I saved you! Will you do the same for me?

Suis-je le seul dans ce monde qui regrette tellement de choses de leur passé? Je suis tellement en colère contre moi-même. J’ai quand même poignardé mon père et j’ai perdu ma mère étant donné qu’elle a été envoyée en institut psychiatrique. Il y a tellement de choses dont j’ai honte. Il y a des matins où je me lève et je me regarde dans le miroir et j’ai l’impression d’apercevoir mon père. Je m’étais jamais rendu compte à quel point mon père pouvait être méchant. Le jour où j’ai entendu des cris venant de ma mère, j’ai bien sûr compris qu’elle était en détresse. Lorsque j’ai fait partit du gang de rue, j’ai connu un côté de moi que je ne veux pas du tout revoir. Je l’ai enterré au fond de moi, mais parfois, j’ai l’impression qu’il tente de sortir de sa tombe. Ce côté-là, il s’agit bien évidemment de mon père. Je ne veux pas lui ressemblé. J’ai tellement honte de lui. Jamais je n’aurais osé frapper une femme. C’est pourquoi, le soir où le gang de rue dont je faisais partit à décider d’attaquer une jeune fille comme sa sans raison, j’ai décidé de me porter à son aide et c’est moi qui a fini à l’hôpital. Je n’ai pas le moindre souvenir de l’hôpital. Tout ce dont je me souviens, c’est que je me suis réveillé pendant quelques minutes et que j’avais mal. Je n’ai pas le moindre souvenir d’une personne qui aurait pu venir me visiter. Ce matin, je n’avais pas eu envie d’aller en cours. C’est pourquoi j’ai décidé de ne pas y aller, enfin j’étais au lycée, mais durant un de mes cours, j’ai décidé de sortir pour ainsi me rendre vers le toit du lycée. Je m’installai sur le bord et je regardai à travers le vide. J’avais divers pensé en tête. Certaine était bonne et d’autre était sombre. Je sentais mon cœur à travers ma poitrine. Je pris de grande respiration, puis je fermai les yeux, voyant ainsi des images de mon difficile passé. Il y a des nuits où je fais des cauchemars à laquelle je vois mon père revenir pour se venger de moi. Pourtant je sais très bien qu’il est mort, enfin on ne sait jamais. Je l’ai simplement poignardé et je suis parti. Peut-être qu’il a eu le temps de se rendre à l’hôpital. Ce qui m’inquiète, c’est que je n’ai jamais entendu parler de ses funérailles. Évidemment, je n’y serais pas allé si j’avais su. J’aurais bien aimé savoir s’il est réellement mort ou s’il a survécu. Ce n’est peut-être pas correct de vouloir la mort de quelqu’un, mais il m’a fait souffrir indirectement. Je continuai de respiré de l’air frais, puis j’entendis la porte s’ouvrir. Quelqu’un venu me rejoindre. J’avais la tête penché sur mes deux mains et je réfléchissais. Je ne me retournais pas pour voir c’était qui. Je me disais que c’était probablement le concierge qui venait pour me dire de descendre de là. Je crois que quelques étudiants s’y réfugié, mais ce peut-être parce que c’est dangereux pour les suicidaire.

La Sigma se réveillait parfois en pleine nuit à cause de ses cauchemars, elle en faisait souvent, certaines périodes étaient plus dures que d’autres, il y avait des jours où elle arrivait à dormir sans trop de problème, elle arrivait même à profiter de ce qu’on pouvait appeler un sommeil réparateur et il y avait d’autres jours où c’était tout à fait le contraire, à peine fermait-elle les yeux que des images de son passé s’interposaient dans son esprit. Les coups de son père, les yeux larmoyants de sa mère, la mort de son fiancé il y a quatre ans de cela et parfois venait s’y ajouter d’autres images moins effrayantes que les autres mais tout autant présentes dans un coin de sa mémoire. C’était il y a quelques années, lorsqu’elle s’était rendue en Italie pour les vacances, elle s’en souvenait parce que lors de ce séjour, la jeune femme avait faillit se faire violer par une bande de garçons, elle avait vraiment cru à l’époque qu’elle n’allait pas en sortir indemne de cette histoire mais, elle s’était trompée. Un jeune homme était venu à sa rescousse, se retrouvant très vite dans le rôle de la victime. Il fût transporté à l’hôpital et la jolie brune ne s’était résolu à le laisser seul, elle était restée à ses côtés pour le veiller bien qu’elle savait que les infirmières le ferait mieux qu’elle. Seulement, cet homme lui avait probablement sauvé la vie, il lui avait évité l’irréparable et cela n’avait aucun prix à ses yeux. Esme avait cependant du quitter l’hôpital et le pays par la même occasion, sa mère étant malade, elle ne pouvait se permettre de retarder son retour à New York mais, elle avait laissé son numéro téléphone pour qu’on la prévienne lorsqu’il se réveillerait. Aujourd’hui encore il lui arrivait d’y repenser, elle n’avait plus jamais revu ce jeune homme, son sauveur mais, elle ne l’en oubliait pas pour autant.

Pourtant aujourd’hui, cela allait changer, elle allait enfin le revoir, pouvoir le remercier comme il se devait. En effet, alors que la jeune femme s’apprêtait à rejoindre ses amies pour prendre un café, elle vit un étudiant qui ne lui était pas inconnu se diriger vers les ascenseurs, direction le toit de l’université. S’excusant auprès des filles et prétextant un détail à régler de dernière minute, la jolie brune emprunta le même chemin que celui qu’elle avait cru reconnaitre. Le monde était vraiment petit pensa-t-elle en montant les étages. Elle arriva à destination et poussa la porte qui la séparait du toit et par la même occasion du jeune homme. Esmeralda resta quelques secondes à le regarder, elle ne savait pas s’il l’avait entendu venir ou pas alors, elle décida de s’approcher de lui et de s’asseoir à ses côtés. « Tu sais que ça peut être dangereux de rester assis là. » Dit-elle avec douceur puis n’obtenant aucune réponse, elle continua. « Mauvaise journée ? » Est-ce qu’il la reconnaissait ? Se souvenait-il d’elle ? Plusieurs questions fusaient dans son esprit sans qu’elle ne puisse y trouver une réponse, elle se tût alors, lui laissant le temps de répondre s’il le voulait.

I saved you! Will you do the same for me?

Sautez en bas? Jamais cela ne m’était jamais venu à l’esprit. Je ne cacherai pas que j’ai déjà pensé mettre fin à mes jours. Qui dans ce monde n’a pas déjà pensé à ça? Je crois que tout le monde l’ont déjà fait au moins une fois dans leur vie. Il y a des jours où je me demande pourquoi je suis encore en vie. J’ai manqué de mourir lorsque j’ai défendu cette jeune femme. Je ne sais qui elle est. Je n’ai pas la moindre idée du visage qu’elle peut avoir. Oui je l’ai vu, mais je ne m’en souviens plus. J’ai simplement tenté de la sauver et on m’a attaqué. Même que j’ignore complètement si elle est venue me voir à l’hôpital. Probablement que j’étais dans le coma. Honnêtement, j’aurais bien aimé savoir qui elle est. J’aimerais qu’elle m’éclair sur ce qui c’était passé ce soir-là. Tout ce que je me souviens, c’est quelques secondes juste avant de m’être fait attaquer. On m’a même dit que j’aurais pu me réveiller amnésique. Les seuls moments que je ne me souviens plus, c’est pendant le combat et mon arrivé à l’hôpital. Au début, je me disais que j’aurais préféré être mort, mais après j’étais comme inquiet face à l’avenir.

J’étais loin de me douter que j’allais enfin la rencontré. Je croyais qu’il était simplement impossible que je la reconnaisse et qu’elle me reconnaisse. J’aimerais savoir si elle était près de moi à l’hôpital. J’aimerais savoir si c’est elle qui m’a sauvé à son tour au moment où je me suis fait attaquer. Je fus seul sur le toit pendant quelques minutes. J’avais entendu quelqu’un entrée, mais je n’avais pas regardé qui c’était. La personne venu s’asseoir à mes côtés, puis elle m’adressa la parole. Je posai mon regard sur elle. Son visage me disait quelque chose, mais je n’en étais pas certain. C’est alors qu’elle m’adressa la parole. Je tournai mon regard vers elle. C’est vrai, mais je n’ai pas l’intention de sauter, donc ça ne devrait pas être un problème.Dis-je en soupirant de malheur. J’avais pris un ton doux moi aussi. Je parlais toujours sur le même ton la plupart du temps. J’écoutai alors sa petite question. Disons, qu’elle aurait pu être mieux. Dis-je alors en la regardant dans les yeux. Son visage me disait réellement quelque chose, mais je ne pourrais vous dire. C’est drôle parce que j’ai l’impression d’avoir déjà vu ton visage, mais je ne me souviens pas où. Dis-je alors en la regardant. Lorsqu’elle me dira qui elle est, je vais probablement la reconnaître. Je finirai probablement par avoir une vague image de son visage dans ma tête, car je l’ai tout de même vu au moment où je l’ai sauvé. J’ai presque failli y laisser ma vie pour elle. Cette fille ne pouvait me détester. Peut-être qu’elle deviendra une bonne idée, en faites, pour l’instant, je n’en avais pas la moindre idée. J’avais hâte qu’elle me réponde et j’y attendais impatiemment. Je trouvais que c’était un peu long d’ailleurs. Les secondes étaient si longue…

Si vous lui posiez la question : « Avait-elle déjà pensé à se suicider ? », elle vous aurez répondu : « Jamais de la vie ». Esme avait seulement espéré mourir tous les jours que Dieu avait fait depuis la perte de ces êtres si chers à son cœur. Alors, c’était du pareil au même, ça en revenait à la même conclusion, ne plus vivre. Seulement, elle n’aurait jamais été capable de le faire, elle tenait trop à la vie pour ça, même si la vie n’avait pas toujours été tendre avec elle. Elle ne pouvait pas se résoudre à quitter ce monde où il lui restait encore beaucoup de choses à découvrir, à vivre, elle en verrait surement encore d’autres mais, elle prenait le risque parce qu’elle était comme ça : une optimiste dans l’âme. Assise auprès de ce jeune homme qui lui avait sauvé la vie quelques années plus tôt, la jolie Sigma se demandait ce qu’il faisait ici, seul et perdu dans ses pensées. Lorsqu’elle l’avait reconnu, elle n’avait pas réfléchit et l’avait suivit. Pourquoi cela ? Tout simplement parce qu’elle devait le remercier, parce qu’elle devait lui dire que sans lui, elle n’aurait pas vécu toutes les belles choses qu’elle avait vécu par la suite et parce qu’elle voulait faire plus ample connaissance avec son sauveur. « Vous me rassurez alors ! » Dit-elle un sourire aux lèvres. Aidhàn Di Brescia. Esmeralda connaissait son nom, elle l’avait vu écrit sur son dossier médical et ce nom, elle ne l’oublierait jamais. « Italie, il y a quelques années. » Commença-t-elle alors doucement avant de continuer. « Des garçons voulaient m’agresser et tu as pris ma défense, mettant ta propre vie en danger. » La brunette rompit le contact visuel qui s’était établit entre eux quelques minutes plus tôt pour le lever vers le ciel. La couleur bleue du ciel mélangée à celle blanche des nuages avait tendance à l’apaiser et lui permettre de remettre de l’ordre dans ses idées. « Je n’ai pas eu l’occasion de te remercier de m’avoir surement sauvé la vie ce jour là…Tu étais dans le coma… » Et ce n’était pas faute d’être restée auprès de lui durant tout le temps qui avait suivit cet incident. Esme n’avait pas pu se résoudre à partir sans aucune nouvelle de lui, sans savoir ce qu’il adviendrait de lui. Ce garçon avait une famille qui l’aimait, des amis qui l’attendait, une vie tout comme elle. Elle venait donc à chaque fois que les heures de visites étaient ouvertes et ne repartait que lorsque les visiteurs devaient quitter l’hôpital, seulement, elle ne restait jamais loin au cas où il se réveillerait ou que son était empirait. « Je ne pensais pas qu’on se reverrait un jour et je dois dire que c’est une belle coïncidence ! »

I saved you! Will you do the same for me?

J’avais beau me creusé la tête, mais je n’avais aucun souvenir de la jeune femme. Pourtant, son visage me disait vaguement quelques choses. Probablement que je l’avais simplement déjà aperçu dans un restaurant où un truc du genre. Assis sur le rebord du toit du lycée avec elle à mes côtés, je faisais le vide dans ma tête. Elle me répondit qu’elle rassuré par rapport au fait que je ne voulais pas sauver. Je ne savais pas que lui répondre. Je n’avais pas la réponse facile vu ma timidité. C’est alors qu’elle se mise à me parler de ce qui c’était passé en Italie. Non! Ce ne pouvait pas être elle! Elle semblait connaître le moindre détail de ce qui c’était passé. Ce ne pouvait qu’être elle. J’étais tout simplement subjugué. Du coup, en entendant tout ce qu’elle me dit, je sentis mon cœur se serrer. J’ai tout à coup envie de pleuré, car j’avais sauvé sa vie pour ainsi laisser la mienne. J’étais chanceux d’être en vie, c’est en tout cas que ce que le médecin m’avait dit. Au moins, je savais maintenant qu’elle avait été près de moi durant mon coma. J’étais rassuré de le savoir, car je n’avais pas le moindre souvenir. J’allais probablement lui demandé ce qui c’était passé le soir où je l’ai sauvé. Ce soir-là, j’ai tellement regretté tant de chose. La gang qui a voulu t’attaqué et bien j’en faisais partit, mais lorsque j’ai su qu’il voulait t’attaqué, je ne pouvais pas supporter cela et voilà pourquoi j’ai fait ça. Je me suis toujours demandé si tu étais venu me voir à l’hôpital lorsque j’étais dans le coma. Le jour où je me suis réveillé, il n’y avait personne. Je n’avais aucune personne de présente pour moi. Je n’avais même pas de famille. Au moment que je me suis réveillé, je croyais que j’aurais peut-être été mieux d’être mort. Je suis réellement content de savoir que tu étais-là. Depuis ce jour-là, j’avais envie de te prendre dans mes bras. J’avais vu la terreur dans tes yeux et j’aurais voulu te rassuré enfin, mais je n’ai pas pu. Le seul souvenir que j’ai de cette soirée, c’est au moment où ils ont commencés à me battre. À la seconde où tout cela à commencer, je n’étais plus là. Désolé de te raconter tout cela, mais j’avais réellement envie d’en parler. Dis-je alors en regardant la jeune femme dans les yeux. J’étais content de savoir qu’elle allait bien et qu’elle n’avait pas eu de mal. Ce qui m’inquiétait le plus, c’était d’avoir fait ce geste pour rien. Ils auraient pu la poursuivre après m’avoir laissé pour moi, mais ça en semblait pas être le cas, du moins c’est ce que j’espérais. Pour être honnête, si j’aurais pu recommencer, je crois que je l’aurais fait, car violé une fille, c’est lui enlevé la vie tout simplement. Je ne supporte pas que l’on touche à une fille et je ne l’ai jamais supporté. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle me dise merci, car je ne l’avais pas fait pour ça.