In the dark heat of the nigth[pv]

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John était assis au bord du lac, il faisait totalement nuit. Il devait être 23h, il avait fait un jogging d’environ une heure ou deux heures, il n’avait pas fait attention vraiment. Habillé d’un débardeur et d’un short, il regardait l’eau de se lac. Il c’était baigné quelques fois, mais Alexandre l’avait un peu dégoûté de ce baigner.

De toute façon aucune chance qu’il passe par là de nouveau, il se déshabilla rapidement, se mettant nu et plongea dans l’eau du lac, faisant quelques brasses, il n’avait pas de serviette et il se laisserait sécher au vent allongé.

Certaines personnes prendraient cela pour de l’exhibitionnisme mais à 23h quand il n’y avait pas âme qui vivent c’était tout de même poussé. Il trouvait ce genre de bain très agréable. Surtout dans un lac aussi grand que celui-là. On ne peut pas dire une petite mer mais l’eau était filtrée par un système de pompage très discret qui se voyait à peine. Il nageait tranquillement sans trop s’éloigner du bord. Ensuite il revint se laissa sécher au vent et ensuite remis ses vêtements. Il sortit une cigarette de sa poche et se l’alluma. Il se mit en position du lotus. Regardant de nouveau l’eau du lac.

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Ah la Californie ! Quel étrange Etat ! Cela ne faisait qu'à peine six mois que Jason avait fait son apparition ici, et déjà il avait le mal du pays. Les gens dans la rue se trouvaient être des personnes pressées, qui se bousculaient sans s'excuser, ils ne parlaient que travail, tout en oubliant la chose la plus essentielle : vivre. Jason regretait bien Paris, sa ville natale, la ville qu'il chérissait depuis son enfance. Elle était bien loin maintenant, bien trop loin.
Et pour oublier cela, le nouveau professeur de l'Université de Berkeley avait but, profitant que ce soit un ami qui s'occupe de sa fille, âgée de seulement cinq ans. Bien sûr, il ne buvait pas jusqu'à vomir partout, non, assez pour être joyeux, rentrer dans un état qui lui permettrait d'oublier son mal du pays, qui lui redonnerait le sourire. Cela d'ailleurs fut réussit.
Après avoir charmer deux ou trois filles, il s'isola un instant dans les toilettes du bar. Pourquoi faire? Se retrouver seul, assis sur le trône... à méditer... bon d'accord, il comatait plus qu'autre chose.
Lorsqu'il quitta le bar, un sourire quelque peu niais sur les lèvres, il se trainait d'une rue à l'autre, comme pour découvrir San Francisco. C'est là qu'il attérit près d'un lac. Tiens, tiens, encore un nouvel endroit.
Le Parisien s'approcha de quelques mètres avant de s'asseoir sur une grosse pierre, vêtu d'une chemise blanche et d'un jean. Tout à coup, un bruit. Puis un deuxième. Instinctivement, il tourna la tête et ses yeux s'écarquillèrent en voyant un jeune homme nu qui venait de sortir de l'eau. Par contre celui ci ne l'avait pas remarquer. Ce qui le troubla, ce fut que ce jeune homme se trouvait être un de ses élèves. Un dénommé John Turner? Probablement. Ses yeux le suivait du regard, tandis que celui-ci se rhabillait. Puis il sortit une cigarette, Jason eut l'idée de faire de même. Il détourna donc le regard vers le petit chemin par lequel il était arrivé, tout en sortant une clope qu'il alluma, après l'avoir porter à ses lèvres. Et d'ailleurs, le bruit du briquet dû attirer l'intention du jeune homme présent à cet endroit...

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Alors qu’il fumait tranquillement, il eut une surprise très particulière. Un bruit de briquet raisonna dans la nuit, et le plus étonnant était que cela ne venait pas de son briquet. Il tourna la tête vers le bruit en question. Un homme habillé d’un jean et d’une chemise blanche. Il se mit à rougir. Il se demandait ce qu’avait vu ce professeur.

Il se leva et décida de l’accoster, Mr Cobain. Il se rappelait bien de lui. Il espérait qu’il ne l’est vu qu’habiller. Arrivant près de la pierre, habillé pas vraiment chic, d’habitude il l’était. La ne portant qu’un short et un t-shirt.

« Bonjour monsieur comment allez vous ? »

Il ne savait pas comment traduire le malaise qu’il ressentait depuis tout à l’heure. Il ne disait rien de plus. Il ne savait même pas si il se souvenait de sa tête. Il devait être professeur d’un peu plus d’une centaine d’élèves.

« Belle nuit n’est ce pas ? Je viens de temps en temps ici. Mais c’est surprenant de voire quelqu’un ici un soir. »

Il dit cela avec son accent russe qui le rendait mignon mais aussi très particulier comme jeune homme. Timide et réservé, impossible qu’il puisse se souvenir de lui.

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Jason porta la cigarette à ses lèvres pour en prendre une bouffée. Puis il souffla la fumée par ses lèvres entre-ouvertes mais également par ses narines. Lorsqu'il retourna la tête vers le jeune homme, ce fut quand celui-ci s'approcha pour l'accoster. Comment allait-il? Bien, disons pas trop mal. Emmenez le à Paris et il fait un strip tease en guise de bonne humeur...
L'homme se rapellait bien de lui. D'ailleurs il leva les yeux vers lui en souriant doucement, étant donné qu'il se trouvait être debout, et lui assis. Devrait-il lui faire une remarque pour qu'il comprenne que son professeur venait de le voir nu, pour s'amuser un peu, ou bien évitait-il le sujet? Non, il avait un peu but et voulait rire. Donc, il le regarda de haut en bas, de ses yeux bleus azurs impressionnants, accompagné d'un sourire au coin des lèvres.

Je vais très bien merci. Je n'ai pas vraiment l'habitude de voir un de mes élèves nu, en pleine nuit mais bon...

Il lui adressa un sourire amusé, avant de reprendre une bouffée de sa cigarette. Jason pencha légèrement la tête en arrière, pour resouffler la fumée dans l'air.
John se trouvait peut-être être un élève timide et réservé, mais il avait attiré l'attention du professeur d'Histoire et de Géographie. Pourquoi? Certainement sa faussette sur sa joue gauche, qui apparaissait seulement grâce à un simple petit sourire. Rien que cette petite caractéristique devaient attirer bien des jeunes femmes, pensa-t-il, car il avait du charme, beaucoup même.

On va dire que je "visite" San Francisco... enfin, pour tout avouer, j'ai attérit ici par hasard et je n'ai aucune idée quel chemin je dois prendre pour rentrer chez moi.

D'ailleurs, en y pensant, même s'il le savait, il n'était pas pressé de rentrer chez lui, loin de là. Il avait toute la nuit pour retrouver son chemin de tout façon, non?...

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Il l’avait donc vu. Cela apprendrait sûrement le jeune homme à faire plus attention la prochaine fois. Le rouge monta à ses joues tout doucement, peut-être mal à l’aise d’avoir été vu par un professeur qui peut-être par manque de tact irait raconter cela au reste de ses collèges.

« J’espère que le spectacle vous à plus ? C’était du inédit et aucune rediffusion n’est possible. »

John avait peut-être l’apparence d’un garçon qui était naïf mais rarement il se faisait marcher sur les pieds. Etrange que cet homme tombe juste au moment ou John s’effectuait à son bain de minuit. Parfois certaines coïncidences donnaient l’impression que c’était voulu. Mais il y a quelque chose qui trôtinait dans la tête de John.

« Monsieur Cobain vous me reconnaissez ou pas du tout ? »

Il préférait en être certain. Il était un inconnu parmi tant d’autres dans un monde fait que d’anonymat, l’université était fait de ça. Il n’y avait parfois même plus de nom ou de prénom mais un simple numéro sur un dossier parmi tant d’autres.

« Vous n’êtes pas de San Francisco, et pour avoir été quelque fois en Louisiane, seul Etat ou on parle encore le français ou l’américain, je dirais que vous êtes français à votre accent. Je me trompe ? »

John partait en vacances chaque année aux USA, et la Louisiane était l’état ou habitait ses grands parents avant qu’il ne déménage il y a quelques années pour New York.

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Si le spectacle lui a plu? Cette question le fit doucement rire, visiblement amusé. Et bien, il préférait voir les femmes nues mais bon, que voulez vous? Et malgré cette préférence pour les femmes, il ne pouvait nier que John Turner avec un corps loin d'être désagréable à regarder. C'est pourquoi Jason recroisa son regard en levant des yeux et il lui répondit, sur un ton qui laissait percevoir qu'il plaisantait, mais qu'il y avait un minimum de sincérité dans sa parole.

Ma foi, ce n'était pas désagréable.

Il fallait aussi se rapeller qu'à cet instant précis, Jason avait but, et pas qu'un peu. Donc, il laissait les paroles sortir comme elles le désiraient, sans vraiment prendre conscience de l'impact de celles-ci. D'ailleurs, l'expression sur son visage et le timbre de sa voix, à cet instant précis traduisait cet état second engendré par l'abus d'alcool.
Bien sûr qu'il se souvenait de lui. Comme dit plus tôt, il n'avait fait qu'une journée de travail à l'Université de Berkeley en tant que professeur d'Histoire-Géo, et John faisait partit du peu d'élèves qui l'avaient vraiment marqué, disons physiquement.

Mh... oui. Je dirais que tu t'apelles... euh... John, non?

En réfléchissant, il aurait pu retrouver son nom de famille, mais disons qu'il n'avait pas vraiment envie de réfléchir à cet instant présent.
Puis il se mit à rire en entendant la dernière remarque du jeune homme. Pourtant, il n'y avait rien de vraiment très drôle, mais le fait qu'il découvre, seulement à l'aide de son accent, les origines de Jason, l'amusait grandement. Il se releva, toujours en reprenant une bouffée de sa cigarette, et de sa main libre, il la glissa dans ses cheveux bruns : geste quasiment habituel chez cet homme. Il monta sur la grande mais fine pierre, tout en essayant de garder l'équilibre, une expression satisfaite et heureuse sur le visage.

Je viens de Paris. Tu sais, la plus belle ville du monde, avec les plus belles femmes, les meilleurs cuisiniers. Et Notre-Dame... La plus belle cathédrale de tout les temps !

Il y mettait le ton, ça oui. D'une voix également rêveuse, il dénombrait les qualités de cette ville, faisant ainsi comprendre au jeune homme qu'il était amoureux de Paris.

Là-bas on s'embrasse sous la Tour Effeil, ou bien sur le parvis de Notre-Dame, on boit du champagne jusqu'à pas d'heure devant un groupe de gitans qui dansent et qui jouent de la guitare !

Invité

Il fut surpris des paroles du professeur, il fallait tout de même faire attention. John décida de ne pas y faire attention, il était sous le coup de l’alcool, il suffisait de respirer son haleine pour comprendre le comportement du jeune professeur.

En tout cas le plus étonnant c’était que ce professeur se souvenait de son prénom, phénomène ne soit assez rare. Il ne su quoi dire.

« En effet je m’appel John. »

Il fut abasourdit, le professeur avait eut court toute la journée, c’était sa première journée mais il retenait son prénom. Il monta alors sur sa pierre faisant des eslcandres sur Paris. John aurait plus tendance à regarder les beaux garçons que les belles femmes.

« J’ai déjà été à Paris, c’est une très belle ville, je n’ai pas l’habitude de regarder les femmes mais vous devriez redescendre maintenant ou vous risquez de tomber. »

Soit sur le sol soit dans le lac, et là ce serait le jeune homme qui irait chercher l’homme. L’alcool provoquait une perte des capacités. Ainsi une fois dans l’eau, tous réflexes étant perdu, c’était au risque de se noyer.

Il ne savait quoi faire fasse à une telle situation, maintenant même si les professeurs buvaient on était dans une situation assez complexe. Il avait un regard bleu suppliant. A le voire ainsi.

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Jason était comme fier de lui en ayant la confirmation du prénom du jeune homme. Alors c'était vrai, il avait une très bonne mémoire, et il était un grand observateur. Et ce fameux John avait l'air surpris que son professeur ce soit souvenu de lui, et pas d'un autre. Celui ci gardait en tête que même les plus discrets se trouvaient tout de même être des personnes plus qu'adorables et valaient mieux que certains idiots qui attirent l'attention sur eux et qui perdent des occasions de se taire.

Et bien, sincèrement, content de te connaître John.

Malgré qu'il soit sous l'effet de l'alcool, cette parole était d'une sincérité incomparable. Il lui adressa un beau sourire, tout en continuant de s'amuser à faire des cabrioles sur la pierre, au risque de perdre l'équilibre et tomber à l'eau. Pourtant, il s'arrêta suite aux paroles du jeune homme. Ce n'était pas le "Vous devriez redescendre", qui le stoppa, mais le "Je n'ai pas l'habitude de regarder les femmes". Les Parisiennes, les plus belles femmes au monde. Comment ne pas les regarder? Seule explication, il devait aimer les hommes. Jason croisa donc son regard, et sans grand tact, il lui posa brutalement cette question, tout en l'affirmant quelque peu.

T'es gay?

Bien sûr, il n'avait rien contre les gays. Il l'affirmait tout simplement avec une certaine indifférence. D'ailleurs, pour un homme, il ne se trouvait pas spécialement choqué de voir un couple d'homosexuels. Pourtant, la brutalité de sa phrase aurait peut être put le vexer, même sans en avoir envie. Il n'espérait pas le blesser suite à cela, il faisait ce qu'il voulait. Mais bon, là, ses paroles sortaient sans son accord.

Enfin... il y aussi de bels hommes dans Paris.

Lui avoua-t-il en lui souriant amicalement, tout en restant sur la pierre.

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Cette fois il sentit dans ses paroles une certaine sincérité et ce n’était pas l’alcool qui provoquait cela au plus grand contentement du jeune homme. Il fit un petit sourire mettant en avant cette petite facette sur la joue. Très particulier.

« Je suis ravi de même. »

Mais quand à la réaction du jeune professeur il fut surpris. Il c’était arrêté sur sa pierre de faire des cabrioles. Et fit un petit pas de recul prêt à s’enfuir, cette partie de sa personnalité dont il n’arrivait pas à assumer. Il se rappelait des paroles de son frère « Assume toi, les gens ne peuvent te rejeter pour ce que tu es mais seulement pour ce que tu fais. »

Il décida donc de dire la vérité n’essayant pas de trouver une tournure qui pourrait le sortir de cette situation.

« En effet je suis Gay, il y a des beaux hommes à Paris, la preuve en est devant moi. »

Il avait même profité de cette phrase pour faire un compliment au professeur profitant de ça pour faire des avances. Il était stupide parfois, il perdait un peu de son sourire, jetant son mégot de cigarette.

« Je suis sérieux, descendait de là, je n’ai pas envie d’aller vous récupérer dans l’eau. J’en sors et je n’ai pas envie d’y retourner. »

Risquer sa vie n’a jamais été une bonne chose, son regard bleu océan avait un peu changé. Il ne pouvait pas dire le contraire ce jeune professeur lui plaisait, et soudainement l’image de se retrouver dans ses bras fut agréable. Mais secouant doucement la tête il savait très bien qu’il était hétéro, il n’aurait jamais parlé de belles femmes sinon.

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