'est précisément ce qui me traversait à ce moment là l'esprit ! *

    Le Spring Break 2010 touchait à sa fin, nous avions passé 5 jours dans le plus bel hôtel-casino de Vegas : Le Bellagio et nous voilà, repartant aussi rapidement que nous y étions arrivé. Tout s'était enchainé si vite, en 5 jours j'avais dormi moins qu'en une simple nuit et j'avais dépensé plus de sous plus que lors d'une virée Shopping à Milan ou Paris – c'est papa qui allait être content - ; la tête appuyée contre la vitre, un peu inclinée vers l'arrière, je regardais du coins de l'oeil le désert du Névada filer sous les roues de la berline qui nous reconduirait en Californie. Autant pour moi ^^ Nous n'étions plus au Névada, j'ai oublié l'heure de vol qui nous avait conduit de Las Vega à Los Angeles durant laquelle j'avais gentiment dormis sur l'épaule de mon cher Thomas. Bref, nous étions donc sur les routes Californiennes qui me paraissaient bien calme et bien désertiques pour un Dimanche soir. Dans la berline nous devions être à l'origine 5 à être reconduits par Fred – ou quelque soit son nom, pour moi il s'était toujours appelé ainsi - : Edward (mon frère), Noelynn (ma demie-soeur), Havier (mon demi-frère), Charles-Edouard (mon correspondant français), que du beau monde. Evidemment, c'était sans compter sur Edward qui avait jugé notre guerre foide pas encore terminée et qui préférait attendre deux heures et demi à l'aéroport pour chopper avec quelques-uns de ses amis le prochain vol pour San Francisco. Havier & Noe avaient quand a eux décidé que cette semaine ils resteraient à Los Angeles. Je n'avais pas posé de question, si je n'avais pas eut Charles-Edouard à charge je les aurais suivi. Je me retrouvais donc seule avec lui, brun, à l'air faussement nonchalant qui me servait depuis Février de correspondant Français. Ce n'était même pas un vrai français ; il était Corse ! Enfin je ne sais pas si pour eux il y avait une distinction mais je distinguait très nettement chez lui de troubles du langage et du comportement. Comment vous expliquer … Il avait cette façon supérieur de regarder ses autres camarades français et de leur parler avec un accent incompréhensible que même eux à l'évidence ne semblaient pas toujours comprendre. Il se tenait toujours très droit et n'affichait que rarement un sourire sur ses lèvres, il m'avait fallut plusieurs jours pour arriver à réellement discuter avec lui et bien que jusqu'aujourd'hui je l'appréciais, je pense que la guerre froide entre Edward et moi était entrain de se reproduire, nous étions à côté depuis plus d'un quart d'heure et ni l'un ni l'autre n'avions ouvert la bouche nous qui étions cependant devenus si proches depuis quelques semaines. Toujours entrain de se lancer un petit pic pour ensuite se faire un clin d'oeil et se serrer fort l'un contre l'autre, on pouvait dire que la distance qui nous séparait il y a quelque jours était de l'ordre de zéro et qu'elle avait actuellement des proportions beaucoup plus importantes. Je crois que notre problème à tous les deux c'est la jalousie, je l'ai bien, vu, il a comprit qu'avec une goute de jalousie par ci et un brin de jalousie par-là je sors de mes gonds et deviens la pire des garces que la terre puisse connaître – la modestie n'a jamais été mon truc, ne m'en voulez-pas … -. Il avait voulu me rendre jalouse, parfait, il ne savait pas à qui il avait à faire. Trois jours plus tôt il m'avait apprit un joli petit dicton français « qui s'y frotte, s'y pique », il s'était piqué et piqué en beauté, j'allais lui faire regretter de me faire passer pour la pire des bécasse, en public qui plus est !

    Nous étions donc à Las Vegas, ce devait-être la première soirée, sur le thème des mariages ''Vegassiens''. Partageant tout depuis des mois et devenant de plus en plus proches chaque jour c'était pour moi une évidence que j'allais être la Vegas-Bride de notre ami le Corse. Et bien non … Il préféré se pavaner toute la soirée avec une étudiante blonde d'Atlanta qui revenait le lendemain matin, que personne n'avait forcément jamais vu et qui attira toute la soirée l'attention sur elle et sa tenue un peut trop courte et décolleté pour n'être qu'une étudiante. Je le laissais savourer cet instant qui semblait le ravir, il avait bien vu la tête que j'avais fait quand elle était entrée dans la chambre comme par enchantement et qu'il me l'avait présenté … POUA ; une blonde … Ne voulant pas passer la soirée seule, j'eut la chance de croiser en chemin Havier mon demi-frère qui m'emena ce soir là faire un tour de Las Vegas en hélicoptère, au diable la soirée Wedding, moi je les voyais d'en haut et le petit groupe que nous étions (dont je ne connaissait qu'Havier) me fit passer une excellente soirée à siroter du champagne en survolant la ville, guidés par une sorte de Elvis un peu trop vieux pour le rôle … Ce soir-là je ne suis pas rentrée à l'hotel et nous avons passé notre nuit à jouer au poker et à la roulette, dépensant plus que gagnant ^^. On dit que la vengeance est un plat qui se mange chaud, moi j'ai toujours aimé le mangé froid, glacial, pendant un moment durant lequel l'autre ne s'y attend pas. Pendant 4 jours donc j'ai feint une bonne humeur et une joie de vivre trop joyeuse pour être vraie et n'ai pas trouvé que de meilleur idée – brillante idée – que de me venger le dernier soir, une poignée d'heure avant notre départ. C.E.C était un peu fatigué et préférait passé le début de la soirée dans notre chambre avec deux trois de ses amis frenchies pendant que moi j'assistai à une sorte de chasse au trésor qui se transforma à chasse à l'homme sur le strip. Je me préparais donc enfilant gracieusement sous l'oeil avisé de C.E.C mes bas et lui demandait d'ajuster ma robe un peu trop moulante pour être assez pratique pour chasser quoi que ce soit où que ce soit – sauf un homme peut-être et c'était précisément ce que j'avais l'intention de faire – lui demandant de finir d'agrafer ma robe, de choisir les chaussures, je le sentais petit à petit qui me désirait et qui regrettait de ne passer la soirée avec moi, ma robe, mes chaussures, mes bas et mes sous-vêtements. Avant de partir, je déposais un baiser sur sa joue, tout près de la commissure des lèvres en lui disant que je ne rentrerait pas tard, je sortie, lui faisant un clin d'œil, j'étais quasiment assurée qu'il ne quitterait pas la chambre. Manque de bol, me tenant informée de ses moindres faits et gestes j'appris qu'il était descendu jouer une dernière fois aux jeux avant de retourner dans la chambre pour se coucher à 6 heures du matin. J'avais passer la nuit à m'amuser avec Ian sous ses draps et lui proposait à 7heures d'aller admirer la vue qu'on pouvait avoir de ma chambre – certainement pas la vue de Las Vegas -. Nous sommes entrés pourtant discrètement et Ian s'est écrié en arrachant littéralement mes vêtements

      « IAN » En effet, une vue imprenable, remettons ça de plus belle avant que je ne regrette de n'être venu ici plus tôt !


    Je l'ai attiré avec moi sur le lit et nous sommes malheureusement tombés sur Charles-Edouard qui semblait m'attendre, bien peu vêtu, nous l'étions encore moins mais ce n'est pas le fait d'être réveillé qui le dérangea mais plutôt notre tenue plutôt … dévêtue...
    Après de rapides excuses, je suis repartie en enfilant uniquement la robe rouge demandant cette fois-ci à Ian de fermer les agrafes et nous l'avons laisser dormir, ou penser plutôt, car 1 heure plus tard, il prenait le brunch dans les jardins de l'hôtel. La nuit aurait-elle été mouvementée ? Peut-être pas pour lui mais pour ma part ce fut le cas et satisfaite de ma vengeance peu glorieuse je vous l'accorde, je n'eut pas de surprise le lendemain lorsqu'il ne prononça aucun mot lorsque nous nous attelions à refaire nos valises.

    Il l'avait bien mérité, il s'était joué de moi, je m'étais bien jouée de lui et s'il comptait continuer sur cette lancée, je pense que nous allions drôlement rigoler car contrairement à lui je n'avais pas à aller chercher une call-girl pour assouvir mes désirs et pour le rendre jaloux.
    Je regardais Charles-Edouard du coin de l'oeil qui semblait très occupé avec son portable, je le soupçonnais de feindre de recevoir des messages pour ne pas avoir l'air de s'ennuyer, qu'est-ce qu'il pouvait-être puéril … Prenant un air faussement innocent, je sortais différentes playlists et lui les tendaient en lui disant avec un petit sourire :

      « HEAVYNNE » J'ai fais une sélection et je n'ai gardé que les meilleures, fais ton choix.


    Appuyant sur les mots ''sélection'', ''meilleures'' et ''choix'' je faisais clairement ressortir à travers cette phrase l'aspect prémédité de mon geste de la veille, visant également à lui ramener les pieds sur terre, sur son île il était peut-être Dieu-le-père, ici il ne serait qu'un sombre pion bientôt jeté hors de l'échiquier s'il ne suivait pas MES règles du jeu. Car oui, j'ai toujours aimer jouer et la jalousie est une partie intégrante du jeu mais c'était transgresser les règles que de se croire constamment à l'abri de toute revanche.

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MessageSujet: Re: « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne EmptyDim 25 Avr - 17:38

    « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne Hranue « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne 2n1ggeg
    Quand les deux parties d'un tout se cherche, ça chauffe.

    Comment diable pouvais-je rester calme avec une chipie comme elle dans les pattes ? Comment diable pouvais-je rester moi-même avec une fille aussi diablement excitante ? Je ne sais pas ce qui me prenait mais jamais au diable, jamais personne ne m'avait énervé a ce point, jamais une fille ne s'était joué de moi aussi habilement qu'elle l'avait fait quelques jours plus tôt, ou la veille, fichtre ! Je ne m'en souvenais plus, je détestais que l'on se joue de moi. Qui était-elle pour ça ? A part ma simple correspondante d'un pays capitaliste et aux merveilles les plus désirés au monde ? Mais je me perdais, je m'attaquais a son pays au lieu d'elle. C'était une garce, je ne trouvais pas d'autres mots, mais je pouvais en dire autant. Je ne suis pas du genre a ne pas assumer les erreurs ou ou choses que j'ai faîtes, au contraire. J'avais cherché la petite bête, j'avoue. Mais je ne m'attendais pas de sa part autant de répartie aussi bien physique que morale, elle savait y faire et elle n'aimait pas se faire marcher sur les pieds, je le comprenais tout à fait vu que je ne me faisais jamais écraser les pieds, enfin pas pour l'instant, et elle avait osé tenter le coup, mais se croyait-elle pour la reine de mon monde ? Une fille dont je ne connaissais pratiquement rien mais qui me laissait désirer ardemment toute une soirée, on n'allumait pas un feu sans l'éteindre. Elle avait osé m'allumer par la plus belle des douceurs et m'avait laissé sur le coup, je n'avais pas bougé, sacrifiant la moitié de ma soirée pour elle et j'avais fini par y croire, mais les rêves faisaient mal, j'allais lui faire vivre un cauchemar maintenant. On ne se moquait pas délibérément de Charles-Edouard Castello. Mon égo avait été toucher mais il se remettrait très vite, comme moi, j'avais encore les nerfs mais je ne disait mot, restant dans un silence qui rendait l'ambiance tendue. Assez lourde pour les deux. De plus sa famille était trop amicale a mon goût, je ne supportais pas cet amour, je ne supportais pas tout cela, j'étais fils unique et je ne connaissais pas la fraternité, je ne connaissais que les bienfait d'une longue amitié. Je ne me rappelais presque plus pourquoi elle avait été jalouse et outrée de mon comportement, je sais que il y avait une fille, c'était obligé, et d'ailleurs pourquoi une femme serait aussi méchante avec un gars si ce n'était pas par pure jalouse ?

    C'était une blonde, une jolie blonde que j'avais croisé dans le Bellagio. Je l'ai croisé toute en y réfléchissant, mais elle avait attirer mon regard grâce a son jolie balcon. Ces seins quoi. J'avais déserté par la suite la compagnie de ma correspondante pour m'éclater en compagnie de cette blonde, même si au fond, je préférais les brunes, ça ne fait pas de mal de changer, surtout que ma correspondante n'était pas très disposé a une partie de plaisir avec moi, je le voyais, il y avait un truc entre nous qui ne passait pas, je ne sais pas quoi mais ça passe pas ! Bon, c'est pas les jumelles dont je m'étais occupé par la suite, mais c'était quand même bien ! Elle avait donc été jalouse, je pouvais le sentir, et cette fille, je n'arrivais pas a la manipuler, surtout qu'elle me faisait craquer, mais chut, c'est un secret que moi-même je ne sais pas. Son minois, son petit nez, son rire, son sourire, tout me fait craquer mais je ne veux le comprendre, pourquoi ? S'attacher est une erreur a ne jamais commettre. C'était une des choses auquel je tenais et que je me racontais toujours. Je m'étais donc amusé avec cette fille avant de monter dans la chambre, pour une vraie partie de plaisir, lorsque nous tombions sur Heavy', elle ne semblait pas pour le moins du monde contente mais je m'en foutais, j'adorais l'énerver, elle était tellement sexy en colère. Bien sûr, je ne me doutais pas qu'elle serait touchée plus profondément que ça, et puis je n'étais QUE son correspondant. Les jours suivants se passèrent parfaitement bien, le dernier jour semblait être un rêve, et je me laissais porter par ce rêve, elle m'avait donc allumé comme dit précédemment de la plus douce des manières. Et comme un idiot j'y avais cru ! J'avais passé la soirée avec mes ami(e)s, Roman et tout le reste puis j'étais parti jouer aux jeux du Casino pour revenir dormir aux alentours de 5h30/6heures du matin. Je m'endormais comme une masse, habillé seulement de ma chemise ouverte et de mon caleçon. Elle revenait bien tard et après l'avoir attendu toute la nuit, je n'allais pas céder maintenant et m'énerver de sa lenteur, mais je ne pensais pas qu'elle ne serait pas seule. Oui, la garce m'avait joué un tour et revenant bien tard avec un gars, je ne savais pas qui mais si je n'aurais pas été bouche bée je lui aurais bien sauté a la gueule pour le tuer. J'admirais cependant la vue qu'elle m'avait offert, elle s'excusa et s'enfuit avec le fameux Ian. Je restais donc dans ce lit, pensant a ce qu'elle m'avait fait. Oui, elle avait fait une chose que rare sont les personnes a tenter. Bien sûr, elle ne me connaissait pas réellement, personne ici ne savait qui j'étais vraiment et donc je pouvais me faire passer pour ce que je voulais, absolument tout, bien sûr sans le montrais a mes ami(e)s Frenchies. Sans le savoir elle avait éveiller en moi un sentiment que je n'aurais pu jamais penser ressentir, la peur et une folle envie, mais lesquelles, je ne savais pas. Je restais en léthargie avant d'aller prendre mon petit déjeuner, avec eux, j'étais touché a mon tour comme elle l'avait été le premier soir. Je restais donc en léthargie, jusqu'à maintenant, ne disant mot, réfléchissant seulement a ce que j'avais ressenti, c'était comme un pic, une guerre était déclaré, mais je ne voyais pas seulement comme un jeu tout ça, j'étais jaloux, profondément jaloux, et elle allait savoir pourquoi on ne s'attaquait pas a moi, je pouvais rendre méchamment la vie d'une personne invivable.

    Une fois dans la voiture, nous nous trouvions que nous deux, notre Spring Break étant fini nous devions retourner en cours, travailler, vivre, et je n'aurais plus a la supporté malgré que nous ne sortions pas toujours ensemble a Vegas, j'avais donc assumé ce que j'avais fait et j'en avais supporter la douleur, je détestais perdre. Mais je n'avais pas perdu. Du moins pour l'instant. Le trajet en voiture se faisait calmement, elle avec sa musique, moi avec mon portable, je parlais avec Manon. J'étais calme, et je pensais aux choses que je devais gérer ici, je ne pensais pas que mon passé pouvait revenir ici et avec des choses auxquelles je ne m'attendais pas. Je n'aimais pas quelqu'un de spécialement méchant, mais j'aimais ma personne, et je n'aimais pas que l'on puisse ne pas m'aimer, j'adorais faire chier les gens, ça me purifiait. Mais elle, avait éveiller en moi une excitation que je n'avais jamais réellement pris le temps de comprendre, c'était sans doute l'adrénaline avec les gars, mais avec elle, c'était différent, je voulais jouer avec elle, lui faire payer cet affront, blesser mon égo serait un gros mot, elle avait éveiller sa curiosité et la mienne, elle n'était pas comme les autres filles. Mais presque. Elle n'était pas si spéciale mais elle se démarquait du lot et c'était sans doute ça qui m'intriguait, pourquoi ? Je n'en savais rien, elle n'avais pas vraiment quelque chose de spécial, elle avait de jolies seins, un jolie cul, un beau visage, tout pour plaire. Un sale caractère et une jalousie maladive qui égalisait sans doute la mienne, mais ça elle ne l'avait pas encore remarqué, je faisais encore le gars outré, choqué, jaloux mais sage, elle vint vers moi et me montra ces chansons, et l'écouta attentivement, elle ne me parlerait pas sans avoir un véritable message a délivrer, je l'avais pressenti, aussi dur qu'une élection régionale ou présidentielle, je savais exactement ce que je devais faire avec elle, c'était si facile. Je regardais les mot sur lesquels son doigt jouait, et je souris, je finis de répondre a un message de Manon et la regarda dans les yeux, un sourire plein d'ironie sur mon visage, plongeant mon regard dans le sien, j'aimais regarder les gens dans les yeux, pour les déstabiliser, mais avec elle ça ne marcherait pas, pourquoi alors ? J'aimais ça.. ?!

    " Hum, j'aime ton humour H. Moi qui pensais que j'avais eu une correspondante plus ou moins.. intelligente. Mais tu ne penses qu'a toi autant que je penses a moi ?! Je pensais que tu pourrais choisir quelqu'un qui m'égalise en niveau beauté, répartie, intelligence et renom. Mais non, tu choisis une proie aussi facile a avoir que n'importe quel mec se promenant a Vegas et Mademoiselle pense qu'elle a fait quelque chose de mal au Frenchie ? Je pensais que tu mettais des talons pour être plus sexy, mais en faite c'est pour mieux regarder les gens de haut, avoue ?! - Je laissais une minute de silence, l'ambiance était devenu tendue, mais là c'était carrément électrique - Tu ne mérites même pas l'attention que je te portes, je me demande même si on peut changer de correspondance ! Tu me déçois Queen. Je pensais que tu aurais plus de jugeote que la blonde avec qui j'ai joué le premier soir, tu vois, moi au moins, j'ai choisi une qui t'égalait, en blonde, c'est insultant, je l'avoue. "

    Tout ça pour lui faire mal, et encore, j'avais été trop gentil dans tout ça, une autre guerre s'était déclarée, j'adorais les guerres je crois. Nous roulions toujours et je la regardais toujours, je ne bougeais pas et attendait sa terrible répartie, si elle avait assez de jugeote pour ça. Elle allait m'en vouloir, je l'insultais presque de blonde, de call-girl, ah lala, que j'étais cruel, mais jamais assez, elle ne me connaissait réellement pas, mais au fond, je souffrais, car le mal que je lui ferais avec ces mots, je me le faisait, je m'étais retenu mais pourquoi ? Je n'en savais rien, et je m'étais demandé pourquoi, maintenant encore, qu'avais-je ? Que diable cette fille m'avais-fait a part éveiller en moi un diable qui ne faisait que dormir.
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MessageSujet: Re: « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne EmptyLun 26 Avr - 22:10

▬ « Vengeance & a little bit of love = BOUM »
Tout est comestible, chaud froid, faites votre choix !

      « HEAVYNNE » C'est bon tu as terminé ?! Tu vas finir par faire de la peine avec tes remarques pleines d'humour tu sais ...

    Je me suis mise à rire et visiblement ce n'était pas le genre de remarque et de réaction à laquelle il s'attendait et certainement pas une remarque à son goût ..! Bon j'avoue, je savais très bien qu'en le provoquant de la sorte, soit il allait sombrer dans un profond silence marqué par beaucoup de rancune et d'amertume, un silence pesant qui moi me faisait plutôt rire soit il allait en rajouter une couche et dans ce cas précis nous allions rire ! J'ai toujours adoré mettre les gens à l'épreuve, voir quelles sont leurs limites et c'était à cet instant précis l'occasion ou jamais de tester mon cher correspondant Français qui avait beau avoir une belle frimousse, il n'en restait pas moins pour moi qu'un sombre mystère. Je me suis cependant peut-être assez mal exprimée ... On va recommencez un peu vous voulez ... Quand on m'a dit que j'allais avoir un correspondant Français je me suis dis "Chouette ils ont compris que je voulais retourner à l'hôpital ..." ne me demandez pas pourquoi j'ai finalement accepter mais c'est lorsque j'ai vu mon correspondant pour la fois en chaire et en os que j'ai réalisé à quel point j'avais eut raison de cocher "oui" au petit formulaire jaune nous proposant d'avoir un correspondait et j'avais remercier le ciel qu'on m'ai envoyé quelqu'un de très agréable à regarder ... Maintenant j'avais cependant la preuve qu'il était un peu comme tous les autres et que s'il était membre de cette université, un vrai je veux dire, pas un pseudo-californien ^^ ... bref, s'il était étudiant à Berkeley je suis bien persuadée qu'il serait l'une des meilleures recrue DELTA de la promo' ...
    Il avait visiblement l'air terriblement énervé, il me regardait dans le fond des yeux avec sa tête droite et levée et n'avait pour le moment pas répondu, pas décroché un mot et j'avoue que me disputer là maintenant tout de suite avec lui pourrait me permettre d'en connaitre plus sur son caractère, prenant tout ceci pour un jeu * j'ai toujours tellement aimé joué .. * je lui ai fais un clin d'oeil provocateur et ai enchainé :

      « HEAVYNNE » Tu ne vas quand même pas me dire que tu es dans cet état pour hier soir ... J'ai pas signer la case emmerdeur moi quand j'ai accepté un correspondant, je t'ai pas demandé de me servir de garde du corps ou de frère, j'en ai un et il joue très très bien son rôle, un peu trop mais lui au moins il se paye des putes de luxe et pas une petite nympho blonde ... Après bien-sur je comprends, c'est vrai qu'elle était plutôt pas mal roulée pour une planche à pain, vous aimez ça en France le pain non ?

    Moi qui avait parfois tant de répartie le coup du pain était assez bas mais c'était une perche que je m'étais tendue toute seule et que je ne pouvais pas laisser filer. Cette dernière remarque me fis alors vraiment rire et lui le mit hors de lui, il commença à hurler des paroles que je comprenais à peine. A l'évidence il était assez impulsif et plutôt pas très ouvert aux critiques et remarques sur sa personne ou ses conquête ce qui dans mon cas ne m'atteignait aucunement, il aurait pu dire de moi que j'étais une fille futile, facile ou autre, je pense que j'aurai rigolé et s'il s'attendait à me voir verser ma petite larme je pense qu'il pouvait encore l'attendre un petit moment ...
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MessageSujet: Re: « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne EmptyMer 28 Avr - 19:11

    « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne Hranue « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne 2n1ggeg
    Quand les deux parties d'un tout se cherche, ça chauffe.

    La surprise, c'était ce qui ornait mon visage, une surprise, j'étais surpris de cette femme, son caractère ne m'était pas aussi facile a décrire, a répondre que j'avais semblé comprendre d'elle, non j'étais bien loin de la vérité, et tout comme elle je découvrais celle qui me servait de correspondant. On ne m'avait pas donné le choix a moi, c'était Roman qui s'était chargé de mon formulaire et qui avait dit que je voulais y aller, il l'avait presque gueuler, mais je ne lui en voulait plus trop, j'avais peut-être découvert un adversaire a ma taille, ou peut-être pas qui sait, mais pour l'instant elle se débrouillait bien. Oui, j'avouais qu'elle avait du cran, elle jouait bien de la joute verbale et j'étais complétement déstabilisé et je ne pus contenir mes mots, mes insultes françaises et corses fusaient, mais ce n'était pas des grosses insultes, juste l'équivalent de crétine, idiote et du reste. Mais je devais me calmer, ne pas céder a mon impulsivité, je me regardais cependant dans la vitre et remettait une mèche, je la voyais derrière moi me parlait de pain, et la fille du premier soir, oui je remettais tout sur le tapis, j'adorais avoir mes choses, et c'était MA correspondante, et quand on m'allumait il ne fallait pas oublier d'éteindre le feu, hors là, elle avait laisser des braises qui a présent s'allumait de nouveau alimentant le foyer de ce feu par ma jalousie et ma possessivité ainsi que mon égo qui renchérissait le tout, me faire éjecter par une fille n'était pas dans mes conditions, et je ne me laisserais pas faire, mes méthodes de vengeance étaient morales, et physiques. Oui, un vrai connard de Frenchie et Corse, principalement Corse, ce qui expliquait ma 'violence' que l'on ne voyait vraiment pas mais qui était pourtant présente, je n'étais pas mettre au défi car je me impulsif et que je pouvais faire mal, très mal, voir trop. Je me retournais vers elle, la regardant a présent dans les yeux, elle riait, elle riait de moi, c'était tout à fait normal, j'aurais fait de même, elle était en position de force. Moi de faiblesse, c'était tellement improbable que je n'y comprenais rien mais je reprenais vite contenance, il fallait juste que je me calme ce que j'arrivais a faire avec une grande aise, maintenant c'était à elle de morfler, je ne voulais pas lui faire peur, mais je n'arrivais pas a être méchant, il fallait vraiment le mériter, mais le méritait-elle vraiment ? Je ne savais pas, peut-être pas ? Sans doute, j'allais l'être, je m'en fichais au fond ? Qui était-elle ? Une pimbêche, une brune comme les autres, manipulable, je le savais, personne ne l'étais pas. J'étais tombé sur une Epsilon, je n'en doutais pas, enfin je ne savais même pas ce que ça voulait dire, mais c'était ce qu'il y avait écrit l'autre fois que je suis allé a une fête qui était donné dans la maison de sa confrérie. En tout cas je savais ce que je devais faire, mais c'était si facile de parler, je voulais des actes, la faire souffrir moralement, établir un plan comme elle avait fait, jouer de son âme, et la détruire. J'étais si machiavélique mais je ne ferais que ce que je voulais et rien ne m'arrêterais. Je lui souriais simplement, elle devait ce demandait ce que je faisais, pourquoi ce sourire, un sourire victorieux, cet situation était carrément jouissive, pour la première fois de toute ma vie, quelqu'un avait réussi a me clouer le bec comme on dirait aussi chez nous, mais tout venait de commencer et rien n'était fini.

    " Tu te demandes ce qui me fais sourire ? Je vais te l'avouer, tu le mérites bien ma chère correspondante. Tu es la première personne a avoir su ce jouer de moi sur cette Terre, a avoir su toucher ma personne, me rappelait qui je suis réellement. Tu sais, chez nous les Corse, les photos dont je t'ai montré, l'honneur est très important, et ne pas se laisser marcher sur les pieds aussi. - Je la regardais dans les yeux, on y pouvait lire toute la détermination que j'avais, j'étais pour une rare fois, sérieux avec une fille - Sache que les Français ne sont pas fanas de Pain, ils préfèrent le vin. Je ne sais toujours pas ce que je vais faire de toi, mais ce n'est pas une petite idiote qui se prend pour la reine du monde avec ces talons de 15 centimètres qui va me montrer ce que je dois faire, c'est peut-être ton monde ici, mais j'en serais le roi, compte sur moi, et tu seras obligé de te plier à moi, que tu le veuilles ou non. Je suis mégalo', possessif, et jaloux. Tu as osé m'allumer et partir, me rendre jaloux, je déteste ça, tu as gagné cette petite bataille. Tu t'es pris pour qui ? Tu croyais que j'étais totalement con ? Tu pensais que je n'étais qu'un gars qui savait s'amuser avec n'importe quel fille qu'il croisait ? Je vais te montrer des choses que tu ne peux comprendre, je vais te faire des choses que tu ne pourras qu'aimer, je vais te rendre folle jusqu'à que tu deviennes folle de moi. - Je m'étais a chaque mot prononcé approché d'elle, jusqu'à que nos lèvres soit proches l'une de l'autre sans que ce soit dragueur, j'avais la haine, j'avais l'envie de me battre mais c'était une fille, je voulais voir a quel point j'allais m'amuser avec elle, la guerre était déclarée, mais au fond, elle avait éveillé en moi une seule envie, le jeu, même Maxime n'avait pas réussi a me donner envie de jouer à ce point - Tu es sur on chemin pour avoir la gloire de Berkeley. J'étais dans cet état jusqu'à hier soir, mais tu aimes jouer a ce que j'ai compris ? Nous allons jouer, jusqu'à que tu me supplies d'arrêter ! "

    Nos lèvres étaient a présent proches l'une de l'autre mais je ne faisais que fixer ces yeux, je ne voulais pas l'embrasser même si au fur et a mesure que le silence se faisait j'en avais terriblement envie, mais je ne le ferais pas, je ne lui ferais pas ce plaisir de toucher mes lèvres si parfaite, les siennes aussi étaient belle,s mais aucune comparaison avec les mienne,s les miennes étaient tout simplement parfaite, tout comme moi, et moi. J'étais tout simplement parfait, et pour la première fois dans ma vie, je pensais à quelqu'un d'autre, cette brune dans mes yeux avait éveillé en moi ce que je pensais impensable, une chose que même moi je ne savais pas ressentir, cachés par l'excitation d'un jeu qui avait longtemps étaient endormi depuis l'époque de ma mère, je semblais revivre.
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MessageSujet: Re: « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne EmptyDim 2 Mai - 15:13

▬ « Vengeance & a little bit of love = BOUM »
Tout est comestible, chaud froid, faites votre choix !
    Je n'avais que faire des ses paroles; Charles-Edouard m'infligeait un monologue dans lequel il essayait lui même de se persuader qu'il était bien se Corse, fort & virile, l'homme comme on l'entend là-bas chez lui … Il fallait bien avouer que moi ça me faisait plus rire qu'autre chose ! Le jeune homme appuyait sur certains mots en enfonçant toujours plus son regard dans le mien en approchant soit disant ''dangereusement'' son visage du mien. J'avais souvent douté de mon pouvoir de séduction mais cette fois c'était indéniable : j'étais largement au goût de mon ami C.E.C. L'OMICRON Corse. Il fallait dire que j'avais mis le paquet ; depuis il était arrivé j'avais bien vu qu'il n'était pas insensible à mes charmes, il aimait bien passer du temps avec moi et notamment le matin et le soir en se préparer pour la nuit ou pour la journée. Je n'étais pas une fille qui faisait des chichis et j'avais beau avoir cette sorte de duplicité en mois, j'étais loin d'être une fille très pudique ; j'avais pour habitude de me balader dans l'appartement en sous-vêtement avec pour unique ''couverture''une robe de chambre en soie ; la venue de Charles-Edouard n'avait en rien changé ce rituel et j'ai bien vu sur son visage la première fois qu'il m'a vu débarquer ainsi vêtue dans la bibliothèque un dimanche matin qu'il n'était pas habitué à ce genre de comportement ou d'accoutrement. Je n'allais pas changer ma personnalité pour un oui ou pour un non et certainement pas pour un garçon que je ne connaissais pas. De plus, je ne pense pas que voir une fille simplement vêtue d'une légère robe de chambre soit quelque chose de désagréable à regarder … C'est comme Havier qui se balade dans l'appartement avec pour seul vêtement un caleçon … En y repensant ; à son arrivée C.E.C. Avait dû être un peu boulversé, il était tombé dans un appartement à l'origine pour deux personnes (tout est relatif vu le nombre de chambres …) qui accueillait aujourd'hui pas moins de 4 ou 5 personnes quotidiennement sans oublier les animaux ! J'ai toujours détesté tout ce qui pouvait bouger et qui n'était pas un Homme ; poil, écaille ou autres, je n'ai jamais été très tendre avec les animaux et petites, je me souviens même avoir jeter notre chat par la fenêtre de notre immeuble. Je ne sais pas s'il est mort ou non mais il n'est jamais revenu …
    Charles pouvait dire de moi toutes les plus méchantes paroles qu'il trouvait, insinuer autant de choses qu'il le faisait, je souriais, non pas par provocation * enfin si ; il y avait quand même de ça ! * mais aussi et surtout parce que c'était le genre de remarque qui vous passe au dessus. Quand toute votre vie votre mère vous dit que vous êtes sa plus grande déception, croyez moi, vous n'en avez par la suite que faire que des petits prétentions vous jugent après vous avoir soit-disant examiner. Ce qu'il y avait de passionnant chez C.E.C. c'est qu'il était toujours absolument certain d'avoir raison ; il me regardait dans le blanc des yeux, approchant sa bouche de mes lèvres veillant à ce qu'elles soient proches mais qu'elles ne se touchent pas tout en me faisant comprendre que je n'étais qu'une de ses jeune héritière américaine comme on les stéréotype en Europe, imbue de sa personne, capricieuse, vaniteuse, allumeuse et nymphomane … Ce dessin qu'il se donnait plaisir à réalisé était d'autant plus ne amusant qu'il n'était pas pour un sous le reflet de ma personnalité. J'habitais peut-être dans un luxueux immeuble de San Francisco et j'avais peut-être grandit dans l'un des plus beaux hôtels privés de New-York City ça ne faisait pas de moi la fille qu'il voulait que je sois, ce genre de petite ***** que je n'avais jamais supporté et que je n'avais que très rarement côtoyé.
    C'est bon ; il avait enfin fini son blabla et semblait enfin mettre fin à un interminable alignement de mots qui n'avaient que pour but de l'auto-rassurer et qui ne m'avait pas le moins du monde fait du mal et qui ne m'avait certainement pas intimidé ; il m'en fallait bien plus pour que je cauchemarde si c'était ce qu'il souhaitait. Il était hilarant, vraiment, me dire qu'il allait soit disant me détonner de Berkeley … Qu'avait-il vu depuis les semaines où il était là pour lui donner cette impression ?! Il était indéniable que je connaissais beaucoup de monde à l'université et que je jouissais d'une popularité certaine mais j'étais bien loin d'avoir fait de Berkeley mon royaume et s'il voulait en être le roi ce n'était pas contre moi qu'il allait être en compétition... Charles-Edouard vivait dans une sorte de bulle et était persuadée que j'étais dieu le père, que Berkeley n'existait qu parce que j'y étudiais ou du moins c'est l'impression que j'avais en l'écoutant dialoguer avec lui-même. Bon but hier soir était simplement de lui montrer qu'on ne se moquait pas comme ça de moi et qu'il y avait un minimum de respect à adopter, il logeait chez moi il n'allait pas non plus se taper la demie-soeur si ?! Il l'avait mal prit, tant mieux ! Je ne supportait plus ses airs supérieurs et ses réflexions dégradantes sur le reste du monde ou plutôt sur le reste de son monde … Il avait cette façon de regarder les gens qui faisait froid dans le dos, on lisait sur son visage son impression de supériorité et il fallait bien avouer que c'était le genre d'attitude qui commençait sérieusement à m'énerver ! Je l'ai regardé en souriant toujours provocatrice, toujours avec cette rage dans le regard, énervée par son attitude, son blabla et ses paroles sans consistance … A ce moment précis je me demandais s'il fallait que je me laisse embrasser, s'il fallait que je l'embrasse ou si je devais le repousser ; je n'avais qu'un dixième de seconde pour réfléchir et j'ai choisit la seconde option, la première lui aurait fait tant plaisir. Mes lèvres ont toucher les siennes et ne lui donnant qu'un court baiser, j'ai reculé ma tête et ai ensuite annoncer :

      « HEAVYNNE » Chauffeur, arrêtez la voiture !



    Deux secondes plus tard, nous étions sur le bord de la route, la voiture se stoppant un peu plus chaque seconde jusqu'à extinction complète du moteur. Le frenchie me regardait ; en moins de 30 secondes il avait reçu un baiser et maintenant je demandais à la voiture de s'arrêter ; c'était à n'en plus rien comprendre je peux le concevoir … Je l'ai regardé en souriant et le chauffeur vint l'instant d'après ouvrir ma portière, il en fit de même avec Charles-Edouard. Je laissais à peine le temps à Freddy de fermer la portière du jeune homme que je me suis avancé vers lui en disant :

      « HEAVYNNE » La différence entre toi et moi c'est que moi je joue, toi tu triches ! Aussi, on va donc remettre en place quelques règles de base ! La petite « idiote » va te faire le plaisir de te laisser sur le bord de la route, ma compagnie t'es tellement insupportable que tu seras certainement mieux tout seul … Et puis il faut bien avouer que tu ne mérites pas la présence de quiconque avec toi ! Amuse toi bien, la route est longue, San Francisco c'est pas la porte à côté tu sais …



    J'étais encore une fois tellement proche de lui que je l'ai embrasser une seconde fois, le baiser fut un peu plus long que le précédent et lorsque j'ai reculé d'un pas, je lui ai sourit et lui ai tapoté l'épaule en lui disant :

      « HEAVYNNE » Demain je suis certaine que tu arriveras glorieux à Berkeley : ''Charles-Edouard Castello ; l'homme qui s'est fait planter deux fois en moins de 24heures par Heavynne Hildebrand''... - je l'ai regardé et ai explosé de rire – J'espère que ton vin et ta tendance mégalomane te seront utiles car c'est tout ce qu'il te reste …


    J'ai de nouveau fait un pat en arrière et me suis retournée, alors que je commençait à contourner la voiture pour me rassoir à ma confortable place, Charles saisit mon poignet avec violence et se mit devant moi, le regard noir.
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MessageSujet: Re: « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne EmptyDim 2 Mai - 20:55

    Comment supporter un tel caractère ? Comment je peux rester ainsi face à elle ? Je ne me comprends pas et je na comprendrais pas, elle riait presque, elle jubilait intérieurement de m’énerver, j’étais entré dans son jeu sans le voir et maintenant je pensais être plus fort qu’elle ? Roi de mon monde, oui, je l’étais, et je ne pensais pas du tout qu’elle était la reine de BCU, mais je pensais qu’elle pensait qu’elle était cette Reine. Oui, c’était très embrouillant mais c’était tout à fait normal que ça le soit ! Regardez-moi, puis regardez-là-elle ! Elle était en position de force et je m’énervais pour rien, je ne pouvais contrôler ce qui circulait dans mes veines, la colère, elle semblait plus forte que moi, jamais on ne ‘avait tenu tête ainsi, jamais on ne s’était foutu de mes paroles, j’étais mégalo & manipulateur mais elle était hors de tout ça, elle était plus mature, nous allons dire, ou non, elle était seulement plus maligne et savait ce qu’il fallait écouter et ne pas écouter. Bien sûr je ne pouvais me contrôler, j’étais hors tension, j’étais si enveloppé dans ce brusque éveil, que je ne voyais pas la réalité en face, oui, je n’étais pas comme ça d’habitude, je me fichais bien des choses que l’on me disait, je faisais exactement ce qu’elle faisait avec moi. C’était comme si je me voyais en féminin, mon caractère, ma façon de penser, a part que j’aurais était un peu plus mégalo et que je m’adorerais en priorité. Mais elle ne pouvait être comme moi, elle n’avait pas connu ce que moi j’ai connu. Elle s’était approprier ma façon d’agir et m’avait laissé courir tel un chien allant chercher un bâton qu’on avait jeté. J’avoue que je ne m’étais pas vu tomber sous son charme naturel, un petit sourie par-ci, un rire argentin par là, j’étais sous son contrôle mais ça même pas moi pouvait le comprendre, je ne pouvais l’accepter et heureusement que je ne le savais pas. J’étais un pur macho par moment et là, j’avais grandement envie de lui montrer ce qu’un homme sans pitié et sans cœur pouvait faire, mais je ne pouvais me résoudre à faire preuve de violence ou d’insultes, même de menaces alors je devais me contenter de messes basses, de jouer la joute verbale même si elle jouait parfaitement le rôle de l’impassibilité que je jouais constamment d’habitude. Je mettais fais outrepassé, elle était vraiment doué pour me mettre hors de moi, elle avait totalement jugé mon caractère, mes envies, mes habitudes en me côtoyant simplement, et même pas en parlant. La parole n’est pas importante quand les regards sont plus que voyants. Elle avait remarqué qu’elle me plaisait, je ne pouvais pas dire non a une jolie brune américaine, qui de plus ne s’habillait pas très souvent chez elle et qui savait rendre fou un gars, surtout moi. Je m’étais fait totalement berner depuis le début à croire, mais je m’en foutais au fond, le jeu venait de réellement commencer. Je ne pensais pas qu’une fille pouvait me faire autant d’effet, je ne pouvais pas penser qu’une chose impensable en moi ce faisait, c’était le jeu, je mettais tout dessus, car penser que c’était autre chose, non, ce n’était pas pour moi ! Oui, j’étais bouché a certains sentiments et pas a d’autres, je mettais fais une image que je me devais de respecter pour ne pas perdre de vue mon objectif, j’avais été sérieux depuis un moment mais cette Heavynne semblait me décoincer a croire, elle réussissait à faire ce que personne n’avait réussi à faire, libérait Charles-Edouard. Je ne pouvais pas comprendre, je ne pouvais comprendre. Elle se jouait de moi si facilement que je me demandais ce que mes ennemis, ou les personnes a qui je faisais de même était dans la même position que moi, en position de faiblesse ou les nerfs sont fragiles. Je pouvais devenir hors de contrôle à tout moment, mais je me contrôlais, je me connaissais. Alors que nous semblions en proie a une discussion qui s’annonçait longue, je reçu un baiser de sa part, totalement désarçonné par ce brusque changement de situation, je la regardais dans les yeux, elle demandait qu’on arrête la voiture, quelle allumeuse celle-là, mais je ne marcherais pas cette fois, elle ne pouvait pas comprendre une chose, c’était que j’étais sans pitié, sans que je puisse m’arrêter. Pourquoi ce baiser ? Pourquoi me l’avait-elle donner ? Une question qui resterait sans réponse, je m’en fichais complètement de plus, elle ne me faisais plus d’effet, enfin, c’était un mensonge, mais il fallait bien se convaincre pour ne pas céder a une si douce tentation, surtout que je me savais faible maintenant, j’étais inférieur a elle dans cet état, je devais me calmer et reprendre mes aises, et doucement reprendre le contrôle de mon cerveau et aussi de mes mots car elle comprenait pratiquement tout, elle lisait mon jeu, c‘était comme si on jouait aux cartes. Je devais simplement me réveiller de cet éveil brusque de ma passion du jeu, de l’envie de jouer, et de risquer de tout perdre, il ne fallait pas avoir peur, j’avais peur que de deux choses. Ces choses restaient secrètes pour le bien de tous, surtout du mien, moi, moi & moi, je ne pensais qu’à ça, moi. J’avais des buts, une ambition et tout pour l’obtenir, je me devais de faire du mieux que je pouvais pour. Les gens n’étaient pas un obstacle à mon égard, au contraire, c’était un tremplin, se servir d’eux pour obtenir ce que l’on désire, c’est si bon de voir quelqu’un comprendre qu’il s’est fait trahir, ce qui est encore plus bon c’est de voir quelqu’un qui ne veut pas se faire à l’idée que la personne est en réalité mauvaise, finit par se convaincre a force de mensonge que cette personne ne l’est pas, puis voit la vérité en face mais n’y croit pas. Le pouvoir, c’est enivrant, je ne m’étais jamais mis à la place de ce que j’humiliais car je n’avais pas ma place parmi eux, et malgré ça, elle avait réussi à m’humilier, non ce mot était trop fort, elle ne s’était pas jouer totalement de moi, juste m’abaisser à avoir les boules quoi ! On sortait de la voiture après que le chauffeur nous ai ouvert les portières, et je la regardais, elle semblait énervé et j’écoutais ce qu’elle avait à me dire, j’en riais déjà mais je me retins, elle était sérieuse. Ca me faisait encore plus rire, j’adorais, je voulais qu’elle soit sérieuse et elle l’était, c’était si bon, limite jouissif. Je riais, je lui riais a la tête, mais je l’a savais sérieuse.

    « HEAVYNNE » La différence entre toi et moi c'est que moi je joue, toi tu triches ! Aussi, on va donc remettre en place quelques règles de base ! La petite « idiote » va te faire le plaisir de te laisser sur le bord de la route, ma compagnie t'es tellement insupportable que tu seras certainement mieux tout seul … Et puis il faut bien avouer que tu ne mérites pas la présence de quiconque avec toi ! Amuse toi bien, la route est longue, San Francisco c'est pas la porte à côté tu sais …

    « CHARLES EDOUARD » Tu veux t’amuser à ça idiote ? Le jeu implique ces bons comme ces mauvais joueurs, ces bons perdants et ces mauvais perdants, hors je ne perds jamais et aussi étonnant que ça puisse l’être, je triches rarement.

    Je la regardais dans les yeux, je ne disais rien d’autre, je la laissais partir, mais bien sûr, croyez-vous que je me laisserais abandonnez ici ? Je la rattrapais donc la pris par le poignet et la retourna face a moi, mon regard était méchant, cruel, je serrais avec force son poignet et la collais a moi, elle voulait m’embrasser a sa convenance ? Mais il fallait bien plus que des menaces pour que j’y croie réellement, je savais qu’elle était capable du pire, comme du meilleur. Je serrais un peu plus et l’a mis dos a moi, murmurant a son oreille tout en sentant son parfum qui me rendait carrément irascible. Elle avait donc a présent son poignet dans son dos et je serrais fort, le tirant un peu plus, j’étais peut-être sadique au fond, comme mon connard de père, ça me revenait trop souvent en tête tout ça, a cause d’elle, a cause d’une femme, je me soulais à cause d’une femme, je ne savais quoi dire, je voulais juste l’embrasser, la plaquer contre la voiture et l’embrasser. Je ne devais pas a l’attrait physique, je devais me concentrer, si elle voulait se jouer de moi, si elle voulait me berner, elle n’y arriverait pas, du moins pas facilement dès a présent, je ne voulais pas, vous saviez pourquoi ? Cette idiote me plaisait trop et je ne pouvais accepter cela, je ne pouvais accepter que cette fille me plaisait trop, je ne pouvais penser qu’elle était capable de me déranger dans mes habitudes avec les gens, de me faire sentir des choses que je n’ai pas senti depuis trop longtemps, d’avoir un certain contrôle sur moi, il fallait donc s’y couper par la source, mais c’était si tentant. C’était comme se séparer de l’anneau arrivé à la montagne de feu dans le Seigneur des Anneaux. Je murmurais donc à son oreille ces doux mots prononcés avec une froideur sans pareil :

    « CHARLES EDOUARD » Tu crois vraiment que je vais te laisser me laisser moisir ici ? N’essaie pas de jouer avec moi Heavynne, tu le regretterais, amèrement. Tu adores m’embrasser, tout pourrait être si simple mais c’est mieux quand tout est parfaitement compliqué. N’est-ce pas ? Tu aimes tellement t’amuser que je m’amuse enfin, depuis tellement longtemps. Mais sache qu'a ce jeu, tu vas perdre.

    Je ne disais mot et posais ma bouche sur son cou, l’embrassant doucement avant de la mordre légèrement et la tournais vers moi, puis je lâchais son poignet qui devait surement être endolori et monter dans la voiture, j’aurais pu continuer mais non, je ne m’amusais pas avec la nourriture. Ou si en faite, attendant qu'elle revienne je souris et lui dit d'une voix qui se voulait tendre mais qui était toujours aussi froide avec des accents légèrement victorieux, comme si je détenais une information capitale.

    « CHARLES EDOUARD » J'aurais pu continuer de m'amuser a te faire souffrir, mais je ne m'amuses pas deux fois avec la nourriture, moi, une fois suffit.
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MessageSujet: Re: « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne EmptyMer 9 Juin - 20:19

▬ « Vengeance & a little bit of love = BOUM »
Tout est comestible, chaud froid, faites votre choix !
    Les gens parlent et ils parleront toujours à votre sujet, jamais vous ne pourrez empêcher quelqu'un de dire du mal de vous dans votre dos ou de quelqu'un d'autre devant vous ... C'est dans la nature humaine, notre société actuelle nous force à regarder ce qu'a le voisin et le comparer à ce nous avons personnellement ... Ainsi des rancunes et jalousies s'installent. Parfois basées sur des possessions matérielles du genre Mr X a une plus grande maison que la mienne, dans d'autres cas - et ce sont les pires - nous sommes jaloux de Mme Y car elle a un mari et pas vous ; oui parfois on est jaloux des gens pour les amis, petits-amis ou maris qu'ils peuvent avoir autour d'eux. Ce besoin inconditionnel de nous comparer à l'autre nous mène tous droit dans le mur, tous autant que nous sommes allons finir, si nous n'arrivons pas à nous détacher de ce jugement critique sur les autres par ne pas voir la beauté de la vie, ce qu'elle réserve de meilleure ...
    En général, on prend conscience de ce que l'on a raté une fois le moment passé et ce fut mon cas quand j'ai été hospitalisé en france pour mes troubles de l'allimentation ; quand je me suis retrouvée seule pendant des mois dans cette chambre sans couleur, sans vie, sans trace de présence humaine j'ai réalisé à quel point on pouvait être seule, je me suis rendu compte que des personnes que j'avais pourtant en horreur me manquait tout simplement parce qu'en étant en contact avec eux je me sentais importante, je me sentais vivante ... Loin de tout j'ai eut beaucoup de temps pour réfléchir, je frolais la mort avec mes problèmes de poids et je réalisais à quel point elle était précieuse cette vie qui pourtant vous fait tant souffrir. Il y a une chose qui m'a manqué là-bas, une chose qui m'a manqué par dessus tout : la course. J'ai toujours adoré courir, pourtant je ne suis pas une grande sportive mais vous savez, quand on court on sent le vent qui fouette son visage, on sent le sol sous nos pas, petit à petit nos muscles se chauffent et on a la sensation d'être corporellement vivant, certaines fois il nous manque de l'air, d'autres un poingt de côté ... Pour moi courir c'est un dépassement de soi, toujours aller plus loin sur le chemin sans jamais regarder derrière - oui sinon on tombe - en pensant à ce que l'on veut ou en ne pensant pas trop ...
    Aujourd'hui cela fait bien longtemps que je n'ai pas couru, en même temps, je me vois difficilement courir entre les buildings de San Francisco mais c'est vrai qu'il faudrait que je recommence à aller courir aux Golden Gate Park ; au début de ma première première année je le faisais beaucoup et ça fait un bout de temps que ce parc ne m'a pas servi...

    Pourquoi je parlais de course ? Ah oui, à ce moment précis j'aurai bien voulu courir, très loin, sur un sentier près d'une plage californienne, m'évader et penser à tout sauf Charles-Edouard Castello !
    J'ai toujours dit que l'on ne désirai quelque chose que tant qu'on y avait pas goûté ! Prenons par exemple ... Charles-Edouard !!! Faisons maintenant l'inventaire des raisons qui pourraient nous pousser à vouloir le gouter : il est beau, il a un accent frenchie à tomber, il a de très jolis cheveux, il est riche, il est assez méchant pour être attirant et j'en passe ... Bref, ce package de raisons qui pourraient pousser une fille à vouloir de lui n'est valable que lorsqu'elle ne l'a pas. Je m'explique, tant que vous ne l'avez pas embrassé, tant que vous n'avez pas couché avec lui il y a une barrière entre vous et lui, cette barrière est matérialisable par deux aimants, il vous attire profondément et c'est réciproque, cependant, lorsqu'un des aimants casse et que l'un des deux "goûte" une partie du charme se romp, Charles-Edouard Castello perd une partie de son intérêt en étant gouté. C'est en partie ce qui venait de se produire ; en l'embrassant, une partie de l'intérêt que j'avais pour lui s'était envolé avec ce baisé, raison pour laquelle je n'avais eut aucun mal à vouloir le foutre dehors et à le laisser là. Deux minutes plus tôt, je ne sais pas si j'aurai pu !
    Maintenant, je ne supportais plus sa présence, ce n'était plus un jeu, il était devenu pour moi horrible de devoir passer une seconde de plus à l'écouter parler, à le voir songer à on ne sait quoi ... Tout chez lui m'horripilait et j'aurai tant voulu le laisser là pour qu'il se taise au moins pour les heures à venir, que je puisse revenir dans le calme et la sérénité ... Il avait, gravé sur le visage une sorte de sourire narquois et satisfait, il se sentait supérieur, ça se voyait et il ne fallait pas être fin sociologue pour voir qu'il était réellement imbus de sa personne. Les premières semaines ça m'avait beaucoup fait rire, il fallait bien l'avouer, il était tellement tout ceci qu'il était presque sa propre caricature et je trouvais ça d'un drôle absolu ; il se mettait en scène alors que rien ni personne ne lui avait demandé quoi que ce soit, il se montrait, se mettait en avant et racontait à quel point il était mieux que tout le monde. Moi aujourd'hui ça ne me faisais plus rire, il était tellement là à vouloir montrer ce qu'il a ou plutôt à dissimuler ce qu'il n'a pas qu'il en devenait ridicule et insupportable.

    Et s'il était uniquement imbu, la situation aurait pû ne pas être si terrible mais MONSIEUR Charles-Edouard Castello avait décidé qu'en plus de tout (ce n'était pas assez vous comprenez) il devait être violent. Il me retenais la main dans le dos comme captive et me serait la main en me baisant le cou. J'aurai pu trouvé la force, je me serais retournée et lui aurait craché à la figure mais je ne l'ai pas fait également parce que je valais bien mieux que ça, je n'allais pas me rabaisser à le frapper ou à lui cracher dessus, il en serait bien trop heureux, en faisant ça, je rentrais dans son jeu et en restant distante je résistais, je faisais l'inverse de ce qu'il voulait, sans même m'en apercevoir je continuais à jouer, je voulais qu'il continue à me désirer car il avait cette façon bien à lui de le montrer et de me le montrer. Une petite voix en moi me répétait secondes après secondes que j'étais désirable et je le voyais bien dans ses yeux qu'il crevait d'envie de m'allonger sur le sol là maintenant tout de suite et de me faire l'amour. C'était tellement clair dans ses yeux que s'en était troublant.
    Je ne supportait plus le contact de sa peau sur la mienne et pourtant je continuais à jouer notre jeu, parce que même si nous venions à nous détester, il resterait toujours cette petite flamme, celle de la séduction qui n'a pas été éteinte tout simplement parce qu'un jour ou un autre l'un de nous a résister et que nous n'avons jamais succombé à la passion dictée par nos corps. Nous voulions chacun gagner notre bataille et c'était tout à notre honneur mais il faut bien avouer que les moyens employés étaient des plus déplorables.

    C'est alors, après quelques baisers et après m'avoir mordillé la peau qu'il serra très fort une dernière fois mon poignet avant de me lâcher brutalement et de retourner à la voiture. Je me voyais piégée à mon propre jeu et cette seule pensée me tétanisais. Pendant quelques secondes je suis restée plantée là sans bouger jusqu'à ce que je réalise que plus j'allais passer du tant, debout comme un piquet, plus il saurait à quel point il avait été loin. S'il y avait bien une chose à laquelle on ne devait pas toucher c'était mon corps. J'avais le coeur solide comme un roc - trop peut-être - mais il allait un jour ou l'autre payé pour m'avoir agressé de la sorte ! Je n'étais pas un morceau de viande, une de ses filles que l'on prend, que l'on déplace parce que là où elle était elle était trop encombrante ... Il réveillait en moi des instincts les plus animales, mon corps c'était mon poids et mon poids c'était mon problème, le plus gros de tous les problèmes que je puisse avoir, rien ne m'a jamais et ne fera jamais aussi mal que de parler de mon poids, jamais au grand jamais je n'en pleurerais, je l'ai déjà trop fait par le passé.
    Quand je suis à mon tour entrée dans la voiture, très digne en réajustant la bride de ma robe que Charles-Edouard avait poussé pour pouvoir m'agripper la peau, un drôle de silence s'installa jusqu'à ce que la voiture redémarre. Ensuite il balança une de ses phrases toutes faites en rapport avec le fait de faire souffrir les gens ... C'était tellement aberrant que ça me mit hors de moi !

      « HEAVYNNE » Non mais je rêve ... Merde Charles-Edouard t'es vraiment plus con que ce que je ne pensais ... Mon pauvre, tu es persuadé qu'en sortant tes discours du genre "je vais ruiner ta vie, ta réputation" tu fais mal aux gens, tu les atteins ? Bordel mais laisse moi te dire qu'on croirait assister à un sketch, tu te dissimules tellement que tu joues le rôle du mec sur de lui qui croit tout savoir sur tout mais laisse moi te dire que tu te plantes sur toute la ligne ! Selon toi faire souffrir quelqu'un s'est le ruiner socialement ... Bravo, j'attends de voir ton oeuvre, car le mec que tu crois faire souffrir, le jour ou il va se relever car on lui aura tendu la main, il te bouchera un coin ! Tu veux que les gens soient seuls et perdent tout ce qu'ils ont ? Pourquoi ... Tu te sens si seul que tu veux qu'il en soit de même pour les autres ? C'est Pathétique ! Pathétique !!!
      Tu veux que je te dise moi ce qui fait souffrir, tu veux que je te dise ce que tu es trop con pour comprendre ? Outre la douleur physique des gens, les horreurs que tu peux dire, c'est dans leur passé, leur histoire que tu leur feras mal ! En t'attaquant à leurs noirs secrets du genre une fille ... Toutes les filles ont des complexes, c'est clair ! Oui mais t'es tellement nombriliste que t'as même pas réalisé que la fille qui était en face de toi c'était sa plus grande faille ! Tu vois rien, t'as pas vu quand on se faisait une bataille de bouffe l'autre jour quand je l'ai provoqué que ce n'était pas pour jouer mais parce que je ne voulais pas la manger et que j'en étais obligée ... Tu vois tu aurais été assez futé pour chercher un peu, apprendre à connaitre les gens, mettre ton égo de côté que t'aurais trouvé toi même par mon aide comment me la faire fermer, tu peux me serrer le poignet tant que tu veux, me le casser si tu veux, ça n'égalera jamais le mal que tu pourras me faire en parlant des mois et des mois que j'ai passé en hôpital pour troubles alimentaires, ça ne me fera jamais aussi mal que de parler de quand j'étais petite et surtout obèse ... * rire bref * T'es vraiment plus bête que je ne le pensais ... C'est si évident ...
      Tellement évident que mon pauvre je suis obligée de tout te servir sur un plateau, afin de te montrer que tu ne pourras JAMAIS m'atteindre, parce que tout ce que tu diras, c'est ce que je t'aurai dit là maintenant, volontairement, tu pensais pouvoir gagner mais t'as tord, tu ne pourras pas car tu sais que te servir de ce que je viens de dire maintenant serait lâche et jusqu'à preuve du contraire tu n'es pas lâche, tu n'es pas de ses gens là ... Je t'estime cependant peut-être un peu trop ...


    Pendant deux secondes un silence, un silence qui paru pourtant interminable, j'ai donc rapidement repris la parole, j'avais encore une chose à dire

      « HEAVYNNE » Et tu sais quoi, je ne joue plus, je n'ai plus envie de jouer avec toi, ça ne vaux rien, c'est trop facile toi de te faire mal, ça se voit au premier regard, c'est quoi le point faible, pourquoi t'as une telle carapace ? Ta famille, ton éducation, une peine de coeur, une humiliation publique ... D'ici deux jours j'aurai trouvé si je m'en étais donnée la peine mais ça ne m'intéresse pas, je ne veux plus jour avec toi ...


    Je l'ai regardé droit dans les yeux et ai détourné la tête, regardant droit devant moi, dans le vague, attendant une réponse qui ne saurait tarder à arriver car C.E.C n'était pas du genre à se taire très longtemps.
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MessageSujet: Re: « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne EmptyMer 9 Juin - 22:49

    Alors qu'elle était remonté, la voiture repartait après cet interaction plutôt musclée, j'étais vraiment un salaud, je n'étais pas ce que j'aurais voulu être, j'étais exactement devenu ce que jamais je ne voudrais devenir, l'ombre de mon père me suivait indéniablement et je m'y refusais toujours mais c'était en moi, mon sang était le sien, nous avions le même et c'était cela qui me rendait plus fou que tout, je me haïssais au fond, elle avait raison. Mais cela, jamais je ne me le dirais, jamais je ne le verrais en face, je me voilais la face derrière un mur de mensonge, j'étais piéger derrière mes propres mots, derrière cette personnalité que j'aimais tant. Celle de l'homme qui veut le pouvoir, cette force est si enivrante, et la haine que je ressentais, cette douleur que je n'avais jamais oublié et qui était encore là, ce deuil que je n'avais toujours pas fait depuis 5 ans. Elle était partie sans prévenir, elle n'avait pas eu le choix, alors que mon père, lui, l'avait eu. Il aurait pu se sacrifier pour sa famille, mais non, le pouvoir était bien trop bon pour le préférer a la famille qu'on avait fondé. L'argent ne faisait pas le bonheur et j'étais stoïque a ce bonheur, je ne faisais que des sourires, et cette jeune fille que je connaissais a peine, cet correspondante savait que c'était une carapace que j'avais, les Américains semblait plus intelligent que je ne le pensais, j'étais piéger mais je ne l'admettrais jamais, comment devais-je faire pour l'admettre ? Une petite voix au fond de moi que j'appelais conscience se tut soudainement, je n'étais pas du genre a admettre mes torts, et encore loin les regretter. Pourquoi je voulais jouer avec elle ? Pourquoi ? Je ne savais pas, elle avait attiser le jeu en moi, je n'avais jamais joué autant avec une fille au point d'en être violent, j'étais sadique, et les autres masochistes, ils se devaient de m'être quand j'étais là. Encore ces pensées mégalomanes. J'étais cernés mais je ne devais pas y faire gaffe, mais quand elles avaient raison, que devais-je faire ? J'étais obligé de lui obéir, c'était comme un besoin, j'étais soumis a ma propre volonté, je ne voulais pas être comme les autres, je voulais être spécial. Ou tout simplement j'avais changé. Oui, depuis quand ? Depuis longtemps.

    C'était a 17 ou 18 ans, je ne me rappelais plus, et ça paraissait tellement lointain. Une seule personne a été témoin de mon changement radicale, moi qui était si ambitieux, qui n'était guidé que par la volonté de sa mère et qui ne faisait pas trop de mauvaises choses, je faisais ce que je voulais et je le faisais bien tout en prenant compte des autres et de moi. A présent je ne pensais qu'a moi, j'avais radicalement changé, je pensais d'abord a moi, et si j'y pensais encore, ben il n'y avait plus de place pour les autres. Ma mère avait été le mur qui me protégeait de l'attitude néfaste que mon père avait fait naître en moi si tôt quand j'étais enfant. Les souvenirs que j'avais durant ma transformation était flou, je supportais une solitude que j'avais pas l'habitude de côtoyais et dont j'apprenais son amitié en fer. Elle ne trompait pas cette amitié et ne vous laisser jamais tomber. On pouvait la laisser mais elle ne vous en voulait pas, mais on finit toujours par y revenir. Mieux vaut être seul que mal accompagné. Les ami(e)s que j'ai sont de longues dates, les nouveaux sont là que pour faire beau. Je me mentais tellement bien que je ne pouvait décerner le vrai du faux dorénavant, je ne savais pas si j'étais vrai ou faux. Qui était le vrai Charles-Édouard ? Personne ne le savait, a part Constance. Elle seule me connaissait comme je l'avais été. Tout le monde me soutenait durant la mort de ma mère mais je ne les voyais pas comme ça, je ne les voyais comme de gros égoïstes. Bien sûr que c'était faux, mais dès que j'eusse appris que c'était a cause de mon père que ma mère était morte, que ce n'était pas un meurtre comme ça mais un assassinat j'avais les boules, il n'y avait pas d'autres mots pour et depuis je cherchais a renverser mon père. J'avais émis toutes les possibilités, même prendre sa place et venger ma mère, mais ça ne la ramènerait pas, hein ? Je n'avais pas fait mon deuil, et je ne le ferais pas tant qu'elle ne sera pas venger, je ne pouvais pas, ça me dévorait de l'intérieur.

    Je regardais alors Heavynne, elle pris la parole avec un ton qui était plus provocateur, plus vrai, plus énervé. Elle ne se contrôlait plus et laissait aller ce qu'elle avait au fond du cœur, et je fus surpris de ressentir un picotement un cœur, je ne savais ce que c'était mais je continuais a écouter. J'avais donc vu juste et je l'avais titillé dans sa faille comme elle disait, c'était si facile a remarquer. Je la regardais toujours, je ne voulais rien dire, je me laissais écraser comme une merde, mais elle ne semblait pas méchant au fond, elle m'en voulait et elle était blessée. Je ne savais pas quoi faire car ce que je ressentais je ne l'avais pas ressenti depuis longtemps. Elle finit par dire qu'elle ne voulait plus jouer avec moi, je semblais lui avoir vraiment fait mal.. . Pourquoi je semblais regretter ? Je me mordillais la lèvre inférieur, je ne savais que dire et la regardais alors qu'un nouveau silence s'installait, enfler, désenflait, l'ambiance était palpable, je ne savais que dire et je ne voulais rien dire, mais c'était tellement tentant de répondre a tout ce qu'elle m'avait lançait, c'était si facile, mais j'étais désarçonné par ce flux d'émotions que je n'avais plus senti depuis trop longtemps que je n'arrivais plus a distinguer. Je ne pouvais rien faire mais je devais répondre, je n'aimais pas particulièrement les silences, les moments gênants comme celui-là était à exclure. D'un autre côté, je ne voulais pas répondre car je serais exécrable. Mais à force de regarder son visage, je ne pouvais, j'avais pitié et.. et je m'en voulais. Quoi ? Moi ? Charles-Édouard avoir du remords ? Cela ne se pouvait.. .

    « CHARLES-ÉDOUARD » Crois-tu qu'un être aussi con que moi ai de l'esprit ? Crois-tu que je puisse avoir ne serait-ce qu'une carapace pour me protéger des gens ? Je n'ai pas besoin de cela, je suis à l'état pur un égocentrique surplus d'un mégalomane qui vit dans son monde et qui n'accepte jamais les critiques même si elles sont fondées, voilà ce que je suis Heavynne. - Je laissais un léger blanc - Je ne cherches rien des gens, je ne suis que la réplique de ce qu'ils ont cherchés, je suis susceptible, je n'aime pas qu'on se fout de moi que ce soit par le regard ou par les mots ou encore physiquement. - Un autre blanc, les remords m'envahissait, je ne faisais que dire des conneries et l'expression de son visage m'était insupportable - Écoute... je... je ne savais pas pour Toi.. je.. je ne pensais pas avoir raison.. je ne pensais pas vraiment vouloir te faire du mal.. je.. je.. je suis.. désolé de t'avoir fait mal.


    Je me tus, me rapprochant d'elle pour qu'elle me regarde, son intérêt m'était important, je ne savais pas pourquoi mais j'y étais attaché, si c'était par la haine que j'attirais les regards que ce soit par celui-ci, tant qu'on me regardait. Je m'étais excuse, je n'en revenais toujours pas moi-même, et elle devrait en être surprise, j'étais proche d'elle et je regardais son avant bras que j'avais maltraité plus tôt. Elle ne me regardait toujours pas et je n'aimais pas ça. Elle avait cité une des raisons pour laquelle j'étais ainsi, mais tant que je ne le comprendrais pas moi-même je ne changerais pas autrement. Mais une envie irrépressible de justifier mon comportement se fit en moi, je ne voulais pas, car je ne savais pas. J'aurais aimé ne pas le savoir vraiment et ne pas me cacher derrière cette énième mensonge que je me disais pour abandonner. Au fond je ne voulais pas que l'on me voit comme un gars sans cœur, car un cœur, j'en avais un, et les gens savaient m'accepter comme j'étais ou pas, et puis je changeais avec les gens, parfois il m'était bénéfique, parfois pas et j'étais exécrable comme eux, c'était une façon de prendre les choses qui me manquait, je prenais pratiquement tout mal avec les gens que je ne connaissais pas, et bien avec les choses que j'aimais. Le silence était de nouveau pesant, je n'aimais pas ça et je devais encore parler, je devais le sortir, mais ce n'était pas mon genre de me confier, du moins je ne l'avais jamais fait, et c'était dur. Elle serait la seule.. pour l'instant a qui je me confierais sur une chose que personne ne sait.

    « CHARLES-ÉDOUARD » Ca va bientôt faire 5 ans. Elle est morte il y a 5 ans et je n'ai pas encore réussi a lui dire au revoir. Je.. je sais pas pourquoi mais.. c'est trop dur.


    Lui dire que c'était a cause d'un assassinat que je n'avais accepté que ma mère soit véritablement morte, je le savais ça mais je ne lui avais pas encore dit véritablement au revoir, je n'étais même pas allé a son enterrement, rien de tout ça. J'avais juste cherché qui l'avait tué, depuis ce jour j'avais changé, depuis qu'elle était morte et j'étais toujours le même... ?
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MessageSujet: Re: « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne EmptyDim 20 Juin - 0:26

▬ « Vengeance & a little bit of love = BOUM »
Tout est comestible, chaud froid, faites votre choix !
    Ne vous méprenez pas, je n'ai jamais été ce genre de fille ultra-sentimentale et hyper-sensible qui pleur à tous vas et qui déballe au premier inconnu sa vie, ses secrets les plus noirs et ses souffrances les plus profondes et bien que je ne considérais pas Charles-Édouard comme un parfait inconnu, il n'en restait pas moi quelqu'un encore très éloigné de moi.
    Nous ne discutions pas vraiment de nous, de nos vies et familles respectives. Il avait juste - je pense - comprit que la mienne était un peu comment dire ... en bordel, disloquée et recomposée ! Je ne voyais pas l'utilité de lui expliqué, il n'aurait pas comprit ... En France ils sont je crois très à cheval sur le modèle familiale : Papa Maman Fils Fille, ma famille n'avait rien de la représentation classique que l'on peut se faire d'un foyer chaleureux. D'ailleurs ma vie n'avait jamais été vraiment chaleureuse.
    Je ne me plaignais pas souvent et ce soir je ne pense pas que cette "révélation" que je venais de faire à Charles-Édouard puisse être perçue comme une plainte ou du moins je ne voulais pas que ce soit le cas ; j'étais très loin d'être une fille qui pleurniche pour un oui ou pour un non et d'ailleurs je pense qu'il est très rare de me voir pleurer ... En privé certes, certaines fois quand je rentre à l'appartement le soir, je cours dans ma chambre, ferme la porte à double tour me fait couler un bain et tout en plongeant la tête dans l'eau je me mets à pleurer toutes les larmes de mon corps jusqu'à ce que je sorte et que j'enfile un peignoir.
    Exprimer mes sentiments et surtout mon mal-être n'a jamais été mon passe-temps favoris et même si on m'a souvent dit de me lâcher : « Mais parle-nous Heavynne, ça te libèreras ! » ; « Pleur, ça fait du bien ... » ; « Évacue, tu en as besoin ..! » et bien malgré celà, je n'ai quasiment jamais pleuré ou comme je le dis toujours ça fait bien longtemps que je n'ai pas « craqué » en présence de quelqu'un. Pourtant aujourd'hui je venais de craquer, là maintenant dans cette putain de voiture, mon putain de correspondant français venait de me pousser à bout, il m'énnervait tellement depuis des jours, des semaines presque que ce soir j'avais tout laissé s'échapper sans rien pouvoir contrôler. Il était trop tard pour regretté mais je m'en voulais terriblement de tout lui avoir raconter ... Il n'avait que grosso-modo l'histoire mais il avait la vérité et c'était ça qui me désolait le plus, je réalisait maintenant alors qu'un grand silence s'était installé que si ce soir mon frère n'était pas dans cette voiture c'était parce que je n'avais jamais craqué avant ... Depuis près de deux ans je portais ce lourd fardeau dont personne ou presque n'était au courant, seule Primavera avait été au courant que j'étais allée voir des spécialistes mais jamais au grand jamais je ne lui aurait dit que j'avais valsé pendant près de 6 mois entre un hôpital italien et un hôpital français pour qu'on me soigne, qu'on me redonne de bonnes habitudes alimentaires, pour que l'on m'apprenne à aimer mon corps et à canaliser l'agressivité que je renfermais ...
    C'est d'ailleurs là-bas que j'ai commencé à faire du footing. Le sport n'a jamais été mon truc, la preuve, étant enfant j'étais obèse, on peut donc dire que je n'ai jamais été l'athlète au corps de rêve mais depuis ces fameux mois en exil j'ai réellement fait des efforts si ce n'est au niveau alimentaire - car il faut bien l'avouer je mange toujours mal, trop ou trop peu - je fais cependant pas mal d'exercice et j'évite je pense à mon corps beaucoup de soucis ...
    Si j'avais craqué ce soir c'est aussi je pense parce que ça faisait des semaines que je n'étais pas allée courir ... Avec les examens et des soirées à n'en plus finir je n'avais pas trouvé le temps ne serais-ce que dix minutes d'aller me dépenser dans un peu de verdure. J'avais un trop-plein d'émotions qui ne s'étaient pas évacuées par la fatigue physique et ça se ressentait aujourd'hui sur la douleur sentimentale.

    Alors que je ne m'y attendais pas, Charles-Édouard répondit à cette "révélation" que je venais de lui faire. Il m'expliqua lui aussi pourquoi il agissait de la sorte, avec moi, avec les autres ... J'étais loins de me douter des causes réelles de son comportement si insupportable mais sur le coup je lui en voulue beaucoup de m'avoir fait cette confidence. Je ne voulais pas entendre toutes ces choses, j'avais fait le choix deux minutes plus tôt de ne plus jouer, découvrir ce qu'il renfermait faisait parti du jeu et tout me servir sur un plateau était comme me remettre en lice et repositionner mon pion sur le plateau.
    Alors que je réfléchissais à ce que je pourrais lui dire, je me suis mise à explorer de rire et lorsque je vis la tête qu'il faisait, je lui expliquait alors la raison pour laquelle je riais de la sorte. Je savais que ça ne lui plairait pas forcément mais je n'avais rien d'autre à dire et dans un moment pareil le silence n'est pas de mise !

      « HEAVYNNE » Non rien ... ^^
      J'étais entrain de réfléchir à ce que je pourrais répondre à ce que tu viens de dire et je me voyais déjà te donner la carte d'un psy en te disant que tu n'avais qu'à consulter mais ... c'est tellement horrible de dire ça que je préfère rire plutôt que de pleurer d'avoir eut cette pensée parce que tu vois, tu viens de me dire que ta mere et morte et que tu n'arrives toujours pas à en faire le deuil et moi je t'aurai presque répondu poliement d'aller te faire foutre ... Alors oui ça me fait bien rire de voir à quel point je suite vide de tout sentiment ... C'est triste mais ne dit-on pas que c'est la misère qui fait sourire l'être humain ?


    Silence ...

      « HEAVYNNE » Comment est-elle morte ?


    Je ne savais ni quoi dire, ni quoi faire mais ma question était sérieuse et mon intérêt sincère, je lisais sur son visage le mal qui l'habitait. Je savais que c'était dur d'être éloigné de ses parents, qu'ils vous considèrent presque comme morte ou comme un objet de travail alors j'imaginais la douleur que Charles-Édouard pouvait éprouver et je me disais que si moi je souffrais déjà terriblement de ma relation avec mes parents, lui devait être sur le point de devenir dingue !
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