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« i've had the time of my life » ♡ ezrosie

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MessageSujet: « i've had the time of my life » ♡ ezrosie « i've had the time of my life » ♡ ezrosie EmptyLun 22 Aoû - 17:05

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ezrosie do you remember me like i remember you ?
do you spend your life going backin' your mind to that time ?

J'avais terriblement mal au ventre. J'avais été une parfaite idiote, quand j'avais décidé d'aller au tennis directement après ce petit déjeuner copieux avec Bela. Nous avions passé la moitié de la nuit à nous gaver de beignets et de cochonneries en tous genres, et pour me donner bonne conscience, j'avais décidé d'aller me dépenser grâce au seul sport qui m'apportait du plaisir. J'avais longtemps joué au tennis, pendant mon enfance et adolescence. Mes parents m'avaient durant de nombreuses années astreinte à un rythme infernal, et pourtant, je n'avais jamais été dégoûtée de ce sport si incroyable. C'était fou, les gens ne me croyaient pas, et pourtant oui, j'avais été championne junior européenne. Première au tableau européen pendant près d'un an et demi. La meilleure, la joueuse à battre pour avoir la reconnaissance éternelle. Et puis j'avais arrêté, j'avais décidé de tout plaquer pour mon amour de toujours, ma raison de vivre, ma bouffée d'air frais : la musique. Je me foutais de mes parents, il n'y avait qu'elle qui comptait. Des années plus tard, je réalisais à quel point ma vie aurait été affreuse si ma période « de diagnostic » comme je l'appelais n'était jamais arrivée. J'avais beau maudire ma maladie quelque fois, elle m'avait sauvé la vie. Bela m'avait réveillée sur les coups de huit heures, avec un petit déjeuner presque entièrement préparé. Elle était définitivement la meilleure, et si j'avais été un homme, j'aurais sûrement épousé cette nana-là, au lieu de devenir sa meilleure amie. Nous avions mangé en riant, les dessins animés en fond, rythmant le début de notre journée par de jolies histoires. Et puis j'avais attrapé cette bonne vieille raquette, rangée au fond de mon armoire, avais ressorti ma jupette de tenniswoman, et m'étais mise en route vers le terrain avec la motivation la plus complète. J'avais joué pendant deux heures. Non-stop, déversant toute ma rage, tout mon chagrin et toute ma force dans les coups que je donnais, comme s'ils allaient m'aider à expier toutes mes mauvaises pensées. Comme s'ils allaient pouvoir réparer les mensonges de mes parents. Je savais que je ne pourrais rien changer, mais il était bon de le croire pendant quelques heures, quelques longues minutes. Pendant quelques instants, j'avais pu redevenir la jeune Rosie innocente, à qui on disait toujours la vérité. J'avais pris une bonne douche avant de retourner à Berkeley, où j'avais déposé mes affaires dans mon casier avec difficulté. Il me restait près d'une heure avant d'aller en cours de live et enregistrement, j'avais donc pris la décision de me poser tranquillement dans le parc.

Contre mon arbre fétiche, celui sous lequel je m'asseyais systématiquement avec Bela, j'avais commencé à regarder les gens qui s'activaient, couraient, discutaient, ou se reposaient à côté de moi. C'était idiot, pathétique, mais ça m'amusait beaucoup. Franchement beaucoup. Pendant dix bonnes minutes, j'avais observé un couple très mignon de troisième année qui se bécotait, ou plutôt se picorait, tout en se murmurant des mots doux. Mais comme ils semblaient prêts à s'ébattre sur la pelouse du parc, j'avais vite détournée la tête, dégoûtée par leur comportement. C'est à ce moment que mes yeux se posèrent sur un cas bien plus intéressant. Bien plus complexe, mais aussi plus joyeux à étudier. Ezra Widdleton-Canterburry avait son air sérieux et, assis dans l'herbe tout comme moi, grattait les cordes de son inséparable guitare. Le destin faisait quand même bizarrement les choses, nan ? Comment avait-il pu se retrouver jumeau de ma meilleure amie ? C'était complètement fou, mais je n'osais pas voir là-dedans un signe du destin. Cela me faisait surtout bien rire. Et puis.. J'étais heureuse pour Belammée. Elle avait réussi à approcher son jumeau, à apprendre à le connaître, alors que je n'étais même pas capable d'aller parler à ma sœur jumelle, moi. Pour tout dire, j'étais un peu jalouse d'Ezra. J'avais peur que son retour dans la vie de ma meilleure amie m'arrache cette dernière, qui était un peu, ces temps-ci, mon seul échappatoire humain. Elle était comme ma sœur, mais maintenant, elle avait un frère. Mince alors. Je me rendis alors compte de l'expression de mon visage : les sourcils froncés à outrance, je devais paraître folle aux yeux des gens. C'est surtout le fait de fixer Ezra de cette manière qui avait pu me faire passer pour une folle, en fait. Mon visage se radoucit, mais je ne pus lâcher le jeune homme des yeux. Lorsque je le croisais, tant de souvenirs illuminaient mon esprit que ça me foutait un sacré coup. J'avais cru ne jamais le revoir, ce mec merveilleux. Il aurait du à jamais rester cette rencontre éphémère, dont je me serais souvenue avec nostalgie. Son souvenir aurait du rester celui d'un homme rencontré au hasard qui me ressemblait et me faisait rire et sourire à outrance. Et non, il était là, devant moi, aussi clairement que tout ce qui m'entourait. Ça ne pouvait être une hallucination. J'entendis quelqu'un le saluer de loin, et lorsqu'il releva son visage, je sentis une vague de moments secrets enfouis remonter à la surface, m'arrachant une expiration bruyante de mélancolie.

• FLASH-BACK ON •
Minuit. J'aurais dû rentrer une heure plus tôt, si j'avais été raisonnable. Mes parents ne savaient pas que j'étais sortie ce soir, avec Mandy pour aller voir ce concert. Elle avait son copain Phil, musicien, qui jouait pour le mec sur le devant de la scène, que j'avais reconnu comme l'un des innombrables candidats d'x-factor. J'avais passé la soirée à chanter, comme une idiote, et à parcourir les coulisses comme une gamine de douze ans. Ce monde de la scène m'intriguait tellement. Les tournées, ça devait être quelque chose de magique, fabuleux, d'awesomazing. Pendant des années j'avais rêvé de me trouver là où j'avais été aujourd'hui. C'était une soirée folle mais si excitante que je n'avais plus le droit de partir comme ça. Je prétexterais sans aucun doute une maladie le lendemain. Ce n'était pas mon genre, mais j'étais une très bonne menteuse, je saurais tromper ma mère sans problèmes. J'étais depuis cinq minutes dans la loge d'Ezra, que je connaissais à peine. J'aurais dû me méfier, vu les récents évènements qui m'avaient fait comprendre qu'il ne fallait pas faire confiance à n'importe qui, et encore moins à ceux qu'on connaît. Et pourtant je l'avais suivi, quand il m'avait demandé de lui montrer si je savais faire mieux que lui. Je l'avais suivie, aveugle. Je ne saurais expliquer pourquoi, mais il y avait ce truc en lui, ce truc inconnu qui me rassurait et m'intimait de lui laisser une chance. Peut-être les hommes n'étaient-ils pas tous des salauds. Enfin non, il n'y avait pas de peut-être, je le savais. Lui n'était pas un salaud, je le sentais. J'étais entrée, émerveillée par la richesse des murs. C'était exactement comme ça que j'avais imaginé sa loge, c'était incroyable. Sans hésiter, je m'étais précipitée vers la guitare sèche qui trônaient à côté du canapé affaissé, et m'étais assise avec, avec la plus grande aisance. J'avais commencé par jouer les premières notes de Michelle, pour finalement me décider pour Across the Universe, celle qui avait le plus rythmé mes dernières semaines. J'avais joué, chanté, fermé les yeux, sans remarquer qu'il s'était assis à côté de moi. Ce n'est que lorsqu'il avait commencé à chanter le second refrain avec moi que j'avais ouvert les yeux et esquissé un sourire, surprise. Nous avions continué pendant des heures, épuisant tout notre répertoire, changeant même les paroles de quelques chansons pourries qui passaient à la radio, pour les parodier en beauté. C'était tellement magique de rencontrer quelqu'un qui me ressemblait autant sur le plan musical, qui comprenait ma foi, mon amour envers la musique, que je ne pouvais plus le lâcher, du moins pas de si tôt. Je n'avais pas mis beaucoup de temps à prendre ma décision et, en posant la guitare, je l'avais attrapé par la main, lui avais fait dévaler tous les couloirs de la salle de spectacle en courant, et l'avais attiré dehors. « Tu vas passer la nuit la plus incroyable de ta vie, mec. » lui avais-je dit avec un sourire radieux. Avant de rajouter « Il n'y a aucun sous entendus, hein. Je ne parle pas d'une nuit comme ça, je parle d'une vraie belle nuit. » Je l'avais tiré dans le bus qui passait juste devant, ma main dans la sienne pour ne pas le perdre dans la masse de gens qui se déplaçait by night. « Où est-ce que tu m'emmènes ? » m'avait-il demandé, intrigué. Je lui avais répondu avec un rire sincère : « Je ne sais pas encore ». Je ne savais pas, et je m'en foutais. Tout ce que je voulais, c'était un peu de sourires, de folies, de rires, et de musique. Avec lui, j'avais le tout. Il aurait pu me trouver complètement folle, mais je crois qu'il était dans le même état d'esprit que moi, et que comme dirait ce bon vieux Keith Zetterstrom : « We're here in a yellow truck a road ahead of us and nothing but opportunities. »
• FLASH-BACK OFF •
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MessageSujet: Re: « i've had the time of my life » ♡ ezrosie « i've had the time of my life » ♡ ezrosie EmptySam 27 Aoû - 13:50

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ezrosie ▬ tell me your love honey and i'll tell you mine.


Couché dans l'herbe verte, parfaitement verte, du parc de l'université de Berkeley, les yeux tournés vers le ciel, un ciel bleu, un ciel de fin août, un ciel vierge de tout nuage. Cela ressemblait à une peinture, une peinture d'un bleu clair où mes pupilles se perdaient, où mon esprit était tourné complètement, cherchant une inspiration dans cette peinture inachevée, dans cette peinture où tous les problèmes -symbolisées par les nuages- étaient inexistants, ou chaque recoin de ce paysage, de cet horizon était parfaitement bleu, d'un bleu profond. Mes cheveux dans la verte herbe de ce parc, le vent se faufilant derrière mes oreilles cachées jusqu'il y a peu par des cheveux un peu trop long. Couché, le long de ma guitare acoustique se trouvant à mes côtés, je cherchais une inspiration divine avec la nature m'entourant, plus encore que d'habitude. J'avais envie d'écrire des chansons, comme souvent, pour exprimer ce qui pouvait me passer par la tête. Ca me permettais de tout faire sortir, le bon comme le mauvais, les bonnes pensées ainsi que les plus noires qui pouvaient passer dans ma tête. Certaines personnes trouvaient l'expiation de leurs crimes, de leurs pensées obscures ou de mauvais actes dans la religion, mais moi je trouvais cela dans ma musique. J'avais toujours un calepin ainsi qu'un crayon. Je ne pouvais m'en passer, jamais. Chaque pensée passant dans mon cortex cérébral trouvait en moi une voie musicale et finissait griffonné sur le papier jusque là d'un blanc immaculé et ensuite recouvert d'une fine poudre délaissé par un simple crayon, laissant par la même occasion des mots -pour quatre-vingt-dix pour cent du temps en anglais, même si l'italien et le français, que j'avais la fierté de prétendre parler à la perfection, pouvait par moments s'inviter dans l'esprit tortueux du musicien polyglotte que j'étais- venant de ma création et faisant ainsi place à des compositions -pouvait être aussi romantique que vulgaire, passant parfois par la cruauté dans mes jours les plus noirs, à de la niaiserie pure et simple dans mes jours les plus euphoriques- que j'essayais d'ensuite relire, retravailler pour en faire de vrais chansons et non de simples idées les unes à la suite des autres. C'était ça la vie que je menais, quelqu'un qui vivait pour sa musique, qui vivait pour sa passion et j'aimais ça, j'avais toujours rêver de pouvoir me lever le matin en me disant que ce n'était pas des chiffres et des lettres qui m'attendaient avec d'ennuyeux cours d'économie, mais une vie d'artiste. Non, on me levant le matin, ce qui m'attendait c'était des cours de chant, de guitare ainsi que des séances de live et d'enregistrement ensuite puis de la composition. Je n'avais jamais été aussi enthousiaste à l'idée de reprendre les cours pour une année scolaire qui me passionnerait, car étudier sa passion, c'est mieux que d'étudier ce qu'un homme qui se fait passer pour votre père durant quasiment vingt ans a envie que vous appreniez. Une petite inspiration traversant mon esprit, je me relevais en une demi seconde et pris en main ma guitare. Réfléchissant un instant, un court instant, je commençais à gratter ma guitare, sans idée précise à vrai dire, mais avec l'idée de la chanson qui irait avec cela. Une chanson heureuse, parlant d'un garçon qui rencontre une fille. Ces deux jeunes gens, qui au départ ne se connaissent ni d'Eve ni d'Adam, vivent une fabuleuse soirée ensemble, semblant trouver une personne si parfaite qu'elle semble être le fruit d'un fantasme, d'un rêve que nous offre un cerveau bien joueur avec son propriètaire. Après avoir vécu cette magnifique soirée, les deux britanniques s'endorment, l'un contre l'autre, après un baiser sur les lèvres plein de tendresse et de romantisme. Mais la demoiselle décide de partir, sans attendre le réveil du brun, pour garder intact l'euphorie mais surtout la magie de ces moments. Et ce n'est que de longues années plus tard que par le plus grand des hasards, le jeune homme retrouve sa blonde, grace à un concours de circonstances ressemblant à un cliché digne d'un film américain à petit budget. Grattant les cordes, je trouvais ma mélodie, une mélodie douce mais dynamique tout de même. Une de celles qui vous reste dans la tête mais qui n'attaque pas vos oreilles. Le genre de mélodie semblable au thème tiré de star wars, la mélodie romantique jouée au piano signifiant la passion, l’ambiguïté mais aussi et surtout un amour, un amour interdit entre la sénatrice Padmé Amidala et le Jedi Anakin Skywalker. Un amour merveilleux, débuté par une ambiguïté, continué par un refus catégorique de la femme, qui ne peut penser un seul instant passer son temps à mentir. Et la lumière, l'étincelle allumant enfin la flamme de la passion entre les deux jeunes gens vient du moment où ils pensent être sur le point de perdre la vie, profitant de ces derniers instants de vie commune, pour s'avouer des sentiments aussi forts que l'amour, amour qu'ils se portent mutuellement et qui enflamment leurs coeurs, embrasent leurs vies. Voila le genre de musique qui irait à ma chanson, la chanson de cette rencontre datant d'ily a environ trois années, date de ma rencontre avec Rosie. Ezrosie. Le titre de cette chanson était tout trouvé. Même si mademoiselle Blackwood et moi étions loin, très loin de la relation amoureuse. Certes il y avait une flamme entre nous, celle de la passion. Mais pas vraiment de la passion amoureuse, une passion spéciale. Il me semblait impossible d'exprimer avec des mots notre relation. Emplie d’ambiguïté, d'une passion ravageuse mais d'une indécision jusqu'ici fatale aux embryons de relations que nous aurions pu avoir ensemble. J'avais l'impression depuis quelques instants d'être épié, d'avoir des yeux rivés sur moi. Ayant fini ma première répétition pour moi-même, je tournais donc mon visage à droite puis à gauche, cherchant mon admiratrice secrète. Une, deux, trois, Blackwood is owned. Blondie jolie, ta discrétion n'a d'égal que ta laideur. Donc, en clair, t'es loin d'être une ninja. Mais je préfère que tu sois belle au fait que tu me balances des shurikens. Je regardais fixement la demoiselle, sachant pertinemment qu'elle finirait rapidement par tourner enfin son visage d'ange vers moi. Je verrais cette chevelure blonde ainsi que ce joli visage se retourner vers moi, m'offrant enfin le sourire que je désirais depuis quelques instants désormais. Et le moment tant attendu arriva enfin, nos regards se croisèrent. Un léger sourire apparut sur mon visage tandis que je pus apprécier le magnifique sourire et les dents parfaitement blanches de la meilleure amie de ma jumelle. Je lui fis un clin d'oeil, et après avoir posé ma guitare, je lui fis signe de me rejoindre. Allez ma belle, tu en as envie autant que j'ai envie de passer ma main dans tes cheveux et te voir me sourire, comme au premier jour. Ce fameux premier jour, cette première rencontre, ce moment de pure magie.

• FLASH-BACK ON •

Galway, Irlande. Je connaissais pas super bien nos voisins irlandais, et encore moins leur pays. A vrai dire, je ne connaissais pas énormément de pays à ce moment là. J'étais né aux Etats-Unis d'Amerique, mais je n'avais aucun souvenir de ma vie la bas, étant encore un enfant. Je connaissais Londres, ces environs ; ainsi que la France, enfin une petite partie de l'Hexagone. Rien de bien excitant en soit. J'avais dix-huit ans et je n'avais encore rien vu. Je rêvais de voyager, de faire un tour d'Europe avec une simple guitare sur le dos, à voyager de capitale en capitale, en chantant pour gagner ma croûte. C'était ça le pied, se lever et faire ce que l'on voulait. On m'avait proposé il y a peu de faire une tournée dans les îles britanniques, censé me mener de Bristol aux Pays de Galles ou en encore en Irlande du Nord. Sans réfléchir un instant, j'avais accepté. Chanter, c'était ce que j'aimais et on me donnait la possibilité de vivre ma passion pendant un moment. C'était dans la Grande-Bretagne mais ca pouvait plus tard être dans toute l'Europe, j'avais signé directement pour cela. Je rêvais de voyager et j'en avais enfin la possibilité. Une des premières étapes de mon périple musical était donc l'Irlande et la belle ville de Galway. J'aimais faire de la scène, ca offrait un adrénaline incroyable. On dirait pas comme ça, mais on a pas le droit à l'erreur. J'avais un bon batteur derrière moi, un certain Phil, je le connaissais pas depuis très longtemps mais il jouait bien. Ce soir là, j'avais rencontré Rosie. Petite, blonde, mignonne. Rosie quoi. Une demoiselle loin des stéréotypes de la blonde siliconée et sans cervelles. Non, Rosie, c'était une fille géniale. Pas une once d'hypocrisie dans ces paroles, elle m'avait dit sans détour que de faire x factor n'était qu'une tentative pour me faire connaître et gagner de l'argent grace à mon talent. C'est vrai, c'était le cas, mais ca n'avait pas été mon choix. J'avais fait ce que ma mère voulait, parce que j'avais toujours fait ainsi. Elle était ma mère et je pensais lui faire plaisir en faisant cela. Elle n'avait pas tort, mademoiselle Blackwood, et c'était la seule personne qui me l'avait fait remarquer. Malgré la véracité de son propos, cette demoiselle m'intriguait. Elle n'était pas comme les autres, et je désirais connaître cette personne. Si t'es si forte, montre moi ton talent, honey. Un sourire apparaissant sur mon visage tandis que je lui montrais le chemin de ma loge. Je savais qu'elle était différente, qu'elle n'était pas comme les autres. Je n'oubliais pas Mikaela, qui avait du aller en maison de redressement, ce qui avait mis fin à notre relation ; mais je sentais qu'il y avait quelque chose entre moi et cette jolie blondinette. Elle avait de suite pris ma guitare, et s'était assise, se mettant directement à l'aise. Elle avait commencé à jouer, en fermant les yeux, ne faisant qu'un avec sa musique. Je n'avais pas lâché son visage du regard, tandis qu'elle chantait. Elle ne rouvrit ses yeux qu'au moment où je commença à chanter avec elle. Je n'avais pas fait exprès, mais mon moi intérieur me poussait à chanter avec elle, à ajouter me voix à cette ouvrage, à m rapprocher d'elle plus encore. Des heures et des heures durant, nous avions chanté ensemble, un nombre incalculable de chansons. Sur le plan musical, elle était ma double. J'avais l'impression d'être avec quelqu'un qui m'était tellement semblable. Une rencontre anodine pour une soirée magique. Se levant d'un coup, elle me prit la main et commença à me tirer vers la sortie de la salle, courant dans les couloirs de la salle. Elle me promettait une nuit incroyable. Sortant de la bouche de n'importe qui, c'aurait pu paraître fort pervers que cette phrase. Mais venant de cette fille qui me donnait l'impression d'être dans ma vie depuis des années alors que cela ne faisait que quelques heures, ca paraissait comme un conte de fées. Ne lâchant jamais ma main, elle me fit rentrer dans un bus. « Où est ce que tu m'emmènes ? Je le demandais, mais je ne voulais pas le savoir. Je voulais que cette soirée continue sur sa lancée, que cette soirée reste un rêve, un rêve éveillé. Elle ne savait pas, c'est ce que je voulais entendre. Je voulais de l'imagination, je ne voulais pas une soirée où chaque instant était préparé à l'avance. Je voulais que ce soit imprévisible. Et qu'en y repensant, on se dise que l'on avait passé ensemble la plus belle soirée de notre vie. Ne lâchant jamais la main de la demoiselle, je la tenais contre moi dans le bus. Pourquoi ? Je ne savais pas vraiment. Je ne la connaissais que depuis peu de temps mais il y avait quelque chose qui m'attirait vers elle. Le bus s'arrêta, et elle me tira en dehors de celui-ci. Un bar karaoké, ingénieux blondie. Commandant à boire pour la demoiselle et pour moi, je bus d'une traite et pris la main de la demoiselle, la menant au micro abandonné jusqu'ici. Dream on. This song and this girl, damn, i like it. J'avais envie de chanter avec elle, elle avait envie de chanter avec moi, encore et jusqu'au bout de la nuit, pourquoi donc se priver.Dream on, dream on, dream on, dream until your dreams come true.


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MessageSujet: Re: « i've had the time of my life » ♡ ezrosie « i've had the time of my life » ♡ ezrosie EmptySam 3 Sep - 1:34

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ezrosie do you remember me like i remember you ?
do you spend your life going backin' your mind to that time ?

Il m'avait dégommée sur place avec son sourire. J'avais fait mon possible pour ne pas me faire remarquer, pour ne pas qu'il me voit (enfin, nan, ça c'était bidon, je voulais qu'il me voit, c'était juste con et peu intelligent de l'avouer). En fait, c'était comme ça à chaque fois qu'il était dans les parages. Je faisais semblant de ne pas l'avoir remarqué pour qu'il me trouve de lui-même. Je ne voulais que ça, qu'il me trouve, parce qu'à chaque fois que ça arrivait, la magie recommençait, comme au premier jour. J'aimais qu'il me cherche, qu'il demande où je suis, et qu'il galère pour me trouver. Oh ouais, ça j'adorais. Il m'arrivait même de faire exprès de me cacher pour voir combien de temps il continuerait. J'aimais qu'on me chercher, parce que ça signifiait qu'on avait besoin de moi. Et Ezra qui avait besoin de moi, alors ça, c'était la confiture de coings sur des noix quoi : magique. Y'avait en lui ce petit truc particulier que je ne trouvais chez personne d'autre. Ce truc dingue, qui me donnait envie de lui sauter dessus même quand il était de dos. Ce mec avait une sexyness de fou. Je savais pas comment l'expliquer. Il n'était pas le super-canon qui fait glousser les Bêtas. Nan, il avait ce côté boy next door so attractive. C'était peut-être dans sa façon de marcher, ou dans sa façon de sourire. Ou dans sa façon de parler. Bref, j'avais envie de le bouffer. Vraiment, je l'aurais bouffé tout cru si j'avais pu. Merde quoi, il était trop marvellous. Comme un pimousse. Je lui rendis son sourire, tentant de maîtriser au mieux mes émotions. Il m'envoya un clin d’œil auquel je répondis avec une étincelle séductrice. Mon portable vibrait dans mon sac, mais peu importait, pour l'instant, il monopolisait toute mon attention, alors qu'il posait sa guitare, et se tournait vers moi pour me faire signe de le rejoindre. Ce n'était franchement pas malin, pas raisonnable du tout. J'allais me laisser tenter je le savais. Je pouvais pas résister au côté complexe de notre relation, chaque moment passé tous les deux était une nouvelle aventure que je goûtais avec délice. Je ne savais jamais ce qui allait se passer, avec mon Canterburry. Jamais, et c'est ce qui me poussait à dépasser mes appréhensions et mon côté parfois un peu trop timide. J'avais pas peur avec lui, et c'était bon d'avoir quelqu'un comme ça. J'avais besoin de cette petite étincelle qu'il faisait naître quand il me souriait. ça faisait du bien, c'était rare. Je rangeai donc les affaires que j'avais à peine eu le temps d'éparpiller par terre, gardant dans la main le paquet de bonbons sucrés que je mettais toujours devant moi. En fait, ce paquet de bonbons, c'était Ezra. J'avais pas le droit d'y toucher, mais je le faisais quand même, bien que ce soit dangereux. Ma deuxième maladie m'interdisait de toucher au sucre, et pourtant, je me foutais du danger, je sautais à pieds joints dans le paquet. Comme pour Ezra. Je cédais à tous ses appels et ses messages, même si c'était pas franchement intelligent. Pouvoir masculin ? Je ne sais pas. Quand je regardais ce paquet, ça me rappelait combien je devais lui résister. Courage Rosie, tu peux le faire. Et puis, après tout, je n'avais pas à me retenir tant que ça, je pouvais faire ce que je voulais tant que je ne lui roulais pas un patin au milieu du parc, non ? Ce genre de truc n'aurait pas été très malin, parce que comme je le savais très bien, les nouvelles vont vite, et si Bela apprenait une chose pareille.. Je ne pense pas qu'elle apprécierait l'idée. Sa meilleure amie, jouant ce genre de jeu avec son jumeau.. Elle m'aimait comme une sœur, mais il ne fallait quand même pas que j'abuse. Je me levai, et d'un pas assuré, bien que je sois en talons sur l'herbe, j'avançai vers mon étoile vivante. Ce mec était une étoile ? Je partais dans des délires moi. Mon cerveau devenait fou. Je regardais trop Star Wars depuis que je l'avais retrouvé. Une fois arrivée, debout devant lui qui était affalé sur l'herbe, je le regardai de haut avec un air de victoire. "Tu sais, tu devrais plus souvent te mettre plus bas que moi. D'un coup je me dis que j'ai tous les droits sur toi." lui dis-je. "Fais gaffe, j'ai des minis vibro-droïdes cachés dans mes poches et t'es en position de faiblesse." Sur ce, je lui envoyai un second clin d’œil, comme à mon habitude. J'aimais le tester, le titiller. Il n'avait pas l'air de détester ça. Ses yeux m'envoyèrent des étincelles, et je finis par me baisser pour lui faire un bisou sur la joue. Bad move. Rosie Blackwood, ou comment perdre le contrôle de ce qui arrivait, et laisser un Alpha retourner la situation. Stupid Blondie. J'étais vraiment une grosse boulette, et il devait le penser encore plus que moi à mon plus grand désespoir.

• FLASH-BACK ON •
Et il m'a serré contre lui, alors qu'il ne savait même pas quel genre de fille j'étais. Les bus étaient complètement désertés à une heure pareille, il aurait pu s'éloigner, mais il ne l'avait pas fait, et j'avais apprécié ça. J'avais aucune envie qu'il s'éloigne, et c'est la raison pour laquelle je lui repris la main quand le bus s'arrêta presque en face de mon bar préféré. Mes amies m'y emmenaient souvent, et je gagnais toujours les battle de chant que je faisais avec tous les gens qui se présentaient. C'était tellement bon de se sentir douée pour quelque chose que je ne pouvais m'en empêcher. Sa main toujours dans la sienne, il m'entraîna jusqu'au bar, ou il commanda pour nous deux. Je n'étais pas censée à mon âge, je n'étais pas encore majeure, mais je savais très bien faire croire que je l'étais, surtout les soirs comme celui-ci, perchée sur mes talons. Surtout que pour une fois, j'étais accompagnée par un mec super-hot qui se faisait dévisager par de nombreuses jeunes filles, et ce n'était pas seulement du à son passage dans x-factor, ça se voyait bien. Je me sentais fière d'être celle qui lui tenait la main, même si ce n'était que pour quelques heures, des heures suspendues dans le temps. Je bus mon verre aussi rapidement que lui, sans que le barman ne soupçonne quoi que ce soit, et Ezra m'entraîna vers le micro avec enthousiasme. Il prenait les choses en main et j'adorais ça. Ce n'était pas parce que c'était ma ville que je devais décider, et son audace me plaisait beaucoup, même vraiment beaucoup. J'avais envie de l'entendre. Sa voix me gardait engluée dans ce songe d'une nuit d'été. Il me paraissait si parfait que j'avais l'impression de rêver. Quand les premières notes de la chanson qu'il avait choisi résonnèrent dans le bar, les applaudissements fusèrent, et quand il commença à chanter, mon cœur fit un bon. C'était le nirvana. J'avais l'impression que peu importe ce que je faisais, nos voix se mariaient à la perfection, comme si elles étaient faites pour se rencontrer. Je mettais toutes mes tripes dans cette chanson qui, à partir de ce jour, je le savais, me rappellerait toujours la chance que j'avais eu de tomber sur lui. Nous charmions la foule avec passion, tous semblaient fascinés par notre couple improvisé. On jouait le jeu à fond, osant instaurer des jeux de séduction quand la chanson s'y prêtait. Jamais je n'avais ressenti une telle connivence, une telle complicité avec quelqu'un. J'avais l'impression de trouve mon double masculin, celui qui, je pensais, n'existait pas. Il n'était décidément pas réel. Durant trois heures, nous avons enchaîné les chansons. Nous n'avions même pas besoin de demander à l'autre s'il connaissait par cœur celle qu'on désirait mettre : c'était évident, nous étions les mêmes, sur la même longueur d'onde. Personne ne voulait le micro, alors on le monopolisait en se foutant de tout. Cette sensation était tellement magique. Lorsque les dernières notes de "Don't go breaking my heart" se firent entendre, je m'approchai de son oreille : "A trois, on court vers la sortie." Il allait suivre, je le savais. Il ne pouvait pas dire non à l'aventure, c'était évident. Tandis que nous faisions des signes de la main aux gens qui nous avaient écoutés, il pouvait lire distinctement sur mes lèvres "One, two.. three". Il attrapa ma main une nouvelle fois, nous entraînant dans une course effrénée, mes talons claquant au sol. Une fois dehors, je lui fis traverser la rue pour me rendre dans mon parc, mon parc chéri. J'allais l'emmener dans mon petit paradis. Ce serait plus calme, mais peu importait. Serrant son bras de toutes mes forces pour qu'il ne m'échappe pas, je le fis marcher jusqu'à mon banc préféré, face à un grand tapis d'herbe, qui donnait sur un petit lac. Au loin, on voyait une cascade artificielle, et les lumières de nuit rendaient presque l'endroit surnaturel, féérique. On se croyait dans un film, aussi pathétique que cela puisse paraître. Pendant une bonne dizaine de minutes, je restais assise, à côté de lui, ma tête sur son épaule, avant de me lever subitement, complètement la vision pathétique de la scène par un "Danse avec moi." dit à la manière d'une héroïne de comédie romantique pourrie. J'étais sûre qu'il s'en foutait, alors je n'avais pas peur. Je pouvais tout dire, tout faire. Une fois qu'il fut levé, je me blottis contre lui. Il ne faisait même pas froid, alors que nous étions en pleine nuit. Le bruit du Lac et de la cascade au loin berçait mes sens, et Ezra ne semblait pas me trouver trop niaise, ou trop peu intéressante. J'avais l'impression que j'existais, d'un coup. J'avais perdu cette sensation depuis l'histoire avec Elliott. Depuis, je n'avais jamais ressenti un tel bien-être avec un inconnu. C'était franchement ce qu'il me fallait. A la lumière de la lune brillait son bracelet, accroché à son poignet, où était gravé son prénom. Je m'amusai à le tourner autour de son poignet quand une vision me vint, alors que je regardais les arbres, l'eau, et la maison tout en haut de la colline, au loin. "Quand tu regardes dans cette direction, t'as l'impression d'être sur Naboo."

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MessageSujet: Re: « i've had the time of my life » ♡ ezrosie « i've had the time of my life » ♡ ezrosie EmptyLun 5 Sep - 13:05

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Bim bam boum. C'est ce que fait mon coeur en voyant cette fille, son sourire gêné quand, après m'avoir regardé durant quelques minutes, je la trouvais enfin du regard, lui offrant le plus sincère des sourires, amusé par ce jeu qu'il y avait entre elle et moi. Des fois t'as une fille parmi d'autres qui peut attirer l'attention. Elle c'est pas une fille, c'est cette fille. Rosie Blackwood ; mon coeur s'emballe. J'avais l'habitude de cela. Elle était maligne. Elle se plaçait quelque part, en dehors de mon champ de vision, et me regardait. J'avais toujours eu une sorte de sixième sens et je sentais quand on me regardait, c'était assez bizarre parfois. Et ouais, le plus dure dans cette situation, c'était de trouver où se cachait la jolie blonde. Cette fille, c'est ... juste wow, tu la vois, tu te dis damn mais il est où son boyfriend ? Elle était trop belle quoi, on en mangerait. J'arrive à me retenir parce que, parce que j'aime ce jeu qu'il y a entre nous. On pourrait se mettre ensemble, devenir boyfriend et girlfriend ; mais crap, ce serait tellement moins intéressant. Ch'ette fille, ch'est le top du top, la cerise sur la gateau, le plus gros cadeau ramené par le père Noël, l'anniversaire surprise organisé par l'oncle awesome ; en clair, Rosie c'était the awesome girl quoi. La fille qui pourrait rendre complètement fou amoureux n'importe qui avec un claquement de doigt. Ses longs cheveux blonds, son sourire éclatant, ses yeux bleus ; damn, elle était à croquer -et plus si affinités-. Logiquement -et dieu sait que je suis dénue de toute sorte de logique- lorsqu'on déniche une fille comme elle, parfaite en tout point, que la jumelle aime beaucoup, gentille, belle, intelligente et cetera, et bien, logiquement, on ne la lâche pas. Et comme par hasard, et bien, nous on préfère jouer. Jouer à se séduire, jouer à se lancer des piques, jouer à s'embrasser en cachette, jouer à se donner rendez-vous dans une classe, tard le soir, pour se retrouver et se caliner. En clair, Ezrosie, et bien, c'est compliqué. J'avais autant de mal à dire pourquoi j'étais attiré par Rosie que de m'expliquer à moi même notre relation, voyez comme je suis perdu. Bim bam boum, mon coeur s'emballe, j'échpère que t'es contente Rosie zolie. Je lui avais fait signe de me rejoindre, et elle ne s'était pas fait prié pour venir. T'étais là par hasard ? Chi tu me dis ça, ben t'es une grosse menteuse et j'le dirais à Bela. Na na na nè re. Le truc qui était bien avec ma blonde, avec ma Rosie ; c'est que je savais jamais, au grand jamais ce qui pouvait se passer entre nous. On pouvait très bien se crêper le chignon, comme on pouvait se rouler une pelle digne d'un film hollywoodien, ou même prendre une chambre d'hôtel. Damn, je suis un peu pervers, mais j'ai le droit, ch'est dans mon esprit. Et puis j'étais quasiment sur que mademoiselle Blackwood n'en pensait pas moins. Elle et moi, c'était pas bien difficile, il suffisait d'une petite étincelle et ca partait au quart de tour. Une parole plus méchante, ou plus mignonne ; une caresse sur la joue, deux mains qui se tiennent. Rien d'invraisemblable, mais c'était ça qui faisait la magie de notre.. duo, pas couple, duo. Et puis, c'était un peu difficile elle et moi, parce qu'elle était la meilleure amie de ma jumelle, et on connaît Bela, c'est une Lily Aldrin en puissance, elle se ferait des plans sur la comète, genre, « han ma meilleure amie et mon jumeau, damn, mais faîtes des enfants ensemble, Sidney a besoin d'un coupain ou d'une coupine pour jouer, en plus, ils seraient trop parfaits parce que vous êtes parfaits tous les deux, puis vous êtes trop mignons, puis je vous aime trop, puis on pourrait faire des doubles dates, puis on pourrait habiter dans des maisons voisines ». Bon, peut être que j'éxagère un petit peu, mais bon, même si c'était le cas ben moi j'aime ma petite soeur, ma jumelle parfaite, mon awesome twin, mon ezrammée. J'étais toujours couché dans l'herbe lorsque Rosie arriva près de moi. J'avais espoir qu'elle vienne se coucher à côté de moi, dans l'herbe verte du parc de Berkeley, pour sentir comme la vie était belle aujourd'hui. Rosie, c'était un peu mon films en trois dimensions. Tu vois le truc qui t'arrive dessus et t'arrives pas à le toucher. Damn, j'avais envie de toucher Rosie, là, tout de suite. A noter, lorsqu'on couche ensemble, Rosie veut être au dessus, c'est noté. Des vibro-droïdes, mais ils chont trop nuls les vibro-droïdes, R2 il les explose trop facilement tellement qu'ils sont trop nazes. « Couche toi sur moi, tu seras obligatoirement au dessus, honey. Mais peut-être que t'as tous les droits sur moi, qui sait ? Non, les mini vibro-droïdes c'est nul, mais si tu les utilises pour m'obliger à te laisse me violer, je dis pas non parce que tu chais que j'aime bien. » lui dis je en rigolant. Après tout, on s'était déja vu tout nu elle et moi, même que j'me souviens qu'elle avait maté mes fesses même ; j'aurais du le dire à ma joumelle. Quoi qu'en fait, non. Ce serait pas la première fille à mater mes fesses nues, et ce serait pas la dernière. Je peux en citer pas mal de perverses qui matent mes fesses, même qu'elles sont toutes zolies même. Et ben ouiii, blondie, le regard fait mon un bisou il marche toujours, il marche toujours et tu peux rien y faire. « Et ben même que moi, z'aime bien quand tu me fais des bizzous Rosie. Je peux t'en faire un, chiteuplait ? » Je ne m'attendais qu'à une seule réponse, et elle serait positive. Dans le cas contraire, je serais obligé de sauter sur elle et de lu faire plein de bisous, et pas que sur la joue même.

• FLASH BACK ON •


Je ne la connaissais pas, enfin, si, je la connaissais mais depuis à peine quelques heures, et la voila dans mes bras, dans un bus. Il n'y avait pas tant de gens que cela dans ce bus, quelques personnes montant au compte-goutte mais pas les bus blindés que l'on trouve à Londres. Il y avait bien assez de place, mais j'avais ressenti l'envie, et même le besoin de la sentir contre moi. Que sa tête soit contre mon torse, qu'elle sente mon coeur battre. Battre à mille à l'heure, pour une fille, et cette fille c'était elle. Je ne voulais pas que ce soit simplement Rosie et Ezra. Je voulais être SON Ezra et je voulais qu'elle soit MA Rosie. Je ne la connaissais que depuis peu de temps mais j'avais l'impression de la connaître depuis toujours. Elle m'avait pris la main, à peine le bus ouvrait ses portes, m'emmenant dans un bar. Je ne savais pas quel age elle avait, et je m'en moquais. J'avais commandé deux verres, je bus le mien d'une traite et ma petite amie d'un soir en fit de même, avant que je l'emmène jusqu'au micro, qui n'avait pas du faire fureur aujourd'hui apparemment. Il n'y avait plus d'alcool, plus de bar, plus de gens qui nous regardaient ; c'était juste nous deux, un univers parallèle ou nos pieds ne touchaient plus le sol, ou les seuls personnes à nous regarder était des ewoks, ou la seule chose importante, c'était la chanson, nos chansons. J'avais l'impression de rever, tant cette soirée était la plus parfaite de ma vie. Aucune fausse note. Je commençais à chanter seul, laissant Rosie apprécier ma voix, la laissant être emporté. Elle était heureuse, elle le semblait du moins. Son visage s'illumina lorsque je commenca à chanter, et cela me rendit au moins aussi heureux. J'aimais chanter avec elle, à ce moment là, j'avais l'impression que rien ne pouvait changer cela. Nos voix s'alliaient à merveille, sans aucun problème, notre chanson était parfaite. Je mettais mon coeur dans ma musique, et plus encore en chantant avec elle. Même si cela semblait débile, j'avais l'impression que j'étais en train de tomber amoureux de cette fille, que je ne connaissais pas ce matin. Trois heures durant, nous avions enchaîné non-stop les chansons. Don't go breaking my heart la chanson qui dit tout sur nous, en fait. A peine cette chanson se terminai, que blondie s'approcha de moi et me dit qu'à trois on sortait, en courant. Je ne savais pas où elle m'emmenait, mais je voulais le savoir. Mais surtout, je voulais rester avec elle, toucher un moment d'éternité avec elle. Je lus sur ces lèvres « one, two, three ». Elle m'attrapa la main et on commença à courir, ses talons claquaient mais c'était sans importance. On courut jusqu'à un parc. Aucune âme qui vive ici, nous étions seul, juste elle et moi. Juste nous. On s'assit sur un banc, alors qu'elle ne lachait pas mon bras. J'avais envie qu'elle me tienne, j'avais envie de sentir que j'étais quelque chose pour elle. C'était le cas. Nous restions là, assis l'un contre l'autre, sa tête sur mon épaule, sans un mot. Puis d'un coup, elle se leva et me demanda de danser avec elle. L'endroit était magique, on voyait une cascade artificielle non loin d'ici, tandis que l'herbe était étonnamment verte et que la lumière de la lune rendait l'endroit encore plus beau. Je me levais et sentis enfin à nouveau la demoiselle, blotti contre moi, tandis que nous dansions, sans musique, sans spectateur. Juste elle, moi et cet endroit féérique. Rien n'aurait pu gâcher cette soirée magique. Naboo. C'était la planète la plus belle de Star Wars, et j'étais enchanté que la blonde ait les mêmes références que moi. « C'est vrai, on a l'impression d'être sur Naboo. Et tu sais ce qui passe sur Naboo .. ? » A peine eus je finis ma phrase, que je m'éloignais de Rosie, et courut vers une petite étendue d'herbe, tout en attrapant sa main pour qu'elle me suive. « Il se passe ça... » Je me jetais dans l'herbe, me couchant dans celle ci, sentant la rosée du matin doucement apparu sur l'herbe fraichement coupée dans mes cheveux. Elle me rejoint dans l'herbe, et je fis comme dans le film, lorsqu'Anakin et Padmé roulent dans l'herbe. Et comme dans le film, Rosie se retrouvait au dessus de moi, son sourire était franc quoi qu'un peu gêné mais empli de sincérité. Elle le désirais autant que moi. Je relevais ma tête et mis son nez contre le mien, alors que je souris, le plus fort possible. Ne lachant pas ses yeux du regard, j'avancais mes lèvres vers les siennes doucement, avant que ses lèvres si douces ne viennent se coller aux miennes. So don't misunderstand me. You put the light in my life. You put the sparks to the flame. I've got your heart in my sights.
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MessageSujet: Re: « i've had the time of my life » ♡ ezrosie « i've had the time of my life » ♡ ezrosie EmptyLun 5 Sep - 16:19

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ezrosie do you remember me like i remember you ?
do you spend your life going backin' your mind to that time ?

Parler de nous, c'était presque impossible. Quand nous étions ensemble, ce n'était pas quelque chose que nous faisons. Nous n'avions pas de définition de ce que nous faisions, de ce qu'on était l'un pour l'autre. Les étiquettes, c'était pas vraiment fait pour nous. Je crois qu'il valait mieux qu'on ne définisse rien, car à partir du moment où on le ferait, ce serait peut-être la fin de tout. Il était Ezra, j'étais Rosie, on formait un Ezrosie tout simplement génial. Et puis ces moments, ils n'étaient qu'à nous, et à personne d'autre. Personne ne se rendait compte de ce qu'on faisait. Les gens nous savaient proches, mais ils ne savaient pas à quel point. Il nous était arrivé de nous faire griller, mais bien souvent, c'était par des personnes sans importance. En fait, c'était un peu comme un truc qu'on devait préserver en n'en parlant à personne. Comme si le fait de le dire ou de le montrer allait, également, tout gâcher, quand bien même c'était étrange de vois les choses comme ça. Et puis contrairement à moi, Ezra était très sollicité, très demandé par la gente féminine. Je le voyais bien : des tas de filles rêvaient de se le faire. Que ce soit dans le parc de Berkeley ou dans la rue à l'autre bout du pays, il y en aura toujours une pour le mater de la tête au pieds. C'était peut-être le syndrome de la rockstar ? Mais bon, ça paraissait peu crédible. Ce mec était une bombe, voilà tout. Il était si sexy que je me demandais ce qu'il me trouvait, à vrai dire. J'étais pas populaire, j'étais pas aguicheuse, j'avais rien de particulièrement attirant, non ? C'était mon avis en tous cas. -non bela ne me tape pas si tu entends ça, je t'en supplie- Tout ce que je trouvais à penser, au final, c'était que j'avais bien de la chance de pouvoir me taper cet bombe de temps en temps. Certes il y avait d'autres garçons, mais lui, lui c'était un feu d'artifice. Il ne fallait juste pas qu'il découvre mon semblant de sex friendship avec Valentin. « Couche toi sur moi, tu seras obligatoirement au dessus, honey. Mais peut-être que t'as tous les droits sur moi, qui sait ? Non, les mini vibro-droïdes c'est nul, mais si tu les utilises pour m'obliger à te laisse me violer, je dis pas non parce que tu chais que j'aime bien. » Pff, m'en fiche moi, j'ai toujours tous les droits sur toi beau brun. Qu'importe la situation, je peux te pousser à faire n'importe quoi, j'en suis sûre. Ouais, j'étais toujours au dessus, de toute façon, je méritais la place au sommet non ? N'étais-je pas the best blondie ever selon lui ? Peut-être que oui, peut-être que non. Mais j'espérais fortement que oui. "Nahméo. Bien sûr que j'ai tous les droits sur toi, tu t'en rends juste pas compte. Tu m'obéis toujours. Et puis t'as pas le droit de dire que les vibro-droide c'est nul. Parce qu'ils ont quand même réussi à mettre Obi-wan dans une mauvaise position, monsieur. Sans Anakin ben il serait mort le mentor. Et puis pour te violer, je sais pas... y'a le petit grec là-bas qu'est mignon" dis-je en montrant du doigt cet exchange student qui était arrivé quelques semaines plus tôt dans ma confrérie. "Je me dis que je pourrais le violer lui à la place." Dans mon regard, il pouvait lire une lueur de défi. "Tu vois, toi je t'ai déjà violé, je me dis qu'un peu de nouveauté ne peux pas faire de mal à mon corps de déesse." Après quelques secondes, il me fit ce regard que je connaissais bien, celui qui voulait dire qu'il voulait quelque chose. Je fronçai les sourcils. « Et ben même que moi, z'aime bien quand tu me fais des bizous Rosie. Je peux t'en faire un, chiteuplait ? ». Il avait pris son air de petit écureuil perdu dans le Sahara. Graou. J'avais du mal à résister à ça, mais ma carapace de femme forte se construit en une dizaine de seconde. Dans ce genre de moments-là, je me souvenais que je n'étais pas la seule femme de sa vie, enfin, sûrement pas, et ça m'aidait à résister à ses beaux yeux noirs qui me scrutaient le visage avec envie. Ezra, mon beau Ezra, quand arrêteras-tu de me regarder comme ça ? Je t'en prie arrêtes, je vais pas survivre. Ou peut-être que si. Je fis mine d'hésiter pendant une vingtaine de secondes, rien que pour l'embêter. Je regardai autour discrètement pour m'assurer que personne pouvant rapporter tout ça à Bela ne nous observait. Le cœur battant à l'approche, je brisai peu à peu la distance qu'il y avait entre nous, et à quelques centimètres de son visage, je décidai de le torturer. J'approchai mes lèvres des siennes, il attendait, mais je ne bougeai presque pas. Puis, toujours à un centimètre à peine de sa peau, je faisais glisser mes lèvres près de ses joues, de ses yeux, de son cou, sachant pertinnement qu'il attendait que je l'embrasse. Mais sois patient mon cœur, il faut mériter ce que l'on demande. Mes mains enroulèrent sa taille tout doucement, et dans son dos, elles passaient sous sa chemise pour que nos peaux aient toujours un contact. Je m'approchai de nouveau de ses lèvres, et alors que je m'apprêtais à lui offrir the best kiss ever, je me détachai précipitemment, et me rallongeant dans l'herbe à côté de lui, sur le dos, la tête posée sur les mains, je dis "Nan, finalement, je vais aller voir le grec, il est nettement plus appétissant."

• FLASH BACK ON •

« C'est vrai, on a l'impression d'être sur Naboo. Et tu sais ce qui passe sur Naboo .. ? » avait-il dit, un large sourire aux lèvres. Il m'entraîna sur une petite étendue d'herbe, et s'y étendit. Oui, je savais très bien ce qui se passait sur Naboo, c'est bien la raison pour laquelle j'aimais cette planète plus que les autres. Tout y semblait si rose, alors que sur les autres, tout semblait partiellement ou totalement gris. En fait, c'était exactement ça : nous étions sur Naboo cette nuit, et au petit matin, il devrait prendre son vaisseau pour repartir sur Coruscant. « Il se passe ça... » dit-il, alors que je le rejoignais dans l'herbe humide. La nuit était déjà bien avancée et la rosée commençait à perler. Il me fit rouler, rouler dans l'herbe. Cette nuit, il était mon Anakin, et j'étais sa dévouée Padmé. Je ris en pensant à ô combien la scène qui se déroulait ressemblait à celle du film, en me demandant si elle allait finir de la même façon ou non. Alors que je me retrouvais au-dessus de lui, souriante mais un peu chamboulée tout de même par cette proximité, il me sourit lui aussi, et s'approcha de moi doucement. Nous étions heureux, terriblement heureux, quand bien même notre situation était étrange et invraisemblable. Nous étions heureux, et rien n'avait plus d'important que cela. Il colla son nez au mien, et je le regardai avec toute la tendresse du monde. Et puis il avança ses lèvres, doucement. Ce n'était pas franchement raisonnable, mais je m'en foutais. Il n'y avait que lui et moi ce soir, rien d'autre ne comptait. Mes cheveux blonds cascadèrent autour de moi quand je me penchai pour rencontrer ses lèvres. Je n'avais pas pu m'en empêcher, il était trop près, trop beau, trop parfait. Je ne pouvais pas l'éviter. Je lui donnai alors un baiser hors du commun, hors du temps. Je n'avais jamais connu ça. C'était un baiser cosmique, digne de Naboo. Il entoura ma taille de l'un de ses bras, et posa son autre main dans mes cheveux. Il nous releva tous les deux, sans me lâcher, à aucun moment. J'en avais des frissons partout. Je n'avais embrassé personne depuis ma fin en horreur avec Elliott, mais j'avais assez d'expérience pour dire que.. wow, c'était le meilleur baiser que la terre entière ai jamais connu. Je ne pourrais dire combien de temps ça a duré. Mais je n'arrivais pas à me détacher. Je n'en avais même pas envie. Je voulais que ce baiser dure toute la vie, qu'il ne s'arrête jamais. Je sentais sa main dans mes cheveux, et dieu que j'adorais ça. C'était le paradis sur terre. J'avais l'impression que je pouvais le bouffer. J'aurais pas tenu très longtemps, si j'avais été un vampire. Lorsque notre baiser pris fin, je sentis mon coeur battre la chamade, et chacun de mes muscle tremblait. J'avais presque l'impression d'avoir de la fièvre. Mon regard croisa le sien, et je n'aurais su dire s'il était aussi déboussolé que moi ou non. J'osais espérer que si, mais la raison me disait non. Je passai ma main dans ses cheveux, et le cœur encore tout retourné, je me blottis contre lui, comme s'il était la dernière chose sur terre à laquelle je pouvais me raccrocher. Ma tête se nicha dans son cou, et je pris sa main, entremêlant mes doigts dans les siens.

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MessageSujet: Re: « i've had the time of my life » ♡ ezrosie « i've had the time of my life » ♡ ezrosie EmptyMer 7 Sep - 15:17

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Rosie et moi, c'était quelque chose de tout simplement impossible à décrire. De l'éxtérieur, on doit se dire qu'elle et moi on est un espèce de couple mais qui se cache et qu'aucun de nous ne dit à l'autre qu'est ce qu'il ressent. Déja, là, ca a l'air assez compliqué. Mais, de l'intérieur, pour moi et rosie, et bien ca l'est encore bien plus. Je savais pas ce qu'elle ressentait pour moi, vraiment. Ouais, une attirance, ca c'était clair. Physiquement, ca collait bien elle et moi, sans aucun doute possible. Non, c'était plutôt dans nos têtes que c'était difficile à déchiffrer, autant pour elle que pour moi, j'en étais quasiment sur. Moi je savais que j'avais pour elle une irrépressible attirance, plus psychologique que physique même, tant elle et moi nous entendions bien, qu'on se complétait même. Ouais, elle pouvait passer pour la demoiselle qui était faite pour moi, comme on dit dans les films. Même en croyant au destin et en étant très superstitieux, et bien, je ne pouvais pas croire, car je n'y arrivais pas, penser qu'on avait tous une âme soeur, quelqu'un de fait pour nous et que quoi qu'on fasse, on reviendrait toujours sur cette personne. Puis, même si j'en avais une, n'était ce pas trop facile que cette demoiselle soit rosie ? Et était-ce normal que je me pose autant de questions stupides ? Oui, quand on est un peu débile ca arrive souvent parait-il, c'est ce que Bela m'a dit. Au pire, pour rosie et moi, restez comme cela, c'était pas plus mal. Pas d'étiquettes, pas d'étalages de sentiments ; c'était bien, on mettais pas l'autre dans une position des plus inconfortable ainsi. Puis bon, même si on essayait, on arriverait pas à se mettre une étiquette. Ezrosie, c'était tout et c'était déja pas mal. Puis, si on commençait à se poser trop de questions, et tout, et tout, et bien, on s'emmerderait l'un l'autre, et en plus, ca mettrait mal ma jumelle, de voir sa meilleure amie et son frère se disputer. Pas ce souci, on l'avait bien compris que c'était une mauvaise idée, Rosie et moi. C'est pour ça que par exemple, même si on en avait vraiment très envie, on s'embrassait pas souvent en public. Il m'était arrivé que la demoiselle m'attrape entre deux rayons de la bibliothéque pour me voler un baiser, ou qu'elle me pousse derrière un arbre pour m'embrasser tendrement. C'était même quelque peu devenu un jeu, genre on était des agents secrets de l'amour. Notre mission, ne s'embrasser qu'en la absence de Belammée Olympe Canterburry. Pour l'instant, on réussissait pas mal vu que la rousse ne se doutait de rien. Ou qu'elle ne disait rien là dessus, en tout cas. Tous les droits sur moi, Blackwood ? Ca m'étonnerait. Si tu voulais que je sois à toi, honey, faudrait être plus convaincante. Elle était my best blondie ever, c'était clair et net, je la laissais être au dessus de moi, au moins pour aujourd'hui. N'importe nawak celle là, les vibro-droïdes, c'est les plus nuls des nuls, elle connaît rien du tout à Star Wars. Violer le grec qui était là-bas au lieu de moi, damn, qu'elle y aille. J'attendais que cela, mademoiselle, que tu me provoques. Non mais cherche pas blondie, ne te justifie pas les vibro-droides sont nuls, ils sont nuls. Obi-Wan les aurait tué rien qu'avec la force, deonc ce que tu dis tombe à l'eau. Ben va le voir le grec, qu'est ce que ca peut me faire ? Je suis pas ton petit ami à ce que je sache... Et bim, Bazinga. J'avais pas forcèment tort, j'étais pas son petit ami, elle n'était pas ma petite amie ; pourquoi y aurait il eu un problème ? Parce que t'es jaloux Ezra, très jaloux. Mais bon, ce serait lui faire trop plaisir que de lui dire. La tête du chat potté dans Shrek pour l'amadouer, c'était mon arme secrète qui fait qu'elle ne pouvait pas me résister. Malgré qu'elle faisait son possible pour que ce ne soit pas le cas, elle cédait toujours à mes caprices avec ce regard là. Elle fit semblant d'hésiter, rien que pour m'embêter la vilaine avant de regarder partout, discrétion avant tout, et de se pencher vers moi. Damn, elle continuait à jouer avec moi, si je pouvais, je le dirais à Bela même. Elle s'approchait lentement, arrivant quasiment à mes lèvres qui attendaient impatiemment de goûter aux siennes mais elle dévia de sa course, pour venir approcher ses lèvres du reste de mon visage, avant de revenir à ma bouche, qui attendait toujours avec un peu plus d'impatience de recevoir le doux arômes des lèvres de la demoiselle. Ses mains enroulèrent ma taille, l'un passant dans mon dos, sous ma chemise tandis que son visage revenait au plus près du mien. Et juste avant que nos deux univers n'entrent enfin en collision, elle se retira pour se coucher à côté de moi, et dire qu'en fait elle irait bien voir "l'apétissant grec". Aoutch, ca faisait mal, très mal à mon ego tout ça. Ben va le voir alors, ton grec, si il est si apétissant, qu'est ce que je m'en fous... Mais tu viendras plus m'envoyer des messages me demandant de te rejoindre dans une classe le soir... Un roulement des yeux vers le ciel accompagna ma phrase, avant que je ne fasse mine de me lever pour partir. Blackwood, tu vas apprendre que t'es pas la seule à jouer ma belle.

• FLASH BACK ON •

Cette soirée était tout simplement magique. Il n'y avait pas d'autre mot que celui ci. Cette fille, cette soirée, cet endroit. Tout était réuni pour que ce soit parfait. Me parler de Naboo m'avait donné cette idée. Cette idée de faire un remake de cette scène si magique. C'est pour cela que j'avais fait rouler Rosie dans l'herbe de ce parc, la faire rouler jusqu'à ce qu'elle soit au dessus de moi. Je la regardais, et je me disais que je n'avais jamais vu fille aussi parfaite. Même si ce n'était pas la tâche la plus aisée du monde, elle me faisait oublier Mikaela, totalement. J'aimais cette demoiselle, qui était sur moi. Elle était belle, elle était imprévisible. Elle était tout. J’espérais que notre scène se termine comme celle du film, et j’espérais surtout que Rosie le veuille aussi. Je le voulais de tout mon coeur, de toute mon âme. Nous ne nous connaissions pas ce matin, nous ne pensions même jamais faire une telle rencontre et vivre une telle nuit. Une nuit d'ivresse et d'euphorie. J'étais chamboulé par cette rencontre, mais surtout par cette fille. Je n'avais jamais été aussi proche d'elle, et je ne rêvais que de toucher ses lèvres des miennes, pour vivre un moment d'éternité avec elle, vivre un moment magique. Elle me regardait tendrement, tandis que j'approchais mes lèvres des siennes. Ses cheveux blonds recouvraient les miens, à cause de cette proximité qu'il y avait désormais entre nous. Nous nous embrassions alors. C'était un baiser extraordinaire, invraisemblablement long, magiquement parfait. C'était le plus beau baiser qu'il m'avait été donné de reçevoir, et je n'imaginais pas en recevoir un comme celui ci à nouveau. C'est pour cela que je le fis durer, le plus longtemps possible. Je relevais la demoiselle en même temps que moi, sa taille entourée par mon bras tandis que que ma main passait dans ses cheveux blonds. Lorsque notre baiser prit fin -je ne pourrais pas dire combien de temps il avait duré tant il me paraissait avoir duré une éternité- je la regardais, avec le plus de tendresse possible dans le regard. Se baiser me rendait bizarre. J'étais chamboulé à un point inimaginable d'avoir vécu un moment à ce point empli d'un amour, si véritable, si cliché mais si beau à la fois. Elle avait l'air au moins aussi chamboulé que moi par cette magie autour de nous. Son regard croisa le mien, et je souris, un sourire vrai, empli de ... d'un je ne sais quoi que je n'avais jamais ressenti. Ce soir, j'étais heureux, infiniment heureux. Tendrement, je la regardais tandis que sa main passait dans mes cheveux. J'aurais voulu que plus jamais on se quitte, j'avais l'impression qu'elle pourrait partager ma vie entière et que je ressentirais cela à jamais pour elle. Elle se blottit ensuite contre moi, et mêla ses doigts avec les miens. Elle devait sentir mon coeur battre la chamade, c'était sur. Mon autre main passait dans ses cheveux, lentement. Je ressentais quelque chose d'incroyable. Il faisait froid tout d'un coup, je devais l'accorder. Je pris la main de ma cavalière de la nuit, et lui offris ma veste, avant que l'on ne rentre à ma loge, si l'on pouvait l'appeler ainsi. Marchant main dans la main, alors qu'elle était toujours collé à moi, j'embrassais le front de la demoiselle, avant de passer mon bras autour d'elle, pour la sentir toujours à côté de moi. Arrivé à ma loge, je me couchais avant qu'elle ne me rejoigne, se couchant derrière moi, alors que son bras se mettait autour de ma taille, elle embrassa ma nuque. Ce soir, c'était certain, je m'endormirais paisiblement. Ce soir, c'était sur, je tombais fou amoureux d'elle.


ET 5000E MESSAGE POUR MON EZROSIE :plop: :FK:
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MessageSujet: Re: « i've had the time of my life » ♡ ezrosie « i've had the time of my life » ♡ ezrosie EmptyMer 21 Sep - 22:23

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ezrosie do you remember me like i remember you ?
do you spend your life going backin' your mind to that time ?

Le truc merveilleux avec Ezra, c'est qu'avec lui, j'avais l'impression de dépasser toutes les nanas de la terre. Quand il prenait ma main, quand il remettait l'une de mes mèches de cheveux, plus aucune fille sur terre n'existait à part moi. J'avais toujours plus ou moins souffert d'une sensation d'infériorité par rapport aux autres filles. C'était comme ça depuis que j'avais compris ce qu'était un jugement. Les autres étaient toutes plus riches, plus belles, plus classes sur leur talons de 12. J'avais toujours eu l'impression que les hommes préféraient l'apparence à un sourire joyeux, ou à un humour super ingénieux. Peut-être me calai-je toujours sur la façon dont ça marchait au lycée, mais j'avais l'impression que rien n'avait grandement changé, dans les relations hommes-femmes. Ezra lui, ne regardait que moi, quand on était tous les deux. Il ne détournait pas la tête pour regarder une autre nana à l'autre bout du parc ou de la salle. Quand il était avec moi, il était tout à moi. Quand je sentais la chaleur de ses bras autour de moi, j'avais l'impression de valoir mieux que les autres nanas de la terre. J'étais fière de ce sentiment. Ce n'était pas quelque chose qu'on rencontrait souvent, dans la vie, et pourtant. A cet instant précis, c'était moi, la fille qui était face à lui, le torturant avec délice. Ce n'était pas l'une de ces filles populaires, riches et faciles. Non, c'était moi, Rosie Da Pitruzzela, the girl who never gets the guy. Je crois qu'Ezra avait été l'élément déclencheur de mon retour à la vie, après le passage Elliott. Il était arrivé dans ma vie, bien que ce soit furtivement, juste au moment où j'avais eu besoin de lui. Et si le destin l'avait choisi comme only one, et m'avait fait une petite avance, voyant que j'étais complètement bouleversée, et que j'avais perdu toute foi en l'amour ? Je me demandais, parfois, si ce n'était pas ce qui était arrivé. Mais je ne m'en persuadais pas, parce qu'il était hors de question que je retombe encore une fois. C'était sûrement la raison pour laquelle notre relation complexe et indéfinie me plaisait tant. L'idée d'être en couple, ou même de l'envisager me faisait mal, car l'image d'Elliott me revenait en tête, et ses conneries d'adolescent me répugnaient, et me faisaient me sentir comme une moins que rien. Après tout, peut-être qu'Ezra m'avait réconcilié avec les relations intimes aussi. J'avais eu peur qu'on me touche, qu'on m'embrasse pendant tant de temps.. C'était comme un renouveau. Mais il n'en savait rien, et j'en étais bien heureuse. Si je pouvais garder ce petit détail pour moi, ça m'arrangeai. Il ne fallait surtout pas qu'il croit qu'il était aussi important que ça, ce serait la mort assurée. As Chuck Bass said : what we like is this, the game. It would just be a matter of time before we waste it all. "Non mais cherche pas blondie, ne te justifie pas les vibro-droides sont nuls, ils sont nuls. Obi-Wan les aurait tué rien qu'avec la force, donc ce que tu dis tombe à l'eau. Ben va le voir le grec, qu'est ce que ca peut me faire ? Je suis pas ton petit ami à ce que je sache... " il me fit sourire, me coupant immédiatement dans mes pensées. Décidément, il n'avouait pas que j'avais raison. Dans le film, c'est pas comme ça que ça se passe niguedouille. "N'empêche qu'il l'utilise pas la force, et qu'Ani est forcé d'intervenir. De toute façon j'ai raison, tu peux juste pas l'admettre parce que t'es fier, bébé. Et non, t'es pas mon petit copain, mais mieux vaut pour toi que j'en ai pas, de petit copain, sinon, ben t'auras plus de Rosie, et tu seras triste parce qu'aucune fille m'arrivera à la cheville." lie. I'd rather lie than tell the truth. Et la vérité, c'est que sa réaction m'a carrément fait plaisir. Il en rajouta une couche, me disant d'aller le voir, ce fameux grec. Et puis il ajouta que je devrais, dans ce cas, arrêter de lui envoyer des message. ouh, méchant Ezranounet. Je fus d'autant plus surprise par le fait qu'il se lève et s'en aille. Son ego était-il heurté à ce point ? Levant les yeux aux ciel, je ramassai mon sac, et arrivai en silence derrière lui. Sans crier gare, j'entourai son corps de mes bras, et me blottis dans son dos. "Tu serais malheureux si je ne t'appelais plus pour aller dans une classe le soir, et tu le sais bien. Parce que tu n'aurais plus ça, lui dis-je en lui faisant un bisou dans le cou, et tu n'aurais plus ça non plus", finis-je par dire, le poussant derrière l'arbre à côté de lui pour agripper ses cheveux et l'embrasser passionnément.

• FLASH-BACK ON •
Et puis il m'a de nouveau pris la main, et m'a aidé à me lever, alors que j'avais encore les sens complètement chamboulés. Il a mis sa veste sur mes épaules, sentant mon bras frissonner contre le sien dans la fraîcheur de la nuit qui était décidément bien avancée. Et puis nous sommes rentrés, tranquillement. Riant de choses simples, blottis l'un contre l'autre au détour des rues de Galway. Nous ne nous étions pas tellement éloignés de notre point de départ, au final, puisqu'en un clin d’œil, nous étions déjà de retour dans sa loge. Il m'y entraîna, et je n'avais même pas peur. Je déposai sa veste sur l'un des fauteuils, et sans un mot, il s'allongea sur le divan qui barrait la pièce. Je ne me fis pas prier pour le rejoindre, passant un bras autour de lui. Je me collai contre lui, comme pour le retenir avant que ce rêve ne s'échappe. Peut-être allais-je me réveiller dans ma chambre, avec l'amère réalité qui me ferait comprendre que ce n'était qu'un doux songe. Mais pour l'instant tout semblait si réel.. Sa main sur la mienne, l'odeur de ses cheveux.. Je lui déposai un baiser sur la nuque, et il frissonna au contact de mon nez tout froid. Nous n'avions pas besoin de mots, nous n'avions besoin de rien, car ce moment était si parfait qu'il n'y avait rien à ajouter. On était bien, c'est tout. Bien, heureux, en vie. Ma vie aurait pu finir à l'instant précis que ce n'aurait pas été grave. J'aurais eu une mort heureuse, une mort paisible et merveilleuse. J'avais envie que ça ne s'arrête jamais, que se moment ne se perde jamais dans l'infinité de choses que nous vivons, dans cette infinité de souvenirs. Je devais me souvenir à jamais de ce moment, de ce sentiment, de la couleur de ses vêtements, des détails de son visage. Oublier serait une chose affreuse. J'entendis sa respiration ralentir, au fur et à mesure, et je compris quelques secondes plus tard qu'il s'était endormi. Je souris à cette idée, et releva un peu la tête pour observer son visage endormi. this innocence is brilliant, i hope that it will stay. this moment is perfect, please don't go away. Les paroles de la chanson de Lavigne apparurent toutes seules dans mon esprit, comme si ma vie prenait un malin plaisir à se faire musicale. Je ne mis pas beaucoup de temps à m'endormir moi non plus. Et pour la première fois depuis quelques mois, je ne fis pas de cauchemar.

La lumière inondait la pièce. Moi qui était très sensible à la luminosité, je me demandais comment j'avais pu dormir aussi longtemps sans être dérangée par cela. Et puis mon cœur fit un bon, lorsque je sentis mon bras soulevé doucement par la respiration d'Ezra. Alors non, ce n'était pas un rêve. C'était vrai, c'était réel, c'était arrivé. J'eus envie de pleurer de bonheur. Comme si c'était quelque chose de mieux que parfait, une nouvelle qui changeait tout. Je tournai la tête pour apercevoir l'horloge, au fond de la salle, mes yeux tentant de s'habituer à la lumière. 6:25am. Merde. Merde. Merde de chez merde. Ma mère allait frapper à ma porte d'un moment à l'autre pour me réveiller et me forcer à me lever, comme tous les matins. Je devais absolument rentrer dans la minute. Une chance pour moi que la salle de spectacle ne soit pas si éloignée de la maison. J'avais le cœur déchiré de laisser tout ce que j'avais vécu avec Ezra cette nuit, mais c'était peut-être mieux. Certaines rencontres sont faites pour être éphémères, instantanées. Elles se gravent dans notre mémoire, dans notre peau, et nous soulagent, nous rendent heureux lorsque la nostalgie les réveille. Je sentais que pour l'instant, je devais rentrer, et non pas rester. L'instinct féminin peut-être. Il fallait que je parte maintenant, avant qu'il ne se réveille. Avant que la réalité du jour n'ai brisé la magie de la nuit. Je me relevai avec la plus grande prudence, remis mes cheveux en place avec vivacité. Je m'apprêtai à attraper ma veste pour partir lorsque je compris que je ne pouvais pas. Il fallait que j'ai quelque chose, quelque chose qui me rappellerait que je n'ai pas tout inventé, que tout est vraiment arrivé. Car oui, les souvenirs sont flous avec le temps, et il était hors de question que je laisse la vie me faire douter de la réalité de ce rêve éveillé. Je devais prendre quelque chose qui lui appartenait. Le soleil fit briller quelque chose devant le miroir, et marchant à pas de souris, je m'approchai pour voir de quoi il s'agissait. Un bracelet, un très joli bracelet, sur lequel était inscrit quelque chose. Je ne tardai pas à comprendre qu'il s'agissait de son prénom. C'était tout à fait ce qu'il me fallait. J'attrapai donc le bijou sans avoir peur qu'il y tienne, et, en contrepartie, pour que lui ne m'oublie pas, je laissai mon bracelet fétiche. Je croyais ne jamais pouvoir m'en séparer, et pourtant.. Je le déposai sur la table, en face du divan, pour que ce soit la première chose qu'il voit en se réveillant. Puis je me penchai sur son oreille, sachant qu'il ne m'entendrait pas. J'avais pourtant envie que son subconscient se souvienne de ces mots : "Don't forget me." Enfin, le coeur gros, je filai, comme l'éclair, fermant la porte doucement derrière moi, un dernier regard à son visage endormi, et j'étais partie, peut-être pour toujours.

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MessageSujet: Re: « i've had the time of my life » ♡ ezrosie « i've had the time of my life » ♡ ezrosie EmptyJeu 22 Sep - 19:36

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Parce que quoi que je fasse, c'est toujours elle qui revient. Au final, quoi qu'il arrive, c'était elle et toujours elle, of course. Ca semblait débile de ne pas lui dire, de ne pas lui dire à quel point mes sentiments pour elle était fort, mais j'étais faible face à ce que j'avais l'impression de ressentir. Je ressentais quelque chose de fort, de très fort, mais je ne savais pas vraiment ce que c'était. Je ne connaissais pas cela, et je n'avais aucune idée de si c'était de l'amour ou bien autre chose, je savais juste que c'était quelque chose de très fort entre elle et moi, c'était impossible de le nier. Je me trouvais, moi le monsieur -trop souvent- je sais tout ne savait pas ce qu'il ressentait lui même. Ca ca craint, ou alors je m'y connais pas en truc craignos. Je voulais pas la mettre dans une situation inconfortable, ou bien mettre un terme à notre relation actuelle et donc je devais garder ce que je ressens pour moi, dans mon petit coeur. Mais, j'avais peur que d'avoir retrouvé Lindsay ne mette à mal notre relation. Enfin, on était pas en couple, donc logiquement il était pas censé il y avoir de problèmes entre nous si je voyais d'autres filles, même si je comprendrais que ce soit le cas, j'ai envie de frapper quiconque l'approche, et dieu sait comme je suis contre la violence, et tout le monde autour de moi le sait. Être jaloux, c'est pas rien non ? Je sais pas après tout. J'avais l'impression d'être it boy à ses yeux, le mec que tout le monde veut tellement je me dis que vu comme elle me regarde la plupart du temps, si elle est pas la seule, mais je suis le mec le plus kiffant du monde entier. Enfin, ce serait étonnant en fait, sinon, ca voudrait dire qu'il devais il y avoir des sites internet sur moi, que j'aurais plein de fans sur facebook et twitter, qu'on parlerait de moi sur internet. Et damn, et bien, ca le fait pas, j'ai cherché plein de fois mon nom et bien, j'y suis pas, malheureusement, on me connait pas encore assez. Peut être que de chanter avec Reagan pourrait m'aider à m'améliorer encore, elle était pas n'importe qui tout de même. Enfin, on m'avait dit qu'il y avait des chances que je sois avec cette demoiselle pendant le groupe musical, activité extra scolaire que j'avais choisi. Je sais pas pourquoi, mais j'étais sur qu'on s'entendrait bien. A vrai dire, je m'entendais bien avec tout le monde, parait que je suis le genre de personne à maladivement éviter le conflit. Enfin, n'empêche que de passer du temps avec ma Rosie choue, et bien ca me faisait toujours plaisir, c'était clair. Même si des fois elle fait exprès des m'embêter, en faisant semblant de me faire des bisous, et ca m'énerve parce que moi je rêve juste de goûter, une fois de plus, à ses délicieuses lèvres. Et qu'elle me dise expressément qu'elle trouvait appétissant le grec de je ne sais où, ca me faisait gravement mal. Parce que moi j'avais jamais fait cela, lorsque j'étais avec elle, il y avait qu'une personne pour moi. Elle. J'oubliais tout ce qu'il y avait autour, je ne pensais dans ces moments là qu'à la magnifique tête blonde qui était devant moi. Non mais non, le meilleur c'est R2 pas de discussion possible. Ca m'énervait à mort qu'elle se rabaisse tout le temps, alors je souris quand elle dit qu'aucune fille ne lui arriverait à la cheville. Je surjouais, et elle devait le savoir, parce que quelques secondes après, je sentis ses bras passer autour de moi. Je pourrais peut être éventuellement me passer du bisou dans le cou. Mais pas du vrai baiser, celui de cinéma, que j'avais le droit quand ma chère Rosie était d'humeur. Mes mains se posaient sur ses hanches tandis que je l'embrassais, toujours aussi passionnément, derrière un vulgaire arbre. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais envie de lui dire trois mots, huit lettres. Rosie, i l... Je la regardais, avec la plus grande tendresse du monde, et pensa, une seconde, que c'était une mauvaise idée. Je voudrais que t'arrêtes pas de m'envoyer de sms. Un large sourire accompagnant ma phrase. Ouf, c'en était moins une.

FLASH-BACK ON


C'est le coeur plein d'espoir, et la tête rempli d'amour que je m'étais endormi tard ce matin, aux côtés d'une petite tête blonde, qui avait passé la nuit contre moi, main dans la main, dans le lit de ma toute petite loge. La lumière me réveilla, celle ci était fort présente dans la pièce. Je ne sentais rien dans ma main, et en me retournant, plus de Rosie, plus de jolie petite blonde dans mon lit. Envolée. Disparue. Imaginée ? Non, ca ne pouvait pas être possible, elle était trop vraie. Ce baiser était trop magiquement vrai pour n'être qu'un rêve, un songe d'une nuit. Non, ca s'était passé, mais plus de traces de la demoiselle, qui était parti, sans même me dire au revoir. Mais n'était ce pas mieux ainsi ? La magie de cette nuit serait ainsi préservée, d'aujourd'hui jusqu'à toujours. J'ouvrais en grand mes yeux, et quelque chose attira mon oeil. Un truc brillait à la lumière, et cela m'attira. Je me leva, attisé comme souvent par ma curiosité, et je regardais ce que c'était. Un bracelet. Quelque chose était gravé dessus. Rosie. Je n'avais pas rêvé, elle avait bien été là, et cette fille était magique. Je mis le bracelet à mon poignet, et m'aperçut à ce moment là que le mien avait disparu. J'éspérais au plus profond de moi même qu'elle l'ait pris, qu'elle avait voulu un souvenir de moi. Ca aurait voulu dire qu'elle avait vécu la magie elle aussi. Ca aurait voulu dire qu'un jour, un beau jour, on se retrouverait. Et que ce jour là, on pourrait s'aimer. Je me promettais, aujourd'hui, qu'un jour, je serais le charmant papa d'une grande famille, et que celle qui serait à mes côtés, ce serait elle. Le rêve d'un jeune homme de dix huit ans, l'envie d'avancer en se disant que c'était mon destin. Un jour, elle serait mienne. Un jour, elle serait mienne.

FLASH-BACK OFF
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MessageSujet: Re: « i've had the time of my life » ♡ ezrosie « i've had the time of my life » ♡ ezrosie EmptyJeu 22 Sep - 19:37

fin du topic, i love you hanwi :plop:
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