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Quand les démons du passé reviennent nous hanter.

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MessageSujet: Quand les démons du passé reviennent nous hanter. Quand les démons du passé reviennent nous hanter. EmptyJeu 21 Juil - 21:14

Quand les démons du passé reviennent nous hanter. 3939-500w

    Il était vrai que Calyope ne vivait à San Francisco que depuis peu, elle aurait dû donc en l’occurrence n’avoir aucun problème avec qui que ce soit mais, Calyope restant Calyope, elle arrivait à se faire des ennemis même le premier jour de son arrivée dans une nouvelle vie. Vous me direz, avec un passé comme le sien, il n’était pas difficile de comprendre son comportement et pour dire vrai, ne pas être apprécié était le dernier ses soucis. La belle brune arriva à l’université vers les dix heures, elle ne donnait pas encore de cours mais, ça ne saurait tarder avait dit l’administration, elle venait donc pour se familiariser avec les lieux, si on pouvait dire ça ainsi. Elle vit au loin un jeune étudiant qui embrassait celle qui devait être sa petite-amie pensa le professeur. Elle n’eût aucun mal à le reconnaître, ce n’était autre que Raïser Zalachenko. Vous vous demandez surement d’où elle le connaitrait ? Ce n’est pas un secret. Ils s’étaient croisés un jour par hasard et n’appréciant pas le regard que lui lançait le jeune étudiant, elle se mit en tête de lui pourrir la vie. Il ne fallait pas trop chercher à comprendre le raisonnement de la belle russe, elle était ainsi, un point c’est tout. Elle sourit en repensant à ce qu’elle avait découvert.

    Flash-back.

    Cela faisait quelques jours déjà que la jolie brune tentait de trouver quelque chose pour mener la vie dure à Raïser et elle venait enfin de trouver LE moyen. Elle s’habilla en quatrième vitesse pour se rendre à son rendez-vous. C’était un détective qui lui avait donné cette adresse, c’était un entrepôt où y était déposé certains dossiers que la police ne pouvait garder dans leurs locaux, problème de budget avait-on dit. Seul problème était l’agent qui surveillait cet entrepôt, il n’allait pas lui faciliter les choses et cet idiot de détective n’avait pas réussi à entrer. La jeune femme s’était donc mise d’accord avec le détective pour occuper l’agent tandis que lui mettrait la main sur ce qu’elle cherchait. Arrivée à destination, elle mit son plan à exécution, elle ne jouerait pas de son charme pour faire diversion, elle avait une bien meilleure idée. Elle arriva à sa hauteur et se présenta.

    « Bonjour, moi c’est Ilena ! »
    Commença-t-elle un sourire aux lèvres. « J’habite dans le coin et comme il fait chaud, je me suis dit qu’un peu de jus frais ne vous ferez pas de mal. » L’agent la gratifia d’un sourire tandis qu’il acceptait la proposition de la belle brune. Ils s’assirent donc et tout en sirotant leurs boissons, ils se mirent à parler, enfin Calyope se mit à parler. Tout se jouait maintenant.

    « Vous savez ce que j’aime faire pendant l’été : mettre des chaussettes avec mes tongs. Oui, dit comme ça, on dirait une folle mais, pas du tout, laissez-moi vous expliquer. Premièrement, je trouve ça plus confortable, on ne s’arrête pas toutes les deux minutes pour retirer le sable qui s’est immiscé dans vos tongs, plus besoin parce que vous ne ressentez rien, les chaussettes vous protègent. Qui plus est, vous ne risquez pas d’avoir un coup de soleil aux pieds. Si, si, croyez-moi, ça peut arriver et personne n’est à l’abri de ça. Et puis, ça fait très chic, imaginez : petit short blanc, haut turquoise, tongs assortis et puis les chaussettes blanches, ce qui laisse entrevoir vos jambes de déesse ou dans votre cas de dieu. Je vais vous confier un secret, je n’ai pas toujours été ainsi mais, un jour alors que je marchais chaussé de tongs et de chaussettes, je me suis retrouvée dans une rue pas très fréquentable et tout d’un coup, un homme est sortit de nulle part me demandant mon sac, je me suis alors mise à courir comme une malade mais, il allait bientôt m’attraper, j’ai alors retiré mes tongs, je les ai mises dans mon sac et je me suis mise à courir encore plus vite qu’avant et je peux vous dire que les chaussettes m’ont bien aidé, on ne dirait pas comme ça mais, c’est le cas. Au lieu de me blesser la plante des pieds, les chaussettes me protégeaient de toute agression externe et vous savez quoi, je suis même arrivée à le semer. J’ai ensuite remis mes tongs pour aller à mon rendez-vous. Qui plus est, imaginez que vous devez vous rendre quelque part, qu’un ami vous attende et que vous vous retrouvez pour une raison ou pour une autre aspergé d’eau et bien les chaussettes vous protègent et puis ni vu, ni connu parce que franchement avoir les pieds mouillés dans des tongs ce n’est en rien confortable et vous risquez même de glisser à tout moment, ce qui je dois l’avouer n’est pas toujours drôle. Alors qu’avec les chaussettes, c’est la sécurité assurée. Vous devriez essayer un jour, je suis sûr que votre copine vous trouvera très sexy de la sorte, pour ma part, ça marche pour moi, à chaque fois que je sors ainsi, je récolte beaucoup de numéros. » Termina-elle en lui faisant un clin d’œil. Le pauvre homme ne comprenait pas ce qu’il venait de se passer que la brunette se levait déjà prétextant avoir laissé sa casserole sur le feu. Elle lui sourit une dernière fois avant de disparaitre au coin de la rue.

    Fin du flash-back.

    L’agent était tellement occupé à déchiffrer ses paroles qu’il ne s’était même pas rendu compte de ce qu’il s’était passé derrière lui. En effet, le détective avait réussi à pénétrer dans l’entrepôt et à en ressortir, le dossier en mains. Calyope avait feuilleté le dossier quand elle était tombée sur quelque chose de très intéressant.
    Le professeur de danse avança vers le Delta qui regardait sa copine partir, elle arriva à sa hauteur avant de murmurer à son oreille. « Alors comme ça Iago est mort d’une overdose ! » Elle vit avec délectation l’expression corporelle du jeune homme changer du tout au tout. La belle O’Bannion en profita pour continuer sur sa lancée. « Ils disent que c’est toi qui la trouvé, c’est vrai ? »


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MessageSujet: Re: Quand les démons du passé reviennent nous hanter. Quand les démons du passé reviennent nous hanter. EmptyJeu 21 Juil - 23:49




C’était en mai que Zalachenko était arrivé à Berkeley et entre temps, il avait rencontré beaucoup de monde, mais revu d’anciennes connaissances comme Abbygail Vadianova, Russe rencontrée en France, mais aujourd’hui, leurs relations n’étaient pas au beau fixe, elle n’avait jamais digéré qu’il lui pose un lapin pour s’envoler aux Etats-Unis avec son meilleur ami, Iago, un ukrainien rencontré en France. Il se souvenait parfaitement de ce jour-là, il devait rejoindre Abby dans leur café habituel, mais au matin, il avait été réveillé par quelqu’un qui tambourinait la porte de sa chambre d’hôtel et quand il était allé ouvrir, Iago lui avait agité deux billets d’avion sous les yeux. En un français très approximatif, Iago sourit, excité comme une puce : « Zala tu envoles avec moi dans América ? » Raïser n’avait pas réfléchi plus de deux secondes, il lui avait répondu dans un français tout aussi mauvais : « Quelle heure est ? ». C’était un délire entre eux, ils étaient nuls en français, mais en général, quand ils se retrouvaient, ils parlaient en ukrainien, mais quand les autres étaient avec eux, ils adoptaient le russe. Ils étaient partis ensemble à New-York et si Raïser avait intégré l’université de Columbia, Iago n’était pas très porté sur les études, il vivait de petits jobs. Pour l’étudiant, les choses se passèrent bien mais pour Iago, ce fut une autre histoire. Il s’enfonça peu à peu dans la drogue et les autres délits entre autre. Leurs relations se dégradèrent peu à peu, Raïser ne supportant pas de perdre peu à peu son meilleur ami mais également incapable de maitriser son tempérament de feu. La fin fut pourtant sonnée quand il se mit à au cristal, se bousillant très vite. Raïser avait un souvenir très net du soir ou il avait tenté de le raisonner, de lui ouvrir les yeux, mais face à la connerie de son ami déjà bien abimé, il avait pêté un plomb, il s’était mis à le frapper, de toutes ses forces, il l’avait tabassé jusqu’à ce qu’il s’écoule épuisé. Iago s’en était sorti, salement amoché, Raïser lui avait éclaté le nez et provoqué plusieurs fractures maxillo-faciales. L’ukrainien fut emmené aux urgences et soigné, avec tout le respect que le corps médical témoigne aux toxicos mais sitôt sorti, il se remit au Crystal et y laissa la vie, tout juste deux semaines plus tard. Raïser ne sut jamais lui pardonner d’avoir refusé de vivre, de l’avoir abandonné…Il avait quitté New-York peu de temps après pour Berkeley, fuyant une fois de plus son passé. Cela dit, s’il mettait de la distance avec son passé, ce n’étaient que des kilomètres, son esprit était bien plus efficace pour ne penser au passé. Les épreuves qu’il avait surmontées l’avaient coupé du monde, il était incapable de gérer ses émotions et ses sentiments, trop violents pour être contenus. Il avait donc développé de telles défenses qu’aujourd’hui, on ne voyait de lui plus que la partie émergente de l’iceberg. Ce mec avait été bousillé depuis le jour même de sa naissance…

Quittant Isis après avoir passé une nuit torride avec elle suite à son retour en France, Raïser allait quitter le bâtiment des Sigma, accompagné de son jeune chiot, un bull terrier blanc que sa copine venait de lui offrir. C’est par hasard en levant les yeux qu’il croisa le regard de Calyope, une ombre passa sur son visage. Ils s’étaient rencontrés quelques temps plus tôt, ils auraient pu coucher ensemble, mais ce jour-là rien ne s’était passé comme prévu et il avait fini par s’énerver avant de l’envoyer balader. Vexée, elle avait décidé de se venger, d’une façon ou d’une autre. Raïser l’avait entre-temps oubliée, mais elle semblait bien décidée à lui faire payer un jour. Il allait passer son chemin et l’ignorer quand elle l’aborda, un drôle de sourire aux lèvres. Il soupira, qu’allait-elle faire ? Elle ne pouvait rien contre lui. Ce qu’elle lui glissa dans l’oreille le mortifia cependant. Comment diable pouvait-elle le connaître ? Plusieurs émotions vinrent tour à tour prendre son esprit d’assaut. La colère, le mépris, la tristesse, le désespoir, la moquerie. A vrai dire, toutes ces émotions s’annulaient entre elles. Il ne savait pas trop quelle attitude adopter, quoiqu’il en soit, ses informations étaient plutôt juste, c’était bien lui qui l’avait trouvé. Un corps dégueulasse sans vie, bourré de cette putain de saloperie. Quel plaisir avait-elle à remuer cette histoire ?

« Certains disent-même que c’est moi qui l’ait tué. Et tu sais quoi ? Il y aura toujours des imbéciles comme toi pour les écouter. Глупая сука »




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MessageSujet: Re: Quand les démons du passé reviennent nous hanter. Quand les démons du passé reviennent nous hanter. EmptySam 23 Juil - 18:56

Quand les démons du passé reviennent nous hanter. 3939-500w

    Calyope n’était pas le genre de personne à apprécier qu’on l’envoie balader sans la moindre raison et c’était exactement ce qui s’était passé avec le Delta. Mauvaise journée, surement, une raison pour être aussi odieux avec elle, certainement pas. Et comme cette très chère Calyope ne faisait pas les choses à moitié, elle n’avait pas hésité à fouiller dans le passé du jeune homme pour y trouver une quelconque information qu’elle pourrait utiliser contre lui. Et oui, la jolie russe était de nature très rancunière et chercher de quoi remettre les gens à leur place, elle connaissait. Travailler dans les affaires, entre autre, était un très bon enseignement surtout quand la partie adverse s’obstine à ne voir que le tour de poitrine et rien d’autre, il était donc plus facile de gagner la bataille. Le professeur aurait pu passer outre cette histoire, oublier ce souvenir et aller de l’avant mais, elle en avait décidé autrement et tous les moyens étaient bons.

    « Agressivité… Hum ! Intéressant. » Commença-t-elle avant de reprendre au bout de quelques secondes de silence. « Je ne suis pas le genre de personne qui écoutent tout ce qui se dit… Je préfère de loin faire mes propres investigations. »

    La jeune femme se tut, ne voulant pas en dire plus. Calyope n’aimait pas les rumeurs et les calomnies, elle n’appréciait pas vraiment qu’on parle pour rien dire, des spéculations sur tel ou tel sujet, ce n’était pas son genre. La belle brune préférait connaitre les vraies versions des histoires, pas ce que les autres pouvaient penser, elle préférait la version officielle et officieuse selon les cas, elles étaient plus à même à être correctes et puis, quand on voulait rendre la vie impossible à quelqu’un, il était préférable d’avoir une source sûre.

    « Mais, si mes souvenirs sont bons, il est vrai que j’ai entendu dire que ce cher Iago s’était retrouvé à l’hôpital quelques temps avant sa mort…. Pauvre garçon, il faut croire que tout était contre lui ! »

    Si les rôles avaient été inversés, la brunette aurait surement commis un meurtre ou quelque chose dans le genre. Elle n’aurait surement pas apprécié qu’un parfait inconnu s’immisce dans sa vie, fouille son passé et vienne mettre sa vie sens dessus dessous juste par plaisir de lui faire du mal. Seulement voilà, les rôles n’étaient pas inversés, ce n’était pas sa vie qui était chamboulée donc tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ou presque.
    « Ta copine est très jolie, a-t-elle un nom ? » Questionna-t-elle sur un coup de tête. Bon, pas vraiment un coup de tête, elle savait bien qu’après ce qu’elle venait de dire à propos du jeune homme mort d’une overdose, parler de la petite amie du jeune étudiant ne présageait rien de bon mais, elle voulait jouer avec ses nerfs. La jolie brune n’avait en aucun cas l’intention de s’en prendre à la jeune fille en question, Raïser pouvait fréquenter qui il voulait, ça lui était égal.





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MessageSujet: Re: Quand les démons du passé reviennent nous hanter. Quand les démons du passé reviennent nous hanter. EmptyJeu 4 Aoû - 13:57




En général, Raïser aimait les défis, il était très joueur, mais il avait cependant une patience limité dans les relations humaines, contrairement à son attitude un scalpel en main. Au début, avec Calyope, ça s’était très bien passé, ils auraient pu passer une soirée de rêve, enfin, une soirée parfaite pour lui quoi, la vie qu’il menait avant sa rencontre avec Isis, mais avec elle, tout était allé de travers. Ce n’était pas de sa faute à elle, ni forcément à lui, mais il en avait eu marre et avait fini par rentrer chez lui, seul. Non sans lui avoir lancé un « Tu sais quoi, vas te faire foutre » avant de la laisser seule en plein milieu de la nuit, sans se retourner. Vous savez, il y a ces jours ou il aurait mieux valu ne pas se lever. C’était le cas pour lui ce jour là. Mais il était loin de se douter qu’elle le prendrait aussi mal et qu’elle s’acharnerait à lui rendre la monnaie de sa pièce. En la quittant, il l’avait réellement oublié, il lui portait que peu d’intérêt. Pour tout dire, il avait eu en tête de coucher avec elle et point final. Alors oui,il l’avait envoyé foutre ailleurs, puisque avec lui c’était mort. Aujourd’hui, la revoir ici le faisait doucement sourire. Il se promit de ne plus essayer de coucher avec des russes car elles étaient d’une rancune incroyable ! Déjà Abbygail qui ne lui avait jamais pardonné de lui avoir posé un lapin, lorsqu’ils s’étaient revu, il avait eu l’impression qu’il avait commit un crime ou un truc de ce genre. Aujourd’hui, Caly faisait pareil, tout ça parce qu’au final ils n’avaient rien fait. Décidément ! Et il était prêt à parier que s’il se l’était tout de même faite, elle lui en aurait tout autant voulu. Allez comprendre…Aujourd’hui, la dominant par sa taille, il la regardait avec un air narquois, peu impressionné, ignorant toutefois sa place d’enseignante à Berkeley. A y réfléchir c’était bête quand même, c’était une belle femme, il avait toujours été attiré par les femmes plus âgées. Il aurait quand même du être un peu plus patient tout compte fait.

« Et on peut savoir en quoi ça t’intéresse ? Il ne peut pas être plus mort qu’il ne l’est déjà donc… »

Toujours ce côté provoque dans sa façon de parler. Depuis son arrivée aux Etats-Unis, il avait pu apprendre la langue et ses petits variantes, il maîtrisait donc parfaitement l’ironie et les différents tons, et ce malgré son accent indiscutable. Il ne voyait vraiment pas ou ce qu’elle voulait en venir, si ce n’est remuer le couteau dans la plaie. Evidemment, il souffrait terriblement de la perte de son meilleur ami, mais avoir grandi sans affection aucune, dans un milieu froid et impersonnel et souffrir d’un certain trouble borderline lui avait permit d’occulter certains passages de sa vie, comme pour les archiver au fond de la mémoire et ne plus y penser. Comme il l’avait fait pour elle. Mais plutôt que de réveiller sa peine, elle l’énervait car il sentait que c’était clairement pour lui nuire. Il haussa les épaules à sa remarque, il n’entrerait pas dans son petit jeu. Mais il en connaissait un autre. Distraitement il chercha son paquet de Marlboro dans sa poche. Il l’alluma d’un geste machinal avant de la regarder en levant un sourcil.

« Comme tout le monde. Tu veux quoi ? Si c’est pour ne pas t’avoir baisée la dernière fois, on peut s’arranger, comme ça tu me laisseras peut-être tranquille ? »




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MessageSujet: Re: Quand les démons du passé reviennent nous hanter. Quand les démons du passé reviennent nous hanter. EmptyLun 8 Aoû - 16:44

Quand les démons du passé reviennent nous hanter. 3939-500w

      Calyope était une vraie russe au tempérament de feu, elle n’aimait pas qu’on se foute d’elle ou qu’on l’utilise, ça jamais. Et celui qui osait lui faire une chose pareille n’allait pas s’en sortir. La jeune femme était d’une rancune sans égale. Ne pas avoir couché avec lui n’avait pas été un gros problème en soi, elle se souvenait de cette soirée-là, elle ne l’avait d’ailleurs pas terminé seule, elle avait eu le plaisir de faire la connaissance d’un beau brésilien qui était de passage aux Etats-Unis et elle devait avouer qu’elle ne regrettait pas d’avoir passé la nuit avec lui. Ce qui la dérangeait dans sa relation avec Raïser ou plus précisément ce qui l’avait dérangé dans cette soirée c’était sa manière de se comporter avec elle. Il aurait pu être un peu plus respectueux mais, au lieu de ça, le jeune homme s’était cru la possibilité de faire ce qu’il voulait, de lui dire ce que bon lui semblait. Grave erreur. Et comme la rancune ne va jamais seule, s’était ajouté à l’équation cette envie de vengeance ce qui n’était pas pour déplaire à la jolie russe.

      « J’aime me tenir informer de ce genre d’accidents. » Elle appuya sur le mot « accidents » puis elle reprit. « Et quoi parce qu’il est mort, il ne mérite pas que justice soit faite…. Et tu te dis son meilleur ami et bien, je n’aimerais pas avoir des amis dans ton genre ! »

      Il pouvait dire n’importe quoi, la toiser de haut et faire tout ce qu’il voulait, elle n’était pas le genre de personne qu’on impressionne par une phrase dite un peu brutalement. Le professeur de danse n’a jamais été une fleur bleue, ayant un caractère bien trempé, elle ne se laissait pas aller aux émotions aussi facilement, il lui en fallait beaucoup pour atteindre ce stade là et tant mieux d’ailleurs.

      « Oh tu te crois si irremplaçable que ça ! Tu peux garder ta proposition et d’ailleurs j’aimerais te remercier d’être partie la dernière fois, ça m’a évité de faire une grosse erreur en couchant avec toi ! » Elle se tut quelques secondes avant de continuer. « Et puis, j’ai une préférence pour les hommes, les vrais. »

      Elle remit une mèche rebelle derrière son oreille tout en regardant le Delta qui lui faisait face. Elle scrutait son visage pour voir ses réactions et à le voir, elle pouvait facilement deviner qu’elle le mettait dans tous ses états. Si ce n’était pas le lieu public où ils étaient, il aurait bien pu la tuer sur place. Gardant toujours ce même sourire sur les lèvres, elle s’appuya contre le mur derrière elle dans l’attente de ce qui allait suivre.



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MessageSujet: Re: Quand les démons du passé reviennent nous hanter. Quand les démons du passé reviennent nous hanter. EmptyMer 10 Aoû - 15:58




Quand il avait séjourné en France, il avait passé son temps avec d’autres Ukrainiens ou Russes, mais bizarrement, depuis son arrivée à Berkeley, il n’en fréquentait presque pas, à tout casse quelques russophones mais pas plus. En perdant son ami, il avait comme coupé tout lien avec son passé en Europe, ce qu’il ignorait, c’est que désormais, il n’était plus le seul Zalachenko sur le campus. Il ignorait que son demi-frère s’était lancé à sa recherche, d’ailleurs il n’était même pas au courant qu’il avait un demi-frère quelque part dans le monde. Cela dit, cela expliquait tout, du moins une partie des absences de son père. Père qui ne s’était jamais imposé, ni même été présent pour lui. Il n’y eut jamais de discussions père fils entre eux. Tout au plus quelques « Fais ce que ta mère te dit ». Sa mère était d’ailleurs son grand problème. Dès la naissance, elle l’avait rejeté et détesté, comme s’il était la cause de tous ses problèmes, elle le confia tantôt à ses parents, tantôt à deux nourrices russes, véritables armoires à glaces tanquées. Autant dire qu’il ne portait pas les femmes dans son cœur. Calyope lui rappelait un peu sa mère, elles avaient toutes deux de grands yeux bleus et le teint clair mais surtout, un caractère peu modéré. Oksanna était impulsive, colérique et capricieuse, totalement dans son monde, elle n’avait jamais pardonné à son fils d’être né, ô grand crime, par césarienne. Opération qui la rendit hélas stérile. Et aujourd’hui, plus Calyope cherchait à lui faire du mal, plus il voyait en elle sa mère. Heureusement, sa mère avait eu la présence d’esprit de l’éviter au maximum. Elle en revanche non. A présent, le mal était fait, mais il ne comptait pas revenir sur le sujet, ni s’en excuser. Car il s’en foutait. Elle insistait visiblement sur le sujet de Iago. Que lui voulait elle au juste ?

« Ta vie doit être bien triste pour que tu te sentes obligée de te mêler de celle des autres. Au fond, tu dois être une pauvre fille. Tu n’as pas d’amis, donc tu vas emmerder ceux qui ne le sont pas ? »
Il le va un sourcil, d’un air désintéressé jetant un coup d’œil sur sa montre. Il avait encore son chien à sortir, souhaitait encore courir et voulait faire ses valises pour Cancun. A vrai dire, il ne se sentait pas concerné par ses allusions, il était vrai qu’il l’avait un peu tapé, mais il ne l’avait tout de même pas tué lui-même, puis qu’il était assez con pour prendre du cristal, lui, il avait tenté de l’en empêcher. A présent, il en avait simplement marre de cette conversation. Il leva un sourcil devant sa provocation. Un petit sourire moqueur aux lèvres.

« Pas grave, ça m’aura évité de me faire une putain. Allez, oublie moi maintenant, grandit un peu et passe à autre chose.

Il inspira sa cigarette la regardant d’un air impassible. Connard ? Oui. Très précisément.



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MessageSujet: Re: Quand les démons du passé reviennent nous hanter. Quand les démons du passé reviennent nous hanter. EmptyJeu 18 Aoû - 19:54

Quand les démons du passé reviennent nous hanter. 3939-500w

      Calyope était ainsi, elle détestait être utilisée ou encore être considérée comme un vulgaire objet qu’on prenait quand bon nous semblait et qu’on jetait quand cela nous convenait. Ajoutée à cela, un caractère comme le sien et une rancune à toute épreuve et cela vous donnera une Calyope pas très aimable qui n’hésiterait pas à remuer ciel et terre pour trouver ce que vous cachez et l’utiliser contre vous. Et Raïser ne faisait pas exception à la règle.

      « Tu dois surement parler par expérience là, tu as surement dû te sentir très seul après la mort de Iago, pas d’amis, pas de famille, ça doit être déprimant à la longue. » Elle lui offrit un sourire narquois avant de continuer. « Pour ma part, je ne sais pas ce que c’est, je n’ai aucun problème pour me faire des amis mais, merci de t’en préoccuper ! »

      Il pouvait toujours essayer de la déstabiliser, avec un passé comme le sien ce n’était pas chose facile. Des personnes qui tentaient par tous les moyens de lui faire perdre ses moyens, les menaces, les insultes et j’en passe. Elle connaissait toutes ces manœuvres dont le seul but était de lui faire lâcher le morceau cependant, on ne réussissait pas à l’intimider si facilement. Alors, ce n’était pas aujourd’hui que cela commencerait.

      « Entendrais-je un soupçon de frustration dans ta voix ?! »

      Le Delta pouvait la traiter de tous les noms si cela pouvait lui faire plaisir, cela n’atteignait pas la jeune femme. Elle avait un tableau de chasse très long, elle ne comptait plus combien elle avait eu d’hommes dans son lit. Calyope était une belle femme, elle le savait et s’adonner à un plaisir charnel avec un adulte consentant n’était pas un problème pour elle. Du moment que tout le monde y trouvé son compte alors, pourquoi se priver d’un moment de plaisir.

      « J’ai entendu dire qu’il y avait un autre Zalachenko sur le campus, ne serait-ce pas ton frère par hasard ? »

      En tant que professeur, elle avait vent de certaines choses et elle avait entendu le nom de Zalachenko sortir de la bouche d’un de ses collègues et le prénom qui y était associé n’était pas celui de Raïser. Il ne lui fallu pas beaucoup de temps pour faire le rapprochement et ce n’était pas comme si ce nom là « Zalachenko » courrait les rues.




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MessageSujet: Re: Quand les démons du passé reviennent nous hanter. Quand les démons du passé reviennent nous hanter. EmptyMar 18 Oct - 10:35

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