→ Davide & Niveane« Ready, set & go » sweet.heart

8H00 - la sonnerie du réveil retentit dans toute la pièce, tirant Davide d'un sommeil profond. La tête encore embrumée et les yeux à demi-clos, il appuya fermement du bout des doigts sur le bouton et tout cessa. Un large bâillement étira sa bouche et le jeune homme s'équstirpa, non sans peine, de ses draps. Comme tout les matins, il passa dans la salle de bains et se passa un peu d'eau sur le visage, histoire de se remettre les idées en place. Il s'installa à la cuisine et pris un bon petit déjeuner. Davide avait l'habitude par la suite de faire du sport et cette journée ensoleillée n'échapperai pas à la règle. Il enfila son short de foot, jeta son bol dans l'évier et s'en alla.

Rapidemment, Davide arriva sur la place des Iota : le terrain de sport. Et il avait une préférence pour le terrain extérieur, pouvant ainsi profiter du soleil et de l'environnement. L'avantage avec ce genre d'endroit, c'était que Davide ne se retrouvait jamais seul car beaucoup des membres de sa confréries, sportifs comme pom poms girls, avaient pour habitude de se prélasser sur les bancs au bord du terrain. Et un peu de compagnie ne faisait jamais de mal. Mais arrivé à une heure si matinale, l'espagnol se retrouva seul. Il débuta par un petit footing habituel, enchaînant quatre tours dépistes, les écouteurs vissés sur les oreilles.

Une fis cela terminé, il s'étira longuement pour éviter à de vieilles blessures de refaire surface et attrapa ensuite avec enthousiasme son ballon. Le football était son sport préféré depuis toujours et il ne manquait jamais une occasion de toucher le ballon rond ou de discuter football. De plus, il fallait se l'avouer, le foot avait une certaine quote auprès des filles et Davide aimait en jouer. Il enchaîna quelques jonglages et en parlant de filles, il vit arriver au loin une de ses compatriotes Iota, Niveane, mais fit comme si de rien n'était (a)

play the game like never before, wins as if your life depends. davide i. alves

L'avantage d'être parmi les iotas, c'était que je ne perdais aucune condition physique. Je n'étais pas tellement sportive quand j'étais gamine, mais je faisais attention à ce que je mangeais. Depuis maintenant trois années, j'étais parmi les rouges et j'arborais mes plus belles pirouettes et surtout mes plus belles formes il fallait l'avouer. L'uniforme des cheerleaders me convenait parfaitement. J'arrivais à attraper plus de garçons que ma moyenne habituelle. J'étais un véritable requin. Je ne savais pas si je devais en avoir honte ou pas mais j'étais une véritable prédatrice. Encore plus que lorsque j'étais au lycée. Les mots dépassaient parfois la pensée lorsqu'il s'agissait de parler de garçons. On me considérait comme un véritable rapace, genre l'aigle royal. Il fallait maintenant que je me tienne à carreau même si c'était difficile, mes pulsions n'étaient pas forcément contrôlables comme je le désirais. J'étais entourée par des canons filles comme garçons dans ma confrérie, alors imaginez mes yeux briller quand je les vois dégoulinant de sueurs. Oh non, je ne peux pas penser à ça, je vais me sentir mal... Je me réveillais d'un coup, après mon rêve quelque peu émoustillant. Je reprenais rapidement mes esprits, il fallait que je sois en pleine forme aujourd'hui, un entraînement allait avoir lieu au stade pour les cheerleaders, histoire de rester en forme. J'étais tout le temps en forme ! Avec le sport en chambre que je faisais, je l'étais tout le temps. Mais maintenant reste à savoir si je pouvais encore agiter mes pompons correctement, sans penser à la poitrine d'une fille. Je me dirigeais dans la salle de bain, pour me passer de l'eau sur le visage pour me remettre les idées en place. Et tout s'enchaînait : lavée, douchée, brossée. Une fois prête, je sortais de mon dortoir pour rejoindre la cuisine commune des iotas afin de prendre mon petit déjeuner, mais comme j'étais déjà en retard, un café me suffirait. Vêtue de mon uniforme rouge étincelant de cheerleader, le temps que j'arrive sur le stade en courant, j'étais déjà crevée. Les courbatures de la veille me faisait plus de mal que de bien. Il y avait quelques personnes que je connaissais de vues, filles comme garçons qui attendaient leur entraînement avec importance. Je remarquais même un garçon qui touchait au ballon rond. En me rapprochant petit à petit, je remarquais que c'était Davide. Un garçon vraiment charmant, autant physiquement que mentalement. Je ne le connaissais pas beaucoup mais qui sait, si je me lançais peut-être que je connaîtrais sa vie dans quelques minutes. Oui, les gens ont l'habitude de me raconter leur vie, allez savoir pourquoi. Ce mec avait tout les mystères de l'Espagne dans son regard. Les garçons latinos ça me parle plutôt bien il faut dire. Davide s'en servait énormément. J'avais entendu parler par je ne sais plus qui, qu'il se servait de son sourire style don juan et de son ballon et ses dribbles du feu de dieu, pour attirer les filles. Bingo l'ami, je venais tout juste de tomber dans le panneau. Je m'approchais de lui, en tentant de lui piquer son ballon. Tâche qui s'avérait être plus difficile que je le pensais parce que Davide était plutôt bon, voir même excellent. « Salut hidalgo, plutôt coriace dis donc. » disais-je en lui laissant un sourire pour clôturer ma phrase. Bien sur qu'il était coriace, pauvre imbécile blonde, c'est un footballeur et de plus c'est un iota. Bien sur qu'il doit être excellent sur la chose. Je n'avais pas l'habitude d'aborder comme ça les garçons mais bon, quitte à faire du rentre dedans, autant bien le faire non ? J'observais chaque courbe de son corps et surtout ce ballon qui voulait toucher mon pied mais qui malheureusement restait sur celui de Davide. Il y a rien à dire, il est excellent.