the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -26%
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil ...
Voir le deal
249.99 €

Partagez

❝ on prend les mêmes et on recommence. ❞ ▬ alaska & zéphyr.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

❝ on prend les mêmes et on recommence. ❞ ▬ alaska & zéphyr. Empty
MessageSujet: ❝ on prend les mêmes et on recommence. ❞ ▬ alaska & zéphyr. ❝ on prend les mêmes et on recommence. ❞ ▬ alaska & zéphyr. EmptyDim 15 Jan - 11:38

Allongée dans mes draps de soies, je dormais paisiblement sans l’ombre d’un cauchemar à l’horizon. Pour une fois depuis bien longtemps je me sentais presque apaisée. Je ne savais pas d’où venait ce sentiment, je ne me souvenais même pas avoir ressenti un tel bien-être un jour mais je comptais bien en profiter un maximum. J’étais à présent éveillée mais je gardais les yeux fermés, voulant à tout prix rester le plus longtemps possible dans ce lit douillé. Hélas mon souhait fut de courte durée puisque le vibreur de mon portable s’enclencha. Il était posé sur ma table de chevet, et le bruit du vibreur sur du verre faisait un bruit abominable que je ne pouvais absolument pas ignorer. Je cherchais à tâtons du bout des doigts mon cellulaire tout en grognant des insultes dans ma langue natale. Peu importe qui était ce bougre qui m’empêchait de dormir, il avait intérêt à avoir une très bonne raison de le faire. « Allo ? » Fis-je d’une voix pâteuse mal réveillée. J’espérai que nous ne devrions pas recommencer l’exercice de la semaine précédente où nous avions du nous rendre à l’hôpital pour passer la journée avec des enfants malades. Je n’avais pas de problème à faire la charité, mais en revanche j’en avais un gros de problème avec les hôpitaux. La voix de mon père me sortit de ma rêverie, alors qu’il exprimait son souhait en quelques mots. Encore mal réveillée j’eus besoin de toutes mes fonctions cérébrales et d’au moins cinq bonnes minutes pour comprendre à quoi il faisait allusion. Un gala, ce soir où j’aurais l’extrême bonté de me présenter. « Un gala ? Mais père, avez-vous déjà oublié l’incident du dernier gala ? Pourquoi n’y allez-vous pas à ma place si vous y tenez tant ? » Protestais-je maladroitement. Mon père n’avait pas l’air de bonne humeur ce matin, ainsi le ton de sa voix s’éleva et je sursautai. Apparemment il avait du retourner en Espagne au plus vite parce qu’il y avait eu un problème avec un gros client. Je n’écoutai plus vraiment la suite parce qu’il se mit à parler rapidement en insultant la moitié de ses employés. Ce n’était apparemment pas le moment de protester contre cette invitation forcée pourtant je ne pus m’empêcher de tenter malgré tout. « Et si une cousine Valdès y allait ? Tu sais on s’en fiche un peu que moi j’y aille, on ne fera pas la diffé.. » Je cessais de parler alors que sa voix rauque résonnait dans mes oreilles. Il m’intimait désormais de me taire et je ne pus retenir un soupire de protestation. Il me prenait définitivement pour sa chose. Mais en attendant, nous n’étions plus en très bon terme en ce moment et je savais que cela réjouirait ma tête si nous pouvions retrouver cette bonne ambiance familiale d’antan. « Bien, j’irais. » Le coupais-je avant de raccrocher. Le ton de sa voix venait de me donnait une migraine atroce. Impossible de me rendormir désormais, j’étais contrainte de me lever et de penser à la tenue que j’allais devoir porter ce soir. Maudit papa Valdès.

« You put the boom boom into my heart; you send my soul sky high… » Dix neuf heure passée désormais et je ne m’inquiétais pas le moins du monde d’être en retard à ce foutu gala. Au lieu de cela, je dansais et chantais l’une de mes chansons fétiches en sous-vêtements devant mon armoire, entrain de chercher du coin des yeux une tenue appropriée à me mettre. J’avais un tas de robes qui n’avaient jamais servi mais n’aimant pas reporter deux fois la même tenue, j’hésitais à mettre l’une de mes plus belles ce soir, étant donné que peut-être j’aurais bientôt une meilleure occasion de les mettre que pour des foutus vieux riches venus se gaver de nourritures et parler business. La réception se passait au Palace Hôtel, rien de bien original en somme. J’étais certaine que j’allais m’ennuyer à mourir et je réfléchissais même à prendre une bouteille de vodka que je cacherai dans mon sac puis je réfléchis rapidement et me rendit compte que de toute manière il y aurait pleins d’alcools sur place. Mais me bourrer la gueule jusqu’à m’évanouir n’était pas franchement une option faisable pour moi ce soir, ce gala allait abriter beaucoup de clients de mon père et pour le bien de sa réputation je n’avais pas le droit de lui faire honte. J’allais donc me contenir, m’assoir à ma table attitrée, sourire comme une potiche, crier au monde entier que j’étais heureuse d’être ici puis poser un gros chèque sur la table de celui qui les réceptionnait. Encore une soirée merdique qui m’attendait en somme. Dommage que je n’ai pas eu une bonne grippe aujourd’hui, cela aurait été une excuse valable pour ne pas y aller. « I’m so excited ; and i can’t heeeeelp it. » Entonnais-je désormais alors que je venais de monter le volume de la chaine stéréo. J’étais certaine qu’un autre epsilon allait venir tambouriner à ma porte pour me hurler de baiser ma musique. Mais en attendant je m’en donnais à cœur joie, ce n’est pas tous les jours que j’étais joyeuse alors qu’on me laisse en paix pour profiter de mes dernières minutes d’apothéose avant l’ennui mortel. Finalement je me décidais pour une longue robe couleur argent. Elle était splendide et je me dis que c’était vraiment un gâchis de l’utiliser pour une cérémonie pareille. Je méritais d’aller aux oscars avec cette robe. Aussitôt enfilée, je saluais de la main droite un public invisible me prenant pour une miss. Je commençais sérieusement à être en retard alors j’appelais mon taxi personnel avant de terminer la pose de mon maquillage et ma coiffure. Bon la coiffure aurait pu être mieux mais elle aurait également pu être pire. J’avais un coiffeur attitré dans cette ville et lui seul avait le droit de toucher à mes cheveux, comme il n’avait pas pu se libérer ce soir même pour ma personne, j’avais du me débrouiller seule. Un gentil Epsilon frappa à ma porte pour me prévenir que mon chauffeur m’attendait devant le pavillon. Il me complimenta ensuite sur mon apparence. Je lui lançais un sourire radieux et quelques remerciements. Je dévalais ensuite les escaliers non sans courir vraiment pour ne pas risquer de tordre ma cheville reposant dans ses somptueuses chaussures Gucci.

Arrivée sur les lieux du gala, j’étais désormais en retard d’une bonne heure. Tant pis, les vieux schnocks n’avaient qu’à commencer leurs enchères et leur dîner avant que je sois là, après tout contrairement à ce que penser mon père, je n’étais absolument pas indispensable à cette soirée. Je remerciais Alphonso mon chauffeur avant de lui tendre un pourboire généreux. Ensuite je me dirigeais vers un petit coin tranquille où je sortis mon paquet de cigarette. J’allais avoir besoin d’un petit remontant avant cette soirée ennuyeuse à souhait voir de deux. Je ne voyais personne pénétrer le palace ainsi j’en déduis que tout le monde devait être déjà assis et que j’étais vraiment vraiment en retard, ce qui me fit rire légèrement. Tout le monde devait paniquer et me chercher partout dans la salle étant donné que mon père avait mis un point d’honneur à ce que je sois présente. « Alaska chérie. » Je sursautais vivement en entendant le son de cette voix rauque. Oh non « pas lui » pensais-je en mon fort intérieur. Souriant faussement, je le laissais m’attraper par les épaules et me faire deux grosses bises sur mes deux joues. « Tu es superbe mon amour. » Me complimenta-t-il alors que je grinçais des dents. Il m’énervait à toujours me trouver des petits surnoms d’amoureux alors que nous n’étions rien de tels. Mon père voulait absolument me voir fiancé à ce gros lourd et lui voulait absolument me mettre dans son pieu. Et moi j’avais simplement envie de lui mettre un coup de pied dans l’entrejambe. « Toi. Ici. Ce soir. Quelle chance inespérée ! » Minaudais-je exaspérée. J’avais désormais d’être belle et lui il était Gaston, le célèbre abruti du dessin animé de disney. Sauf qu’il était encore moins attirant que le personnage et certainement encore plus arrogant. Il me sourit de toutes ses dents, de son sourire en plastique sorti tout droit d’un ken de chez barbie. Finalement la soirée ne serait pas ennuyeuse, elle serait encore bien pire. Je détestais mon père à cet instant, prenant conscience qu’il s’était bien garder de me dire que cet énergumène ferait parti de la fête. Finissant ma cigarette bien plus vite que prévu. Je la jetais négligemment à mes pieds avant de l’éteindre d’un coup de talon. Sans lui dire quoique ce soit, je grimpais les marches une à une en espérant qu’il ne passe pas la soirée à me coller, mais c’était sans aucun doute perdu d’avance.

Je rentrais brutalement dans la salle et je sentis tous les regards se poser sur ma personne. En effet la vente aux enchères avaient déjà commencées et le maitre des enchères avait du s’arrêter de parler alors que je pénétrais dans la salle. Je leur souriais gênée d’être le centre de toutes les attentions et surtout complètement perdue. Je n’avais aucune idée d’où se trouvait être ma place. J’espérais juste de tout mon cœur que ce serait loin d’Edouard. Mais je n’y comptais pas vraiment avec la chance inouïe que je possédais. Finalement je cherchais du coin de l’œil une place de libre restante en me disant qu’elle serait certainement la mienne. Le maître de cérémonie n’avait toujours pas recommencé les enchères et tout le monde continuait à avoir les yeux fixés sur moi ce qui devenait vraiment gênant. Finalement quelqu’un (une personne très gentille sûrement) me fit un signe de tête pour m’indiquer ma place et j’avançais presque en courant vers celle-ci tout en m’excusant. « Désolé pour le dérangement, c’est bon j’ai ma place. » Lançais-je enjouée alors que la plupart me lançait des regards noirs. Je soupirais exaspéré par leur comportement de vieux débris. Et j’écoutais pendant un temps les paroles de monsieur enchères. Je commençais d’ors et déjà à m’ennuyer profondément. Je sentis un regard me fixer intensément et lorsque je tournais la tête vers ces yeux bleus je sursautais légèrement. Zéphyr assis à coté de moi à notre table de cinq. Nom de dieu, je me demandais à cet instant, comment je pouvais être aussi malchanceuse. Son petit sourire satisfait apparu rapidement et je ne pus m’empêcher de grimacer. Qu’avais-je fait au bon dieu pour qu’il m’en veuille à ce point ? Je veux dire, autre que de l’avoir insulter dans une église. « Pas de scandale ici Zéphyr, je te prie. Mon père va me tuer si je me fais remarquer. » Et puis je me dis que ce n’était franchement pas une bonne idée de lui dire cela, parce que peut-être voulait-il que mon père me déshérite ou un truc dans ce genre. Je me mordis la lèvre inférieure, inquiète de la tournure que risquait de prendre cette soirée. Zéphyr n’avait qu’à balancer le scoop du jour comme quoi lui et moi l’avions fait dans une église et c’en était terminé de ma réputation et de celle de mon père. Non il ne pouvait pas faire çà. « Arrête de me regarder comme çà et achète donc des objets inutiles pour les pauvres. » Protestais-je tout bas entre mes dents en faisant allusion à la vente aux enchères qui avaient lieu pas loin de nous.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

❝ on prend les mêmes et on recommence. ❞ ▬ alaska & zéphyr. Empty
MessageSujet: Re: ❝ on prend les mêmes et on recommence. ❞ ▬ alaska & zéphyr. ❝ on prend les mêmes et on recommence. ❞ ▬ alaska & zéphyr. EmptyMer 18 Jan - 17:41

Bien calé dans les bras de Morphée, allongé dans un lit very king size, les premiers rayons de soleil de la journée frappant son visage, Zéphyr fut ainsi réveillé, dans calme et le silence le plus total, annonce d'une journée tranquille ? Peu évident de s'avancer connaissant un minimum le Princeton et sa propension à se mettre dans les meilleures conditions pour avoir quelques nouveaux conflits, que ce soit avec des connaissances ou avec des inconnus. C'était quelque chose qu'il n'avait aucun mal à endurer, ou à vivre car il appréciait le conflit, verbal évidemment, surtout avec de jeunes demoiselles de préférence d'une certaine classe, d'un certain rang et aussi d'une certaine beauté, il n'y aurait que peu d'intérêt dans le cas contraire, difficile de le contredire. Alaska, Cadence ou tant d'autres pouvaient en témoigner devant dieu, ou pouvaient l'informer s'il n'était pas au courant ; le diable se trouvait à San Fransisco et il répondait au nom de Zéphyr Princeton. Amusant, intéressant, fascinant, méchant et bien plus encore, tous ces adjectifs décrivant le jeune italien étaient aussi toutes les raisons pour lesquelles de nombreuses demoiselles avaient tenté de s'attirer les bonnes grâces d'une jeune homme gâté pourri depuis la naissance et avide de bonnes choses, et c'est pour cela qu'il lui fallait faire un tri quant à toutes ces filles prétendant à passer du temps, temps précieux pour Princeton évidemment, avec l'alpha. Et si certaines demoiselles avaient réussi à attirer plus que les autres l'attention du jeune homme, c'était loin d'être une tâche aisée que d'arriver à fasciner et intéresser assez le jeune homme pour qu'il daigne accepter quelques rendez-vous, improvisés ou organisés. Il n'était point homme à courir après les femmes sans réfléchir, il savait qu'il y avait un temps pour tourner autour d'une femme, puis le temps de se faire désirer par la femme avant de retourner vers elle et la cueillir sans la moindre difficulté du monde. C'était tout un art que la séduction, plus encore lorsque le séducteur en question était un italien, répondant au doux nom de Milan Zéphyr Aymeric Maksym Princeton.

Ouvrant complètement les yeux après quelques instants, le milanais regarda autour de lui, pas âme qui vive. On pouvait penser que pour un homme, vivre seul et faire le choix de ne pas laisser, ou très peu, de demoiselles terminer la nuit avec lui, devait être quelque chose de morose, en tout cas qui rendait la vie ainsi mais ce n'était pas le cas, pas pour le milanais tout du moins. Si il n'aimait pas cela, c'est car il était quelqu'un de fort indépendant, qui aime à faire ce qu'il a envie lorsqu'il en a envie, ni avant, ni après. Il l'était depuis toujours et c'est pour cela qu'il avait de nombreuses conquêtes mais très peu d'ex petites-amies. Il n'aimait pas qu'on lui dise ce qu'il doit faire ou ne pas faire, et être un célibataire endurci était pour lui la meilleure façon de garder cette liberté qu'il avait tenté toujours fait en sorte de préserver. Cela ne l'empêchait en aucun cas de prendre du plaisir à séduire les femmes, à offrir son coeur à toutes celles le demandant avant qu'elles ne comprennent qu'il n'était point homme à se caser, que d'être dans une relation le rendait pire encore. C'était dire à quel point sortir avec lui n'était point une chance mais plutôt une malédiction. A bon entendeur, chaque demoiselle avait été prévenu de sa manière de fonctionner, il était rare qu'une personne ne connaisse pas le jeune homme, du moins de nom, il était l'héritier d'une immense richesse et cela semblait difficile pour lui de passer inaperçu aux yeux des gens, mais il aimait se trouver dans la lumière, c'était donc loin d'être contraignant. Sortant de son lit, un simple caleçon en guise de vêtement, il s'arrêta net en croisant sa colocataire. Celle-ci s'avança féline, vers lui et vint poser ses lèvres sur celles de l'italien. Bien étrange relation qu'ils entretenaient, lui et Leïla, entre colocataire, ils ne se refusaient pas grand chose, sexe, nudité et tout ce qui va avec. La demoiselle jouant avec l'élasticité de son caleçon eut le plaisir de regarder l'intimité de l'alpha, qu'elle n'avait que bien trop vu pour une demoiselle censé être en couple, mais cela ne dérangeait aucunement le milanais d'être une sorte d'Arnacoeur. Puis, si cela devait mettre quelqu'un mal à l'aise, ce devrait être la bëta ; ce n'était pas le cas, c'était tant mieux pour moi, tant pis pour le sampi. Et il était temps désormais de prendre une douche qui s'annonçait nécessaire pour que le jeune homme soit enfin réveillé. Et si cela pouvait semblait bizarre, le jeune homme n'avait aucun scrupule à tenter sa colocataire en se lavant la porte ouverte, et évidemment, cela ne changeait pas de d'habitude étant donné qu'elle ne mit pas longtemps à le rejoindre sous l'eau. Bingo.

«Luca ? C'est papa au téléphone, tu vas bien ? Oh ca va alors. Oui tu manques à papa aussi, tu vas bientôt pouvoir venir le voir chez lui, je te le promets. Bien sur que je serais là pour ton anniversaire, qu'est ce que tu crois ? C'est quand même moi ton papa hein. Allez, sois sage Luca, papa t'aimes fort et occupes toi bien de ta maman.» Si Zéphyr avait bien une faiblesse, la plus grande qu'il ait jamais existé en lui, c'était son fils, ce petit bout de chou de deux ans et demi. Cela lui avait brisé le coeur de le laisser seul avec sa mère, à Paris mais il avait vraiment besoin de changement, la capitale française lui était devenu d'une morosité sans pareil depuis la mort de son frère adoptif, et ce malgré les premiers mots et premiers pas de son fils dans cette ville. Mais soit, il avait fait le choix de partir, tout en voyant son fils relativement souvent, c'était un bon compromis finalement. Puis il l'avait au téléphone au moins une fois tous les deux jours, cela compensait, tant bien que mal. Mais depuis qu'il était revenu dans une ville qu'il connaissait très bien, San Fransisco, il pouvait de nouveau vivre de cette façon qu'il appréciait tant, vivant de séduction et de femmes. Même si évidemment, ayant un goût prononcé pour la réussite, l'échec étant interdit dans une famille telle que le sienne, ses études passaient elles aussi au premier plan dans ses priorités. Entendant sonner son téléphone, à peine eut-il raccroché avec son fils, il répondit et ce fut avec très peu d'étonnement qu'il reconnut la voix de sa très chère mère de l'autre côté de l'atlantique. Un gala de charité, ou une de ces choses que le milanais détestait au plus haut point, étant avant tout un froid et cynique égoïste dans l'âme. Mais soit, il savait très bien que discuter avec sa mère à propos de ces soirées qu'elle aimait à organiser était perdu d'avance, il n'avait d'autre choix que de se taire et d'acquiescer à la requête de sa mère. «Bien sur mère, je m'y rendrais. Je dois vous laisser, à bientôt.» Pas le temps d'écouter la réponse que le jeune avait déja raccroché, car même si il aimait beaucoup celle qui lui avait donné la vie, cela ne lui plaisait jamais lorsqu'elle le mettait devant le fait accompli, mais soit, ce qui est fait est fait.

Enfilant un costume flambant neuf, Giorgio Armani, pour honorer la mode de son pays et de sa ville natale ; le jeune était désormais fin prêt à passer une soirée en compagnie de personnes aussi riches que lui, ce n'était pas comme si être dans une des plus prestigieuses écoles du monde l'y avait déja habitué. Ce qui était embêtant pour le jeune homme, lors de ses soirées mondaines, c'est qu'il ne savait jamais vraiment à quoi s'attendre, et n'étant pas du tout un amateur de surprises, cela ne lui plaisir pas du tout. Mais étant donné que la mama l'avait décidé, il ne pouvais pas se défiler. Il allait devoir se montrer, faire bonne figure et signer un joli chèque avant de partir, rien d'autre au final. Si de temps à autres, il lui arrivait de rencontrer de jeunes demoiselles qui arrivaient à le faire oublier à quel point ces soirées étaient d'une inutilité et d'un calme bien trop plat, cela n'était pas assez souvent le cas et cela était bien dommage, car les vieux bonhommes de soixante-quinze piges qui viennent lui demander des nouvelles de ses grands-parents qu'il ne voit que très rarement, well, ce n'est pas des plus amusants. Mais lorsque l'on est un Princeton, disait grand-père, il faut en assumer le statut et les responsabilités qui incombent ce rôle. Sortant ma Lamborghini noire du garage, je démarrais lentement pour me rendre au Palace Hotel, endroit que j'avais fréquenté quelques jours avant de m'installer dans ma villa et qui était le plus expansif hôtel de la ville. Le jeune homme pria un instant pour que sa soirée ne soit pas des plus ennuyeuses. Arrivant dans la salle accueillant la soirée, il tenta tant bien que mal de trouver sa place sans se faire remarquer, histoire de ne pas être ennuyé par des vieillards dés son arrivée. Une table de cinq, well, il n'y aurait que peu de personnes capables d'ennuyer la paisibilité légendaire du jeune homme, même si il aurait apprécié de voir les noms des invités à sa table. Se baissant un instant pour remettre comme il le faut sa chaussure, il ne put réprimer un air étonné en voyant la demoiselle qui se trouvait à ses côtés. Alaska, sweet, sexy Alaska. «Rappelle toi, I'm not the psychotic bitch..» Commencer par les amabilités, c'était bien le genre de l'italien. Le jeu ne faisait que commencer, et il semblait désormais évident que la soirée ne serait pas aussi ennuyeuse qu'elle ne se l'annonçait. Sourire narquois de mise, à l'attention de la demoiselle évidemment. «Oh, ne t'inquiètes point, je chercherais pour toi si ils ne vendent pas un petit peu de vertu.» Ou comment lui rappeler qui avait décidé de coucher avec l'autre, qui plus est dans le temps de dieu. Alors, Alaska, aurait-on peur du grand méchant loup ? C'est tout ce que tu laisses apparaître, et si tu te ronges tant les sang, celui ci risque de couler de ta lèvre inférieure. si cela était un match, le score serait déja sans appel en faveur de l'italien. Pauvre petit chaperon rouge, qui ne peut se défendre du grand m"chant Zéphyr. « Ne fais point ta sainte-nitouche avec moi, Valdès, ce n'était pas le cas il y a quelques jours.» La pression était sur elle, et cela amusait déja énormément l'alpha.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

❝ on prend les mêmes et on recommence. ❞ ▬ alaska & zéphyr. Empty
MessageSujet: Re: ❝ on prend les mêmes et on recommence. ❞ ▬ alaska & zéphyr. ❝ on prend les mêmes et on recommence. ❞ ▬ alaska & zéphyr. EmptyDim 5 Fév - 11:08

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

❝ on prend les mêmes et on recommence. ❞ ▬ alaska & zéphyr. Empty
MessageSujet: Re: ❝ on prend les mêmes et on recommence. ❞ ▬ alaska & zéphyr. ❝ on prend les mêmes et on recommence. ❞ ▬ alaska & zéphyr. Empty

Revenir en haut Aller en bas

❝ on prend les mêmes et on recommence. ❞ ▬ alaska & zéphyr.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» ❝ take me home to my heart. ❞ ▬ alaska & rafael ftw.
» hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska.
» ❝ my friends say I should act my age ❞ zéphyr . nolann . nattéo
» ❝ I was caught between the weight of everything I couldn’t say ❞ rafael&alaska
» ❝ i just need you now ❞ ▬ payzona

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-