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Il a le charme du diable; Elle a la force des anges - MAXEYLLAN

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MessageSujet: Il a le charme du diable; Elle a la force des anges - MAXEYLLAN Il a le charme du diable; Elle a la force des anges - MAXEYLLAN EmptyLun 6 Juin - 19:35

Il a le charme du diable; Elle a la force des anges - MAXEYLLAN Tumblr_lg4vjxT1zq1qzevzco1_500

Oh Maxime, ma belle Maxime. Ce jour de mai restera dans les mémoires comme le jour où nos lèvres se touchèrent, où nos langues s'offrirent une danse endiablée tandis que nos corps se mélangeaient avec comme bande son des cris de passion arrivant d'un coup. Nous avions ensemble atteint le septième ciel et ce n'est pas demain la veille que j'oublierait ce beau jour de mai, où l'histoire de Maxime et Keyllan, Maxeyllan, avait commencé. Qui l'eut cru un seul instant si on lui avait dit qu'il se passerait quelque chose entre la gentille, tendre et polie jeune sigma et le séducteur et souvent insultant delta. Si, n'importe qui aurait cru au fait que Maxime mettrait une grosse baffe dans la gueule de Keyllan, alors que celui çi l'avait embrassé. On aurait pu croire au fait qu'elle embrassa la joue du Cannois pour se faire pardonner de cet élan de violence. Mais personne n'aurait pu imaginer qu'après ces chastes baisers, la passion entrerait en possession des deux corps des étudiants les poussant à s'embrasser comme au cinéma, et à se trouver en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, complétement nu en train de faire passionément l'amour. Moi même, je n'avais pas pensé à cela, enfin tout du moins pas aussi facilement. J'aurais pensé que ce n'était qu'un fantasme qu'imaginait mon esprit, par moments pervers. Oh Keyllan, pourquoi dois tu toujours te mettre dans des situations impossibles. Pas que je regrettais d'avoir embrassé Maxime, encore moins d'avoir couché avec elle. Mais, cela me faisait bizarre vis à vis de la danseuse classique. J'avais l'impression de l'avoir utilisé, d'avoir dupé la belle. Et on a beau dire ce que l'on veut sur mon compte, cela ne me laissait pas de marbre. Contrairement à nombre de filles avec qui j'avais couché, je pensais en mon fort intérieur, que Maxime méritait du respect. Beaucoup de respect. Elle n'avait pas une vie facile, la jolie Maxime. Elle avait vécu la mort de son frère jumeau, et me dire que moi, Keyllan Hermès-Cador, puisse provoquer un nouveau chagrin à cette jolie demoiselle qui ne m'avait rien demandé me répugnait moi même. J'vais l'impression d'être le plus grand des salauds, en jouant avec les sentiments de Maxime. Puis, elle ne me laissait pas indiffèrent, plus encore en dehors que dans une chambre. Penser un instant que c'était de l'amour que je portais à Maxime était une hérésie. J'avais éprouvé de l'amour pour Coleen, et ce n'était pas la même chose qu'avec Maxime. Pas encore tout du moins. Je m'étais déja dit que Maxime, c'est le genre de filles dont un homme peut facilement tomber amoureux. Et je suis un homme après tout. Mais j'imaginais qu'il était possible que si nous le voulions tous les deux, on pourrait tenter l'aventure ensemble. Elle n'était pas comme les autres, et elle était souvent indécise. Ce qui me fit penser que je ne pouvait être sur de rien vis à vis de ce qu'elle voudrait ou si elle voudrait voir évoluer notre relation naissante.
Le bal de promotion, où la fête de fin d'année, fête où le roi et la reine, en couple cette année, étaient élus. Aller à cette fête, ca voulait dire se trouvait une charmante cavalière pour nous y accompagner, parce qu'y aller seul, THAT SUCKS. Kiara ? Trop vulgaire, et puis, pourquoi pas y aller avec le diable pendant que j'y suis ? Acideen ? Il me semblait qu'elle était censé avoir un copain, ce qui ne l'avait pas empêché de coucher avec moi. Plus je cherchais dans les potentiels candidates à recevoir l'honneur de se trouver à mon bras lors de ce bal, plus la liste de possiblités se rapetissaient. Et le nom qui m’apparaissait la meilleure des possibilités était celle qui paraissait la plus difficile d'entre toutes. Maxime, évidemment. Lui demander d'être ma cavalière paraissait tellement une mauvaise idée que je me dis que c'est ce que je devais faire. Logique implacable, merci. Mon choix était fait, c'était bien mademoiselle Cohen, la sigma, qui allait venir à mon bras à cette soirée. Enfin, j'allais devoir la convaincre de venir avec moi déja. Ce qui ne s'annoncait pas être une mince affaire. Un joli sourire, un cadre romantique, un baiser et Maxime accepterait d'être ma cavalière. Oui, ma technique est on ne peut plus simpliste, mais je peux toujours rêver que ca marche. Je sortis mon téléphone portable et écrivis un petit sms à Maxime, lui demandant de me rejoindre au parc situé à côté de l'université, vers les quatorze heures, je prétextais; même si c'était le cas à vrai dire; que j'avais quelque chose à lui demander. Même si ca ne semblait pas si sur et certain que ça, je ne me faisait pas de doute sur le fait qu'elle viendrait au rendez vous. Ne serait que pour parler de la nuit que nous avions passé ensembles. C'est en songeant à comment demander à une fille qui avait feinté de me trouver dégoutant, qui m'avait giflé avant de m'embrasser; de venir avec moi au bal de promo. LA fête suprême dans les universités des Etats-Unis d'Amerique.
Après m'être douché et bien habillé, le bien paraître étant la première chose à faire lorsque l'on a un rendez vous. Un petit peu de parfum, une chemise blanche, un jean bleu délavé; et me voilà prêt à rejoindre le parc. En grand romantique que je suis, je faisais un grand détour pour passer dans une boutique et acheter un bouquet de fleurs à Maxime. Fini le delta queutard qui prend les filles pour des chiennes, bonjour le gentil bisounours romantique. C'est un petit peu en ratrd que j'arrivais. Au loin je cherchais une belle brune, et après quelques secondes, reconnut enfin Maxime Issan Cohen. Arrivant derrière elle; la demoiselle ne m'ayant pas vu; je mis mon bouquet devant elle avant de me pointer du doigt et de dire Mademoiselle Cohen, c'est de la part du monsieur qui est juste là et qui vous trouve particulièrement belle en ce jour de début juin. Il aimerait avoir un baiser, sans pour autant reçevoir une gifle. Je ne pus m'empêcher de rire à ma connerie. Allez, Maxime, kiss me.
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MessageSujet: Re: Il a le charme du diable; Elle a la force des anges - MAXEYLLAN Il a le charme du diable; Elle a la force des anges - MAXEYLLAN EmptyMar 7 Juin - 23:10

Il a le charme du diable; Elle a la force des anges - MAXEYLLAN 1119282037 MAXIME KEYLLAN Vous avez peur ! dit-il. C'est ça, vous être pétrifiée de trouille. Contre vos ordres établis, c'est vous qui refusez de voir, vous qui parliez d'aveuglement et de sincérité. Vous prêchez la bonne parole à longueur de journée, mais dénués d'acte les serments ne sont rien. Ne me jugez pas, c'est vrai, je suis votre opposé, votre contraire, votre dissemblance, mais je suis aussi votre ressemblance, votre autre moitié. Je ne saurais pas vous décrire ce que je ressens parce que je ne connais pas les mots pour qualifier ce qui me hante depuis deux jours, au point de me laisser croire que tout pourrait changer, mom monde, comme vous disiez, le vôtre, le leur. Je me fous des combats que j'ai menés, je me moque de mes nuits noires et de mes dimanches, je suis un immortel qui pour la première fois a envie de vivre. Nous pourrions nous apprendre l'un l'autre, nous découvrir et finir par nous ressembler... avec le temps. Maxeyllan


    Le bal de promo. Tout le monde ou presque ne parlait plus que de ça. L’évènement majeur de l’année scolaire. Le bal par ci, le bal par là, les filles n’avaient plus que les mots robe, cavalier et chaussures à leur bouche. Dieu que cela pouvait m’horripiler. Non, je ne comptais pas aller à cet évènement que je trouvais complètement ridicule et grotesque. Enfermer des étudiants dans une même salle pour danser et élire un roi et reine de la soirée, greaaat, autant rester devant un bon film plutôt que de perdre mon temps. Je n’avais jamais été fan de ce genre de trucs, les grandes fêtes, l’alcool, les belles tenues de bal, ce n’était vraiment pas ma tasse de thé. J’avais été élevé dans la simplicité ce qui en fit mon principal trait de caractère. Je soupirais alors une énième fois, quand en passant à côté d’un groupe d’étudiantes, je les entendais débattre sur laquelle allait aller au cavalier avec tel sportif. Mon dieu mais les filles, redescendez sur terre. Je levais els yeux au ciel en continuant ma route. Peut-être devrait-on leur dire que la vie n’est pas un conte de fée et que des problèmes bien plus graves existe que de savoir si cette robe se mariera bien avec ce sac à main. Evidemment que je pensais immédiatement à mon frère quand je disais cela, chacune de mes pensées étaient envoyées vers lui, à chaque heure de la journée. Il me suivait partout où j’allais, dans tout ce que je faisais. Il faudrait penser à rappeler à toutes ces filles si superficielles aujourd’hui que l’université ne dure qu’un temps et que si aujourd’hui elles ont l’impression et le sentiment d’être les reines de leur monde, qu’elles reviennent bien vite sur terre parce que dans la vraie vie, on cherche des gens ayant un minimum de potentiel intellectuel, être jolie c’est bien, avoir un cerveau en plus, c’est mieux. Enfin après je dis ça, je dis rien. Bref je m’apprêtais à rentrer chez les sigmas de façon à me changer pour une tenue plus légère et plus appropriée pour ce beau temps quand mon portable vibra. L’expéditeur du message me laissa assez stupéfaite. Keyllan. Que me voulait-il encore ? Monsieur je couche avec toi et les jours d’après je ne donne plus de nouvelles. Enfin connaissant le delta, ça ne m’étonnait même pas. Je n’avais été qu’une vulgaire conquête de plus, point à la ligne. Et je ne pouvais que me blâmer moi-même. C’était moi qui avait craqué, moi qui ne l’avait pas assez repoussé, moi qui l’avait encouragé à aller plus loin. J’avais été plus que faible ce soir-là et je m’en voulais. Quelle idiote mais quelle idiote. Il avait bien du se marrer avec ses potes quand il leur avait raconté qu’il avait réussi à coucher avec Maxime la coincé, Maxime la sage, la gentille, qui disait le détestait. Je les détestais tous, lui y compris. Du moins, j’essayais de m’en convaincre. Parce que quand même, recevoir un sms de lui, même trois jours après notre aventure, me fit sourire et me réchauffa le cœur. Alors comme ça il me donnait rendez-vous. Bon vu l’heure, j’avais le temps pour aller me changer et me parfumer. Moi qui pensait ne jamais en arriver là avec lui et bien je devais bien forcer d’admettre que toutes mes résolutions vis-à-vis du jeune homme tombaient toutes à l’eau. Il m’en faisait même oublier Kyler que je gardais encore dans un coin de ma tête et de mon cœur. Il avait été un des premiers pour qui j’avais ressenti des sentiments amoureux depuis mon retour à Berkeley et cela ne m’avait pas laissé indifférente. Un des premiers à qui j’avais tout confié, à qui j’avais accordé ma confiance aveuglement, un peu trop même. Et aujourd’hui, je me retrouvais à avoir le cœur battant de retrouver Keyllan, le total opposé de Kyler, celui en qui j’avais le moins confiance. Ironie du sort quand tu nous tiens. Je me dépêchais de rentrer, de prendre une douche illico presto avant d’enfiler une robe à fine dentelle blanche. Mon grand dilemme fut de savoir si je m’attachais les cheveux ou non et puis finalement j’optais pour les laisser détacher. Une légère touche de parfum, je me passais la main dans les cheveux avant une dernière vérification dans le miroir et je partais en direction du lieu de rendez-vous. Mon dieu que m’arrivait-il ? Je me faisais belle pour Keyllan. Pour Keyllan quoi. Je m’étonnais moi-même. Evidemment que je devais me méfier de lui. Evidemment que j’étais sur mes gardes. Mais pourtant, quelque chose m’avait fait changer d’avis sur lui, inconsciemment. Enfin à moitié. Autant il avait été parfait lors de notre nuit, autant il n’avait pas du tout géré à ne pas me rappeler les jours d’après. Peut-être que monsieur avait été trop occupé à faire le coq dans sa basse-cour. Ca, ça ne m’étonnait même pas. En pensant à cela, un sentiment de colère et de frustration s’emparait de moi. Merde, je devenais jalouse. Jalouse de toutes ces filles dont je m’étais toujours éperdument moqué et dont j’avais plutôt pitié. Et aujourd’hui, je devenais jalouse de l’intérêt qu’elle pouvait porter à Keyllan. Complètement pathétique ma pauvre fille. Bref, j’arrivais au lieu de rendez-vous avec un petit peu d’avance et m’asseyais sur un banc en attendant l’arrivée du delta. Le soleil était splendide et j’en profitais pour jeter légèrement ma tête en arrière afin de bien ressentir les effets des rayons de soleil sur ma peau. Les yeux fermés, je n’avais ni vu, ni entendu Keyllan s’approcher et je sursauta quand j’entendis sa voix à mon oreille. Et jamais au grand jamais je n’aurais pensé voir un bouquet de fleur devant moi alors que je me redressais et que j’ouvrais les yeux. « Oh.. C’est pour moi ? Enfin oui bien évidement que c’est pour moi sinon elles ne seraient pas là bref merci beaucoup Keyllan ». Maxime, ou l’art de parler pour ne rien dire. Je tournais alors la tête vers lui en lui souriant et lui déposait un chaste baiser sur la joue, près des lèvres, sans pour autant les toucher. Qu’étions-nous après tout l’un pour l’autre ? Je n’en savais strictement rien.

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MessageSujet: Re: Il a le charme du diable; Elle a la force des anges - MAXEYLLAN Il a le charme du diable; Elle a la force des anges - MAXEYLLAN EmptyMer 8 Juin - 15:46

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MAXIME ♥ KEYLLAN

Le bal de promo. Quand on voit les films américains ou bien les séries télés, c'est toujours LE truc dont rêve les étudiants. Dans n'importe quel production américaine, c'est le truc à voir, l'épisode à ne pas manquer. Et lorsqu'on est aux Etats-Unis, c'est donc la chose à faire. Mais, il faut le faire dans les règles évidemment. Première chose, avoir LA cavalière parfaite. Belle, souriante. Une fille qui ne laisse pas de marbre. Mon idée, c'est que cette fille, ce soit Maxime. Parce que si il y a bien une fille qui ne me laisse pas de marbre, c'est bien la belle sigma. Elle arrivait même à me rendre bisounours sur les bords. Enfin, ca ne m'avait pas empêché de ne pas la rappeler après être parti, le lendemain de notre nuit d'amour. Parfois ca m'arrivait d'être con, et donc de faire des conneries; et ne pas l'avoir rappelé de suite avait été indéniablement une connerie. Déja qu'elle semblait ne pas beaucoup m'aimer, même si nous avions couché ensemble. Elle n'était pas le genre de filles à coucher avec n'importe qui, je le savais. Et c'était même assez bizarre qu'elle l'ai fait avec moi. Peut être était ce juste sur le moment Peut être qu'elle avait juste envie de coucher sur le moment et qu'elle n'imaginait rien d'autre entre nous après ça. Après tout, elle était parfaite, gentille et douce et moi j'étais carrément un enfoiré; je m'en rends compte moi même; cynique et parfois violent. Faire son auto-critique, ca peut être intéressant par moments. Je me rends compte que la plupart des choses que je fais sont "mal" mais je les fais quand même. Tant pis pour moi. Ne pas avoir rappelé Maxime rapidement ? C'était mal. La rappeler aujourd'hui ? C'était ... c'était une bonne question. Bien ou mal, la limite est si mince que l'on peut glisser de l'un à l'autre en quelques secondes. Maxime était plus que les autres filles, et c'est cela qui me faisait peur. La plupart des bitchs que j'avais pu me faire était parfois idiotes, souvent superficielles, des filles qui écartent les cuisses plus rapidement que je claque des doigts. Maxime était belle, intelligente, drôle et douce. C'était un peu la fille parfaite, même si elle était aussi indécise et d'une compléxité sans pareil. Et c'est justement ca qui m'attirait chez elle. Et c'est aussi ce qui me faisait peur. L'importance qu'avait eu Coleen dans ma vie avait fait que lorsqu'elle était partie, ca avait été très dur. Et sa mort avait brisé un morceau de mon coeur. C'est pour cela que j'avais un peu peur de Maxime, et de la rappeler. Je me rendais compte que je n'étais peut être pas aussi fort que jele pensais. Que lorsqu'une fille un peu plus belle que les autres, un peu plus intéressante que les autres arrivait sous mes yeux, je ressentais plus que ce que je devrais pour elle. Et une histoire avec Maxime me faisait peur, car vivre quelque chose avec elle, c'était m'autoriser à souffrir encore de cela. Et ce n'était pas une bonne idée pour elle comme pour moi. Elle avait perdu son jumeau et moi j'avais perdu ma femme. La mort, ca nous connaissait, à notre plus grand désarroi. La vie ne nous avait pas toujours souri. J'imaginais que Maxime avait encore plus souffert que moi. Ca me faisait mal pour elle. Je n'ai jamais mal pour les gens habituellement. Mais là, avec Maxime, c'est diffèrent. C'est pas comme avec tout le monde, justement parce que c'est avec Maxime. N'importe laquelle des filles avec qui j'avais couché avait déja eu du mal à ce que je les rappele, mais alors que je vienne au rendez vous avec un bouquet de fleur et que je demande, le plus poliment du monde, un baiser; aucune n'aurait pu rêvé de cela, mis à part mademoiselle Cohen. Comme ça, vu de l'éxtérieur, on aurait vraiment dit un couple. Le gentil petit ami, the boyfriend, qui rejoint sa copine, his girlfriend, au parc, avec le plus beau des sourires et avec un bouquet de fleurs pour celle qu'il aime. Est ce qu'on en était un ? Je ne pense pas. Est ce qu'on en devenait un, en répondant aux désirs de l'un ou l'autre ? Peut être. Mais pour l'instant, nous n'étions rien de plus que Maxime et Keyllan, deux étudiants qui ont couché ensemble. Rien de plus. Arrivé derrière elle et voyant la belle assis sur ce banc, la tête en arrière pour profiter des rayons du soleil qui avait fait leur apparition ces derniers temps sur le Golden Gate et sur San Fransisco. Les cheveux détachés, une odeur de parfum et une robe à fine dentelles blanches, Maxime c'était faite belle pour moi. Encore plus belle qu'elle ne l'était naturellement. Je ne sais pas ce qui l'avait surpris le plus. Ma voix alors qu'elle appréciait le soleil ou bien le bouquet de fleurs que je lui tendais. Elle était bien obligé de m'offrir un baiser maintenant. Ses lèvres s'approchant de moi, j'éspèrais un instant que la belle m'offrirait un vrai baiser, mais ce fut un chaste; bien plus chaste que lorsque nous étions dans son lit; qui atterrit sur ma joue, toutefois relativement proche de mes lèvres. Pour le vrai baiser, on repassera, mais soit. Je m'asseyais à côté d'elle, et fixa un instant le visage de Maxime, ce qui me fit faire un petit sourire. Elle semblait resplendissante; du moins à l'intérieur, j'imaginais qu'elle devait sans arrêt penser à son jumeau. Mais elle était belle et le temps parfait n'accuentait que cela. Je me sentais bien là, au soleil, dans un beau parc, à côté d'une jolie femme. Que demander de mieux ? Tu gardes les vrais baisers pour plus tard ma belle ? dis je avec un brin d'ironie. Comment vas tu honey, depuis la dernière fois ? Je suis désolé de pas t'avoir appelé, j'ai repoussé l'appel tellement de fois qu'on est arrivé à aujourd'hui. Un petit sourire gêné accompagnant ma seconde phrase. J'aime pas resté assis, je trouve pas que ca soit très bien comme situation. J'ai l'impression d'être le figurant d'un film. Je me levais et tendais la main à Maxime. Ca te dirait une petite balade tranquille dans le parc Maxime ? Je trouve ça mieux que rester assis pour parler. Take my hand if you love me sweety.

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MessageSujet: Re: Il a le charme du diable; Elle a la force des anges - MAXEYLLAN Il a le charme du diable; Elle a la force des anges - MAXEYLLAN EmptyMar 21 Juin - 11:24

Il a le charme du diable; Elle a la force des anges - MAXEYLLAN 1119282037 MAXIME KEYLLAN Et pour ta question tout à l’heure, la réponse est non... J’t’aime pas, j’t’ai jamais aimé... Regarde moi... J’ai une tête à t’aimer ? Maxeyllan



Juin, je détestais cette période de l’année. Les examens, ce foutu bal de promo, les vacances, je détestais tout. Toutes ces filles qui passaient leur temps à ricaner dès qu’un garçon leur demandait de l’accompagner au bal, pathétique. Je dégueulais devant tant de niaiserie et de superficialité. J’avais conscience de n’être probablement qu’une vulgaire rabat-joie, ne sachant pas apprécier les douces saveurs de la vie. Mais le problème se posait bien là, depuis la mort de Lucas, j’étais incapable d’être totalement heureuse. Il m’avait pris ma vie, ma sève, ma confiance, mon amour. Il avait tout pris quand il était parti voler avec les anges. Je ne lui en voulais pas, non bien au contraire. Peut-être était-il plus heureux là-haut en gardant des parts de moi avec lui ? Moi je n’étais pas très heureuse sans lui mais je m’accommodais avec. Mais pitié, qu’on ne me demande pas de me réjouir pour des conneries de bal de promo à la noix, où des milliers d’étudiants sont enfermés dans une vulgaire salle, tous écrasés les uns contre les autres et où des couples sont élus roi et reine du bal. Dieu que le monde était tombé bien bas. Et moi aussi j’étais tombée bien bas. Coucher avec Keyllan Hermès-Cador non mais franchement qu’est-ce qui m’avait pris. Ce gars était le pire queutard que je connaissais. Une vulgaire conquête de plus, voilà le titre que je possédais à son égard. Ah il devait bien rigoler avec ses potes d’avoir mis dans son lit la Maxime qui criait haut et fort qu’elle le détestait plus que tout et que jamais au grand jamais il ne la touchera. Ah ça oui il devait bien se marrer. Triple abruti. Et triple idiote que j’étais aussi. Comment avais-je être aussi faible ? Comment avais-je pu me laisser aller dans ses bras si répugnants. Le pire était que j’avais apprécié le moment. Et je n’avais pas voulu qu’il s’en aille. Nous étions restés enlacés dans les bras l’un de l’autre toute la nuit. Comme un joli petit couple modèle. A gerber. Je ne voulais pas d’un couple modèle, je ne voulais pas d’un couple tout court. Encore moins avec monsieur Hermès-Cador. Il fallait être totalement masochiste pour espérer quelque chose du jeune homme. Totalement masochiste et totalement conne aussi puisque malgré moi, je me faisais « belle » pour cet abruti de première. Cet abruti qui n’avait pas daigné m’appeler ni donner de ses nouvelles pendant plusieurs jours. Charmant. Mais après tout, j’aurais du m’y attendre. Mais non, j’imaginais comme une gamine naïve qui croyait encore au prince charmant que Keyllan aurait l’amabilité de me rappeler le lendemain, mais non. Dieu que je le haissais, de me faire cet effet-là. Il m’horripilait, me donnait envie de vomir, de le frapper, de l’insulter et pourtant j’avais accepté son rendez-vous. J’aurais pu lui poser un lapin, ça lui aurait fait les pieds tiens. Mais non, je m’étais encore montrée faible en l’attendant assise sur ce banc, au soleil. « Tu gardes les vrais baisers pour plus tard ma belle ? ». Il était sérieux là ? Vraiment ? Le gars ne prenait même pas la peine de me rappeler après notre nuit et il pensait que j’allais l’embrasser à pleine bouche devant tout le monde. Visiblement j’avais trouvé plus con et naïf que moi. Arg, ce type me rendait encore plus désagréable que je ne l’étais déjà. Ma nature gentille et douce s’envolait dès que je le croisais. Chacun de ses mots, chacune de ses paroles avaient le don de me faire démarrer au quart de tour. Aigri, sans vie, rancunière, méchante, chiante, il y en avait des adjectifs pour me décrire. Aucunes qualités, que des défauts.

Il m’arrivait de me demander comment je faisais pour encore trouver la volonté de me lever chaque matin. Ma période dépression me revenait en pleine tête et je secouais la tête avec toute la vigueur et la force qu’il fallait pour mieux la chasser. Me maintenir la tête hors de l’eau était déjà un combat de longue haleine, ma dernière volonté n’était donc pas qu’un homme me la renfonce sans vergogne. Encore moins un delta. Et encore moins Keyllan. Alors oui, pour le baiser, tu repasseras plus tard. « Pour plus tard ou pour jamais aussi ». Comment lui faire comprendre que non je ne recraquerais pas aussi facilement. Je ne le souhaitais pas, je ne le voulais pas et pourtant inconsciemment, j’avais déjà craqué en acceptant ce stupide rendez-vous, dans ce stupide parc, avec ce stupide mec. Les yeux balayant l’étendue verte qui figurait sous nos pieds, ses excuses de ne pas m’avoir rappelé sonnaient si faux que je me serais bien retourné pour lui asséner une aussi belle gifle que lors de notre nuit ensemble. Il me prenait vraiment pour une conne et sa façon de m’appeler honey me filait des frissons de dégoût. Dès que j’étais en sa présence, je ne pouvais m’empêcher d’être sur mes gardes, agressive, non chaleureuse et surtout non contente de le voir. J’instaurais avec plaisir une barrière entre nous, me protégeant de son regard si profond, de son parfum envoûtant, de son sourire à me déglinguer le cœur. La pire chose qu’il pouvait m’arriver en ce moment, c’était lui. Dans un mois, je repartais quelques temps en France. Lui aussi probablement. Mais nous vivions si loin l’un de l’autre qu’il valait mieux qu’il ne se passe rien de plus entre nous que cette maudite soirée que je cherchais à enfouir au plus profond de moi-même. Si Aurlanne l’apprenait mon dieu, que me dirait-elle. Elle était mon amie, mais coucher avec son frère n’était peut-être pas la meilleure solution pour que nous nous rapprochions. « Ne t’excuses pas, ça doit être tellement dur de gérer toutes tes conquêtes que forcément tu t’y perds quand il s’agit dans rappeler une qui est un peu plus intelligente que les autres et un peu moins intéressée par ton cul que par le reste ». Les yeux plantés dans les siens en prononçant chacun de mes mots, le sarcasme m’avait encore gagné. C’était plus fort que moi, j’étais totalement incapable de rester la gentille petite Maxime quand il me débitait des conneries pareilles. « Et s’il te plait, ne m’appelle pas honey, on est strictement rien l’un pour l’autre ». Je me mordais la lèvre, criant inconsciemment à mon cœur de stopper ses ridicules pulsations qui s’étaient amplifiées à l’arrivée de Keyllan. Je ne me comprenais pas, je ne me comprenais plus. Il y a quelques temps, je me pensais amoureuse de Kyler, au point d’en crever quand il m’avait quitté. Au point de l’envoyer voir ailleurs quand il était revenu s’excuser, au point d’en pleurer la nuit, au point d’en coucher avec un autre. Et maintenant, mon cœur s’affolait face au delta. Je ne contrôlais plus rien. Il me rendait niaise à l’intérieur et détestable à l’extérieur. Plus je lui criais que je le détestais, plus mon cœur semblait battre pour lui. Mes paroles lui criaient de dégager alors que mes yeux le suppliaient de rester auprès de moi. Douce complexité qu’émanait tout mon être. Mon jumeau n’avait pas cessé de me le rappeler pendant toutes ces années où il ne m’avait pas quitté. J’avais toujours été le genre de petite gentille à dire oui quand elle pensait non, à dire aimer les champignons quand elle les vomissaient à peine l’odeur s’infiltrant dans ses narines. Le bonheur des autres et le souhait des autres avaient toujours eu une place plus importante par rapport à mes souhaits à moi. Combien de fois Lucas m’avait secoué. Combien de fois avait-il essayé de m’endurcir, de me forcer à exprimer ma volonté. Et bien maintenant il avait réussi. Tu vois grand-frère, tu peux être fière de moi, je ne me laisse plus marcher sur les pieds, encore moins par des abrutis pareils.

« Ca te dirait une petite balade tranquille dans le parc Maxime ? Je trouve ça mieux que rester assis pour parler ». Je le regardais se lever en me tendant la main. Parler, il souhaiter parler, mais parle de quoi ? Je n’avais strictement rien à lui dire. Pourtant, ma main se posait dans la sienne avant de me lever. Le contact de sa peau sur la mienne me procura un frisson que je réprimais immédiatement. Que m’avait-il fait pour que je réagisse de la sorte. Même avec Kyler ce genre de sensations ne m’était pas arrivé aussi rapidement. « Tu veux me parler de quoi ? ». Ce garçon était capable de parler de choses sérieuses, décidément il m’épatait. Ironie, quand tu nous tiens.
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