the great escape
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La musique adoucit les moeurs...not really | PV Barckley |

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MessageSujet: La musique adoucit les moeurs...not really | PV Barckley | La musique adoucit les moeurs...not really | PV Barckley | EmptyDim 31 Juil - 4:43


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JAGGER & REAGAN
Back at home you feel so far

ready to lose the other one ? - not this time.
JET LAG. I've been keeping busy all the time. Just to try to keep you off my mind? Trying to figure out the time zones making me crazy. You say good morning when it's midnight. Going out of my head, alone in this bed. I wake up to your sunset and it's driving me mad. I miss you so bad and my heart, heart, heart is so jet lag

It's getting lonely living upside down, I don't even wanna be in this town, trying to figure out the time zones making me crazy.. Totalement plongé dans la musique je faisais abstraction de tout ce qui pouvait bien m'entourer. Le studio dans lequel je me trouvais prenait la forme d'une bulle qui me coupait du monde extérieur, l'autre bonhomme qui m'enregistrait n'était pour moi rien d'autre qu'un spectateur, une groupie parmi tant d'autre. Cette fameuse groupie avait voulu commencer sans Reagan et nous avions donc attaqué les passages qui me concernaient moi, pour une fois ma voix était mise à contribution, en plus de mes talents de batteur. La voix du groupe c'était la blonde, parfois j'utilisais la mienne également, mais la plupart du temps j'étais plus derrière ma batterie et pourtant travailler ma voix était quelque chose d'assez agréable. J'aimais ces petits duos nous devions faire de temps en temps avec la blonde, la musique était l'un des rares domaines, si ce n'est le seul, où je m'investissais vraiment, qui me tenait à coeur, dans lequel je voulais réussir. Après tout, la musique était mon gagne pain, c'était ce qui me permettait d'avoir cette vie et qui m'avait permis de sillonner les routes d'Amérique. Au-delà de ça, la musique était ma vie, elle se résumait uniquement à ça et quelques petites choses à côté, mais en comparaison rien n'avait d'importance si on enlevait la musique, elle était ce qui donnait un sens à tout cela. Voilà pourquoi lorsque je devais prendre la parole et donné la réplique à la chanteuse je ne prenais pas la chose à la légère, je faisais en sorte de tout réussir du premier coup, surtout que je n'aimais pas recommencer plusieurs fois la même chose, tout comme me répéter, c'était quelque chose qui m'exaspérait plus qu'autre chose et avait tendance à me révéler sous mon mauvais côté de ma personnalité. Plongé dans mon truc je débitais un flot impressionnant de paroles en faisant attention que l'intonation soit juste, la musique n'était pas quelque chose de facile et quiconque dirait le contraire s'avèrerait être un idiot.
Un plan dans mon élan je devais malheureusement me stopper l'espace de quelques instants, ne prenant même pas la peine de m'expliquer avec l'homme de l'autre côté qui m'enregistrait, je me contentais tout simplement de bondir de mon tabouret en direction de ma chambre. La porte s'était légèrement entre ouverte ce qui me rappelait que je n'étais pas seul, lorsqu'il s'agissait de musique j'avais tendance à être déconnecté de la réalité et donc par conséquent tout me passait au-dessus la tête, le plus grave comme le plus anodin, lorsque je jouais rien ne m'importait si ce n'est le fait de jouer juste. Prenant la peine d'ouvrir très légèrement la porte de ma chambre pour ne rien laisser entrevoir, on est jamais à l'abri de regard indiscret, je refermais juste après avoir pénétré à l'intérieur de la pièce. Allumant la lumière, une femme à demi nue se dévoilait devant moi, avec pour tout et pour tout des sous êtements et un chemisier elle se déhanchait devant moi avec un air aguicheur, comme si elle voulait réitérer les actions de la veille. Je m'étais donc mal fait comprendre, avec moi c'est une fois, pas deux, où bien n'avais-je pas pris la peine de lui expliquer comment je fonctionnais et j'en étais directement venu à l'essentiel. Wathever, je n'avais pas à me justifier, surtout pas devant une fille dont je ne me souvenais même plus du nom, j'avais autant de chance de me remémorer son nom que de savoir comment je l'avais ramené jusqu'ici. J'avais prit du bon temps, certainement, et ça s'arrêtait là, elle devait déguerpir et si elle ne l'avait pas encore compris par elle-même, j'allais lui faire comprendre. Prenant soudainement un air grincheux, j'exprimais mon exaspération à travers et long et très significatif soupir, la seule présence de la jeune femme avait totalement brisé ma bonne humeur, une journée qui pourtant débutait tellement bien, et en musique qui plus est. Lui jetant ses chaussures à talon au visage je lui ouvrais grand la porte, cette fois-ci peu m'importait le regard de l'autre, j'avais prit du bon temps avec une fille et alors ? il n'y avait pas de mal à ça, j'étais jeune alors autant en profiter. La bousculant vers la sortie cette dernière me regardait l'air de dire « j'vais faire comment pour rentrer ? Je peux pas rentrer dans cette tenue » on dirait que si elle allait puvoir, elle avait pas le choix et puis en même temps ce n'était pas mon problème, elle qu'à savoir ce qu'elle en avait fait de son pantalon, si rien qu'avec un pantalon elle ne s'en sortait pas, je n'osais pas imaginer ce qu'elle pouvait bien faire de son corps les autres soirs, la même chose que ce qu'elle avait fait avec moi, très certainement. Une prise de sang allait s'imposer dans les jours prochains, je ne voulais pas attraper une quelconque maladie. Claquant la porte d'entrée derrière elle, j'étais soulagé et me retournais vers l'homme qui me regardait l'air intrigué « Y a un soucis ? » il y avait quelques imprévus de la vie de tous les jours que je ne pouvais pas forcément prévoir, celui-ci en faisait partie, tout irait bien tant que la blonde n'était pas au courant de toute cette histoire. Telle que je la connaissais elle ne manquerait pas de me faire la leçon avec son sérieux légendaire si jamais cette histoire lui venait aux oreilles, espérons que ce tout nouveau sigma n'était pas une balance et qu'il connaissait le « code » qui consistait à ne pas balancer un de ses frères de confrérie, même si toutes ces conneries me passaient bien loin au-dessus, ça pouvait s'avérer utile dans ce genre de situation. Toute façon il parle, bizutage garantis. En parlant de Reagan je me demandais bien où est ce qu'elle était passé, habituellement elle était toujours la première lorsqu'il s'agissait de faire de la musique, aussi bien les répétitions que les enregistrements, même quand cela n'était pas prévu. Ne voyant aucun signe de sa longue crinière blonde je me décidais à retourner dans mon lit, une fois mademoiselle serait disposé à jouer, elle viendra me chercher, j'allais pas non plus l'attendre toute la matinée, impatient ? Légèrement. Malheureusement, une fois que j'était réveillé c'était pour de bon, faisant des roulades dans mon lit, m'emmêlant dans ma couette, je faisais tout et n'importe quoi mis à part dormir et c'est une fois par terre que je me décidais à retourner à mes petites affaires. L'air toujours aussi grincheux je sortais de ma chambre pour finalement prendre place sur mon tabouret, prêt à jouer et chanter je relevais la tête pour m'apercevoir que l'autre avait complètement disparu, c'était une blague...Levant les bras au ciel je parlais, que dis-je, je criais « Hey ho !! Y a quelqu'un ou quoi ?! » me parlant plus à moi-même qu'autre chose je n'attendais pas de réel réponse, si Drew n'était plus là c'est qu'il avait dû se lasser et devait être occupé à faire quelque chose d'autre. Voilà que me retrouvais seul avec ma batterie et tout ce qu'il fallait pour s'enregistrer, il m'en fallait pas plus. Baguettes en mains je commençais à donner quelques coups, qui petit à petit constituaient un air bien distinct, remuant la tête au même rythme que mes baguettes je fermais les yeux pour mieux ressentir ce que je jouais, les yeux fermer notre capacité à entendre et décuplé, c'est bien connu qu'une fois les yeux fermé on entend tout beaucoup mieux. Je n'avais besoin de personne, cet enregistrement je pouvais bien le faire tout seul, le micro en bouche je commençais alors à murmurer quelques paroles, You say good morning. Plus le temps passait et plus je prenais confiance en moi, les paroles de la chanson qu'au début je mimais à peine se faisaient de plus en plus distincte tandis que mes coups de batterie étaient donné avec plus d'assurance, juste le temps de me réveiller, c'était tout ce dont j'avais besoin et si tout ce capharnahomme n'ameutait pas du monde alors je n'avais plus qu'à retourner me coucher. Me mettant alors à pratiquement hurlé je chantais à voix haute tout en veillant à garder le ton juste bien évidemment HEART, HEART, HEART, IS SO JET LAG !! sans aucune gène je continuais, une fois lancé j'étais difficilement arrêtable et la personne avec qui je partageais ce studio le savait très bien, elle avait donc tout autant intérêt à vite ramener ses fesses ici avant que la situation n'empire et elle pouvait très vite dégénérer, ça ne tenait qu'à un fil et à elle aussi. Comme ça je pouvais tenir très longtemps, des baguettes en mains je pouvais même jouer toute la journée sans m'arrêter, tellement je perdais la notion du temps, surtout lorsque j'étais dans un état de trans comme celui dans lequel j'étais à cet instant, la solitude je supportais très mal. Seul je l'avais déjà été durant mes « petites vacances » je n'avais pas besoin de l'être davantage.
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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: La musique adoucit les moeurs...not really | PV Barckley | La musique adoucit les moeurs...not really | PV Barckley | EmptyJeu 4 Aoû - 0:34

La musique adoucit les moeurs...not really | PV Barckley | 25zkp3s
Without you, I'm just a dynamic uno !
«.Just shoot for the stars if it feels right. Then aim for my heart if you feel like. And take me away, make it okay, I swear I'll behave. You wanted control, so we waited. I put on a show, now I make it. You say I'm a kid, my ego is big. I don't give a sh*t and it goes like this.»;; I don't need try to control you, look into my eyes and I'll own you
marron 5
▬ moves like jagger;;
Je baillais, m'étirais de tous mon long tandis que mes prunelles harassées s'emplissaient d'une fatigue toujours plus persistante. Seulement je devais avoir bouclé cela pour l'heure suivante et après une nuit entière à composer, mon visage et ma démarche ne réclamait qu'un bon et mérité repos. Une feuille gribouillé de paroles aux crayons de papier, une autre sous le coude, ébauche d'accord balancé au gré de l'inspiration, je fredonnais l'air que je voulais donner à ma chanson, un murmure harmonieux perdu dans un silence mélancolique. «.I miss you so bad, I miss you so bad, I miss you so bad.». Oui, ça allait, j'aimais assez les paroles bien que je me savais capable de bien meilleure composition. Cette chanson me concernait et concernait mon entourage, en particulier mon petit ami, en fait, la chanson était pour lui mais ça c'était un secret que je ne partagerais qu'avec moi-même, ou peut-être lui qui sait à l'occasion. De fait je comptais bien la chanter en solo, un solo bien armée, mon micro, ma guitare et moi. Je laissais le piano de côté pour ce coup-là, après tout même si j'étais multi-talent, j'étais loin d'être multi-fonction. Cela faisait maintenant une journée que nous étions revenus de notre tournée européenne pourtant je me retrouvais encore à devoir composer là où je devrais être en vacances. Mais enfin, qui étais-je pour me plaindre, la paye de la tournée ayant durée un an venait de tomber et faisait de moi l'une des plus riches fortunes de tout ce foutu campus, de quoi faire pâlir le plus fière des epsilons. Avec une telle somme sur mon compte en banque, je devais bien à mes producteurs, nos fans et surtout à moi-même, une nouvelle série de chanson. Je venais d'en composer deux, une terminée spécialement écrite pour Jagger Bowee-Stockwell, chant et batterie mit en avant et une encore en travaux pour moi, chant et guitare. J'étais assez satisfaite de celle de Jagger, après tout elle était parfaite pour sa tonalité et les paroles lui convenait... nous convenait, mais pour le coup lui convenait à merveille. « The great escape » . S'il ne l'aimait pas, je lui ferais la peau et le dépècerait vivant avant même qu'il ait eu le temps de dire « chicaca ». Au départ je ne l'écrivais absolument pas pour lui, plutôt pour nous deux, une sorte de duo, mais depuis que son manipulateur de père jouait des cordes quant à mon appartenance au groupe, je privilégiais toujours mes meilleurs textes pour son fils, au détriment de mon temps sur scène et mon temps sur les bandes sons. Je détestais cette situation, j'avais l'impression d'être un pantin qu'on pouvait faire danser aisément du bout des doigts, seulement il était bien évidemment hors de question que je ne mette ma carrière en danger. J'avais tellement travaillé, tellement sacrifié pour avoir le train de vie que j'avais et ai encore au jour d'aujourd'hui que je ne pouvais me permettre de tout perdre maintenant.

En parlant de cela, la sonnette de notre maison me sorti de mon sommeil éveillé, cependant ce n'est pas ce qui m'encouragea à me sortir de ma léthargie, je levais les yeux au ciel, attendant patiemment de voir si mon colocataire daignait se bouger pour aller ouvrir la porte. Temps perdu inutilement, on sonnait une seconde fois, puis une troisième fois. Rien. Je le maudissais, ce Jagger, après tout nous n'avions pas besoin de larbin dans notre maison, nous étions tous deux célèbres mais certainement pas assisté, en conclusion nous n'avions pas besoin d'un serviteur sinistre dévoué à la seule tâche qu'était : ouvrir la porte d'entrée. Finalement je me décidais à me lever et c'est en me frottant les yeux que j'accueillais notre invité très irrité par son impatience. Le père Bowee-Stockwell, dans le genre connard de base, celui là ce posait-là. C'était sûr, Jagger avait de qui tenir seulement son père m'était détestable depuis que nous étions gosse. Jagger, lui, m'insuportais depuis maintenant un peu plus d'un an et pouvait encore conserver un minuscule espoir de me voir changer d'avis quant à sa condition. A peine eus-je le temps de lui ouvrir la porte qu'il s'invitait de lui-même dans la maison, suivi de prêt par ses gorilles et encore aucun signe de mon batteur à l'horizon. Je l'invitais à prendre place, m'installait en face de lui en lui présentant mon travail. Nous étions son groupe le plus populaire et celui qui lui rapportait le plus d'argent, de fait il se déplaçait carrément pour nous. Par pour voir Jagger, car nous savions tous qu'il se foutait de son fils, sauf pour son côté rock star hypra populaire qui rapporte du fric, mais pour voir dans quoi il pouvait investir dans le futur. Je lui présentais les deux chansons écrient durant la nuit et attendant avec impatience et pourtant beaucoup d'appréhension sa réaction. Réaction qui ne se fit pas attendre bien longtemps. Je le scrutais avec une pointe de mépris, j'étais d'ordinaire très conciliante seulement il me demandait la lune là où je ne pouvais lui offrir qu'une poignée d'étoile. « C'est un solo. » répondis-je d'un ton peu assuré et très intimidé. Il me demandait de transposer ma chanson dans la tonalité de Jagger et d'en faire un duo équitable. Die ! C'était ma chanson, celle qui j'avais écrite pour Matt, il était hors de question que je ne la chante avec l'idiot du village qui nous avait fait séparer. J'avais envie d'exploser et de lui faire manger la feuille qu'il tenait entre ses mains, seulement je pouvais être sûre que ma carrière arriverait à terme à la seconde même où je ferais un geste déplacé à son égard. « Hé bien transforme-le en duo Reagan, c'est une très bonne chanson. Jagger et toi allez faire une véritable performance avec celle-ci.» et tout le monde croira que je parle de lui dans ma chanson et j'aurais l'air d'une parfaite idiote, merci, mais non merci. Ou plutôt « crois-le » comme je me plaisais à le dire aussi souvent que je le pouvais. « Je ne l'ais pas écrite pour lui, non c'est un solo je suis désolée. » Je n'avais aucune explication à fournir, personne ne savait pourquoi Jagger était ma bête noire depuis le début de notre première et plus grande tournée et je n'imaginais même pas de quoi j'aurais l'air si jamais je balançais que je lui faisais la gueule parce qu'il avait brisé mon couple une fois. Une rock star en couple déjà, dans notre monde cela relevait de la pure utopie. Je persistais et persistais dans l'espoir qu'il ne lâche l'affaire et s'en aille à ses affaires, nous laisse enregistrer nos chansons dans l'après-midi pour envoyer la maquette au siège de notre maison de disque et basta, l'affaire était dans le sac. « Tu te rappelles de notre petit accord ? Tu sais celui qu'on a passé le jour où tu es allée chercher mon fils dans ce centre ? Parce que si tu ne t'en rappelles pas je peux très bien te rafraîchir la mémoire » Mon sang fit un tour dans ma tête, je me pinçais les lèvres et baissait les yeux, une maladroite petite enfant à qui l'ont rappel les règles d'un jeu à laquelle elle joue par dépits. Mes doigts s'entremêlèrent les uns dans les uns, je me contentais de hausser les épaules et de m'aplatir le plus possible dans mon fauteuil tandis qu'il prenait ses airs supérieurs. « C'est bien ce que je pensais.» Rira bien qui rira le dernier, un jour il aurait besoin de moi et je lui retournerais la faveur puissance mille. Je le regardais quitter la pièce, puis la maison dans sa démarche impériale et une fois qu'il fut de dos et assez loin, levait mon majeur en sa direction en tirant furieusement la langue. Tête de noeud va. Je savais que lorsque nous étions encore des enfants, Jagger et moi aurions dû lui donner à manger une pomme empoisonné à ce vieux moche.

D'un coup d'un seul, je me levais, furieuse et donnait un coup de pied dans le pouffe de Jagger devant la télévision. Gnagnagnagna ! Ma chanson, la mienne, à moi que je partage pas. Autant je ne voulais pas la partager, mais alors en plus avec lui, autant me donner la mer à boire direct. Tant pis pour lui, sa chanson destinée à être un solol ( the great escape ) serait finalement aussi un duo, je partage que si tu partages aussi. Ah fut un temps où nous partagions tout, même nous gouters. Maintenant il pouvait se râper la peau jusqu'à ce qu'il ne pisse le sang que je partagerais pas mon choco bn avec. Putain ma chanson. Heureusement, avant d'aller ouvrir la porte, j'en avais déposé une copie dans la boite mail de Drew et ainsi, devinait aisément qu'il se trouvait en compagnie de Jagger déjà dans le studio d'enregistrement, prêt à enregistrer. Transmettre la chanson, done. Trouver le pestiféré, done. Manquait plus que moi et c'est trainant des pieds telle une prisonnière marchant vers la potence que je me rendais dans notre sous-sol, faisant office de studio. Plus je descendais, plus j'avais l'impression d'entendre des cris, sans parler de la batterie qui ne s'arrêtait plus. Ainsi, je distinguais la façon de jouer de mon acolyte, seulement là il ne jouait plus, il surjouait, il devenait complètement dingue. Confirmation lorsque je pénétrais dans la pièce annexe, il était de l'autre côté de la vitre à s'agiter dans tous les sens et chanter les paroles de ma chanson spéciale matteagan, digne des plus grands hurlements d'homme sauvage, plus digne encore que tarzan en haut de sa branche. Je tapais un coup à la vitre, aucune réaction. Deuxième coup plus fort, perdue comme une goutte d'eau douce dans l'océan, ma petite tape se perdait dans son brouhaha. Vacarme harmonieux certes, mais quand même. Il ne faisait même pas attention, toujours la même rengaine avec lui. A ce rythme-là nous n'aurions rien foutu de la journée si ce n'est profiter de la récréation que Jagger s'offrait, ainsi je décidais de mettre fin à son bordel. J'attrapais ma guitare, la branchait les enceintes réglées au maximum du son et d'un coup de bras vif au-dessus des cordes de ma guitare, fit gratter vivement et sèchement mon médiator. Un grand fracas, je savais que tout cela n'était vraiment pas juste et que le son qui sorti des enceintes fit presque trembler la pièce tellement il sonnait faux et horrible à l'écoute, mais au moins j'eus le plaisir de constater que mon camarade me regardait médusé. Surpris ? Tant mieux. « Voilà, c'était horrible, mais maintenant au moins je vais avoir toute ton attention. » Pas bonjour ni merde, je pénétrais dans la pièce qu'il habitait de sa folie, lui adressais un vague sourire polie, arrangeait quelques branchements au niveau, réglait mon micro and let it rock. « C'est bon, j'suis prête. » Je m'apprêtais à jouer, seulement c'est en constatant qu'à travers le plexiglas personne n'était dans la pièce où je me trouvais auparavant que je me mise à soupirer. Y-a-t-il un technicien dans la salle ? Apparemment non. Les gens de nos jours n'étaient plus du tout professionnel et c'est avec cette fatale conclusion que je réalisais que nous perdions un temps qu'il m'était précieux, du moins que je prétendais prétentieux. « Il est passé où le mec qui était avec toi tout à l'heure ? » demandais-je à mon acolyte en me tournant dans sa direction. J'étais fin prête, micro à porter de bouche, la voix prête à donner le meilleur de ce qu'elle pouvait donner, mes doigts baladant mon médiator sur les cordes de ma guitare, pourtant il manquait un pignouf supposé utile pour nous enregistrer, c'était un comble. « Ne me dis pas que tu lui as fait peur avec tes bêtises, sinon ça voudrait dire qu'on va devoir s'enregistrer tous les deux chacun notre tour. » Et ça, c'était une perspective qui ne m'enchantait guère. S'il ne l'avait pas deviné dans mes mots, alors je ne pouvais rien pour lui. Passer tout mon après-midi à l'enregistrer puis inversement, pour après devoir s'arranger pour enregistrer les passages où nous chantions en duo plus tard lorsque quelqu'un se pointerait et nous gratifierais de sa présence, non ça va aller. « Parce que j'ai un programme chargé cet aprem et pas assez de temps à t'accorder. » menteuse, menteuse, j'ai envie de dire, menteuse. En général, je n'arrivais jamais à mentir sans éprouver de regret par la suite, seulement dans son cas, il avait menti toute âmes et consciences sorties pour que matt' et moi ne séparions nos chemins, alors maintenant c'était sans rancune. Et que vaut un petit mensonge comparé à une abominable ignominie, on se le demande. J'avais l'impression de m'adresser à mon pire poison, lui qui avait été mon repère, l'un de mes meilleurs amis durant mon enfance puis plus tard lors de l'adolescence, maintenant il était en quelque sorte le petit diable qui s'amusait à foutre sa merde dans ma vie, pour le plaisir d'être con. Ca c'était le pire, il adorait ça en plus, le mécréant. Non le pire en vrai c'était qu'à part ça, je n'avais rien à foutre de mon après-midi.



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MessageSujet: Re: La musique adoucit les moeurs...not really | PV Barckley | La musique adoucit les moeurs...not really | PV Barckley | EmptyVen 5 Aoû - 8:20


JAGGER & REAGAN
If you had a sister and a dog... i'd choose the dog.

The Great Escape by Boys Like Girls
va en enfer ! - d’accord... tu m’y accompagnes !
THE GREAT ESCAPE Tonight will change our lives it's so good to be by your side, but we'll cry. We won't give up the fight, we'll scream loud at the top of our lungs and they'll think it's just cause we're young, and we'll feel so alive. Throw it away, forget yesterday, we'll make the great escape. We won't hear a word they say, they don't know us anyway. Watch it burn let it die, Cause we are finally free tonight All of the wasted time, the hours that were left behind, the answers that we'll never find.

Dès la première lecture de la chanson que Reagan avait envoyée j'avais deviné à quoi, qui, elle avait pensée en écrivant ces paroles. La blondinette avait toujours été la plus émotive de nous deux et c'était ce qui rendait ses chansons aussi bonnes, sa sensibilité était la clé de notre musique, mais c'était également ce qui un jour allait nous tous nous perdre. Son grand coeur était à la fois sa force, mais également sa plus grande faiblesse, et tôt ou tard elle devra faire des choix et à ce moment-là je savais pertinemment qu'elle préférera suivre son coeur plutôt que sa tête. Cette chanson me rappelait qu'une fois déjà nous avions failli tout perdre pour une histoire de coeur, mais tant que je serais là cela n'arrivera pas. Je ne regrettais aucunement ce que j'avais pu faire par le passé et si c'était à refaire je referais exactement la même, il n'y avait qu'à voir où tout cela nous avait mené. Ne jamais regarder derrière, ce qui est fait est fait et advienne que pourra. Le bruit que je produisais à l'aide de mes baguettes n'était pas représentatif du talent que contenait notre groupe, notre célébrité nous la méritions plus que n'importe qui, et bien que je m'amusais à détruire la chanson de mon amie d'enfance elle n'en restait pas moins bonne, chose qu'au grand jamais je n'avouerais, car derrière j'étais persuadé qu'il y avait bien plus et l'encourager à écrire sur ses peines de coeur n'était pas la chose à faire, bien au contraire, le groupe avant tout. La solitude ne me réussissait pas, d'apparence totalement totalement folle je pensais tout en réduisant à néant l'espoir de faire de la chanson de la blonde quelque chose de bon, cette dernière qui ne s'était toujours pas montrée. Transporté dans un autre univers et bercé par la douce mélodie que je produisais, je m'échappais de ce monde pour un endroit où tout était permis, voyage qui ne dura que quelques secondes. En effet, alors que je commençais à peine à ressentir la musique un bruit assourdissant, encore plus désagréable que celui que faisais depuis quelques minutes, me ramenait à la réalité. Un léger sursaut venait marquer ma surprise tandis que je laissais échapper mes baguettes, levant brusquement la tête je lançais un regard noir à la jeune femme qui m'avait coupé en plein dans mon élan. Je n'allais pas m'en plaindre, j'attendais cela depuis mon arrivée et enfin elle me faisait l'honneur de sa présence, néanmoins je ne pouvais m'empêcher de la foudroyer du regard, elle aurait tout de même pu faire une entrée un peu plus discrète, la célébrité lui avait elle montée à la tête au point qu'elle se sentait obliger de se faire remarquer à chaque fois qu'elle pénétrait dans un endroit ? Mon attention, elle pouvait toujours se gratter pour l'avoir. Je m'abaissais donc pour reprendre mes baguettes avec lesquelles je me mettais aussitôt à jouer avec tandis que la jeune femme effectuait ses réglages, l'ambiance entre nous deux avait bien changé. Plus de formule de politesse, fini de s'encombrer de compliments ou autre chose tout aussi ridicule, à présent ce n'était que purement professionnelle, une relation entre deux collègues, voilà ce que c'était devenu. Je pense que je pouvais définitivement affirmer qu'elle ne s'était pas encore remise du petit tour que je lui avais joué il y a un an de cela, mais tôt ou tard elle finira par comprendre que c'était avant tout dans l'intérêt du groupe, et dans le mien aussi, chose sur laquelle elle semblait se focaliser. Tandis que la jeune femme s'apprêtait à jouer je lâchais un léger rire, si elle voulait jouer pour le plaisir c'était elle qui voyait, mais sans moi, j'aurais aussi bien fait de rester dans mon lit, tout ceci n'était qu'une monumentale perte de temps. A sa question je me contentais tout simplement de hausser les épaules tout en lâchant un petit « j'en sais rien, c'est ton pote, pas le mien. » qu'est-ce que je pouvais bien savoir de où est ce qu'il avait bien pu se tirer l'autre, la seule chose que je constatais était qu'il nous faisait tout simplement perdre notre temps. La blondinette semblait avoir autant envie d'être ici que moi. Tapotant les baguettes entre elles pour faire passer le temps je n'écoutais qu'a moitié ce que la jeune femme avait à me dire, d'une oreille baladeuse je captais quelques mots et de ce que je comprenais elle rejetait la faute sur moi, pour changer. « nan c'est pas de ma faute, mais peut être que si t'étais arrivée un peu plus tôt on aurait pas eu à attendre trois heures et le mec serait encore là » le tout bien évidemment englobé par un léger, mais franc sourire sarcastique. C'était ça entre nous, le temps où l'un était un pilier pour l'autre était révolu, mort et enterré tout ceci appartenait au passé et à présent nous ne nous adressions plus la parole que pour parler boulot ou bien, comme dans ce cas là, nous envoyer quelques réflexions, à vrai dire c'était surtout moi qui en envoyais. Rien qu'au son de la voix utilisé je pouvais aisément deviner que ma seule présence suffisait à l'exaspérer alors passer une journée ensemble à s'enregistrer, ô grand dieu non ! Elle n'était pas la seule à avoir des choses à faire, du sommeil à rattraper, des babes à aller voir, busy day aussi elle croyait quoi. Néanmoins, sa remarque m'arrachait un léger sourire que je dissimulais tant bien que mal, « t'as prévu une sortie en amoureux ? » c'était petit certes, le sujet était encore tabout même après un an et pourtant cela ne m'empêchait pas d'en jouer, elle ne semblait pas avoir retenue la leçon la première fois, s'il fallait recommencer pour lui mettre du plomb dans la tête j'étais prêt à le refaire, et je perdais pas une occasion pour lui rappeler que le groupe passait avant tout. Nous étions dans le monde réel et non pas dans celui des bisounours, tout n'était pas rose, elle mieux que personne d'autres devrait comprendre qu'amour et vie de rock star ne faisaient pas bon ménage.
Plutôt fier de ma petite réplique je me levais de mon tabouret pour prendre le papier qui contenait les partitions de la musique que nous allions devoir enregistrer, nous même, ou pas. Les relisant une nouvelle fois pour être sûr de bien les mémoriser je ne pouvais m'empêcher de sourire, un sourire que, cette fois-ci, je n'arrivais pas à cacher. Me retournant en direction de la jeune femme je lui montrais le papier tout en ajoutant « tu pensais à moi lorsque tu as écris ces paroles ? » question purement rhétorique à laquelle je n'attendais aucune réponse si ce n'est un petit soupire d'exaspération. Au vu de mon comportement on pouvait croire que je cherchais vraiment énerver la jeune femme, ce qui était le cas, mais depuis le temps je n'étais plus capable de rien avec elle si ce n'est de la provoquer. Elle qui autrefois avait été quelqu'un de plutôt spécial à mes yeux n'était à présent qu'une personne parmi tant d'autre que je prenais plaisir à provoquer, exaspérer, et ce comportement ne faisait que lui rappeler ce que j'avais fait il y a un an, lui rappeler pourquoi c'était devenu comme ça entre nous, m'en foutais je ? C'était ce que j'aimais faire croire, me donner l'air du gars habituel je m'en foutiste, car il était bien plus simple de continuer sur sa lancée plutôt que d'admettre ses tords et de faire face aux conséquences de nos actes. Alors oui je prenais un malin plaisir à agir de la sorte, mais pourtant il y avait toujours ce léger sentiment de culpabilité qui après un an persistait toujours, culpabilité que je ressentais uniquement vis-à-vis de Reagan, chose qu'ô grand jamais je n'avouerais. La partition en main je tournais tout autour de la blonde tout en hochant la tête alors que je lisais les paroles, m'imaginant la forme que tout cela pouvait prendre, le rythme que cela formerait, je me plongeais dans mes pensées tandis que je laissais de côté, pour quelques secondes, les petites moqueries que j'échangeais avec ma camarade. Levant brusquement la tête je cherchais du regard l'homme qui était précédemment parti avec l'espoir qu'il soit revenu, espoir qui très vite fut réduis à néant, toujours personne pour nous enregistrer ce qui signifiait que nous allions devoir commencer cette séance d'enregistrement tout seul, great. J'avais en horreur ce genre de choses, j'étais là pour jouer pas pour trifouiller je ne sais combien de bouton et harmoniser le tout pour ainsi faire croire à tout le monde que c'était l'entente parfaite dans le groupe, ce qui était loin d'être le cas. Les séances de rire entre chaque répétition me paraissait bien loin, à présent nous étions plus proches de nous sauter au coup l'un l'autre plutôt que de s'offrir des fous rires ensembles, un temps qui me semblait bien lointain. Bien loin de la musique je me replongeais dans le bain en me dirigeant en direction de mon instrument avant de lancer d'un air désinvolte « si déjà on commençait par la jouer une fois en entier. » des paroles auxquelles je n'attendais pas vraiment de réponse, d'ailleurs je ne le lui laissais pas le temps d'y répondre, en position devant mon instrument je faisais s'entrechoquer mes baguettes avant de commencer à jouer, lançant lentement, mais surement, la chanson. Même si je connaissais l'origine des paroles je ne pouvais nier l'évidence même qu'était que c'était une bonne chanson et que très certainement elle allait être dans la même lignée que les autres que nous avions sorti et qui s'étaient inscrites comme des hits. La seule chose qui avait tendance à m'intriguer était de voir qu'elle ne semblait pas réfuter l'idée de faire un duo sur cette chanson qu'à la base j'aurais cru être un solo. Des paroles qui ne m'étaient pas réellement approprié et l'ironie de la chose était que je devais la jouer alors que nous avions tous consciences du passé qui me liait avec le couple. C'était donc l'esprit intrigué et légèrement pensif que je m'étais lancé corps et âme dans cette chanson tout en étant suivi par la jeune femme.

Dans des moments comme celui-ci toute pression semblait être évacué, concentré sur la chanson nous faisions abstraction de nos ressentiments pour donner le meilleur de nous-même dans la musique, après tout semblant nous l'avions fait sur scène pendant un an, dans mon cas ce n'était pas réellement pour donner du rêve au monde, mais plus pour la paie qui allait suivre. Bien que l'argent n'était pas mon but premier il avait pris une place considérable dans mon choix de chanson et au-delà de ma passion pour le rock il y avait une tout autre motivation derrière tout cela qui faisait que j'arrivais à mettre de côté mes sentiments durant quatre petites minutes, fallait pas non plus trop m'en demander.
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: La musique adoucit les moeurs...not really | PV Barckley | La musique adoucit les moeurs...not really | PV Barckley | EmptyJeu 11 Aoû - 21:36

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You think you're special, but I know you're not
«.Don't tell me who I should be and don't try to tell me what's right for me. Don't tell me what I should do, I don't wanna waste my time, I'll watch you fade away. So shut up, shut up, shut up, don't wanna hear it. Get out, get out, get out, get out of my way. Step up, step up, step up, You'll never stop me. Nothing you say today is gonna bring me down.» it's like i'm the one you love to hate •
Shut Up! by Simple Plan
shut up !
▬ simple plan;;
S'il ne m'avait pas été imposé de chanter cette chanson en duo, personne ne se serait questionné sur la nature des sentiments qui m'avaient poussé à l'écrire. Je baignais dans le ridicule, Jagger chantant cette chanson, niveau décallé et indécent, on pouvait pas faire mieux. Heureusement, il chantait plutôt pas mal, n'était pas un expert certes, mais sa voix résonnait plutôt pas mal et j'étais la première à le dire. Là où fut un temps, cela ne me dérangeait pas de chanter en duo avec, voir c'était carrément un plaisir, aujourd'hui partager quelque chose avec lui ressemblait à une véritable punition. Il pouvait me foudroyer du regard autant qu'il voulait, je n'avais que faire de son opinion et quand même bien j'en eus quelque chose à faire, il pouvait de sa mettre là où ça lui plaisait. Je levais les yeux au ciel, la seule idée de me trouver dans la même pièce que lui me donnait des hauts le coeur. Je devais être probablement la seule personne à ressentir une antipathie sans condition pour lui, là où le monde entier l'adorait et l'adulait pour sa belle gueule et son talent indéniable à la batterie, j'étais le mouton noir qui ne pouvait pas s'empêcher de lui souhaiter monts et malheur. De fait, je ne prenais même plus la peine de saluer, les seules fois où je faisais encore des efforts pour essayer de bien m'entendre avec lui, nous nous trouvions devants une caméra ou bien un objectif d'appareil photo. Aujourd'hui il n'y avait que nous deux et les seules personnes pouvant intervenir dans notre quart d'heure musicale de la journée était au courant que je lui vouais une pseudo haine sans merci. Pseudo, car au fond, tout le monde savait que je ne pouvais détester personne. M'enfin pour lui je faisais l'effort tout de même, pas haineuse mais rancunière à la mort, ça c'est sûr. Je posais une question, tout ce qu'il trouvait à faire c'était d' hausser les épaules, pauvre mec. Il m'agaçait déjà, l'après-midi s'annonçant déjà longue se retrouvait rallongée de quelques secondes d'éternité encore, je poussais un soupire, le regard pointé vers ma guitare, je réglais dans le vide mes accords histoire de ne lui porter aucun intérêt. « j'en sais rien, c'est ton pote, pas le mien. [...] nan c'est pas de ma faute, mais peut être que si t'étais arrivée un peu plus tôt on aurait pas eu à attendre trois heures et le mec serait encore là.» Evidemment, c'est plus facile quand c'est la faute des autres, quelle question. Quel agaçant petit personnage, lui et moi c'était un peu comme itchy et scratchy dans les simpsons, tous pour se bouffer l'un l'autre. A la différence que je ne répondais pas à ses attaques en règle général et qu'à mon plus grand désespoir, lui mettre de la dynamique dans la bouche n'était pas une option. L'idée plaisante de le voir exploser de l'intérieur réussit à me captiver, à la place de répondre d'un ton sec, je fis mine de n'avoir aucun intérêt pour sa personne, comme toujours d'ailleurs. Je vaquais à mes occupations, posais ma guitare, me dirigeais vers la salle de mixage, réglait deux trois petites choses, revenait dans la salle de composition et reprenait ma guitare. « Ce sera pour tous le temps que tu nous a fait perdre par le passé, tu sais, quand tu délirais avec ta copine marie-jeanne en coulisse. » répondis-je désintéressé, cherchant mon médiator du regard au sol. Trouvé. Je lui adressais un sourire forcé, qu'est-ce qu'il avait pu faire chier son monde à cette époque là. Monsieur je me crois sorti de la cuisse de Jupiter, je fais ce que je veux et je vous emmerde. Ah ça pour nous emmerder, il l'a fait et encore aujourd'hui, il arrivait à profondément m'emmerder. Imbuvable petit homme, heureusement, il était le seul point noir au chef-d'oeuvre qu'était ma vie dernièrement, donc je faisais totale abstraction de sa présence dans ma vie, réduisait les contacts que je pouvais avoir avec lui au maximum. Cependant, je regrettais le temps où nous nous entendions comme larron en foire, il avait été mon plus grand et parfois seul ami, puis quand nous étions petits, tout était différent. Son père était notre bourreau et nous n'avions de cesse d'imaginer nos aventures, là où père bowee-stockwell était le méchant et nous le pourfendions, la bonne époque. De cette époque découlait désormais notre débordante imagination actuelle, dans le fond nous étions tous deux de grands enfants. Sauf qu'il était le genre voldemort qui tourne mal et moi harry potter qui tourne bien. Similaire dans le fond, mais opposé sur la surface... et puis il me gavait de toute façon. S'il n'avait pas joué avec mon couple, tout cela ne serait jamais arrivé. Nous aurions certes un niveau de vie bien en dessous de celui que nous avons actuellement, mais au moins nous serions toujours amis. M'enfin paraît que pour certains l'argent fait le bonheur, troquer notre amitié pour la célébrité, il avait choisi après tout. Là il ne pouvait pas décrier si nous n'étions plus amis, cela relevait de son entière faute.

Désormais il faisait parti du flot de personne qui se laisse engloutir par la célébrité et ses déboires, imbus de sa personne, égoïste et toujours à la recherche d'attention de la part de tous, mais surtout des médias. Alors, c'est qui le cafard de nous deux ? Pensée qui m'arracha un sourire, astérix si tu m'entends. « t'as prévu une sortie en amoureux ? » Sourire rapidement écourté, je levais les yeux au ciel, dans le genre sujet qu'il ne faut pas apporter, il mettait les deux pieds dans le plat. Ma seule pensée à l'instant fut de me retourner, le sauter dessus et lui arracher la tête d'un geste vif. Mais j'étais civilisé, je n'en faisais rien, mes pensées me resteraient personnelles sous la forme d'un rêve délicieux dans lequel je mettais fin à ses jours à la manière d'une tigresse. Mon fond guerrier, aussi minime soit-il était rapidement calmé par mon naturel pacifique, heureusement. « Oui, tu veux que je transmette tes amitiés à Matt' peut-être ? » Autrement dit, je lui annonçais que j'avais en effet un rencard après notre séance d'enregistrement et pas n'importe qui, j'avais rencontré Matthew depuis notre retour, mieux encore que je m'étais remise avec. Content ? Non ? Pas grave, ton avis sur la question ne m'intéresse pas. Je redoutais un peu sa réaction, du moins je me fichais de sa réaction, mais je redoutais ses actions. Du genre tenace et manipulateur, je savais que la probabilité qu'il s'interpose et bidouille encore dans mon dos à coup de manigances atteignait des sommets, il croyait que je ne le connaissais pas, pourtant j'étais la personne qui le connaissait le mieux sur terre, quoi qu'il en dise, quoi qu'il en pense. Je lui rendais son petit sourire satisfait, content de sa remarque, j'étais on ne peut plus contente de ma réponse. Je n'avais aucune leçon à tirer de ce qu'il s'était passé il y a un an, je n'étais pas la fautive de l'histoire et au final tout était rentré dans l'ordre depuis mon retour, le seul à toujours vouloir me pourrir la vie et à être le con de l'histoire se trouvait dans la même pièce que moi. J'avais gagné et célébrité et vie de couple au final, là où il avait perdu sa santé, son temps en cure et probablement la seule vraie amie qu'il ait jamais eu. « tu pensais à moi lorsque tu as écris ces paroles ? » Et ça se croit malin en plus, je dévisageais son sourire narquois, levais une fois encore les yeux au ciel. Je me débectais de son humour au ras des pâquerettes, son sourire insolent et toute la panoplie du parfait petit beau parleur de base, on aurais dit qu'il me donnait toutes les raisons de ne plus l'apprécier, outre le fait qu'il ait brisé mon couple sans vergogne, cela va de sois. Je ne savais pas ce qui était pire, que la fortune commune du groupe nous ai servi à acheter une maison en commun ou bien que je doive aussi partager mon groupe avec lui. « Bah non, je ne me suis pas inspirée de l'un des 7 nains de blanche neige, tu vois bien. Blague à part, passe moi la partition grincheux, fais ta bonne action du jour, sois aimable un peu. » répondis-je du tac au tac, tu veux du sourire insolent, je lui en servais un de mon cru. J'étais loin d'être dotée d'un naturel méchant, sadique, ou quoi que ce soit qui ait un rapport avec le côté obscure de la force, cependant gentille ne signifiant pas stupide et encore moins bonne poire, il était hors de question qu'il joue au jeu de l'ironie avec moi sans recueillir de réponse. Dans la foulée, je lui arrachais la partition des mains et l'emportait vers la salle annexe afin de pouvoir régler les boutons de la console. Polyvalente Reagan. « si déjà on commençait par la jouer une fois en entier. » Je ne levais même pas les yeux, feuilletais la partition en même temps que mes doigts faisaient basculer à de droite à gauche et inversement certain bouton de l'immense console qui s'étendait devant moi. Privilège, privilège, désormais je n'avais même plus besoin de sortir de chez moi pour mettre sur disque mes musiques, le progrès, y a que cela de vrai de nos jours. Pas de réponse de ma part, il ne renchérissait pas pour en obtenir non plus, let's rock this show. Je réglais toute cette machinerie sur le mode enregistrement et fonçait dans l'annexe du studio, empoignait ma guitare et commençait à jouer.
♪What time is it where you are?
I miss you more than anything
Back at home you feel so far
Waitin' for the phone to ring
It's gettin’ lonely livin’ upside down
I don't even wanna be in this town
Tryin' to figure out the time zones makin' me crazy ♪
Voilà de quoi réveillez les morts, je grattais mes derniers accords et affaire dans le sac pour la répétition. Je repoussais le micro de devant ma bouche et me re dirigeais vers mon acolyte. « Maintenant c'est clair, pas besoin d'autre répétition pour nous, place à l'enregistrement, c'est bien.» c'était définitivement clair et je ne disais pas cela parce que cela m'épargnerait un temps perdu précieux, mais bien parce que notre performance dépassait de loin de ce que je pouvais espérer. Même si la chanson n'était pas pour lui, elle était chantée en duo à la perfection et je n'avais rien à redire. Nous étions un duo du tonnerre, c'était clair, dommage que cela ne soit que sur un plan professionnel et non personnel. Le c'est bien en fin de phrase s'adressait à lui qui n'avait pas forcément l'habitude de chanter et pour quelqu'un qui n'était pas chanteur à la base, il se débrouillait pas mal. Je me dirigeais vers le studio annexe, continuais mon petit bidouillage dans l'espoir que notre abonné absent de la journée ne se pointe pour nous enregistré, cependant l'espoir ne me faisant pas forcément vivre, je réglais les micros et le son pour que l'enregistrement se concentre sur la batterie et la voix de Jagger. « Au fait, ton papa chéri veut qu'on aille au Teen Choice Awards, et moi aussi d'ailleurs. » balançais-je histoire d'alimenter la conversation. Nous voulions tellement aller au TCA lorsque nous étions gosse, c'était comme un rêve qui se réalise... ou presque. Je m'asseyais confortablement sur ma chaise, c'était moi qui enregistrait, je posais le casque sur mes oreilles, veillant à laisser tout mon attirail en mode silence le temps que je règle le reste. Ah les TCA, nominés dans de nombreuses catégories, Choice music male artist : Jagger B.-S. , Choice female artist : Reagan L.-B., Choice music : Rock Group et j'en passe. La consécration, nous avions tellement travaillé pour cela que finalement nous étions récompensés, ou nous serions récompensé. Et bordel, bien sûr que nous allions aller chercher nos prix ! Le tout était que je joue assez bien mon coup pour ne pas a avoir à me présenter avec seulement Jagger. Dans ce genre de manifestation, on a toujours le droit à un invité et je comptais bien utiliser mon billet d'invitation là où le père de Jagger me sommait d'y aller avec son fils. « Va falloir que tu te trouves une cavalière, ton père insiste pour que tu y ailles avec quelqu'un de célèbre » Parce que j'ai pas envie d'y aller avec toi et que je préfère y aller seule quitte à choisir. Donc faut absolument que tu te trouves une patate de luxe estampillé chanel numéro 5 à sortir. ça c'est ce que j'aurais dû ajouter à la fin, seulement j'étais gentille, un maximum et je ne voulais pas déclencher une énième séance de " Tu te prends pour qui rancunière de merde " . Cela sonnait comme un ordre plus qu'autre chose. Son père me sommait d'y aller en duo avec lui, alors je me disais que s'il se dégottait une cavalière, je pourrais y emmener Matt. Car même si son père tirait des cordes avec moi, une fois que Jagger aurait officialisé le fait qu'il s'y rendait avec telle personne, je n'avais plus aucun compte à rendre au père. Bonus, moi je n'avais pas de père qui insistait pour que je m'y rende, encore moins avec quelqu'un de " notre " monde. Allez Jagger, fait un effort, je suis sûre que Natasha Bedingfield et sa pocketful of sunshine ou ta copine Demi Lovato fraichement sortie de la même cure que toi ont envie de t'y accompagner. J'espérais que mon plan allait marcher, j'était convaincue qu'il n'avait pas envie de s'y rendre avec moi et comme il aimait tirer de la gonzesse, c'était l'occasion ou jamais de s'attraper une célébrité, opportunité qu'il ne pouvait pas refuser. Sauf s'il désirait m'emmerder, ce qui était probable à la réflexion. Enfin, il ne savait pas que son père insistait pour que nous y allions ensemble et s'il voulait passer une très bonne soirée, il savait que ce n'était pas avec moi qu'il devait s'y rendre.
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MessageSujet: Re: La musique adoucit les moeurs...not really | PV Barckley | La musique adoucit les moeurs...not really | PV Barckley | EmptyVen 9 Sep - 17:05


REAGAN & JAGGER
she says i finally had enough.

Face Down by The Red Jumpsuit Apparatus
there will come a time when you have a chance to do the right thing. - i love those moments. i like to wave at them as they pass by.
FACE DOWN. Hey girl you know you drive me crazy , one look puts the rhythm in my hand. . Still I'll never understand why you hang around . I see what's going down. Cover up with make up in the mirror, tell yourself it's never gonna happen again , you cry alone. Do you feel like a man when you push her around ? Do you feel better now as she falls to the ground ? Well I'll tell you my friend, one day this world's going to end as your lies crumble down, a new life she has found.

Assumer et prendre ses responsabilités aurait très certainement été la chose la plus judicieuse et juste à faire, ainsi cela nous aurait probablement éviter ce genre de situation comme celle que je vivais au studio d'enregistrement, les répétitions auraient pu continuer à être des parties de plaisir, Reagan et moi-même aurions peut-être encore ce lien si fort qui autrefois nous liait et faisait que l'un n'allait pas sans l'autre. Mais pourquoi faire cela lorsque l'on est convaincu d'être dans le vrai, j'avais eu raison de faire ce que j'avais fait et je ne regrettais rien, si ce n'est le fait que la blonde n'avait encore rien compris. L'époque où elle et moi étions comme larron en foire était désormais révolue, appartenant au passé il fallait se tourner vers l'avenir et s'y concentrer, le succès n'était pas tombé du ciel comme par magie, nous l'avions mérité et à présent nous devions prouver chaque jour que nous étions dignes de ce mode de vie que nous vivions. Entre amour et célébrité nous avions chacun fait notre choix et de cela en résultait des conflits permanent, les seuls moments où je m'accordais une pause et laissais en paix celle qui autrefois était ma seule amie était lorsque nous jouions. A présent elle se rapprochait plus d'une des nombreuses ombres au tableau qu'était ma vie plutôt qu'à un pilier, ce qu'elle était autrefois, mais sans rancune, l'eau finira par couler sous les ponts et un jour qui sait, elle se rendra compte que depuis le début j'étais dans le vrai, tandis qu'elle ne faisait que se voiler la face avec un amour idyllique qui sur le long terme n'avait aucune chance. Sans rancune hein, avec elle c'était plutôt mal parti, comme je la connaissais je savais qu'elle pouvait garder en elle une certaine rancoeure et ce durant de nombreux mois, si ce n'est des années. « Ce sera pour tout le temps que tu nous as fait perdre par le passé, tu sais, quand tu délirais avec ta copine marie-jeanne en coulisse. » quand je la disais rancunière, parfait exemple, ça datait de plusieurs mois et voilà qu'après tout ce temps elle trouvait quand même le moyen de me ressortir cette histoire. A l'entente de la phrase de la jeune femme je ne pouvais cacher un petit sourire ainsi qu'un regard rêveur, petit moment de nostalgie, je me rappelais des courts instants privilégiés et intenses que j'avais pu partager avec la jeune femme, marie-jeanne, heureusement que son physique était là pour rattraper son nom pourri. Les français ont vraiment très mauvais goûts lorsqu'il s'agit de nommer leur enfant. Trop occuper à rêvasser je ne prenais même pas la peine de répondre à Reagan qui sur le coup devait être assez fière de sa remarque, autant la laisser jubiler de son côté tandis que moi je m'étais laissé transporter vers une autre dimension où seul mon petit plaisir personnel comptait et bien évidemment la blonde était interdite de séjour. D'une nature facilement distrayant il m'en fallait peu à moi pour partir loin, très loin, il fut même un temps où, avec mon acolyte de toujours, nous mettions cette imagination à contribution pour imaginer les pires châtiments à infliger en direction de celui qui à l'époque représentait mon pire cauchemar, mon très cher papa, à présent c'était la jeune femme qui avait pris sa place et je me retrouvais tout seul dans ce combat à combattre celle qui autrefois était à mes côtés. Un combat que j'étais bien évidemment sûr de remporter.

A présent j'étais celui qui aimait être sur le devant de la scène, après tout, qui est-ce qui n'aimerait pas l'être ? Reagan, bien évidemment, qui de toute évidence semblait rester en retrait et se montrait que lorsque c'était vraiment nécessaire, il était compréhensible que de se retrouver aux côtés d'une grosse pointure comme moi pouvait être quelque chose de difficile à supporter en sachant qu'elle est moi étions partis du même point et de toute évidence nos chemins avaient prit des directions totalement opposées. « Oui, tu veux que je transmette tes amitiés à Matt' peut-être ? » devais-je comprendre qu'entre eux deux c'était de nouveau reparti ? Pas vraiment surpris par la nouvelle, un petit sourire venait prendre naissance dans le coin de mes lèvres, après tout c'était prévisible, à voir sa réaction lorsqu'elle avait appris que j'étais à l'origine de sa rupture on pouvait aisément deviner que ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils ne se remettent ensemble A sa remarque je n'étais pas vraiment contrarié, ni même énervé, après tout je l'avais cherché, j'avais lancé les hostilités et à présent je savais ce qu'à la base je cherchais à savoir et cette fois-ci j'allais prendre un malin plaisir à faire en sorte qu'entre les deux tout ceci prenne définitivement fin. Je n'avais plus les mêmes motivations qu'avant et à présent je faisais de cette histoire une histoire encore plus personnelle qu'elle ne l'était déjà. « ouais fais donc ça et dit lui aussi de ne pas trop s'habituer à ta présence. » le message était on ne peut plus clair, après tout il était inutile de se cacher, elle me connaissait un minimum et devait très certainement se douter que tôt ou tard j'allais tenter quelque chose, il me restait donc juste à déterminer où et quand j'allais frapper. A l'aide de ma remarque j'étais bien décidé à effacer ce petit sourire satisfait du visage un peu trop angélique de la blondinette. Tout être normalement constitué aurait évité d'aborder ce sujet que je savais ô combien tabou pour elle, et pourtant je mettais délibérément les deux pieds dans le plat, retourner le couteau dans la plaie, il n'y avait rien de pire. Voilà que je deviens méchant. « Bah non, je ne me suis pas inspirée de l'un des 7 nains de blanche neige, tu vois bien. Blague à part, passe moi la partition grincheux, fais ta bonne action du jour, sois aimable un peu. » se prenait elle pour blanche neige ? Certainement pas, d'ailleurs à la base elle est brune, pas de place pour les blondes, too bad. Elle se croyait marrante, sauf que son sens de l'humour laissait beaucoup à désirer, on savait tous que le comique du groupe c'était ce bon vieux Jagger, en plus d'être beau j'étais drôle, que demander de plus. Bien qu'absolument pas marrante, un humour à en crever, si bien que je préférais regarder le plafond qui avait une tâche plutôt que d'entendre ses blagues. « si j'suis grincheux toi t'es dormeur alors, tu serais peut-être arrivé à l'heure. » paf dans les dents, pour l'amabilité on repassera hein. Sa partition elle la voulait elle allait devoir venir la chercher toute seule comme une grande, grincheux tu parles. Histoire de faire honneur à mon titre je la laissais prendre le bout de papier tandis que moi, je restais dans mon coin à regarder le plafond tout en jouant avec mes baguettes, bien évidemment je ne manquais pas de lui faire quelques grimaces dans le dos en agitant les bras à la manière une sorcière. La laissant ainsi se débrouiller toute seule avec la console. J'étais là pour faire de la musique, pas pour tripoter vingt mille boutons. Une fois que mademoiselle était de retour nous ne perdions pas de temps, laissant de côté nos petites chamailleries, nous étions prêts. Donnant le rythme avec l'aide de ma batterie nous étions parti pour trois minutes de folie. You say good morning when it's midnight, going out of my head. Alone in this bed I wake up to your sunset. It's drivin me mad, I miss you so bad and my heart heart heart is so jetlagged.
Bien que dans la vie en général nous étions loin de bien nous entendre, on pouvait dire sans aucune hésitation que dès qu'il s'agit de musique Reagan et moi étions sur la même longueur d'onde et ça avait toujours été comme ça. Cette répétition nous prouvait une nouvelle fois que comme duo musicale il n'y avait personne qui pouvait nous égaler. L'ironie du sort voulait que musicalement parlant nous étions tellement en accord qu'il était normal que tous les autres se posent des questions quant à la personne qui avait inspiré la jeune femme pour cette chanson. Il n'y avait qu'elle et moi qui savions à qui était destiné ces paroles, but who cares ? Le plus drôle était de se dire que le reste du monde allait penser que cette chanson était pour moi, ce qui rendait tout ceci d'autant plus jouissif. « Maintenant c'est clair, pas besoin d'autre répétition pour nous, place à l'enregistrement, c'est bien.» of course !! Après ceci plus personne n'allait pouvoir remettre notre talent en question et cela confirmait bien que nous méritions notre statut de rock star. Je remarquais le petit « c'est bien » en fin de phrase que je notais, mais ne relevais pas pour autant, inutile de s'attendre à un quelconque « toi aussi c'était bien » de ma part, faire des compliments n'était pas quelque chose qui venait naturellement, néanmoins, le petit sourire satisfait que j'arborais exprimait bien le fond de ma pensée, mieux que n'importe quel mot. Laisse la jeune femme se diriger vers l'autre salle où se trouvait toutes les commandes je me contentais de simplement tourner sur mon siège tout en continuant de fixer le plafond. Cependant, la jeune femme ne tardais pas à m'extirper de mes pensées en prenant de nouveau la parole, « Au fait, ton papa chéri veut qu'on aille au Teen Choice Awards, et moi aussi d'ailleurs. », je me fichais complètement de ce que mon père voulait et s'il n'était pas question d'un « rêve d'enfance » ça aurait été avec plaisir que j'aurais refusé de m'y rendre, tout était bon pour énerver le paternel. Voilà pourquoi je ne répondais pas à Reagan hésitant, je ne savais pas si je comptais m'y rendre, une nouvelle qui, j'étais sûr, allait ravir la jeune femme, ne pas m'avoir dans les parages, ça serait lui faire trop d'honneur que de lui faire plaisir. Néanmoins, je décidais de lui donner une lueur d'espoir « mouais, on verra si j'vais y aller. » ça ne me coûtait rien de la laisser dans le doute. Bien qu'au fond de moi j'avais envie de m'y rendre, je pouvais encore me souvenir des moments où avec la jeune femme nous imaginions de quelle façon nous ferions notre entrée et quelle réaction nous aurions lorsque nos noms seraient appelés sur scène, la bonne époque comme on dit. Il était encore question de mon père et de ses désirs, depuis quelques minutes Reagan ne pouvait s'empêcher d'introduire mon très cher père dans chacune de ses phrases, je ne comprenais pas pourquoi elle attachait une telle importance à ce qu'il voulait alors qu'elle devait le détester au moins autant que moi, bon peut être pas autant, mais quand même. « t'inquiète pas, si je décide d'y aller je sais déjà quelle blonde j'emmènerais. » une réponse qui se voulait volontairement vague, l'idée d'y aller avec moi la répugnait, je le savais et moi-même je n'avais pas encore pris de décision. L'identité de la personne qu'elle voulait emmener n'était un secret pour personne, et matt n'avait en aucun cas le droit de se trouver présent à cet évènement Ce moment appartenait au groupe, il était pour nous, il n'avait aucune appartenance à ce groupe et la seule chose qui le reliait à notre vie était sa relation avec Reagan qui de toute évidence était éphémère. Si pour qu'il ne vienne pas il fallait que je me salisse les mains, qu'il en soit ainsi, j'étais comme qui dirait prêt à en prendre une pour l'équipe. Bien que j'adorais que l'on parle de moi, je décidais de tourner la conversation vers la blondinette, je savais à quel point elle aimait être sous le feu des projecteurs, ironie. « et toi alors, tu vas devoir trouver quelqu'un à ramener, car j'peux t'assurer qu'avec sa tête de paysan matt ne pourra même pas mettre un seul pied devant les photographes qu'on l'aura déjà renvoyé dans sa cambrousse. » décidément je n'en perdais pas une pour le rabaisser, en même temps il n'avait que ce qu'il méritait. Le but de toute ça ? Aucune idée, je savais juste que ça allait faire réagir la jeune femme et je n'avais pas besoin de plus.

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Adriel Eynsford-Baxter
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La musique adoucit les moeurs...not really | PV Barckley | Empty
MessageSujet: Re: La musique adoucit les moeurs...not really | PV Barckley | La musique adoucit les moeurs...not really | PV Barckley | EmptyVen 16 Sep - 21:25

La musique adoucit les moeurs...not really | PV Barckley | 2m7aqyuWhy don't you fuck yourself ?
JAGGEAGAN A mistake is always forgivable, rarely excusable and always unacceptable. «.Content de t'avoir croisée. Qu'on se soit vus après tout ce temps. J'y ai pensé si souvent. Demain, je me demanderai si j'ai pas rêvé. Content de t'avoir croisée. Je me sens pourtant plus seul qu'avant. Je me disais que je pouvais t'appeler. Qu'on déjeunerait ensemble [...] Tout bêtement. Comme dans les films pédagogiques en physique au lycée, le lait renversé qui réintègre la cruche, les tasses à thé brisées, qui se recollent par miracle. Mais le temps ne peut avancer et reculer. Il peut avancer et reculer! Sans ébranler l'univers d'ailleurs. Autrement dit... Je ne sais pas. Je pensais que tout restait possible. Mais maintenant, tout semble tellement arrêté. Tellement réel. Tellement définitif. Du lait renversé ne se dé-renverse pas. Et une tasse à thé brisée reste brisée. C'est drôle, tout le monde évite de me parler de toi. Mais l'omission, ne fait qu'aggraver les choses. J'aimerais qu'on me parle de toi parfois.» La vie c'est surtout des moments de brouillons, de ratures, de blancs. • la delicatesse, conversation avec une femme;;
«. Elle me dit, c'est ta vie. Fais c'que tu veux, tant pis. Un jour tu comprendras. Un jour tu t'en voudras.
Elle me dit, t'es trop nul. Sors un peu de ta bulle. Tu fais n'importe quoi, on dirait que t'aimes ça .»

Quel crétin, lui et ses grands airs alors qu'il dépassait à peine le mètre soixante-dix m'agaçaient au plus haut point. Dieu seul sait combien je redouble d'effort, chaque jour un peu plus, afin de ne pas lui écraser la tête dans sa chère et tendre batterie. La première consigne qu'il nous avait été donnée lorsque nous avions débuté notre tournée : Ne pas prendre la grosse tête. Cependant, aujourd'hui même si la tête de Jagger avait des proportions à peu prêt correct, physiquement parlant, il n'en était rien quant à son égo. Tout le portrait de son père dans ses jeunes années et ça n'allait qu'en empirant. C'était bien là toute la déchéance de l'histoire, là où il détestait son père, les similitudes entre leurs deux personnalités semblaient s'affirmer avec l'âge et j'avais l'impression d'être la seule à m'en rendre compte. Manipulation, égocentrisme et j'en passe, Jagger était de plus en plus le portrait de son père, transposé dans l'actualité et avec plus de succès, je le concédais. Il se croyait aimé alors qu'en réalité il était le connard de bas étages, le batteur trash et insupportable. Et comme Jagger et moi n'étions pas fait du même moule, je préférais encore garder pour moi mes réflexions à son égard plutôt que de me répandre en critique comme il aimait si bien le faire, après tout si moi j'étais conscience que la méchanceté ne rapportait rien de bon et se payait un jour ou l'autre, lui semblait se plaire à croire qu'en jouant les crétins, il gagnerait tout. A sa guise, sa vie, ses gestes et leurs conséquences n'avaient plus aucun crédit à mes yeux, il était une âme perdue parmi tant d'autres dont je ne préférais plus me soucier, car j'avais beau être la gentillesse et la sollicitude même, je n'en gardais pas moins la tête sur les épaules, il pouvait jouer les connards avec toutes les petites pucelles naïves qu'il voulait, avec moi ses caprices n'étaient plus entendu. Plongée dans mes pensées, car très peu intéressé par la conversation que nous menions de front, mes prunelles divaguaient sur les boutons se dessinant devant mes doigts agiles. J'avais l'habitude de manipuler tout cet équipement, après tout j'aimais la polyvalence, preuve en est de ma propre polyvalence musicale. Guitare, chant, piano et j'en passais, il était donc normal que je sois à-même de nous enregistrer tous les deux, évitant ainsi une perte de temps monstrueuse. Heureusement que j'étais là, car compter sur Jagger pour être professionnel, autant attendre le déluge de grêle en plein mois de juillet. « ouais fais donc ça et dit lui aussi de ne pas trop s'habituer à ta présence. » Prévisible. Où était donc l'effet de surprise ? Ses répliques auraient pu être cinglante avec une autre personne. Autant fallait-il que son sens de l'ironie et de la répartie me surprenne encore, là c'était loin d'être gagné. Il prenait tout cela comme un challenge là où ma vie se jouait, Jagger la personne qui aime me détester. Je me demandais encore ce que j'avais bien pu lui faire pour qu'il agisse comme un connard absolu avec moi, après tout, n'était-il pas connu que j'étais la gentille du groupe ? Absolument, en outre, j'étais gentille quand on l'était aussi en retour, alors s'il préférait me baigner de méchanceté, qu'il fasse, mon indifférence n'avait d'yeux que pour lui et là où il restait seul maitre de sa décadence, je nageais dans le bonheur avec quelqu'un qui était parfait là où lui ne l'était pas. « L'ironie du sort c'est que c'est toi qui va devoir t'habituer à sa présence.» marmonnais-je désintéressée. True story, je comptais bien voir Matt' le plus souvent possible, en déplaise en Jagger, je m'en fichais. La maison était au nom du groupe, même si nous n'y vivions que tous les deux, j'avais plein droit d'inviter qui je souhaitais inviter, après tout il ne se gênait pas en mon absence, même parfois en ma présence. Heureusement, la maison était tellement grande que de ma chambre, je n'entendais pas ses tapages nocturnes, autant fille que musique en réalité, j'avais rarement eu l'occasion d'entendre un si mauvais chanteur lorsqu'il était possédé par notre amie vodka. Je tapotais sur les claviers, bougeais de droite à gauche, de haut en bas certains boutons, très prise par mes réglages, trop pour accorder de l'importance à mon acolyte, quand bien même j'eus envie de lui en accorder. Sujet tabou faisant, s'il ne voulait pas que je fasse engager un tueur à gage histoire de régler notre mésentente vite fait bien fait, valait mieux ne plus parler de mon iota. « Si j'suis grincheux toi t'es dormeur alors, tu serais peut-être arrivé à l'heure. » Nul, naze. Je levais les yeux au ciel, réponse digne d'un première section de maternelle se voulant drôle. Déception qui plus est, moi qui pensait qu'enfin il se décidait à jouer dans la cours des grands, vocabulairement parlant, ce fut d'une grande désillusion. Et après ça se veut musicien, c'est sûr qu'avec ce genre de plaisanterie douteuse, il allait en écrire de belles paroles ! Définitivement, son humour était loin de provoquer des crises d'hilarité, son ironie me faisait plus pitié qu'autre chose et le temps où j'eus perdu patience face à ses sarcasmes remontaient au crétacé. J'eus limite envie de lui lâcher un vulgaire mais très bien placé « Ta gueule », cependant je valais tellement mieux que ça. « C'est tout ce que t'as trouvé ? Ô déception. M'enfin dormeur ça me va, au moins moi on pourra pas dire que j'ai un caractère de merde. » Comme à mes yeux il était plus important d'être facile à vivre plutôt que d'être ponctuel, je m'en sortais avec les honneurs si mes retards étaient mon seul défaut. D'autant que vérité pour vérité, s'il devait blâmer quelqu'un pour mon retard d'aujourd'hui, c'était bien son père. Ah la famille Bowee-Stockwell, toujours là pour me mettre des bâtons dans les roues visiblement.

La magie de la musique faisait qu'indéniablement, nous étions un duo à voir, nos talents et notre conception de la musicalité s'accordaient à toute chanson que nous jouions ensemble, là était bien l'attraction indéniable qu'il pouvait y avoir entre nous deux. Autant l'ambiance entre nous chavirais de la catastrophe à l'apocalypse, autant musicalement parlant, il n'y avait rien à dire, nous avancions parfaitement bien. Direction les commandes une fois encore, j'apposais sur mes deux oreilles le casque histoire d'écouter notre performance, annotait quelques petites imperfections de-ci de-là et réécoutait à l'occasion d'une oreille les tonalités. « mouais, on verra si j'vais y aller. » Et ça veut se la jouer rebelle en plus. Les teen choice awards, pour nous comme pour tout artiste qui se respecte, musique, cinéma, petit écran et j'en passe, avait un enjeu capitale. Après tout les bon trois quarts de nos auditeurs étaient plus ou moins des adolescents, c'était eux qui faisaient toutes notre renommée et il était donc normal que nous nous rendions aux TCA. Je le savais, son père le savait et il le savait très bien aussi. Je désespérais face à son comportement, mais que né ni, il irait coûte que coûte, même si le rêve de notre enfance était bien loin désormais, c'était là peut-être l'occasion unique de nous rendre à la cérémonie et mieux encore, d'y être récompensé. Nous le méritions, lui autant que moi, autant que le reste du groupe, nous avions tous tellement travaillé pour en arriver là où nous étions qu'il ne pouvait en être autrement. Dans tous les cas, son père avait déjà confirmé notre présence à l'évènement alors la question était réglé. Cependant je ne pu m'empêcher de rajouter. «. Si tu préfères faire l'enfant pénible et indiscipliné, tu verras ça avec ton père. » L'art de ne pas en louper une, dans tous les cas il était un gosse pourri gâté qui croyais que tout tombait du ciel maintenant, ce qui pour moi qui n'avait rien eut jusqu'à mon adoption, était un comble. Nous n'avions vraiment rien en commun si ce n'était la musique et là encore, nous arrivions à nous trouver face à de nombreux différents. De plus belle, son père avait beau me tenir par le bout des doigts lorsqu'il s'agissait de Jagger, difficile comme il était, s'il ne voulait pas se rendre au TCA, ça n'était certainement pas moi qui arriverait à le faire sourire sur la red carpet, ou green carpet pour le coup. Son père était aussi pénible que lui à la réflexion, si Jagger décidait de ne pas venir, son père me le ferait payer, s'il venait, il allait m'enquiquiner durant toutes la cérémonie et moi je devrais mimer la chanteuse très heureuse et très amies avec son batteur, dans tous les cas, la cérémonie ne serait pas aussi fantastique que je l'imaginais lorsque j'étais plus jeune, là était bien ma seule certitude vis-à-vis des TCA. « t'inquiète pas, si je décide d'y aller je sais déjà quelle blonde j'emmènerais. [...] et toi alors, tu vas devoir trouver quelqu'un à ramener, car j'peux t'assurer qu'avec sa tête de paysan matt ne pourra même pas mettre un seul pied devant les photographes qu'on l'aura déjà renvoyé dans sa cambrousse. » Qui ça pouvait intéresser son histoire de cavalière, pas moi en tout cas. Je ne lui parlais pas de mon cavalier, il ne me parlait pas de la sienne et tous le monde vivrait heureux dans le meilleur des mondes. Et ne parlons même pas du fait qu'il se permettait de juger Matt pour les trois malheureuses paroles qu'ils ont pu un jour échanger, ça c'était bien digne de lui, de sa classe, de sa trempe. Heureusement, ses commentaires sur mon '' gorgeous '' de petit ami ne me touchait pas, Matt' à mes yeux était fabuleusement sexy, que ce soit en sur mesure Yves Saint-Laurent, en tenu de foot rouge ou bien en pyjama, surtout en pyjama. « Je m'inquiète pas pour ta cavalière, j'en ais rien a péter, tu pourrais te ramener avec une pute trash à la Taylor Momsen que j'en aurais toujours rien à cirer. De même, j'ai envie de dire, t'as bien réussi à ramener ta tête d'imbécile heureux sur scène, ça montre que tout est possible. » C'était dit, sorti d'un ton on ne peut plus naturel. Pas de sourire agaçant ni rien, je me contentais de feindre l'indifférence, car je savais que dans tous les cas Matt' valait tellement plus que lui que toutes les injures et les piques idiots que Jagger pouvait balancer reflétait bien la personne qu'il était, idiot, idiot et encore idiot. Un idiot égocentrique, c'était là le pire. Heureusement qu'il était à peu prêt beau à regarder, sinon catastrophe. « C'est le seul point sur laquelle je peux compatir à ton égard, Matt a seulement à enfiler un costume pour être éblouissant, alors que toi... T'auras toujours une tête d'imbécile heureux. » Et je brodais, je brodais. Il se lançait dans la critique d'autrui, mais moi sur son cas je pouvais balancer pendant des jours et des jours tellement j'en avais à revendre, de la critique. « Mais si tu veux, tu peux faire de la chirurgie esthétique, histoire de parfaire le cliché de la célébrité déchu. » A ta guise mon ami. Autant qu'il sache qu'il y avait plus beau que lui, que de toute façon quoi qu'il puisse dire, mon monde gravitait en partie autour de Matt' et en rien du tout autour de lui, Jagger avait beau être indispensable à ma vie, cela n'était pour l'instant qu'éphémère, l'emprise de son père sur ma carrière ne durerait pas indéfiniment.

«.I wanna share your horizon and see the same sunrising.» Je revenais en arrière sur l'enregistrement, il en manquait tellement que je ne savais pas par où commencer, sachant que nous ne pourrions pas avoir bouclé cette chanson en un après-midi. Certaines parties devraient être enregistré une voix indépendante de l'autre et tant que nous étions deux, je préférais ainsi privilégié les passages en duo, l'affaire serait au moins réglé et je n'aurais plus à enregistrer nécessairement en duo avec lui, chacun de notre côté nous pourrions composer sans l'autre. Utile, on arrête pas le progrès. «.Va falloir qu'on chante en duo à partir de 2:04 minutes, sans instrument, l'ordinateur fera le reste. » Je posais les paroles devant lui, l'invitait à mettre un casque et à se tenir devant le micro tandis que je faisais de même devant le micro voisin. Je lui indiquais du bout du doigt les dites paroles, le début « I miss you so bad » alterné jusqu'à « you say good morning, when it's midnight ». Simple et classique, mon passage favoris dans la chanson, ça allait être du gâteau. Télécommande en main, je lançais la mélodie & let it rock. C'était tellement simple, la technologie faisait des merveilles, mais tellement moins que nos deux voix à l'unisson, tout s'accordait à la perfection et c'est au sommet de notre art qu'un tintement cinglant se répandu dans toute la maison. Surprise par l'alarmer stridente qui résonna dans toute la pièce, j'enlevais le casque et appuyait mes mains sur mes oreilles. L'alarme de la maison, cette calamité. Programmée par les vigiles pour notre sécurité afin qu'au bout d'une heure sans mouvement dans les parties communes de la maison, dans le jardin et au portail, l'alarme ne se mette en marche. Dur la vie de célébrité, on ne sait jamais par qui on peut se faire agresser de nos jours. C'était prévisible en même temps, le sous sol n'en était pas équipé mais enfin, c'était une calamité tout de même. Ainsi, mon compère et mon nous mirent à foncer vers le salon afin de la débrancher en vitesse, tellement le bruit était insoutenable. Finalement Jagger arriva à l'alarme avant moi et la débrancha aussi sec, bim cassé. Tant pis, ça se repaye, c'est pas comme si nous n'avions pas un sous en poche, il valait mieux pour nous que nous nous repayons un système d'alarme plutôt que deux paires de tympans, sachant notre métier, cela aurait été d'un handicape monstre. Je me dirigeais vers la baie vitrée, cherchant du regard qui pouvait bien nous porter tout ces maux lorsque je vis une silhouette taper du pied contre le portail électrique de la villa. « Tiens tiens, regarde qui arrive. » adressais-je a Jagger. The daddy' le retour. Son père impatient comme jamais, fébrile devant notre portail récalcitrant. Au vu de ses agissements, je devinais avec aisance qu'il avait déclenché l'alarme en donnant un coup de pied dans la grille. Je ne pu m'empêcher d'esquisser un sourire mesquin. « Je me demande ce que ça ferait si on appelait la police, tentative d'effraction chez deux célébrités... Ça lui couterais cher, mais le prix de sa gueule en train de se faire menotter...» … ça n'a pas de prix, Jagger pouvait le lire dans le regard que je portais vers son cher père, il me connaissait assez pour deviner mes mimiques. Un sourire amusé en coin de lèvre, ô j'en avais tellement envie, son père me faisait tellement chier et j'avais tellement 10 ans dans la tête parfois que de châtier les enfoirés de ce monde me donnerais un passe droit direct vers le paradis. Seulement c'était son père, Jagger n'en ferait rien... quoi qu'il le détestait autant que moi alors, qui ne tente rien n'a rien. Et dire que j'étais censé être la sérieuse du groupe ! Censé c'est bien le mot.


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