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Salutations, je suis Buzz l’éclair, je viens en paix. | PV |

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MessageSujet: Salutations, je suis Buzz l’éclair, je viens en paix. | PV | Salutations, je suis Buzz l’éclair, je viens en paix. | PV | EmptyLun 11 Juil - 14:58

ANYWHERE, ANYTHING, INSTANTLY. Ϟ Certains hommes sont sans but logique. On ne ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux. Certains hommes veulent juste voir le monde brûler. Introduire une goutte d’anarchie, déranger l’ordre établi et tout devient brutalement... chaotique...Do I really look like a man with a plan ? JE SAIS PAS C'QUI ME RETIENS DE LE METTRE EN ORBITE.
I was being sarcastic and asked for a kiss

« Arrêtez cet homme ! » , vieil homme, la quarantaine, cheveux blanc comme neige, légèrement tassé à cause du poids des années qui pesaient sur ses épaules, il criait aussi fort qu'il le pouvait après moi alors que je courrai le plus vite possible, esquivant du mieux que je pouvais les passants, en direction opposée de la provenance des cris, à vrai dire plus j'étais loin et mieux c'était. Wait a minute... Je n'étais pas à proprement parlé un voleur, après tout je n'avais rien pris, que ça soit volontairement ou non, d'ailleurs quel aurait été l'intérêt de le faire, ma famille n’était pas riche certes, mais ça ne m’empêchait pas d’avoir tout ce que je désirais, un beau sourire et le tour était joué. Je ne faisais pas parti de ces jeunes qui volaient uniquement pour les sensations fortes que cette action pouvait engendrer, il y avait bien d'autres moyens de se procurer de l'adrénaline, donc pourquoi courir ? Simple réflexe, les vieilles habitudes ont la vie dure, on criait au voleur contre moi, je fuyais normal me direz vous, après tout qui ne le ferait pas. C'était bien plus amusant de courir que plutôt de rester sur place et assumer, chambouler l'ambiance légèrement morte du centre commercial allait être ma bonne action du jour. Une ambiance à mourir dans un centre commercial ? Cherchez l'erreur. En vérité il n'y avait rien d'inhabituel, des gens qui couraient partout avec des sacs à la main,un brouah continuel dû à toutes ces personnes qui parlaient en même temps, des annonces toutes les trente secondes, mais oui pour moi tout ça était bien trop commun, sans aucun intérêt, il fallait mettre du piment et tant pis si je devais être l'élément perturbateur qui viendrait réveiller toutes ces pauvres personnes profondément encrées dans leur petit routine. Il fallait avouer que mon petit coup d'éclat n'avait pas vraiment fait sensation et au final n'avait provoqué que le retournement de quelques têtes, rien de bien grandiose, pas grave, tout du moins j'aurais essayé. Après une course effrénée je décidais de prendre une pause au détour d'un magasin, m'appuyant contre une vitrine je respirais fort la tête vers le bas, le sport habituellement c'était mon truc, mais ces derniers temps j'avais plus l'habitude de faire la fête que de faire du sport, thanks constance la tour dubois. Manger équilibré et vivre sainement ne faisait vraiment pas parti de mon credo, à vrai dire les seules fois où je me donnais la peine de courir ce n’était plus pour attraper un ballon, mais plus pour ce genre de situation, lorsque je devais fuir quelque chose. Posant ma main sur ma poitrine au niveau du coeur pour sentir à quel point il battait vite je sentais quelque chose à l'intérieur de la poche de ma chemise. Engouffrant ma main dedans j'en ressortais un antivol, la cause de tout ce cirque, un simple antivol, le jetant le plus loin possible je ne prenais même pas la peine de me demander comment est-ce qu'il avait bien pu arriver dans ma poche et encore moins ce que je faisais avec. Me relevant finalement, je prenais une grande inspiration avant de reprendre ma route la tête haute, et fier d'avoir échappé à cette chose qui me criait dessus. C'était une journée plutôt mouvementé pour découvrir le centre commercial, en effet je n'avais jamais vraiment pris la peine de l'explorer, j'y avais été brièvement une ou deux fois pour des besoins plutôt urgents, mais mis à part ça je m'étais plus attardé sur le terrain de foot plutôt qu'ici. Néanmoins, cette journée était des plus ennuyeuses, personne de libre j'avais décidé de profiter de ce petit moment de solitude pour m'engager dans cette grande aventure, note pour moi-même : Ne plus jamais regarder dora l'exploratrice avant de sortir ou bien on a l'impression que la moindre chose est une quête insurmontable, mon épreuve à moi était le centre commercial. C'est vrai qu'il y avait pire, mais bon je n'étais pas très friand de ces escapades, je n'étais pas du genre à passer une heure pour choisir des vêtements, je prenais ce qui me tombait sous la main en veillant tout de même à ce que je ne ressemble pas trop à un fermier tout droit sorti de sa campagne natal. Il n'y avait donc rien pour moi, du moins c'était ce que je croyais, car en effet pour moi les centres commerciaux se résolvaient à un simple rassemblement de magasins de fringues, mais le monde avait évolué et les centres commerciaux avec. En passant devant un magasin de jouet je me rendais compte qu’il y avait en moi cet enfant qui n’avait jamais grandit et en passant devant l’enseigne du magasin il s’était manifesté.. J'avais toujours été joueur, aussi bien dans la vie en général qu'en face d'une console ou bien toutes autres choses qui pouvaient faire ressortir cet esprit de compétition en moi qui ne demandait qu'à exploser. Devant l'entrée je faisais les cent pas, hésitant à y rentrer je savais que mettre les pieds la dedans signifiaient que ma journée allait être totalement gâchée, une fois la dedans je ne ressortais pas avant le lever du jour. Me décidant finalement à rentrer dedans je ressortais dix secondes plus tard pour au final réitérer cette action d'aller-retour durant cinq bonnes minutes avant de finalement prendre la décision de me laisser tenter et de voir jusqu'où ma chance allait me mener. Passant le tourniqué je faisais mon entrée dans les lieux l'air émerveillé, tel un enfant devant son sapin de noël rempli de cadeaux je ne savais pas par où commencer. Allant de droite à gauche je parcourais les rayons à vitesse grand V, touchant à tout plus rien ne pouvait m'arrêter quand d'un seul coup je me stoppais. POKEMON !! sweet, saisissant le boitier rouge, une réplique exact du pokédex, celui là, il était pour moooooooooooi. Complètement dans mon monde je faisais abstraction de tout ce qui m'entourait... Tel un enfant j'étais assis, appuyé contre le rayon à faire défiler tous les pokémons du pokédex. Moi et pokémon c'était une grande histoire d'amour qui remontait à des années déjà, certainement ma plus longue d'histoire, et elle n'était pas prête de finir, au moins j'étais sûr que si mon histoire avec les pokémons devait finir ça serait uniquement à cause de moi. Finalement, une voix venait me sortir de mon monde, levant la tête avec un air innocent et directement mon regard venait se poser sur la grande blonde qui prenait possession des lieux. Oops, nouvel objectif de la journée, ne pas se faire repérer. Gêné, je me relevais petit à petit en veillant à ne faire aucun mouvement brusque qui pourrait par malheurattirer son attention, cette fille avait la haine contre moi et la croiser n'était pas du tout conseillé. La contournant, je changeais de rayon, j'avais toujours eu un très mauvais sens de l'orientation et pour preuve, voilà que je me trouvais nez à nez avec la jeune femme que j'essayais désespérément d'éviter. Me redressant, je prenais un air fier et lui tendais une peluche le tout accompagné d'un grand sourire qui en somme voulait dire « non ne me tue pas pour avoir profité de ta notoriété et ensuite t'avoir jeté ». Quand je dis qu'il faut aller à l'ouest, c'est pas la droite qu'il faut prendre.
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MessageSujet: Re: Salutations, je suis Buzz l’éclair, je viens en paix. | PV | Salutations, je suis Buzz l’éclair, je viens en paix. | PV | EmptyMer 20 Juil - 22:52

    J’ai toujours eu une sainte horreur des centres commerciaux, et plus encore, de celui de San Francisco. Voilà. Ne me demandez pas pourquoi, je ne supporte juste pas ça. Tout est grand, et les gens se bousculent et ne s’excusent pas, ou alors il y a des mouvements de foule et je manque m’étouffer, parce qu’un poids plume dans mon genre versus des crétins abyssaux dans leur genre, je ne fais pas le poids. Ou alors, vous savez, ces gens qui restent dans l’allée, en plein milieu, et qui vous bloque le passage et à droit et à gauche, et dès que vous pensez pouvoir les dépasser, ils se décalent pile du côté où vous êtes. Non ne me dites pas que vous ne voyez pas de quoi je parle on l’a déjà tous vécu au moins une fois. Personnellement je le vis à chaque fois. Et puis je ne sais pas, ce centre commercial me rappelle trop de mauvais souvenirs de ma mère, m’emmenant en vadrouille pour m’y acheter des fringues à sa convenance et faire de moi sa petite poupée humaine, qu’elle pouvait habiller et maquiller – car oui, je pense que je suis née en étant maquillée, sans rire – à sa guise. Oh, quand tu as cinq ans, tu ne dis rien ,tu trouves ça même marrant, d’être déguisée, mais quand à 12 ans votre mère continue de faire ça, vous commencez à trouver la plaisanterie plus tout à fait aussi drôle. Toujours est-il que la question logique que l’on peut se poser est : qu’est-ce que Jacqueline Aspen Rosebury-Baxter fabrique seule au mall, cet endroit qu’elle déteste, au milieu de tous les bambins qui hurlent et des mères qui n’ont qu’une envie : les abandonner ? Réponse simple, je cherche un cadeau. Ma mère, oui, encore elle, m’a envoyée en mission pour acheter un cadeau à une sombre cousine de cousine éloignée d’à peine cinq ans. Et étant bien sûr trop occupée par son cours de yoga avec son « professeur particulier » - les guillemets transmettent un message – c’était à moi que la tâche incombait. J’avais essayé de motiver Vraona, ma…sœur, dieu que c’était bizarre, je ne me ferai jamais à cette idée je pense bien, bref, ma sœur puis ma cousine, Stiyzanna, de m’accompagner, mais toutes les deux avaient déjà des projets bien plus intéressants et épanouissants : la plage. Puis j’avais tenté de convaincre Libby, en vain, sans parler de Constance qui elle avait également d’autres choses de prévues, un truc concernant les Iotas. J’aurais pu emmener Cameron, aussi, mon faux petit-ami – mes histoires sont compliquées, je n’aime pas la facilité – avec moi en vadrouille mais enfin, je ne pouvais pas lui imposer ça. Au final, je m’étais retrouvée ici, seule, n’ayant aucune idée de cadeau. Jusqu’à ce que je tombe sur l’antre secrète, l’endroit féérique et merveilleusement attirant qu’était le magasin de jouets. Obvious. Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt, exactement ? Pas la moindre idée. Rassurée de me dire que ma quête ne durerait finalement qu’une petite demi-heure au lieu d’une après-midi complète, j’entrai avec le sourire, me dirigeant machinalement vers le seul rayon du magasin qui m’intéressait. Les sabres lasers. Oui, je suis une grande fan de Star Wars, tout comme mon père, et petite, tandis que les filles se passionnaient pour les poupées Barbie, moi je me passionnais pour les sabres lasers. J’en avais une collection impressionnante à la maison et ma mère hurlait toujours lorsqu’elle me voyait rentrer avec un nouveau. C’était dingue ce qu’on arrivait à faire avec la technologie maintenant. Rêveuse, je pris l’un desdits sabres dans mes deux mains, m’amusant à le faire tournoyer et savourant ce petit bruit de laser tandis que je l’agitai. Du rêve. J’allais commencer à chercher le prix lorsque je me rendis compte d’une chose. Pour une fille, aimer les sabres lasers, ce n’est pas normal et ce n’est pas quelque chose dont je devrais être fière. Autant dire qu’offrir ce genre de cadeau à une môme de cinq ans, ça risque de faire plus mauvais genre qu’autre chose. Qu’à cela ne tienne, d’un air boudeur je le reposai et me dirigeai vers le rayon adapté à son âge. Non mais sérieusement, Barbie. Le concept même du machisme réincarné en poupée. Vous avez déjà songé ne serait-ce que trente secondes à ses dimensions ? A échelle humaine, elles ne le sont pas, humaines, justement. Ce n’est pas possible et pourtant je ne fais pas partie de la catégorie des grosses, dieu m’en préserve. Et puis même, quel intérêt de jouer avec une poupée, l’habiller et imaginer un tas d’histoires dans lesquelles ça finit toujours par « oh oui Ken, fais-moi l’amour ». Ok, peut-être qu’à 5 ans on ne pense pas à ça quand Ken & Barbie sont tous nus l’un sur l’autre mais à 22 ans, difficile d’imaginer autre chose. Barbie en vacances, Barbie au lycée, Barbie prend l’avion, change de couleur de cheveux, est secrétaire, institutrice, pompier, quelle polyvalence ! Désignant du doigt les poupées les unes après les autres, à la recherche de celle qui conviendrait pour un cadeau, je finis par faire mon choix. Barbie fait du surf. Voilà, impeccable, combinaison, planche, cheveux blonds peroxydés et peau bronzé. Les clichés ont la vie dure, toutes les Californiennes ne sont pas peroxydées et bronzées, j’en suis la preuve vivante. Blonde naturellement, peau blanche comme l’albâtre, on croirait plutôt voir une fille de l’Est plus qu’une pure born & raised in San Francisco. Je pris le coffret sous mon bras, prête à me diriger vers la caisse. Changement de rayon. « Je peux vous renseigner mademoiselle ? » Nan mon grand, j’ai pas eu besoin de ton aide, merci bien. Je secoue la tête en signe de négation avant de tourner dans une autre allée. Seigneur Marie Jésus Joseph. Dites moi que ce n’est pas lui qui se tient devant moi, avec son sourire qui me donne envie d’aller joliment encastrer ma main sur sa face de menteur. D’un revers de main, je balaie la peluche que m’a tendue Damian San Mercury en personne. « Bouge de là, tu me bloques le passage ». Déjà que je n’étais pas très enchantée de venir passer mon aprèm au centre commercial, si en plus je dois me farcir le plus grand crétin que la terre ait jamais portée, je suis bonne pour me tirer une balle. Sourire hypocrite avant de me la jouer polie. « S’il te plaît ». Et de murmurer – toutefois assez fort pour qu’il l’entende – « et te foutre ta peluche là où je pense, aussi ». Tout en délicatesse, comme souvent lorsque je suis énervée. Ce que je ne devrais même pas être face à un abruti congénital dans son genre mais que voulez-vous, malgré mon optimisme légendaire, croiser son chemin me rappelle que malheureusement, je suis obligée de composer avec des mecs minables qui n’en veulent qu’à mon argent et ma notoriété. Il est où le sabre laser, déjà, que j’aille l’égorger avec ?


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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: Salutations, je suis Buzz l’éclair, je viens en paix. | PV | Salutations, je suis Buzz l’éclair, je viens en paix. | PV | EmptySam 30 Juil - 15:43

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