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the game is on ✶ tiny

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MessageSujet: the game is on ✶ tiny the game is on ✶ tiny EmptyMar 5 Juil - 19:29

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TAKE ME OUT So if you're lonely, you know I'm here waiting for you. I'm just a crosshair, I'm just a shot away from you. And if you leave here, you leave me broken, shattered, I lie. I'm just a crosshair, I'm just a shot, then we can die. I know I won't be leavin' here with you. NIKOLAÏ & TINSLEY

San Francisco est une ville parfaite ! Elle est très dynamique, bien située, mais surtout bien remplie. Par là je veux dire que ses habitantes ont souvent un physique très avantageux, et qui ne me laisse pas indifférent. Si mes parents savaient ceci, ils seraient peut-être déçus, ou en tout cas surpris par mon attitude. Car il faut bien avouer qu'à leurs yeux je reste leur petit garçon parfait, celui qui fera un Prince Charmant idéal pour une chanceuse demoiselle. Ce qu'il y a, c'est que je n'ai pas envie de faire une seule chanceuse demoiselles, mais un tas de chanceuses. Ma générosité me pousse à charmer les filles pour leur offrir la chance de me connaître, et plus si affinités (c'est souvent le cas). En Russie, les filles sont beaucoup plus froides qu'en Californie, Proskovya a eu raison de me parler de Berkeley, sans elle, je serais passé à côté de biens des plaisirs. Comme celui de me réveiller dans ma chambre, au coeur de ma confrérie, tout en sachant que j'adore les cours que je vais suivre dans la journée, surtout que je suis le meilleur, et sans oublier le fait que les étudiantes à Berkeley sont magnifiquement sexys, et qu'en plus la plupart ne peuvent pas s'empêcher de me regarder. Aujourd'hui est une journée qui commença par ce simple plaisir. Je m'étais réveillé, heureux de tout ce que j'avais, et de ce qui m'attendait. J'avais suivi mes cours avec attention, devenant comme tous les jours lorsque les cours commençaient, le travailleur ambitieux que j'avais toujours été. Les examens de fin d'année approchaient, et j'étais fin prêt à les obtenir haut la main pour entrer en seconde année, ou une nouvelle fois je serai le meilleur de la promo. Parce qu'un Duma est toujours le meilleur, coûte que coûte !

Lorsque les cours prirent fin, comme à mon habitude, je trainassais sur le campus, cherchant une ou deux jolies demoiselles que je pourrais tenter de charmer. Non, rassurez-vous, je ne couchais pas tous les soirs avec une fille différente, mais j'aimais faire sensation, et tout simplement me mettre au défi de séduire telle ou telle fille ; donc quand je drague, ce n'est pas uniquement pour mettre une fille dans mon lit. J'avais fait le tour des jardins de l'université, mains dans les poches, sourire aux lèvres, avant d'apercevoir le terrain de foot de Berkeley. Les cheerleaders s'y entrainaient souvent, et je devais bien pouvoir trouver mon bonheur parmi l'équipe. Surtout qu'à ma plus grande satisfaction, j'entendais une musique se dégager du terrain. Une fois de l'autre côté des estrades, il n'y avait qu'une seule et unique pom-pom girl en train de s'entraîner. Et pas n'importe laquelle. Tinsley. Depuis ce fameux jour où elle avait osé me gifler pour m'avoir confondu avec son ex petit-ami, je la draguais sans cesse. Faut dire, c'est la seule fille qui m'a giflé avant même que je ne joue avec elle, ça m'a forcément poussé à ne pas la laisser filer comme ça. Depuis, c'était une sorte de jeu. Je la charmais, elle faisait mine de me détester (car au fond elle ne peut pas, c'est évident). Parfois elle résistais à mon jeu de séduction, d'autres fois non. Ainsi nous avions déjà couché ensemble à plusieurs reprises.

Toujours est-il que je m'approchais d'elle, sans bruit. Elle n'avait pas remarqué ma présence, se tenant dos à moi en réfléchissant à je ne sais quoi, alors que la musique tournait toujours. Je ne cache pas avoir profité de la vue qu'elle m'offrait de cette manière. Sourire malicieux sur les lèvres, je posais mes mains sur ses hanches, me plaçant juste derrière elle. "Bonjour belle blonde." Elle sursauta légèrement, certainement surprise de mon arrivée soudaine, et je me reculai immédiatement pour ne pas me prendre une gifle (puisqu'elle aimait en donner), car de toutes évidences, elle n'avait sans doute pas apprécié que je me tienne si près d'elle et que mes mains se soient accidentellement posées sur ses hanches. "Tu me montres comment tu danses ?" Un petit sourire charmeur pour la provoquer, et le jeu était lancé.
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MessageSujet: Re: the game is on ✶ tiny the game is on ✶ tiny EmptyJeu 7 Juil - 15:45



WHO SAID LOVE PLAYS BY THE RULES?. « You want your independance but you wont let me let you go. You wanna test the waters and leave it on the empty shores. But I'll take my time if you want to, and I'll give you what ever you need. And I'll wait a lifetime to give it to you, give in to you. You think that you're the sun, the whole world revolves around you. The center of attention and everything is drawn to you. » ღ.
« On se met d’accord, jure-moi de pas me mettre la tête à l’envers. »
- « Je ne te mettrais pas le tête à l’envers si tu ne me déchires pas le cœur. »
Wild child ; Poppy & Freddie.
.
Que faire lorsque le professeur que vous deviez avoir pendant cinq heures cet après-midi est absent et que vous vous retrouvez donc à avoir votre après-midi de libre ? Réponse A) – Vous révisez vos autres matières pour être parfaitement prêtes pour les examens à venir. Réponse B) – Vous allez faire du sport pour vous détendre. Réponse C) – Vous glandouillez. Et Tinsley Andréa Jules Barckley entoura trois fois la dernière réponse évidement. Réviser ? A quoi bon, cette fille était un génie et elle pouvait largement passer ses examens avec brio en révisant le stricte minimum. Elle était de ce genre de personne qui se trouvait être à la limite d’être surdouée. Elle avait un QI supérieur à la moyenne, et ses aptitudes à apprendre des cours qu’une personne avec un cerveau dit « normal » apprendrait en cinq heures, elle l’apprenait en une demi-heure à peine. Elle avait une mémoire visuelle excellente, ainsi il lui suffisait de lire son cours une fois pour le comprendre et presque le savoir de mémoire. Un talent très pratique quand on n’avait pas envie de passer des heures à apprendre toutes les parties du corps humain. La jeune fille était en effet en seconde année de médecine et bien que ce cursus scolaire l’ait passionné, elle ne supportait pas de passer ses journées et ses soirées à réviser comme certains alphas le faisaient. C’est d’ailleurs pour cela que cette intello ne se trouvait pas dans la confrérie des bleus clairs, parce que même si elle avait l’intelligence pour y aller, elle n’avait pas vraiment le caractère pour cela. Elle était une sportive invétérée qui ne vivait (entre autre) que pour les activités physiques en général. Ainsi elle avait trouvé la place parfaite au sein de la confrérie des rouges. Une intello sportive et fêtarde, tellement rare et pourtant bien réele. Parce que oui, Tinsley ne crachait jamais sur une proposition de fête improvisée. Elle aurait pu très bien s’intégrer dans la confrérie des jaunes citron. Le mythe disant que les médecines étaient les plus fêtards n’en était finalement pas un, lorsqu’on l’a regardait boire et se trémousser en soirée. Allongée sur son lit, elle était justement entrain de se dire qu’elle sortirait bien ce soir histoire d’entamer le week-end en beauté, bien qu’on ne soit que jeudi et qu’elle avait cours le lendemain. Oh c’était bien connu les cours de fin d’année n’était pas franchement important n’est-ce pas ? En attendant, elle s’ennuyait bien. Elle avait envie d’aller courir des kilomètres autour de berkeley seulement elle risquait de s’épuiser et d’arrivée en mode vieille larve à l’entrainement des cheerleaders et Constance allait se transformer en démone et l’étrangler. Et oui, règle numéro un, éviter à tout prix de mettre en colère la présidente de confrérie pour sa propre survie.

Il lui restait alors très peu d’options, réviser des cours qu’elle connaissait déjà, faire du shopping mais sans acolyte l’idée ne lui plaisait pas vraiment ou bien voler un dvd à sa colocataire et meilleure amie et le regarder en se marrant toute seule. Elles avaient en effet des goûts bien différents en matière de films, ainsi lorsque Riley se regardait Titanic, Tinsley préférait se regarder massacre à la tronçonneuse. Heureusement à part cette divergence d’opinion, les filles étaient les meilleures amies du monde. Titanic, voila exactement ce qu’il lui fallait étant donné que le film durait trois heures, elle aurait fini juste un peu avant le début de l’entrainement. Elle allait donc s’occuper avec cette niaiserie déprimante. Courant chercher le dvd dans les affaires de sa colocataire, elle fit attention à ne pas tout déranger, parce qu’elle ne voulait faire enrager la jeune femme. Une fois le dvd placé dans le lecteur conçu à cet effet, la télévision mise en route, les popcorns et le coca-cola placés à cotés d’elle, elle se plaça sur son lit et regarda ce navet aux millions de dollars de recette. Navet qu’elle connaissait par cœur du fait de l’avoir regardé très souvent avec sa meilleure amie. Elle connaissait les répliques sur le bout des doigts, si bien qu’elle pouvait couper le son et ne pas être perdue dans l’histoire. A quel point était-ce pitoyable ? Damn Riley de lui faire regarder des horreurs pareils. Et le film passa, doucement, très doucement tout comme ces quelques heures qui la séparait de cet entrainement qu’elle chérissait tant. Au moins deux jours qu’elle n’avait pas pratiquer un sport intensément, cela lui manquait grandement. « Pousse cette grosse vache Jack ! Prends sa place sur cette foutue porte ou tu vas crever ! » Hurla-t-elle à l’intention du personnage fictif de la télé comme s’il pouvait réellement l’entendre. Au moment où arrivait la scène tragique de Titanic où les trois quarts des personnes versaient quelques larmes ou étaient au moins quelques peu émus, Tinsley elle balançait des conneries à tout vent et riait de ses bêtises comme une baleine. Voila pourquoi au final Riley préférait regarder ce film seule qu’avec sa colocataire. « Ben voila, il est mort ! Arrête de pleurer la grognasse, c’est de ta faute ! » S’époumona-t-elle cette fois-ci à l’égard de la jolie rousse du film. S’empiffrant une dernière fois de popcorn, elle soupira et s’allongea sur sont lit avant de fermer les yeux. Ce film était pathétique et il lui restait encore une heure à tuer avant l’entrainement. Une heure qui passa bien plus rapidement que prévu puisque la belle au bois dormant fut réveillée une heure plus tard brutalement par la sortie de son portable. « Putain de merde, l’entrainement. » Se changeant en quatrième vitesse, elle piqua un sprint jusqu’au terrain où avait lieu l’entrainement du jour des cheerleaders. Elle avait dix minutes de retard, cette fois c’était clair, Constance allait l’assassiner. Et puis finalement parce que coup de chance, la brune avait elle aussi du retard du à X raison. Ni vue ni connue elle se glissa à coté de Perdita et Riley et commença à parler de tout et de rien, avant que l’une des deux présidentes ne fassent son apparition.

Et une heure plus tard alors que tout le monde regagnait ses appartements ou le pavillon Iota, comme presque à chaque fois, Tinsley restait quelques heures de plus afin de se perfectionner. Elle était une grande perfectionniste de nature et il s’avérait que parfois cette qualité devenait un fardeau. Laissant la musique la guider, elle exécuta les points de la chorégraphie que ses deux présidentes venaient de lui apprendre, presque avec perfection pourtant elle ne désirait pas s’arrêter. Elle ne voulait pas être bonne, elle voulait être parfaite dans tout ce qu’elle entreprenait. Elle s’arrêta un instant, se demandant si elle devait lancer sa jambe plus haut. Elle voulait que le rendu soit joli. Elle n’entendit absolument pas le nouveau visiteur et c’est alors que sentant des mains se poser sur ses hanches qu’elle frôla la crise cardiaque. Se retournant pour voir le coupable et éventuellement, lui administrer une bonne correction, qu’elle ne fut pas la (mauvaise) surprise quand elle découvrit cette tête blonde qu’elle croisait un peu trop souvent en ce moment à son goût. « Bonjour belle blonde. » Il lui murmura, alors qu’il avait ce sourire idiot plaqué sur son magnifique visage, qui lui donnait envie de le frapper comme elle l’avait fait un an auparavant, lorsqu’elle l’avait confondu avec un certain Maximilien. Sa frappante ressemblance avec son ex, était comme un coup de poignard en plein cœur. Ses traits de visage, son sourire angélique, la couleur de ses yeux et son corps d’Apollon, c’était effrayant. Effrayant et très pénible pour la jeune fille qui n’avait jamais su tirer un trait sur cette partie de son passé. Elle avait l’impression que Nikolaï était le fantôme de son passé, un être envoyé par Maximilien pour lui faire comprendre qu’il avait toujours été le maitre de leur histoire d’amour et elle, un simple pion qu’on avait fini par jeter une fois la partie achevée. Elle savait de ce fait qu’elle ne pourrait jamais aimer Nikolaï, toute sa vie elle ressentirait de la haine envers cet être. Du moins, elle en était persuadée. Comment pourrait-elle aimer un être qui lui blessait le cœur rien qu’en le regardant ? Alors qu’elle ne lui répondait et lui tourna le dos de nouveau, espérant que si elle ne lui montrait aucun intérêt, il s’en irait. C’était peine perdu avec cet être aussi têtu qu’elle. « Tu me montres comment tu danses ? » Et de nouveau ce sourire mi-provocateur, mi-charmeur. Elle roula des yeux vers le ciel, exaspéré par sa présence malvenue ce soir. S’il y a bien une chose qu’elle détestait, c’était qu’on l’a dérange lors de ses entrainements, évidement il le savait très bien et elle était certaine que c’était pour çà qu’il venait maintenant, l’emmerder était son passe temps favori très certainement. Posant ses mains sur ses hanches, et s’approchant de lui, les sourcils froncés. « Le bébé Delta n’a-t-il personne d’autre à emmerder ? » Pesta-t-elle, alors qu’un rictus mauvais s’affichait sur son visage. Tinsley était adorable les quatre-vingt cinq pourcent du temps, les autres cinq pourcent il ne valait mieux pas être dans les parages. Elle était certaine que plus elle allait s’énerver, plus il allait être ravi et continuer mais tant pis, elle n’arrivait pas à se contrôler en sa présence. L’envie de le gifler comme elle l’avait fait lors de leur première rencontre, la démangeait. Peut-être pouvait-elle hurler au viol, afin qu’un membre de l’équipe de football l’entende et face déguerpir le blondinet. Non bien-sûr que non, elle pouvait très bien se débarrasser de cette séduisante sangsue par elle-même. « Qu’est-ce que tu me veux ? Je suis occupée comme tu peux le constater, donc au pire va faire une partie de World Of Warcraft et fous moi la paix. » Continua-t-elle sur le même ton que précédemment. Elle avait une sale habitude de faire passer le jeune homme pour ado pré-pubère avec des tendances geeks. Il avait en effet un an que moins que celle-ci, elle s’amusait donc à lui trouver des surnoms et des activités plus dégradantes les unes que les autres. Et pourtant le fait est qu’elle avait eu à plusieurs reprises des relations sexuelles avec cet individu. Quelques erreurs de sa part, qu’elles ne reproduiraient plus jamais, bien entendu. Comment résister au sosie de la personne que vous n’avez jamais cessé d’aimer ?
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MessageSujet: Re: the game is on ✶ tiny the game is on ✶ tiny EmptyVen 15 Juil - 0:10

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we can be winners or losers ; but if we're losers it means that we're lovers ?

Les filles sont les étoiles de mon ciel. Leur beauté m'interpelle, leurs sourires m'appellent. Les conquérir, les séduire, c'est un défi très plaisant. C'est ce que je fais avec chacune d'elle. Même si j'avoue qu'avec Tinsley c'est différent. Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi, mais je sens qu'il y a une différence. Je prends plus de plaisir à la séduire, et je m'y applique plus il faut dire. Enfin parallèlement j'adore la taquiner, et elle me le rend bien. Pour dire vrai, à en croire ses braillements, elle ne me supporte pas. Sauf que bon, bien souvent elle ne me résiste pas, et la réalité prend le dessus sur ce qu'elle laisse paraître, vous imaginez donc bien comment ça se termine régulièrement. Notre relation est un jeu qui mérite grandement d'être joué. Je ne sais pas jusqu'où il ira, ni même comment il se terminera, et je ne veux pas le savoir pour l'instant. En me rendant au terrain de l'université, j'avais évidemment pensé au fait qu'elle y serait sûrement, mais j'avais surtout pensé à toutes ces iotas en train de danser que j'aurais peut-être eu l'occasion de voir. Par contre, que la belle blonde soit seule était une possibilité que je n'avais pas imaginé. Mais ce n'était pas plus mal, loin de là même. Nous allions pouvoir jouer sans retenue aucune. Pas de regards interrogateurs, juste nos deux pauvres personnes en train de se tourner autour et de s'envoyer quelques pics par ci par là. Poser mes mains sur ses hanches était un acte dont je connaissais l'effet qu'il aurait sur elle. Ce qui explique pourquoi je m'étais instinctivement reculé. À en voir son beau visage empli de rage, je ne pus que constater ô combien j'avais calculé juste. Quant à mon air mi-charmeur, mi-provocateur, il ne pouvait que lui plaire, comme à toutes. La demoiselle Barckley roula des yeux pour mon plus grand plaisir. Ce que j'aimais l'embêter, même si au fond elle devait raffoler de mes irruptions soudaines.

Je secouai la tête d'un air désolé à sa question. "Effectivement non, je n'ai personne d'autre à emmerder…" Toujours aussi fier de moi, mon sourire provocateur s'étira de lui-même, sans que je ne puisse le contrôler. Tinsley avait cette habitude de m'appeler le bébé, de me prendre pour un gamin ou un ado complètement geek. Elle s'amusait à cela pour me provoquer, mais elle pouvait bien m'appeler n'importe comment, cela n'avait aucun impact sur moi. Ni même si le désir qu'elle pouvait éprouver à mon égard. Car malgré tout, elle partageait parfois le même lit que moi. Et c'est pour cette raison que de mon côté je l'appelais la cougar. Après tout, si l'on écoutait ses dires, elle couchait avec un "ado pré-pubère", donc bon… "Je veux que tu me montres comment tu danses. Et fais pas ta timide, je t'ai déjà vu toute nue donc t'as rien à me cacher…" C'était un argument on ne pouvait plus valable. Il n'y avait rien chez elle que mes yeux n'avaient pas eu l'occasion de voir, donc elle pouvait bien faire quelques pas pour moi. À moins que la chorégraphie des cheerleaders soit un secret d'État. N'empêche, je savais que Tinsley était monstrueusement séduisante quand elle dansait. Je le savais pas avoir assisté plusieurs fois à des matchs de notre équipe de football. Enfin de toutes manières, elle n'avait pas besoin de ça pour être séduisante. Mais je ne le lui dirais jamais, car si elle le savait, il n'y aurait plus de jeu de séduction entre nous.

Amusé par son énervement, ce n'est non sans prendre de risques que je m'étais approché d'elle. J'avais doucement attrapé son menton, et je murmurai. "Allons madame la cougar, ne fais pas ta mauvaise tête, nous savons tous les deux que tu es heureuse de me voir ici." Et comme pour appuyer mes paroles, je déposai un baiser au coin de ses lèvres. J'étais un véritable séducteur, et j'adorais agir de la sorte. Surtout avec Tiny. Car elle me mettait des bâtons dans les roues, elle était différente des autres filles. Son charisme, et le cran qu'elle avait par moment, j'adorais ! Enfin tout ce que je vous confie ici, ne lui répétez surtout pas, elle serait folle de joie. Et puis il ne faudrait surtout pas qu'elle pense que je suis fou d'elle, des filles, y'en a pleins à mes pieds, j'ai qu'à me baisser pour choisir. Il n'y en a qu'une qui ne soit pas à mes pieds, mais largement au dessus de moi : ma Merveille. Stiyzanna, ma soeur. La prunelle de mes yeux, celle que j'aime plus que tout au monde. À n'en point douter, je serais prêt à tout pour elle. Et si un jour il m'arrivait de vouloir vivre une relation sérieuse avec une fille, elle aurait le droit d'approuver ou non mon choix quant à celle qui pourrait prendre la place de sa belle-soeur.

Bref, revenons-en où nous en étions. Je venais tout juste de déposer un baiser au coin des lèvres de la belle Barckley. Qui à mes yeux était la plus belle des deux soeurs - mais ne le dites pas à Reagan, elle serait jalouse - ; enfin bref je m'égare. J'aurais pu une nouvelle fois me reculer par précaution, mais je ne le fis pas, décidant de ne pas bouger. J'étais certain de me prendre une claque, à croire que j'aimais ça venant d'elle. Toujours est-il que j'étais immobile tel un arbre enraciné devant Tinsley. Malgré le fait que je sois légèrement plus jeune qu'elle, je la dominais de par ma taille, faisant au moins une tête de plus qu'elle, la mienne étant donc légèrement inclinée pour pouvoir plongé mon regard mi-séducteur mi-provocateur dans le sien. Ma joue était tendue, attendant sagement son dû. Alors c'est sur cette note de suspense que je vais m'arrêter. Claque ou pas claque ?
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MessageSujet: Re: the game is on ✶ tiny the game is on ✶ tiny EmptySam 16 Juil - 15:24


« L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur. » You left your blood stain on the floor. You set your sights on him. You left a hand print on the door, like all the boys before, like all the boys before. This is our luck, baby, running out. Her clothes were never off. We still have hours to run about to scale the map; scale the map, to get us back on track. I've seen you in a fight you lost, I’ve seen you in a fight. Were under the sheets and you're killing me. ღ.

Elle le regardait déblatérer ses paroles qui n’avaient aucun sens ni intérêt pour elle, elle regardait ce sourire satisfait qui s’affichait au coin de son visage alors qu’il avait certainement atteint son objectif de la journée. Il n’était qu’un gamin de dix neuf ans, jouer il ne voyait que cela dans la vie. Tuer des hommes virtuellement sur une console de jeux vidéo, jouer avec un ballon avec ses amis ou encore jouer avec les filles. Tout semblait être du pareil au même pour cette tête blonde, ainsi briser le cœur de certaines filles n’étaient pas pires que de perdre une partie de football américain. Il préférait d’ailleurs sûrement briser les espoirs de relation d’une pauvre fille innocente que de ne pas être le vainqueur d’un jeu consistant à tirer dans un ballon pour marquer des points. Elle ne le connaissait pas vraiment, à vrai dire comme avec tous les autres Deltas qu’elle connaissait, elle préférait ne pas s’attarder sur leur personne, elle les voyait tous sans exception comme des personnes manipulatrices, sans cœur avec le cerveau rendu au niveau de l’entrejambe. Elle ressentait une haine sans pareille pour tous les membres de cette confrérie dont elle aurait fait fermer immédiatement si elle avait eu les pouvoirs pour le faire. Elle n’était entrée qu’une ou deux fois dans la maison Delta et elle n’avait pas été déçue de ce qu’elle avait trouvé, elle ne s’était pas attendue à mieux. De parfaits idiots répartis un peu partout dans la salle de séjour, en se vannant les uns les autres, en critiquant les fesses de la Bêta qui venait de passer devant les yeux, sans même se préoccuper si elle pouvait entendre ou non leurs propos et pour finir, un petit groupe relatant leurs dernières conquêtes et imaginant déjà leurs prochaines. Elle était très ouverte d’esprit mais lorsqu’on lui parlait de la confrérie des « briseurs de cœurs », elle ne pouvait contenir une grimace mauvaise. Elle n’avait pas encore connu celui qui sortait du lot, celui qui ne prenait pas les filles pour des jouets sexuels et elle était certaine que c’était simplement parce qu’il n’en existait pas. La seule manière de prouver à la jeune femme qu’on n’était pas un connard né, c’était simplement de quitter cette confrérie à l’allure de secte, mais çà c’était tellement rare. Quoi de plus bon dans la vie que de coucher à droite et à gauche sans jamais se soucier de nos partenaires ? Tinsley pouvait écrire une dissertation philosophie sur cette question, parce qu’elle était une grande connaisseuse en la matière. Pourtant il lui était impossible de se comparer à ces écervelés de bleus foncés, à la différence d’eux elle n’avait jamais pris plaisir à briser des cœurs. Elle couchait pour coucher et non pas pour s’amuser avec un pauvre innocent qui aurait le cœur brisé le lendemain en découvrant qu’elle s’était simplement servie de lui pour assouvir ses besoins sexuels. De tous les Deltas qu’elle fréquentait, il était celui qu’elle détestait le plus et paradoxalement avec qui elle passait le plus de temps, voulu ou non. Il se trouvait toujours au mauvais endroit au mauvais moment, elle le haïssait de tout son être et pourtant elle ne refusait jamais bien longtemps de lui donner son corps. Quelle en était la raison ? A part son physique de Dieu Grec, il y avait sa ressemblance frappante avec l’amour de sa vie. Et rien que la rencontre entre Tinsley et Nikolaï, avaient annoncés que leur relation serait par la suite explosive.

FLASH-BACK. UN AN AUPARAVANT.

Sortant rapidement de son dernier examen qui se trouvait être celui de biologie, Tinsley n’avait absolument pas une seule minute à perdre si elle ne voulait pas être en retard. En effet, ses parents lui avaient offert un voyage aller-retour pour Paris avec la personne de son choix. Elle avait alors choisi sa Perdita chérie, qui était l’une de ses meilleures amies. Les deux deux blondes Iotas à Paris, elle était certaine qu’elle allait passer une excellente semaine en sa compagnie, mais tout cela serait gâché, si elle ne se dépêchait pas et que par conséquent elle ratait son avion. Perdita l’attendait déjà à l’aéroport en vue du texto qu’elle venait de lui envoyer. Tinsley se pressa donc un maximum et entreprit même de courir vers même avec l’entrainement sportif qu’elle pratiquait régulièrement, elle n’arrivait pas à courir avec sa valise. Et voila que trop occupé par l’objet dans ses bras, elle manqua de cogner de plein fouet un jeune couple du campus. Elle releva la tête tout d’abord vers la jeune femme et bredouilla des paroles d’excuses avant de se retourner vers le visage du jeune homme rieur et manqua alors de tomber à la renverse. « Maximilien ? » Bredouilla-t-elle. Sans aucun doute, le sourire qu’il affichait sur son visage, ce sourire qu’elle avait tant aimé… Elle venait de passer un an sans nouvelle de lui et voila qu’il réapparaissait comme par enchantement sur le campus avec une autre fille. Elle lâcha sa valise de stupéfaction et ne réagit pas lorsque celle-ci vint s’écraser sur le bout de son pied. Elle ne sentait plus la douleur, elle était dans un état d’osmose. Est-ce qu’elle se sentait bien ? Non, elle avait mal à en crever. Maximilien venait de faire son grand retour dans sa vie et ni lui ni elle ne l’avait programmé. Son bras était posé dans le creux du dos de la jeune femme, à la limite d’être posé sur ses fesses. Elle le détestait. Elle avait envie de pleurer, de mourir. « Euh çà va ? » Demanda-t-il avec ce sourire arrogant figé sur son visage. « Très bien. » Lui répondit-elle avant de le gifler et de s’enfuir avec sa valise en direction de l’aéroport, laissant les deux jeunes gens dans une incompréhension la plus totale. Maximilien revenait la hanter, lorsqu’elle pensait se sentir mieux, il revenait pour mieux lui faire comprendre qu’elle serait toujours dépendante de lui et qu’au contraire, n’avait absolument pas besoin d’elle. Cruel personnage et pourtant ce jour-là, elle n’avait pas giflé son ex comme elle l’avait pensé mais bel et bien le dernier Duma.

FIN DU FLASH-BACK.

Secouant la tête de droite à gauche pour chasser ce ridicule souvenir qui lui revenait en mémoire, elle tenta en vain de se concentrer sur le ramassis de connerie qu’il était très certainement entrain de lui sortir. « Effectivement non, je n'ai personne d'autre à emmerder… » Sans blague, et bien entendu il n’y avait qu’à voir à son sourire qu’il était satisfait de sa réponse. Elle ne put s’empêcher de rouler des yeux une nouvelle et de pester tous bas. L’objectif était de ne pas lui montrer à quel point il l’excédait puisque c’était justement là où il voulait en venir mais c’était bien plus dur qu’elle ne le pensait. Rien que d’apercevoir sa tête lui donnait envie de sortir les griffes et de l’égorger. Alors en plus, il venait l’énerver de plein gré en pleine entrainement de cheeleadeur c’était vraiment trop pour elle. Au moins un point positif, plus aucune autre fille ne se trouvait être près d’ici, parce qu’elle n’aurait pas supporté les ragots derrière son dos. Elle ne préférait pas que l’on sache qu’elle ait eu quelques moments de faiblesses et qu’elle ait couché à plusieurs reprises avec cet énergumène. « Comme par hasard… » Maugréa-t-elle alors qu’elle essayait de se concentrer sur n’importe quoi sauf sur sa personne. Qu’est qui lui avait pris de venir gifler un inconnu un an auparavant ? Elle était certaine qu’il ne lui aurait probablement jamais adressé la parole autrement. Evidement ne sachant pas encore à quel point il était insupportable elle s’était même excuser de son geste en lui expliquant qu’elle l’avait pris pour un autre. Elle avait toutefois omis de dire qu’il était le portrait craché de son ex petit-ami. Si elle avait su à qui elle avait à faire, jamais elle ne se serait excusée. Cette gifle, il l’avait mérité et ce ne serait certainement pas la dernière qu’il se prendrait tellement son comportement était énervant. « Je veux que tu me montres comment tu danses. Et fais pas ta timide, je t'ai déjà vu toute nue donc t'as rien à me cacher… » Son cœur eut un raté alors qu’il prononçait les derniers mots de sa phrase. Sans aucun doute, il allait s’en reprendre une et plus vite qu’il ne l’eut cru. Elle ne pouvait pas garder son calme alors qu’il faisait tout pour l’énerver. S’approchant de lui d’une démarche féline, elle s’arrêta à seulement quelques centimètres de lui. Le menaçant de son index relevé qui venait frapper son torse à chaque nouveau qu’elle prononçait. Il venait de déclencher la tempête qu’il y avait en elle, mieux valait pour lui qu’il se soit préparé aux conséquences de son acte. « Alors écoute-moi bien monsieur l’abruti de service, tu fermes ta grande bouche à propos de cette histoire. Je te jure que si j’entends des rumeurs sur toi et moi dans un même lit, même tes foutus gardes russes ne pourront rien faire pour te sauver d’une mort lente et douloureuse. » Règle numéro un, ne jamais réveiller la tigresse qui dort. Le pire était qu’elle ne plaisantait qu’à moitié. Il lui était tout simplement inconcevable que la moindre personne ne l’apprenne, elle-même ne l’avait même pas avoué à aucun de ses trois meilleures amies. Elle emporterait ce secret dans la tombe et il avait plutôt intérêt à faire de même, s’il ne voulait pas que sa tombe soit creusée plus rapidement que prévu. Elle craignait à vrai dire qu’il se vante auprès de ses autres guignols d’amis Deltas. « Allons madame la cougar, ne fais pas ta mauvaise tête, nous savons tous les deux que tu es heureuse de me voir ici. » Elle ne rêvait pas, il venait encore de l’appeler la cougar. Oh et bien qu’il se rassure, il n’aurait plus l’occasion de l’appeler de la sorte parce que leur partie de jambe en l’air était terminé. Et dorénavant, elle ferait son maximum pour l’éviter, elle ne lui répondrait plus quand il lui adresserait la parole et si jamais il dévoilait leur rapport intime, elle niquerait tout en bloque. Game over baby. Enfin pas encore si over que cela… Il s’approcha d’elle, bien trop près pour qu’il n’ait pas une mauvaise idée en tête et alors qu’elle n’eut même pas eu le temps de répondre à ses dernières paroles, elle sentit ses lèvres aux creux des siennes. Et alors qu’elle ne put retenir un frisson de lui parcourir la colonne vertébrale, elle ne laissa rien paraitre et abattit sa main sur sa joue droite. La claque était encore plus forte que celle donnée un an auparavant, elle espérait lui avoir fait très mal. « Ta joue rougie, j’y suis allée fort. » Remarqua-t-elle à haute voix alors qu’elle était très satisfaite d’elle-même. « Oh et il sera désormais inutile de m’appeler la cougar, parce que je refuserais chaque partie de jambe en l’air que tu auras imaginé au préalable dans ta tête. Va faire joujou ailleurs, je suis à un niveau au-dessus de toi. »

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MessageSujet: Re: the game is on ✶ tiny the game is on ✶ tiny EmptyVen 22 Juil - 17:21

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Damn baby I’m feignin. I’m trynna holler at you, I’m screamin.
Let me love you down this evenin'.

Grandir dans un palais russe, une tâche qui pour beaucoup peut sembler si facile. Normal, car tous ne voient que les bons côtés de la chose. Être riche, populaire, avoir un avenir aussi vaste et incroyable que l'on peut le rêver. Oui, c'est sûr que ça donne envie. Mais pour l'avoir vécu, il faut savoir qu'il y a aussi quelques bas à ce genre de situation. Pour ma part, j'ai été trop exposé. Ma beauté de petit ange blond rendait mon père un peu trop fier de moi, ainsi il me montrait à toutes les occasions. J'avais l'impression constante d'être un trophée. "Nikolaï, à cette soirée, tu devras sourire à tout le monde, dire bonsoir, s'il vous plait et merci. Et n'oublies pas que notre patrie est la meilleure de toutes, et que tu es prêt à lui donner tout ton amour et toute ta vie s'il le fallait." Je n'avais que quatre ans. Je n'étais qu'un enfant, seulement mon éducation n'a pas été comme celle des autres enfants. Au lieu de jouer dans les cours de récréation, je perfectionnais ma culture et mon savoir sur la vie politique du pays. Au lieu d'inviter mes amis à mes fêtes d'anniversaire, j'invitais des bourgeois russes qui buvait le thé avec mes parents. Oui, j'avais de plus gros cadeaux, mais j'aurais voulu connaître ces petites choses, ces petits plaisirs de l'enfance. C'était simple, de toutes les manières, mon père m'avait poussé à grandir dans la perfection. Je devais marcher droit, au moindre pas de travers, c'était comme si tout était à refaire. Mais, en tant que petit dernier de la famille, j'étais le chouchou, le préféré ; et on ne me tenait rigueur de mes erreurs que trop peu longtemps pour que j'en tire d'énormes leçons. Et la période où sans le vouloir j'ai brisé le plus de coeurs, ce fut lors de mon adolescence. Mon père, en tant qu'homme politique et homme d'affaires, avait l'occasion de beaucoup voyager, et ce à travers le monde entier. Ainsi, je l'avais régulièrement accompagné à une période. À chaque fois, nous restions plusieurs semaines à chaque destination, et j'étais tombé amoureux de quelques filles lors de ces voyages. Mais à chaque départ, leurs coeurs se brisaient malencontreusement. Pourtant, à cette époque là, je n'étais pas le playboy que je suis aujourd'hui, loin de là. Mes parents m'avaient élevé pour que je devienne un prince charmant, un vrai prince charmant.

C'est l'acharnement de mes parents à faire de moi un être parfait qui m'a rendu tel que je suis. Je les aime plus que tout, et oui je veux les rendre fiers. Seulement, maintenant qu'ils ne m'avaient plus en ligne de mir, j'avais l'intention de profiter de la vie comme je l'entendais. Profiter des filles, des soirées, de ma vie de jeune homme séduisant et célibataire pour bien longtemps apparemment. Le seul point énoncé par mes parents que je tentais de respecter était : "ne pas briser le coeur des filles". Car à chaque fois que je draguais l'une d'elle, elle était immédiatement mise au courant de ce qu'il adviendrait si elle venait à partager mon lit. Et si jeu il devait y avoir entre elle et moi, les règles seraient fixées de manière parfaitement claire. Il arrivait parfois qu'une fille puisse espérer qu'après un moment d'intimité passé auprès d'elle je me rende compte qu'elle était la femme de ma vie, mais cela n'avait jamais été le cas. Et donc, même si je ne brisais pas de coeurs de mon plein gré, il m'arrivait parfois de briser quelques espoirs. Mais les femmes sont belles et fortes, elles savent se remettre d'une déception de ce genre.

Revenons-en à Tinsley. Je venais de la provoquer, et je souriais fièrement de ma réussite. En effet, la demoiselle perdit le contrôle d'elle-même. Je le savais, car j'arrivais à voir dans ses yeux cette flamme dévastatrice qui s'était éveillée. Son index menaçant vint "frapper" mon torse à chacun de ses mots, ce qui me fit sourire d'avantage. Oui, la tempête était lancée, mais son attitude me faisait tout de même plus rire qu'autre chose. Elle essayait de me faire peur, mais c'était bien raté. Toujours aussi joueur, j'avais voulu pousser ma provocation au maximum, et donc, je l'avais embrassé. Évidemment, pour avoir agit de la sorte, je savais que je recevrai une punition. Et elle ne se fit pas attendre. Une gifle. Comme celle qu'elle m'avait donné le jour de notre rencontre. Mais plus forte encore. Pour sûr, j'avais eu mal oui, et je sentais ma joue rougir. Mais la douleur me passa vite, et mon sourire resta là, triomphant sur mon visage. Tinsley ne voulait pas que notre relation intime soit révélée. Et elle affirma même que dorénavant c'était terminé. Comme si elle tiendrait. "La vérité mademoiselle Barckley, c'est que tu me crains. Tu me menaces pour que je ne dise rien, cela en est bien la preuve. J'ai le pouvoir de révéler au grand jour quelque chose que tu veux que personne ne sache, et ça t'effraie." Mon sourire s'effaça doucement, laissant place à une mine tout à fait sérieuse. "Mais n'aies aucune crainte. Je ne suis pas du genre à me vanter des filles avec qui je couche, ou à raconter quoi que ce soit de ce genre. Évidemment, c'est une fierté et un grand bonheur de pouvoir partager de tels moments avec d'aussi jolies filles, mais je ne m'en vante auprès de personne." J'étais sérieux, et même si j'étais un Delta, je n'étais pas aussi con que la plupart d'entre eux, du moins sur certains points, comme le respect par exemple. "Mais tu peux bien croire ce que tu veux, si tu penses que je suis un connard fini, je ne me plierai pas en quatre pour te faire changer d'avis à mon égard." Mon égo venait d'en prendre un coup. J'avais horreur que l'on pense que j'étais un con, un sans coeur. Je suis un Duma, et qui dit Duma dit parfait. Je suis beau, et j'en profite pour m'offrir quelques plaisirs. Mais je ne joue avec les sentiments de personne. Et jamais je n'irai raconter mes histoires intimes à quelqu'un, même à mon meilleur ami. Cela ne regarde que moi et la fille concernée. Laissant mon regard plongé dans celui de la belle iota, je me mis à reculer doucement. "Ce n'est pas non plus mon genre de pousser une fille à coucher avec moi, alors si tu veux arrêter, soit." Je levai les mains au ciel en faisant la moue, reculant toujours. "Et réfléchis-y Tiny, mais je ne pense pas que tu sois à un niveau au-dessus de moi. Car je ne t'ai jamais jugé pour quoi que ce soit." Je lui lançai un clin d'oeil malin et séducteur à la fois, avant de me retourner et de m'apprêter à quitter le terrain.
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MessageSujet: Re: the game is on ✶ tiny the game is on ✶ tiny EmptyLun 25 Juil - 0:35

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« On baise ensemble, on trinque ensemble, mais on va pas tomber amoureux quand même ! »


Il était tout ce qu’elle détestait, il était de ces êtres qu’elle avait méprisés plus que tout au monde au lycée. Elle les fuyait comme la peste ces briseurs de cœurs. Toutes les filles plus naïves et sottes les unes que les autres leur courraient après espérant avoir un regard, un baiser, une nuit en leur compagnie. Les plus rêveuses s’imaginaient qu’elle pourrait faire tomber un playboy, amoureux d’elle. Disney nous avait montré pendant toute notre enfance que le prince charmant n’était pas forcément ce qu’il était, elles s’imaginaient sûrement alors que derrière cette apparence de connard fini, se cachait un cœur qui n’attendait que de battre pour une seule et même personne tout une vie. Conneries… Cela n’existait pas dans notre monde. Disney nous avait prévenus : « dans un pays lointain », un pays bien trop éloigné du notre pour qu’on ait la chance un jour de connaitre ce sentiment que ces dessins animés nous avaient fait croire. Tinsley n’avait jamais été naïve ou même rêveuse. Elle n’avait passé que très peu de temps devant la télévision, elle préférait se créer sa propre vie. A peine âgée de cinq ans elle avait vu sa grand-mère se mourir peu à peu sous ses yeux, une suite de scène brutale qui l’avait directement amené à penser que la vie ne serait jamais facile. Elle ne vivait pas la tête dans les contes de fée, bien au contraire. Dès son plus âge, elle avait eu une idée précise de ce qu’elle souhaitait faire plus tard. Médecin, sauver des vies c’était devenu un but pour elle. Contrairement aux autres enfants de son âge, elle n’avait pas des lubies passagères de devenir vétérinaire, astronaute ou bien rockstar. Elle s’était fixé un but qu’elle atteignait presque aujourd’hui avec fierté. En effet elle venait de valider sa seconde année en médecine, ce qui la rapprochait d’une année encore de son rêve. Elle avait en quelque sorte hâte de quitter cette université pour pouvoir le plus rapidement possible exercer la profession dont elle rêvait depuis tant d’année, mais en même temps elle savait que lorsqu’elle devrait quitter BCU ce serait un réel déchirement au cœur pour elle. En deux ans, elle avait fait des rencontres formidables amicalement parlant et elle se trouvait dans la meilleure confrérie du monde. Quitter l’université allait être une étape importante mais surtout tragique de sa vie et pour le moment, elle ne préférait absolument pas y songer. Après tout, il lui restait encore quelques belles années à vivre au sein de Berkeley.

Le contemplant de haut en bas, elle ne pouvait nier la perfection de ses traits autant au niveau de son visage que de son corps. Et ce sourire triomphant qu’il affichait sur son visage. Un sentiment inexplicable naissait chez Tinsley, une envie folle de le frapper et de l’embrasser en même temps. Il était tout ce qu’elle détestait le plus au monde et pourtant quelque chose la poussait à rester près de lui. Alors qu’elle lui disait de dégager, intérieurement elle souhaitait qu’il reste. Mais le lui avouer, plutôt en crever. Une sorte de jeu s’était installé entre les deux blonds, une sorte de provocation continuelle entre les deux, un jeu pervers et vicieux où tous les coups étaient permis. Et si elle détestait cette mascarade au départ et qu’elle ne répliquait pour ne pas se laisser dompter par cet abruti de première, elle avait finit par prendre goût à ce jeu interdit. Le croiser dans les couloirs, lui lancer un regard assassin, puis s’assoir près de lui à la cafétéria et se moquer ouvertement de lui avec ses amies, et pour finir se faire coincer au niveau des casiers et rester de marbre alors que ses lèvres s’approchaient des siennes. Il l’éloignait de ses principes, des règles qu’elle s’était fixée à elle-même des années plus tôt quand bien même son cœur avait été mis en morceau et qu’elle n’avait jamais pensé pouvoir y survivre et s’en relever. Elle avait connu la pire des douleurs, celle d’un cœur brisé. Il y avait eu une époque où elle ne protégeait pas son jeune cœur. Elle avait un passé dans lequel elle avait éperdument aimé un certain garçon. Quand le grand amour frappe à sa porte, on ne peut lui refuser l’entrer. Elle s’était laissée embobiner par ce sentiment dont tout le parle, elle avait vécut une idylle qui dépassait celles de Nicholas Sparks. Et du jour au lendemain, tout était fini. Du jour au lendemain, Maximilien ne voulait plus d’elle ni de son pauvre cœur désormais meurtri. Pendant tout un été, elle avait été au bord du gouffre. Dévastée par son premier amour qui l’avait quitté et dont elle pensait ne jamais se remettre. Pourtant elle s’en était relevée, et lorsqu’elle avait posé son premier pied à Berkeley, elle s’était jurée que quoi qu’il advienne, elle serait cette Tinsley forte, rebutée par l’amour.

Les Duma renvoyaient cette image d’êtres supérieurs et inaccessibles. Elle n’en côtoyait pas énormément, mais elle pouvait bel et bien le dire pour le cas de Nikolaï. Il était le cliché même du Delta : sûr de lui, beau-parleur, arrogant comme personne d’autre. Il avait cet air qui disait « j’obtiens toujours tout ce que je veux. » Et c’était sûrement le cas. Elle ne connaissait en rien son histoire et cela ne l’intéressait par ailleurs, pas du tout mais elle était certaine qu’en tant que famille héritière de Russie, sa vie n’avait été qu’une succession de plaisir et de joie. Elle n’avait pas non plus à se plaindre de la sienne, mais ce n’était en rien comparable. S’éloigner de lui restait désormais la meilleure chose à faire. Elle le savait, elle l’avait toujours su. Elle n’aurait pas du succomber à ses charmes dans un premier temps. Elle était tombée dans ses bras comme une amatrice, alors qu’elle n’aurait pas du. Elle se fixait un point d’honneur à ne pas coucher avec de Deltas, parce qu’elle n’aimait pas donner raison à ses bougres idiots. Ils pensaient qu’ils pouvaient avoir toutes les filles de l’université ? Et bien ils pouvaient toujours rêver pour espérer la voir dans l’un de leur lit. Sauf dans celui de Nikolaï cela allait de soit, parce que lui c’était différent. S’il l’attirait autant c’est parce qu’il avait le même visage, les mêmes expressions que son ex amour qu’elle détestait tant et pourtant qu’elle ne pouvait s’empêcher d’aimer encore de son pauvre cœur meurtri. Si Nikolaï avait su cela, peut-être que cela lui aurait fermé son grand clapet de petit riche Delta. Mais jamais elle ne le lui dirait, on ne dévoile jamais ses faiblesses à ses ennemis : première règle de combat.

« La vérité mademoiselle Barckley, c'est que tu me crains. Tu me menaces pour que je ne dise rien, cela en est bien la preuve. J'ai le pouvoir de révéler au grand jour quelque chose que tu veux que personne ne sache, et ça t'effraie. » Oh pitié. Tinsley ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel avant d’afficher un rictus mauvais. Ce qu’elle le détestait à ce moment là. Si parfois –rarement cependant- il avait des moments où il pouvait être supportable, il se rattrapait bien vite en étant le pire crétin de la terre. Il parlait comme s’il la connaissait. Comme s’il était capable de lire en elle et cela, elle ne le tolérait pas. Maximilien le faisait aussi, mais d’une manière différente. Elle trouvait cela agréable, aujourd’hui tout ce que Nikolaï faisait la dégoutait profondément. « Sache que je n’ai peur de rien et certainement pas d’un idiot dans ton genre. » Répliqua-t-elle sèchement. Fin de la discussion, maintenant s’il voulait continuait d’aller sur ce terrain épineux libre à lui de le faire, mais elle était à deux doigts de sortir les crocs et çà promettait d’être mauvais pour lui. Il n’avait sans doute jamais eu d’adversaire à sa taille, et dernièrement Tinsley ne s’était pas montrée des plus agressives avec lui mais s’il commençait à aller sur ce terrain là, elle ne tarderait pas à devenir la pire des teignes. « Mais n'aies aucune crainte. Je ne suis pas du genre à me vanter des filles avec qui je couche, ou à raconter quoi que ce soit de ce genre. Évidemment, c'est une fierté et un grand bonheur de pouvoir partager de tels moments avec d'aussi jolies filles, mais je ne m'en vante auprès de personne. » Il venait de troubler ses pensés. Elle ne s’attendait absolument pas à ce qu’il réponde quelque chose dans ce genre là. Défronçant ses sourcils, elle contempla ses traits quelques secondes se demandant s’il mentait ou s’il disait vrai. Elle était en général très douée pour discerner le vrai du faux dans les paroles des personnes qu’elle côtoyait, mais pour ce jeune homme tout était différent. Elle ne le connaissait que trop peu pour dire si ses paroles reflétaient bien ses pensés. Posant ses deux mains sur ses hanches, affichant une moue supérieure, elle reprit bientôt la parole. « Soit, au pire j’en ais rien à faire de tes histoires. » Elle pouvait parfois se montrer si méprisante qu’il était difficile de concevoir, que cette jeune femme pouvait être aussi un ange. Elle n’avait cependant pas encore montré cette facette de sa personnalité à Nikolaï et le pauvre garçon n’était pas près de la voir. Elle ne pouvait l’apprécier, elle ne pouvait l’apprécier parce que c’était contre sa nature. Comme chien et chat, ils étaient destinés à ne pas s’entendre. Rajoutons à cela, la même gueule que son ex et la boucle était bouclée. Ses paroles continuèrent de défiler mais elle ne les écoutait plus vraiment. De nouveau perdue dans ses songes les plus profondes, l’appellation de son surnom la fit revenir sur terre. D’où il l’appelait Tiny ? Et voila désormais qu’il partait. « Mes amis m’appellent Tiny, tu n’en fais pas parti. Contente toi donc de Tinsley. » Commença-t-elle alors qu’elle se rapprochait de lui, mettant de nouveau fin à la nouvelle distance qu’il venait de mettre entre les deux. S’avança à pas de loup, telle une féline prête à attaquer sa proie. Il venait de sortir son grand discours, et elle n’avait pas eu l’occasion de répliquer. C’était maintenant à lui d’écouter ce qu’elle avait à dire. Lui passant doucement une main dans ses cheveux blonds, elle ne perdait désormais plus le sourire malicieux affiché à son joli minois. Il pensait être le seul à savoir lui faire perdre la tête ? Oh il se trompait grandement. « Tu t’en vas déjà mon amour ? Petit joueur, je savais que tu n’étais pas assez déterminé pour ma personne. » Elle haussa simplement les épaules, afficha sa moue mi-ange mi-diablesse qu’elle seule savait faire et avança à reculons, pouvant ainsi regarder la réaction de ce cher Nikolaï à ses dernières paroles.
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MessageSujet: Re: the game is on ✶ tiny the game is on ✶ tiny EmptyMer 3 Aoû - 21:28

the game is on ✶ tiny Tumblr_ld2l26R6Vm1qzebcco1_500

You like what I say,
you like what you see ;
All that you tried to hide,
all that you bury inside ;
It's coming soon.

Je n'aime pas juger les gens sans les connaître réellement, sans connaître ce qu'ils cachent derrière leur carapace. Bien sûr, l'objectivité totale est impossible, toutefois je fais de mon mieux pour ne pas me fier aux apparences. Je pars du principe que chaque personne, bonne comme mauvaise, est telle qu'elle est pour une raison valable. Nous devenons ce que nous sommes au fur et à mesure de la vie. Regardez moi, je ne suis pas né parfait. Je le suis devenu. Mes parents m'ont élevé pour que j'atteigne la perfection, pour que je devienne leur prince russe. Et aujourd'hui, c'est ce que je suis. Un prince russe bel et bien parfait. Faut dire ce qui est malgré tout. Même si pour beaucoup je suis trop prétentieux, trop arrogant, trop joueur avec les filles aussi. Il y a des raisons qui m'ont poussé à être comme ça, je ne dirais pas que je n'y suis pour rien, que je subis mon destin non, car j'ai choisi d'être ce que je suis, évidemment. Mais je n'ai jamais aimé être jugé sans que l'on sache réellement qui je suis, au fond de moi ; tout comme je ne me permettrait jamais de juger quiconque au premier regard. Surtout pas Tinsley. Elle était parfois méchante et froide avec moi, mais j'étais persuadé qu'il y avait une raison à cela. Si je m'en fiais à son doux visage, au fond d'elle, elle devait être véritablement tendre et adorable. Mais je préférais la Tinsley méchante, froide, celle qui me repoussait et qui me mettait des bâtons dans les roues. Car voilà ce qu'était notre relation. Peut-être qu'un jour je serai capable de l'aimer pour sa juste valeur. De découvrir la facette d'elle qu'elle me cachait et de lui montrer la mienne. Mais à l'heure d'aujourd'hui, c'était loin d'être mon objectif.

Jusqu'à présent, j'avais toujours été capable de discerner le vrai du faux dans ce que disait Tinsley. Je savais généralement quand elle jouait ou quand elle ne jouait pas. Seulement ce soir, la tâche était plus compliquée qu'à la normale. Parce que je sentais que ses craintes étaient réelle. Je sentais qu'elle ne voulait vraiment pas voir la réalité éclater au grand jour. Pour moi, c'était très blessant de le savoir, car cela signifiait qu'elle pensait que j'étais un minable, capable de raconter ce genre de choses. C'est sûr oui, il y avait de quoi se vanter de coucher avec elle, comme je pouvais me vanter de coucher avec bien d'autres. Mais je ne l'avais jamais fait et je ne le ferai jamais. Le sexe, à mes yeux, c'est vraiment quelque chose d'intime. Pas un potin, ni même un défis ou un simple jeu. Il y a toujours quelque chose caché derrière, une raison qui pousse deux personnes à partager ce genre de choses. Et alors, si vous me demandez pourquoi est-ce que j'aime tant coucher avec la iota, je dirai que c'est parce qu'elle me plait, comme d'autres filles peuvent me plaire c'est vrai, mais Tinsley reste unique à mes yeux. Car elle a un caractère bien à elle, un culot qui ne lui va que trop bien. Et elle est l'une des seules que je convoite à pouvoir me résister de temps à autre. Elle me donne du fil à retordre, et j'aime bien. Même si j'adore aussi les passages à l'acte plus rapides, qui pour autant n'en sont pas moins intéressants. Bref. Toujours est-il que la Barckley semblait voir en moi un gars digne de mépris. Elle venait d'ailleurs de le dire. "Tu penses sincèrement que je suis un idiot ? Hein ? C'est ce que tu penses ?"

Les lèvres pincées, la mâchoire serrée, je n'appréciais pas vraiment ses paroles. Elle me donnait l'impression de les penser sincèrement en plus. Et quand j'avais tenté de me défendre, de lui faire comprendre que je n'étais pas un conn*rd profond, mademoiselle semblait ne pas porter la moindre attention à mes paroles, ce qu'elle ne manqua pas de préciser. Il y avait une certaine limite à ne pas dépasser tout de même. Je voulais bien qu'elle me taquine, mais pas qu'elle me méprise. L'avais-je une seule fois rabaisser, ou même traiter d'idiote ? Jamais non, je la respectais, chose qui ne me semblait pas vraiment réciproque. On ne méprise pas un Duma. Mes parents m'avaient toujours appris le respect, et je le transmettrai à mes enfants. C'était à mes yeux primordial. Je me demandais s'il ne fallait pas que j'en touche deux mots à Tinsley. Mais bon, cela n'aurait très certainement rien changé. Ce n'est pas à vingt ans qu'on apprend les bonnes manières. La demoiselle n'avait apparemment pas fini d'être blessante. Elle devait prendre un plaisir à l'être par ailleurs. C'était vrai, mon arrogance avait peut-être cherché à ce qu'on la remette en place, mais là elle allait clairement trop loin pour moi. J'avais commencé à m'éloigner d'elle, m'apprêtant à quitter le stade. Mais elle était revenue à la charge. S'étant rapproché de manière féline et séductrice, elle comptait peut-être me faire oublier ce qui venait de se produire. Sa main glissait dans mes cheveux, et son sourire malicieux me faisait craquer, c'était certain. Évidemment, son attitude me faisait perdre la tête, mais il fallait que je résiste. Plongeant mon regard dans le sien, je m'approchais d'elle alors qu'elle reculait face à moi. "Je passe d'idiot à 'ton amour' ? Que d'honneur…" J'attrapai doucement son poignet, prenant soin de ne pas lui faire mal ni quoi que ce soit, et je l'attirai doucement à moi, affichant une mine sérieuse plutôt que joueuse. Enroulant ensuite mes bras autour de sa taille, je repris. "Tu sais chérie, je ne supporterais plus de jouer avec toi si tu penses que je suis un idiot ou que sais-je. Tu peux me taquiner, me gifler, mais me juger sans me connaître vraiment tu n'en as pas le droit. Tu ne sais pas grand chose de moi - à part que je suis un Dieu au lit certes - et je ne connais pas grand chose de toi - à part que toi aussi tu te débrouilles bien à ce niveau là - donc tu ne me juges pas tout comme de mon côté je ne te jugerai pas, on est d'accord ?"

Au moins, c'était dit. Ne relâchant pas l'emprise que j'avais sur elle, je tenais à ce qu'elle m'écoute vraiment cette fois-ci. "Aussi incroyable que cela puisse paraître Tinsley (j'avais insisté sur son prénom puisqu'elle m'avait interdit d'utiliser son diminutif), je suis quelqu'un de respectueux, et de respectable." Je lui déposai un léger baiser sur la joue avant de la relâcher, et de reprendre mon air joueur et séducteur. "Maintenant sache que si, je suis déterminé pour ta personne, quand celle-ci se montre moins méprisable. Je te préfère joueuse et taquine que méprisable et méchante vois-tu." Je lui lançais un clin d'oeil, avant de prendre un air malicieux. "Alors, que fait-on, je te laisse travailler ta danse, ou bien tu penses que l'on pourrait trouver de quoi s'occuper tous les deux ?"

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MessageSujet: Re: the game is on ✶ tiny the game is on ✶ tiny EmptyDim 7 Aoû - 18:16

Puisqu’on se détruit chaque jour un peu plus… On s’aimera en enfer. Je l'ai tellement dit, mais cette fois-ci, c'est pour de bon, tu as choisi. Tu as préféré ta vie de con, le bonheur nous aurait ennuyé. On crèvera chacun de notre côté. Maintenant j'entends de toute part tes histoires où je ne suis plus en vedette, tes déconvenues ou tes conquêtes, et quand je parle de nous au passé, on me rit au nez... Parce que je dis « nous ». Ils ont raison. ▬  L. Pille ©
.

Jouer, elle n’avait que ce mot à la bouche. Elle avait radié le mot amour de son vocabulaire et désormais elle ne vivrait que pour le jeu de séduction. Elle n’avait connue la passion amoureuse qu’une seule fois dans sa vie, mais cela avait été le genre d’histoire d’amour trop forte, trop brûlante pour qu’elle ne vous détruise pas sur son passage. C’était exactement ce qui lui était arrivé. Un jour, c’était le grand amour le lendemain c’était terminé. Trois malheureux mots pouvant vous faire passer du paradis sur terre aux flammes de l’enfer. Ces mots, elle s’était jurée de plus jamais les entendre de la bouche de quiconque à son égard. Parce que c’était laid et faux, même lorsque l’on déclare à l’autre que « c’est fini », on ne peut le lui imposer. Ainsi pour Tinsley ne s’était toujours pas fini. Deux ans après sa douloureuse rupture, elle pensait encore à son doux amant. Elle imaginait sans aucun mal à quoi ressemblait désormais sa situation. Probablement devenu capitaine de l’équipe de football de son université, sortant avec les plus belles filles du campus les larguant sans crier gare lorsqu’il tomberait sur une plus attirante. Au fond ils se ressemblaient probablement, ils étaient certainement devenus tous deux des accrocs aux relations sans lendemain. Mais contrairement à lui, elle ne l’avait jamais fait par choix, simplement par peur de souffrir. La grande Tinsley qui n’avait peur de rien était désormais effrayée à la simple idée de se faire briser le cœur de nouveau, c’était simplement pathétique. Il ne fallait pas douter du fait, qu’il lui aurait certainement ris au nez de cette situation. Rien qu’à voir la réaction qu’elle avait eue lorsqu’elle avait confondu un an plus tôt Nikolaï avec Maximilien, et qu’elle avait giflé ce dernier. Elle n’avait certainement pas eu la bonne réaction et elle était finalement heureuse que cela ne soit un nouveau fraichement débarqué de Russie plutôt que de son ex qui l’aurait rabaissé comme jamais pour ne pas être passé à autre chose. Peut-être qu’après tout, elle ne ferait jamais le deuil de leur relation. Il n’y avait qu’à voir son style d’homme, il n’y avait qu’à regarder Nikolaï pour comprendre l’étendu des dégâts. Elle couchait avec le parfait sosie du bourreau de son cœur, pire encore elle le détestait. Pourquoi cela ? Elle se forçait à croire que c’était à cause de son caractère bien défini et de ses sarcasmes perpétuels ainsi que sa manie de vouloir toujours la pousser à bout mais non c’était autre chose. Un gamin de son genre ne l’aurait jamais atteint s’il n’avait pas le visage de son ex amoureux. Elle était même certaine qu’elle aurait pu bien s’entendre avec le blondinet s’il n’avait pas ce physique. Pathétique vous avez dit ? En attendant c’était un secret qu’elle comptait bien garder à l’abri des regards indiscrets et surtout à l’abri des oreilles de Nikolaï. Comment réagirait-il s’il apprenait une telle nouvelle aussi surprenante ? Elle était certaine qu’il ne serait en rien compatissant avec sa rupture, mais qu’il utiliserait cette info pour l’enfoncer d’avantage. N’était-il pas entrain de jouer un jeu sans fin ? Un jeu qu’elle comptait d’ailleurs remporté.

Le jeu n’avait désormais plus la même attitude qu’auparavant. Il était coutume, d’entamer un jeu de séduction où celui qui craquerait le premier était considéré par l’autre comme le faible du moment, jeu complètement idiot et sans intérêt lorsque les deux avaient envie l’un de l’autre mais passons. Le jeu de séduction avait bel et bien commencé ce soir, mais il avait été très vite interrompu par les sarcasmes et les mauvaises paroles de Tinsley. Elle était de mauvaise humeur ce soir, et à défaut de déverser sa colère dans la danse, ce très cher Duma allait tout prendre. Elle sentait déjà la colère monter le long de l’échine du jeune homme jusqu’à son visage désormais fermé. Elle venait de lui dire qu’il ne l’effrayait pas parce qu’il n’était ni plus ni moins que l’un parfait idiot. Ses mots étaient parfois durs et bien qu’elle ne le pensait pas, il était difficile de ne pas le croire en vue de la conviction qu’elle mettait dans ses paroles. Elle était une excellente comédienne et ce soir, une belle garce. Alors comme cela, il était touché qu’elle pense qu’il était un idiot ? Qu’est que cela pouvait bien lui faire après tout? Deux réponses possibles à la question. La première, monsieur voulait avoir une popularité des plus hautes auprès de tout le monde et il souhaitait que tout le monde pense qu’il était beau, intelligent et tout ce blabla. La seconde option était que l’opinion de la jeune femme sur sa personne l’importait beaucoup plus qu’il ne voulait bien le lui avouer. Et elle espérait franchement que ce fut la deuxième réponse, parce qu’elle pourrait bien en tirer profit. Bras croisés elle le toisait du regard, un sourcil désormais arqué en accent circonflexe. No big deal… Un haussement d’épaule, un sourire en coin et elle lui répondit finalement du tac-o-tac. Alors mon humble opinion t’importe maintenant ? Un rictus satisfait s’afficha au coin de ses lèvres. Bien évidemment c’était le cas, sinon il n’aurait pas pris cet air si énervé. D’ailleurs elle le trouvait vraiment très sexy avec les sourcils froncés. Cela lui donnait un air de mauvais garçon et elle adorait çà. Mais elle n’allait rien faire avec lui ce soir, elle en avait décidé. Dernièrement il avait réussit trop de fois le pari de la mettre dans son lit, cela devait céder. Il devait perdre le jeu plein de fois de suite pour rattraper tous ceux qu’il avait gagné précédemment. Elle se demandait s’il passerait à autre chose si elle continuait de le repousser encore et encore. Elle était unique à sa manière, mais des garces prêtes à se déshabiller en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, étaient aisées à trouver dans cette université. Elle ne savait pas vraiment s’il allait lui manquer s’il cessait leur jeu du chat et de la souris. Probablement pas, il n’était censé être qu’un joujou. N’est-ce pas il n’était rien d’autre?


Soudainement toute cette tension électrique l’agaçait et elle voulait que le jeu habituel reprenne. Elle n’était pas là pour se prendre la tête. Si elle ne voulait plus de relation amoureuse, c’était aussi pour cela. Elle ne voulait pas se justifier pour un oui ou pour non. Ce n’était que de la « baise » après tout aucun sentiment, aucun compte à ne rendre à personne. Pourquoi son opinion l’importait tant ? Et alors qu’elle faisait ce qu’elle savait faire de mieux, c'est-à-dire l’aguicher au plus haut point, elle fut rapidement stoppé à son plus grand regret par les sarcasmes de son Roméo soulignant les humeurs lunatiques de la blonde. Haussant les épaules, elle fit la moue pour justifier ses propos. A vrai dire cela ne justifiait rien du tout mais s’il y avait bien une chose qu’elle détestait faire c’était expliquer le pourquoi du comment de ses faits et gestes, alors non il n’aurait aucune explication sur ce retournement de situation. Parce que lui expliquer la situation serait lui expliquer un peu de ses pensées et elle ne voulait pas. Ils avaient une relation d’amants et non d’amoureux, elle ne comptait pas le lui faire oublier. Et soudainement il lui attrapait le poignet la surprenant au passage. A quoi jouait-il ? Commençant par l’appeler « chérie » elle n’appréciait pas, cela faisait bien trop couple. Allait-elle devoir lui faire un surnom ? Pas de surnom de la sorte, le « mon amour » qu’elle avait employé quelques minutes auparavant était en effet très ironique. Il lui demandait qu’elle ne le juge pas ? C’était une blague ? On ne lui dictait pas de règle et encore moins lorsque l’on était rien de plus qu’un amant. « Tu l’as dit toi-même Nikolaï, notre relation est basée sur le sexe. Dénigre moi autant que tu veux dans tes pensées je m’en contrefiche. Et tu sais pourquoi ? Parce que tant que tu es un bon amant le reste n’est que superflu. » Il était temps de remettre les choses en ordres. Voila qui était fait, il ne fallait pas qu’il se méprenne. Elle n’en avait que faire qu’il pense qu’elle était la salope la plus pathétique du campus tant qu’elle ne l’entendait pas le dire. Le sexe seulement importait dans cette relation, et elle ne voulait pas voir cette relation évoluée autrement. Et voila qu’il l’embrassait sur la joue avant de lui glisser qu’il était respectueux. Etait-ce une blague ? Une vidéo cachée probablement. Restant de marbre en vue de son baiser déposé au coin de ses lèvres, elle fit un pas en arrière. Non cela ne devait pas se passer comme cela. S’il ne jouait pas au parfait connard avec elle, elle ne voulait plus avec elle. Ce n’était pas pour rien qu’elle était proche des plus grands connards de cette université, parce qu’elle savait qu’elle n’avait aucun risque de tomber pour l’un deux. Mais si Nikolaï continuait ce comportement ambigu alors désormais elle n’avait plus aucune protection. Secouant la tête de gauche à droite, comme s’il venait de commettre le pire acte au monde, elle savait que le jeu arrivait bientôt à sa fin. Ne pouvait-il pas se taire et l’embrasser fougueuses dès le début ? Pourquoi avait-il eu besoin de parler ? Oh et maintenant monsieur reprenait cet air aguicheur. Non, elle ne voulait plus jouer c’était trop tard. Il n’était pas assez mauvais pour faire partie de son entourage de garçon, il était trop dangereux pour son cœur. Elle ne le laisserait pas faire. « Ne m’embrasse pas sur la joue ! Arrête avec tes paroles ! A quoi tu joues bon sang ? Je te déteste, tu me détestes cela ne peut pas en être autrement. Alors arrêtes de tout faire pour qu’il y ait une bonne entente entre nous ! Pars n’importe où et moi je vais continuer ma danse. Ca vaut mieux… » Et sur ce elle se retourna pour aller s’assoir en haut des gradins. Il ne devait certainement pas comprendre sa réaction était c’était tant mieux pour elle. Il devait penser depuis le début qu’elle n’était rien d’autre qu’une garce cherchant à s’amusant avec les garçons, mais ce n’était pas cela. Elle avait besoin de leur compagnie, mais elle ne pouvait se résoudre à vivre une histoire avec l’un deux. Elle était désormais perdue.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: the game is on ✶ tiny the game is on ✶ tiny EmptyVen 9 Sep - 23:16

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