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Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan

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MessageSujet: Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan EmptyJeu 26 Mai - 18:00

    C’était une magnifique journée, un jeudi. J’adorais le jeudi. Ce jour-là j’avais les meilleurs cours et c’était le seul jour où j’avais vraiment la possibilité de bien entraîner le chant donc autant vous dire que le jeudi je m’en donnais à cœur joie. Lorsque je sortais de ce cours je me sentais toujours très bien et j’étais souvent satisfaite parce que je savais que je me donnais à fond. Aujourd’hui cependant j’étais un peu déçue je n’avais pas aussi bien chanté que d’habitude et mon professeur m’en avait d’ailleurs fait la remarque, lui aussi était déçu. Pourtant je n’avais rien de particulier, ou peut-être si ça faisait exactement 3 ans aujourd’hui que j’étais partie de l’Italie et ça me foutait un peu le cafard. Ma mère me manquait, ma Sabrina aussi… Mais ma fois c’était comme ça, c’était mon choix en même temps de partir et je ne pouvais donc m’en prendre qu’à moi-même. Bon je prenais souvent des nouvelles de ma mère donc c’était bien aussi comme ça, mais par contre je n’avais pas choisi de perdre totalement contact avec Sabrina. Apparemment celle-ci n’avait plus envie de me parler depuis mon départ. Pourtant elle m’avait clairement dit qu’elle comprenait ma décision et qu’elle ne m’en voulait pas du tout de partir. J’avais donc encore de la peine à comprendre pourquoi elle ne voulait pas me donner de nouvelles… Mais bon ça ne servait à rien de trop s’éterniser là-dessus, 3 ans ont passé depuis et elle a sans aucun doute totalement changé, elle a des autres amis, pleins de choses ont changé. J’ai choisis de partir de sa vie, j’en assume les conséquences ma fois. Bref, pendant la journée j’étais donc parfois perdue dans mes pensées et je ne me concentrais pas totalement sur mes cours. C’était sans doute ça qui avait empêché que je me donne à fond durant le cours de chant. C’était dommage, mais je me rattraperais la prochaine fois ce n’était pas un problème. Ce jour-là je finissais à 16h30 les cours, je sortais de l’université, mon sac sur l’épaule et la première chose à laquelle je pensais c’était un bon Starbuck’s. Avec cette chaleur un frappuccino ne pourrait me faire que du bien franchement. Il fallait que je passe d’abord dans ma chambre universitaire, mais après direction le Starbuck’s c’était certain.

    Pour sortir de Berkeley je devais emprunter le chemin des Grecs qui passe devant les différentes maisons des confréries et amène à l’université. Je croisais peut-être une connaissance qui voudrait bien passer au Starbuck’s Coffee avec moi, sinon j’irais toute seule ça m’était en fait totalement égal, mais il est vrai que c’est toujours mieux quand on est accompagné. Je commençais donc à marcher d’un pas plutôt lent, je n’avais aucune raison de me presser de toute façon. Je regardais un peu autour de moi, souriais à quelques étudiants qui étaient dans la même confrérie que moi ou aux autres totalement hypocrites pour la plupart. C’est alors que je l’ai vu, il était un peu plus loin, je ne savais pas exactement ce qu’il faisait mais ça m’était égal. S’il y avait bien une personne que je ne voulais pas voir maintenant c’était lui ; Maël Lefevre. Je soupirais en levant les yeux au ciel, il allait falloir que je l’évite. Ce garçon ne m’a jamais inspiré confiance, dès la première fois où je l’ai vu j’ai compris qu’il ne fallait pas que je le côtoie trop. Il était comme mon ex à mes yeux, ce garçon qui paraît si gentil au premier abord, si parfait, l’homme idéal quoi et c’est au moment où vous avez l’impression que tout va pour le mieux qu’il découvre sa vraie facette. J’avais déjà vécu assez de ce cauchemar quand j’étais jeune et je n’avais certainement pas envie que ça recommence. Je préférais donc m’éloigner le plus possible de lui, l’éviter, ne pas lui parler ou le rembarrer s’il venait vers moi. C’était ce que je faisais depuis un moment maintenant et que je continuais à faire. Je pensais bien qu’il ne devait pas vraiment comprendre pourquoi j’agissais comme ça, mais il ne se gênait pas pour me taquiner et je savais que j’avais des raisons, des bonnes raisons de le faire. Beaucoup d’entre vous penserez que je suis parano et vous aurez raison de penser ça, mais quand vous avez vécu un passé tel que le mien il est presque impossible de ne pas le devenir je peux vous l’assurer. Je le regardais donc quelques secondes, priant pour qu’il ne me voie pas. J’étais prête à faire demi-tour mais le pire arriva. La bretelle de mon sac s’était défaite et il tomba au sol, éparpillant quelques partitions de musique sur le sol et deux de mes livres. Et merde !! Je me baissais alors immédiatement pour ramasser tout ça priant pour que personne ne m’ait remarqué… Priant surtout pour que Maël n’ait rien vu, le connaissant il allait encore réussir à venir me narguer et j’avais besoin de tout sauf de ça, pas aujourd’hui !
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan EmptySam 28 Mai - 21:09

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Maël avait toujours été particulièrement taquin. Sauf que pour lui, la taquinerie ne faisait pas vraiment partie du rituel amical non loin de là. Habituellement, lorsqu'il en était réduit à cela, c'est tout simplement parce qu'il ne connaissait pas vraiment la personne en face. Et puis, autant dire qu'il ne connaissait pas énormément de gens ici, ou alors simplement de vue. Et il ne ressentait vraiment pas le besoin d'aller les aborder. Comme si il avait besoin de cela après tout, durant des années il s'en était passé, et ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait commencer. Sauf si il se trouvait dans les jours où il avait vraiment envie de se comporter comme un petit merdeux. Comme aujourd'hui. Après tout, on garde tous une part de notre enfance ou de notre adolescence en nous, peu importe l'âge qu'on peut avoir. Et bien dès son plus jeune âge le jeune Lefevre avait été désagréable avec tout ceux qui pouvaient l'entourer. Pas étonnant que parfois donc, il aimait retrouver son âme d'enfant, ce que toute personne ne souhaite vraiment pas perdre. Même si il faut bien l'avouer, lorsqu'on est jeune, on a qu'une seule et unique envie : grandir, et connaître les joies de l'indépendance. Maël lui les avait connu bien trop tôt, et c'est sans doute pour cela qu'aujourd'hui, il n'hésitait pas à se rattraper. Personne ne pourrait lui en vouloir pour cela de toute façon. Mais il n'avait pas encore trouvé sa cible, pas envers qui il allait cracher son venin puisque ce n'était pas son genre, mais plutôt taquiner gentiment, et pourquoi pas voir si ça pouvait aller plus loin. Voir seulement, car il fallait bien qu'il garde en tête qu'il ne pouvait pas, ou plutôt qu'il ne pouvait désormais plus aller plus loin. L'un des inconvénients d'avoir l'esprit occupé par quelqu'un d'autre, et ce genre de sensation lui faisait parfois regretter ses choix. Après tout, il ne pouvait pas changer du jour au lendemain, ou plutôt si, il le pouvait, mais c'était assez difficile, surtout pour quelqu'un comme Maël qui avait sans cesse besoin de sauter sur tout ce qui pouvait bouger pour se prouver quelque chose. Quoi, il n'en savait rien précisément. Peut-être le fait qu'il n'avait pas perdu la main, ou simplement le fait qu'il était toujours aussi attirant qu'avant. Les compliments qui sortent de la bouche de quelqu'un qui vous apprécie sonne souvent faux. C'est en tout cas ce que le beau brun à la crête pensait. Et par conséquent oui, bien souvent, il avait du mal à recevoir ceux d'Holly, qui n'avait probablement pas tort au fond. Mais le jeune Sigma avait toujours cette envie et ce besoin de plaire malgré tout, en faisant en sorte que ça n'aille pas plus loin désormais. Et c'était sans doute l'étape la plus compliquée, tout du moins pour le jeune brun. Enfin, il était parvenu à le faire une fois, ou plutôt à tenir quelques semaines, alors pourquoi ne pas de nouveau tenter le coup ? Qu'avait-il à perdre sérieusement ? Pas grand chose. En tout cas, voilà comment il occupait ses heures de cours : en rêvassant, comme à son habitude. Mais il ne trouvait pas bien mieux à faire, alors qu'il n'avait même pas besoin de faire d'efforts pour réussir ses partiels. Il y aurait bien un moment où il se prendrait une bonne claque dans la figure, mais pour le moment, ce n'était pas encore arrivé, et il croisait les doigts pour que ça continu ainsi, encore et encore. À vrai dire, jamais il n'avait fait d'efforts dans sa scolarité, et la seule chose qu'il avait complètement raté, c'était bien ce qu'ils appelaient en France le brevet des collèges. Enfin, il l'avait eu sans trop de difficultés l'année d'après mais bon, ça son père n'avait plus était là pour le savoir. Et c'était bien dommage, car le beau brun serait bien retourné à Bordeaux simplement pour lui rire au nez. C'est d'ailleurs ce qu'il avait envie de faire encore aujourd'hui, alors qu'il se retrouvait dans l'une des plus grandes écoles de San Francisco. La preuve qu'il n'était pas uniquement qu'un bon à rien. Bon presque, mais pas totalement, c'était déjà ça. Quoi qu'il en soit, il sortit au bout d'une heure de son cours, sans rien avoir écrit, ni rien dans la tête. Pas étonnant puisqu'il n'avait pas écouté un traître mot de ce qu'on avait pu lui raconter. Et puisqu'il n'avait rien de bien mieux à faire, il avait décidé de se rendre dans la maison de la confrérie Sigma. À vrai dire, il ne se souvenait plus quand il y avait mis les pieds pour la première fois. Tout ce dont il se souvenait, c'est qu'il avait longuement hésité à faire cela. Faire partie d'une sorte de groupe n'était pas vraiment son genre, lui qui était plutôt du genre solitaire. Il avait d'ailleurs toujours privilégié les sports qu'il pouvait pratiquer seul, plutôt que d'adhérer à une équipe. Tout simplement parce qu'il s'en sentait incapable. Il était le roi des désaccords donc... Quoi qu'il en soit, il se devait de parcourir le chemin des Grecs afin de rejoindre sa confrérie, chose qu'il ferait le plus tranquillement possible, de la musique dans les oreilles. Sauf que voyant Jordan au loin, il ne pu s'empêcher de sourire intérieurement. Cette fille, il ne savait pas vraiment ce qu'elle avait contre lui. Ils faisaient partis de la même confrérie, ils étaient donc tous les deux des Sigmas, et les premières fois où ils avaient eu l'occasion de se croiser, et bien la jeune femme avait été on ne peut plus froide et distante avec lui. Il ne se souvenait pas avoir couché avec elle pour ne pas la rappeler ensuite, il ne voyait donc vraiment pas pourquoi elle avait une dent contre lui. Encore aujourd'hui, leurs rapports ne s'étaient pas améliorés, bien au contraire. Non, en fait, depuis que le jeune brun avait prit un malin plaisir à jouer avec la demoiselle et à se moquer doucement d'elle, la haine qu'elle entretenait envers lui n'avait fait qu'augmenter. Ce qui le poussa donc à marcher dans la direction de la jeune brune, elle qui venait de faire tomber quelques affaires au sol. Décidément, qu'est-ce qu'elles avaient toutes ces derniers temps à être si maladroites ? Une fois à sa hauteur, le jeune brun à la crête ne se baissa aucunement pour l'aider à ramasser ses quelques feuilles et ses deux bouquins au sol par exemple. Non, un léger sourire aux lèvres, il ne pu s'empêcher de lancer. « Y a un soucis ? » Un peu qu'il y en avait un, question débile mais bon, le jeune homme aimait cela, autrement dit se faire passer pour ce qu'il n'était absolument pas : stupide.
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan EmptyDim 29 Mai - 21:15

Pourquoi avait-il fallu que je passe par ce chemin des Grecs maintenant franchement ? Je n’aurais pas pu rester encore un moment dans l’université, discuté avec une personne de mon cours ou je ne sais pas ? Non non il avait fallu que je passe à cet exact moment pour croiser cette fameuse personne. Maël, Maël, Maël. J’avais parfois l’impression qu’il me suivait, stupide comme pensée, mais j’avais l’impression de le croiser partout où j’allais. Je l’évitais à chaque fois et j’arrivais donc encore assez souvent à éviter un échange avec lui. Malheureusement pour moi il avait pris la fâcheuse habitude de venir vers moi quand il me voyait pour me taquiner, il ne le faisait pas systématiquement, mais si j’avais le malheur de croiser son regard c’était pour ma pomme. Je dois dire qu’au départ je me méfiais simplement de lui et je me montrais donc froide et distante, mais ça n’empêchait pas qu’il pouvait être sympa. Mais bien sûr maintenant qu’il avait décidé de m’embêter à chaque fois qu’on se croise, je commençais à vraiment le détester. C’était comme ça. Mais en même temps quand je le voyais j’avais l’impression d’avoir mon ex, Roman, devant moi et j’en frissonnais presque de peur à chaque fois. Sa façon de me regarder, sa façon d’être c’était tout Roman… Etrange n’est-ce pas ? Du coup j’étais obligée de le voir comme mon ex et d’imaginer que si je prenais le risque de devenir plus proche de lui de n’importe quelle façon que ce soit je finirais par ramasser. Je pensais avoir eu ma dose pour ça et je préférais donc continuer de garder mes distances avec lui. Est-ce que j’allais toujours continuer comme ça ? Je ne pouvais pas vraiment dire, peut-être qu’un jour je déciderais de laisser tomber la barrière que j’ai moi-même créée entre lui et moi, peut-être pas. Mais en tout cas aujourd’hui je m’accrochais fermement à cette barrière et je ne voulais certainement pas qu’elle s’en aille. Bref, je me trouvais donc sur ce fameux chemin et il avait fallu que lui aussi. Je détestais ce chemin finalement, on y croisait toujours tout le monde et surtout les gens qu’on ne souhaitait pas croiser à mon avis. Je ne savais plus vraiment quoi faire lorsque je l’avais repéré, repartir en arrière ? Mais s’il me remarquait je passerais pour une trouillarde et ce n’était pas du tout mon genre de reculer face au danger, enfin si on peut vraiment appeler ça comme ça. Non j’allais passer à côté de lui la tête haute et tout se passerait bien. Oui tout ça aurait été parfait effectivement, mais c’était sans compté sur ma meilleure amie : la bretelle de mon sac. Elle avait bien choisi son moment pour se détacher celle-ci il fallait l’avouer et comme mon sac n’était pas bien fermé forcément que son contenu avait dû s’étaler sur le sol. Chouette. Je pouvais être sûre à présent d’être repérée ça c’était certain et il allait falloir que je me baisse pour ramasser tout ça devant ce Maël qui prendrait sans doute un malin plaisir à me regarder faire. Je m’accroupissais et commençais à rassembler les feuilles qui s’étaient éparpillées sur le sol. A mon plus grand malheur Maël ne s’était pas juste contenté de me regarder faire, non il s’était carrément avancé jusqu’à ma hauteur pour me regarder faire et ajouter son petit commentaire totalement stupide. Comme s’il ne voyait pas ce qu’il se passait. Je levais les yeux en l’entendant me poser sa question et avant de répondre je fourrais mes feuilles dans mon sac et j’attrapais mes deux bouquins pour les ranger à leur place. Je me relevais ensuite et je remettais en place cette satanée bretelle tout en regardant Maël. Il fallait avouer qu’il était quand même mignon mais bon comme je l’ai déjà dit il ressemble pas mal à Roman et lui aussi c’était un sacré beau garçon, mais on se fait toujours trop facilement avoir par la beauté. Non aucun tu peux retourner à tes occupations ! Je le regardais encore quelques secondes et remit mon sac sur l’épaule, la bretelle semblait tenir c’était parfait. Je croisais mes bras et le regardais attendant qu’il veuille bien partir pour que moi aussi je puisse retourner à mes occupations. Seulement je savais que je pouvais encore attendre un moment, Maël ne me lâcherait jamais aussi facilement et c’était bien là le problème avec lui. Je pouvais aussi continuer mon chemin, mais il réussirait encore à me suivre. Alors j’attendais, de toute façon j’avais tout mon temps et il finirait bien par se lasser de rester vers moi. Je restais plantée là, mes bras croisés à le regarder avec mon habituel regard noir que je lui réservais tout spécialement. Je n’étais pas du genre méchant, bien que je savais m’imposer et montrer mon côté dur à cuir, mais je n’avais pas beaucoup d’ennemis ça c’était certain. Il n’y avait presque que Maël dans cette catégorie de personne en fait pour moi et c’était pour d’excellentes raisons à mon avis. Cette guerre prendrait peut-être fin un jour mais pour le moment depuis notre rencontre elle n’avait fait qu’empirer de jour en jour, alors je n’ose pas trop imaginer à quel stade elle en sera d’ici quelques semaines. Un de nous deux sera peut-être mort dans la bataille ?! Non quand même faut pas exagérer.
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan EmptyMer 1 Juin - 17:58

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En réalité, Maël n'avait vraiment aucune idée de ce qui pouvait clocher chez lui au point de rebuter la jeune femme de cette façon. Bon d'accord, dans le fond il s'en fichait un peu, simplement, il aurait simplement aimé avoir des explications. Rien de plus, ni de moins. Comprendre aussi pourquoi il avait été totalement incapable de la mettre dans son lit. Pourtant, elle ne semblait pas particulièrement farouche, non bien au contraire vu ce qu'il avait bien pu entendre à son sujet. Enfin, habituellement il ne faisait pas réellement attention à ce genre de choses. Les bruits de couloir, ce n'était vraiment pas son truc. Simplement là il tentait de comprendre par tous les moyens. Il n'y avait aucune chance pour qu'il ne l'intéresse absolument pas. Et peut-être que dans le fond, c'était ça le réel problème, le beau jeune homme qui se faisait savoir inaccessible l'intéressait. À moins que finalement, les hommes ne soient pas son truc. Il lui avait de nombreuses fois poser la question dans l'objectif de la taquiner, mais jamais il n'avait reçu une seule réponse de sa part mis à part un regard noir à vous glacer le sang. Habituellement, à croire que du côté du jeune Lefevre, rien ne l'effrayait. Non en fait, c'était prouvé, tout au long de ces années, il se l'était prouvé à lui-même. Mais en même temps, il ne comprenait pas pourquoi il avait tant confiance en lui et en personne d'autre. On ne pouvait pas croire les autres, c'est en tout cas comme ça qu'il avait toujours vu le monde. Et ce n'était sans doute pas prêt de changer. Il ne voulait pas changer de toute façon, qu'importe si c'était pour quelqu'un à qui il pouvait potentiellement tenir. Potentiellement oui, car il n'était même pas certain d'être capable de ce genre de chose, changer au point de ne rien foutre en l'air pour une fois. C'était tellement difficile lorsqu'il se permettait d'y penser que du coup, il ne faisait rien, ou tout du moins pas grand chose pour dire vrai. Il n'avait jamais été le genre de personnes qui y mettent du leur à chaque fois que quelque chose de plus ou moins important se produit, ou même à chaque fois qu'il y a quelque chose à faire. Le beau brun avait toujours laissé faire les autres, et en ce qui concernait les relations aussi. La personne en face avait toujours fait tout le boulot pour lui, jamais il n'avait fournit aucun effort dans quoi que ce soit. Ou alors peut-être dans une seule et unique chose : le sexe. À vrai dire oui, c'est le seul effort qu'il s'accordait et qui ne lui coûtait rien, ou presque rien. Et il avait toujours été ainsi. Lui, contrairement à beaucoup d'autres, n'avait que de vagues souvenirs de sa première fois, elle n'était pas ancrée dans son esprit, loin de là. Bien sûr, comme pour toutes les premières fois, il avait été quelque peu maladroit, mais là n'était pas la question. Ce moment, il ne l'avait pas partagé avec quelqu'un qu'il aimait. Mais contrairement à beaucoup d'autres qui des années plus tard regrettaient et se plaignaient, le beau brun lui ne voyait vraiment pas de quoi de plaindre. Ainsi, tout s'était passé sans aucune réelle prise de tête, et il sait aujourd'hui qu'il ne reverrait jamais cette fille de sa vie. Au fond à ses yeux, ce n'était pas quelque chose de réellement important. Pour dire vrai, il avait plutôt eu envie de se débarrasser de la chose le plus vite possible. Et il était bien loin de le regretter aujourd'hui. C'était sans doute l'une des choses, à côté de toutes les autres, qui lui avait permis de devenir qui il était à présent, et ça pouvait paraître un peu prétentieux, mais il se plaisait ainsi. Mais lui, son visage, sa personnalité, n'était en tout cas pas au goût de la jeune Jordan, et il ignorait encore et toujours pourquoi. Était-ce quelque chose qu'il avait fait ? Qu'il lui avait fait subir. Il n'en savait rien, et ce genre de chose l'étonnerait. À vrai dire, la toute première fois que leurs regards s'étaient croisés à la confrérie, Maël avait immédiatement pensé à la mettre dans son lit. Une de plus ou une de moins, de toute façon, il ne les comptait même plus. Puis, sans trop savoir pourquoi, et sans même que le beau brun à la crête fasse part à la jeune femme de ses envies, elle s'était braquée. Pour ne plus jamais redevenir normal en sa présence en réalité. C'était tout de même étrange. Le jeune français n'était pas un ange certes, mais jamais il n'avait procuré un tel effet chez une jeune femme, et pour ne pas mentir, ça avait tendance à le déstabiliser quelque peu. Et puis de là, espérant qu'un jour elle en ait assez de l'avoir dans ses pattes et qu'elle lui avoue enfin ce qui clochait, le beau brun s'était mis à la taquiner gentiment. Et autant dire que les occasions de l'embêter un peu n'étaient pas rares étant dans la même confrérie, vivant dans le même immeuble où se trouvaient leur deux chambres universitaires. En fait, il comprenait qu'elle en ait assez, mais il n'était pas prêt de la lâcher. Aucune méchanceté là-dedans non. Maël avait beaucoup de défauts, mais il n'adhérait pas vraiment à ce genre de chose. Disons que simplement, il aimait s'amuser de ce genre de situation. Et là, la voyant ramasser ses quelques affaires étendues sur le sol, le beau brun n'avait pas pu s'empêcher de s'approcher de la jeune femme afin de lui faire une remarque. Quoi de plus logique, bien sûr qu'il y avait un soucis. Tout du moins, c'est bel et bien l'impression qu'elle donnait, elle qui était aujourd'hui si maladroite. Pourtant, elle lui répondit qu'il n'y avait aucun problème, et que par conséquent, il pouvait retourner à ses occupations. Quelles occupations ? Le jeune brun sourit, sans qu'elle ne puisse le voir étant donné qu'elle rassemblait encore ses affaires. « Non, je m'amuse bien trop ici. » Bon, le verbe s'amuser était sans doute un peu trop fort aux vues de la situation, mais l'intention était là, et c'était bien le principal. Enfin, la jeune femme se releva, mais au lui de lui tourner le dos ou de partir comme à son habitude, elle restait plantée là, regardant le jeune femme. Qu'attendait-elle précisément ? Une nouvelle remarque de la part du jeune Sigma ? Qui soit dit en passant ne lui plairait sans aucun doute pas. « Je suis désolé, tu voulais un peu d'aide peut-être ? » Mieux vaut tard que jamais dit-on. Même si le jeune brun devait bien l'avouer, ce genre de comportement ne lui ressemblait pas du tout. Qui aime bien châtie bien certes, mais lui, il n'était pas du genre à aimer les gens, et ça devait sans doute se voir. Peu importe, visiblement, il n'était pas le seul dans ce cas là, à moins que ce soit lui uniquement qu'elle n'aimait pas spécialement. En tout cas, il attendait de le découvrir.
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan EmptySam 4 Juin - 11:34

Comme je l’avais pensé Maël n’était pas prêt de me laisser, ce n’était pas dans son genre de me lâcher aussi facilement. Depuis qu’il avait découvert ce petit jeu pour m’embêter il ne s’en passait plus une seule seconde. J’en avais de la chance et je sentais déjà que j’allais devoir le supporter un bon moment. Combien de temps je ne savais pas, mais j’avais déjà essayé plusieurs fois de lui échapper il trouve toujours un moyen pour me suivre partout où je vais du moment qu’il a commencé à m’adresser la parole. Oui parce que sinon il ne me suit pas partout dans les couloirs, faut pas abuser non plus et heureusement qu’il ne le fait pas parce que je me serais déjà cassée et surtout il aurait passé pour un fou. Ce que je ne pense pas qu’il est, du tout même ! Je pense qu’il est plutôt malin comme type, mais je pense surtout qu’il est comme mon ex et c’est bien ça le problème. Roman aussi était malin, c’était aussi un grand séducteur qui trouvait toujours les mots pour me faire rougir. Jamais faire confiance à ce genre de gars, c’était ce que j’avais retenu et je ne voyais donc aucune autre solution que de détester ce Maël qui correspondait trop aux critère de mon ex. Ma fois c’est comme ça, je me trompais peut-être sur toute la ligne, je n’en savais rien du tout, mais pour le moment en tout cas je ne me sentais vraiment pas prête d’apprécier ce jeune homme. Je préférais donc l’éviter, rester complètement distante et froide avec lui c’était le mieux. Bon rester distante n’était pas franchement évident étant donné que dès que Maël commençait à m’adresser la parole il m’était un moment avant de me lâcher et il fallait aussi avouer que je m’amusais bien à lui répondre à ces petites taquineries, même si au bout d’un moment je commençais à en avoir marre quand même. Bref, je venais de ramasser mes affaires qui étaient étalées sur le sol et je regardais le jeune homme pour lui faire comprendre que je n’avais certainement pas besoin de lui et qu’il pouvait donc sans autre retourner à ses occupations. Mais bien évidemment Maël n’avait pas envie de retourner à ses occupations, en même temps à en juger parce que j’avais vu avant il n’avait pas l’air d’être en train de faire grand-chose, mais de là à dire qu’il s’amusait vraiment… C’était là une bien étrange vision de l’amusement. A chaque fois que je le voyais je me disais il va me laisser tranquille, il m’a juste fait une petite remarque et il va partir pour embêter d’autres personnes. Tu parles. Il reste le plus longtemps possible à mes côtés à chaque fois. Bon là encore je pouvais fuir et repartir jusque chez moi, mais je sentais qu’il était encore capable de me suivre jusque dans ma maison et ça ne me plaisait pas de savoir que ce mec sait où j’habite. Je préférais donc rester ici, à l’écouter me taquiner et à répondre à ses conneries, plutôt que d’essayer de m’enfuir et prendre le risque qu’il découvre ma demeure. Oui parce que si j’allais simplement prendre un café au Starbuck’s il me suivrait, si je décidais d’aller faire les magasins il me suivrait aussi. Enfin en réalité je n’en savais rien, mais c’était ce que je supposais. T’as une vision assez étrange de l’amusement… Oui franchement je ne voyais pas ce qu’il y avait d’amusant en ce moment, en fait je trouvais même que c’était plutôt le contraire. Bon en même temps Maël ne savait pas du tout pourquoi je le détestais. En même temps je ne pouvais pas lui parler de mes raisons, j’en parlais à personne, ou presque personne du moins et je n’allais certainement pas en parler à lui, ça serait sans doute la dernière personne au courant dans cette université de mon passé. Alors ma fois il devrait continuer à supporter mes regards noirs pour encore un sacré bout de temps parce que je n’étais pas prête à lui faire part de mes craintes vis-à-vis de lui. Je le regardais à présent les bras croisés, mon sac à nouveau sur mon épaule et il me demanda alors si j’aurais eu besoin d’aide. C’est facile de demander ça une fois que j’ai tout ramasser bien sûr. Je levais les yeux au ciel, c’était un parfait idiot en plus de ça. De ta part ?! Non merci je préfère me débrouiller toute seule dans ces cas-là et de toute façon on sait tous les deux que tu ne m’aiderais pour rien au monde ! C’était bien vrai ça et en même temps c’était plutôt normal, il n’allais pas aider une fille qui le déteste au plus haut point sans aucune raison connue. Mais pour moi l’important c’était que je connaissais exactement les raisons qui me forçaient à m’éloigner de lui et j’étais persuadée que c’était de très bonnes raisons alors que je connaissais à peine ce garçon. Mais ce que je connaissais de lui me suffisait pour savoir qu’il ne fallait pas le fréquenter. Pourtant j’étais loin de la vérité, mais ça je ne pouvais pas le savoir. Je pourrais faire l’effort de le connaître plus et de laisser toutes mes craintes de côté… Seulement voilà à force de m’ouvrir aux gens j’avais gagné ce passé difficile il était donc impossible pour moi de refaire les mêmes erreurs que dans mon passé. Bien sûr qu’avec Maël j’aurais pu simplement le mettre dans mon lit comme j’ai fait avec les autres garçons et ne plus jamais reprendre de ses nouvelles après. Ca m’aurait peut-être réglé le problème, peut-être qu’il m’aurait laissé tranquille, mais en même temps je pense que je n’aurais jamais réussi à le mettre dans mon lit vu qu’il me rappelle vraiment beaucoup trop mon ex, la situation est donc préférable comme elle est maintenant à mon avis.
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan EmptyVen 17 Juin - 23:08

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Maël n'était pas du genre à lâcher les gens aussi facilement qu'on pouvait le penser. Pas sur le plan émotionnel non, bien au contraire à ce niveau là il était tout l'inverse. Mais disons que lorsqu'il avait une idée en tête, il était difficile voire même impossible de lui enlever. Ainsi, si Jordan espérait le faire fuir en se montrant distante et odieuse avec lui, et bien elle se trompait, et ce sur toute la ligne. Il est sûr que le jeune Lefevre n'était pas le genre de personne à parler facilement, à aller en toute facilité vers les gens. Non bien au contraire il avait un réel problème avec ça et il s'en rendait compte. Seulement, c'est toujours ainsi qu'il avait fonctionné, et il ne souhaitait pas vraiment changer. Jamais il ne l'avait fait, et peut-être que c'était ça le soucis avec la demoiselle, elle ne voyait en lui qu'un mec qui ne savait strictement pas faire des concessions , et elle voyait juste dans le fond. C'est vrai, peut-être l'avait-elle cerné dès le départ, ce que très peu de gens ont réussi à faire, pour ne pas dire personne. Il n'aimait pas parler de lui, c'était un fait, il n'aimait pas qu'on en sache un peu trop sur lui, et pourtant, si elle lisait réellement en lui comme dans un livre ouvert, il ne saurait pas exactement comment réagir. Tout le monde a ses petits secrets, et souhaite les garder. Il était d'ailleurs persuadé que la jeune femme en avait elle aussi. Quoi, elle était allergique aux gens qui avaient tout simplement peur de s'attacher ? C'était sa bonne raison pour le fuir à chaque fois qu'il mettait un pied dans la confrérie ? Il avait peut-être l'air d'un gamin face à elle, rire de choses qui ne sont pas réellement drôles, dire un peu tout et n'importe quoi, mais son comportement à elle n'était pas non plus des plus adultes, il fallait l'avouer. Donc, elle n'était pas vraiment bien placée pour se permettre de le juger, surtout sans connaître ne serait-ce qu'une seule et unique chose à son sujet. C'était beaucoup trop facile de juger les gens de part leur apparence, et même si le beau brun à la crête ne niait pas l'avoir fait quelques fois, là ça avait vraiment du mal à passer, allez donc savoir pourquoi. Peut-être que cette fille avait un truc après tout, un petit quelque chose que les autres n'avaient pas et qui ferait d'elle quelqu'un de différent. Maël n'avait absolument pas envie de le découvrir, et pourtant, elle ne pouvait que l'intriguer. Voilà sans doute pourquoi il revenait sans cesse à la charge plutôt que de se laisser traiter d'idiot profond sans broncher. En réalité, il savait ce qui l'avait réellement poussé à devenir celui qu'il était, ce qui l'avait poussé à se forger une telle carapace, mais il ne savait pas vraiment pourquoi il avait choisi cette solution plutôt qu'une autre. Pourquoi ce comportement plutôt qu'un autre ? Il n'était pas du genre à croire à la destiné ou toute autre chose du même genre. Toute chose arrive pour une raison, un point final, inutile par conséquent de chercher midi à quatorze heures. C'est en tout cas ce qu'il pensait jusqu'à cet instant précis, et à chaque fois qu'il était loin de Jordan. Un effet étrange qu'elle avait sur lui, et malgré le fait qu'il ne voulait qu'une seule et unique chose : s'éloigner d'elle pour éviter que ça se reproduise encore et encore, malheureusement tout ceci l'intriguait et il ne pouvait décidément pas passer à côté. Ce n'était pas faute d'avoir essayer mais bon. Par conséquent, la défense qu'il utilisait jusqu'à présent ne semblait pas être assez pour elle, et c'est sans doute pour cela qu'il était d'autant plus dur avec elle. Elle ne lui avait rien fait non, si ce n'est le détester. Enfin, il savait parfaitement qu'il était détestable. Il n'avait jamais fait des choses vraiment très justes. Il en avait toujours fait qu'à sa tête et ça pour le meilleur, mais surtout pour le pire. Mais pour une fois qu'il s'était abstenu, c'était bien pire encore. Il aurait peut-être dû lui sortir son petit jeu habituel. Qui sait, c'était peut-être ce qu'elle attendait depuis le début, et voyant qu'il ne lui faisait pas d'avances, elle se serait vexée. Qui savait réellement d'où cette pseudo haine, car oui elle ne le connaissait pas, pouvait venir. Et en fait elle n'était pas la seule à ne pas le connaître. Enfin, elle connaissait son prénom, elle avait pris connaissance de sa réputation sans doute, mais jamais à une seule seconde Maël n'avait évoqué son passé à Berkeley, ou n'importe où d'autre d'ailleurs. Il n'avait franchement pas besoin de la pitié des gens, et il avait encore moins envie qu'on le juge encore plus qu'à l'habitude. Après tout, avec ses parents, le problème ne venait pas entièrement de lui. Il ne venait pas de lui tout simplement. Mais qu'importe. Là non plus en l'occurrence le problème ne venait pas de lui pour une fois, et il ne perdait pas une occasion pour le lui rappeler implicitement. « C'est parce que tu n'es pas à ma place, tu peux pas comprendre. » En effet, il n'était pas sadique loin de là, mais la voir galérer comme il galérer depuis le début avec elle le faisait sourire, le satisfaisait même. Il lui en fallait peu certes, mais on doit faire avec les moyens du bord parait-il. Donc oui, il se réjouissait de la situation et effectivement, il ne l'aurait aidé pour rien au monde. Il n'était pas assez bête pour cela. « C'est pas moi qui ai lancé les hostilités je te signal. » Raison qu'il n'avait toujours pas trouvé et qu'il n'était pas prêt de découvrir. C'était dingue comme ils pouvaient se ressembler tous les deux dans le fond. Tous les deux fermés comme des huîtres, avec des principes, beaucoup de principes, et surtout beaucoup de fierté. Maël ne comptait pas la laisser de côté, ce n'était pas son genre de se rabaisser. Il fallait vraiment mal le connaître pour espérer une telle chose de lui. Et Jordan ne le connaissait absolument pas. « Et j'aimerai bien connaître les raisons d'ailleurs. C'est parce que je t'ai pas sauté dessus dès ton arrivée à la confrérie ? C'est possible tu sais, et c'est pas grave. » Un léger sourire aux lèvres, il aurait aimé croire à ce qu'il avançait, mais en réalité ce n'était pas vraiment le cas. Qu'est-ce qui pouvait bien clocher avec sa tête pour qu'elle se mette à le détester ainsi, à peine arrivée ? Elle aurait pu se contenter de l'éviter, de l'ignorer, mais non, elle ne s'était pas donnée la peine de faire ça. Et pourquoi tant d'intérêt à son égard alors ? Car oui, ce qui fonctionne le plus n'est pas la haine, mais bel et bien l'indifférence. Peut-être qu'ils auraient dû se contenter de ça, mais c'était beaucoup trop facile aux yeux du beau brun, et il n'aimait pas vraiment la facilité.
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan EmptyLun 20 Juin - 13:38

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Plus le temps passait et plus j’avais l’impression que je détestais Maël plus par habitude que pour quoi que ce soit d’autre. J’avais commencé à tellement me méfier de lui, pendant tellement longtemps que maintenant dès que je le voyais je ne pensais qu’à la haine que j’éprouvais pour lui. C’était devenu comme une habitude et quand je venais à penser aux vrais raisons c’était idiot, totalement idiot étant donné que je ne le connaissais pas, pas du tout. Il n’y avait donc aucune raison que je le déteste, mais c’était sa tête, sa tête et sa façon d’être. Tout était tellement similaire à mon ex que je ne pouvais m’empêche de penser à lui dès que je voyais Maël. La haine que j’éprouvais pour le beau jeune homme était donc plutôt la haine que j’éprouvais en réalité pour mon ex. Je ne faisais que la répercuter sur ce pauvre jeune homme qui ne m’avait tout simplement rien fait. C’était idiot, totalement idiot, mais c’était plus fort que moi. Ce n’était pas comme si l’histoire avec mon ex était en plus toute simple. Ce n’était pas comme si on avait rompu pour une histoire de tromperie ou je ne sais quoi d’autre. Non c’était plus grave que ça et depuis ces 3 ans je n’avais toujours pas réussi à m’en remettre. Tout en moi se rappelait encore de cette histoire, cette histoire qui me ramenait à celle avec mon père. Quand je venais à y penser un peu trop je sentais des frissons, mon corps tremblait légèrement parce que oui il s’en souvenait parfaitement des coups que j’avais pu recevoir dans mon passé et il ne pardonnait pas non plus. C’était impossible de pardonner une telle histoire. Mais enfin voilà je me retrouvais donc aujourd’hui face à ce Maël qui me rappelait tout mon passé sans le vouloir. Bah oui il n’y pouvait rien lui, il était comme il était. Mais en même temps je ne pouvais me demander sans cesse s’il n’était pas vraiment comme mon ex, s’il n’allait pas en venir un jour à frapper une femme. Mais je ne connaissais rien de lui et il était difficile de vraiment le savoir. Seulement tout comme mon ex il était attirant, très attirant à mes yeux et j’étais sûre que si j’en venais à le connaître un peu plus je découvrirais qu’il était un peu comme mon ex. Encore une fois je me trompais peut-être totalement j’en avais aucune idée, mais voilà cette haine était présente depuis tellement de temps que je n’arrivais pas à l’oublier. En plus je ne me voyais pas tout d’un coup faire comme si de rien était, comme si je ne l’avais jamais détesté ou quoi que ce soit. J’avais trop de fierté pour faire ça comme je n’arrivais pas à lui dire les raisons de ma haine. Premièrement parce que je n’étais pas du genre à parler de mon passé, pas du tout même et surtout pas à un presque inconnu et deuxièmement parce qu’au fond de moi je savais que j’aurais l’air ridicule une fois que je lui aurais donné mes raisons. Enfin bref, dans tous les cas Maël s’amusait bien à venir vers moi pour m’embêter un peu et il venait de me dire que pour lui c’était amusant de me voir galérer et il ajouta que ce n’était pas lui qui avait lancé les hostilités. Mais je n’ai jamais dit que c’était toi qui les avaient lancées ! Comme il fallait s’y attendre Maël parla des raisons de ma haine pour lui. En même temps il devait forcément se poser des questions à ce sujet, je n’ai jamais cherché à lui dire les raisons et je ne pense pas le faire avant un moment. Peut-être que je le ferais même jamais. Je ne voulais pas lui donner d’autres raisons de se moquer de moi, même s’il ne le ferait sûrement pas je préférais ne pas prendre le risque. C’était mieux comme ça, mais ça le serait encore plus s’il voulait bien me laisser tranquille. Mais non il était toujours décidé à venir me parler pour m’embêter un peu et chercher à connaître les raisons de ma haine. J’eus presque envie de rire lorsqu’il me demanda si je le détestais parce qu’il ne m’avait pas sauté dessus dès le départ. Il se prenait pour le plus beau mec de l’université ou bien ? En tout cas il était bien loin de la vérité, je n’étais pas du tout du genre à me vexer sur ce genre de choses, surtout quand je sais que j’arrive à avoir des garçons plus que beaux dans mon lit quand j’en ai envie, donc si un d’entre eux ne veut pas je ne vais pas en faire une montagne, non au contraire je vais plutôt m’en foutre complètement. Mais oui Maël bien sûr t’as tout compris, en fait je suis totalement folle de toi et je suis totalement vexée parce que tu n’es pas venu me draguer ! J’ai accroché une photo de toi au-dessus de mon lit et je rêve toutes les nuits qu’un jour tu voudras bien de moi dans ton lit ! Alors s’il te plaît laisse-moi avoir la chance d’au moins pouvoir t’embrasser une fois que je puisse aller un peu mieux parce que je suis au fond du gouffre à cause de ça ! Non franchement t’es à des années lumières de mes raisons. Et encore des années lumières j’étais gentille. Bien que Maël soit un garçon très beau et attirant, bah oui s’il ressemble à mon ex forcément je ne le trouve pas moche, je n’étais pas du tout touchée par le fait que je ne faisais pas partie de ses nombreuses conquêtes. Je n’avais pas forcément envie d’en faire partie en même temps, de toute façon je me méfiais trop de lui pour faire quoi que ce soit avec lui et tant que je serais persuadée qu’il est comme mon ex je n’arriverais pas à imaginer quoi que ce soit avec ce garçon si ce n’est continuer à le haïr.
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan EmptyMer 22 Juin - 18:59

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C'était rassurant pour Maël de savoir que pour une fois, il n'était pas le seul être détestable ici. Après tout, cette grande université ne pouvait pas être toujours remplie de bonnes personnes. Certains se donnaient forcément un genre. Le jeune homme lui ne l'avait jamais fait. Il n'avait jamais cherché à cacher qui il était, ni ici, ni ailleurs, c'était certain. À moins que les raisons étaient valables, non, il ne s'amusait pas à ce petit jeu. Il n'avait vraiment pas le temps pour cela. Après tout, on le prenait tel qu'il était, mais peu de gens ici avait choisi cette option, et le beau brun à la crête ne comptait pas s'en plaindre. C'est vrai, ce n'était pas son genre tout d'abord de pleurnicher sur son sort, et puis ensuite, il avait toujours vécu dans l'optique que mieux valait être seul que mal accompagné. C'est sans doute pour cela qu'il s'entourait de moins de gens possible. Et puis surtout, il n'avait besoin de personne, il n'avait pas envie d'être dépendant de qui que ce soit, et il savait qu'il n'y parviendrait jamais. Après tout, dès son plus jeune âge, il n'avait pu compter que sur lui-même et personne d'autre ne s'était présenté à sa porte pour lui offrir un peu d'aide. Alors pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi maintenant alors qu'il n'en avait strictement pas besoin ? C'est l'éternelle question de sa courte vie. Car oui, il avait beau avoir vécu certaines choses, il ne fallait pas oublier qu'il n'avait même pas encore vingt-trois ans sur sa tête. Et le fait qu'il n'ait pas réellement profité de son enfance, qu'il n'ait pas eu celle qu'il désirait le faisait regretter certaines choses, alors qu'il ne l'avait même pas vécu. Comment peut-on regretter quelque chose qui n'a jamais existé ? Que Maël n'a jamais connu ? Et pourtant c'était bel et bien le cas. Alors peut-être qu'il n'avait rien à faire avec Jordan. Il ne savait même pas pourquoi il s'obstinait à comprendre, mais pour une fois, même si ça ne l'intéressait pas plus que cela, il voulait savoir. C'est probablement pour cela qu'il ne pouvait s'empêcher de lui lancer des vannes douteuses, de chercher la petite bête pour qu'elle s'énerve et qu'elle crache enfin le morceau. Sous la colère on peut dire des choses qu'on ne pense pas, mais ce n'était pas toujours vrai. La vérité sort parfois de la bouche de quelqu'un qui a bu. C'est ce qu'il devait se résoudre à faire ? La forcer à le suivre pour qu'ils passent une soirée plus qu'ennuyante, ou alors plus que mouvementée pour qu'elle lui balance enfin ses quatre vérités. Très franchement, il n'attendait que cela. De toute façon, la critique ne l'avait jamais atteint, cela ne lui avait jamais rien fait. Il était du genre à encaisser, et plutôt facilement. On pourrait même penser qu'il n'avait pas de cœur. C'était peut-être vrai, en réalité, il n'en savait rien, et ne voulait même pas le découvrir pour le moment. Après tout, la seule femme qu'il avait jamais aimé, il n'avait fait que la tromper, ça confirmait bien l'idée dans le fond. Ce n'était pas vraiment ce qu'il voulait. Ou presque pas. En fait il n'en savait trop rien. Il était dans le flou total, et ce depuis toujours. Mieux valait ne rien savoir apparemment, pour préserver cette petite once de bonheur. Mais le jeune Lefevre n'était pas comme les autres. Il ne l'avait jamais été, et ne le serait jamais. Différent, voilà ce qu'il était. Et pourtant, ça ne le rendait pas spécial, la preuve, la jeune Calabresi le fuyait comme la peste sans qu'il ne sache pourquoi. Mais au moins, elle admettait que ce n'était pas le beau brun qui avait lancé les hostilités. C'était déjà un grand pas en avant sachant tout ce qu'elle était capable de lui balancer à la figure ! Elle était aussi froide que Maël, tout du moins avec lui, il ne savait pas vraiment ce qu'il en était avec les autres, si elle adoptait ce même comportement de défense ou alors si elle était au contraire totalement ouverte. L'étudiant aurait bien aimé savoir avant de venir l'affronter aujourd'hui, mais on ne peut pas toujours avoir ce que l'on souhaite parait-il... Maël avait beaucoup trop entendu cette phrase dans sa vie, et pour une fois, il voulait que les choses se passent différemment. Il avait mûrit, trop rapidement à son goût. Et au bout d'un certain âge, il s'était complètement stoppé. Bien sûr, il avait le physique d'un adulte, mais intérieurement, vu comment il allait à droite à gauche sans cesse, il ne pouvait pas dire que c'était un comportement d'adulte bien au contraire. Il se sentait encore comme une sorte d'adolescent en chaleur, et ça ne lui déplaisait pas, loin de là, mais un jour, il faudrait bien qu'il pense à changer un peu, ou au moins commencer à se calmer. Alors c'était peut-être ce comportement un peu puéril qui déplaisait à la jeune femme, il n'en savait rien. Elle en tout cas, avait une tête à avoir tout obtenu durant son enfance. Enfance heureuse, grande maison, balançoire et piscine dans le jardin, et papa ou maman qui payait les études en plus de ça. Il ne jugeait pas non, mais c'était beaucoup trop facile à son goût. Lui avait galéré dès l'âge de quinze ans, enchaînant les petits boulots en espérant pouvoir payer un loyer et de quoi se nourrir. Il ne souhaitait pas ça à la jeune femme bien évidemment, mais elle ne semblait pas se rendre compte de ce qu'il pouvait y avoir autour d'elle, des épreuves que les autres avaient dû traverser eux aussi. Et Maël n'était pas le seul dans ce cas, même si il ne cessait de répéter que les autres, pour être franc, il n'en avait rien à faire. À des années lumière de ses raisons donc ? Le beau brun se contenta de croiser les bras pour le moment. Tout ce qu'il s'était imaginé, la seule solution possible venait d'être démolie par la demoiselle. À vrai dire maintenant, il n'avait plus aucune idée, et n'avait plus envie de se creuser la tête pour cela. Soit elle lui disait, soit elle continuait à le haïr, mais en silence, point final. C'était si difficile ? Maël poussa un long soupire, non seulement parce qu'il en avait marre de rester planter là alors qu'il avait très certainement mieux à faire, mais aussi parce qu'il ne comprenait pas la situation. Pour la toute première fois, il était incapable de se fournir des explications à lui-même. « Qu'est-ce que t'attends pour me le dire alors ? J'suis en droit de savoir quand même. » Et paf, comment devenir irritable en moins de trente secondes. Ce n'est pas parce qu'il ne lui plaisait pas. Non, elle n'était pas la seule dans les environs, et il ne lui avait jamais fait d'avance, c'est sans doute parce qu'il l'a trouvé trop froide. À vrai dire, il n'avait aucune idée de son mode de vie. Il ne savait pas si elle était volage, ou si elle se contentait d'attendre l'homme parfait, qui soit dit en passant n'existait pas. Elle savait beaucoup de choses sur lui, mais lui, il ne savait strictement rien sur elle. Habituellement, les informations circulaient facilement au sein de la confrérie, mais là rien, le vide total. Et c'était quelque peu déstabilisant, il devait bien l'avouer.
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan Quand le passé nous poursuit | Maël & Jordan EmptyVen 24 Juin - 17:57

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Il est vrai que Maël avait tous les droits de savoir pourquoi je le détestais. Après tout à sa place j’aurais aussi envie de savoir pourquoi une personne me porte autant de haine alors qu’elle ne me connaît que très peu. Oui parce que Maël je le connais que très peu il faut l’avouer, je ne le connais que de réputation et je n’ai eu que quelques idées de quel genre de personne il pourrait être et à mes yeux il était beaucoup trop comme Roman. Mais enfin encore une fois je me trompe peut-être, il est peut-être quelqu’un d’exceptionnel avec lequel je pourrais super bien m’entendre. Mais j’avais trop fait confiance dans mon passé aux personnes de mon entourage et je me méfiais donc à présent de tout le monde. C’était mieux comme ça, je ne voulais pas reprendre le risque de recommencer ce cauchemar. Je l’avais vécu deux fois de trop je ne pourrais pas le supporter une troisième et pour ça il fallait que je reste sur mes gardes le plus possible. Ca n’allait pas être toujours facile ça c’était certain, mais il fallait que je le fasse pour me préserver. Dire ce qui me dérangeait chez Maël ne pouvait donc faire partie de mes projets, il était impossible pour moi de me dévoiler à lui sur ce sujet. Je comprenais que ça puisse l’énerver et qu’il ait envie de savoir mais c’était impossible. Je ne pouvais pas m’ouvrir à lui comme ça, ça me rendra beaucoup trop vulnérable, il en saurait déjà beaucoup trop sur moi. Je ne voulais pas qu’il connaisse tout sur mon passé non plus et malheureusement pour lui expliquer mes raisons j’étais obligée de passer par-là. Mais en plus de tout ça même si je lui en parlais il pourrait me dire mais je ne suis pas du tout comme ça, mais après qu’est-ce qu’il me le prouvera qu’il n’est pas comme ça ? Rien du tout ! Et en plus je le voyais déjà rigoler et me dire que j’étais totalement folle de penser ça, il n’aurait pas tout tort il faut bien être folle pour penser comme ça. Mais en même temps avec le passé que j’ai vécu comment ne pas devenir folle et complètement parano ? Je crois que c’est impossible de ne pas l’être au moins un petit peu et je crois qu’il est impossible de vraiment refaire confiance aux gens qui m’entourent, en tout cas pas aux hommes. Je n’y arrivais pas, toujours pas. Dès que quelque chose me dérangeait chez un mec, qu’il y avait le moindre truc qui pourrait me faire penser à mon père –enfin si on peut vraiment appeler ça un père- ou à mon ex petit copain ça me bloquait et je faisais ressortir ce côté agressif et froid qui me va si bien ; ou pas. Maël faisait partie de cette catégorie de garçon malheureusement pour lui, mais c’était encore différent, il y a tellement de choses chez lui qui me font penser à mon ex qu’il me serait encore beaucoup plus difficile de franchement lui faire confiance. Enfin maintenant il fallait que je réponde à ce qu’il venait de me dire, je n’avais laissé que très peu de secondes de silence, j’avais détourné le regard et je répondais toujours aussi froidement et sèchement que je faisais depuis avant. Oui t’es en droit de le savoir seulement comme je ne veux pas en parler… Sur ce coup j’avais presque l’air de la fille qui a toujours fait comme elle voulait, toujours agi comme elle voulait et je détestais paraître pour ce genre de personne-là. J’étais loin, très loin de cette catégorie de personne et j’espérais ne jamais en approcher. Je ne pouvais pas les supporter ces gens qui avaient toute la vie dont ils avaient envie, qui pensaient pouvoir toujours obtenir ce qu’ils veulent et qui se croient presque les maîtres du monde. La vie ne se passe pas comme ça, loin de là. Ce qu’on veut ça ne tombe pas sur la table en claquant des doigts, il faut se battre pour l’obtenir. En tout cas ça avait été mon cas, j’ai toujours dû me démener pour obtenir ce que je voulais. Quand mon père m’avait interdit mes cours de musique et de chant j’avais commencé par m’énerver, j’avais commencé par tout faire pour qu’il se décide à me les repayer parce que la musique c’était la seule chose bien dans ma vie à cette époque et j’avais besoin de ça pour garder le sourire malgré tout ce qui m’arrivait. Mais mon père avait réussi à m’enlever ça, comme il a réussi à me prendre beaucoup de chose durant ses 5 années. Je m’étais donc débrouillée pour continuer à m’entraîner par moi-même, je ne voulais surtout pas perdre ce que je savais déjà et je voulais continuer de progresser. C’est comme ça qu’aujourd’hui j’ai autant de talent aujourd’hui dans le domaine de la musique, je n’ai jamais cessé de me battre une seule seconde durant ma vie pour la musique, surtout pour ça parce que j’ai très vite compris que c’était une des rares choses pour laquelle ça valait vraiment la peine de se battre. Aujourd’hui j’étais vraiment contente de n’avoir jamais lâché la musique parce que je sais que j’ai réussi à atteindre un niveau plutôt satisfaisant, voire même très satisfaisant. Mais tout ça je ne l’ai vraiment pas eu en claquant des doigts, si tout était aussi facile la vie ne vaudrait franchement pas la peine d’être vécue en plus. J’avais tout fait pour arriver à ce niveau et à présent je ne pouvais donc que me féliciter et être carrément fière de moi. Enfin voilà, tout ça pour dire que le ton que j’avais employé pour répondre à Maël ne me plaisait pas à moi-même et j’en grimaçai presque moi-même de m’entendre parler comme ça. Mais enfin tant pis, maintenant ce qui était fait était fait.
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