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Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT}

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MessageSujet: Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} EmptyVen 12 Aoû - 17:21

    *flash-back*

    L'enseignement, c'était la bonne planque. C'était du moins comme cela que la majorité des gens percevaient cette profession. Pour Alcide, c'était plutôt une aubaine. C'était la possibilité d'allier le plaisir des belles lettres à celui du partage. Et puis, il y avait aussi le plaisir des yeux : il suffisait de voir la composition de l'auditoire du cours de van Stexhe pour s'en rendre compte, les demoiselles appréciaient la psychologie... à moins que ce ne soit lui ?
    En tout cas, ce n'était pas pour lui déplaire. Qu'on l'écoute pour ses paroles ou pour son visage et sa prestance, après tout, on l'écoutait. Et c'était ce qui rendait Alcide confiant en ce poste et en cette fonction. Nul ne remettait en cause ses capacités ou ses connaissances et, jusqu'ici, il n'avait rencontré aucun problème en donnant cours.

    Il y avait d'autres avantages encore à travailler dans l'enseignement. Les horaires étaient assez larges, malgré tout, et van Stexhe aimait cette flexibilité qui lui évitait toute monotonie. Le matin, il se levait tôt, faisait un peu de course de fond, puis rentrait, se douchait, s’occupait d’Elyott, prenait son petit-déjeuner et partait pour être à 8h30 à l'université. Là, il pouvait lire, déambuler, mener des recherches... puis il allait donner cours ou se rendait à la bibliothèque. Il passait aussi, de temps à autre, prendre un verre avec des amis ou admirer le calme de la plage... En deux mots, il profitait.

    Le sourire aux lèvres, l'homme établissait une fois de plus le plan de déroulement de son projet, tout en rangeant ses affaires dans sa mallette. Il était toujours souriant lorsqu'il donnait cours et cela continuait par la suite, lorsqu'il rangeait et qu'il laissait son esprit vagabonder un peu. Ce serait pour bientôt. Très bientôt...
    Fermant sa mallette, le professeur de psychologie et de critique quitta son bureau pour prendre sa veste. Il devait passer par la salle des professeurs, puisqu'une étudiante y avait fait déposer un travail pour le cours de critique. Un petit détour qui n'avait rien de dérangeant. L'homme avait d'ailleurs accueilli la nouvelle avec un sourire et un ton chaleureux.

    Le professeur belge avait son casier dans la salle du premier étage, comme la majorité des professeurs de ces bâtiments-ci. Avançant à grandes enjambées, l’homme traversa les couloirs, saluant au passage l'un ou l'autre visage connu, et emprunta les escaliers pour rejoindre la salle des professeurs.
    Ouvrant la porte, Alcide fut surpris de trouver là quelqu'un qui, assis dans l'un des fauteuils, lisait le journal sans avoir l'air de comprendre ce qui y était raconté. Cordial, van Stexhe lui adressa un mouvement de tête accompagné d'un "Bonjour..." et il se dirigea vers les casiers après avoir posé sur la table sa mallette de cuir.

    Dans le casier portant l'étiquette à son nom, Alcide trouva le travail qu'il cherchait. Une dizaine de pages consacrées à une étude critique de l’œuvre de Rabelais. Il allait voir cela. Il referma son casier à clef, posa son trousseau à côté de sa mallette, ôta sa veste qui rejoignit le dossier d'une chaise, puis alla dans la petite pièce adjacente pour se préparer une tasse de café... et passa la tête par la porte :


    "Je vais me faire un café... vous désirez quelque chose? Je vois que vous avez utilisé le distributeur... mauvaise idée. Mais vous êtes sans doute devenue des nôtres tout récemment, non? Venez voir, tout le meilleur est par ici."

    Il ouvrit les armoires une à une, pour montrer à la nouvelle arrivante tout ce qu'il y avait à voir ici et pour lui éviter d'avoir à avaler des breuvages insipides et un peu dégoûtants, parfois.
    Van Stexhe avait pour habitude de crocheter les serrures des casiers personnels de certains membres du personnel, selon ce qu'il désirait grignoter ou boire. Un sachet de thé de Byron Callahan et un petit gâteau d’Edward O’Malley, le plus souvent. Mais pas question de montrer cela à une nouvelle.


    *flash-back*

    Voilà comment s’était déroulée la première rencontre entre Alcide et Gemma. Et de là était née une relation un peu étrange. Très vite, l’homme avait remarqué que sa collègue était terriblement sexy. Elle était dotée d’une poitrine extraordinaire, elle avait un visage finement dessiné, un cul d’enfer et des yeux à faire tomber. Une vraie bombe. Il ne fallait pas être sorcier pour le deviner : van Stexhe brûlait d’envie de se frotter à cette bombe. Elle l’obsédait. Et il savait très bien que ce serait ainsi tant qu’il ne concrétiserait pas les choses avec elle.

    Alors, évidemment, dès qu’il la voyait, l’homme ne pouvait s’empêcher de lui montrer qu’il appréciait ce qu’il voyait. Il multipliait les sous-entendus, n’hésitait pas à lui mettre la main aux fesses et laissait plus que volontiers son regard tomber dans son décolleté.
    S’il avait deviné qu’il tomberait sur elle par hasard ce jour-là à la bibliothèque, il serait venu bien plus tôt. Mais soit, puisqu’elle était là cherchant un livre quelconque sur les étagères, il n’hésita pas à venir derrière elle, pour placer son visage par-dessus l’épaule de la belle, à quelques centimètres de la joue féminine, tandis que sa main droite rejoignait, comme par réflexe, les fesses de Mrs Nightingale.


    "Un p’tit coup de main, ma belle ?"

    Ou « un p’tit coup » tout court, en fait. Lui, il était toujours disposé à rendre service… surtout si ça pouvait lui faire plaisir autant qu’à elle, d’ailleurs.

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MessageSujet: Re: Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} EmptyDim 14 Aoû - 20:56


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FLASHBACK
Un mois plus tôt;

    Ah ... Le Soleil, il y a-t-il une plus belle sensation que de sortir la chaleur envahir ma peau et de mettre mon nez dehors pour en profiter pleinement mais malheureusement, j'avais tellement de choses à faire aujourd'hui comme aller travailler en tant que professeur à l'université de Berkely que je ne pourrais pas profiter entièrement du soleil sur la plage à savourer à bon cocktail et à mater de beaux mecs avec un torse de rêve. Ouais, bon, je suis peut-être « marié » mais cela ne m'empêchait pas de me rincer l'oeil sur d'autre mec. Mater n'a jamais tué personne et de toute façon, Danny, mon mari, n'était pas vraiment obligé de savoir que je fantasmais sur des jeunes, ou plus âgé. Je ne me voilais pas la face, je savais également que mon tendre mari matait plus qu'autre chose les femmes, surtout, dans le milieu où il travaille. Il pouvait voir des femmes nues autant qu'il voulait, ce qui avait le don de me mettre en rogne. Je détestais savoir que mon mari voyait d'autres femmes nues que moi et en plus de cela, la plupart, ou plutôt tous, étaient que de petites chiennes qui ne savaient que faire de leur vie. J'aurais aimé que mon mari change de profession mais, il avait déjà tant sacrifié pour moi, je me voyais mal l'obliger à quitter quelque chose qu'il aime vraiment. Je le faisais confiance et je sais qu'il ne me quittera pas pour une gamine qui s'est refait à la tête au pied.

    Jamais, je n'irais dire à mon mari que je l'ai trompé une petite fois avec mon ancien meilleur ami. J'ignorais totalement la réaction de mon mari et je ne voulais pas me prendre la tête avec des bêtises qui datent de longtemps. Oui, je l'ai trompé, mais je ne pense pas que mon mari soit un ange. Il m'a certainement déjà trompé plus d'une fois quand j'étais en mission pendant des moins. C'est évitant, un homme ne sait pas se contenter seulement de sa main droite pour satisfaire ses besoins. Il aura envie un jour ou l'autre, une femme. Est-ce que je devrais lui en vouloir ? Je ne sais pas. De toute façon, de nos jours, la fidélité dans un couple, n'existe pas et encore moins, un couple parfait. Comme un test à révéler, il y a pas longtemps, plus de 60 % des femmes mariées s'ennuie au lit et on donc un amant. En aurais-je un ? Suis-je dans ce pourcentage ? Je ne sais pas et je n'ai pas trop envie d'y penser.

    Faut savoir que depuis la mort de mon petit garçon, j'ai changé. Une partie en moi s'est envolée quand j'ai trouvé mon fils allongé dans ma chambre. Je m'en foutrais toute ma vie et rien au monde, je me pardonnerais. Mon premier jour allait d'être un enfer. Je m'y connaissais rien à l'enseignement. D'ailleurs, je n'ai même pas pris de formation pour faire ce métier. Connaissant très bien les langues, j'étais engagé grâce à mes compétences et comme il manquait de professeur de langue, j'étais comme une roue de secours. Alors que je me trouvais dans la salle des professeurs seule, en train de lire le journal d'aujourd'hui. J'aimais savoir les new dans le monde, ce que les journalistes peuvent bien balancer sur les stars, tout ce genre de choses qu'une femme aime savoir. Et c'était ce jour-là, que je rencontrais pour la première fois Alcide C. van Stexhe, professeur de psychologie. A première vu, il ne m'attirait pas du tout jusqu'au moment que je me rends compte que ce petit vieux fantasmait sur mes seins. Depuis, je ne cessais de le provoquer en lui faisait croire qu'il était à deux doigts de me déshabiller pour me dévorer , mais je m'éclipsais toujours à la dernière minute, le laissant là comme un abrutit avec une belle petite bosse qui déformait son pantalon. Il me proposait gentiment une tasse de son café m'avouant que du distributeur était affame et en effet, il l'est.

    Je jetais un bref regard vers la gauche puis vers la droite. J'étais seule donc, il est évitant qu'il me parle à moi. Je repliais mon journal et je le déposais à mes côtés.

      GEMMA ▬ « Je ne bois pas du café la journée, c’est juste du cacao chaud imbuvable.. Oui, j’ai décidé d’emmener un peu de fraicheur, et de jeunesse. »


    Dis-je en me levant tout en lui adressant l’un de mes plus beaux sourires. Je me dirigeais de lui. Ma remarque n’avait rien de méchant…

      GEMMA ▬ « En fait, c’est mon premier jour donc, à part la salle de professeur et ma classe, je ne connais pas grand-chose. C’est tellement énorme que j’ai failli me perdre plusieurs fois. Alors, qu’il y a-t-il de bon ? »


    Fin Du FLASHBACK


    Cela faisait presque un mois que je travaillais au sein de cette somptueuse université de Berkely. Jamais, je n'aurais cru que j'allais tant apprécier ce boulot de professeur. Ce n'était pas dans mes habitudes de rester toute une journée dernière un bureau à enseigner des choses à des jeunes. Mais bon, je ne pense pas non plus que je vais faire une grande carrière, déjà que je déraille plus qu'autre chose en m'amusant avec quelque élève et mon p'tit Alcide. Il est évitant que je ne voulais pas me faire virer au risque que mon mari se pose des questions à mon sujet.

    Alors que je me trouvais dans la bibliothèque, à chercher un livre pour me distraire entre deux inter cours que je sursautais sous la belle voix de mister Alcide. Décidément, il n'avait pas un moment qu'il ne me lâchait pas... N'avait-il pas compris qu'il n'était pas mon genre et qu'en plus de cela, je suis marié. Je sentis tout d'un coup sa main sur mes fesses rondes, me provoquant un long frison .. Si, j'étais une bonne femme honnête et fidèle, j'aurais très certainement giflé, mais non. Je prenais même un malin plaisir de voir que mon papy adorait toujours autant mon petit cul. J'ajoutais d'un ton provocatrice.

      GEMMA ▬ « Tout dépend où tu veux en venir... Sinon, le livre là-bas tout en haut me tente beaucoup »


    Dis-je en montrant du doigt. Il était bien trop haut pour que je puisse la prendre toute seule, ainsi que mon petit Alcide.

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MessageSujet: Re: Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} EmptyMar 16 Aoû - 15:37

    Il y avait un mois de cela, si on avait dit à van Stexhe qu’il serait complètement dépendant des charmes d’une collègue d’une dizaine d’années plus âgée que les femmes qu’il aimait séduire, il ne l’aurait pas cru. Il aurait rétorqué qu’il ne trouvait pas joli un ventre plein de lourdeurs d’avoir donné la vie, il aurait parlé de rides, de cellulite et de tout ce que les femmes n’aimaient pas voir apparaître sur leur corps avec l’âge. Et pourtant, c’était bel et bien ce qui s’était passé. L’attirance était née très rapidement. Peut-être trop. Et Alcide ne pouvait plus faire marche arrière : il voulait se taper sa collègue, c’était aussi simple que cela.

    Un mois… et ce désir n’avait fait que croître. Alcide avait pris l’habitude pas très galante de multiplier les tentatives d’approche de Mrs Nightingale, l’effleurant dès que possible, faisant exprès de se cogner contre elle en se retournant, se retrouvant ainsi collé contre sa poitrine et n’hésitant jamais à lui coller une main aux fesses. Au début, il avait craint de se faire rembarrer comme un malpropre, mais au fur et à mesure, il avait gagné en assurance et il n’avait jamais plus la moindre hésitation.
    Il était déjà arrivé un certain nombre de fois que ces tentatives soient relativement proches d’aboutir et van Stexhe s’était aussi retrouvé plusieurs fois en érection, grâce à l’espoir que laissait naître l’attitude plutôt réceptive de Gemma. Mais jamais cela n’avait abouti. À force, il en souffrait. Et, entre nous, devoir aller aux toilettes se soulager avant d’aller dispenser son savoir aux étudiants, ça commençait à lui taper sur le système. La patience de l’homme, comme toute chose en ce monde – à part peut-être la bêtise humaine – avait ses limites et il en venait tout doucement à ne plus pouvoir supporter ce petit jeu-là. Certes, au début, c’était plutôt marrant, mais Al n’en pouvait plus.

    Et puis, un soir où il pensait, une fois de plus, à la poitrine de sa collègue, il avait pris son courage à deux mains et avait ajouté Gemma à sa liste de contacts pour le dialogue en direct mis en place sur le réseau de l’université. Ça avait commencé par une discussion normale, van Stexhe avait évoqué brièvement le temps passé avec son filleul de sept ans, Elyott, puis la conversation avait vite dérivé vers le désir. Alcide comprit assez rapidement que Mrs Nightingale était quelque peu délaissée par son mari qui travaillait beaucoup. Alors, il avait sauté sur l’occasion et tenté sa chance en proposant des petits jeux coquins avec la webcam. À sa grande surprise, sa collègue ne refusa pas de jouer le jeu et ils s’étaient révélés l’un à l’autre, par écrans interposés, dans une toute simple nudité.
    Découvrir enfin le corps de cette femme avait eu un effet très stimulant sur le quinquagénaire qui n’avait pas résisté bien longtemps à la tentation. Surtout que, en avouant son désir par écrit à Gemma, il avait pu avoir confirmation du sien. Rien n’était joué, mais tout était donc possible.

    Alors, la trouver dans la bibliothèque quasiment déserte en cette période, seule, c’était une véritable aubaine et l’homme n’avait pas voulu laisser passer cette chance. Non, il ne courait pas après Mrs Nightingale, mais il était évident pour lui que dès que l’occasion se présentait, il lui fallait foncer. C’était ce qu’il était en train de faire, proposant son aide en appliquant une main volontairement languissante sur la croupe et les fesses de la belle qui annonça vouloir un livre situé en hauteur.
    L’homme leva les yeux vers le rayon indiqué. Merde. Il n’était pas assez grand pour le prendre en levant simplement le bras… mais van Stexhe n’était pas à court d’idées.


    "Tes désirs sont des ordres, tu le sais bien…"

    L’homme se baissa un peu et enceignit de ses bras les cuisses de sa collègue pour la soulever – heureusement qu’il était encore sportif pour son âge – et la porter jusqu’à ce qu’elle puisse, en tendant le bras, attraper l’ouvrage qu’elle désirait. Lui, il en profita pour coller la joue contre les fesses de Gemma.
    Une fois que le livre tant convoité fut entre les mains de la prof de langues, le quinquagénaire la laissa glisser doucement dans ses bras, et laissa ses mains s’immiscer, l’une sous le haut de sa collègue, à la recherche de sa poitrine, l’autre sur son bas-ventre.


    "Qu’est-ce que tu portes sous tes vêtements aujourd’hui ?"

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MessageSujet: Re: Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} EmptyMar 16 Aoû - 21:25


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      GEMMA ▬ « ha, c'est bon de savoir ça... Je me gênerais plus pour te donner des ordres alors. »



    Je m'attendais pas du tout à ce qu'il me soulève de cette façon, encore heureux que je n'avais pas mis une robe ou encore une mini jupe. Je ne voulais pas que mon collègue voit ce que je porte en travaillant. Bon, ce n'est pas non plus que je travaille avec une porte jarretelle mais, je préférais rester assez '' professionnalisme '' que de commencer à montrer mon petit cul à tout le monde. Ils avaient des jeunes dans cet établissement, je ne veux en aucun cas qu'on me traitre de couguar ... Je n'ai jamais couché avec un jeune et ce n'est pas maintenant que je vais commencer. J'aime préserver ma petite réputation de bonne femme, même si, avec Alcide ma réputation était un peu '' fichue'' mais cet homme était différent des autres, donc, cela ne me dérangeait pas. Il voulait de mon corps alors pourquoi lui en priver ? Mon mari serait contre, c'est évitant, mais dans la vie, il faut savoir parfois partager. Et être dans les bras de ce petit vieux, j'adorais. Il avait quelque chose que les jeunes n'avaient pas. De la maturité, un esprit très ouvert, aucun tabou, et le meilleur de tout, il a très certainement une très bonne expérience en matière de sexe.

    Alors qu'il me souleva, je m' agrippais tout de même a une main sur la grande étagère, et je pris le livre qui pour être franche, ne m'intéressait pas. C'était juste histoire d'emmerder mon monde comme d'habitude. Je voulais que mon petit pépé se casse les pieds pour trouver un moyen rapide de prendre ce livre mais comme je vois, il avait toujours une idée à tout. Je remis le livre, où je n'avais même pas pris la même pas la peine de lire la quatrième de couverture. Je savais directement que ce livre n'allait pas m' intéresser et en fait, ce que je cherchais, était tout simplement un dictionnaire bilingue.

    Je me retrouvais en moins de deux, les pieds à terre, et je me retournais vers Alcide qui comme d'habitude, ne se gênait pas pour me demander ce que je portais comme sous-vêtements. Sous cette remarque, je ne pouvais pas m'empêcher de sourire de toutes mes dents blanches. Cela me rappela de la nuit où nous avions eu une belle conversation MSN. J'avais adoré, et l'adrénaline qui montrait en moi, en ayant la craindre que mon mari ne rentre plus tôt au boulot, m'avait excité plus qu'autre chose. J'aime la craindre, et si cela ne tenait qu'à moi, je ne ferais jamais l'amour dans mon lit mais, dans des endroits très insolites. Me faire voir par des gens, je m'en fichais bien. Sauf si, c'est des gens que je connaissais, ce qui est un peu logique. Je le regardais droit dans les yeux avant d'ajouter :

      GEMMA ▬ « Humm des sous-vêtements que tu ne verras certainement jamais »


    Je m'approchais dangereusement de lui comme une petite fille innocente, tout en planquant mes seins sur son torse. Je pris une grande inspiration, sentant son parfum d'homme qui empestait ma narine. Ma joue alla se frotter sensuellement sur la sienne... J'avais fait attention à ce que la bibliothèque soit déserte. Sans quoi vous imaginez bien que je n'aurais jamais osé m'approcher d'Alcide et encore moins faire ce que j'avais l'intention d'exécuter. Je le poussais violemment contre l'étagère faisant tomber quelque livre au passage. Ce mouvement violent vient plaquer complètement ma main contre son entre-jambe... Son membre se fait plus dur, je le sentais déjà grossir contre ma main.

      GEMMA ▬ « J'avais vraiment envie de toi l'autre jour mais maintenant, plus trop, bizarre n'est-ce pas ? Est-ce à cause de mon mari qui m'a rendu folle ce matin ? C'est dommage pour toi, on aurait pu tellement s'amuser ici » Dis-je en donnant un coup de langue sur sa joue. ▬ « Que j'aime ton odeur, ça me rend folle »


    Je le regardais toujours en le fixant dans les yeux. Je ne fis plus aucun mouvement, me contentant simplement de le fixer tout en passant ma langue sur mes lèvres supérieures comme une petite cochonne. Qu'est-ce que j'adorais l'excité pour un rien, et comme souvent depuis un mois, je vais le laisser pointer là comme un idiot. Il va m'en vouloir pour quelque heure et tant mieux, j'aurais la paix... Tout en faisant exprès, je faisais tomber mes clés à ses pieds. Doucement, très doucement, je m'agenouillais tout en me frottant mon corps contre le sien. Mon visage se trouvait désormais devant sa partie intime, j'avais retiré ma main pour mieux l'observer. Je restais donc là pendant des longues minutes à le regarder. De temps en temps, je jetais un bref regard vers mon collègue avant de décider enfin de me lever.

      GEMMA ▬ « Je suis très maladroite, pfff je fais toujours tout tomber désolé... »


    J'avais envie de rire mais, il fallait que je garde mon sérieux, et c'est ce que je réussis à faire.
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MessageSujet: Re: Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} EmptyMer 17 Aoû - 11:49

    Frustration. Le mot semblait même beaucoup trop faible pour décrire ce que ressentait Alcide en ce moment précis. Porter sa collègue comme ça, contre lui, pouvoir caresser ses fesses de la joue et imaginer tout un tas de choses, ça aurait pu être un de ces petits moments de paradis à échelle humaine…
    Bien sûr, la frustration pouvait avoir quelque chose d’excitant, mais au bout d’un moment, ça devient trop frustrant, justement.

    Vous connaissez peut-être le conte des Mille et une nuits intitulé « Le Pêcheur et le Génie » ? Eh bien van Stexhe était un peu comme le génie, dans le sens où trop d’attente était en train de faire évoluer ses sentiments. Le génie, dans l’histoire, est enfermé dans une sorte de vase. Le premier siècle de son emprisonnement, il se jure de rendre riche celui qui le libérera. Mais personne ne vient. Le deuxième siècle, il promet de donner accès à tous les trésors du monde à son libérateur… Mais personne ne vient. Le troisième siècle, il se promet de réaliser trois vœux, quels qu’ils soient, de celui qui lui rendra sa liberté. Mais, encore une fois, personne ne vient. À force d’attendre sans jamais obtenir satisfaction, le génie, au terme du quatrième siècle, est fou de rage et jure de tuer impitoyablement celui qui viendra le délivrer, car il a décidément pris beaucoup de temps pour ramener ses fesses.

    C’était exactement ce qu’éprouvait Alcide. Au tout début, il s’était fait le serment d’accéder à tous les désirs possibles et imaginables de Gemma si elle lui cédait. Mais ça n’avait pas fait avancer les choses. La deuxième semaine, il avait émis quelques restrictions dans les désirs qu’il était volontaire pour assouvir. Toujours rien. La troisième semaine, il s’était dit que réaliser l’un ou l’autre des désirs de sa collègue, ce serait déjà pas mal. Et là, en toute fin de ce mois, van Stexhe, n’ayant toujours pas obtenu satisfaction, commençait à éprouver une pointe de haine envers Mrs Nightingale.
    Elle devenait son bourreau, celle qui se refusait trop souvent à lui, celle qui l’obsédait mais ne cédait jamais… Pourtant, l’homme faisait tout, ou presque, pour qu’elle finisse par lui dire oui. Mais elle préférait jouer avec ses pieds plutôt qu’entrer dans son jeu.

    Il suffisait d’entendre les propos de Gemma pour le deviner : elle n’était pas prête à céder. Sans doute ne cèderait-elle jamais. Et cela bouffait Alcide de l’intérieur, comme s’il avait fondé tout un tas d’espoirs sur cette collègue. Pourtant, on ne pouvait pas dire que le sexe avec ses partenaires habituelles ne le satisfaisait pas, non, loin de là… que du contraire, même… cependant, quand il avait une idée en tête, Al ne l’avait pas ailleurs, comme on dit, et il s’était focalisé sur Mrs Nightingale.

    Celle-ci se refusait à lui. Soit. Elle ne voulait finalement pas non plus le livre pour lequel le professeur de psychologie venait de la porter. Par contre, elle continuait à jouer de ses charmes sur van Stexhe. Il commençait à bien connaître son petit jeu : elle s’approchait, elle répondait à ses avances, elle le laissait croire que quelque chose était bientôt possible… et puis elle s’en allait, le plantant là, généralement assez excité pour être mal à l’aise et parfois même pour en souffrir. C’était très certainement ce qu’elle allait faire, une fois de plus.
    D’ailleurs, lorsqu’elle vint lui toucher l’entrejambe, Alcide savait pertinemment que c’était là une fois encore une manière de mieux le laisser, par la suite, tout seul dans son froc. Dieu, qu’il aurait aimé avoir l’érection moins facile que cela… mais ça n’était pas le cas et la situation créait déjà le désir. Désir que cette bougresse de bonne femme eut tôt fait de nuancer, en annonçant qu’elle n’avait plus trop envie de lui, tandis que quelques jours auparavant ça avait été le cas. Elle parla même de son mari, provoquant par ses mots comme une vague de jalousie en son collègue. Pourtant, Alcide n’avait aucune raison d’être jaloux, en soi. Il enviait juste Mr Nightingale de se taper une femme pareille.

    Le jeu de séduction de Gemma était particulier. Attouchements, approches diverses, léchouilles de la joue, paroles enivrantes… et cette fois, elle alla même jusqu’à se pencher vers le sol et rester immobile, la tête à hauteur de l’entrejambe de van Stexhe, pendant quelques instants avant de se relever et de prendre un air de sainte Nitouche.

    Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Alcide lui prit les poignets assez violemment et la plaqua contre l’étagère, bras en l’air, faisant lui aussi tomber quelques ouvrages au passage. Il approcha son visage tout près de celui de Mrs Nightingale et lui murmura à l’oreille :


    "Cette fois, ça passe ou ça casse, Gemma…" Il se pencha pour embrasser son cou, pour s’enivrer de son parfum et pour avoir la sensation de sa peau sur ses lèvres.

    La réaction de sa collègue déterminerait la suite des événements, mais Alcide avait déjà établi les choses mentalement. Et un refus serait perçu comme une déclaration de guerre à son égard.

849 mots
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MessageSujet: Re: Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} EmptyJeu 18 Aoû - 18:29


Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} 95819_55546ALCIDE&GEMMA

    Je voyais que je le mettais en colère et je peux le comprendre. A ça place, j'aurais littéralement éclaté depuis bien longtemps. Mais bon, dans la vie il faut savoir souffrir et être parfois patient. J'aime faire durer les choses car cela amplifie encore plus l'excitation entre deux être humain. J'espère que maintenant qu'il n'allait pas me haïr en lui faisant cette petite scène. Si cela ne tenait qu'à moi, j'aurais été beaucoup plus loin que m'agenouiller devant lui. Alcide avait quelque chose que les autres mecs n'avait pas, il n'était pas timide comme tous les autres profs que j'ai peu rencontrés depuis un mois. De plus, il n'allait jamais par quatre chemins pour montrer ce qu'il ressentait et de ses envies perverses. La conversation que nous avions eue samedi soir m'avait encore donné plus envie de jouer avec ses pieds jusqu'au moment qu'il soit à bout des nerfs et qu'il me force. J'aime ça, j'y pouvais rien.

    Je n'ai jamais fait le premier pas pour avoir un mec dans mes bras, j'aime quand celui-ci me fait apercevoir qu'il a envie de moi, ou plutôt de mon corps comme, c'est le cas avec mon collègue devant moi. Je n'aurais jamais cru qu'un homme dans la cinquantaine était aussi vicieux et bien membré ... Pour le peu que j'ai vu la nuit passée, il pouvait être fier d'avoir encore un si bel engin malgré son âge. Ca doit être certainement le fait qu'il l'utilise fréquemment. Je ne le connaissais pas vraiment, mais pour le peu que je savais, je sais qu'il aime plus que tout ; les femmes et qu'il ferait n'importe quoi pour en avoir dans son lit. Ou encore, réaliser ses petits fantasmes. Dès fois, je comprenais pourquoi, il était toujours célibataire à son âge. N'avait-il jamais songé d'être un homme marié , avoir une seule femme pour lui offrir tout l'amour qu'elle mérite ? Je n'avais que 35 ans et cela va faire bientôt ; 14 ans que je suis marié avec le même homme. Il m'a fallu quand même 6 ans pour qu'il me demande la main, mais faut dire qu'à cette époque, on n'avait pas beaucoup le temps à nous consacrer. Il était à fond dans ses études et moi de mon côté, j'étais dans l'armée depuis 2 ans.Mais, j'étais heureuse avec lui même si, je vais voir ailleurs mais cela ne signifiait rien.

    Soudain, il me prit par mes poignets assez violemment et me plaqua à mon tour sur l'étagère de la bibliothèque. Je poussais un petit cri d'étonnement quand je sentais mon dos venir claquer sur l' immobilier. Avait-il oublié que je n'étais pas un homme ? Cela dit, je ne pouvais pas m'empêcher d'afficher un sourire de provocation. Je n'ajoutais rien, me contentant seulement de le regarder et de le laisser faire. Il déposait quelque baiser dans mon cou qui me provoquait un long frisson qui me parcours tout le corps. En réalité, c'était plus qu'un frisson, je m'aperçois que j'ai envie de lui et ça tout de suite. J'ajoutais pour le provoquer encore un peu. J'avais le don pour emmerder les hommes alors franchement, je ne me gênais pas.

      GEMMA ▬ « Monsieur Alcide Callum Van Stexhe a des couilles ? J'ai cru un moment que tu étais trop couillon pour te rebeller un peu. Depuis le temps que j'attendais ça. »


    Dis-je avec un large sourire. Je le regardais droit dans les yeux, en ayant toujours les bras en l'air.

      GEMMA ▬ « Dis-moi ce que tu veux de moi, et je le ferais. Je m'avoue vaincue Van Stexhe. Fait de moi ta chose, où je ne sais quoi mais d'ici une bonne heure, je vais devoir donner cours. »


    J'essayais tant bien que mal de me délivrer mais rien n'y fait. Maintenant, j'attendais tout simplement ce qu'il allait me faire. En tout cas, j'avais hâte d'avoir ma réponse. J'avais tellement envie de lui et ça depuis la première fois que je l'ai vu. Je l'ai toujours repoussé, depuis le début, mais je trouvais que ce petit jeu était assez amusant et voir un homme en colère m'excitait plus que tout ... Je sais qu'en faisant cela, je risquerais de perdre mon mari mais, tant que cela reste entre nous deux, je n'avais rien à craindre. Et de toute façon, ce n'était qu'un '' plan de cul'', ce n'est pas que je l'aime. Je voulais juste passer mon temps en attendant de donner cours. J'ai bien droit de m'amuser de temps à autre non ? Mon mari peut mater autant qu'il veut de petites chiennes alors pourquoi, moi je ne pouvais pas ? Et franchement, mon mari n'avait pas de quoi être jaloux, les vieux ne m'excite pas autant que ça, sauf à l'exception Alcide qui malgré son âge, il était encore bien conservé. Et tant mieux, sinon je ne pense pas qu'en ce moment même, je serais ici avec lui. Je ne me tape pas n'importe quoi quand même.

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MessageSujet: Re: Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} EmptyVen 19 Aoû - 21:38

    Fondamentalement, Alcide était un homme calme et relativement patient. Enfin, à la base, il était comme cela… mais, et peut-être cela empirait-il avec l’âge, il avait tout de même des limites à cela. Ainsi, il était sorti de ses gonds un soir où Samuel et Edward se disputaient devant lui… Van Stexhe s’était alors battu avec Salaun, avant de recevoir d’O’Malley les paroles les plus blessantes que l’Irlandais lui ait jamais dites… ce soir-là, il avait perdu de son flegme et de sa patience, il avait tout simplement craqué. Quand il repensait à la scène, il ne pouvait cependant pas s’empêcher d’en sourire, désormais : Samuel était venu s’incruster dans le but de provoquer Edward, Alcide s’était interposé, des propos avaient été échangés et van Stexhe avait fini par lâcher, à l’attention de Salaun qu’il était tellement obnubilé par sa propre petite personne qu’il n’avait même pas remarqué à quel point sa fille, Lucie, était heureuse grâce à Alcide. Il ne se souvenait plus exactement des termes qu’il avait employés, mais en gros, il avait dit assez clairement à son pote qu’il se tapait sa fille et que c’était un assez bon coup.

    Donc, il était déjà arrivé que van Stexhe ne puisse plus vraiment se contrôler. Et c’était précisément ce qui était en train de se passer dans la bibliothèque avec Mrs Nightingale. Cette femme qui se dérobait sans cesse à ses mains et à son désir, ça avait fini par éveiller en l’homme des sentiments contradictoires. C’était là l’explication de la violence relative avec laquelle l’homme avait attrapé les poignets de sa collègue pour la plaquer contre une étagère. Ainsi, privée de ses mains et de mouvement, elle était à sa merci…
    Bon sang, avoir enfin entre les mains la possibilité d’assouvir ce qu’il désirait depuis un mois, c’était comme s’il avait été un chasseur ayant pisté durant des semaines un animal rare qu’il lui fallait absolument pour sa collection. Il était près du but et l’impression naissante de satisfaction qui commençait à envahir Alcide le poussait à ne surtout pas la lâcher. Il avait embrassé sa peau, profité de l’occasion pour sentir son parfum de près, pour goûter l’épiderme de celle qu’il voulait… Et Gemma l’avait regardé avec un sourire narquois, le genre de grimace qui pourrait vous couper toute envie très rapidement, vous projetant vers la colère plus qu’autre chose. Alors elle avait parlé, tenant des propos que l’homme ne prit pas bien du tout.

    Sur le coup, il hésita entre profiter de la situation pour déverser sa colère et sa rancœur sur l’enseignante en langues ou la lâcher et se barrer, tout simplement, parce qu’au fond, peut-être ne valait-elle-même pas la peine de se mettre dans des états pareils.
    Elle souriait toujours, contrairement à lui qui affichait plutôt un visage fermé et un regard noir. Se rendait-elle compte qu’elle lui donnait envie de lui faire mal alors que des semaines plus tôt, il n’aurait voulu que son bien et son plaisir ? Il ne trouva même pas la politesse de répondre autre chose qu’un grognement, jusqu’à ce qu’elle ajoute qu’il avait gagné, qu’elle était vaincue et qu’il pouvait lui demander ce qu’il voulait, qu’elle le ferait, tant que cela ne prenait pas une heure, car elle devait aller dispenser son savoir linguistique à ses étudiants.

    Alors c’était aussi simple que cela ? Il suffisait de la choper et de l’immobiliser pour qu’elle accepte enfin de négocier réellement ? L’homme lui maintenait toujours fermement les poignets. Elle était sa prisonnière et il n’avait aucune envie de la laisser filer. Elle l’avait trop longtemps fui pour qu’il puisse ne fût-ce que songer à la délivrer si vite. Non, il n’en était pas question. Et puis, il fallait aussi qu’elle lui prouve qu’elle ne mentait pas, qu’elle n’allait pas se dérober à nouveau… alors, repensant à leur conversation sur le réseau informatique de l’université, Alcide approcha son visage de celui de sa collègue.


    "Prouve-moi que tu en as envie, alors. Et embrasse-moi."

    Une manière de sceller le pacte. Ils n’avaient qu’une heure devant eux, mais il était possible de faire pas mal de choses en une heure. Et la bibliothèque était quasiment vide, alors, autant en profiter. Enfin, ça c’était le point de vue de van Stexhe. Rien ne lui disait que Gamma Nightingale n’allait pas lui faire un sale plan, du genre un coup de genou dans les parties génitales – bizarrement il s’attendait un peu à ce genre de réaction de sa part – et s’il n’était pas du genre à être violent, il savait au fond de lui-même que ce serait l’erreur de trop de la part de sa collègue.
    Ce petit jeu n’avait que trop duré et l’homme avait déjà perdu depuis un moment l’envie d’être le partenaire tendre, doux, attentionné et attentif qu’il était avec la plupart des femmes. Gemma avait perdu ce droit dès la fin de la deuxième semaine de ses fuites. Pas de sentiment, cela était évident, mais elle n’aurait pas droit à ce qu’il était le plus sincèrement du monde. Quitte à parfois se forcer un peu, il voulait faire d’elle sa chienne, sa petite pute personnelle… après, il aviserait.

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MessageSujet: Re: Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} EmptyJeu 25 Aoû - 15:50


Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} 95819_55546ALCIDE&GEMMA
    [justify]

    Pourquoi il fallait toujours que je prouve à chaque mecs que j'ai envie d'eux ? N'est-ce pas suffisant pour eux de mettre ma main sur leurs entre jambes ? Il fallait encore que j'ai cet engin dans ma bouche pour prouver que j'en ai envie ? C'était rarement que je tournais autour du pot ainsi comme maintenant depuis un bon mois, mais, ce petit jeu m'excitait plus que tout alors pourquoi m'en priver. Avec d'autres mecs, j'aurais déjà dit depuis bien longtemps de baisser leurs frocs car je tenais plus sur place. Plus, j'allais faire trainer cet adorable homme devant moi, plus, il allait être en colère, et cela signifiera qu'il ne sera pas aussi tendre que les autres que j'ai bien pu fréquenter. Je ne suis pas une adepte de violence, ou encore, faire l'amour brutalement jusqu'au point de plus sentir mes trous si précieux mais des nouvelles expériences avec lui, me tente plus qu'autre chose. Je ne veux pas qu'il soit doux, tendre ou encore qu'on tisse des liens entrent nous. Tout ce que je veux, c'est qu'il vienne me voir dès que j'aurais envie de passer du beau temps. Pour moi, les hommes ne sont qu'autre que des petits jouets sauf à l'exception mon mari qui lui a réussi depuis si longtemps de percer mon cœur.

    Il voulait que je l'embrasse pour prouver que j'ai envie de lui ? C'était une très mauvaise idée car, généralement, je n'offrais jamais cette petite échange avec un homme, seul mon mari avait droit. Je le regardais, hésitante. J'ignorais exactement ce que j'allais faire mais, tant qu'il est assez endurant pour me satisfaire, alors je pense, que je ne devais pas perdre cette occasion ; Il se ventait sans cesse donc, peut-être qu'il est effectivement si doué que ça, comme il le disait. Je ne sais pas mais, d'ici une heure, j'aurais certainement eu ma réponse. Et si par chance, je tombe sur un perle rare, il est clair, qu'il va en bavé avec moi. Je ne lâcherais plus jusqu'au moment qu'il n'en peut plus. Qui dit, il sera peut-être officiellement mon amant.. De toute façon, tant que je peux m'amuser avec lui, c'est ce qui m'apportait. Je ne lui laissais pas le temps d'agir que je l'embrassais. Ma langue fouilla dans sa bouche à la recherche de la sienne, alors que tandis que son sexe ne cessait pas de prendre de l'ampleur. J'ai mis mes bras autour de son cou, prolongeant ce baiser torride. Nos langues se mêlent dans un baiser torride qui semblait durer une éternité tellement que cet homme était délicieux. Il embrassait d'une façon que je n'ai jamais connue. Ses mains passa en dessous de mon débardeur, allant à la rencontre de mon soutien gorge qu'il n'hésitait pas à le faire tomber à ses côtés. Il était rapide mais j'aimais ça. Je ne voulais plus perdre une seule seconde, surtout que nous avions déjà perdu suffisamment de temps ...

    Alors que je l'embrassais, il me souleva par les fesses. J'enroulais mes jambes autour de sa taille et vint me claquer de l'autre côté. Je ne lâchais pas, ma langue fouilla constamment sa bouche. Nos salives, nos langues s'entremêlaient d'une danse sauvage. Sadiquement, mes ongles s'enfonçaient sur la joue de mon adorable papy, le griffant comme une petite tigresse affamé. Au bout d'un moment, j'arrêtais quelque seconde de l'embrasser, posant mon front contre le sien

      GEMMA ▬ « Satisfait van Stexhe ? Généralement, dès qu'un homme goûte à mes lèvres, ils ne savent plus s'en passer. »


    Dis-je en donnant un coup de langue sur sa joue. Nous avions une heure devant nous, de quoi faire beaucoup de choses en si peu de temps. Je m'approchais de ses oreilles et je murmurais sensuellement

      GEMMA ▬ « Ce qu'il va ce passé entre nous, restera entre nous capiche ? Si j'entends par malheur que tu as osé ouvrir la bouche, je t'éclaterais tes testicules d'une seule main mon mignon »


    J'ai toujours eu ce côté un peu franche, voir méchante mais, c'était ce qu'il faisait mon charme... Je ne suis pas la si douce Gemma comme on pourrait le croire. J'ai un sale caractère et je l'assume complètement. Maintenant, j’étais curieuse de voir ce que Alcide me réserve comme programme. J’ai toujours laissé la commande aux hommes et la plupart du temps, j’étais toujours satisfaire par leurs décisions.

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MessageSujet: Re: Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} Entre nous... c'est toujours un plaisir de te voir [Gemma] {HOT} EmptySam 27 Aoû - 14:14

    Quand une femme se refuse à vous depuis pas mal de temps, les sentiments que vous éprouvez à son égard évoluent. Enfin, « sentiments »… entendons-nous bien, il n’est ici nullement question d’amour ou d’affection quelconques… non, Gemma était attirante, elle avait une poitrine d’enfer et un cul parfait. Alors évidemment, elle attirait bien des regards d’Alcide et éveillait son désir. Cela dit, ils étaient collègues avant tout, donc, la relation était plutôt, à la base, professionnelle, avec des échanges de conseils, d’anecdotes et de petites astuces pour l’enseignement, mais van Stexhe y avait très vite ajouté des sous-entendus capables de montrer à Mrs Nightingale qu’elle avait un corps que l’homme ne pouvait qu’admirer et avoir envie de toucher.
    Alcide n’avait que très peu de tabous. La plupart des sujets de conversation que les gens évitaient d’aborder en société, lui, il en parlait tout à fait naturellement. C’était peut-être un peu à cause de cela qu’il avait acquis une certaine réputation au sein de l’université. En tout cas, ce n’était certainement pas à cause de vantardises de sa part : le quinquagénaire était plutôt humble et n’avait jamais révélé quoi que ce soit de ses aventures personnelles. C’était ce côté gentleman qui lui restait, au fond… Une femme qui lui cédait n’avait pas à subir après coup l’outrage d’une honte publique, alors la discrétion était de mise, par respect pour la dame. Même les meilleurs amis d’Al ignoraient avec qui il couchait. Et quand il parlait d’une femme qui avait une place un peu plus régulière entre ses bras, jamais Alcide ne révélait son identité, se contentant de parler de quelques petites choses qu’ils avaient faites ensemble, sans entrer dans les détails. Mais les bruits de couloir faisaient tout de même de van Stexhe un womanizer, ce qui, en soi, n’était pas faux. Aussi l’homme ne démentait-il pas. Il se contentait d’en sourire et de vivre sa vie en tâchant de faire de son mieux.

    Tout ne reposait que sur un fragile équilibre. Il fallait savamment doser ses activités professionnelles, ses activités de loisirs, ses relations amicales et familiales pour pouvoir arriver à vivre quelque chose qui puisse être à la hauteur de ce qu’on attend de la vie. De temps en temps, l’homme mettait par écrit certaines réflexions qui lui venaient de ce mode de vie. Et, avec le recul, il lui semblait que cette écriture, cette parole était authentique, de par son sol nourricier, ses silences et sa solitude… C’était ce silence qui était le terreau de toute pensée et de toute parole.
    Les préoccupations principales de cet homme ? On pouvait dire sans se tromper qu’elles englobaient, à l’instar de la philosophie, une certaine totalité. La totalité du réel. Moi. Les Autres. Le Monde. La société. La connaissance. L’art. Les sciences. La politique. La religion. Dieu, son existence ou son inexistence, c’était selon.
    Et dans tout ça, tout en sachant qu’il savait des choses, van Stexhe savait surtout qu’il y avait des choses qu’il ne savait pas. Et cette humilité foncière était l’essence même de son être.

    Pourquoi chercher à expliquer ce qui était arrivé à Alcide au moment où il avait posé les yeux sur Gemma Nightingale ? C’était simplement irrationnel et inexplicable. Se poser des questions, c’était nécessaire, très souvent, mais pour van Stexhe, il fallait toujours veiller à ne pas être destructeur, assassin mais constructeur. Ainsi dans un tas de domaines. Mettre, par exemple, son amour en question, allait de soi si l’on ne voulait pas qu’il stagne, qu’il s’amenuise, qu’il s’éteigne. Mais il ne fallait en aucun cas trop le remettre en question, sinon on pouvait le détruire, le néantiser, l’annihiler. Souvent, les choses sont belles parce qu’elles sont sans pourquoi.

    L’attirance qu’éprouvait van Stexhe pour sa collègue était de cet ordre, une chose sans pourquoi. Une évidence pour laquelle il ne fallait pas donner de raison. Ni en chercher.
    L’homme avait compris qu’il n’y a rien, précisément, à comprendre, si ce n’est cela : qu’il n’y a rien à comprendre. Que la solution de l’énigme était qu’il n’y avait pas d’énigme. Et le secret ? Qu’il n’y a pas de secret. Que les mots nous leurrent parce qu’ils nous séparent de la vie.

    Revenons à Gemma… Pour Alcide, avoir un corps, être un corps, c’était être un corps sexué. La sexualité, pour toute personne ayant des notions de psychologie, est une des composantes essentielles du psychisme humain. Comme il l’avait écrit pour l’un des cours qu’il assurait : « Mon regard sur le monde est forgé par ma sexualité et la façon d’accepter, d’assumer, de vivre ma sexualité. Tout ce que je fais est imprégné de sexualité. Attention, il n’est pas question ici de « génitalité » – qui n’est qu’une sphère réduite de la sexualité, limitée aux seuls organes génitaux – mais d’une élaboration du monde dont je fais quotidiennement, sexuellement, l’expérience. Ma perception diffère eu égard à mon sexe. »
    Et dans cette optique, Gemma incarnait à la perfection l’objet du désir sexuel. Elle avait beau avoir un caractère de chienne et des paroles parfois aussi blessantes que des coutelas, la beauté de son corps faisait diminuer ces caractéristiques, les rendant presque agréables, parce que cela faisait, finalement, intimement partie de Mrs Nightingale, de qui elle était.

    Dans la bibliothèque, après avoir joué encore un peu avec les pieds du professeur de psychologie, la spécialiste des langues avait – enfin – fini par s’avouer vaincue. Bon, en soi il n’y avait eu ni combat ni victoire, mais c’était flatteur pour l’ego d’un homme d’entendre cela. Alors il lui avait demandé précisément ce qu’elle lui avait dit, via Internet, refuser à tout homme autre que son mari. Le principe du « Je n’embrasse pas », ça faisait irrémédiablement penser à l’un ou l’autre film mettant en scène les milieux de la prostitution. Refuser de poser les lèvres sur celles de quelqu’un d’autre, pour van Stexhe, c’était une aberration. Par le baiser, un tas de choses pouvaient passer, pouvaient se passer. Cela traduisait l’attirance, le désir, la soif qu’on avait de l’autre, l’envie de sentir une proximité de plus en plus intense… Refuser ce geste, c’était ne rien désirer vraiment, aux yeux de van Stexhe.
    Dès lors, lorsque les lèvres de sa collègue rejoignirent les siennes, lorsque sa langue se glissa dans sa bouche, audacieuse aventurière fouillant et farfouillant, Alcide sut que c’était le grand jour. Enfin. Lui ne cachait pas son désir, il ne l’avait jamais fait.
    Les mains de l’homme se glissèrent sous le débardeur de sa collègue, à la recherche de la fermeture de son soutien-gorge, qu’elles ne tardèrent pas à ouvrir et à ôter, tout simplement, laissant le champ libre pour accéder à la poitrine si bien faite de Mrs Nightingale. Embrassant encore et encore sa collègue, comme s’il avait besoin de cela pour respirer, Al ne cessait de parcourir le buste de la belle, découvrant enfin de manière tout à fait consentie ce qui le faisait rêver depuis un mois.
    Et quand il attrapa Gemma, la soulevant par les fesses, elle enceignit son bassin de ses jambes, sans lâcher sa bouche des lèvres, et se mit à lui griffer la joue, profitant qu’il avait les deux mains occupées.
    Quand le baiser prit fin, la belle prononça quelques paroles un peu vantardes qui firent hausser un sourcil à Alcide. Elle lui lécha la joue, aussi, mais il ne savait pas si elle venait de passer la langue à l’endroit exact qu’elle venait de griffer ou non.
    Presque menaçante, Gemma continua ensuite, murmurant à l’oreille de l’homme qu’elle tenait à ce que tout cela restât entre eux. Bizarrement, cela fit sourire van Stexhe. Elle le connaissait bien mal pour penser qu’il allait aller raconter cela à tout le monde.


    "Je sais exactement ce que tu risques dans l’affaire… Et si tu avais pris la peine d’essayer de savoir comment je suis, tu saurais que je fais la part des choses. Nous sommes collègues, nous le resterons aux yeux de tous. Le reste ne regarde que nous."

    Dans la position dans laquelle ils étaient actuellement tous les deux, leurs parties intimes collées l’une à l’autre, se frottant l’une contre l’autre au moindre petit mouvement, on pouvait presque parler d’une intimité quasiment fusionnelle.
    Certes, les vêtements continuaient à gêner tout contact direct, mais, à vrai dire, la sensation de ces tissus qui empêchaient un rapprochement immédiat avait quelque chose d’excitant… tout comme coucher avec une femme dans une bibliothèque était quelque chose de vachement tentant.

    Décollant sa collègue de l’étagère pour la porter jusqu’à la table un peu plus loin, histoire qu’elle puisse s’y asseoir, Alcide ne la quittait plus des yeux. Cette femme l’avait fui si longtemps qu’il avait presque l’impression d’avoir accès à un rêve. Mais d’un autre côté, il avait bien envie de la punir pour l’avoir fait attendre si longtemps.
    Peut-être qu’elle pourrait être celle avec qui van Stexhe allait enfin pouvoir pratiquer ces petits jeux de soumission et de domination… Une délicate souffrance en guise de punition, une douleur légèrement piquante qui se mêlerait au plaisir… L’homme était presque sûr que sa collègue apprécierait…
    La déposant sur la table de la salle, il fit remonter les mains pour attraper le débardeur de la belle par le bas et le tirer, doucement, vers le haut, libérant ainsi tout à fait la poitrine dont il avait ôté le soutien un peu plus tôt. Il porta aussitôt les mains à chacun des seins et embrassa sa collègue dans le cou.


    "Pour cette paire de seins, je suis prêt à répondre présent chaque fois que tu auras envie."

    Il existe bien des techniques diverses pour rendre un homme tout à fait capable de satisfaire une femme. Il y a des années de cela, Alcide s’était porté volontaire pour participer à l’expérience d’une étudiante en sexologie qui avait besoin de sujets d’étude concrets. À l’époque, étudiant en première année de langues et littératures françaises et romanes ne voulant pas trop dépendre de son père financièrement, Al s’était lancé, parce que c’était un moyen facile de se faire un peu d’argent sans prendre trop de risques. Certains de ses potes testaient des médicaments, mais ça, ça faisait un peu peur au jeune homme qu’il était, car dans ces trucs-là, il pouvait y avoir des effets secondaires indésirables qui pouvaient vous suivre toute votre vie. Bref, van Stexhe avait opté pour être le cobaye d’expériences en sexologie.
    Le principe était simple : au départ de l’expérience, Barbara avait chronométré le temps qu’il fallait à Alcide pour avoir une nouvelle érection après qu’il se soit libéré. Le but des études de la jeune femme était de réduire au maximum cette durée pour permettre à l’homme d’améliorer ses performances sexuelles et le rendre capable de faire l’amour toute la nuit. Elle parlait souvent de l’orgasme multiple, bien connu des femmes, qui pouvait, selon ses dires, être possible chez les hommes aussi. Une façon de voir les choses qui n’avait pas fait peur à van Stexhe. De fait, il avait joué le cobaye et avait, jour après jour, pratiqué les exercices conseillés, développant, sans s’en rendre vraiment compte, le muscle pubo-coccygien et apprenant ainsi à maîtriser son corps.
    Barbara lui avait appris pas mal de choses, en réalité. Il y avait dans son expérience un aspect psychologique tout comme physique et, au terme de l’année durant laquelle ils travaillèrent ensemble, le jeune homme avait fait pas mal de progrès, gagnant en endurance et en performance. Barbara elle-même en profita durant ces dix mois d’études, constatant les améliorations, les hauts et les bas, les réussites et les échecs pour pouvoir mieux étayer son mémoire de fin d’études. Au final, sa recherche s’était avérée plutôt fructueuse et van Stexhe, tout naturellement, s’était senti bien plus en forme que jamais sexuellement parlant.
    C’était depuis cette époque que l’homme avait pris l’habitude de pratiquer les exercices conseillés par Barbara, tous les jours, à raison de quelques minutes à peine, mais il n’en fallait pas plus, sauf s’il voulait se froisser le muscle PC, ce qui aurait pu avoir des conséquences extrêmement douloureuses, comme il avait pu le constater plus de trente ans auparavant, quand il avait voulu essayer de développer ce muscle afin de se rendre plus performant encore… A vouloir gagner trop vite, on fait parfois des conneries.

    Bref. Chaque fois qu’il faisait l’amour à une femme, Alcide mettait un point d’honneur à rendre cette union intense et inoubliable, tant pour lui que pour elle, d’ailleurs, en s’activant sans cesse pour varier les plaisirs et pour combler sa partenaire. Car c’était le but premier de l’orgasme multiple de l’homme aussi : combler une femme en lui faisant l’amour longtemps et plusieurs fois d’affilée, ce n’était pas donné à tout le monde, mais peu d’hommes avaient l’humilité de consulter des sexologues pour ces problèmes-là. Alcide, lui, s’était porté volontaire pour une expérience et ça lui avait parfaitement réussi. Quant à Barbara, diplôme en poche, elle avait publié une étude sur le sujet de l’orgasme multiple masculin, un bouquin qu’Al avait acheté et était allé faire dédicacer, pour le simple plaisir de revoir celle qui lui avait appris à bien mieux connaître son propre sexe, mais aussi pour le plaisir de la remercier, à sa manière, en lui montrant une fois encore combien ses recherches avaient pu contribuer à des améliorations de ses capacités et de son endurance, même des années plus tard.

    Prenant les mains de Gemma, Alcide les posa sur sa ceinture, indiquant à sa collègue qu’elle pouvait l’aider à se sentir un peu moins à l’étroit dans ses vêtements…


    "Une heure pour te rendre folle… Je vais essayer de ne pas te décevoir…"

    Pour le moment, il était encore doux, mais il avait très envie d’attaquer les choses sérieuses de manière un peu plus franche, par exemple, il aurait voulu pouvoir attacher Gemma et la prendre comme ça, sans lui laisser vraiment le choix… il aurait voulu lui donner la fessée pour lui faire passer l’envie de le faire tourner en bourrique comme elle l’avait fait… Il aurait voulu la punir pour son attitude, tout en lui prouvant qu’elle ne pouvait que regretter d’avoir laissé passer ce mois sans dire oui. Lui montrer qu’elle était passée à côté d’un mois de sexe qui aurait pu être bien agréable à vivre. Tant pis pour elle, au fond, à jouer les mijaurées, elle n’avait que perdu du temps et reculé le moment où Alcide la prendrait…
    A la réflexion, heureusement que l’homme avait fini par en discuter clairement avec elle via Internet. Sinon, il sentait qu’il serait encore une fois coincé dans son froc, avec une érection dérangeante qui n’avait pas lieu d’être et dont il devait se débrouiller seul pour se débarrasser. Mrs Nightingale avait essayé de le rendre dingue… et elle avait presque réussi, mais là, c’était fini, tout allait changer et l’enseignant appréciait beaucoup cette idée. Si Gemma pouvait devenir une de ses amantes régulières, il aurait l’occasion de satisfaire bien des envies qu’il n’était pas toujours possible de demander à des femmes plus jeunes et moins expérimentées…

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