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Just tell me if i'm allowed to kiss you again... [ELYS& MANON]

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MessageSujet: Just tell me if i'm allowed to kiss you again... [ELYS& MANON] Just tell me if i'm allowed to kiss you again... [ELYS& MANON] EmptyMer 1 Juin - 14:52


Elys & Manon : TOGETHER AGAIN ?



Need You Now by Rachel & Puck


    A peine avait-il posé le pied sur le sol américain, qu'Elys ressentait déja une sorte de soulagement à l'idée de s'éloigner un peu de son Angleterre natale. C'était dur de se dire qu'il ne verrait plus ses amis, sa famille mais dans le fond il avait besoin de cette coupure avec cette bulle qu'il s'était formé, il avait besoin de rencontrer du nouveau monde, de voir de nouvelles têtes et surtout de prendre un nouveau départ...
    La vie n'avait pas toujours été tendre avec lui malgré ce que l'on pourrait croire. Oui ses parents étaient riches, il avait un nom qui lui procurait renommée et respect lors des soirées mondaines mais qu'est ce que tout cela valait dans le fond ? Le fait que son père ait pu réussir ne faisait pas de lui un homme meilleur que les autres, non il avait simplement eu de la chance et Elys avait eu surtout la chance de naître dans cette famille qu'aujourd'hui il reniait un peu. Depuis que sa soeur avait quitté ce monde, les choses n'avaient plus jamais été pareilles, Elys s'était renfermé sur lui même et prenant son père pour responsable de cette abomination, il n'avait plus jamais été le même face à lui, toujours à le critiquer ou à chercher le conflit, il savait bien qu'il exagérait mais c'était sa manière à lui de faire son deuil.
    Aujourd'hui, seul avec lui même, ne connaissant encore personne à Berkeley, Elys n'avait pas vraiment le coeur à rester sur le campus, il voulait découvrir la ville mais sans un guide, il avait peur de se perdre et de surtout finir par se faire agresser. Lui qui n'avait pas vraiment de défense n'ayant jamais pratiqué de sport n'était pas vraiment du genre à déclencher des bagarres, il était plutôt du genre pacifiste à régler les choses par les mots enfin du moins il essayait car la plupart du temps son cynisme lui valait de rentrer à la maison avec un bel oeil au beurre noir. Oui il aimait provoquer, il était peut-être un intello un peu coincé à fond dans le travail mais il n'en était pas moins un rebelle qui ne se laissait pas marcher sur les pieds ! Une fierté à toute épreuve le conduisant, il n'hésitait pas à dire aux personnes qui le cherchaient leurs 4 vérités ce qui pouvait passer comme ne pas passer du tout, mais ça c'était les risques du métier !

    Cherchant dans les guides touristiques un endroit qui lui rappellerait sa patrie dont il était nostalgique, le jeune Elys tomba enfin sur l'endroit idéal, un lac oui un lac c'était ce dont il avait besoin pour se relaxer ! Il y en avait un derrière leur maison en bordure de Londres et il n'était pas rare que lui et son frère aillent s'y baigner les jours d'été jusqu'à pas d'heure pour s'amuser à se noyer, s'éclabousser et à s'imaginer que c'était le monstre du Loch Ness qui faisait des vagues lorsque ce n'était simplement que le vent qui donnait cet effet... retrouver cette relation qu'ils avaient depuis tout petit n'était pas une mince affaire mais aujourd'hui alors qu'ils s'installaient ensemble, tout portait à croire que les choses allaient bien se passer, que tout allait s'arranger et que les jumeaux Grant-Hudson reviendraient sur le devant de la scène pour secouer un peu cette université ! Elys était moins extraverti que son frère et ils avaient un caractère et des objectifs sensiblement différents mais lorsqu'ils étaient ensemble il pouvait tout aussi bien délirer sur tous les sujets possible et imaginable et il pouvait dire que grâce à lui il avait retrouvé un peu de l’insouciance qu'il avait avant la tragédie qui avait touché leur famille.
    Oui chacun avait appréhendé la mort de leur soeur à sa façon et Elys avait été du genre à se plonger dans le travail, négligeant sa vie personnelle, il n'avait plus d'amis pratiquement et passait son temps dans ses bouquins ou devant les jeux vidéos avec ses amis qui n'avaient rien de populaires, ils étaient plutôt les outsiders du lycée en fait ! Ne voulant plus se faire remarquer par son nom, mais seulement par ses notes et son caractère, il trouvait que cela lui suffisait amplement même s'il aurait pu aspirer à plus en entrant dans une équipe de sport ou en allant à toutes les fêtes mais ce n'était pas vraiment son genre... et il ne voulait pas changer de personnalité pour pouvoir percer et avoir une once de popularité puisque c'était inutile dans la vie d'être populaire surtout lorsqu'on veut devenir un brillant chirurgien !

    Regardant négligemment son iPhone, le futur Alpha demanda un taxi n'ayant pas encore fait venir sa voiture d’Angleterre pour l'amener au lieu qu'il avait trouvé par hasard, comme son petit coin de paradis à lui. Tapotant machinalement son téléphone il tomba sur un SMS de Manon qu'il conservait dans ses dossiers, le seul où elle ait osé lui avouer un minimum de ses sentiments sans être trop précise... c'était tout à fait elle, s'attacher pour mieux s'éloigner par la suite ! Elys ne la comprenait pas vraiment mais il l'appréciait comme ça, oui elle était vraiment atypique comme fille, un peu insaisissable et il le savait ça, depuis leur première rencontre alors qu'ils étaient trop jeune pour comprendre les choses de l'amour, il ne pouvait s'empêcher pourtant de voir cette époque comme la plus heureuse de sa vie. Cela était paradoxale car c'était également à ce moment précis qu'il avait perdu sa soeur mais justement ayant réussi à compenser sa peine par cette joie intense, cela était resté ancré dans son inconscient, ce qui le poussait à toujours vouloir la revoir mais sans jamais oser composer son numéro. Pourtant aujourd'hui se sentant en veine et étant sur les lieux où il savait qu'elle se trouvait aussi, il n'était plus aussi lâche et se décida enfin à lui envoyer un simple texto

    Elys M. Grant-Hudson a écrit:
    Hey, what's up ? Meet me at Merced lake i heard it's a place like the one near my house, let's make some memories Razz

    Après avoir envoyé ce texto pourri il faut bien le dire, le jeune homme était un peu en alerte, allait-elle lui répondre ? Après tout ces mois de silence il était certains qu'elle ne viendrait jamais, elle devait déja l'avoir oublié et lui qui ne savait pas s'y prendre pour draguer venait de ruiner peut-être ses chances avec elle. il soupira et pris sa tête dans ses mains avant de se tourner vers la fenêtre de la voiture, il voyait défiler les paysages qui étaient bien différents de ceux qu'il connaissait, ici tout était paillette alors que dans sa banlieue natale, il n y avait que la nature qui primait et tout le monde connaissait tout le monde dans ce patelin où il vivait ! A une heure de Londres à peine, il pouvait passer de son décor quotidien à celui de la vraie ville cosmopolite mais là il n y avait pas moyen de retrouver un minimum de contraste, même les filles semblaient toutes être les même, refaites jusqu'aux oreilles pour être les plus belles, comme si avoir des seins gros comme des ballons de foot allait attirer qui que ce soit... enfin pas lui en tout cas, il n' y avait rien de tel que les beautés naturelles comme celle que la jolie brune qu'il avait invité arborait !
    Il sursauta légèrement lorsqu'il reçu une réponse positive de la jeune femme, il sautillait presque comme un enfant le jour de noël avant de se calmer, se rendant compte que le chauffeur le regardait bizarrement. Il ne pu s'empêcher de rire de la situation et à vrai dire ce sourire qui était maintenant collé à son visage ne pouvait plus s'effacer, il était comme collé fermement à sa personne reflétant parfaitement l'humeur dont il était désormais affublé.

    Arrivé à destination, le jeune Elys sortit de la voiture pour prendre un bon bol d'air avant de donner les quelques billets que valait la course au chauffeur qui attendait. Il le laissa s'éloigner puis s’avança doucement les mains dans les poches, le vent caressant doucement sa peau il ferma les yeux pouvant presque revoir les plaines qui s'étendaient au-delà de ce fameux lac qui hantait ses souvenirs. Regardant droit devant lui, il s'approcha du bord de l'eau retira ses chaussures et fit un ourlet à son jean histoire de se mettre tranquillement les pieds dans l'eau en attendant la Iota qui ne devrait plus tarder maintenant ! Il s'allongea dans l'herbe fraîchement coupée et profita un moment de l'instant présent. N'étant pas vraiment fan de la grosse ville urbaine, se retrouver ici en communion avec la nature lui faisait du bien et il était désormais prêt à affronter sa plus grande peur, revoir le visage de Manon qui avait habité ses rêves, ses pensées pendant ces derniers mois. Comment allait-elle réagir en le revoyant ? Avait-il changé en un an ? Etait-il moins beau, peut-être n'avait-il pas pensé à prendre une pastille pour l'haleine ? Et si elle n'aimait pas son nouveau style avec la barbe de trois jours qu'il laissait pousser négligemment ? Non, non il fallait arrêter de se poser toutes ces questions, c'était stupide !
    Il vit soudain une jeune femme qui se baladait avec son enfant dans les bras, il se leva pour aller à sa rencontre et lui demander si elle n'aurait pas un chewing-gum ou une pastille pour l'haleine, elle eut un sourire sur les lèvres mais chercha dans son sac à main avant de lui tendre un spray à la menthe encore neuf et de lui dire de le garder et que sa copine en serait surement plus ravie qu'elle ! Il la remercia un peu nerveusement du fait qu'elle se moquait de lui puis se retourna pour revenir à sa place près du lac mais il tomba nez à nez avec Manon qui l'avait aperçu de loin. Il cacha bien vite le petit spray derrière son dos avec toute la discrétion dont il était capable dans cette situation et se contenta de sourire.

    Hey Manon ! Ça fait du bien de te voir, je nous ai réservé une place de choix au bord du lac j'espère que tu ne m'en voudra pas mais il va falloir te mouiller un peu les pieds dit-il en riant légèrement. Alors dis moi, comment est ce que... tu vas ? Je sais que ça fait un an et que j'aurais du donner des nouvelles mais je ne savais pas vraiment si tu avais envie d'en avoir non plus, alors je me suis contenté de ne rien dire...
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MessageSujet: Re: Just tell me if i'm allowed to kiss you again... [ELYS& MANON] Just tell me if i'm allowed to kiss you again... [ELYS& MANON] EmptyJeu 2 Juin - 10:59

Just tell me if i'm allowed to kiss you again... [ELYS& MANON] X4qhlk
ELYS&MANON Je l'ai tellement dit, mais cette fois-ci, c'est pour de bon, tu as choisi. Tu as préféré ta vie de con, le bonheur nous aurait ennuyé. On crèvera chacun de notre côté. Maintenant j'entends de toute part tes histoires où je ne suis plus en vedette, tes déconvenues ou tes conquêtes, et quand je parle de nous au passé, on me rit au nez... Parce que je dis "nous". Ils ont raison. LOLITA PILLE - HELL
Mercy by Duffy


Pendant que certains prévoyaient déjà leurs plans pour les vacances d’Eté, ou s’avançaient au niveau des cours pour la rentrée prochaine. Manon commençait à employer un nouveau crédo « farniente » à chaque fois qu’on lui parlait de partiels, d’examens et de rattrapages. Si à l’heure qu’il est les années précédentes, son programme estival était connu sur le bout des doigts l’été 2011 s’annonçait comme une totale découverte. Pas d’Italie cette été, un grand besoin de changement et un sens de l’exotisme qui toquait à sa porte depuis quelques temps. La française avait beau récolter des avis extérieurs chacun défendait la nation de ses parents comme s’il s’agissait de leur propre chair. Prête à déclarer forfait pour la soixantième fois, une destination lui fit de l’œil un peu plus que les autres.
L’Angleterre elle y avait passé beaucoup de séjours courts, surtout encore installée en France mais la dernière fois où elle s’était mise à l’heure anglaise sonnait énormément comme une love story avec un certain goût d’inachevé. Cette perspective qu’un jour peut être il y aurait pu avoir une continuité. Le genre de choses qui n’arrivaient que dans les films, films qu’elle critiquait, qu’elle portait en horreur mais qu’elle ne s’empêchait pas de regarder légèrement déprimée. N’accordant qu’un faible crédit aux amourettes de vacances, la décision de rompre à la fin fut établie d’un commun accord. A vrai dire cette issue l’arrangeait, dans le sens où la notion de couple lui paraissait encore abstraite et vraiment particulière. Et dans un autre sens où le fait de devoir vivre leur histoire ailleurs influencerait leur vie à San Francisco ; the American Dream. Cette délicieuse utopie s’approchant de plus en plus, au vu de son compte en banque et lui permettant de l’effleurer chaque jour où elle se sentait plus américaine qu’européenne. Non pas qu’elle mettait de côté toute sa french touch, elle en gardait l’accent prononcé sur certaines syllabes, certains automatismes (calculer l’heure française quand elle se levait, ou allait se coucher) tout en continuant de suivre l’actualité. Physiquement bien installée aux Etats-Unis, un petit nœud se formait dans son estomac quand certaines étudiantes américaines citaient Paris comme un détour incontournable.

Un petit retour aux sources pour cet été ? Une idée à ne pas exclure, même si le côté de la visite chez la famille lui paraissait plus formel que nécessaire. Sa mère ne s’était toujours pas faite à son nouveau mode de vie et surtout à Plum. Manon avait un peu plus gardé ces distances avec sa mère ne comprenant pas l’attitude de retrait dont elle faisait preuve, de la loi du silence qui semblait régir sur toute la banlieue Lyonnaise sans s’étendre jusqu’à Paris. Là tout de suite l’idée ne l’enchantait plus vraiment, et aller en douce en France puis grâce à la chance dont elle faisait preuve se faire ensuite sermonner par sa mère lui paru effrayante et complètement inutile. Jamais prévoir deux malheureux mois n’avait demandé ce temps et cette énergie.
Encore assise sur son lit, elle feuilleta encore une fois l’album de photos qu’elle conservait telle une relique depuis son emménagement. Toujours le même classement ; rangées méthodiquement suivant l’ordre chronologique. Les mêmes sourires figées, les mêmes grimaces, une image = un instant d‘une vie. Si elle s’écoutait elle resterait allongée sur ce lit à plaindre le bon vieux temps, mais à également continuer à commenter le dernier Harper's Bazaar.

La mannequin choisie sur la une qui n’était pas à la hauteur de la renommée du magazine. La française se voyait bien à la place de cette blonde devant sûrement faire trois têtes de plus qu’elle, porter la dernière robe portefeuille Diane Von Fürstenberg (DVF pour les intimes) ou du Sonia Rykiel et se vanter de pouvoir rentrer dans du 36 sans avoir à rentrer le ventre, ou a devoir faire un régime draconien « merci Dukan ». Après avoir justement lu l’énième article vantant les avantages de ce régime et la perte de poids fulgurante, la brunette ne pu réprimer une critique mesquine en pensant à toutes celles qui portaient l’espoir là-dedans et voyaient cette méthode comme remède efficace.
Prête à composer un numéro qu’elle connaissait encore par cœur et à se plaindre auprès d’Estevan, son téléphone se mit à vibrer dans la paume de sa main. Manon est le genre de filles à voir des signes n’importe où, n’importe quand ; des signes qui ne voulaient concrètement rien dire mais qu’elle se devait de faire perdurer. Ses prunelles noisettes viennent fixés l’écran et un léger « oh » sort de sa bouche, petit moment d’hésitation en appuyant sur lire. La brunette est du genre à avancer, à aller droit devant elle et à éviter les détours dans le passé. Sourcils arqués, petit tapotement de ses ongles sur l’écran ; bruit qui résonne dans la chambre et bouton pressé.

new message text from elysHey, what's up ? Meet me at Merced lake i heard it's a place like the one near my house, let's make some memories


Numéro encore conservé dans son répertoire allez savoir pourquoi. Et petit doute quand à l’intention réelle de cette invitation. Paranoïaque ? Non juste lucide. Si de base elle n’aurait pas répondu et aurait fais comme si rien n’avait été parvenu jusqu’à sa boîte de réception face à Elys elle ne savait pas vraiment sur quel pied danser. Rien que grâce à lui, l’image du jeune homme gentleman et attentionné anglais restait encore d’actualité. S’il fallait faire un constat de leur relation elle la définirait comme compliquée une petite histoire laissée en Angleterre pour retourner à une politique d’ignorance totale vis-à-vis de l’autre à Berkeley. Si elle poursuivait son raisonnement il ne lui faudrait pas trop de temps pour se demander s’il ne prenait pas contact avec elle pile à l’approche des vacances. Baby doll… Franchement réticente, elle formula d’abord un non bien net et tranché qu’elle effaça le jugeant trop franc. Recommençant ensuite par un « pas aujourd’hui mais peut être une prochaine fois » qu’elle effaça aussi lui paraissant trop snob. La troisième fois blasée de chercher à fuir au lieu d’affronter elle répondit positivement mais aussi brièvement sans donner bien entendu le temps qu’il lui faudrait pour se préparer.
Album fermé d’une hâte, préparation sous forme de challenge voir si sous le coup de la pression elle pouvait assurer. Alors là pour être sous pression, elle l’était. Déjà parce que l’anglais était l’une de ses petites faiblesses, et que ces retrouvailles allaient être singulières. Manon pensait clairement à des retrouvailles même si sur le campus ils s’étaient croisés maintes et maintes fois s’adressant un sourire poli, le genre de sourire que deux connaissances se font pour combler les silences. Comme s’ils n’avaient jamais rien partagés, que des sentiments n’avaient jamais été présents. Anxieuse comme à l’approche d’un oral, elle enchaîna les maladresses jusqu’à héler un taxi. Ce lac elle le connaissait de nom, et de réputation aussi. Le genre de lieux où tout le monde va une fois les beaux jours entamés, mais complètement abandonné le reste du temps. La brunette n’appréciait pas ce qui se rattachait aux plans d’eau, ni aux activités aquatiques. Sur le trajet elle essaya de s’imaginer leurs premiers mots échangés, et surtout la manière à laquelle elle répondrait. Le banal « salut » auquel on ajoute « tu m’as manqué » si l’humeur était au rendez-vous. Curieuse sensation de se sentir confiante avec ses mains qui tremblaient. Tout sauf une attitude d’une Petrov-Versier. Et elle qui se moquais parfois du caractère de sa jumelle elle ferait beaucoup plus attention la prochaine fois.Plus tellement le temps de répéter que le chauffeur se tourne vers elle montrant le lac d’un mouvement de tête saccadé. Lui tendant le paiement de la course, accompagné d’un de ses sourires éclatants elle reste figée sur le trottoir prenant le temps d’observer le tout.

Inutile de dire qu’elle ne se sent pas à sa place ici, ces endroits naturels ou qu’importe ne font pas partis de ses favoris. Elle n’a jamais été fervente défenseuse de l’environnement ou de l’écologie. Cet endroit avait beau être le temple de la quiétude elle y sentait surtout le plan pseudo romantique de loin. Et le pique-nique aussi… Sourire conservé quoique un peu forcé, elle s’aventure hasardeuse vers le côté jugé comme la meilleure place du lac. La meilleure c’est vite dit… Pincée par ce côté j’aime la campagne et j’assume elle entreprit de faire demi-tour à plusieurs reprises, juste avant de le voir surtout. Visiblement occupé avec une autre demoiselle, Manon eut un léger haut le cœur en osant penser qu’il l’avait vraiment fait pour lui faire plaisir à elle. Un dragueur parmi tant d’autres en somme. Persuadée que la jeune femme abordée lui donnerait son numéro, elle patienta sagement son tour et le prendre sur le fait. Le gifler aussi et s’en aller. Sauf que la jeune femme lui tendit quelque chose, un flacon apparemment. Curieuse elle s’approcha lentement et sentant qu’il se retournerait et la verrait automatiquement elle s’offrit déjà une avance sur lui. Penchée sur le côté, main posée sur sa hanche son regard se fit tout de suite malicieux quand elle sentit que l’anglais cherchait à lui cacher cet objet. Le genre de comportement à ne pas avoir en sa présence pour une jeune femme comme elle c’était lui offrir une petite humiliation sur un plateau d’argent. Physiquement Elys était toujours le même, le regard assez pénétrant, la barbe était en option par contre. Mais quand il ouvrit la bouche Manon cru fondre sur place, son accent était toujours aussi présent mais pas aussi fort qu’avant. Alors que pour elle le stade des formalités pouvait être survolé l’Alpha continua pourtant à la mettre mal à l’aise.
« Je peux savoir ce que tu caches ? » Elle, se moquer royalement de ce qu’il lui avait dit auparavant ? Absolument pas son genre… « L’eau d’un lac ew. » Et seulement le début des plaintes. Pour l‘instant rien de bien concret juste une petite phrase de rien du tout. Ce qu‘elle voulait c‘était voir ce qu‘il lui cachait. « Y a pas un seul jour où je dirais que je ne vais pas bien…Je pensais que t’aurais pas oublié ça mais bon tu as encore ton accent anglais à croquer donc je ne t'en tiendrais pas rigueur. Sinon je suis contente que tu innoves et que tu ne m'aies pas sortit la phrase bateau du j‘ai pas donné de nouvelles vu que tu n‘en avais pas donné non plus. »

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MessageSujet: Re: Just tell me if i'm allowed to kiss you again... [ELYS& MANON] Just tell me if i'm allowed to kiss you again... [ELYS& MANON] EmptyVen 3 Juin - 20:25

Just tell me if i'm allowed to kiss you again... [ELYS& MANON] Tumblr_llbe4vkVKh1qar6r0o1_500
❝ Mon rêve, c’est un livre qu’on arrive pas à lâcher et quand on l’a fini on voudrait que l’auteur soit un copain, un super-copain et on lui téléphonerait chaque fois qu’on en aurait envie ❞ •• The Catcher in the Rye




California by Phantom Planet


    Son spray menthe en main, le jeune homme eut à peine le temps de se retourner et de savourer la satisfaction d'avoir pu tout prévoir pour cette journée spéciale, que la jeune femme tant espérée fit son apparition juste devant lui avec ce petit sourire sur les lèvres et une main sur la hanche qui ne laissaient rien présager de bon. Cela faisait un bout de temps qu'il n'avait pas vu Manon de façon aussi proche et il ne savait pas trop comment aborder la situation, il était soudain submergé par le flot d'émotion que le fait de la revoir provoquait en lui. N'ayant pas envie de déroger à leur décision de ne plus s'accorder la moindre attention amoureuse, il avait simplement proposé ce rendez vous ce soir, histoire de se retrouver et de renouer un peu avec une des seules personne qu'il connaissait dans ce pays qui était encore pour lui un eldorado à peine observé du coin de l'oeil tant sa superficie et ses merveilles étaient nombreuses. Manon était une goutte d'eau dans cet océan d'étudiants de Berkeley mais elle avait le goût de celles qui les avaient noyés là bas en Angleterre... tous les deux conscient que c'était peut-être la première et la dernière fois qu'ils se voyaient, vivaient au jour le jour sans se préoccuper de l'avenir, des sentiments et de toutes ces choses compliquées qui nous amènent à nous poser des questions sur nous même à savoir si on est assez bien pour l'autre etc... Non entre eux c'était loin d'être ça puisque leur relations e basait surtout sur le fait qu'ils étaient tous les deux en vacances et portés par l'envie de trouver quelqu'un à qui parler, ils s'étaient rapprochés le plus naturellement du monde ! Seul hic, Elys avait commencé à ressentir tout ces sentiments pour Manon alors qu'ils étaient prêt à se dire Adieu, et ne voulant pas compromettre leur pacte de se quitter sans rien dire, sans adieu ni rien à la fin de l'été, il avait simplement accepté la sentence sans autre forme de procès...
    Aujourd'hui, c'était lui qui venait sur son territoire et il ne savait même pas si la jeune fille était là à la base, il avait envoyé ce texto un peu au hasard, sachant que les vacances approchaient elle était peut-être déja partie en France voir sa famille ou autre ! Il avait eu simplement de la chance, oui une chance énorme de pouvoir contempler son visage, qu'il n'avait jamais vraiment oublié au fil des années. Prenant un air décontracté autant qu'il le pouvait, il cachait toujours la petiute fiole dans son dos refusant de la montrer se trouvant un peu bête face à la situation, elle allait penser qu'il avait mauvaise haleine et qu'il prévoyait même de l'embrasser avant qu'elle ne sois là ?! Non il ne pouvait juste pas laisser faire ça, il devait réagir mais comment ? Trouver une excuse oui c'est ça trouver quelque chose, vite vite... non ça ne venait pas euh... aller il y a bien quelque chose qu'il pourrait dire pour s'en sortir, non ?

    Non je ne cache rien qu'est ce que tu vas t'imaginer ? C'est cette dame qui était euh... représentante dans un laboratoire qui m'a donné un produit à essayer parce que c'est... innovant ! tiens tu vois ! dit-il en montrant l'étiquette du flacon. "Nouveauté" lu t-il avant de la ranger vite fait dans sa poche. bon tu viens allons nous asseoir ne fais pas ta mauvaise tête ! Ca ne te dérangeait pas quand on s'y baignait tous les deux dans le dos de mes parents à l'époque ? dit-il en riant la bousculant un peu pour la taquiner.

    Se basant sur le fait que Manon n'avait pas changé d'un poil que ce soit physiquement ou dans sa façon un peu directe de parler, il ne pouvait qu'imaginer directement qu'elle avait du le considérer à nouveau comme ce mec qu'elle avait pu aimer le temps d'un été... cette idée lui traversant la tête en sortit immédiatement, oui il n'allait pas se monter le bourrichon alors qu'il ne savait même pas pourquoi elle avait accepté de venir ! Si ça se trouve elle s'ennuyait tellement qu'elle n'avait pas trouvé de meilleure activité que de venir... enfin ça il n'oserait pas le lui demander c'est sur mais toutes ces questions qu'il pouvait se poser le rendait nerveux à un point tel qu'il sentait ses mains devenir moites et à vrai dire il n'aimait pas tellement ça... il se reposa à l'endroit où il était assis précédemment et remis ses pieds dans l'eau avant de s'installer confortablement.
    Le soleil tapait fort et on sentait bien la chaleur de l'été qui approchait, les étudiants seraient bientôt tous en vacances, Manon et Elys y compris... mais les passeraient-ils ensemble ? C'était la question à 1 000 000 000 ! Le jeune homme aurait bien voulu retrouver ce qu'ils avaient perdu à la fin du mois d'août dernier mais étais-ce seulement possible et en avait-elle envie ? même si ce n'était que pour un mois de plus il l'aurait accepté car il se sentait bien seul ces temps-ci et un peu de compagnie, de rire et de plaisanteries ne lui feraient vraiment pas de mal surtout après son arrivée toute fraîche à Berkeley !
    Il ne put s'empêcher de sourire à la suite de ses paroles qu'il buvait littéralement, elle était toujours autant séduite par son accent British ! A vrai dire il avait déjà remarqué que ce petit accent bien différent de celui des américains faisait craquer pas mal de filles sur le campus et ce n'était pas pour lui déplaire même si la plupart du temps il se contentait de sourire et de passer son chemin. Oui il avait déjà ses études en tête et puis lui il cherchait une vraie petite amie pas un coup d'un soir parce qu'il avait un bel accent ou qu'une fille aurait parié avec sa copine qu'elle pourrait se taper un anglais avant la fin de la soirée, enfin vous voyez le genre... Non Elys était plutôt du genre calme et posé et surtout il n'aimait pas les coups d'un soir même si comme tout le monde ça lui était déjà arrivé de finir complètement amoché et de coucher avec une fille en ne se rappelant même pas s'il s'était protégé ou non ! Il aurait eu l'air malin avec le sida en plus à son actif, cela ajouté à son autre maladie, il aurait pu se faire traiter de maladophile ! Si tant est que cela existe... apparemment non, on le souligne en rouge quand on l'écrit !
    Mais tout cela il ne l'avait pas choisi, il se devait simplement de subir, subir encore et toujours l'influence d'une force invisible comme il avait subi toute sa vie le fait que son père soit un homme riche et célèbre... il ne lui en voulait même plus pour cette raison là car avec le temps il s'y était fait mais le reste oui tout ce qu'il lui reprochait, cette rancœur ancrée au fond de lui il ne pouvait que la réprimer mais pas l'effacer. Heureusement Manon par sa présence effacait toute trace de colère en lui, elle lui redonnait la joie de vivre et l'envie de rire, de passer du bon temps ce qui était ce qu'il recherchait en venant s'installer ici.

    Oh crois moi tu serais étonnée de tout ce que je me souviens de toi et de notre escapade à Londres ! Et si je t'ai textoté c'est évidemment pour que tu ais la chance d'entendre mon accent irrésistible et que tu me manges dans la main, tu me connais je suis un peu idiot pour ces choses là alors je me sers de mes principaux atouts ! dit-il avec un léger clin d'oeil. Non ne t'inquiète pas je n'avait pas envie de jouer les nostalgiques de drama anglais shakespearien ! Nous étions d'accord, non ? Pas de textos, pas de lettres... j'ai craqué le premier tu peux au moins te lancer des fleurs sur ça ! dit-il en riant. Alors dis moi qu'est ce que tu deviens ? Comment tu vas depuis l'an dernier ? dit-il en écorchant presque les derniers mots qui à la manière d'une écharde venaient piquer son moral à vif, oui déja une année qu'ils ne s'était pas vu et il avait l'impression qu'ils ne s'étaient jamais quittés...
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MessageSujet: Re: Just tell me if i'm allowed to kiss you again... [ELYS& MANON] Just tell me if i'm allowed to kiss you again... [ELYS& MANON] EmptyMer 22 Juin - 22:25

Just tell me if i'm allowed to kiss you again... [ELYS& MANON] Tumblr_lmjs3hL0oB1qb7rx3o1_500
ELYS&MANON You know when you see a gorgeous boy on the street and you say to your friend, "Look at him!" and then your friend makes a face like, ugly? We all have such totally varied tastes that someone is going to look at you and think, yum-yum dee-lish, no matter what you think you look like. You just have to learn to see what they see. CECILY VON ZIEGESAR - BECAUSE I'M WORTH IT


La chose la plus amusante chez Elys pouvait être la manière avec laquelle il se trahissait sans le forcer. Si certains rougissent, ont le regard fuyant, ne savent plus sur quel pied danser et d’autres comme Elys sombraient totalement dans leur mensonge. Il y a le mensonge utile, et le mensonge nécessaire ; et en voulant se rendre le plus crédible possible l’Alpha avait du continuer sur sa lancée pour rendre son récit potable. Sadiquement, Manon voulait voir comment il se débrouillerait jusqu’à quel point il pouvait persévérer dans son histoire de « échantillon » ou de testeur de produit. On a le malice pour troisième prénom, ou on ne l’a pas. Ce ne serait pas la première fois que la Iota jouerait la maligne, ni la dernière. Lui laissant un instant de répit, elle en profita donc pour analyser le paysage et ainsi s’éviter tout commentaire cynique, ou regard déplacé. Certaines personnes trouvaient l’endroit charmant, dépaysant, ou absolument garder tel quel. Limite à honorer le plus vieux chêne ou sapin qui se situait là, et à organiser une fête annuelle. Tout l’attirail que la française portait en dégoût profond, la fibre « pro-environnement » avait du la rater lors de la sélection naturelle. Le côté méchanceté gratuite par contre…
Pourtant la présence d’Elys faisait que l’endroit paraissait plus gérable, enfin surtout plus supportable. Il y apportait une certaine pointe de douceur, un petit quelque chose d’agréable qui faisait que même en lui proposant un truc qu’elle trouverait niais Manon répondrait le plus poliment possible. Quitte à dire non. Un non poli ; un exploit donc pour elle. Elys n’avait pas vraiment vu le côté diabolique qu’elle pouvait avoir, en quelques semaines de relations on a encore l’envie et surtout la force et énergie de se montrer seulement à son avantage. Les premiers instants d’une relation, la découverte, la séduction, le flirt, tous les sens qui se trouvent brusquement en éveil pour le moindre frisson, mot… Cacher ses défauts le temps d’un été. Un travail de longue haleine pour une jeune femme comme elle, mais surmontable. La preuve ? Elys l’avait contacté. Avec un an de retard certes, le geste quand même à souligner. Durant leur été, leur relation se définissait comme un amour de vacances enfin pas clairement mais implicitement. Manon ne se voyait pas poursuivre de relation suivie avec une personne rencontrée dans un pays où elle jouait la touriste, et qui se serait subitement installé sur le même campus qu’elle. Le genre de comportement qui l’effrayait et l’éloignait encore plus de la notion de couple, de fidélité, et d’amour partagé. C’est qu’elle en serait même à penser à l’Amour, fucking Merced Lake effect. Son regard se posa sur tous les petits détails qui semblait tout droit sortis d’un Disney, et se demanda à quel moment allait apparaître un cerf qui se mettrait à parler. Un caméléon, ou un cerf au choix.

Sentant qu’elle avait suffisamment laissé le temps au jeune homme de travailler sur sa défense, elle lui offrit son plus beau sourire avant de répliquer innocemment. « Les nouveaux produits j’adore les tester ! Tu sais que tu te fais arnaquer ? Parce que d’habitude t’es rémunéré pour ce genre de trucs… MON-TRE ! » Légère intonation de la voix, pas sur le point de donner un ordre mais sur la bonne voie. De toutes façons si le produit ne viendrait pas à elle, ça serait Elle qui irait vers le produit. Et quoi de plus simple que de fouiller une poche ? Sauf pour les plus prudes qui craignent d’être trop facilement cataloguées.
Se penchant elle avança sa main qu’elle glissa dans la poche où la silhouette du produit se dessina aisément. Sachant que monsieur se montrerait rapidement déstabilisé, elle leva ses prunelles noisettes vers lui et ajouta le plus normalement possible « Bah quoi ? C’est pas comme si je faisais ça pour la première fois… » Et là c’est son instant T. Sa petite fierté de la journée, parfois on a l’impression qu’une banale action peut faire notre journée. Qu’à côté tout le reste ne serait qu’illusoire et futile. En saisissant le flacon de son pouce et de son index elle en ressortit avec un curieux sentiment de triomphe. On se contente de ce qu’on peut avoir…
Le moment d’anthologie arriverait une fois que son regard se poserait sur le nom et surtout la petite indication d’usage située en dessous du nom.
D’abord un rire traître sort d’entre ses lèvres, et sans s’en vouloir elle agite l’objet du scandale sous ses yeux. L’intention est adorable -oui curieuse perception des choses- mais ambigüe avoir un truc de ce genre en plein rancard voulait bien dire ce qu’elle pensait non ? Roulant des yeux elle hausse les épaules, inspecte encore une fois ce spray anti-mauvaise, s’amuse du phrasé pour vanter l’efficacité du produit. Retire le couvercle et partie sur l’optique du testeur de produit l’asperge en deux fois. Ses paupières se plissent, l’arrière goût est infect, ignorante qui croit vraiment pouvoir avaler comme les bonbons présentés dans le même genre de flacons.
« Tu diras à ta démarcheuse là, que son truc picote grave ! Son spray fonctionnera pas ! » Le lui tendant comme s’il s’agissait d’une banale boite d’Aspirine elle aurait sa petite vanne à ressortir à chaque fois qu’il prendrait la grosse tête.
La prochaine fois il tournera sa langue sept fois avant de mentir ou avant de parler tout court pensa-t-elle.

Puis au même moment il s’amusa à la bousculer, sauf que pour Manon s’amuser n’avait pas le même sens que lui. Bousculer non plus d’ailleurs, lui avait beau lui donner une petite tape pour une brunette qui n’atteignait pas le mètre 60 cette petite tape l’envoyait faire deux voire pas en avant facile. Au prochain coup il l’enverrait dans l’eau… Ambiance vieux potes on se tape dans le dos, elle se mettrait bientôt à sauter de joie. « C’était surtout par pur esprit de rébellion tu vois… »
Non la cheerleader ne faisait pas exprès d’être la plus chiante possible, ni de le casser à chaque chose qui lui proposait. Cela faisait partie de sa nature, le côté petite maison dans la prairie, plonger dans l’eau d’un lac en sous-vêtements ; penser à l’après et à l’étape séchage et puis à ses cheveux aussi. L’écoutant se vendre des fleurs d’une oreille on ne peut plus attentive, elle ignora le fait qu’elle s’était faite grillée en ce qui concernait son accent mais surtout sur ses meilleurs atouts : « Ah d’où le spray anti-mauvaise haleine t’as voulu me montrer le meilleur de toi-même jusqu’au moindre petit détail ! » Petit rire, elle doit rire sinon elle douterait qu’il prendrait cette réponse sous le ton de la taquinerie. Tant qu’elle ne se montrait pas assassine à chacune de ses remarques il pouvait encore respirer tranquillement. Prenant une petite inspiration elle baissa ses yeux pour regarder où elle posait ses pieds à chacun de ses pas. Réagissant tel un automate face à sa perche aussi bas perchée, un crime que de ne pas la saisir. « C’est vrai que je suis irrésistible, je te comprends ça a pas été facile de résister… » Clin d’œil, pour faire genre tout en sachant qu’elle pensait réellement ce qu’elle disait.

La discussion lui offre une porte de sortie car virant sur le traditionnel « qu’est-ce que tu deviens » inévitable pour des retrouvailles. A ce moment la personne qui doit justement répondre ne sais pas trop quoi dire ; jouer franc-jeu ou rester évasif tout en détaillant un peu pour ne pas passer pour le je m’en foutiste de première catégorie. Rien n’avait vraiment changé dans sa vie, elle faisait toujours les mêmes études, le même cursus qu’elle n’appréciait plus autant qu’avant. Et si le côté cœur l’intéressait plus qu’autre chose rien de foncièrement important ne s’était passé. A l’entendre sa vie était vraiment bidon, plus barbante ? Impossible à trouver. En même temps dire que tout allait toujours dans en ligne droite qu’elle aimait tout contrôler collerait un peu plus avec la Manon qu’il avait connu. Celle qui détestait les imprévus, ne pas avoir un mot sur tout, qui devait anticiper ou prévoir quelque chose d’autre. Elle pouvait toujours parler de lui au pire. Dans le sens de tourner la conversation plus sur lui que sur elle, après tout c’est lui l’originaire du Royaume-Uni qui se retrouvera à Berkeley au semestre prochain. « Je suis toujours en littérature française, je te dis pas comment ça me passionne... M'enfin bref, contrairement à l'an passé où je n'étais pas vraiment sûre de rester à Berkeley j'ai finalement craqué ! La Sorbonne c'est fini pour moi pour l'instant, tout comme Paris et le reste. Je ne vois plus trop souvent mon père qui est justement en Angleterre depuis quelques mois et je pense que j'ai fais le tour... Et toi alors pourquoi Berkeley ? »

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MessageSujet: Re: Just tell me if i'm allowed to kiss you again... [ELYS& MANON] Just tell me if i'm allowed to kiss you again... [ELYS& MANON] EmptyMar 28 Juin - 20:22

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ELYS&MANON ♥ Les yeux Revolvers - "Un peu spéciale, elle est célibataire, le visage pâle, les cheveux en arrière... Et j'aime ça... Elle se dessine sous des jupes fendues et je devine des histoires défendues c'est comme ça... Tell'ment si belle quand elle sort... Tell'ment si belle, je l'aime tell'ment si fort ! Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue, elle a tiré la première, m'a touché, c'est foutu ! Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue, elle a tiré la première, elle m'a touché, c'est foutu" ♪♪

    Elys se sentait tout à coup tellement mieux, il avait ce sourire collé sur les lèvres, un sourire un peu bête que l'on a envie d'imposer au monde lorsque l'on est heureux. Il n'avait plus aucun soucis en tête, seulement la personne de Manon qui venait hanter son esprit, sauf que cette fois elle était là devant lui, en chair et en os, ce n'était plus un de ces rêves où il se réveillait en pleine lui, en sueur, se demandant comment ça aurait pu être entre eux... qu'est ce qui aurait pu changer ? Aurait-il du lui avouer ses sentiments à la fin de leurs mois de vacances en amoureux et la suivre aux USA ? Autant de questions qu'il s'était posé tant de fois qu'elles lui martelaient la tête à la manière d'un marteau sur un burin. Plus d'une fois il avait faillis l'appeler, mais ayant toujours raccroché avant qu'elle ne décroche, il était dans la situation du mec qui n'arrive pas à oublier une fille qui n'en avait surement rien à faire de lui ! Et pourtant... la voila qui se trouvait près de lui aujourd'hui, qui avait répondu à son texto assez vite et qui n'avait pas hésité à faire le chemin jusqu'à ce lac, symbole de leur periode nostalgique au bord de l'eau... elle était beaucoup plus coopérative à l'époque.
    Evidemment il avait fallut qu'en plus de ça il se ridiculise avec ce petit flacon de spray pour l'haleine ! Le pire c'était qu'il avait une très bonne haleine mais en fait... il avait seulement peur, peur de ce qu'elle penserait de lui en le revoyant, même s'il avait réussi à la piéger sur son accent qu'elle trouvait toujours craquant et qui avait été un des éléments déclencheur de leur romance, il restait encore pas mal de chemin à faire avant de la conquérir réellement !
    Le fait qu'elle était si mignonne quand elle voulait absolument quelque chose le rendait tout chose et il ne savait rien lui refuser ! Pourtant là il allait une fois de plus avoir la honte de sa vie mais après tout ce n'est pas comme si elle ne connaissait pas son petit côté maladroit et timide ! Il souria légèrement lorsqu'elle lui lanca un argument qu'il aurait du mal à contrer, non mais elle sortait d'où cette fille pour être aussi parfaite et savoir exactement comment le rembarrer ou le déstabiliser !

    Oh mais tu sais j'ai l'habitude de donner de ma personne pour aider les autres et puis l'argent ce n'est pas ce qui manque chez moi, tu as oublié que j'étais millionnaire ou bien ? dit-il en riant car elle savait qu'il détestait le fait d'être riche grâce à son père. Et puis ce... ce produit ce n'est pas le genre de trucs qu'on paye pour tester, et je suis sur qu'elle est venue me le proposer parce que j'étais un beau mec c'est même évident dit-il en prenant l'air le plus innocent possible.

    Il n'avait pas vu venir le fait que Manon serait aussi aventurière, au point de descendre la main dans sa poche directement ou se trouvait l'objet du crime. Il baissa la tête se trouvant tout à coup gêné que sa main se trouve aussi proche de ses bijoux de famille. Il s’efforça de fermer les yeux de penser à autre chose, des choses désagréables et evidemment rien ne venait ! C'était toujours dans ce genre de situation qu'on avait le plus de mal à se contenir et à trouver le moyen d'oublier ce qui se passait autour de nous ! Il la senti saisir le petit flacon, elle voulait jouer à celui qui mettait l'autre le plus mal à l'aise, elle allait être servie, il s'approcha simplement de son oreille alors qu'elle était à quelques centimètres de lui et lui murmura ces quelques mots qui allaient surement la destabiliser autant que lui. désolé retente ta chance, ce n'est pas le flacon que tu as dans la main dit-il avec un sourire de triomphe sur le visage.

    Il ria néanmoins la voyant prendre le flacon et l'inspecter de toute part, elle pensait surement y découvrir une sorte de message codé qui sait ? Il leva un sourcil tandis qu'elle semblait bien décidée à l'essayer, ce genre de truc était complètement infecte et avait le goût du sirop pour la toux allié au dentifrice, elle allait surement bien vite déchanter et il n'en fut pas autrement : la Iota venait limite de tout recracher en toussotant ce qui arrache un rire amusé à Elys qui pouvait avoir au moins une petite revanche après qu'elle se soit bien moquée de lui et surtout il pouvait beaucoup mieux faire passer le fait qu'il avait ce spray sur lui, ce qui venait atténuer un peu la honte qu'il avait éprouvé quelques minutes plus tôt.
    Il la trouvait bien difficile aujourd'hui, elle tenait vraiment à lui rendre la tâche la plus difficile possible et lui, n'ayant jamais été très à l'aise avec les filles se trouvait au pied du mur ne sachant pas trop quoi lui répondre bien qu'il aurait aimé pouvoir sortir une vanne ou jouer le mec pas intéressé, mais c'était tellement loin de lui tout ça... il n'avait pas l'esprit du dragueur et donc lorsqu'il essayait d'aborder une fille en général cela se soldait par un échec ou alors elle le trouvait ennuyeux à mourir... heureusement, avec Manon c'était différent, il pouvait se lâcher un peu plus, il avait déjà exploré le terrain et il en était ressorti vainqueur alors pourquoi ne pas continuer dans cette voie ?

    Oh madame fais la difficile maintenant, bizarre j'avais faillis oublier à quelle point tu pouvais être ennuyeuse parfois, oui j'avoue là tu me déçois un peu, moi qui croyais que tu étais le genre de fille à ne pas se formaliser d'un peu de terre sur les mains on dirait que je suis tombé sur un clone de Paris Hilton sans le savoir dit-il sur un air de défi, oui la gentillesse n'avait pas marché, il allait maintenant enchaîner sur le thème de la critique histoire que, piquée au vif elle fasse exactement ce qu'il dise même si elle ne le voulait pas à la base, classique de la psychologie ! Et pour tout te dire c'est de la rebelle dont j'étais... enfin que j'aimais bien dit-il se rattrapant un peu, il avait faillis prononcer les mots fatidique et lui avouer qu'il était amoureux, ouf, il s'était rattrapé à temps...

    Et voila c'était le petit moment narcissique que se permettaient les deux étudiants ne tarissant plus d'éloges sur eux même, oui il fallait bien trouver toutes les raisons possibles pour éviter le sujet et tourner autour du pot alors avec quelques blagues et quelques marques d’ego mal placé on arrivait toujours à meubler une conversation gênante, ou même à la repousser à plus tard ! Oh bah le meilleur de moi pas la peine que je te le montre, en public ce serait assez déplacé dit-il avec un léger sourire. Plus sérieusement, désolé que tu ais eu à voir ça, ce n'était pas prévu je t'assure, en plus j'ai une très bonne haleine dit-il pour se rassurer un peu avant de se renfrogner un petit peu. Sur le fait qu'elle était irrésistible ? Pour lui cela ne faisait aucun doute, mais lui donner la satisfaction de le lui dire ne lui donnerait que plus d'emprises sur lui qu'elle n'en avait déja. Il préféra donc se taie et simplement laisser planer le vague avec un "si tu le dis" suivit de la langue tirée, qui laissait transparaître le côté enfantin qu'elle faisait ressortir chez lui.

    Lorsqu'il interrogea Manon sur sa vie il ne s'attendait pas à ce qu'elle soit très loquace et ce fut le cas puisqu'elle lui dépeignit sa vie rapidement, les points essentielles listés dans un ordre aléatoire et qui lui laissait tout le loisir d'imaginer ce qui se cachait derrière. Elle n'était pas du genre à étaler ses sentiments ni à expliquer quoi que ce soit, elle aimait les faits presque autant que lui et là elle venait de le lui prouver encore une fois. Il souria légèrement et ne pu cacher cette lueur de bonheur mêlée à l'espoir d'un amour naissant lorsqu'elle lui confirma qu'elle ne repartirait plus pour Paris, que la Sorbonne c'était fini pour elle et que désormais elle serait à Berkeley pour le reste de ses études ! ça tombait bien parce que lui aussi justement comptait bien laisser l’Angleterre de côté pour rester ici aux côtés de son frère et désormais de de Manon également...

    Eh bien, eh bien je crois que nous allons bientôt devoir nous côtoyer plus souvent miss Petrov-Versier dit-il sans cacher la joie qu'il éprouvait. Oh moi pour faire court, j'ai décidé de quitter la fac d'Oxford parce que je... je voulais changer d'air tu vois, j'ai compris que j'avais besoin de bouger et d'avancer et quand j'ai su que Alec, oui tu te souviens surement de mon frère, venait à Berkeley, j'ai décidé de le suivre et maintenant on vit ensemble dans un appartement près de l'océan. dit-il avant de rire. Oui je sais c'est pas vraiment mon genre de tout plaquer comme ça mais ça fait pas de mal de... se lâcher un peu parfois dit-il en la regardant dans les yeux, essayant de lui faire passer un message, quel message ? Celui où il lui disait qu'il regrettait que les choses se soient finis si vite entre eux et qu'il voudrait bien reprendre là où ils en étaient... tout ça dans un regard ? Difficile d'être sûr qu'elle aura tout compris car cela pouvait très bien être interprété en "eh mais c'est quoi ce truc vert que tu as entre les dents" but still... Manon, c'était Manon...
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Jake Fitzgerald
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