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L'amour dure autant que durent les reproches

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MessageSujet: L'amour dure autant que durent les reproches L'amour dure autant que durent les reproches EmptyJeu 18 Aoû - 17:32

L'AMOUR DURE AUTANT QUE DURENT LES REPROCHES
Améthyste M. Froze & Adriel Gotan-Zalachenko
.


Cela faisait trois semaines. Trois interminables semaines qui avaient passé sans nouvelles d'Améthyste. Trois semaines qu'elle ne répondait pas à ses messages, trois semaines qu'elle filtrait ses appels et qu'elle l'évitait comme la peste. Qu'avait-il donc fait pour mériter pareille punition ? Oui, parce que tout ce qu'ils avaient fait au QG la dernière fois, c'était elle qui avait commencé. Et oui, Pfff ! Ce n'était pas lui qui l'avait embrassé en premier, c'était bien elle. Et puis c'était bien elle qui l'avait chauffé comme d'habitude ! Okay... Elle ne se rendait pas compte que tout ce qu'elle faisait rendait Adriel encore plus dingue d'elle. Mais peu importe, il n'avait absolument rien fait pour mériter trois semaines de silence insoutenable de sa part. Elle aurait dû penser aux répercussions de ses actes avant. Pendant les premiers jours, le jeune ukrainien essayait de se convaincre qu'elle était occupée, qu'elle l'appellerait plus tard. Mais occupée à quoi ? Avec sa petite vie minable d'héritière en étude de psycho, elle avait tout de même du temps libre. Beaucoup ! Suffisait de compter le nombre d'heures qu'elle passait à danser en boite et avec ses coups d'un soir. Oui, perdre cinq minutes sur ce temps-là pour lui donner signe de vie n'était toit de même pas la mer à boire. Au lieu de continuer à se lamenter et espérer quelque chose qu'il pensait définitivement pouvoir coller dans la case 'Rêve, mon pote', Adriel décida d'en vouloir à la jeune femme. Oui, c'était beaucoup moins de souffrance de la détester. Une semaine plus tard, toujours sans nouvelles. Adriel, ne supportant plus l'absence d'Améthyste décida d'inviter une de ses 'amis' pour un plan cul. Si elle l'avait déjà oublié, il n'allait plus lui falloir longtemps pour l'oublier aussi, tss ! Malheureusement, après cette nuit endiablée, le jeune ukrainien se rendit compte que cela n'avait pas atténué ses sentiment pour sa Biscotte molle, bien au contraire. Mais peu importe, il avait décidé de la détester, quitte à se mentir à lui-même sur ses sentiment pour elle.

C'est comme ça qu'un soir tout à fait ordinaire, qu'Adriel se retrouva devant la porte d'Améthyste. Il devait être dans les environs de vingt-trois heures, ce n'était certes pas l'heure de visites. Et alors ! Adriel ne pensait plus qu'à elle ces derniers jours, il n'en dormait plus et avait beau essayer de la détester, c'était hélas, peine perdue. Adriel sonna en espérant qu'elle serait seule, sans son colocataire ou sans sa conquête du soir... Il attendit à peine trente secondes avant que la porte ne s'ouvre sur une jeune femme blonde en petit short et vieux tee-shirt. Oh mais c'était son tee-shirt, ça, d'ailleurs ! Améthyste faisait une mine un peu gênée, en gros, elle n'avait pas l'air enchanté de le voir. Adriel n'avait quant à lui pas réfléchi au comportement qu'il devait avoir, mais comme à son habitude, resta fidèle à lui-même. Elle avait beau lui faire encore beaucoup d'effet, il lui en voulait terriblement de l'avoir abandonné comme ça.

J'espère que je ne te dérange pas en pleine partie de baise avec ton coloc...

Aïe... De toute facon, c'était tout à fait plausible ! Elle lui avait clairement fait comprendre qu'il était pas mal, tss... Et puis Améthyste était loin de mener une vie châste pour ne pas dire qu'elle sautait sur tout et n'importe quoi. Au début, ça l'amusait, puis quand il avait commencé à avoir des sentiments pour elle, il en riait beaucoup moins. L'idée d'elle couchant avec un gros pervers lui était d'ailleurs insupportable. Il y était peut-être allé un peu fort cette fois-ci, mais tant pis. C'était dit et puis Adriel éprouvait soudain l'envie de la faire souffrir comme elle l'avait fait pendant ces trois semaines. Il arqua un sourcil en la fixant droit dans les yeux, il avait un regard glacial. Un regard qu'il n'avait encore jamais fait à la jeune femme. Il fit un pas en avant pour entrer, mais la jeune femme mît son bras pour l'empêcher de passer. Ah, très bien ! Elle ne voulait pas le voir, mais qu'est-ce qui lui arrivait depuis trois semaines ? 

Le jeune homme soupira. Qu'avait-elle à l'esquiver sans cesse ? Pour une fois qu'il n'avait pas fait d'erreurs, qu'il était irréprochable... Il leva les yeux au ciel.

Mais allez, arrête de fair ta p*te ! C'est bon... Ça fait trois semaines que tu m'évites, mais je suis sûr que tu as une bonne raison, pff ! Tes soirées en boîte et tes parties de jambes en l'air ! C'est bien, tant mieux pour toi... De toute façon tu n'es qu'une s*lope. Ben ouais, tu le savais pas ? Ben je te le dis tu n'es qu'une s*lope ! C'est vraiment à se tordre de rire de jouer avec les sentiments des gens. Pauvre fille !

Il était juste abominable, il le savait très bien... Il s'en voulait horriblement de lui dire pareilles choses, mais il avait envie de la toucher là où il lui ferait bien mal. Le
jeune homme voyait dans les yeux d'Améthyste qu'elle lui en voulait mais qu'elle était, elle aussi furieuse, elle se décala pour le laisser entrer. Valait mieux éviter de se donner en spectacle dans le hall. Adriel entra, et la jeune femme referma derrière eux. Aussitôt, il revint à la charge pour la provoquer davantage.

Non mais de toute façon je t'aime pas ! C'était juste pour te baiser que j'ai dit ça. Ben ouais, je suis comme tous les autres pervers qui t'ont baisé, je veux juste ton c*l !

Euh... Alors là, bien essayé. Mais non... Ridicule... Pitoyable, même... Et horriblement méchant. Il ne fallait pas s'étonner, Adriel était quelqu'un de très impulsif qui ne se rendait pas compte de la puissance de ses paroles. Améthyste était certes habituée, mais cette fois-ci , il avait été plus qu'irrespectueux ! Il en avait bien conscience, mais ne réfléchissait jamais aux répercussions que pouvaient avoir ses actes. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle se jète dans ses bras, à ce moment-même il ne pensait qu'à la détester. 

Et puis ce que tu portes, c'est mon tee-shirt. Rends-le moi !

Ouais c'était CARREMENT pathétique, et alors ? Surtout qu'Adriel lui avait filé il y a longtemps, ce tee-shirt. Il tendit le bras vers elle pour le récupérer. Et oui, il était sérieux ! Il comptait bien lui faire la misère ce soir. Ça allait être sa fête. Elle n'allait pas oublier cette soirée de si tôt, Pfff ...
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MessageSujet: Re: L'amour dure autant que durent les reproches L'amour dure autant que durent les reproches EmptyJeu 18 Aoû - 23:13

Adriel G-Zalachenko
« On rêve d'un idéal, on le prie, on l'appelle, on le guette, et puis le jour où il se dessine, on découvre la peur de le vivre, celle de ne pas être à la hauteur de ses propres rêves, celle encore de les marier à une réalité dont on devient responsable.»


    Les réveils étaient très difficiles depuis quelques semaines, trois pour être plus précis. May n'avait plus revu Adriel après la déclaration qu'ils s'étaient fait mutuellement, elle était en proie aux doutes, à la peur, en fait elle était complètement paniquée. Jamais quelqu'un n'avait réussi à avoir une place aussi importante dans son coeur, jamais plus personne après sa propre mère, mais maintenant il y avait lui. Les jours s’enchaînaient et se ressemblaient tellement, pour se changer les idées l'étudiante allait souvent faire les magasins, pas la peine de vous dire que le sol de sa chambre était maintenant invisible sous une tonne de sacs en carton. Son autre activité préférée en cette période était la fête, elle sortait, dansait jusqu'au bout de la nuit mais quand arrivait le moment de conclure avec un bel homme, elle se dégonflait. Améthyste n'en était pas capable, elle ne voulait plus qu'une personne en ce moment et c'était Adriel. Le tromper ainsi alors qu'il essayait sans cesse de la joindre était beaucoup trop cruel, et puis elle n'e avait pas envie. Après tout l'étudiant n'avait rien fait de mal, le problème venait de la blonde, c'était elle qui avait peur, lui était blanc comme neige. Enfin ça c'était ce que pensait May avant d'aller lui rendre visite chez lui, elle regrettait son comportement et voulait donc aller s'excuser au prés d'Adriel, mais ce qu'elle vit la détruit totalement. Les rideaux de la chambre laissaient voir deux ombres chinoises, l'une masculine et l'autre féminine, visiblement pas entrain de jouer au monopoly. Suite à ça la jeune Froze s'était dit qu'il n'avait pas l'air très triste en fin de compte, et que finalement elle ne s'excuserait pas, et continuerait à l'ignorer. Après tout il venait de lui prouver qu'il n'était pas plus mal sans elle, et tant mieux, mais là au moins May était fixée.


    Un soir, alors que la jeune femme avait décidé de ne pas sortir. Elle était assise en pyjama sur le canapé à regarder la télévision quant la sonnette retenti, pensant que c'était son colocataire qui était sorti un peu plus tôt et avait prévenu qu'il ne reviendrait tard. La jeune femme court alors vers la porte et l'ouvre rapidement. "'T'as encore oublié tes clefs sur le.. Ah ! " Non ce n'était pas Nolann mais Adriel qui se trouvait là, debout et visiblement très en colère. Il lança une de ces phrases comme celles qu'il disait souvent pour blesser les gens, même si au fond de lui, si il réfléchissait un minimum il comprendrait que cela était complètement débile. Le regard du garçon était glacial, si il pouvait mitrailler May uniquement en la regardant, il l'aurait surement fait. Mais il choisit finalement de la mitrailler .. De paroles. L'étudiante resta silencieuse, elle le laissa finalement entrer après avoir essayé de l'en empêcher au début. Puis les phrases méchantes tombèrent de nouveau, il disait lui avoir fait cette déclaration uniquement pour pouvoir profiter de son corps, comme tous les autres. Améthyste essayait de suivre tout ce torrent de mots et d'insultes, elle se demandait si le jeune homme disait ça uniquement sous l'effet de la colère ou si il y avait un fond de vérité la dessous. Quand il eut fini, l'anglaise se mit à applaudir en forçant un sourire avant de parler, d'un calme et d'une froideur imperturbables ;


    - "Bravo ! Tes cours de théâtre t'ont bien apprit à te faire passer pour un con, en beauté en plus ! Non vraiment, chapeau. J'ai même pas envie de te répondre mais tu t'es dérangé jusqu'ici et t'as gaspillé au moins 5 litres de salive alors je vais faire un effort. Tu me traites de pute, mais dans cette pièce, le seul qui s'est envoyé en l'air c'est toi. Ta déclaration c'était pour me baiser ? Mais chéri je suis une grosse p*te moi non ? T'en avais pas besoin, t'avais qu'à demander ! Tu veux me sauter ? Ok vas-y, tu fermeras juste la porte en partant quand t'auras fini, mais faut faire vite j'ai 5min avant l'autre client. " -


    May enleva le t-shirt d'Adriel qu'elle portait et lui rendit, avant d’ôter son mini short. " Tu veux que j’enlève le reste, ou tu peux le faire seul comme un grand ? Elle était là, en string et soutien-gorge le défiant du regard, il ne s'y attendait visiblement pas. Elle enchaîna tout de suite "Et puis si t'es déçu du voyage, tu peux toujours appeler la meuf que t'as baisé il y a une semaine. Ah oui je suis au courant, et heureusement que j'ai vu ça sinon t'aurais presque réussi à me faire culpabiliser avec ta scène à deux centimes ! Maintenant la seule chose que j'ai à me reprocher c'est d’être tombée amoureuse d'un gros c*n comme toi, je me demande franchement ce qui m'est passé par la tète. J'avais franchement cru que cette fois t'avais pu t'acheter une conscience, mais faut croire que ça n'arrivera jamais. "


    - " L’hôpital qui se fou de la charité tu connais ? T'es l'illustration même de cette phrase, tu pensais venir me faire un fromage, me traiter de tous les noms en me disant que TOI t'es parfait, que t'as rien fait de mal. Mais mon beau, raté. Moi j'ai juste pas répondu à tes appels mais j'ai vu que t'en avais pas beaucoup souffert entre les cuisses de pouffiasses. J’espère juste que t'as bien kiffé, comme ça au moins ça en vaudra la peine. [..] Et tu te décides à me baiser ou quoi ? Visiblement c'est tout ce qui compte pour toi alors vas-y, qu'en en finisse et que je te revoie plus. " - Améthyste parlait toujours calmement, les yeux rivés dans ceux de son interlocuteur, sans jamais crier ou s'énerver. Il fallait qu'elle garde son sang froid, lever la voix ne servirait à rien. Elle essayait de faire le tri dans ses idées, tant de mots voulaient sortir de sa bouche, elle était en colère mais le sentiment qui trônait était la déception. L'étudiante se dit que finalement, elle avait eu tord de s'ouvrir ainsi à lui, elle le pensait déjà mais maintenant elle en était sure. Son amour pour Adriel n'avait pas disparu, c'était malheureusement pas aussi facile que ça, et c'était ça le pire.


    La jeune femme saisit un joint sur la table basse et sortir sur le balcon du salon pour le fumer, sans accorder ne serait-ce qu'un regard à Adriel, des bruits de pas l'avaient suivi. " Attends, je fume mon pétard tu me sauteras juste après, ou tu veux encore m'insulter entre-temps ? ".

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MessageSujet: Re: L'amour dure autant que durent les reproches L'amour dure autant que durent les reproches EmptyVen 19 Aoû - 1:30

L'AMOUR DURE AUTANT QUE DURENT LES REPROCHES
Améthyste M. Froze & Adriel Gotan-Zalachenko
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Adriel était immobile face à la jeune femme dont il était fou amoureux. Et ce soir-même, il se rendait compte à quel point. Pourtant, elle l'avait terriblement fait souffrir pendant ces trois dernières semaines. Il éprouvait le besoin de lui faire mal comme elle l'avait fait. Le jeune ukrainien n'y était pas allé de main morte avec Améthyste, il le savait bien... Il voulait la provoquer, la faire réagir, qu'elle fasse quelque chose, p*tain ! TROIS semaines sans nouvelles depuis leur déclaration. Adriel n'en pouvait clairement plus de ce silence alors si c'était une engueulade qu'il fallait pour qu'il puisse la voir. Une fois ses sales tirades lancées à Améthyste, il la fixait les bras croisés, d'un regard si noir qu'il en aurait fait frémir de peur un lion. Après tout, il n'avait absolument rien à se reprocher. Justement , pour une fois qu'il avait fait attention à ne pas tout foutre en l'air. La jolie blonde se mît à applaudir, avec un sourire forcé et lui répondit si froidement qu'Adriel sentit une sorte de gouffre entre eux. Comme si ce baiser, trois semaines plus tôt, n'avait jamais eu lieu. Comme s'ils n'avaient jamais été amis. Comme si tous les délires qu'ils avaient eu ensemble n'avaient jamais eu lieu... Le jeune homme se rendait soudain compte, que comme à son habitude, il s'était emporté et avait dit des choses qu'il n'aurait jamais dû dire. Il la reconnaissait bien, elle et sa repartie. Et là, elle le remettait bien en place. Il s'en voulait terriblement de l'avoir traité de p*te, alors qu'il ne ne l'avait jamais pensé. Jamais il n'avait pensé de mal de son amie. Jamais il ne l'avait jugé sur ce qu'elle faisait. Elle avait vécu des choses dans son passé qui faisaient qu'elle était comme ça. Justement il l'aimait comme elle était.

Adriel baissait les yeux vers le sol écoutant la jeune femme qui répondait à ses attaques. Elle retira alors son tee-shirt et lui jeta à la figure, elle fit aussi voler son short à l'autre bout de la pièce. Le jeune ukrainien releva la tête vers la jeune femme, en arquant un sourcil. Elle était sérieuse, là ? L'anglaise était en sous-vêtements devant lui, continuant de le provoquer par rapport à ce qu'il lui avait dit. Bien que l'ambiance en ce moment-même fut glaciale, Adriel ne pût s'empêcher de la regarder de haut en bas et s'arrêta sur sa poitrine. Et mais oh ! Elle ne se rendait pas compte de l'effet qu'elle lui faisait ? Ah mais si, bien sûr... Elle le savait et justement ! Quelle sadique et cruelle femme. C'était tellement petit... La jeune femme se relança dans son discours toujours aussi froid, voir même glacial rempli de sarcasme. Adriel qui fixait toujours son corps fut alors ramené de ses pensées quand elle fit allusion à une certaine 'poufiasse'. Ouh la la ! Il fronça les sourcils et la dévisagea avec un air incrédule. Elle était donc venue un soir chez lui et l'avait surpris avec Debbie ?... Il se demandait s'il avait vraiment entendu. Donc, c'était bel et bien de sa faute si elle ne lui avait pas donné de nouvelles. Qu'il se sentait c*n tout à coup, mais alors vraiment très c*n... Adriel lui avait fait toute une scène, qu'elle n'était qu'une p*te qui baisait à droite à gauche. Et tac, il s'était pris le retour de flamme. Comment expliquer à Améthyste que ce qu'elle avait vu ne voulait rien dire, et qu'elle avait vraiment mal interprété les choses !? Adriel s'en voulait terriblement, que la jeune femme ait assisté à cela. Il aurait beau se justifier, il avait dû la faire affreusement souffrir. Lui qui était muet depuis que la belle anglaise avait riposté, pensa bon de lui expliquer.

P*tain.... Je... C'est pas ce que tu crois... Okay, je l'ai baisée ! Ça faisait une semaine que tu m'évitais ! J'étais hyper mal, figure-toi ! Et je me suis dis que tu ne voulais vraiment plus me voir, alors j'ai appelé Debbie, tu l'as déjà vue une fois, je crois... Au départ c'etait juste pour la sniffe, elle avait de la bonne cam, c'est tout ! On etait complètement défoncés, on se contrôlait plus ! Alors oui, j'avoue, je l'ai baisée. Mais j'en ai rien foutre de cette meuf ! Tu le sais très bien étant donné ce que je ressens pour toi !.   

Et c'était vrai. Pendant qu'il était avec Debbie, il n'avait pas cessé de pensé à l'anglaise. Il en avait strictement rien à faire de cette sale droguée, bordel ! Adriel voyait bien dans le regard de la jeune femme que ses justifications lui passaient au-dessus du cigares. Pour elle, il avait couché avec une autre et ça s'arrêtait là. Il tenta une approche, il avança d'un pas vers elle, et tendit le bras vers Améthyste. Celle-ci se détourna aussitôt d'Adriel et attrapa un joint sur la table qu'elle alla fumer sur le balcon.

Adriel la regarda désemparé. Alors il n'avait pas le droit à plus ? Avait-il à présent si peu d'importance à se yeux. Lui en voulait-elle àce point juste pour cette histoire de coucherie ridicule. Avant de monter sur le balcon, elle l'informa qu'elle tirait son joint et qu'en suite il la baiserait. Autant dire que cela énerva davantage le jeune ukrainien. Il marcha sur ses pas, encore plus hors de lui qu'elle puisse dire ses choses pareilles, ce qu'il espérait c'est qu'elle ne les pensait pas.

Bordel, Amé ! Ferme-la si c'est pour des trucs comme ça ! Mais allez, c'est bien, c'est génial, bravo. Tu es la pauvre victime et moi le gros c*n... Pff, si j'avais su que tu étais comme ça, crois-moi ça ferait longtemps que je t'aurais dit 'hasta Luego, baby' !

Il soupira. Elle faisait tout pour le pousser à bout. Il l'attrapa violemment par la bras et la tira vers lui. Leur deux corps étaient collés l'un à l'autre. Adriel pouvait sentir le coeur de la belle blonde battre la chamade. Pendant plusieurs minutes ils se regardèrent droit dans les yeux. Reprenant leurs émotions et essayant de se calmer. Améthyste continuait de le défier du regard. Mais que cherchait-elle au juste ? Adriel lui arracha son joint des mains et lui serra le bras encore plus fort. Elle savait à merveille le faire culpabiliser et cela avait le don de le rendre dingue. Il était toujours aussi énervé contre elle. Et la colère n'allait pas s'atténuer si elle continuait ainsi.

Mais arrête ! Tu sors pas sur le balcon en sous-vêtements ! T'as vraiment un problème, meuf ! Sérieux, arrête de me rendre dingue, là ! Tu vas quand même pas péter ton câble pour une meuf dont j'en ai strictement rien à foutre !?

Adriel fronçait toujours les sourcils. Il lui en voulait qu'elle ait pu croire une seconde qu'il ait couché avec une autre parce qu'il s'en fichait d'elle. Il relâcha son bras qu'il serrait un peu trop fort, à la demande d'Améthyste. A vrai dire, il ne savait pas si elle avait dit ça pour pouvoir s'eloigner de lui ou alors parce qu'il serrait vraiment son bras trop fort. Il lui jeta un nouveau regard de mépris et se tourna dos à elle. Il baissa la tête vers le sol et passa ses mains sur son visage.Comment avaient-ils pu en arriver aussi loin ? Jamais ils ne s'étaient engueulés, il avait même été persuadé que cela était impossible. Et pourtant... Ils étaient là, dans le salon d'Améthyste à s'en envoyer plein la figure, à compliquer encore plus la situation...
 
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MessageSujet: Re: L'amour dure autant que durent les reproches L'amour dure autant que durent les reproches EmptyVen 19 Aoû - 19:35

Adriel G-Zalachenko
« On rêve d'un idéal, on le prie, on l'appelle, on le guette, et puis le jour où il se dessine, on découvre la peur de le vivre, celle de ne pas être à la hauteur de ses propres rêves, celle encore de les marier à une réalité dont on devient responsable.»



    Adriel commençait à se justifier, il était visiblement mal, eh oui tel était l'arroseur arrosé. Il faut dire aussi que notre petite anglaise avait de la répartie, elle parlait calmement, totalement sure d'elle et disait des choses parfaitement réfléchies sans se laisser envahir par la colère. Ne pas se laisser envahir par la colère, une chose que l’Ukrainien n'arrivait pas à faire, ses paroles étaient abusées et exagérées. "Je m'en bas les miches de ce que tu dis. " L'étudiant était allé bien trop loin, les mots étant comme une balle, une fois lancés on ne pouvait plus les rattraper. Et quand il lui dit que si il l'avait su ainsi il lui aurait dit "hasta luego, baby" elle soupira et répondit du tac au tac. " Ouais ? Et tu me pensais comment ? Comme la femme de Charles dans la maison de la prairie ? Toujours à te dire que je t'aime, te laver ton linge, t'obéir au doigts et à l'oeil, tout te pardonner ? Désolé mais j’estime que tu me connaissais un minimum pour savoir à quoi t'attendre. " Le jeune homme serrait le bras de May en lui demandant de rentrer parce qu'elle était presque nue sur le balcon.


    - "Tu me fais mal, lâche mon bras ! Tu comprends rien en fait, tu peux coucher avec qui tu veux, je peux pas te demander d’arrêter ça. Je veux juste pas le voir. Je me suis sentie sombrement conne quand je suis venue chez toi pensant te trouver quand même un peu "mal", pas autant que je l'étais mais juste un minimum au moins. Non, je te trouve entrain de baiser avec une fille en sachant que moi j'ai pas réussi à coucher avec qui que ce soit, et c'est pas les occasions qui m'ont manqué. Alors je te rassure, c'est pas toi le débile dans l'histoire c'est moi. Ce qui me rend malade c'est que tu sois venu ici pour me faire des reproches te faisant passer pour plus blanc que neige, en sachant ce que tu as fait. Ah et j'oubliais, si tu te montres encore violent comme tu viens de le faire en me serrant le bras, tu dégages tout de suite, de ma vie !" -


    Améthyste se sentait comme ça mère, elle était maintenant à sa place, sachant que l'homme qu'elle aimait l'avait trompé et le referait surement sans qu'elle puisse y faire quoi que ce soit. Mais l’héritière était décidée à ne pas agir comme Ariel, elle n'allait pas s'enfermer et dépendre de lui comme l'avait fait sa maman. Mais surtout, elle ne laisserait jamais la violence s'installer dans le couple, ce que peu de gens savaient sur Mr.Froze c'était qu'il était violent, il était fou de sa femme mais si jamais il sentait qu'elle lui échappait, là il devenait une toute autre personne. Ariel lui appartenait, à lui et à personne d'autre, et si jamais elle oubliait cela il le lui rappelait en la rouant de coups avant de pleurer et s'excuser juste après. Bon, Adriel ne lui avait pas tenu le bras si fort que ça, mais ça lui rappelait de mauvais souvenir et ça Améthyste ne le supportait pas.


    L'Ukrainien lui donnait le dos depuis un moment, elle se dit qu'il avait l'air d'avoir compris la leçon. C'est donc après de longues secondes d'hésitation qu'elle avança vers lui et l'enlaça par l’arrière. Comme elle était pieds nus, son visage arrivait pile au creux du cou de son ami, sur lequel elle déposa un doux baiser avant de chuchoter "Je vais pas tout oublier si facilement, mais je vais faire comme si. " May voulait lui dire à quel point il lui avait manqué, à quel point ces semaines avaient été difficiles, elle avait été en proie aux doutes et aux questions, ne sachant plus quoi faire, complètement perdue. L'anglaise pris la main d'Adriel pour le faire entrer dans l'appartement et le diriger vers la porte "On recommence, go sonner !" Elle referma la porte derrière lui et court mettre son mini short, mais pas son t-shirt. Attendant dos contre la porte que la sonnerie se fasse entendre, commençant à se calmer, même si elle était encore blessée par les paroles de l'homme qu'elle aimait. Il ne les pensait pas mais il les avait dites et ça il ne pouvait plus rien y changer, la balle était partie, la blessure infligée et aucune machine arrière n'était possible.


    La sonnette retentit enfin, Améthyste tourne la poignet rapidement et attire l'étudiant vers elle par le col pour l'embrasser. " Salut toi !" Dit-elle en le faisant entrer. "Tu veux visiter ?" Mais ses actions ne suivaient pas sa phrase vu qu'elle s'était mise dos à la porte désormais fermée et l'embrassait toujours. " Deux secondes et je te fais visiter" Et la voila qui l'embrasse de nouveau passant sa main sous le haut du garçon. Elle le fait avancer vers le salon à tâtons sans interrompre le baiser avant de se laisser tomber sur le canapé entraînant son ami dans sa chute. "Voila le salon" Finit-elle par dire avant d'enfin cesser d'embrasser Adriel.


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MessageSujet: Re: L'amour dure autant que durent les reproches L'amour dure autant que durent les reproches EmptyVen 19 Aoû - 22:15

L'AMOUR DURE AUTANT QUE DURENT LES REPROCHES
Améthyste M. Froze & Adriel Gotan-Zalachenko
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Adriel s'était tourné dos à elle, et se frottait les mains sur le visage. Il lui en voulait vraiment. Pourtant, le jeune homme n'était pas très rancunier, mais avec elle c'était différent. Sûrement parce qu'elle avait une importance énorme. Son amour pour elle pouvait se comparer à l'amour qu'il portait à sa mère. Il n'avait jamais ressenti un amour aussi fort que celui-ci jusqu'à ce que l'anglaise entre dans sa vie. Adriel baissait la tête vers le sol, laissant à Améthyste la liberté de le traiter comme un moins que rien. Vu ce qu'il lui avait dit, il le méritait. Il avait bien sûr le droit d'être énervé, mais jamais il n'aurait dû lui dire des mots aussi méchants. Jamais... Ah, si sa mère le voyait, elle le remettrait bien vite en place. Ah, cette femme ! Elle qui lui avait toujours tout donné, qui avait été toujours là, et qui avait un si grand coeur. Comment pouvait-on vouloir lui faire du mal, alors qu'elle était un véritable ange. Andhreï Zalachenko allait le payer très cher pour ce qu'il avait fait. Et quand Adriel disait quelque chose, il tenait parole. Il allait vite savoir ce qu'était la vengeance à la Israélienne. Et Adriel ne rigolait pas avec ça. Il s'était vengé plus d'une fois quand il était encore à Kiev, il n'avait pas de fierté à avoir, vu comment ça terminait, mais ça le connaissait. Et Andhreï allait vite comprendre qu'il n'aurait pas dû jouer aussi dangereusement.

Le jeune homme fut ramené brusquement à la réalité. Ouh là là, il était parti bien loin dans son esprit. Ah oui, il était chez Améthyste en pleine engueulade. Clairement, il lui en voulait pour ce si long silence. Okay, il avait fait quelque chose qu'il n'aurait pas dû faire, mais logiquement ils n'étaient pas en couple. Mais il était prêt à reconnaître que c'étai de sa faute. Même si l'anglaise y avait sa part de responsabilité. Si elle lui avait tout de suite donné des nouvelles, Adriel n'aurait pas cru que c'était terminé entre eux et n'aurait pas couché avec une autre pour essayer de l'oublier. Mais il n'y avait pas que ça. Une autre chose le bloquait... Après tout ce qu'il lui avait dit au QG la dernière fois, il lui en voulait qu'elle ait pu s'imaginer qu'il ne souffrait pas de son absence. Et ça, il ne le supportait pas, il pensait qu'elle le connaissait vraiment et qu'elle savait que quand il disait quelque chose, ce n'étaient pas que des mots en l'air. Bon, à part ce soir où il avait dit tout ça, sous le coup de l'énervement. Combien de temps étaient-ils restés silencieux avant que la jeune femme l'enlace, son corps collé à son dos ? Elle déposa un baiser dans sa nuque. Adriel prit une grande inspiration, et ferma les yeux. Il fallait qu'il essaie de se calmer, de calmer cette haine en lui. Il l'aimait plus que tout, et pourtant ce soir, il éprouvait de la haine pour elle... Elle l'avait abandonné, il avait cru l'avoir perdue pour de bon, ne plus jamais pouvoir la regarder, lui parler, la toucher... Amé ne se rendait pas compte à quel point il avait eu peur en pensant l'avoir perdue. S'il s'était jeté dans les bras d'une autre c'était justement parce qu'il voulait l'oublier et pas parce qu'il se fichait d'elle. Mais comment avait-elle pu croire ça... Les bras de la jeune femme le serrait fort. Il avait envie de se retourner, et de l'enlacer lui aussi. Mais quelque chose le retenait. Il refusait qu'elle lui remette toute la faute sur lui, et que ce câlin soit un "câlin de pardon" pour le mal qu'il avait soit-disant fait.

Il s'apprêtait à répliquer quand la jeune femme lui annonça qu'elle voulait recommencer son entrée. Comment pouvait-elle passer de la colère à de l'euphorie comme ça ? Adriel se fit pousser jusqu'à la sortie. Elle lui claqua alors la porte au nez. Et là, il hésita à partir... Vraiment. Mais, son amour pour elle le retenait. Alors il sonna. A contre-coeur... Mais ils devaient parler. Améthyste ouvrit la porte, elle avait tout de même remis son short. Elle l'attira par le col de son polo le plaqua contre elle pour l'embrasser à pleine bouche. Elle lui annonça qu'elle lui faisait visiter le salon, mais continua tout d'abord à l'embrasser. Elle le dirigea vers la pièce en question, ne décollant pas de ses lèvres. Elle se laissa tomber sur le canapé, entraînant Adriel avec elle. Elle devait probablement senti qu'il n'était pas très dans ce qu'il faisait ce soir.Adriel se retrouva entre les jambes de la jeune femme.Un silence s'était installé entre eux. Le jeune homme attrapa les mains baladeuses de la jeune femme et les plaqua de chaque côtés de sa tête. Le jeune homme la fixa droit dans les yeux. Améthyste compris alors dans son regard qu'il n'en n'avait pas terminé avec elle, alors elle cessa de sourire et le regarda soucieusement.

Chérie... Bébé... Arrête... Ca va pas, là. Je t'en veux toujours et c'est pas de t'embrasser qui va me faire oublier...

Il relâcha ses mains, pour poser une de ses mains sur son ventre qu'il caressa nerveusement. Il baissa les yeux en se mordillant les lèvres. Tant pis, s'ils se disputaient à nouveau. Il fallait qu'ils mettent les choses au clair, et qu'il n'y est enfin plus de "non-dit".

Ecoute... Après TOUT ce que je t'ai dit au QG, COMMENT, est-ce que tu as pu croire une seule seconde que j'aie pu en avoir rien à faire de toi en couchant avec l'autre droguée ?... Ca me dépasse, je te jure... Je t'en veux... Je pensais vraiment que tu avais compris à quel point j'étais fou de toi... Je ne comprends pas que tu aies douté. Ca faisait une semaine que tu m'ignorais. Amé ! Ouh ouh ! J'ai cru t'avoir perdu pour toujours, tu ne te rends pas compte de la peur que j'aie eue... J'ai cru que je ne te reverrais plus jamais, que je ne pourrais plus te parler, te toucher, t'embrasser. Je pensais pouvoir t'oublier en couchant avec une autre. Mais ça n'a pas marché. Je n'ai pensé qu'à TOI. Bordel, bébé ! Mets-toi à ma place...

Il la regardait complètement dépité. Voilà, c'était dit. Tout ce qu'il avait sur le coeur, ce qu'il ressentait, ce qu'il ne disait jamais... La seule chose qu'il espérait, ce n'était pas de la faire culpabiliser mais juste qu'elle comprenne qu'il n'était pas un monstre. Qu'il l'aimait plus que tout et qu'il avait peur de la perdre. Adriel déposa un baiser sur son front avant de se redresser et de la regarder toujours aussi sérieusement.

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MessageSujet: Re: L'amour dure autant que durent les reproches L'amour dure autant que durent les reproches EmptySam 20 Aoû - 19:20

Adriel G-Zalachenko
« On rêve d'un idéal, on le prie, on l'appelle, on le guette, et puis le jour où il se dessine, on découvre la peur de le vivre, celle de ne pas être à la hauteur de ses propres rêves, celle encore de les marier à une réalité dont on devient responsable.»



    Adriel ne prenait part au baiser comme il le faisait habituellement, May sentit alors qu'il y avait toujours un problème et que ce ne serait pas aussi facile que ça. Pourtant l'anglaise avait l'habitude d’éviter ainsi les conflits, si la conversation ne lui plaisait pas, hop "on baise ?". Mais l'Ukrainien la connaissait trop bien pour se faire avoir, il l’arrêta donc dans son élan et lui prit les mains avant d'entamer un discours des plus sérieux. La jeune femme soupira en roulant des yeux et se prépara à raconter des choses qu'elle n'avait jamais raconté à son ami, sur sa famille ect. Car même si ils étaient proches si il savait des choses sur ce sujet ce n'était surement pas de la bouche de sa belle.


    "Tu veux parler ? On va parler, mais il faudra pas le regretter parce que ce que je vais te raconter, je le dis jamais à personne. Mon père est un vrai emmerdeur, il est excentrique, égocentrique ect. Mais maman le rendait meilleur, elle avait le don de creuser au fond des gens pour faire apparaître ce qu'ils avaient de mieux. Elle était amoureuse de son mari, complètement folle de lui, et lui aussi l'aimait autant que tous deux m'aimaient. Mais du plus loin que je me souvienne ma mère m'a toujours dit de ne JAMAIS laisser qui que ce soit devenir une priorité dans ma vie parce que je deviendrais complètement vulnérable, comme elle l'était avec mon père. Il était tellement jaloux qu'il ne voulait pas qu'elle travaille, ni qu'elle sorte, il ne supportait pas qu'un autre homme pose les yeux sur elle. Et si je tiens au moins une chose de lui c'est bien son besoin de tout contrôler. Je m'embrouille là, je saute du coq à l’âne mais il faudra que tu comprennes malgré tout. Le jour de mon anniversaire, mes parents ont organisé une réception et ont convié plein de journalistes ect. Une des nombreuses maîtresses de papa est monté sur scène et a révélé sa relation avec lui, maman étant cardiaque elle a fait un malaise. La seule chose que je l'ai entendu me dire à part qu'elle m'aimait c'était ; ne laisse jamais personne te faire ça. Et c'est la dernière chose qu'elle a put me dire parce qu'elle est morte. "


    La jeune femme déglutit et regarde dans le vide pour éviter de regarder Adriel dans les yeux. "Et c'est depuis cette histoire que je me suis promis de ne jamais aimer quelqu'un autant que maman aimait mon père, ou non en fait je me suis promis de ne jamais aimer tout court. Parce que j'ai grandi avec cette idée que plus t'aimais une personne plus tu lui donnais de chances de te faire du mal. Voila pourquoi je ne te répondais pas, j'étais perdue entre ce que je m'étais toujours fixé, et toi, je réfléchissais. Et puis je me suis dis que malgré tout ce que j'ai dis plus tôt, j'allais prendre sur moi parce que je t'aimais vraiment et que j'étais prête à prendre le risque. Donc je suis venue te le dire et m'excuser, mais t'étais occupé. Alors j'ai pas pensé que tu m'aimais pas ou quoi que ce soit ça m'a juste foutu un coup de voir ça et ça m'a directement replongé dans mes interrogations. Tu m'aurais vu baiser avec un gars, tu te serais posé des questions ? Non je ne pense pas, t'aurais juste péter un câble. Enfin j'ai l'impression que tu comprends pas trop ce que je te dis, laisse tomber. C'est pas toi le problème, c'est juste moi."


    Améthyste se retourna et se coucha sur le coté pour ne plus faire face à Adriel. Elle avait trop parlé, il n'était pas obligé d'entendre tout ça, et elle ne voulait pas qu'il l'entende, pas tout de suite. Mais les mots étaient plus rapide que la réflexion et c'était trop tard maintenant. L'anglaise avait toujours été méfiante envers tout le monde, c'était sa nature. Elle n'attendait rien de personne pour ne jamais être déçue, mais en tombant ainsi amoureuse elle allait à l'encontre de tous ses principes. Le poids qui pesait sur ses épaules depuis ce jour au QG était immense, May qui ne s'était jamais soucié du bonheur de qui que ce soit se devait maintenant de surveiller ses actes, de ne pas faire souffrir son chéri, et elle ne se sentait pas à la hauteur. On ne pouvait pas changer du jour au lendemain, c'était impossible. "Si tu cherches une relation simple, t'as pas frappé à la bonne porte. Il y a des moments où je m'isole, comme ces semaines là, sans donner de nouvelles. Je suis lunatique. Je veux toujours tout contrôler. J'ai tendance à craquer sans raisons. Alors à toi de voir si tu peux supporter ça.. " Que l'étudient décide d'affronter ça avec elle, ou de mettre un terme à leur relation sa décision serait respectée par la jeune femme.

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MessageSujet: Re: L'amour dure autant que durent les reproches L'amour dure autant que durent les reproches EmptyDim 21 Aoû - 13:01

L'AMOUR DURE AUTANT QUE DURENT LES REPROCHES
Améthyste M. Froze & Adriel Gotan-Zalachenko
.


Les deux jeunes gens se fixaient depuis plusieurs minutes sans rien dire. Adriel passait machinalement sa main sur le petit ventre dénudé de la jeune femme. Il espérait qu'elle comprendrait que jamais il n'avait voulu lui faire du mal, qu'il était totalement fou d'elle, et qu'il n'avait jamais ressenti de tels sentiments pour quelqu'un d'autre qu'elle. Améthyste et Adriel avait une gande complicité et pouvaient se comprendre rien qu'en se regardant droit dans les yeux. Le jeune homme aurait pu rester des heures à la regarder, elle était si belle. Comment avait-il pu coucher avec une autre en pensant une seule seconde qu'il allait pouvoir oublier l'anglaise ? C'était totalement impossible, pour la simple et bonne raison, qu'elle avait une place si importante dans son coeur qu'elle laisserait un immense vide en lui, pour l'éternité. La jolie blonde poussa un soupir avant de prendre la parole. Elle lui avoua des choses importantes sur sa vie. Il était bien sûr au courant, mais ce n'était pas elle qui lui avait dit. Quand il était arrivé à Berkeley, et qu'il avait su qu'Améthyste M. Froze était sur le campus, il n'en n'était pas revenu. Il avait à plusieurs reprises entendu parlé de ses incartades et de quelques drames qu'elle avait vécu. Il l'avait souvent vue à la une de couvertures de queqlues journaux. Et sa mère, qui était journaliste, avait rédigé un article sur la fortune des Froze, il y a de ça plusieurs années. La jeune femme se livra à lui, alors qu'elle ne l'avait jamais fait auparavant. Les deux amoureux ne se confiaient quasiment jamais l'un à l'autre, ils se disaient quelques trucs mais jamais des choses aussi profondes. Ensemble, ils ne faisaient surtout que sortir en boîte, s'amuser, riaient, déliraient,et bien d'autres choses encore. Mais jamais au grand jamais ne se confiaient sur leur sentiments. Cela avait été une véritable première d'ailleurs, l'autre jour au QG. Et rebelotte ce soir avec Améthyste qui lui expliquait de terribles événements survenus dans sa famille.
Adriel l'écoutait très attentifs à chaque mot qui sortait de sa bouche. Il admirait son courage, de se mettre à nu ainsi face à lui. Aurait-il eu le cran de lui avouer la véritable raison de sa présence à Berkeley ? C'était moins sûr.

Autant dire qu'Adriel se sentait de plus en plus mal vis-à-vis des révélations de sa bien-aimée. Pour Améthyste, il avait reproduit ce qu'avait fait son père, et cela lui avait fait énormément de mal. Le jeune ukrainien comprenait alors vraiment la réaction de la jeune femme, ce silence... Elle avait pris peur et c'était tout à fait compréhensif. Si cela n'avait pas été elle qui se serait éloignée, cela aurait été lui. Le jeune homme ne savait que dire et quoi faire face à ces troublantes révélations. Lui qui avait tellement de respect pour elle, avait l'impression de l'avoir trahie et blessée. Il lui avait justement montré tout le contraire du respect qu'il avait pour elle, ce soir et il s'en voulait. Améthyste affirma que si c'était lui qui l'avait suprise au lit avec un autre, il aurait carrément pété un câble. En effet, ce n'était pas faux. Déjà qu'il n'appréciait pas trop avant, mais là, il ne le supporterait même pas. Améthyste ne lui laissa pas de parler, elle se tourna brusquement sur le côté pour ne plus faire face à Adriel. Pour elle, il n'avait pas frappé à la bonne porte s'il voulalit une relation simple. Le jeune homme ne pu retenir un petit rire, elle était vraiment adorable et il l'aimait à la folie. Il la tourna à nouveau pour se remettre sur elle. Adriel passa ses lèvres dans son cou, et descendit jusque sur sa poitrine. Ah ! Des semaines qu'il aavit envie de l'embrasser, de la toucher, d'elle, tout simplement. Il releva la tête, et la devisagea, un gand sourire aux lèvres.

Arrête de jouer les idiotes, ça ne te va vraiment pas, tsss ! Je t'aime pour ce que tu es, bordel ! Je me fous bien que les autres soient comme-ci ou comme-ça, ou si elle font ci, ou ça ! C'est toi que je veux et personne d'autre, c'est clair ?

Le jeune homme lui fit un clin d'oeil avant de poser ses lèvres sur les siennes. Il se recula pour lui faire face, mais Améthytse l'attira à nouveau contre elle. Il s'embrassèrent tendrement pendant plusieurs minutes, le corps d'Adriel était parcouru de frissons et il sentait le coeur de l'anglaise battre la chamade. Il voulait aller plus loin avec elle, mais il avait peur de tout gâcher. Elle n'était pas une fille quelconque avec qui il voulait passer du bon temps. Il se redressa doucement avant d'enfouir son visage dans son cou, il approcha ses lèvres du creux de l'oreille d'Améthyste avant de murmurer.

Je suis tout à toi, et exclusivement à toi, bébé... J'en ai strictement rien à faire des autres filles. Il n'y a que toi... RIEN que toi. Je sais que je ne suis qu'un pauvre c*n arrogant... Amé, regarde-moi. Adriel releva la tête pour la regarder droit dans les yeux. Plus jamais je ne te ferais souffrir comme je l'ai fait, tu entends ? Plus JAMAIS... J'ai merdé, je sais... Je ne te mérite pas. Je me demande bien comment tu fais pour encore me regarder, m'embrasser et même me toucher, pff... Tu es une personne en or, exceptionnelle et unique. Je t'aime et tu es et RESTERAS la seule pour laquelle j'ai eu des sentiments aussi forts.

Adriel lui fit un petit sourire, espérant qu'elle comprenne à travers ses mots, ce qu'il avait voulu dire. Le jeune homme, qui n'aimait pas se livrer aux autres, s'arranger pour seulement faire des sous-entendus pour faire comprendre aux personnes très proches de lui ce qu'il ressentait vraiment. Les seules personnes proches de lui étaient sa mère et maintenant Améthyste. Elles étaient les deux seules personnes à qui il parlait ainsi et également les seules à comprendre réellement ce qu'il ressentait. Des fois cela n'était vraiment pas évident, mais elles comprenaient toujours. Le jeune ukriainien voulait une relation totalement exclusive avec Amé, qu'ils soient un vrai couple. Certes, cela allait être difficile, il allait y avoir des hauts des bas, mais il savait que leur amour était plus fort que tout. Et qu'ils pourraient faire un bout de chemin ensemble. Les deux amoureux qui se fixaient depuis plusieurs minutes se parlaient communiquaient par le regard, comme ils le faisaient souvent. Adriel pu apercevoir une lueur de joie mais aussi d'appréhension dans le regard vert de la belle anglaise. Quelques minutes s'écoulèrent encore avant que ce silence devienne tout à coup gênant, voire même plutôt embarassant. Qu'allait-il se passer entre eux, par la suite, Améthyste, seule allait pouvoir trancher.
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MessageSujet: Re: L'amour dure autant que durent les reproches L'amour dure autant que durent les reproches EmptyJeu 1 Sep - 14:27

Adriel G-Zalachenko
« On rêve d'un idéal, on le prie, on l'appelle, on le guette, et puis le jour où il se dessine, on découvre la peur de le vivre, celle de ne pas être à la hauteur de ses propres rêves, celle encore de les marier à une réalité dont on devient responsable.»


    Adriel écoutait attentivement tout ce que sa belle avait à dire, il savait à quel point c'était difficile pour elle d'avouer tout ça, il comprenait très bien. Il prit par la suite la parole pour dire des mots qui faisaient toujours plaisir à entendre, surtout quand on savait qu'ils étaient dits avec la plus grande sincérité, ce qui était sans doutes le cas. La jeune fille sentait son coeur de plus en plus léger, soulagée d'avoir dit ce qu'elle avait à dire, elle savait néanmoins que tout ne serait pas toujours rose pour autant. Leurs corps étaient si proches l'un de l'autre quand ils avaient commencé à s'embrasser, des frissons parcouraient la peau de l'anglaise.
    May voulait aller plus loin, oui elle désirait Adriel plus que tout, mais il avait l'air de vouloir prendre son temps ce qu'elle comprenait très bien, au fond c'était rassurant, ça prouvait à quel point la jeune Froze était précieuse à ses yeux. Le garçon prit encore une fois la parole cette fois au creux de l'oreille de l'anglaise dont la respiration s'accélérait au fil des mots du jeune homme. Elle était touchée, vraiment touchée par ce qu'il lui disait. Il lui demanda de le regarder avant de continuer dans sa lancée, ces mots lui firent perdre ses moyens une fois pour toute. Ce que son homme disait était faux, il la méritait amplement mais le reste faisait vraiment du bien aux oreilles.
    Un silence s'installa, moment pendant lequel les jeunes gens se regardaient dans les yeux, Améthyste ne savait pas comment répondre, c'était si nouveau pour elle qu'elle avait du mal à mettre des mots sur ce qu'elle ressentait.

    - "Oh que si tu me mérites, et largement. T'as fais une connerie c'est vrai mais je suis pas irréprochable non plus et je pense qu'on devrait oublier tout ça une fois pour toute, remuer encore la soupe ne servirait à rien. Je ne peux pas te promettre de ne jamais te faire de mal, même si ça te rassurerait surement d'entendre ça. Mais je te promets de faire tout mon possible pour que ça n'arrive pas. " Elle le regarde dans les yeux avant de se redresser et de se pencher vers lui. "Je t'aime Adriel."

    May dépose sa main derrière la nuque du jeune homme et l'embrasse tendrement. "Viens, j'ai un truc à te montrer dans ma chambre." Elle le prend par la main et le guide vers une porte, qui s'ouvrit bien vite sur une vaste pièce. Des dizaines de sacs de shopping étaient posés sur le sol au pieds d'un grand lit recouvert de draps blancs avec des taches noires, imitant la peau de vache il y en avait d'autres un peu partout aussi. Les murs étaient peints d'un rouge virant au grena et le reste des meubles étaient noirs ; une coiffeuse, un bureau, un petit salon dans un coin et une bibliothèque. Mais c'est pas ce que voulait montrer la jeune femme à Adriel, elle le guide alors vers le mur au dessus de son lit, il y avait plusieurs photos collées à cet endroit, certaines dataient de son enfance, mais la plus part étaient récentes et l'étudiant était sur la majeur partie d'entre elles. Un photomaton assez ridicule d'eux deux était collé à coté d'une série de photos du garçon en caleçon endormi par terre, une fausse moustache dessinée sur le visage et des choses écrites sur le corps.
    Améthyste monta sur le lit pour montrer du doigts cette photo là " Je t'avais dis que j'avais photographié ça, elles sont réussies je trouve, pas toi ? Je dois aussi avouer que j'ai du batailler avec moi même ce soir là pour ne pas te violer. La moustache était ridicule, j'avoue, mais le reste .." Elle fait un large sourire et un regard coquin avant de rire et de s'affaler sur le lit, la tète en dehors de celui-ci. Une large porte-fenêtre était ouverte sur un petit balcon fleurit, une petite brise douce s'introduisait dans la chambre par cette ouverture faisant légèrement frissonner la jeune femme qui regardait Adriel à l'envers, ayant la tète dans le vide et donc vers le bas. "Vu comme ça on dirait que t'as un énorme .. ehein, et une toute petite tète. Ce qui est marrant c'est qu'en vrai c'est le contraire. " May rigole, il n'y avait rien de méchant, elle ne faisait que le taquiner, et puis de toutes façons n'ayant jamais vu son "ahein" comme elle dit, elle ne pouvait pas juger. Quand bien même ça avait été le cas elle ne l'aurait pas fait. Par réflexe elle mit ses mains devant son visage. "PAS TAAPEEEER! Je suis super bien placée là, alors si tu me frappes je te castre d'un coup de tète. ET NON NE SAUTE PAS NON PLUS !"
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Jake Fitzgerald
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