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Your side of the story...

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MessageSujet: Your side of the story... Your side of the story... EmptyJeu 14 Juil - 21:57





Byron & Andrew





« Home »
4.00PM


Je n'arrive toujours pas à comprendre comment je peux bien encore parvenir à lacer mes chaussures. Encore moins à tenir droit sur le siège dans lequel je me suis affalé, complètement vidé... Une volonté divine, peut-être? J'en doute fortement. Mais le fait est là: après avoir marché un petit peu partout pendant des heures, sans prendre la moindre pause, sans s'arrêter un instant.... croyez-le ou non, mais ça fait bien plaisir de pouvoir enfin se dire "je rentre chez moi" et "je m'assied"... Bien sûr, tout cela dépendait si la pensée de devoir rentrer à pied n'allait pas vous démoraliser un peu plus, chose qu'elle fit pour moi dès que je me suis souvenu que je n'avais pas encore acheté de voiture ici. Le printemps était derrière nous, les derniers courants frais de la saison avaient fini de se faire sentir et moi, je remettais ma tenue de prof au placard pour pouvoir savourer la douce chaleur de mes vêtements usuels; il n'y avait pas à dire, c'était toujours mieux de se balader à l'aise que dans l'habit strict que je m'imposais un peu trop souvent. Berkeley était prestigieuse, et j'étais nouveau: cqfd. Je troquais ma veste pour un t-shirt et un sous-pull, à peine étais-je vêtu à mon goût que j'en attrape les pans du col et que j'inspire un bon coup. Océan, mon odeur préférée et occasionnellement, le parfum de mon produit à lessiver... Au moins, quand c'était Solange qui s'en mêlait, bien que je n'avais jamais de cesse que je savais pertinement faire aller la machine tout seul: comment croit-elle que je me suis débrouillé toutes ces années? Hein? ... Celui qui a hurlé "grâce à ta mère !!" peut sortir.. Non? Entendu.. J'aimais cette odeur, parce qu'elle incarnait à la perfection le concept de liberté, de vacances, d'été et de soleil... quand on se retrouve coincé dans une pièce plus longtemps que voulu, autant dire que c'est le rêve, quoi.

??? – « Alors?! Tu traînes!! »

Cette voix je la connaissais, et alors qu'elle m'arrachait à mes rêveries, je posais un regard fatigué sur la jeune femme qui venait de parler. Solange. Une femme magnifique à vrai dire, ce qui n'est pas étonnant quand on sait de qui elle est la fille. Je lui enviais cette énergie perpétuelle, ce piquant qui saupoudrait ma vie alors qu'elle sautillait presque d'excitation à l'idée de sortir avec son vieux père.... Peut-être oubliait-elle que j'avais passé la nuit debout, à cartographier de nouvelles données avant de passer quelques temps l'oeil rivé sur le télescope avant de finalement ne dormir que deux heures? Elle se plaignit un tout petit peu plus longtemps avant que je ne tende les bras dans sa direction et qu'elle bondisse aussitôt pour me retrouver et aider son vieux père à se lever... Elle commençai presqu'aussitôt à s'exclamer sur le fait qu'elle avait cet endroit super à me faire découvrir, que j'allais adorer, que je pouvais même dire de prendre mon appareil photo puisque la lumière y était géniale là bas à toute occasion... Comment vouliez-vous dire non à ça, hein? Lui accordant un sourire radieux, mais n'oubliant pas d'inclure à tout ça un soupir exagéré et théâtral qui entama légèrement la motivation de ma fille, avant qu'elle ne réalise que je ne faisais que la taquiner et se mit à hurler de surprise lorsque je me suis lancé à sa poursuite....



« Presidio Parc »
4.30PM



Il ne fallait pas trop trop de temps avant de pouvoir arriver jusqu'au parc, notre appartement se trouvant tout à côté. Et je ne sais pas ce qui se passait aujourd'hui mais il semblait inhabituellement animé, ou alors c'était moi qui restait trop habitué au calme estival (relatif) d'Oxford. Cet après-midi, les familles grouillaient, les étudiants se déplaçaient en groupe comme de vraies meutes de loups et Solange n'avait pas tardé à aller en rejoindre la compagnie en me laissant effectivement seul comme un idiot au milieu d'un parc que je ne connaissais pas. Elle avait au moins raison sur un point: la lumière ici était extraordinaire. Les verts et autres couleurs ressortaient particulièrement fort sous l'effet de la lumière du soleil. Les fleurs étaient particulièrement chatoyantes, les ramages des arbres étaient pleins de vie et le saule pleureur laissait tomber son feuillage tout contre l'eau en provoquant une série d'ondes sur la surface. La nature était particulièrement merveilleuse, ici, et cela avait tout l'air d'un sanctuaire... si on évitait de compter les badauds dans le lot, bien sûr. Les cris n'étaient pas vraiment ce que je recherchais aujourd'hui, je préférais me perdre dans le paysage, me confondre dans la foule et capturer quelques visages inconnus mêlés dans un flou artistique au gré de mes envies. Je n'étais pas un artiste, Isis me le rappelait bien assez souvent, mais juste parfois, je prenais LE cliché qui me faisait plaisir. Celui dont j'étais fier. Je marchais le long d'une allée rejoignant une pelouse et c'est tout naturellement que mes mains se sont glissées dans mon sac, prenant à la fois mon appareil et de quoi nettoyer un peu l'objectif... Depuis le temps que je n'avais pris de photos, je pense que ça ne risquait pas d'être de trop...




Je me laissais aller de groupe en groupe, bien souvent à observer sans vraiment trouver ce qu'il me semblait mériter un cliché. Je savais qu'avec les technologies évoluant sans cesse je n'avais plus à risquer de gâcher de la pellicule (les cartes mémoire et le numérique s'était chargé de ça), mais ça n'était tellement pas mon genre de prendre des photos dans le vent que je ne m'imaginais pas photographier tout et n'importe quoi et faire le tri ensuite. Ce n'est que lorsque je vis une femme, assise dans la lumière tout en étant aussi protégée des rayons solaires que l'on puisse imaginer que je trouvais enfin là quelque chose qui piquait mon intérêt. Elle était belle, la lumière était idéale, cette femme se trouvait face à moi à lire un livre tout en restant plongée dans un contrejour qui protégeait son visage de l'agression solaire. Je ne sais pas exactement combien de clichés j'ai pris, d'elle ou de l'environnement apaisant qui l'entourait, mais je dûs y rester un petit moment. A chercher à capturer le bon angle, à deviner le spectre lumineux adéquat pour baigner cette femme de la clarté dont elle ne profitait apparemment pas. Au moins, sur le cliché, elle serait libre d'être nimbée d'un halo lumineux, au moins si l'effet se faisait comme je l'espérais. Elle était mon modèle du jour, à son insu, et j'osais prendre des photos aléatoires de gens autour d'elle, espérant clamer ainsi autant d'intérêt pour eux que j'en avais pour elle, mais rien n'y fit: soient ils n'avaient l'air de rien, soit il n'y avait pas assez de lumière, soit ils bougeaient trop. La jeune femme brune était véritablement l'unique personne alentours que je désirais vraiment prendre. Elle semblait seule, mais lorsque quelqu'un vint frapper mon épaule, j'aurais dû deviner qu'une créature pareille ne pouvait l'être, surtout lorsque j'ai réalisé qu'elle semblait attendre un heureux évènement... Le tapement sur mon épaule se fit plus insistant et je décallais mon regard de l'objectif avant de finalement me retourner vers l'importun.

BYRON – « Quoi?! »



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MessageSujet: Re: Your side of the story... Your side of the story... EmptyLun 18 Juil - 14:43

Your side of the story... David6Your side of the story... 317943option3

    Allongé sur le canapé, Andrew avait les yeux fermés. Non, il ne dormait pas, il réfléchissait. Il n’avait pas passé la nuit avec Cheyenne, il avait dû repartir dans son ancienne maison. Heureusement pour lui sa mère l’avait racheté. Mais Andrew avait besoin de recul en ce moment. Entre ses problèmes avec Maria, avec Edward, les jumeaux qui allaient bientôt pointer le bout de leur nez et bien d’autres choses, l’enseignant avait besoin de se retrouver seul parfois. Cheyenne ne lui en tenait pas trop rigueur. En tout ca elle ne disait rien devant lui et il savait qu’à un moment où un autre il devrait lui dire la vérité. Seulement pour le moment, il n’en avait pas encore le courage. Ouvrant les yeux, il soupira doucement. Il voulait pouvoir profiter des vacances pour passer du temps avec sa compagne. Elle était la seule qui restait à ses côtés malgré tout. Il avait enfin la chance d’avoir une personne sur qui compter et il ne voulait pas tout gâcher. Rentrant donc chez lui, il attrapa Alexis qui vint l’accueillir. Parlant avec la demoiselle, il monta finalement dans sa chambre. Voyant sa compagne allongée sur leur lit, mais réveillée, il alla la rejoindre. Il s’excusa de ne pas avoir passé la nuit avec elle et prétexta l’inspiration pour son nouveau livre. C’était totalement faux, mais pour le moment c’était la seule excuse qu’il avait trouvé. Pour se faire pardonner, il proposa d’aller faire un tour en ville. Il était même près à faire du shopping, c’était pour dire à quel point il voulait se faire pardonner.

    Allant prendre une douche et s’habiller, il alla préparer le repas de midi. Mangeant tous ensemble, Alexis demanda si elle pouvait passer la journée chez une copine, voire même la semaine entière. Andrew hésita et demanda des renseignements sur la copine en question. Il demanda également un numéro de téléphone au besoin et il accepta la requête de sa fille, avec évidemment l’accord de sa compagne. Maintenant que Cheyenne avait accepté d’être officieusement la mère d’Alexis, Andrew voulait qu’elle aussi prenne des décisions pour la demoiselle. Allant donc déposer sa fille chez sa copine, il parla un peu avec les parents et repartit chez lui. Puis, une fois de retour chez lui, il demanda à Cheyenne ce qu’elle voulait faire. Aller se promener et prendre l’air était ce qui ressortait de leur conversation. Se préparant, ils partirent donc en ville, prenant le temps de marcher tout en discutant. Un après-midi plutôt tranquille avant de se décider pour aller faire une pause au parc Presidio. Trouvant une place, Andrew s’installa et laissa sa compagne en faire autant. Elle prit un livre et lui expliqua qu’il allait se chercher quelque chose à manger. Oui monsieur avait encore faim malgré ce qu’ils avaient mangés à midi. La laissant seul, il sortit du parc pour aller dans les rues voisines et trouver quelque chose d’appétissant. Revenant finalement avec une part de gâteau, il en avait également prit une pour sa compagne. Il savait qu’elle en voudrait si jamais elle le voyait manger seul. Il n’avait pas envie de l’entendre demander un bout et surtout voir son regard triste. Il craquait à chaque fois, il avait donc préféré anticiper. Il avait également prit de l’eau en plus. Le tout dans un sac plastique, il entra à nouveau dans le parc, mais par une autre entrée. Avançant tranquillement, il sourit en voyant Cheyenne qui lisait son livre. Il resta quelques instants à la regarder, avant d’entendre un bruit répétitif. Fronçant les sourcils, tourna la tête, tentant de trouver la source du bruit, avant de voir un homme avec un appareil photo. Fronçant les sourcils, il remarque que cet homme prenait Cheyenne en photos. Avançant alors vers lui, il tapa sur son épaule.

    Arrêter de photographier ma femme.

    Possessif ? Non, pas du tout ! Gardant les sourcils froncés, Andrew fixa l’homme. C’était la toute première fois qu’il le voyait, mais il comptait bien faire en sorte que ça soit la dernière et surtout que cet homme arrête de prendre en photo Cheyenne.

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MessageSujet: Re: Your side of the story... Your side of the story... EmptyDim 14 Aoû - 19:22





« it was a beautiful day »
ANDREW – « Arrêtez de photographier ma femme. »

J'hochais d'une épaule pour dégager la main de l'inconnu, laissant les mots qu'il venait de prononcer doucement couler et prendre leurs quartiers dans mon esprit conscient. Aoutch. D'un certain côté, je pouvais comprendre la gêne et l'agacement, mais d'un autre, ce n'est pas comme si j'avais forcé un gros plan sur la jeune femme non plus. Mes clichés étaient simples, pris de loin, capturant l'essence de cette femme absorbée par sa lecture, dissimulée sous son chapeau et le visage baissé: en clair, de ce que j'avais pris en photo il n'y avait rien qui puisse permettre de l'identifier spécifiquement pour celle qu'elle était.

BYRON – « Généralement, en prenant des photos il est préférable de se trouver un sujet. J'ai dépassé mon taux alloué de photos d'arbres, de feuilles et de cygnes glissant sur l'étang, je suis passé aux clichés d'ensemble et il s'avère que cette jeune femme est plus intéressante à photographier que les étudiants occupés à s'amuser en s'arrosant mutuellement avec les bouteilles qu'ils remplissent d'eau. Non pas que j'ai photographié qu'elle. Elle est belle, sereine, avec une simplicité incroyable qui donne à l'instant un caractère unique qu'il ne plaît qu'à moi d'immortaliser en photo. Elle nous tourne le dos, on ne voit pas son visage, je ne viole pas son intimité ainsi et le caractère brut de clichés est à mon sens toujours bien meilleur que si les gens se mettaient à prendre la pose. Je préfère l'authenticité. »

Maintenant, je ne pouvais pas totalement renier le désir de l'homme de protéger sa compagne. Si tant est qu'il soit réellement le compagnon de la belle inconnue: pour autant que j'en savais, il pouvait s'agir d'un amoureux transi rejeté par la jeune brunette et qui a du mal que quiconque d'autre pose le regard sur celle qui le rends dingue. Je n'allais pas faire ce que l'homme disait juste parce qu'il me l'ordonnait, non mais où allait le monde?

BYRON – « Si ça vous rassure, je peux toujours dire d'aller lui demander la permission, mais ça ne m'empêchera pas d'avoir déjà fait ces photos-ci. De toute manière, j'écouterais bien plus à son opinion à elle que la vôtre, sans vous offenser. Pour autant que j'en sache vous pourriez être un déséquilibré ayant une fixation sur cette femme et ne supportant pas que quiconque d'autre ne pose le regard sur elle. Elle est magnifique, vous ne serez jamais le seul à le remarquer. Alors calmez-vous et faites-vous à l'idée... »

Peut-être qu'offenser, je le fis, puisqu'il semblait prêt à me sauter dessus (ou sur mon appareil) juste pour me faire ravaler ce que je venais de lui dire: il restait là, silencieux, calme assez pour que son attitude commence à sérieusement me taper sur le système. Je n'avais jamais été le genre à perdre mon calme, j'étais même le genre de type à trouver de quoi rire dans n'importe quelle situation, mais la manière qu'il avait eu de m'aborder avait posé les bases d'une conversation qui risquait de mal finir. Et le fait de savoir ça n'aidait en rien mon caractère, ça ne me rendait que plus irascible.

BYRON – « Vous permettez? Soit vous parlez, soit vous partez mais arrêtez de me faire perdre mon temps, s'il vous plaît... »

D'instinct, je savais que Solange devait m'observer et par automatisme je me retournais doucement pour croiser le regard de ma fille et lui sourire comme pour lui faire comprendre que tout allait bien. Il n'y avait pas de soucis apparent avec l'inconnu, juste un casse-pied qui ne pouvait pas comprendre que la photographie se fasse dans un rayon de 500m autour de lui et que le monde ne tournait pas autour de lui. Je levais la main pour saluer ma fille qui hocha la tête en retour avant de reprendre la conversation qu'elle avait apparemment avec ses amis. Décidant que rester à côté d'un muet ne m'arrangerait à rien et que mon après-midi risquerait d'en être gâchée. Je n'avais absolument pas eu l'intention de me battre ou de me prendre la tête avec un petit ami jaloux lorsque le but premier de ma présence dans ce parc avait été de me détendre. Je passais la lanière de mon appareil à l'épaule, réalisant que je ne tirerais plus rien d'un point de vue photographique (ni que mon esprit soit vide assez pour avoir les idées claires en matière de créativité et de goût artistique. Ce n'est que lorsque je ressentis clairement quelque chose me retenir en arrière, comme quand vous passez une porte mais que votre pan de veste se prends dans la poignée. Ben là, pas de porte, pas de poignée, juste un homme apparemment déterminé à ne pas me laisser filer quitte à passer pour un voleur de matériel photographique.

BYRON – « Non mais ça va pas la tête !! Vous avez une idée du prix que ça coûte, ces trucs là ?? »

Me débattant pour récupérer mon bien, je ne pus compter que sur la providence sous forme de la jeune brunette nous observant un instant et de son bel et tendre faire l'innocent alors qu'il lâchait mon appareil et tentait un sourire le temps qu'elle ne retourne son attention à son livre. En attendant, moi, je regardais d'un air ébahi l'homme qui semblait décidément porté sur la jalousie et la possessivité apparente quant à sa copine, mais amusé par le fait qu'il faisait son homme parfait dès l'instant qu'elle portait le regard sur lui. Les choses avaient l'air plus ou moins calmées lorsqu'il tenta à nouveau de s'emparer de mon appareil.

BYRON – « Vous avez un sérieux problème, vous le savez ça ? »

Mon ton était presqu'amusé alors qu'il semblait vraiment déterminé à tenter de m'enlever mon bien. Et je restais partagé entre le plaisir et l'agacement lorsqu'il devint clair que je n'allais pas me laisser faire...






hj: les actions que j'ai décrites avaient été discutées sur msn. si malgré ça, tu as un problème avec ce qui est noté, tu sais où me trouver xD . désolée que ça soit court.
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