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Tout plaquer et aller faire le tour du monde en caddie Ҩ Maël

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MessageSujet: Tout plaquer et aller faire le tour du monde en caddie Ҩ Maël Tout plaquer et aller faire le tour du monde en caddie Ҩ Maël EmptyDim 17 Juil - 21:42

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Cancun…Sa température, ses belles plages, son hôtel luxueux et toute la smalah apportée par Berkeley à l’occasion de vacances on ne peut plus improvisées, que rêver de mieux ? Évidemment, lorsque l’on s’appelle Abbygail Vodianova et que l’on fait partie du corps enseignant, on peut sans aucun doute rêver mieux, surtout lorsque l’on est de corvée de surveillance. A aucun moment dans le contrat qu’elle avait signé il n’était stipulé qu’elle devrait jouer aux gendarmes et garder un œil sur une bande d’adolescents boutonneux impatients de faire leur chemin dans le vaste monde…Surtout si ledit chemin mène entre les cuisses d’une ravissante adolescente un peu plus âgée. En d’autres termes, depuis son arrivée, plutôt que d’aller se dorer la pilule comme n’importe quelle autre jeune femme de vingt-trois ans passés, Abby avait dû revêtir un simple débardeur blanc, un jean serré, opter pour une coiffure presque stricte résidant dans un chignon lâche afin de se planquer au bar et de faire mine d’occuper à la perfection son rôle d’adulte respectable et responsable. Hélas, l’envie de commander ne serait-ce qu’un cocktail était de plus en plus forte et le brouhaha ambiant ne pouvait que pousser davantage la tentation. Cela faisait la dixième fois que la jeune femme jetait un coup d’œil à sa montre d’un air désespéré en l’espace d’une petite demi-heure, constatant à chaque fois que le temps ne passait hélas pas plus vite que dix minutes auparavant. Les jeunes arrivaient, d’autres partaient, et aucun n’avait le moindre regard pour le professeur qu’était Abby…Après tout, elle n’occuperait officiellement ce poste qu’à la rentrée et n’avait aucune intention d’être chiante comme la pluie, à gâcher les vacances d’autrui et les siennes par la même occasion. Ce n’était pourtant pas faute de les avoir méritées, ces foutues vacances ! Cette année avait été à la fois déterminante et insupportable pour la jolie russe…Un mariage annulé, un abandon, une grossesse qui s’était soldée par une adoption, une opération ; Abby n’avait pas chaumé. Elle avait donné plus souvent qu’à son tour et même pendant ce break il fallait encore qu’elle donne de sa personne, qu’elle se montre disponible et ne soit surtout pas possédée par l’irrépressible envie de faire n’importe quoi parce que cela lui chantait. Disons que le côté raisonnable prima pendant une bonne heure et demi, avant qu’elle ne croise un autre collègue professeur de droit et tout aussi pénible que la pluie : Abby n’eut qu’à cligner des yeux au bon moment et jouer de son charme irrésistible pour s’attirer ses faveurs et faire en sorte d’être débarrassée de son rôle de gendarme…Parfait ! Aussitôt, elle commanda un Malibu au barmaid et s’en alla en se déhanchant avec grâce dans tout le couloir la menant à une grande salle avec des dizaines de fauteuils, salle qui était pratiquement vide à cette heure-ci. Qui aurait l’idée saugrenue de rester enfermé à vingt-deux heures à peine ? Sans doute les deux seuls guignols à n’avoir que faire d’une immense plage de sable blanc bondée à cette heure-ci, et bien décidé à déguster un cocktail offert par l’hôtel avant de profiter d’une soirée bien méritée…Et on ne peut plus délectable.

ABBY – « Maël Lefevre…Ca par exemple ! »

Certes, la jeune femme ne le connaissait pas depuis des lustres, mais cela ne l’empêchait pas de le reconnaitre facilement et d’oser s’asseoir en face du fauteuil sur lequel il semblait avoir jeté son dévolu. Abby haussa un sourcil de sourcil avant de boire une gorgée de son cocktail et de poser son verre sur une petite table à portée de sa main avant qu’un sourire à la fois narquois et amusé ne peuple ses lèvres : Si elle avait pleinement conscience qu’il était logique qu’il soit présent dans cet hôtel en tant qu’élève de Berkeley, elle avait du mal à ne pas l’imaginer à la plage, en train de courir après tout ce qui pouvait bien porter jupons aux alentours…Ou à défaut, maillot de bain ou bikini à froufrous.

ABBY – « Je t’imagine plutôt plage et soirée hyper branchée, pas à boire un cocktail pépère dans un fauteuil d’un hôtel trop luxueux…Mais comme quoi, tout le monde peut se tromper. J’imagine que tu dois également te demander ce que te vaux l’honneur de mes furoncles, n’est-ce pas ? »

La provocation, c’était sa spécialité. On ne pouvait pas la détester pour cela, bien au contraire, car cela faisait hautement partie de son charme : Abby n’était certes pas du genre à vouvoyer à tout va, à moins que cela ne soit absolument nécessaire, ni à prendre des gants de manière excessive. Elle possédait plutôt un franc parler inimitable et son côté irrévérencieux allait certainement lui garantir de faire mouche à tous les coups avec ses élèves en danse dès la rentrée. Abby allait se rapprocher d’eux en deux coups de cuillère à pot, et pour cause, on ne pouvait pas dire qu’elle avait d’ors et déjà atteint l’âge canonique, bien au contraire. Il était donc impossible qu’une muraille de Chine soit présente entre Maël et sa personne : Il n’existait pas une différence d’âge suffisamment conséquente et ils se ressemblaient plus qu’ils ne l’imaginaient, l’un comme l’autre. Leur petit jeu de séduction dissimulé et habile durait depuis un certain temps déjà, et jamais personne n’avait osé dépasser les limites. Abby tenait bien trop à son nouveau poste pour oser désormais, et si elle prenait le temps de saluer cet ancien camarade, dont la confrérie avait beaucoup de charme à ses yeux, elle prévoyait de ne rester que le temps de boire son cocktail. Après, quitte à passer pour un professeur raisonnable et solitaire, elle se retirerait sûrement dans sa chambre où d’autres affaires courantes l’attendraient très certainement.

ABBY – « J’ai été nommée garde chiourme, ce soir. Je sais, ça prête à sourire quand on connait mon passé d’étudiante, m’enfin…Personne n’est parfait ! Il m’a juste fallut faire de l’œil à un professeur de droit chiant comme la pluie pour me débarrasser de cette tâche, et demain j’essayerai de faire des pieds et des mains de la même façon. Aucune intention de veiller sur les boutonneux à longueur de temps alors que je n’ai pas encore officiellement enseigné à Berkeley. Avant de dire adieu à la liberté, je compte en profiter, et peut-être que tu ferais bien d’en faire autant, non ? »

Aucune arrière pensée dans son discours, c’était même tout le contraire : Abby ne l’éloignait pas et ne le rapprochait pas non plus d’elle. C’était histoire de faire la conversation, malgré sa surprise de le trouver sur son chemin à cette heure de la soirée.
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MessageSujet: Re: Tout plaquer et aller faire le tour du monde en caddie Ҩ Maël Tout plaquer et aller faire le tour du monde en caddie Ҩ Maël EmptyMar 19 Juil - 18:34

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Maël n'attendait pas grand chose de son week-end à Cancun, si ce n'est un peu de repos à vrai dire. Il en avait grand besoin. Cette année n'avait pas été très épuisante certes, étant donné qu'il fournissait toujours le minimum de lui-même, histoire de ne pas se tuer à la tâche en quelque sorte. Il n'avait jamais été fan de l'école déjà petit, il avait obtenu son baccalauréat de peu, et honnêtement ça lui suffisait. Après tout, tant qu'il l'avait c'était l'important non ? Quoi qu'il en soit, même lui n'aurait jamais prédit qu'il se déciderait à faire des études aussi longues puisque ça n'avait jamais été son truc. Tout ce qu'il voulait, c'était rentrer le plus vite possible dans la vie active. Et c'est ce qu'il faisait depuis ses quinze ans. Il enchaînait les boulot merdique avant ou après les cours histoire d'être capable de payer son loyer, de se payer de quoi manger, et tout ce dont il pouvait avoir besoin. Il avait longtemps vécu dans la misère. Alors à ses yeux, sa misérable chambre universitaire était un vrai luxe, et Berkeley le bon plan. En tout cas, une chose était sûr, le jeune brun à la crête était reparti pour une année, sans même savoir ce qu'il allait réellement faire à la fin. Il n'avait jamais su, et ne savait toujours pas. Et pour dire vrai, ça ne le dérangeait pas plus que cela. Ce n'était pas comme si il s'en fichait, mais presque. Quoi qu'il en soit, cette année, il n'allait pas avoir de mal à la payer. Là aussi il avait trouvé le bon plan. Un travail qu'il n'aurait jamais pensé faire honnêtement, mais il fallait bien que la vie soit pleine de surprise non ? Sinon ce n'était vraiment pas amusant. De toute façon, il trouvait ça légèrement dégradant, pas au point d'arrêter, vu comment ça payait bien. Il le savait dès le départ, mais il ne pensait pas que c'était à ce point. En même temps, il ne travaillait pas dans le club merdique du coin, mais bel et bien au Manhattan Lounge. Pas étonnant donc que son compte en banque soit pour une fois aussi bien rempli, et qu'il n'ait pas aussi honte de ce qu'il faisait qu'il ne l'aurait pensé. Il n'avait pas l'impression de vendre son corps non. Qui plus est, on ne pouvait pas le toucher, juste se contenter de regarder. C'était déjà pas mal mais bon. En tout cas une chose était sûre, le beau brun ne tenait pas vraiment à ce que les personnes qu'il côtoyait tous les jours soient au courant. Il n'avait pas honte à ce point non, mais disons qu'il préférait garder tout cela pour lui. Pourtant, il avait déjà rencontré des demoiselles de Berkeley depuis qu'il travaillait là-bas, c'est à dire depuis très peu de temps. Il était tombé sur Lily Blackstone là-bas, la personne qu'il aurait sans doute voulu éviter à tout prix. Puis, quelques jours plus tard, sur l'une des Duma, dont il ne se souvenait plus bien du prénom. Il faut dire qu'il ne la connaissait pas plus que cela, juste de visage, et puis, ce nom de famille était plutôt connu dans l'université qu'était Berkeley. Enfin, pour la plus grande surprise du jeune Lefevre, ce n'était pas lui qui avait été gêné, mais bel et bien cette demoiselle qui semblait un peu trop prude. En tout cas, il espérait bien que cette fameuse liste allait s'arrêter là, il ne comptait pas se justifier devant plus de personne. Et la pire, la réaction qu'il redoutait vraiment le plus, c'était celle d'Holly. Sa … en fait il ne savait pas trop ce qu'elle représentait. Pas grand chose, il l'espérait ! En tout cas pas au point qu'il se soucie de ce qu'elle pouvait penser. Ça n'avait jamais été son genre, pourquoi commencerait-il aujourd'hui ? Après tout, il était libre de faire tout ce qu'il voulait. Il n'avait plus de parents sur le dos, et ce depuis très longtemps, il n'en avait absolument plus besoin aujourd'hui. Après tout, c'était un grand garçon non ? Il venait justement de fêter ses vingt-trois ans, et même si cela ne signifiait pas grand chose pour lui au final, il comptait bien fêter cela comme il se devait. Il n'aimait pas la compagnie des autres, il n'était certes pas très sociable, mais une chose était sûre : il savait faire la fête, et pas qu'un peu. En réalité, il avait commencé à sortir très jeune, et puisqu'il avait toujours fait plus que son âge, il n'avait jamais eu de difficultés à entrer en boîte par exemple, lorsqu'il n'avait pas encore atteint les seize ans obligatoires. Enfin. Pourtant ce soir, il avait décidé de passer une soirée au calme pour changer. Visiblement, ici, c'était tous les jours samedi, mais il ne fallait pas oublier pourquoi il était là tout d'abord : pour profiter d'un peu de calme et par conséquent de repos. Alors oui, il aurait très bien pu aller s'installer à l'extérieur, près de la piscine ou sur la plage, mais disons que ce n'était pas les endroits les plus calmes actuellement. Il avait donc décidé, après être sortis de la chambre qu'il partager pendant quelques jours avec la jeune Calabresi, d'aller se chercher un cocktail au bar, et pourquoi pas s'installer là-bas, ou trouver un coin plus tranquille dans l'hôtel. Ayant emporté son Ipod et son téléphone portable, il était déjà certain de ne manquer de rien là-bas. Et donc, après quelques minutes, il s'était retrouvé allonger sur l'un des fauteuils de l'hôtel, musique dans les oreilles, avant qu'il n'aperçoive une ombre s'approcher de lui. Fort heureusement, il n'était pas du genre parano comme certaines personnes dont il ne citerait pas les noms, pour une chose ou pour une autre. Il posa son cellulaire sur son ventre, et tourna la tête, suivant du regard cette personne qui n'était autre qu'Abbygail, une ancienne Epsilon qui à la rentrée, deviendrait une professeur, de danse d'après ce que le jeune brun avait compris. Il avait pu la croiser plusieurs fois, remarquant qu'elle était plutôt proche de sa confrérie : les Sigmas. Et puis à force de se rencontrer, de tomber l'un sur l'autre, ils avaient aimé se rapprocher, sans pour autant dépasser certaines limites. Limites qui n'étaient absolument pas présentes dans le passé mais qui l'étaient aujourd'hui puisque coucher avec la prof de danse, et elle avec un élève, certes qui ne suivait pas son cours, mais un élève tout de même, ce n'était pas vraiment une bonne idée, et sûrement pas pour une toute première rentrée non. En tout cas, il sourit à sa remarque. Lui-même ne savait pas vraiment ce qu'il fichait là, alors il n'était pas vraiment apte à l'éclairer. « On verra bien tout à l'heure ou demain. Quoi qu'il en soit, tu ne devrais pas trop t'imaginer de choses à mon sujet. » Tout simplement parce que les gens se trompaient toujours sur le beau brun à la crête. Quoi qu'il en soit, il hocha la tête à sa question. Bien sûr qu'il voulait savoir ce qu'elle pouvait bien faire là ! N'était-ce pas réservé uniquement aux étudiants ? En tout cas, la réponse de la jeune femme le fit rire. Alors quoi, ils avaient encore besoin de chaperons à leur âge ? La moitié des gens ici étaient majeurs, avaient donc plus de vingt et un ans, le jeune brun n'était pas certain qu'ils aient besoin d'être chaperonnés. Ce n'était pas un voyage scolaire après tout, mais plutôt des vacances d'été à Cancun. Mais enfin, ce qu'il en pensait lui. Au moins, la jeune femme se payait du bon temps elle aussi, et c'était tant mieux pour elle. « Toi, faire le l’œil à un prof, j'imagine bien la chose. Un peu trop même. » Il secoua la tête, comme pour enlever ces images de cette dernière. « Ah mais j'en profite crois-moi. » Bon, peut-être pas autant qu'il le voudrait, c'est vrai, mais l'essentiel était là non ? Une jolie jeune femme avec qui il ne s'entendait pas très bien partageait sa chambre, et une future professeur de cette université venait lui rendre une petite tardive. Que demande le peuple honnêtement ?
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MessageSujet: Re: Tout plaquer et aller faire le tour du monde en caddie Ҩ Maël Tout plaquer et aller faire le tour du monde en caddie Ҩ Maël EmptyJeu 28 Juil - 10:52

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