❝ I've had a little bit too much, all of the people start to rush, a dizzy twister dance, can't find my drink or man, where are my keys ?, I lost my phone, what's goin' on, on the floor ?, I love this record baby but I can't see straight anymore keep it cool, what's the name of this club ?, I can't remember but it's alright, a-alright, just dance !❞

Cancun c'était beau, mais être en compagnie de ma chère Autumn c'était mieux. Faire bateau, niannian, mais pour moi, exprimer mes sentiments étaient une façon de montrer l'affection que je portais à mon entourage. Surtout à cette belle, jeune, grand et blonde Autumn, ravissante à souhait. Elle, cette fille dont je ne pourrais me séparer à l'heure d'aujourd'hui, sans qui aujourd'hui, je ne serrai spas la même. Chaque personne influe sur votre vie, sur votre caractère, allant même jusqu'à influencer votre entourage, et elle en faisait partie. Cet amour, - amour de ma vie -, qu'on ne peut critiquer. Qui disait que la perfection n'existait pas? L'avoir sous ses yeux jour après jour, voir évoluer cette personne vous prouves que celle-ci existe, et porte un nom à l'heure d’aujourd’hui: Autumn Rowen-Glaswell. Je pourrais faire un éloge de sa personnalité, de son physique mais aucun mot ne pourrait égaler ce que seuls nos yeux peuvent contempler et nos oreilles entendre. Elle c'est moi, et moi c'est elle. Nous cesserions de le dire. Encore et encore. Assise devant mon ordinateur – chose assez rare, moi plutôt habitué à être assise derrière un piano -, vagabondant sur le net, je ne comprenais cette dépendance à y passer des heures et des heures pour certains. Un simple jouet – car oui avouons-le, internet c’est un jouet sur lequel nous pouvons passer des heures alors que ce n’est pas nos faits et gestes en chair et en os -, qui peut nous rendre accroc, sur lequel nous pouvons passer le plus clair de notre temps quand on en a à tuer, et bien d’autres choses encore, mais surtout, penser que ces heures perdues pourraient être utilisées à d’autres fins, des fins utiles et non un simple site internet ou autre, ne pouvait que m’enrager. Ou tout simplement passer du temps avec ses amis, son entourage, partager de bons moments, heureux, joyeux, à en rire aux larmes, mais non, faire un tête à tête avec son ordinateur parait – apparemment -, plus intéressant. Très peu pour moi. En parlant d’ami, voilà qu’un message de ma chère Autumn venait de me parvenir.

Citation :

❝ Road trip, honey ! Prépare tes bagages et rejoins-moi à…Santa Monica, au boulevard qui a le même nom que cette délicieuse ville de Californie. J’espère que tu as au moins une quinzaine de jours devant toi, car on va les passer ensemble, sur les routes. Je t’en dirais plus là-bas, je ne voudrais pas gâcher la surprise… xoxo, A. ❞

Si rêver mieux comme message existait, que l’on me fasse signe sur le champ. C’est ce qu’on appelait la vie, la vraie. A cent à l’heure, pouvoir faire ce que bon nous semble, sans se soucier des contraintes habituelles, de notre quotidien, pouvoir tout quitter pendant une certaine période, faire un break, ça c’était la belle et pleine vie. Pouvoir s’offrir ce luxe n’était pas donné à tout le monde, mais a&l le pouvait, et c’est tout ce qui comptait à mes yeux en ce moment même. Par contre le point de rendez-vous n’étant pas à deux pas de ma résidence, je ne devais pas trainer. En revanche.. ne sachant pas la destination précisé que ma chère Autumn m’avait préparer, je ne savait que prendre, tee-shirt, short, jeans, pull, gilet, autre ? Celle-ci étant dure en négociation je ne pris la peine de d’insister pour avoir une réponse. Ma seule réponse fut – en gros – un oui, qu’il me tardait et que je mourrais d’impatience de la revoir et de savoir ce qu’elle nous avait préparé. Je lisais, relisais, encore et encore son sms pour trouver la moindre petite faille, mais rien ne me vint. Quinze jours, c’était conséquent, mais en quinze jours, madame aurait pu nous faire faire le tour du monde comme un « simple » hôtel, allez savoir. Plus de temps à perdre, j’en avais déjà beaucoup trop perdu à mon goût. Sourire flagrant sur mes lèvres, je m’apprêtais à sortir ma valise quand soudain quelqu’un sonna à la porte. Toujours un dérangement de dernière minute, ma chère blondie allait sûrement devoir patienter quelques instants de plus pour me voir. Comme on dit, une bonne nouvelle n’arrivant pas seule, qui se trouvait derrière cette porte d’entrée, mon Nikolaï. Enfin mon.. métaphoriquement parlant. Il ne l’était aucunement, mais Leelaï était très compliqué. Un bien comme un mal, à ne savoir où tout cela nous menait. Sautant dans ses bras, effectivement, ma blondie allait devoir attendre quelques minutes de plus. Les instants passaient, le temps défilait à grand pas, heureusement que l’heure de pointe n’était pas exigeait pour ce rendez-vous, je partais déjà perdante. Regardant l’heure toutes les cinq minutes, je m’en voulais pour elle, mais Nikolaï, je ne le refusais pas, au contraire.. Si je l’expliquais à ma doudou, elle ne m’en voudrait certainement pas, du moins je l’espérais. Meilleure amie un jour, meilleure amie toujours non ? Tout en préparant ma valise, j’avais une excellente compagnie. Je ne pouvais demander mieux, une journée de rêve qui ne pouvait continuer que dans ce sens. Sauf tragédie, mon moral au beau fixe – ce qui n’était pas fréquent depuis ces fameux évènements.. – ne redescendrait pas de si tôt. Apparemment, pas avant quinze jours. Le temps me jouant des tours, mon accompagnateur me proposant de me conduire au bon endroit ne pouvait se refuser. Sa compagnie m’étant des plus précieuses, passer du temps en sa compagnie était égale à passer du temps avec la personne la plus riche au monde, intérieurement parlant. Ma richesse, mon étoile, celui dont je ne pouvais également pas ou plutôt plus me séparer. Sur la route je passais ma main dans ses cheveux si doux, l’envie de l’avoir dans mes bras, sentir son odeur m’ensorcelant était insoutenable, ce que je ne manquai pas de faire à l’arrivée. Repérant ma belle blonde au loin, un au revoir de quinze jours n’était pas des plus facile, mais à mon retour, lui et moi passeront du bon temps ensemble. Coût que coûte, envers et contre tous. Revenons –en à nos moutons. Une blonde sulfureuse, une voiture qu’on ne pouvait refusait, mes bagages et les siens bouclés, la destination qu’elle nous avait préparé n’était pas loin de se faire sentir. Des embrassades plus que chaleureuse et notre virée commençait des plus belles. Parfaitement bien maintenant que je suis à tes côtés ! Et toi ? Vérité de chez vérité chef ! Laissant le suspens planer, Autumn savait comment me faire craquer, celui-ci était beaucoup trop insoutenable pour moi – comment avait fais-je jusqu’à présent pour tenir d’ailleurs ? -, je sautillais déjà sur place d’impatience. La grande aventure ? Quelle idée blondie nous avait-elle trouvé cette fois-ci ? Idées plus farfelues et déjantées les unes que les autres, comment allait-on accomplir nos quatre cents coups ? Dit moi, tu sais à quel point le suspens n’est pas mon fort ! Enorme sourire sur le visage, j’attendais cette réponse comme un enfant attend Noël, ses cadeaux et le fameux père Noël. Une vrai gamine dans l’âme, mais qu’importe, quand on aime, on ne compte pas, idem pour cette situation, on ne change pas une équipe qui gagne. A&L, un duo qui resteraient à jamais les mêmes. La mythique route ? Rien que ça ? La barre était montée très haute, à nos rangs peut-être ? Qui sait. La route 66 était pour nous, en avant les grandes aventures et escapades en compagnie de ma double, America here we comee ! Elançant la jeune femme de plus belles pour la remercier, l’envie et l’attente de commencer cette aventure ne se fit pas attendre, la voiture était à nous, je ne tardais pas à y monter dedans. Elle n’y était pas allée de main morte, mais il faut ce qu’il faut non ? Me tournant vers Autumn, je repris la discussion. Comment t’es venue l’idée de la route 66 ? Oh my, je ne commençais pas par l’essentiel, en même temps, il y avait beaucoup trop de choses, de questions à poster que ma tête ne suivait plus. Les bases Leevah, les bases. Raconte moi tout, que s’est-il passait dans ta vie palpitante ces derniers jours ? Je veux tout savoir ! Malheureusement pour elle, je ne lui laissais pas le choix, question sur question, réponse sur réponse, tel était le deal. Ce n’était pas pour la déranger, du moins je pense, vu qu’à nos habitudes, je me faisais aussi bombarder de questions par la suite. Pièce rendue ? Peut-être, qui sait. En attendant, nous voici partis pour de nouvelles aventures, a&l, duo indétrônable, surtout sur les routes d’Amérique.

Spoiler:

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❝ You shout it out, but I can't hear a word you say, I'm talking loud not saying much, I'm criticized but all your bullets ricochet, you shoot me down, but I get up.❞

A croire que tout le monde s'était donné le mot, tous partir à Cancun pour passer un super été, pour s'éclater, pour faire la fête tous les soirs, toutes les nuits, et même toutes les journées. L'endroit rêve, une belle plage, un beau et rayonnant soleil, des beaux hommes à gogos, bref le lieu de tous les lieux. Mais pas pour moi. Pour moi, le meilleur endroit, c'était là où elle est, elle, ma petite Autumn, celle qui me faisait rire de jour comme de nuit, avec qui faire les quatre cent coups était des plus délurés et amusant, elle qui ne me rappelait aucunement mon passé. Elle que j'aimais par dessus tout. Elle qui si un jour je venais à perdre, la fin du monde serait proche. Mais l'heure n'était pas au rendez-vous pour cela, plutôt pour une virée. Un virée en voiture en sa compagnie, je ne savais trop où, mais vu la belle voiture que madame avait dégotée, cela n'allait sûrement pas être de tout repos. Sourire aux lèvres, je ne pouvais m'empêcher de m'imaginer sur les routes en sa compagnie, lui faire des farces, la rendre folle au point de m'aimer encore plus, bref le délire total. A sa réponse, je lui répondu par un sourire des plus chaleureux. Personne ne pouvait imaginer à quel point la joie remplissait toutes les petites particules de mon corps. Le duo de choc était de retour, pour le meilleur comme pour le pire. Oui comme pour le pire, car quand on repense à nos précédents voyages, on ne pouvait que constater que ceux-ci n'étaient pas des plus glorieux, mais des plus marquants. Petite précision en plus, leur voyage n'était jamais prévus, ou presque pas, un coup de tête est voilà que nous étions parties, loin très loin déjà de San Fransisco. Il ne manquait plus que faire le tour du monde, en avion, à vélo, en voiture, en bateau, qu'importe mais c'était bien partit pour arriver en tout cas. A peine retrouvées que les questions fusaient déjà, de ma part évidemment. Madame avait fait une surprise, à moi de lui demander pleins de choses en retour. Après tout nous avions tout notre temps maintenant qu'une nouvelle virée était prévue, et pas des moindre. La route 66 donc. Et ma question ne se fit pas attendre. Et les explications d'Autumn étaient des plus simples et claires. Bien sûr, ce fameux planisphère, rien qu'à ces paroles, je nous revoyais de là à l'acheter, mais je ne savais plus vraiment où, et rigoler comme une folle. Oui comme quoi, il en fallait peu pour moi pour ne pas rire, mais en sa présence, ceci était quasiment impossible. Approuvant ses paroles, la jeune femme continuait ses explications. Effectivement, depuis le début, je ne me souvenais pas avoir revu ce planisphère, mais apparemment elle s'était bien chargée de le remplir à chaque de nos escapades, comme elle venait de me les citer. C'était amusant, et j'aurai bien aimé le voir pour me rendre compte de toutes nos folies, plus merveilleuses les unes que les autres. Riant, je trouvais que c'était une bonne idée pour trouver une nouvelle destination, et ce planisphère nous aidons donc à ne pas aller deux fois dans un même endroit. Je suppose que tu ne l'as pas avec toi ce fameux objet, ça aurait été drôle de voir tous nos arrêts ensemble ! En même temps, je me doutais qu'elle ne devait pas l'avoir prit, mais cela ne me coutait rien de lui avoir demandé. Regardant le panneau indiquant le début de la route 66, je repris la parole enchantée. Et c'est une merveilleuse idée que tu as eu là ma très chère Watson ! Pourquoi Watson, ne me demandait pas, mais je trouvais que ce nom allait bien avec la situation, qui avait découvert un nouvel endroit à parcourir pour rigoler? C'était bibi. Bagage sur le sol, Autumn me fit signe de mettre ceux-ci das le coffre, déjà pas mal rempli, on se demandait par qui. A vrai dire, même avec tous ces vêtements que l'on pourrait croire inutile, les deux jeunes femmes les mettaient jusqu'à dernier, aucun ne restait propre lors de leurs voyages. Elles trouvaient une situation loufoque pour mettre telle ou telle tenue, voilà tout leur secret. Ou tout simplement s'échanger les vêtements pour en faire meilleur usage sur nos tailles fines et plus que parfaites. Acquiesçant, je mis mes bagages dans la voiture tout en parlant. Évidemment que je suis partante, que crois-tu ! Levant les bras au ciel, signe de joie, j'étais de plus en pus excitée par l'idée de ce voyage. Et quoi de mieux que de pouvoir observer les paysages pour débuter. Conduire cette voiture avait l’air des plus géniales mais comme on dit, il y a un temps pour tout, et je ne refusais donc pas la proposition de ma meilleure amie. Fais-toi plaisir ma Autumn. Tout ceci accompagné d'un large sourire. Montant dans la voiture, bouclant ma ceinture, en avant pour l'aventure compatriote! Mais écoutant ma voisine parler, je n'avais pas l'impression d'entendre Autumn mais une personne à part entière, son sosie ou quelque chose comme ça. Est-ce vraiment elle qui avait choisi des endroits pour s'arrêter alors que notre rituel était de tout faire au feeling? Ayant un air des plus abasourdit sur le visage, la jeune femme reprit avant de me rassurer. Effectivement, elle plaisantait, et heureusement. Plus on est perdu, pus on rit n'est-ce pas? Ou pas. Riant je la regardais conduire. Même en conduisant, madame pourrait sûrement séduire une armée d'hommes, c'est dire. Tu me rassures, je me suis demandé un instant si c'était bien toi belle gosse. Ayant enfin réponse à ma deuxième question, je ne pouvais perdre mon éternel sourire en sa compagnie. Quand on entendait ce genre de choses sortir de la bouche de quelqu'un, surtout celle de sa meilleure amie, on ne pouvait avoir que chaud au coeur. Je ne peux que dire la même chose, même si je ne savais pas quel plan de sortie tu nous avais prévu. Cachotière un jour cachotière toujours. L'écoutant d'une oreille attentive, je savais déjà ce qu'elle allait me répondre. Ce n'était pas le genre de fille a tout lâcher d'un coup, se confier comme on pourrait le penser à première vue, pas comme pas mal de gens ayant confiance en quelqu'un. Non Autumn était différente, c'est ce qui faisait toute sa force et la fascination des gens pour elle, avec bien entendue, bien d'autres qualités et compétences à côté. Elle le nierait sûrement mais je pouvais faire une très et grand et belle éloge à son propos. Pour ensuite me faire taper par la principale concernée, m'enfin passons. Voyant son air troublée, je n'allai pas lui poser plus ample question sur le problème, si elle voulait en parler, elle savait que j'étais là pour elle, ce n'était pas un scoop. La routine quoi, du moins pour toi. Me tournant vers elle, sourire aux lèvres, que pouvais-je ben lui raconter. Ma vie n'avait rien de passionnant, et je ne me voyais pas vraiment quoi dire. A moins que.. J'ai revu un mec, Nikolaï dans la rue, le gros choc ! Tu te souviens de lui, je t'en ai parlé au moins ? Le contraire m'étonnerait pas mal mais sait-on jamais. En fait c’était le mec de tout à l'heure. Attendant al réponse de la jeune femme, je fouillais dans mon sac à la recherche d'une surprise. Mettant la main dessus, je le sortis triomphante. Au fait, tient c'est pour toi. Lui tendant la petite boîte à bijoux, même en conduisant, elle pouvait l'ouvrir. Après tout, on n'allait pas avoir d'accident, et si c'était prévu qu'on en ai un, depuis le temps, on l'aurait eu.

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