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« Sun Day or Rainy Day, no matter... in my head, all days are the same. » Elzbieta & Pleyade

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MessageSujet: « Sun Day or Rainy Day, no matter... in my head, all days are the same. » Elzbieta & Pleyade « Sun Day or Rainy Day, no matter... in my head, all days are the same. » Elzbieta & Pleyade EmptyDim 26 Juin - 20:56



ELZBIETA & PLEYADE.
sun day or rainy day, no matter... in my head, all days are the same

Le soleil fort qui brillait de milles feux dans le ciel bleu démontrait que la journée était bien avancée. L’après-midi venait tout juste de s’entamer. Ayant terminé son repas, Pleyade se permit d’aller récupérer son carnet de dessin et ses crayons avant de se diriger vers les Parcs de l’université. Il y en avait de nombreux, huit en tout, mais un seul plaisait sincèrement au jeune homme. Celui d’où il voyait la mer. Il se dirigea d’un pas lent et décontracté vers ce dit parc. Une main dans la poche de son pantalon noir, son carnet et ses crayons sous son bras, frottant légèrement contre lui à travers son t-shirt blanc. Lorsqu’il aperçu enfin l’entrée du parc, le jeune homme se permit d’accélérer le pas, attendant cet instant depuis la matinée. S’asseoir sur son banc habituel et dessiner, dessiner jusqu’à ce qu’on l’arrache à son carnet. Ce qui était évidemment impossible. On n’avait besoin de lui nulle part, il n’avait plus de cours de la journée. Heureusement. Un bref sourire aux lèvres, Norrington s’empressa de l’effacer, ne cherchant pas à paraître étrange ou à attirer l’attention des autres élèves qu’il croisa sur son chemin. Nombreux semblaient-ils à profiter de cet après-midi ensoleillé. Après tout, il n’était certainement pas le seul à ne pas avoir de cours d’ici la fin de la journée. Haussant brièvement les épaules, il ne put s’empêcher de penser que la vie des autres ne l’intéressait point à ce moment. C’est sur ces pensées qu’il arriva derrière le banc qui donnait une vue sur la mer qui s’étendait, beaucoup plus loin, mais bien présente. Contrairement à son habitude, il ne s’assied pas sur le banc. Il préféra s’asseoir sur l’herbe, devant le banc, le dos adossé au banc. Les genoux légèrement repliés pour poser son cahier contre ses cuisses, il posa ses crayons sur le sol. Pleyade tourna les pages jusqu’à trouver une feuille vide. Repliant les pages utilisées derrière le carnet, il empoigna tout d’abord un simple crayon de plomb, pour pouvoir effacer si ce qu’il faisait ne lui convenait pas. Et la recherche commença…

Pleyade-Oz agissait toujours de la même façon avant d’entamer un dessin quelconque. Il recherchait l’imagination, l’idée la meilleure qui trottait dans son esprit. Le problème étant qu’il y avait de nombreuses idées qui traînaient dans son esprit d’artiste. Le tout était de les triées jusqu’à les éliminer pour ne laisser que la meilleure. Un classement minutieux et important à la réussite de sa nouvelle œuvre. Et puis, vint soudainement l’imagination. Aussi rapidement que vint la lumière. Brusque, soudaine et vive. Appuyant son crayon sur sa feuille, il dessina. La première étape fut de simplement tracer les contours des portes de la forme qu’il les voulait. De très grandes portes gothiques qui semblaient s’ouvrirent sur un autre monde, un monde inconnu de l’être vivant. Il appuyait fortement sur son crayon pour que les portes semblent sombres avant même de mettre la couleur sur le dessin. Et puis, de toute façon, il ne mettait pas toujours de couleur dans ses dessins, c’était se casser la tête encore plus. Ses dessins étaient des œuvres incroyables quand même, couleurs ou non. Il le savait bien, vu les regards que les autres portaient sur ses dessins. Des regards admiratifs, sans aucune hésitation. Ce n’était bien étonnant, vu son talent. On l’avait admiré pour son application et son réel talent naturel toute sa vie, toute son enfance. Pourquoi y aurait-il eu un changement en vieillissant. Son expérience et ses connaissances ne faisaient que grandir, et donc, son talent ne pouvait qu’augmenter d’année en année. Ce qui était bien plaisant, puisque cela lui permettait de faire des pas de plus vers son avenir, vers son rêve qui était devenu sa raison d’être. Devenir un grand artiste, un grand dessinateur ou grand peintre, peu importe. Simplement un maître des Arts Plastiques. Qu’il soit reconnu et qu’il fasse partit de l’histoire, lui aussi. Tout comme Léonard de Vinci le fut, comme Michel-Ange aussi. Tant de grands peintres derrière lui, il ne souhaitait que suivre leur tradition, suivre leur talent. Ces peintres l’inspirait, le motivait à avancer, à apprendre, à ne jamais abandonner, même s’il ratait un dessin ou une peinture. Toujours persévérer sans se laisser prendre par la déstabilisante sensation de l’échec. Il ne fallait se laisser abattre pour un simple échec, c’était baisser les bras et s’abaisser à un tel comportement devenait un véritable échec dont on pouvait avoir honte des siècles durant. Certes, il ferait partit de l’histoire dans ce cas là aussi, mais il refusait de faire partit de l’histoire en tant que faible. Seule la force l’attirait et l’intéressait. La force, la richesse et la gloire. Des sensations égoïstes et qui menait à devenir un être détestable. C’était déjà ce qu’il était. Empli de préjugés face au monde bas dans lequel il vivait, Norrington ne se gênait jamais d’exprimer son opinion. Et puis, tout le monde avait des préjugés. Tous, sans exceptions. C’est naturel chez l’humain. Seulement, la plupart des Êtres Humains étaient bien trop faibles pour exprimés ces préjugés, croyant aveuglement et naïvement que garder ces préjugés et ces opinions à l’intérieur créerait la paix. C’était la naïveté même et pure dans ce comportement, cela écœurait Pleyade. Garder cela à l’intérieur ne menait qu’à une seule chose : accumuler. Accumuler la rage, la haine et puis… exploser. Sans prévenir, brusquement. Exploser d’une colère noire qui mènerait au rejet, à l’isolement. Les gens emprisonnés pour folie sont tous des hommes et des femmes qui ont accumulés durant des années tout ce qu’il avait sur le cœur… et ils ont explosés. Leur explosion de colère rouge, de colère noire, a été mal interprétée et elle a été prise pour de la folie. Tout cela pour mener où ? À la prison, à l’asile… à l’exile de soi-même. L’exile de son âme, de son esprit, de son corps. Alors tout cela pour mener où ? À souffrir ? C’était ridicule. Et voilà une raison monumentale de plus pour ne pas garder son propre opinion à l’intérieur. C’était être faible, et encore une fois, Pleyade-Oz Maxryle Norrington ne pouvait se permettre une telle faiblesse désespérante. Il était né dans la souffrance, avait grandit avec la souffrance et il vivait avec cette souffrance qu’il gardait à l’intérieur de soi. Mais la colère et ses opinions, il ne se gênait pas de les exprimer. C’était sa vengeance contre le monde pour avoir permit qu’un enfant innocent, lui, naisse dans une telle souffrance. Un père mort avant sa naissance. Une mère qui s’est suicidée et un père adoptif complètement détraqué qui battait sa femme et ses enfants. Il s’était fait battre, il avait vu se faire battre. Il avait apprit la guerre sans même avoir une arme. En fait, si. Pleyade avait bien eu une arme durant tout ce temps. Autant ses poings que ses pieds, autant son intelligence, il avait eu une arme à tout moment pour abattre les autres.

Soupirant bruyamment, l’artiste stoppa brusquement son dessin et il déposa son carnet et son crayon sur l’herbe, à ses côtés. Ne vérifiant même pas qu’il était seul, il s’abandonna à des sentiments qu’il n’avait pas ressentit depuis longtemps. Pleyade-Oz plongea son visage dans ses mains et resta dans cette position longtemps, ses genoux toujours repliés contre lui. Il n’était plus en contrôle de ses actes, de ses sentiments. Il allait exploser…
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MessageSujet: Re: « Sun Day or Rainy Day, no matter... in my head, all days are the same. » Elzbieta & Pleyade « Sun Day or Rainy Day, no matter... in my head, all days are the same. » Elzbieta & Pleyade EmptyLun 27 Juin - 0:30

« Sun Day or Rainy Day, no matter... in my head, all days are the same. » Elzbieta & Pleyade Tumblr_ln4kgxK1it1qaosmto1_500




Super le réveil ! Elzbieta s’était réveillée avec une musique complètement débile. C’était du français, avec des paroles plus que stupides. Bien sur, elle se doutait de qui avait pu lui mettre un tel réveil. Sur le coup, bien sûr qu’elle était énervée contre cette personne. Mais après sa douche, une fois qu’elle fut bien réveillée, elle trouva cela plutôt drôle. Se réveiller avec une telle chanson alors qu’on ne le sait même pas. Maintenant, elle en rigolait. Heureusement qu’elle n’avait que deux heures de cours aujourd’hui, les derniers cours de l’année, c’est ce qu’il y a de mieux. On peut discuter avec les professeurs, parler de ce que l’on souhaite, revoir certaines choses qu’on aurait pu ne pas comprendre durant l’année. Les derniers cours passaient tranquillement, et c’était un pur bonheur. Même le temps faisait plaisir. Notre Alpha sortit, habillée d’une simple légère robe noire, avec des talons, légèrement maquillée et coiffée à son habitude, cheveux lâchés. En voyant ce très joli temps qui leur était offert, elle ne put que sourire. L’été était bien présent. Autant, en hiver, ou même tout au fil de l’année, San Francisco n’est pas sa ville favorite, mais quel rengaine ; chaque fin d’année, elle se sent triste de quitter cette ville, nostalgique de quitter ce campus qu’elle ne retrouvera que deux mois plus tard. Bien sur, elle était tout de même heureuse de se retrouver en vacances, mais elle sentait aussi une petite pointe de tristesse. N’avez-vous jamais ressentit deux sentiments contraires en vous ? C’est étrange non ? Tous les débuts de vacances d’été, c’était la même rengaine. Ces sentiments étant annuels, Elz avait l’habitude. Elle se rendit donc à ses deux heures de cours avec un grand sourire sur son visage. Elle ne vit même pas passer ces quelques heures. Elle avait toute sa journée devant elle. San Francisco s’offrait à elle. Elle se mit à marcher vers sa voiture qui était garée sur le parking du campus, elle démarra en direction du centre ville. La musique à fond, elle se mit à chantonner. Sa voiture d’un bleu foncé métallique c’était son bijou. Elle aimait cette voiture que son père lui avait achetée pour son anniversaire. Il lui fallait un maillot de bain pour cet été, et voilà ce qu’elle allait chercher en plein centre ville. Elle se rendit dans son magasin préféré de lingerie qui offrait aussi des maillots : Victoria’s Secret. Qui ne connait pas ? C’était toujours dans le même magasin qu’elle se rendait, on la connaissait. Elle connaissait à peu près toutes les vendeuses, et lorsqu’il y avait une nouvelle de présente, elle faisait connaissance avec elle. C’était toujours un plaisir de s’y rendre. Elle avait le choix. De nombreux maillots lui faisaient face. Elle ne savait même pas quelles couleurs elle souhaitait pour cette année, ni quel modèle. Elle opta pour un rose, sans bretelle, avec une culotte simple. Mais elle en profita aussi pour s’acheter quelques lingeries que sa vendeuse préférée lui suggéra. Alors qu’elle était venue ici pour un seul et simple achat, elle ressortit du magasin, avec une dizaine de lingeries. On peut dire qu’elle ne s’était pas fait chier, mais son père venait de lui envoyer de l’argent, et voilà dans quoi elle l’avait utilisé. En même temps, ce que notre chère Elzbieta préfère acheter ce sont bien les sous vêtements. Elle en a toute une collection chez elle, et dans sa chambre d’étudiante. D’ailleurs, elle fit un petit tour vite fait, très vite fait dans un maison. Rien n’avait changé, tout était en ordre. Elle retourna sur le campus, elle se gara et sortit de sa voiture avec son sac Victoria’s Secret à la main. C’était tout comme si elle s’affichait : Venez voir qui vient de s’acheter de la lingerie dans un des plus chers magasins d’Amérique. Ce n’est pas son genre, et pourtant voilà l’image que ça donnait d’elle. Elle comptait se rendre tout de suite dans sa chambre, mais au dernier moment, elle décida de faire un petit détour par l’un des parcs de l’université. Elle en choisit un au hasard, ou plutôt celui qui était le plus proche de l’endroit où elle se trouvait. Elle ne voulait pas se poser, elle souhaitait tout simplement se balader, regarder les jeunes profiter de ce magnifique temps annonçant la fin des cours. Elle vit quelques amis, de loin, mais elle avait trop la flemme d’aller les saluer qu’elle continua de tracer sa route jusqu’à ce qu’elle vit quelqu’un, recroqueviller sur lui-même. Du moins, il cachait son visage contre ses genoux. Un petit carnet était posté sur la pelouse, et curieuse comme elle l’est, ça l’intrigua. Elle s’avança, et posa une main sur l’épaule de la personne, tout en demandant d’une douce voix, pour ne pas faire peur le jeune homme qu’elle n’avait pas encore reconnu. « Uhm, ça va ? » La personne ne semblait pas aller bien. La jeune étudiante venait surement au mauvais moment, mais ce genre de choses-là on ne peut pas les deviner. Elle aurait peut-être du s’abstenir et faire abstraction de sa curiosité. Il s’agissait d’Oz. Elle ne l’appelait pas par son nom au complet, bien trop long pour elle : Pleyade-Oz. En voyant ce carnet à ces côtés, elle n’aurait jamais pu imaginer qu’il s’agissait de lui. Ils se connaissaient. Pour le moment étant de simples connaissances. Elle le connaissait de l’époque où elle faisait partie de ces barbies qui ne sont autre que les Beta. Il avait voulu l’avoir, elle avait poliment refusé. Non pas qu’il ne soit pas à son goût, bien au contraire, elle le trouvait très charmant, beau gosse. Mais pour une raison quelconque, elle n’avait pas souhaité accepté sa proposition. Depuis, ils ne s’étaient plus revus, Berkeley est une grande université, mais à croire qu’ils s’évitaient mutuellement, ou alors c’était tout simplement une coïncidence. Maintenant, ils se retrouvaient face à face. A voire ce que ça allait donner. Peut-être qu’il s’en fichait pas mal, mais quant à elle, elle ne se sentait pas plus à l’aise que ça. Elle l’avait tout de même remballé, ça ne fait pas spécialement plaisir. Elle osa s’asseoir à ses côtés, laissant le carnet entre eux deux. Elle défit son regard du sien et regarda devant eux. La mer.
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MessageSujet: Re: « Sun Day or Rainy Day, no matter... in my head, all days are the same. » Elzbieta & Pleyade « Sun Day or Rainy Day, no matter... in my head, all days are the same. » Elzbieta & Pleyade EmptyMer 20 Juil - 13:41

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MessageSujet: Re: « Sun Day or Rainy Day, no matter... in my head, all days are the same. » Elzbieta & Pleyade « Sun Day or Rainy Day, no matter... in my head, all days are the same. » Elzbieta & Pleyade Empty

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