the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

Seule sur le sable les pieds dans l'eau... - Camille

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Seule sur le sable les pieds dans l'eau... - Camille  Empty
MessageSujet: Seule sur le sable les pieds dans l'eau... - Camille Seule sur le sable les pieds dans l'eau... - Camille  EmptyLun 12 Déc - 22:52

    Seule sur le sable les pieds dans l'eau... - Camille  Source

    Le soleil réchauffait doucement la mer et je profitais des derniers rayons de l'hiver pour tremper mes pieds dans l'eau. Bien sûr l'eau était gelée, mais pas autant qu'à New York. Cela faisait presque 2 ans que j'étais à Berkley, mais les températures élevées m'impressionnaient toujours autant. J'avais l'esprit ailleurs, j'écoutais les vagues aller et venir dans un état presque second. Je n'étais ni joyeuse, ni triste j'étais juste là sans savoir vraiment pourquoi. Généralement ces états neutres viraient rapidement au désespoir profond, mais pour le moment je n'y pensais pas, j'admirais juste le soleil qui se reflétait sur l'étendue d'eau. Habituellement j'aurais attendu la nuit pour venir admirer les étoiles miroiter sur l'océan, mais aujourd'hui j'avais envie de lumière. La plage était déserte et le calme ambiant m'apaisait, ces moments-là étaient tellement rares qu'il fallait les apprécier comme un diamant tombé du ciel. Je sentis le vent se lever doucement, je fermais les yeux et le laissait pénétrer dans mes cheveux, le ruban rouge qui maintenait une tresse à ma droite flotta un instant avant de retomber sur mon épaule. Oui cette journée était agréable et rien ne viendrait la gâcher.

    J'entends encore le psy me dire « il faut se fixer des objectifs, un jour après l'autre, heures après heures, minutes après minutes, il faut se battre! » Se battre, encore et toujours cela en devenait épuisant. C'était tellement facile pour lui de dire ça, tellement simple que l'entendre me répéter encore et encore la même phrase me faisait monter des envies de violence. Oui le plus épuisant était surement de l'entendre me sermonner! Les psys.... Je soupirais et chassais son image de ma tête. La vie est dure c'est ainsi! Je resserrais mon gilet en laine d'un blanc éclatant, fixant mes pieds qui s'enfonçaient dans le sable. Je portais un vieux jean bleu que j'avais remonté sur mes mollets. Il était troué par endroit à cause de l'usure, mais je l'aimais ce jean et je ne comptais ni le rapiécer ni même le jeter! Il était comme moi, il se déchirait par endroit, mais il continuait de remplir son rôle! Cette pensée me fit sourire, me comparer à un jean décidément mes pensées ne volaient pas bien haut aujourd'hui, il fallait à tout prix que je trouve un peu de joie quelque part où je sombrerai à nouveau je le sentais!

    A présent je courais presque le long des vagues, cherchant quelque chose qui pourrait m'empêcher de penser. Et dire que j'avais cru que cette balade me ferait du bien, me retrouver seule avec moi même, comme si ça pouvait me faire du bien. J'ai beau être intelligente parfois mes idées ne mériteraient même pas d'être formulé! Je commençais à m'énerver contre moi même, marchant de plus en plus vite, une main serrée sur mon gilet, les cheveux flottant au vent. Je marchais tête baisser à la recherche de, je ne savais même pas quoi, qui pourrait me distraire. Soudain un éclat doré attira mon attention. Délicatement je m'accroupis, essayant de focaliser mon esprit sur cette lumière inattendue. Mais finalement ce n'est pas cet étrange éclat qui retint mon attention, non ce fut cette énorme vague qui m'éclaboussa de la tête au pied emportant avec elle le ruban rouge. Je restai bien une minute accroupi encore, regardant mon ruban s'éloigner et revenir au gré de l'écume. Soudain mon esprit percuta, je me relevai d'un bon, remontait rapidement mon jean jusqu'à mes genoux et courait dans les vagues pour rattraper cette lumière rouge qui coulait peut à peu. Non pas que ce ruban est beaucoup d'importance, mais à vrai dire tout le monde aurait couru après ces affaires non? Oui bon d'accord peut-être pas tout le monde mais qu'importe! Je réussis à le stopper avec mes pieds et plongeait ma main pour le rattraper. Oui c'était moi Phoenix trempée de la tête au pied un foulard à la main dans l'eau jusqu'aux genoux et alors?

    Je revenais lentement vers le sable essorant ce que je pouvais essorer, espérant ne pas tomber malade. Je lançais un dernier regard autour de moi, personne...Attendez, mais si là haut il y a... quelqu'un. Bon okay ce n'est pas si grave après tout ce n'est pas comme si en Californie il fait super froid en hiver n'est-ce pas? Puis ce n'est pas comme si tu t'étais jetée habillée dans l'eau, après tout j'étais déjà trempée par la vague avant d'aller chercher mon ruban.... Puis peut-être qu'il ne m'a pas vu? Je relevai de nouveau la tête mais la personne semblait effectivement me regarder d'ailleurs il me disait étrangement quelqu'un. Lentement je continuais d'avancer sur le sable vers cet inconnu qui plus je me rapprochais plus il me semblait de moins en moins inconnu. Je plissais légèrement les yeux pour mieux voir quand la ressemblance me frappa en plein coeur. Je m'arrêtai net, le souffle coupé par l'image que mon esprit venait de me projeter... Sterling. Plusieurs fois déjà j'avais cru l'apercevoir dans les couloirs, plusieurs fois je l'avais vu dans notre maison de confrérie, mais mes yeux avaient toujours refusé de communique à mon cerveau l'évidence, c'était lui! Ça ne pouvait être que lui! Comment j'avais pu ne pas m'en rendre compte? Il est vrai que cela m'avait effleuré quelque fois, mais j'avais caché bien au fond de mon esprit ces pensées qui menaçaient de faire ressurgir un passé dont je ne voulais pas.

    Cela devait bien faire cinq minutes que j'avais le cerveau vide de toutes pensées cohérentes et que je fixais le pauvre jeune homme. Voyons ça ne peut pas être lui, pourquoi se serait lui? Il ne lui ressemble pas d'abord. Malheureusement s'il lui ressemble beaucoup trop. Oui bon je l'ai plus revus depuis mes 15 ans ça se trouve il ne ressemble pas du tout à ça. Alors pourquoi a t'il ses yeux là! Peut-être est-ce lui? Peut-être qu'il est venu me chercher? L'espoir qui m'a envahi à cette pensée aurait largement suffit à la Terre entière. Malheureusement quand il y a trop d'espoir la chute en est que plus cruelle. Et pourtant je ne faisais qu'émettre hypothèse après l'autre, mais mon esprit s'est focalisé sur cette idée, c'était lui, mon grand frère et il était revenu me chercher!

    Sûre de cette idée, il me fallait maintenant penser à comment aller se dérouler les évènements. Il ne semblait pas vouloir bouger. Peut-être ne m'avait-il pas reconnue après tout j'ai énormément changé depuis la dernière fois que l'on s'est vu. Peut-être regrette t'il et il ne sait pas comment m'aborder? Est-ce à moi de faire le premier pas alors qu'il m'a tourné le dos quand je lui tendais la main? Cette pensée m'entaille le coeur et je baisse les yeux tout en me mordant la lèvre. S'il est là c'est qu'il regrette, sinon il m'aurait oublié et ne serait jamais venu vers moi. Mais une minute... comment sait-il que je suis à Berkley? Vivement je relevais la tête pour observer le jeune homme. Sans m'en rendre compte j'avançais à nouveau vers lui, le coeur battant à tout rompre, prêt à me casse une cote à la seconde même où l'inconnu m'adresserait la parole. Je ne savais plus j'avais l'esprit embrouillé et plus je m'avançai plus je doutais. Qu'importe qui il était il me prendrait surement pour une folle vu la façon que j'avais d'agir, et si c'était mon frère je ne voulais pas prendre le risque qu'il me croit folle à nouveau et qu'il m'oublie.

    Les minutes passaient, il fallait que j'agisse, je continuais de me rapprocher sans vraiment commander des pieds et j'arrivai bientôt près de la personne. Je frissonnai à cause de mes vêtements mouillés, je frissonnai à cause du doute, je frissonnai à cause du courage qu'il me manquait, je tremblais littéralement à côté de lui, mais le pire n'est-ce pas l'ignorance?


    « Sterling? »

    Je ressemblais à un chien mouillée, le ruban rouge serré au creux de ma main, ma voix m'avait échappée et s'était faite tellement hésitante et basse que je n'étais même plus sûr d'avoir dit ses mots à voix haute. J'avais l'impression d'être dans un monde parallèle, peut-être étais-je en train de rêver et mon subconscient me jouait des tours? C'était surement le plus probable, la situation était tellement risible! Je pris ma respiration et sans attendre une réponse de sa part je me lançais à nouveau:


    « Est-ce bien toi? »

    Et zut l'espoir dans ma voix devait surement faire pitié, mais au point où j'en était il fallait que j'ai le coeur net. Rêve ou pas il fallait que je sache! Je sentais la curiosité me ronger de l'intérieur tandis que je remettais une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je n'osais plus battre des yeux de peur qu'il disparaisse et que je me retrouve juste seuls, paumée au milieu d'une plage avec en prime des hallucinations! C'était d'un pathétique, tellement pathétique que mon coeur s'en resserra et sans que je m'en rende compte je tendis la main et m'accrocha au bras de celui que je ne connaissais pas mais qui dans mon esprit reflétait bien plus qu'un inconnu. Peut-être n'était-ce pas mon frère mais qu'importe, il lui ressemblait tellement que je sentais que le moindre de ses sourires pourraient me faire défaillir ou me faire pleurer de joie. J'étais tellement à fleur de peau que je ne pouvais finalement même pas imaginer que c'était vraiment lui. Vraiment que viendrait-il faire ici? J'eus bien envie de rire mais je crois qu'on me ferait à nouveau interner sur le champ. Je fermai donc les yeux sentant finalement les larmes montées à la surface. Vraiment c'était pathétique!

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Seule sur le sable les pieds dans l'eau... - Camille  Empty
MessageSujet: Re: Seule sur le sable les pieds dans l'eau... - Camille Seule sur le sable les pieds dans l'eau... - Camille  EmptyMer 14 Déc - 2:51



La plage de San Francisco était un de ces endroits hors du temps, un de ceux qui semblent tout droit sortis de nos rêves. Camille avait vécu ici des moments aussi intenses qu’agréables et il se complaisait à revenir sur cette plage quand bon lui semblait, fût-ce pour se remémorer les bons souvenirs des temps où tout était encore simple et sans soucis pour lui, ou tout simplement pour profiter de la vue et de l’air marin. Il ne se rendait que rarement à la plage en journée, horripilé par la vue de tous les touristes et étudiants qui grouillaient sur le sable comme des milliers de fourmis, caquetant dans un fracas qui parvenait jusqu’à la jetée. Non, Camille, tout calme qu’il fût, préférait se rendre ici en fin d’après-midi, voire en début de soirée ou en pleine nuit. Chacune de ces périodes de la journée, du moment qu’elles furent en-dehors des heures de pointes, avaient connu leurs visites à cette fameuse plage, et les souvenirs qui les accompagnaient. Camille n’était pas du genre mélancolique, mais il ne pouvait nier que ressasser de temps en temps ces souvenirs avait quelque chose d’apaisant. À l’époque, tout d’abord, Claire, sa petite sœur, vivait encore. Certes, elle était restée à Paris alors que lui s’était envolé pour la Californie dans le cadre de l’échange qui avait été organisé il y a déjà deux ans de cela entre Berkeley et la Sorbonne, mais cela n’empêchait pas Camille de lui parler presque tous les soirs, passant des heures à converser avec sa cadette sur Skype. Indifférents au décalage horaire considérable, les deux frère et sœur ne s’étaient jamais lassés de ces conversations interminables qu’ils avaient toujours eu l’habitude d’avoir de vive voix dans la chambre de Camille. Mais lorsque cela fut rendu impossible par la distance, la technologie était venue à leur secours. Même si Claire lui avait manqué chaque jour qu’il avait passé à Berkeley, il était heureux de la savoir en bonne santé et de pouvoir lui parler quand bon lui semblait. Mais le rêve avait tourné à l’apocalypse lors de la seconde moitié de l’échange, qui, ironiquement, s’était déroulée à Paris, la ville de résidence des Dupenher. Quelques mois seulement après le retour de Camille à Paris, Claire perdit la vie dans cet atroce accident de voiture et laissa derrière elle un grand frère profondément désemparé et blessé par sa disparition. Lorsque vint l’heure de la rentrée, qui se déroulait à Berkeley qui avait offert une place permanente à Camille, le jeune homme ne retourna pas en Californie. Dévasté par la perte de sa sœur, il ne sortit plus de chez lui des mois durant, et ce fut seulement pour soulager ses parents pour qui la vue de sa détresse jour après jour était une torture qu’il finit par se rendre à Berkeley avec quatre mois de retard. En retrouvant ses amis et ses repères, il réalisa bien vite que tout cela faisait partie d’une vie désormais révolue. Ses amitiés s’étaient trouvées grandement affectées au cours des mois où Camille s’était isolé. Il avait refusé d’entretenir tout contact, trop dévasté pour cela, et en revenant à Berkeley, il fut partagé entre la rancœur de ne rien avoir entendu de ses prétendus meilleurs amis et sa conscience qui lui soufflait qu’il était grandement responsable de cette détérioration. Lorsqu’il revint sur cette même plage, Camille réalisa que tous les moments passés ici, eux aussi, étaient révolus.

Mais tout cela, c’était il y a près d’un an. De l’eau avait coulé sous les ponts. Camille s’était rabiboché avec certains de ses amis, en avait perdu d’autres définitivement. Catahleen, une de ses plus proches amies, était à son tour décédée, assénant ainsi un nouveau coup de poignard à Camille qui peinait déjà à se relever après la perte de Claire. Mais, miraculeusement, il finit par se ressaisir et à reprendre la vie du bon côté. Aujourd’hui, alors qu’il scrutait les vagues au loin et le sable blanc qui rougeoyait sous la lumière du soleil du soir, Camille repensa à tout ce qu’il avait vécu en l’espace d’un an, et songea au bonheur qu’il avait ressenti avant de voir sa vie chamboulée par tous ces décès et leurs conséquences. Etrangement, il n’eut pas de regrets. Il avait passé près d’un an à en ruminer, et avait fini par décider que cela n’avait aucun sens, que cela ne lui permettrait jamais d’aller de l’avant. Non, Camille n’était pas mélancolique. Mais juste repenser à ces temps révolus n’en restait pas moins apaisant et agréable.

Ce ne fut qu’après quelques minutes que Camille réalisa qu’il n’était pas seul sur la jetée. Bien entendu, c’était chose courante, après tout, San Francisco était une des villes les plus visitées de par le monde. Mais il fut plutôt surpris de réaliser qu’il n’avait absolument pas remarqué cette jeune femme qui, elle aussi, semblait s’être recueillie ici. Certes, elle n’était pas tout à fait auprès de lui : elle était sur la plage, jouant parmi les vagues, éclaboussée par celles-ci, avant d’en ressortir toute trempée. Camille l’observa, un sourire en coin dessiné sur son visage serein. Elle avait un air familier… mais à cette distance, impossible de dire d’où. Sans doute de l’université, après tout, c’était de là qu’il connaissait la majorité des visages familiers qu’il avait coutume de voir à San Francisco.

Avant qu’il ait eu le temps de s’en rendre compte, elle fut tout à coup à ses côtés, frissonnante et visiblement incertaine. Surpris, Camille réalisa ensuite qu’il la connaissait mais qu’en plus, elle faisait partie de sa confrérie. Depuis qu’il était président des Alpha et même avant, Camille prenait un soin tout particulier à connaître chacun des étudiants qui faisait partie des bleu pâle. Il savait qu’elle s’appelait Phoenix et qu’elle était sa cadette de plusieurs années, mais n’avait jamais pour ainsi dire parlé avec elle. Elle était déjà là lorsqu’il était arrivé à Berkeley, et pour cause, il avait commencé ses études assez tardivement, ce qui expliquait pourquoi il n’était qu’en quatrième année alors qu’il avait déjà vingt-cinq ans. Phoenix était de toute évidence bien plus jeune que lui, il ne lui donnait pas plus de vingt ans. Il ne savait pas dans quelle année d’études elle était, ni ce qu’elle étudiait, et c’était sans doute pour cela qu’il n’avait jamais eu davantage de contact avec elle que quelques regards échangés à la dérobade. Mais là, elle était volontairement venue lui parler, l’air incertaine, certes, mais suffisamment déterminée que pour avoir pris l’initiative de le rejoindre alors qu’ils ne se connaissaient pas vraiment. Mais Camille remarqua aussitôt que quelque chose clochait dès lors qu’elle s’adressa à lui. Elle l’appela par le mauvais prénom, et surtout, pas n’importe lequel. Sterling était le meilleur ami de Camille, de surcroît président des Gamma, autrement dit, la confrérie aux antipodes de la sienne. Aussi blond que Camille était brun, il était tout l’opposé de celui-ci. Consommateur de drogues et peu adepte des études, Sterling portait à Camille une amitié pour ainsi dire miraculée, car à première vue, rien ne réunissait les deux jeunes hommes. Mais c’était sans compter ces petits miracles de la vie qui faisaient que l’on se liait d’amitié avec les personnes les moins susceptibles de devenir nos proches, et qui au final s’avéraient être les plus attachantes et les plus loyales. Sterling faisait partie de ces personnes et l’amitié que partageaient Camille et lui avait fini par être assez connue au sein de toute l’université, véritable contre-exemple de l’animosité qui liait généralement les Gamma et les Alpha. Mais de là à le confondre avec Sterling… c’était assez fort. D’autant plus que Phoenix fréquentait la même confrérie que Camille et que celui-ci y était quand même depuis suffisamment longtemps que pour avoir acquis une certaine réputation au sein de celle-ci, réputation qui avait accru lorsqu’il fut nommé président des Alpha. Il s’agissait sans doute d’un énorme quiproquo, dont la cause demeurait toutefois plus qu’obscures.

Camille dut avoir l’air surpris, car Phoenix ne tarda pas à demander confirmation, sa voix douce laissant transparaître une lueur d’espoir qui ne laissait aucun doute possible : elle voulait à tout prix qu’il réponde oui, qu’il soit ce Sterling. S’agissait-il de son Sterling à lui, ou un tout autre, inconnu au bataillon ? Sans doute était-ce la seconde alternative, car il était vraiment impossible de confondre Camille avec son meilleur ami – d’autant plus que Sterling n’avait jamais mentionné Phoenix à Camille, et qu’il l’aurait sans doute fait s’il y avait quelque chose à dire. Et au vu de l’expression de Phoenix, il y avait clairement beaucoup de choses à dire. Au bout de quelques moments d’hésitation, Camille, gêné de devoir briser les faux espoirs de Phoenix, finit par répondre, d’un ton qui se voulait enjoué pour ne pas trop miner le moral de la jeune femme : « Désolé, je crois que tu fais erreur sur la personne. » Il lui sourit, l’air rassurant. Il ne voulait pas provoquer la moindre tristesse chez Phoenix et faisait tout pour la ménager. « Je suis Camille, mais je pensais que tu le saurais, vu qu’on est dans la même confrérie. » Taquin sans être désagréable pour un sou, Camille agissait souvent de la sorte pour détendre l’ambiance dans des moments aussi délicats que celui-ci. Face à lui, Phoenix frissonnait de plus belle, trempée et probablement frigorifiée par la brise marine. Camille se départit aussitôt de son gilet qu’il tendit à la jeune femme. « Tiens, mets ça, tu vas attraper froid. » Il ne détacha pas son regard perçant d’elle, de plus en plus curieux quant à la manière dont elle l’avait appelé. Qui était donc ce Sterling ? Et qu’est-ce qui avait poussé Phoenix à le confondre avec lui, alors qu’elle l’avait de toute évidence déjà croisé à plusieurs reprises sur le campus ou dans le pavillon des Alpha ?


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Seule sur le sable les pieds dans l'eau... - Camille  Empty
MessageSujet: Re: Seule sur le sable les pieds dans l'eau... - Camille Seule sur le sable les pieds dans l'eau... - Camille  EmptyMer 18 Jan - 17:05

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Seule sur le sable les pieds dans l'eau... - Camille  Empty
MessageSujet: Re: Seule sur le sable les pieds dans l'eau... - Camille Seule sur le sable les pieds dans l'eau... - Camille  Empty

Revenir en haut Aller en bas

Seule sur le sable les pieds dans l'eau... - Camille

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Les pieds dans l'eau! [Zacary]
» La jeunesse dorée se prend les pieds dans le tapis ∆ Sarah
» Pas de pieds sur la table et deux personnes maximum dans tes draps ! - Sandro
» « dans le tourbillon du quotidien, c'est le grain de sable qui fait basculer les existances » aureleya ♥
» Seule dans la fôret.. [Pv Scott]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-