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MANON&HAVIER •• « written in the stars »

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MessageSujet: MANON&HAVIER •• « written in the stars » MANON&HAVIER •• « written in the stars » EmptyLun 18 Avr - 19:31

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MANON&HAVIER •• « written in the stars »

A l'époque du lycée, il m'arrivait d'aller en Italie, dans la villa qu'avait acheter mon père, histoire de me changer les idées. Mais en ce moment je n'avais pas le temps. Malgré la profonde envie qui me démangeait de tout plaquer pour aller dans ce que j'appelais mon refuge, je préférais ne pas le faire. J'avais bien trop de boulot, ici, en Amérique, pour aller me la couler douce en Italie, d'où sont originaires mes plus belles origines. Malheureusement, j'étais bien trop loin de mon paradis et j'avais comme une sorte de flemme lorsqu'il s'agissait de quitter le pays. Je préférais donc monter dans la voiture que mon père m'avait offert pour l'âge de mes seize ans, un modèle de collection et plutôt ancien. C'était une Chevrolet Impala 1967, une voiture magnifique. Rouler de nuit était quelque chose que j'aimais particulièrement. Je ne sais pas, la froideur du vent, l'obscurité horrifiante du ciel. Généralement je conduisais jusqu'à un petit air de paradis, une sorte de plage, mais en hauteur. Je garais la voiture non loin de cette dernière, vers le bord. Et je regardais les étoiles, les fesses posées sur le capot. J'observais les étoiles, d'une manière pensive. D'habitude, je pensais à ma journée, et au reste de mes problèmes. Mais là, je préférais repenser à ma récente rupture avec Lina. Pour être franc, cette situation me va très bien. Il fallait que je fasse un choix, j'ai choisis en fonction de moi, de façon à me préserver d'une quelconque souffrance, quoiqu'il devait arriver. Et puis il n'y avait pas que ça. Depuis que le bal, j'avais l'impression de prendre un malin plaisir à rendre Manon jalouse, mais je ne sais pas, secrètement, à l'intérieur de mon cœur, j'ai cette sensation de déraper, de faire n'importe quoi. Si je ressens un certain sentiment de bien être lorsque je la rends jalouse, c'est sans doute parce que j'ai besoin d'avoir de l'importance à ses yeux. Après je n'en sais rien, c'est pour ça que j'aimais réfléchir. Parce que j'analysais ma vie et je décortiquais chaque éléments inédits de mes journées, uns par uns. Et puis merde, je suis pas un putain de psychologue. Habituellement, j'amenais un petit pack de bière avec moi, mais là, j'avais juste la flemme de passer dans une boutique en prendre. Ici, c'était tranquille. Je pouvais me ressourcer, mais c'était pas mieux que la villa en Italie de mon père. C'était incomparable, de toute manière, l'Italie, c'est le plus beau des pays. Ici, je me sentais à ma place, mais pas vraiment comme chez moi. C'était un malaise que j'avais du mal à expliquer. Finalement, après une petite heure de réflexion, je pénétrais à l'intérieur de ma voiture, pour rentrer à la confrérie. Je me sentais une nouvelle fois d'attaque pour une nouvelle semaine d'étude.

Le pied sur l'accélérateur, je dois dire que sentir le moteur de cet engin vibrer me rendait joyeux. Je ne sais pas pourquoi, mais j'aimais ces vibrations, cette sensation auditive unique, qui donne l'impression à mon être d'être au volant d'un bolide, d'une véritable tuerie. Je ne savais pas trop mon emploi du temps pour demain, ce qui était sûr c'est qu'il fallait que je boss dur. Et ça, en ce moment, c'était compliqué. Enfin bref, là n'était pas la question. Je pénétrais dans l'enceinte du bâtiment des THETA, avant de me glisser à l'intérieur de ma chambre qui était au niveau deux, en compagnie de Lou et d'Aubrey. Disposant mes écouteurs dans les oreilles, après une bonne douche, je m'installais dans mon lit, avant de fermer les yeux. Un courant d'air me réveilla le lendemain. Je tournais ma tête à gauche, puis à droite, avant de fixer le plafond de ma chambre. Je me relevais en deux fois, restant tout d'abord assis, avant de fuir la chaleur de ma couette pour m'étendre une fois debout. J'avais l'habitude de dormir en caleçon et ça ne choquait aucune des demoiselles. Généralement, pour être franc, j'étais souvent seul le matin, donc ça ne gênait personne de voir mon magnifique corps. La première cigarette de la journée, une bouffée de fumée s'échappa de ma bouche, afin de prendre la fuite par la fenêtre ouverte de ma chambre. Tournant la tête sur un meuble qui servait de boîte au lettre, oui parce que le courrier était ramené par Aubrey ou Lou, une lettre attira mon attention. Elle était semblable à celle qu'envoyait l'université, avec une certaine curiosité, je découpa cette dernière, afin d'y extraire le contenu. Un cours en plus. Parfait. C'était un cours que j'avais décidé de choisir quand j'étais encore en couple avec Manon. C'était une option pour passer plus de temps ensemble, comme ci j'avais que ça à faire maintenant que tout ça était finit. Sérieusement, je me demande ce qui m'a prit pour m'inscrire ce jour là, en plus, c'est un cours sur les premiers secours. Encore mieux. Je vais être, pendant je ne sais combien d'heures, en compagnie de Manon, pour lui faire du bouche à bouche. Génial.

Super, c'était super. Je veux dire, assisté à un cours comme ça, en compagnie de son ex qu'on arrive même pas à blairé, j'ai envie de dire génial. Surtout que c'est le genre de truc qui me fout mal à l'aise, mais bon je n'avais pas le choix. Après une bonne douche, je me mets en route pour le gymnase et je m'énerve, râle et tire une gueule tout le long de la marche. J'arrive devant le gymnase, la lettre dans les mains, la regardant une dernière fois, avant de pénétrer dans l'enceinte du bâtiment. Apercevant Manon, j'allais d'un pas déterminé, genre Walker Texas Ranger, mais sans le chapeau et les guns, avant de la fusiller du regard. « Salut quand même, la politesse avant tout. » Je broyais la lettre, avant de la poser en vrac dans mon sac. J'allais me poser à environ un mètre d'elle, près d'un banc, posant mon sac d'un genre violent. Comme une pomme qu'on balance contre un arbre, avant de la rejoindre. J'avais ce sentiment de mal être, parce que je ne l'aimais pas, mais parce qu'elle m'intimidait encore, comme lors de notre rencontre et ça, je ne le comprenais pas. Mais ce n'est qu'un détail. « Être en ta compagnie ne me dérange pas, du moment que je n'ai pas à te faire de bouche à bouche. » Non j'étais pas méchant, juste réaliste. Bon d'accord j'avoue. Mais merde quoi, je n'allais pas mentir sous prétexte que je ne voulais pas la blesser. Et puis de toute manière, la tension a toujours été présente entre nous. Ce cours allait sans doute être le plus long de toute ma vie..
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MessageSujet: Re: MANON&HAVIER •• « written in the stars » MANON&HAVIER •• « written in the stars » EmptyJeu 21 Avr - 0:34

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Havier & Manon
SHE'S GOING TO CHANGE THE WORLD SOMEDAY AND SHE DOESN'T EVEN KNOW IT « When every step that you take, could be your biggest mistake. And we could bend, or we could break well, that's just the risk that you take. What if you should decide ; that you don't want me there by your side, that you don't want me there in your life... »


Un petit clin d’œil adressé à la grande Wyskie, des grimaces pour ensuite de faire comprendre et un compte à rebours qu’elle lance machinalement. Le regard d’une brunette se pose sur le comptoir d’une cafétéria de Berkeley, sur la carte plus précisément. Cette brunette n’est pas comme les autres étudiantes ; déjà elle fait beaucoup plus jeune pour son âge, ensuite les quelques mots qu’elle lâche en français joue à son avantage, le fait d’avoir un identique sur le campus pas tellement. Non pas qu’elle regrettait d’avoir appris l’existence de Plum mais disons qu’être confondue par les amis de sa jumelle quasiment une fois par jour devenait lassant. Dans d’autres conditions, ce jeu éveillerait son côté peste et cruel mais la complicité était telle entre les deux sœurs qu’elle ne se voyait tout simplement pas gâcher cela. Alors pour exécuter un genre de transfert elle et sa meilleure amie avaient décidés de frapper un grand coup et cela dés le commencement des beaux jours.
Pas de plan précis, juste des idées de crasses à faire pour passer le temps (argument pas forcément valide) et une perspective de rire aux éclats. Sans pour autant en arriver à former la ride du rire prématurément. Alors que son amie énumérait toute la carte, la française releva la tête et se dirigea vers la première table qu’elle trouva. Prête à feuilleter le dernier Elle, son regard se posa à plusieurs instants sur les nouveaux couples former depuis le début de l’année. Sournoisement un petit rire s’échappa d’entre ses lèvres, la notion de couple et d’amour en général lui paraissaient totalement stupides et inutiles. Pour elle, l’amour n’occupait qu’un rôle accessoire dans le bien-vivre d’un Etre, facilement compensé par l’achat compulsif, la gourmandise, la luxure entre autres. Paradoxalement, elle ne pu s’empêcher de penser au couple qu’elle avait formé avec Havier et le nombre de mois qu’ils pourraient célébrer s’ils étaient encore ensemble. S’infliger une telle punition lui minerait le moral pour la journée et cela elle le savait, pourtant son imaginaire semblait prédominer cette fois ci. Essayant de reprendre ses esprits lorsque Wyskie s’installa en face d’elle, elle se sentit isolée lorsqu’elle vit sur son visage un sourire sans comprendre pourquoi.
Presque immergée dans une bulle, elle en était même arrivée à se couper totalement de cet environnement, secouant la tête sans que cela ne paraisse suspect. Clignant ensuite des paupières, agitant le magazine sous les yeux de son amie leurs regards se croisèrent quand une enveloppe marquée du tampon de Berkeley trouva son point de chute sur la table. L’enveloppe de taille standard, avait été ouverte, et pas de la plus jolie manière qui soit. Lâchant le mensuel qui tomba dans un bruit sourd sur le meuble, ses yeux noisettes cherchèrent la suite logique de la chose. Entre les formalités administratives en matière de nationalité, les formalités relatives à l’université, et les derniers formulaires rattachés à sa vie en France elle en arrivait à oublier les propres courriers de son université. En ce moment son esprit divaguait complètement, on lui disait quelque chose le matin, à l’heure du déjeuner il fallait le lui rappeler. Si ses meilleurs amis le prenaient comme un acte de bouffonnerie, Manon n’osait pas dire qu’elle avait le crâne vide ces derniers temps. Arrivée même à recommencer par petites doses la cigarette alors que les images sur les paquets -du moins le stock encore apporté de France- étaient absolument répugnantes. Tandis que son amie attendait impatiemment, la française entreprit de lui demander pourquoi elle tenait tellement à savoir, et crispée elle retira la lettre et déglutit avec difficulté à la lecture des premiers mots et surtout à la reconnaissance du symbole de la croix rouge sur le haut à gauche. Voilà pourquoi le fait d’avoir lu cette lettre lui paraissait impossible, en la prenant dans la boîte aux lettres deux jours plutôt l’ouverture s’était faite en montant les escaliers qui séparaient le salon du premier-étage et en lisant à peine la première phrase Manon pesta et envoya cette lettre sur les roses. Par mégarde elle avait du la glisser entre les pages du magazine et y retomber aujourd’hui, signe du hasard ou non ; la date indiquait que le premier cour se déroulerait dans moins de quinze-minutes. D’abord réticente à l’idée d y participer, la motivation que la validation de ce module pourrait entrer en compte dans son relevé de notes devenait non-négligeable. Se retrouvant face à un dilemme que de devoir assister à ce cours = supporter son ex vanter la beauté et le sex-appeal de Lina mais avoir au final une validation presque « cadeau » d’un module ou bien rester ici = compter sur son travail irrégulier en tant qu’étudiante = avoir a concilier troisième & quatrième année sur une même année ? Levée d’une traite, justification donné à Blondie sans forcément parler du cas « faire équipe avec Havier » et direction le gymnase. Iota dans l’âme, elle connaissait plusieurs raccourcis pour relier les bâtiments au gymnase sans passer par le parc principal. Pas de course, sans courir, n y en allant pas à deux à l’heure non plus elle scruta à plusieurs reprises l’écran de son portable pour estimer le temps qu’il lui restait pour arriver à l’endroit indiqué.

Ne pensant pas encore de la manière à laquelle elle agirait, et comment elle se comporterait avec le jeune homme, elle préféra se focaliser sur les bases en secourisme qu’elle avait appris au collège. Rien de bien concret, ses vagues souvenirs évoquent plus les fous-rires grâce au mannequin assigné à sa copine de l’époque et elle, plutôt qu’aux gestes en eux-mêmes. Okay elle viendrait en retard, et en simple débutante… Elle commençait avec deux bons avantages non ?
En poussant la porte, et en sentant les regards qui rapidement se concentrèrent sur leur position initiale, elle poussa un soupir de satisfaction constatant qu’elle n’était pas encore en retard et que les intervenants préparaient le matériel. Gonflée à nouveau à bloc, elle trouva dommage le fait de ne pas connaître quelqu’un (en dehors de son ex) pour l’esquiver gentiment. Une banale connaissance suffirait mais bon… Elle du se faire à l’idée de devoir faire équipe avec lui, et de tout faire pour avoir affaire au bouche à bouche du mannequin plutôt que les lèvres de Havier. La dose de stress, presque évaporée la voix du Theta vint éclabousser tout ce qu’elle pensait reposant et apaisant. Comme à son habitude ; amabilité puissance dix, politesse puissance trois (en toute ironie bien entendu). Son regard se fait tout de suite plus menaçant et tranchant, qu’il ne commence pas dés maintenant… Elle ne donnerait pas cher de sa peau ensuite. « Au pire tu dis rien, t'apprécies le silence c’est beaucoup mieux… » Petit échauffement là, rien de bien méchant pour le moment, un simple tact au tact. Une provocation, rien de plus, ou peut être un sentiment de vengeance à combler. Histoire de lui rendre la monnaie de sa pièce ? Tiens elle avait hâte de voir comment il se débrouillerait sans sa chère et tendre Lina. Esquissant un sourire narquois en entendant cette pique qu’il pensait déjà mesquine, elle haussa les épaules, fixa ses ongles et répondit évasivement : « T’as bien fais de t’inscrire ici on dirait hein… Penser que je t’aiderai à combler ton manque… Pathétique. La seule personne à qui tu feras du bouche à bouche ça sera un mannequin désolée pour toi. Mais mon dieu attends ? Si je lui fais du bouche à bouche, et qu'ensuite ça sera ton tour, ça reviendra à la même chose non ? Havier honnêtement tu te sens capable de surmonter ça ? »
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MessageSujet: Re: MANON&HAVIER •• « written in the stars » MANON&HAVIER •• « written in the stars » EmptyJeu 21 Avr - 12:47

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MANON&HAVIER •• « written in the stars »

Cette répartie, je l'avais presque oubliée. Un sourire en coin s'afficha, j'étais comme … plutôt fier de sa réaction. J'attendais que ça pour être franc, qu'elle essaye de me casser, d'avoir le dernier mot, de me briser en deux. Je savais quelle cartes utiliser, simplement, je voulais m'amuser, avant d'utiliser la simplicité. Ses paroles ont aucun impact sur moi, absolument aucun. J'en rigole, ça m'amuse, ça me donne le sourire. Le cours de secourisme, dans le gymnase, c'était une mauvaise idée. Enfin, si j'étais encore avec elle, ça aurait été le contraire, mais là e n'est pas du tout le cas. J'ai l'impression d'avoir été arnaqué pour être franc. La cause principale de cette haine, c'était la jalousie qu'éprouvait Manon envers Lina. Je me souviens du bal des IOTA, quand je faisais exprès de venter les mérites de la belle brune qui m'accompagnait lorsque la jeune femme passait non loin de moi. C'était un jeu, dont je suis sortis vainqueur une nouvelle fois. Je n'irais pas jusqu'à dire que lui pourrir la vie était quelque chose qui m'amusait, loin de là, mais je prenais un malin plaisir à voir son côté jaloux ressortir, sans doute car j'aimais qu'elle me porte de l'importance, qu'elle s'intéresse à moi. Au moment où j'allais répondre, une demoiselle que je n'avais jamais vu venait commenter et débuter le cours. Pendant un moment je voulais la tuer. Le truc c'est que Manon allait prendre des ailes, elle allait penser que j'avais du mal à lui répondre et ça je ne le voulais pas. J'avais de nombreuses qualités, mais je dois dire que perdre, était quelque chose que je n'acceptais pas, surtout quand je savais qu'il y avait une sorte de rivalité, ou bien de haine entre moi et la personne concernée. Quand j'y repense, je ne pensais pas vraiment qu'une si belle relation, qui avait très bien débutée, pouvait finir en un spectacle apocalyptique aussi violent. Je savais simplement que cette demoiselle avait une redoutable répartie, je viens de m'y profiter, ne pas l'admettre serait mentir, bien entendu je ne dirais rien, je ne veux pas m'abaisser à elle. Elle n'était plus qu'un détail de ma vie, le genre de souvenir qui fait mal, et qu'on évite d'évoquer parce qu'il reste sans réponse. J'avais bien mieux à penser en ce moment, Lina qui allait sans doute revenir à l'assaut, ma soeur que je ne voyais pas trop en ce moment, son copain dont je me méfie beaucoup, la santé de ma famille, mes études. Elle n'était qu'une poussière dedans, mais pourtant, bien avant de n'être que ça, elle était tout. Manon est bout de moi, que je le veuille ou non. Je ne pourrais pas m'en détacher, car elle connait ma vie, ce que j'ai vécu. Je savais des choses sur sa vie également, mais malgré cette haine que j'avais pour elle, jamais je ne serais allé raconter n'importe quoi, n'importe quand et surtout à n'importe qui, j'avais une once de respect pour elle et puis bien sûr, je pensais à moi. Je n'aimerais pas qu'une telle chose m'arrive, alors je ne le fais pas aux autres, même si parfois ça me démangeait. En conclusion, Manon était un bout de ma vie, et c'est comme ça. Libre à moi d'être odieux ou bien tendre avec elle, mais en aucun cas je lui manquerais de respect.

La demoiselle débuta son cours, je m'asseyais au côté de Manon. Travailler en binôme me rappelle à quel point j'aime la solitude parfois et qu'on est jamais mieux servit que par soi-même. Mais bon, assister à cours en sa compagnie, n'était pas non plus une partie de plaisir, j'allais prendre des remarques cinglantes, c'était clair et net. Je m'y attendais, j'étais prêt pour ça, genre préparer comme pour une guerre. Plus sérieusement, ça ne m'étonnait même pas. D'ailleurs, quand je vois le mannequin déposé entre nous deux, mon cœur fait une pause. Je suis rassuré, je n'aurais pas besoin de créer le contact avec ses lèvres pour faire du bouche à bouche. Répondre à sa première réplique, c'était ça, l'objectif de ses quelques premières minutes. « Apprécier le silence ? J'avoue. Ne parle pas alors, c'est très bien. » J'étais fier de ma merde, ça c'est clair. Et dire que j'ai attendu que ce qui me servait de professeur fasse le tour des personnes pour lui répondre, ça me désole. Je voulais toute son attention, pour ne pas avoir à me répéter. Enfin bref, je m'attends au round deux, elle l'avait lancé avec une petite rengaine pas trop mal sortit. Je préfère afficher un sourire, en rire, parce que c'est le cas, c'est totalement grotesque. C'est exactement la situation dans laquelle je n'aime pas me trouver, mais bizarrement là, je suis à mon aise. Sans doute parce que la haine attise la haine, je n'en sais rien, enfin ce que je sais, c'est que je n'ai pas vraiment perdu de temps pour lui répondre, j'aimais bien trop ce petit jeu si je pouvais caractérisé ça ainsi. Je jetais un œil au mannequin, avant de regarder Manon, avec un sourire en coin. « Mon manque ? Le truc c'est que voilà … Disons que ses derniers temps j'étais pas en manque si tu vois ce que je veux dire, mais bon c'est du passé ça. Estime toi heureux, tu pourrais t'entrainer pour tes prochaines conquêtes, au cas où. Genre une prise de panique en te voyant, ou encore je ne sais pas moi .. une crise cardiaque en voyant combien tu es une femme sexy avec ton masque pour la peau. Surmonter ça ? Bien entendu. Enfin. Si on change de mannequin à chaque fois que tu touches cette pauvre chose en plastique, entre nous je ne sais pas où elles ont trainées tes lèvres. Et puis comme tu l'as dis toi même, apprécie le silence.  » J'ai ce petit air narquois, genre … le mec fier de sa rengaine. Enfin voilà lui avoir bien répondu était quelque chose de primordial. Je ne voudrais pas qu'elle pense que je la ménage, ce n'était pas le cas. Si c'était un homme, je pense que je lui aurais envoyé le mannequin en pleine gueule. Mais bon … elle n'en est pas un, et bien heureusement d'ailleurs.
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Swan Cartwright-Hansen
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MessageSujet: Re: MANON&HAVIER •• « written in the stars » MANON&HAVIER •• « written in the stars » EmptyLun 4 Juil - 18:07

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