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Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC]

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MessageSujet: Re: Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 EmptyDim 20 Mar - 16:40

❃ A l'amour comme à la guerre, tous les coups sont permis.

Charles-Edouard Castello & Caroll Lea Venn & Alcide C. Van Stexhe
Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 Gg3


    En pleine perdition. Aujourd’hui, je suis sur mon arche, tout seul, sans personne pour m’accompagner. Seul, comme d’habitude, mais il fallait bien un jour que j’assume, que je prenne les responsabilités des choses que je fais. Le temps est arrivé de coupé ce cordon ombilical, celui que j’avais avec Samuel, même si j’étais indépendant, que je ne me confiais qu’a peu de personnes, j’avais un lien avec cette personne qui, au début, rien nous rapprochait, à part quelques mots, du soutien, une simple amitié. Une amitié dont les échanges entre lui & moi, devinrent de plus en plus affectifs, montrant à l’un comme l’autre que nous nous entendions plus que bien, que nous étions complices. Mais ce temps là est révolu. J’étais son fils adoptif, maintenant il ne me considérait plus comme tel, juste parce que j’avais laissé mes hormones parlaient un peu trop, juste parce que le soir ou mon chagrin était trop fort, et que sa copine, qui ne l’était pas au moment de cet acte, n’est plus avec lui. Lui, celui que j’ai considéré comme mon père, m’a rejeté, juste parce que je lui avais brisé le cœur sans réellement le vouloir, sans même croire qu’un jour je pourrais faire ça à un être que j’ai aimé de tout mon cœur, un seul homme que j’aurais pu aimer d’une façon père/fils et c’était lui, maintenant, je me devais de faire sans. D’avancer sans avoir ce soutien, et en espérant qu’un jour, j’aurais droit à son pardon et à un retour dans sa vie, mais cela me semblait impossible, je lui avais brisé le cœur en entrant de nouveau dans la vie de Caroll, la bouleversant elle, et lui, les deux avaient soufferts, à cause de moi. Je suis un connard au fond, même si Caroll ne veut plus que je pense ainsi, je ne peux m’en empêcher, je suis un salopard. Un homme qui ne veut que des histoires d’un soir, baiser, boire et repartir. Je n’ai fais que ça depuis tout petit, et en arrivant ici je me suis ouvert, ai connu l’amour, et la dure loi d’un combat intérieur. J’ai grandi, appris à maitriser ma colère que je dirigeais contre tout le monde alors qu’elle ne devait être dirigée que contre une seule personne, mon cher paternel qui a présent était mort. Celui que j’avais en substitution m’avait laissé, car je ne suis plus rien pour lui, plus rien. J’avoue que j’en ai mal, très mal, mais ma fierté m’interdit de le montrer, alors je fais semblant d’aller bien, et j’esquive les gens que j’aime, pour les protéger de ma personne qui leur attire des problèmes, et pour ne pas céder à la tentation de rester avec eux, de vivre des choses fortes, amitiés, amours, complicités. Je me refuse tout cela, je ne veux plus avoir ça. Alors je vis seul, je marche seul, je ne suis que solitude, cette allié que j’ai toujours conservé et qu’en arrivant ici j’ai laissé tomber. J’ai eu tort. Alors devrais-je redevenir ce que j’ai été ? Un être cruel, méchant, mégalomane et complètement cinglé ? Peut-être est-ce une solution. Mais, maintenant, je ne devais plus m’en faire ; la solution que j’attendais arrivé, au début, je ne pensais pas qu’elle me plaisait, même pas du tout en faite, mais maintenant elle m’était terriblement tentante, je serais sans doute vu comme lâche, mais ça m’était indispensable de prendre la poudre d’escampette. De disparaître complètement même, ne plus être dans la vie des autres, que leur vie se passe bien, sans moi. La Corse. J’allais y retourner et j’allais devenir le mafieux que mon père à toujours voulu que je devienne, au finale, je n’aurais pas le choix ; il aura eu ce qu’il veut, même en Enfer. Moi je devais sauver les personnes à qui je tenais, je sais qu’ils sont capables de leur faire du mal, comme à Samuel à Paris, mais maintenant, c’est du passé lui & moi ; comme tous ceux qui se rapportent à ma personne. Au bout d’un soir, tout se termine, et c’est sans doute mieux ainsi. Aujourd’hui, je ne me cache plus, je n’essaye plus d’éviter les rumeurs qui parlent de moi, je suis ce que je suis et je n’ai aucun remords. Je fais ce que je pense juste en essayant d’être le plus altruiste possible, mais je suis rarement généreux, je ne pense qu’as moi en faite. Dans les couloirs, on me drague, je m’en fiche. Des fois, je laisse mon numéro, comme avec cette jolie blonde aux yeux bleus, ce soir je la retrouverais sans doute. Puis cette brune, cette jolie brune qui subitement me fait penser à Caroll, je la regarde, elle aussi, mais je l’esquive. Ma Caroll est unique, et c’est sans doute pour cela que je l’évite en ce moment, tout simplement car je m’en veux trop. Je la fais souffrir, j’en suis sûr, et Samuel aussi, j’en ai fais souffrir et surement des autres aussi, je n’en sais rien, j’en ai tout simplement marre d’être ce connard que tout le monde semble voir ; sauf moi. Cet après-midi j’ai des nouvelles à prendre, je veux voir le Professeur Van Stexhe, un ami de Samuel, je n’ai pas eu le temps de le connaître, et je pense que je ne pourrais jamais le connaître comme un collègue de mon ex-père adoptif, mais comme un professeur que j’aurais aimé avoir en ami. Impossible sûrement. La vie est une chienne avec moi, c’est l’impression que j’ai, alors je ne dis mots, je fais ce qui me semble être juste, et je vais dans son bureau, du moins j’essaye d’y arriver. Vêtue d’une simple chemise blanche, deux boutons sur le haut découvrant mon torse proéminent, un jean noir et des chaussures du même coloris, j’arrive devant une jolie demoiselle qui semble travailler à Berkeley, je lui demande alors où se trouve le bureau du professeur Van Stexhe. Elle me l’indique et me glisse son numéro dans la main, sourire aguicheur avant de la laisser, après un merci qui n’utilise pas de mots, vous l’aurez compris. Je change de bâtiments et me trouve enfin dans la région des bureaux de professeurs. Je cherche celui d’Alcide en lisant sur les plaques ornant chaque porte puis arrive enfin devant celle d’Alcide. Je prends une inspiration et posa ma main sur la vitre, le poing fermé, pour toquer, mais une voix me stoppe net dans mon élan ; une voix que je reconnais et pas n’importe quel voix ; une voix féminine. Celle de Caroll. Moi qui voulait paraître sérieux et poli, je sens ma main se refermait sur la poignée de la porte, je l’ouvre et je peux enfin regarder le spectacle que j’ai devant mes yeux : Caroll en soutien-gorge, embrassant Alcide. Traîtrise ?! Je ne sais pas, je n’ai pas été sage depuis la dernière fois que je l’avais vu moi aussi. Pas du tout même, mais là n’est pas la question. Mon regard se fige dans celui de Caroll lorsqu’elle tente vainement de s’excuser. Moi, je suis figé, je regarde doucement ma Caroll se rhabiller, puis doucement mon regard se pose sur Alcide. Je ne sais plus pourquoi je suis ici, doucement une haine, une jalousie, et une colère incontrôlable monte en moi, je dois rester calme, mais c’est dur. Ce n’est pas ce que je crois ? Mes jambes avancent et je sors de l’embrasure de la porte, je ne suis pas près d’eux, ni loin, juste assez proche pour être sur de voir ce que j’ai devant moi : Alcide se faisant draguer par Caroll qui est en soutien-gorge et en mini-jupe. Que dois-je comprendre par là ? Je ne suis pas bête, elle le draguait, ou l’inverse. De toute façon, je m’en fichais, du moins, je devais le montrer. J’adressais cependant un regard noir à Caroll, avant de voir qu’Alcide bougeait, moi je ne voulais pas bouger, je voulais parler, mais je ne pouvais pas non plus ; je devais me calmer. Je ne disais mot alors qu’Alcide nous invitait à sortir, il voulait qu’on parte, mais je ne pouvais pas bouger. Cependant mon corps bougea tout seul, mon regard se figea dans le sien alors qu’il présumait que Caroll devait repasser ces examens à l’écrit. Ma Copine ? Elle ne l’était pas.. du moins.. . Il m’en voulait, j’en étais sûr. Encore une gaffe que je faisais, alors que je venais à peine d’arrivé, mais je ne pus contrôler ce qui se passait sous mes yeux, la colère envahissait mon regard et en faisant mine de sortir je propulsais le professeur avec moi dans le couloir et lui asséna un coup de poing sur la joue droite, et ne me préoccupant plus de lui lorsque je tournai la tête vers Caroll « Je ne t’en veux pas de prendre du bon temps avec d’autres que moi.. au fond c’est vrai, nous ne sommes liés que par.. j’en sais rien ! MERDE à la fin, je n’en peux plus de tout ça !! Et vous Mr.Van Stexhe, je pensais que vous auriez pu faire autre chose que copuler avec des étudiantes, mais je vous comprends, c’est si difficile de résister à une si jolie femme, n’est-ce pas ?! » Dis-je en le regardant, mes nerfs étaient soulagés, mais pas encore, je m’approchais de lui, mon regard était toujours haineux, mais je m’en fichais, tout ce que je voulais, c’est de ne plus être associé à tout ça, je devais partir. Mais non, il fallait que je le frappe, que je donne coup sur coup, quitte à me faire renvoyer, au fond, j’allais partir. Je savais que j’aurais le droit à sa riposte, je l’attendais, les mains en garde, mais je savais déjà le combat perdue d’avance, tout simplement parce que je n’avais pas envie. Mais ma fierté m’interdisait de baisser les bras, alors je le devais, coûte que coûte.
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MessageSujet: Re: Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 EmptyMar 22 Mar - 22:58

Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 Chair-4x14-blair-and-chuck-19125785-456-256
Alcide C. van Stexhe && Charles-Edouard Castello && Caroll Lea Venn
Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 Chuck-Blair-blair-and-chuck-19221884-500-281

    Je balançais mes yeux au ciel en entendant Alcide me demander de me remettre à le vouvoyer. N’importe quoi, je vous dis. Il voulait coucher avec moi donc pourquoi devrais-je continuer à le vouvoyer ? Je ne voyais pas l’intérêt de me montrer respectueuse envers un homme qui fait chier ses étudiantes rien que pour les mettre dans son lit. Il m’avoua après qu’en plus de ma façon de parler, celle d’agir ne le plaisait pas non plus. Tant mieux ! Je n’étais pas là pour me la jouer civilisée, polie ni même courtoise, non ! J’étais là entrain de lui faire une sorte de chantage affectif et il l’avait deviné tout seul…intelligence quand tu nous tiens. Je préférais ne pas réfuter ses propos et pas pour une seule raison mais pour une infinité. Je m’avançais ensuite vers mon sac et fis sortir un débardeur que je posais doucement sur le bureau de monsieur Van avant de me rediriger vers lui. Pour quoi faire ? Je n’en savais rien. Je m’avançais donc vers lui et posa mes mains sur ses épaules avant de coller mes lèvres contre les sienne pour un bref baiser qui ne voulait absolument rien dire. Alors que je m’apprêtais à achever le baiser, j’entendis la porte du bureau s’ouvrir et je coupai nette l’embrassade avant d’ouvrir grand les yeux en voyant Charles débarquer. Oh mon dieu ! J’essayais de lui expliquer la situation mais ceci s’avérait presque impossible. Alcide me demanda ensuite de reprendre mes affaires parce qu’il n’avait plus rien à me dire. Je soupirais légèrement avant d’aller mettre mon débardeur. Au passage, j’essayais d’esquiver le regard accusant de Charles. J’avais tout foiré là donc autant abandonné la partie et quitté le champ de bataille avec un peu de dignité. Mais Alcide n’était justement pas du même avis que moi. Quand je l’entendis me dire que je ferais mieux de changer de méthode si je voulais réussir, un grognement de rage s’échappa involontairement de ma bouche et je ne pus m’empêcher de répliquer sèchement à ses dernières propos.

    -« C’est moi qui doit changer de méthode pour réussir ? Non mais vous vous moquez de qui là ? Ce n’est pas moi qui était venue vous pourrir la vie pour vous forcer à coucher avec moi, si ? Vous avez tout fait pour me mettre dans votre lit et ne veniez pas maintenant me dire que c’était à cause de votre ami que vous m’aviez torturé telle une criminelle. »

    Lançais-je furieuse. Oui j’étais dégoutée là et je ne savais pas vraiment e que je disais. Mais si Alcide croyait que j’étais là pour le séduite rien que pour le plaisir, je devais lui montrer qu’il avait tort. Je le vit ensuite s’approcher de la porte de son bureau qu’il tienne ouverte. Il voulait qu’on quitte, Charles et moi, son bureau. Je pris donc mon sac et m’avança vers la porte. Je lançais ensuite un regard à Charles comme pour lui faire comprendre qu’on ferait mieux de quitter cette fichue place pour ne pas aggraver les choses plus qu’elles ne l’étaient déjà. Charles ignora mon regard et se dirigea furieusement vers le professeur Van. Il l’entraina avec lui dans le couloir avant de lui coller un coup de poing en pleine figure. Je laissais tomber mon sac par terre et courra vers eux.

    -« Charles arrête ! »

    Hurlais-je avant de me tuer en le voyant tourner sa tête vers moi.

    -« Tu ne comprends rien. »

    Rétorquais-je d’un ton tremblant. Il ne comprenait rien, oui. Je n’étais pas dans le bureau du professeur Van parce que je le voulais mais parce qu’il le fallait. J’avais perdu tous ceux que j’aime : Mes parents, Charles, Samuel…et là j’étais entrain de perdre ma vie et de gâcher mon futur. Que devrais-je faire ? Croiser les bras et attendre que monsieur Alcide détruise le restant de mes rêves ? Non, bien sur que non. Ce n’est pas comme si j’avais le choix, anyway !

    -« Vas-y dis-le. Nous ne sommes liés que par le sexe. Je le sais ! »

    Je baissais les yeux. J’en avais marre de tout ça moi aussi. La vie était so unfair avec moi et j’en avais plus que ras le bol avec cette injustice infinie. Je refixais ensuite Charles d’un regard perdu et soupira en l’entendant parler à Alcide. Je voulais que tout ça s’arrête, là et tout de suite…

    -« Charles, relâche-le sinon tu vas le regretter. »

    Je venais juste de perdre ma place ici à Berkeley. Je le sentais, je le savais et je ne voulais pas que la même chose arrive à Charles. Surtout pas à cause de moi et de mes conneries.



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MessageSujet: Re: Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 19:34

    La situation était grave, mais pas désespérée. Alcide était dans la merde et il en avait bien conscience. La seule présence dans son bureau de ces deux étudiants l’irritait au plus haut point. Caroll était déjà dérangeante avant l’irruption de Charles, parce qu’elle avait adopté un comportement qui était à la fois excitant et énervant, parce qu’elle le prenait pour un pervers qui ne pensait qu’à coucher avec ses étudiantes, du moment qu’elles étaient jeunes et jolies. Et c’était bien ce que Castello semblait avoir compris. Bonjour la réputation.

    "Mademoiselle Venn, je vais être très clair avec vous… Vous êtes venue me voir pour essayer de me pousser à coucher avec vous, en espérant que je serai plus clément à votre égard après cela. Cela ne fonctionne pas, mais ce n’est pas une raison pour crier à l’injustice."

    Van Stexhe ne répondit pas aux allégations du jeune homme. Il était évident que les apparences jouaient contre lui… cependant, il fut très vite évident aussi que Castello et Venn avaient quelque chose à voir l’un avec l’autre. Une histoire de cul, évidemment. Et cela confortait bel et bien ce que le professeur de psychologie et de critique des sources de l’information avait pu comprendre des faits.
    Toutefois, jalousie ou fureur, peu importait ce qui poussait Charles-Edouard à agir, le jeune homme changea sa méthode, surprenant Alcide en se mettant tout à coup à le frapper. Le professeur se prit le premier coup en plein visage, sur la joue. Le second vint l’atteindre juste au-dessus du nez, touchant l’arcade sourcilière. Et la suite de la pluie de coups atterrit tour à tour sur son torse, dans son ventre, sur le visage à nouveau, etc.

    Van Stexhe entendit Caroll protester et, dans le couloir où l’homme avait été entrainé par l’étudiant, tandis que les coups lui pleuvaient dessus comme des gouttes d’eau en pleine averse, le professeur en eut rapidement marre. De son avant-bras, il bloqua le coup que s’apprêtait à lui donner le jeune homme et profita de ce geste pour plaquer l’étudiant contre le mur du couloir. À ce stade, il s’agissait de légitime défense. Alcide approcha son visage, dont certaines zones étaient déjà douloureuses et saignaient par endroits – la lèvre fendue, l’arcade sourcilière et la pommette – de celui de Charles et là, durcissant ses traits, l’homme prit tout de même la peine de parler au jeune étudiant.


    "Les apparences sont parfois trompeuses, monsieur Castello… mais là, je crains que vous ne soyiez allé trop loin."

    Il le maintenait fermement, par le col, avec les deux mains fortement serrées, crispées, même, sur le tissu. Oui, Charles était allé trop loin. Beaucoup trop. Il avait menacé l’intégrité physique d’Alcide. Caroll avait menacé son intégrité morale. Deux motifs amplement suffisants pour demander leur renvoi. Le professeur possédait des preuves contre Venn. Malheureusement, il ignorait si la sécurité était assurée dans le couloir, comme dans les bureaux, par des caméras de surveillance, mais il l’espérait. Il espérait aussi qu’une tierce personne fasse son apparition ou que quelqu’un ait assisté à la scène. Un témoignage extérieur ne serait pas du luxe et serait plutôt du meilleur effet. Mais pour le moment, il fallait faire comme s’il y avait des caméras, comme si tout avait été filmé.

    "Vous êtes conscient, monsieur Castello, que ce n’est pas pour rien que je ne me suis pas défendu jusqu’ici…"

    Dans les quelques « leçons » qu’Edward lui avait données pour se battre efficacement, il y avait une règle qu’Alcide n’avait pas eu besoin d’apprendre. Parce que c’était quelque chose qu’il avait toujours fait. Protéger ses arrières. Assurer sa propre sécurité. Devant la loi, devant tout ce qui pouvait lui tomber dessus.

    L’homme contractait les muscles de ses joues en serrant les mâchoires. Sa tempe battait rapidement, signe indéniable qu’Alcide n’allait pas pouvoir résister bien longtemps. La tentation était très forte et l’occasion était trop belle. Il pouvait refaire le portrait de ce type, là, à grand renfort de coups de poing, de coups de genoux bien placés et toutes sortes d’autres techniques qu’il avait appris à maîtriser.

    Van Stexhe recula légèrement le haut de son corps, puis il envoya un bon coup de tête dans le front de Charles. En plein dans le mille. Le coup de boule, il maîtrisait bien, Alcide. Ce n’était pas plus compliqué que de faire une tête au football. Un deuxième coup de boule, au croisement de la ligne des sourcils et de celle du nez et c’était parfait. Après ce magistral coup, comme il avait lâché le col du jeune homme, le professeur le releva brutalement, en lui agrippant le bras qu’il enserra fortement dans sa main droite.


    "Hors de ma vue, maintenant. Nous n’avons plus rien à nous dire."

    Et, tenant toujours fermement Castello par le bras, van Stexhe le tira vers les escaliers où il le poussa avec un beau coup de pied au cul. Aujourd’hui, l’enseignant n’était pas de très bonne humeur et ces deux-là n’avaient rien arrangé. Avec tout ce que l’homme vivait en ce moment – le départ de Lucie, les engueulades avec Samuel et avec Edward, les souvenirs en tous genres qui le suivaient et le harcelaient sans cesse –, il n’était pas dans de bonnes conditions pour rester calme et encore moins pour ne pas répondre aux attaques qui lui lancées. S’il n’avait pas agi, la frustration aurait été top forte. Alcide s’en voulait un peu d’avoir poussé Charles-Edouard dans l’escalier, mais au fond de lui, il vivait cela comme un profond soulagement. L’homme avait préféré passer ses nerfs sur l’étudiant plutôt que sur la jeune femme même si, fondamentalement, c’était Caroll qui lui inspirait le plus de haine pour le moment. Enfin, la haine était tournée vers ses agissements, bien plus que sur sa personne. Il n’était pas nécessaire d’être un fin psychologue pour le savoir : Venn avait brisé le cœur de Samuel Salaun, elle l’avait poussé à réagir de manière inhabituelle – à un moment clef pour Alcide qui ressentait le besoin de dire la vérité à son ami au sujet de sa relation avec Lucie –, elle était ensuite venue ici, dans le bureau d’Alcide, pour essayer d’acheter une attitude plus conciliante de la part du professeur en adoptant un comportement pour le moins déplacé. Elle l’avait dragué, elle avait allumé, elle avait cherché à le faire céder, à le pousser à trahir son amitié pour Samuel. Même si l’amitié était un peu bancale depuis l’épisode de la bagarre.
    Vraiment, après ce qui s’était passé dans son bureau aujourd’hui, non seulement il était furieux que la jeune femme fasse si peu de cas de l’éthique mais en plus, il avait une image des plus négatives de la jeune fille : c’était une garce, vraie une salope... Car, oui, monnayer un service ou quoi que ce soit contre son corps, on ne pouvait pas appeler ça autrement. Une femme qui agissait comme cela était une péripatéticienne. Une prostituée. Une pute. Le lexique d’Alcide pour nommer ce qu’était Caroll s’arrêtait là. C’était une fille de joie. Ah non, tiens, il avait encore cette périphrase en stock. Le reste du vocabulaire qui lui venait à l’esprit était trop grossier et Alcide tenait à rester un minimum poli… bonne éducation reçue en collège jésuite oblige. En attendant, Al s’en voulait tout de même un peu, au moins un peu, et c’était ce qu’il se disait en essuyant du revers de la manche le sang qui lui coulait du nez, de la lèvre et de l’arcade.

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MessageSujet: Re: Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 EmptyJeu 24 Mar - 22:43

❃ A l'amour comme à la guerre, tous les coups sont permis.

Charles-Edouard Castello & Caroll Lea Venn & Alcide C. Van Stexhe
Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 Gg3


    Le noir, le noir le plus complet. Je suis perdu, perdu dans les limbes de ma propre personnalité, de ma propre situation, je me suis perdu. Mon regard me trahi, montre mes véritables sentiments pour la bonne personne, mais non, je ne le vois pas, aveugle. Je le suis, je ne vois rien, de ce qui est essentiel, un tour du destin ou une tragédie des plus vraies, je ne vois plus rien car je refuse de voir, voir la vérité, cette vérité que j’ai peur de saccager, je suis lâche. Je suis sourds, les voix de Caroll, Alcide, je ne les entends plus, comme des cris lointains dont le sens nous échappe, une phrase trop simple pour nos esprits si complexes, je suis sourd à toute raison, aveugle à la vérité, ignorant, et lâche. Ma fierté est partie avec mon père, avec ces filles dont je me suis simplement entiché, ignorant celle qui me mérite, Elle. Cette fille qui ne mérite pas ce que je lui fais, et pourtant, je continue, malgré moi, j’ai rompu ma promesse. La jalousie, la colère, mes véritables sentiments pour elle sont là, mais aveugle, sourd que je suis, je ne les vois pas, je ne les comprends pas, elle peut-être que si ? Je n’en sais rien et ne le saurais sans doute jamais, mais maintenant, je m’en fiche, pourquoi ? Tout simplement que je suis dans un autre état, je ne suis plus là. Mon corps est contre celui d’Alcide, lui donnant des coups sans comprendre que je ne le condamne qu’a des blessures superficielles, moi, je condamne mon avenir, du moins, je m’en fiche, il ne se trouve plus ici. Je m’en fiche, oui, j’adopte une attitude je m’en foutiste, tout ça parce que je vais partir devenir un mafieux, une saloperie de mafieux de merde, tout ça pour que d’autres vivent en paix, au dépend de ma personne. Je me sacrifiais et ils n’avaient pas à le savoir, je n’avais donc pas le droit de me plaindre. Moi qui me pensais aussi puissant que dieu, on me démontrait le contraire. Ma mégalomanie prenait fin brusquement, la réalité reprenait place sous mes yeux, le bonheur n’est pas fait pour moi. Mon regard croise celui de Caroll, je ne comprends pas ce qu’elle veut. Je sens la haine qu’elle éprouve contre moi, je vois les larmes qui veulent sortir de ces yeux, et je ne fais rien. Rien du tout, au contraire d’Alcide, ce vieux professeur qui me plaque au mur, la force qu’il oppose contre moi me surprend et je me laisse faire, mon regard retombe sur lui. Il à la haine contre moi, comme tous les mecs que j’ai connu depuis que je suis ici, rarement je n’ai eu leur sympathie, en même temps je ne la cherchais pas. Mon regard s’oppose au sien, je ne peux pas le laisser prendre le dessus, et pourtant, j’essaye. Mes mains cherchent à délier les siennes de mon col mais sa prise est bien trop calé, il m’a eu. Mon corps se rapproche du sien, rapidement les choses se passent, un coup de boule, deux, et un dernier. J’ai le vue troublée, la tête qui tourne, je ne sais plus où je suis, ce que je fais, merde. Je zigzague et me laisse faire, je ne peux de toute façon plus rien faire, surpris par la force du vieux Alcide, avouez, je me suis laissez faire. Je me sens bouger, il me bouge, me transporte, puis une douleur dans le dos ou plus bas, dans les jambes. Je ne sens plus rien après, ni la douleur, ni le sol, rien, puis BAM. Mon corps dévalant les escaliers, la tête la première dans les marches, puis le reste de mon corps, un craquement. Mon épaule ou mon bras. Je dévale encore ces longs escaliers et je sens un autre crac, ma jambe me parait lourde. Je ne sais pas si je saigne mais ma tête est brulante, puis la noirceur. Mes yeux se ferment, je suis inconscient, tombé dans les marches, des blessures au corps, je ne peux rien faire, juste attendre que l’on s’occupe de moi, merde. Étendue au bas des marches, le vacarme a surement du alerter le professeur et ma caroll, merde alors, qui aurait cru qu’une simple bagarre virerait a l’accident ? Personne, même pas moi. Foutu personnalité étrange que j’ai, pourquoi n’aurais-je pas pu choisir ma personnalité, hein ? Merde. Je saigne. Que va-t-il se passer ? La Corse, je ne pourrais pas y aller ? Si, peut-être que non ? De toute façon, je n’ai pas le choix, il le faut. Il faut que j’y aille, pour le bien des autres, hein ? Je me crois sans doute mort, c’est la plus belles des lâchetés, suis-je tellement lâche ? Maman ? Papa ? Vous êtes là ? … Pitoyable, vraiment PITOYABLE je le suis merde alors. MERDE.
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MessageSujet: Re: Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 EmptyVen 25 Mar - 21:19

Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 I-ll-always-be-here-blair-and-chuck-18734644-480-234
Alcide C. van Stexhe && Charles-Edouard Castello && Caroll Lea Venn
Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 CB-All-we-are-it-s-everything-that-s-right-blair-and-chuck-19318228-500-280

    J’avoue que j’ai fais trop de mal à Samuel, l’ami d’Alcide, mais il n’était pas dieu pour me juger. Il n’avait pas le droit de me traiter mal rien que parce que j’ai fais souffrir son collègue. Son comportement était loin d’être professionnel. Il dépassait largement les quarantaines et il tenait toujours cette pitoyable « Child attitude ». Pauvre Alcide ! Je grognais de rage en l’entendant m’accuser de choses qui, en leur intégralité, n’étaient pas du tout fausses. Parce que Oui, je n’étais pas venue le voir pour jouer au scrabble mais plutôt pour le pousser à coucher avec moi parce que j’avais cru qu’il me fit chier rien que pour me mettre dans son lit. J’ai donc conclu qu’en lui donnant ce qu’il cherchait, il n’aura plus de raison pour me saouler mais non… j’avais apparemment tort et finalement mes conclusions s’avéraient être complètement erronées. Mon regard se posa ensuite sur Charles qui était entrain de prendre un plaisir fou en cognant Alcide de toutes ses forces. Le pourquoi du comment il réagissait de la sorte m’était vraiment inconnu. Je soupirais de malheur avant de le supplier de relâcher Monsieur Van et pas parce que j'avais pitié de ce dernier, Hell no, le truc c'est que je ne voulais pas que Charles aille des problèmes après à cause de cet incident dont j'étais la seule responsable. Charles m’ignora complètement et continua de se défouler contre la figure d’Alcide qui commença à saigner. Quelques secondes plus tard, le Professeur Van décida finalement de prendre les choses en main afin de rendre la monnaie à Charles, pièce par pièce et coup par coup. Je hurlais fortement avant de m’approcher d’eux.

    -« Lâche-le…Il ne t’as rien fait. Tout est de ma faute. »

    Criais-je en m’adressant à Alcide qui s’acharnait sur mon pauvre Charles. Ce dernier semblait avoir baisser les bras. Il se laissait commplétement faire comme si au plus profond de lui, il cherchait la mort. La panique me gagna et je ne savais plus quoi faire ni comment réagir. J’étais incapable de gérer et encore moins calmer la situation. Tout était out of control. J’écarquillais ensuite les yeux et ouvra grand la bouche en voyant Alcide jeter Charles dans les escaliers.

    -« Non mais t’as perdu la tête ou quoi ? »

    Disais-je tout en poussant fortement Alcide pour le dégager de mon chemin avant d’aller rejoindre Charles en bas des escaliers. Oui je venais de le tutoyer pour la énième fois et alors? Une larme coula sur mes joues alors que je prenais Charles dans mes bras. IL souffrait, je le sentait et je le savais.

    -« Charles, tu m’entends ? Charles, réponds-moi… »

    Je relevais légèrement la tête vers Alcide et je lui lançais un regard noir plein de haine avant de crierà haute voix.

    -« Mais qu’est ce que tu attends ? Appelles une ambulance ou cours chercher de l’aide. »

    Je reposais Charles tout doucement par terre avant d’aller chercher mon sac que j'avais laissé dans le bureau d’Alcide. Au passage je bousculais férocement ce dernier qui était entrain de contempler la scène. Je pris mon portable et appela une ambulance avant de revenir en courant vers Charles que je reprenais dans mes bras. Je lui caressais tendrement la joue tout en lui chuchotant d'une voix tremblante.

    -« Réponds-moi Charles, je t’en supplie... »

    Chuchotais-je les larmes aux yeux.



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MessageSujet: Re: Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 EmptySam 26 Mar - 14:47

    La vie ne faisait pas de cadeau. C’était la principale leçon qu’il fallait tirer de quarante-neuf ans à vivre, que ce fût ici ou là, c’était pareil. Et c’était certainement la même chose pour les gens du monde entier.
    Alcide avait voulu protéger son honneur, pour essayer d’arranger les choses, mais voilà que tout se concentrait sur lui à présent. Le coup de pied magistral qu’il avait lancé à cet étudiant avait failli fonctionner à la perfection, c’était d’ailleurs en très bonne voie, mais tout à coup, ledit jeune homme s’était vu aider par Caroll Venn et à présent, c’était lui, Mr van Stexhe, qui étouffait.
    Sous l’effet de surprise, l’homme tomba à la renverse sur le carrelage si froid qu’il en semblait humide, il se tordait dans tous les sens, cherchant une issue à son mal… déjà, il pensait à ce qu’avait dit Sénèque dans son célèbre De la brièveté de la vie… « La plupart des mortels, se plaignent de l'injuste rigueur de la nature, de ce que nous naissons pour une vie si courte, de ce que la mesure de temps qui nous est donnée fuit avec tant de vitesse, tarit de rapidité, qu'à l'exception d'un très petit nombre, la vie délaisse le reste des hommes, au moment où ils s'apprêtaient à vivre. »
    Ainsi, le stoïcisme préconisait d’oublier de se plaindre et de songer avec bonheur aux bons moments passés…
    Al ne pouvait s’empêcher de ressentir un profond désespoir pour sa belle petite Française. Il espérait vraiment qu’elle ne serait pas trop attristée de sa mort, s’il devait mourir, non parce qu’elle ne l’aimait pas – il ne semblait pas qu’elle n’ait aucun sentiment, soit dit en passant – mais bien parce que vivre la mort d’un homme proche de vous, cela vous détruit à petit feu…
    Combien de temps un être humain met-il à mourir une fois qu’il manque d’air ? Lorsqu’il faisait des concours d’apnée avec ses amis, quand il était plus jeune, Alcide tenait le coup la tête sous l’eau durant une minute trente. Mais ici, chaque seconde paraissait durer une heure…
    Avant de perdre la vie, il perdrait connaissance, il le savait. Le malaise vagal, ça pouvait être très dangereux.

    L’étouffement est quelque chose d’étrange. C’était comme si, peu à peu, le monde à l’entour disparaissait, devenant de plus en plus étroit… Comme la chambre de Chloé et Colin dans le roman de Boris Vian, au fond…
    Chloé mourait suite à l’intervention d’un nénufar (HJ : note de la joueuse : non, pas d’erreur orthographique, vérifiez dans le Littré ou la dernière édition du Dictionnaire de l’Académie française), Alcide allait mourir d’un bête coup à la tête, provoqué par une jeune personne qui l’avait bousculé, mais qui devait, certainement avoir voulu défendre son cher et tendre.
    C’est ce qu’on appelle l’instinct… Passé un certain seuil de tolérance, on ne peut plus reculer et il faut défendre, protéger les siens. Le professeur de psychologie savait très bien qu’il était parfaitement normal de protéger ainsi ceux qu’on aime. Lui-même aurait fait pareil pour Lucie, pour Marie et Julien… quitte à tuer quelqu’un… enfin, non, peut-être pas jusque là, mais pas bien loin.
    Lucie… Il ne fallait pas qu’elle souffre… il ne fallait pas qu’elle sache que l’agonie d’Alcide avait été lente…

    Il faut croire que les pensées de l’homme étaient un livre ouvert pour certains, car le choc contre le mur lui ayant ouvert le crâne était peut-être une incarnation de la chance qui venait de se jeter sur lui. Elle venait abréger ses souffrances. Rien que pour cela, l’homme la bénit.
    Il ne pouvait pas même répliquer à l’insulte qu’elle lui avait lancée. Un perdu ? Voulait-elle dire qu’il était un imbécile ? Non, bien sûr, elle ne devait pas connaître le sens de ce mot pour l’employer ainsi… Lui qui, sans fausse modestie, ne se défendait pas mal dans les milieux intellectuels ne pouvait certainement pas répondre aux caractéristiques de ce mot…

    Peu à peu, Alcide sentit ses forces l’abandonner, en même temps que son sang qui s’écoulait lentement de son visage et de son crâne. Il n’essaya pas de résister, il savait bien qu’il n’en aurait pas la possibilité : ni la force, ni l’idée ne lui venait.
    Il ne voyait plus d’issue… et il lui était de plus en plus difficile de réfléchir…
    L’oxygène lui manquait.
    Ses yeux havane se révulsèrent.

    Le film de sa vie commença alors à défiler dans son esprit. Ses parents… son enfance… ses amis… Puis les études, le collège jésuite, qu’il avait apprécié énormément pour la facilité avec laquelle il avait pu en contourner le règlement d’ordre intérieur… ses sorties avec les potes… son diplôme, ensuite… sa carrière d’enseignant… ses amours tumultueuses avec Ana… la mort de son frère… ses rêves d’avenir et de bonheur… Julien… Lucie…
    Bizarrement, il ne ressentait aucune haine pour les deux personnes qui l’avaient mené à ce point. Ce devait être écrit quelque part…
    Les seules désolations qu’il pouvait ressentir étaient pour Samuel et sa fille, ainsi que le sentiment qu’il ne lirait jamais tous les ouvrages qu’il voulait. Enfin, s’il existait un au-delà, peut-être pourrait-il discuter avec les Grands qui ont marqué l’histoire de la Pensée… Socrate, d’abord… puis Kant, Pascal, Locke… Goethe, bien sûr, et Rousseau… et Diderot… tant de grands Penseurs qu’il pourrait peut-être rencontrer, avec qui il pourrait peut-être discuter durant des heures, des jours, des semaines… durant l’éternité, au fond, si éternité il devait y avoir…

    Une esquisse de sourire se peignit sur les traits de l’homme avant qu’il ne perde connaissance.
    Nous n'avons pas trop peu de temps, mais nous en perdons beaucoup. La vie est assez longue ; elle suffirait, et au delà, à l'accomplissement des plus grandes entreprises, si tous les moments en étaient bien employés. Mais quand elle s'est écoulée dans les plaisirs et dans l'indolence, sans que rien d'utile en ait marqué l'emploi, le dernier, l'inévitable moment vient enfin nous presser : et cette vie que nous n'avions pas vue marcher, nous sentons qu'elle est passée.

    Quand vous êtes sur le point de baisser les bras, d’arrêter de lutter, que se passe-t-il ? D’aucuns disent qu’il ne se passe absolument rien, que la vie était tout et que le fait de la perdre fait que vous n’êtes plus rien… d’autres évoquent une sorte de tunnel au bout duquel on voit une lumière blanche très vive, très forte, une lumière vers laquelle il faut se diriger pour apprendre la Vérité et les premiers Principes… Ces premiers principes, Goethe les avait décrits dans sa pièce « Faust »… Les premiers principes, c’étaient les mères…
    Lucie… elle aurait pu être la mère de ses enfants…
    Il ne fallait pas se laisser aller ! Pour elle…
    Se battre jusqu’au bout, ne pas faillir…
    Facile à dire.
    Van Stexhe voulait reprendre conscience, mais il était dans une espèce de monde ouaté, il n’entendait plus les bruits du couloir, il ne les voyait plus… Il était ailleurs et ne savait pas où…

    Lui qui était foncièrement non-violent s’était battu avec un étudiant. Charles-Edouard Castello… et l’émotion de ce combat l’avait envahi d’une traite, dès le moment où il avait épongé son propre sang d’un revers de la manche. Peut-être aurait-il dû prévenir qu’il était sujet au malaise vagal et que ces pertes de connaissances le rapprochaient sans cesse du désastre si on ne s’occupait pas de lui à temps…

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MessageSujet: Re: Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 EmptySam 26 Mar - 18:42

❃ A l'amour comme à la guerre, tous les coups sont permis.

Charles-Edouard Castello & Caroll Lea Venn & Alcide C. Van Stexhe
Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 Gg3


    Mort ou dans un piteux état, je ne pouvais discerner que la noirceur de mon âme, la noirceur de ma vie et de ce que j’en faisais, je faisais payer aux autres la malchance que j’avais eu, et sans doute je finirais seul, l’âme aussi noire que celle de mon père, étais-je si différent de lui au final ? N’est-ce pas en laissant mon cœur ouvert à d’autres personnes que j’ai le plus souffert dans ma vie après la mort de ma mère. Je me suis renfermé sur moi, pour ne plus souffrir, ne plus comprendre ces choses-là, ces choses si niaises qu’était la notion de l’amour ou bien l’amitié réelle, une amitié sans limite avec une personne sur qui l’on pouvait réellement compter. J’ai souffert, endurcie mon âme et mon esprit à la ruse qui est l’amour, amour que je ne peux pas refouler, un amour inconditionnel pour cette personne, cette unique personne. Une brune qui valait bien plus que tout ce que les rumeurs peuvent bien laisser penser, c’est ma double, mon opposée, ma jumelle, ma mienne. Une fille dont je ne pouvais penser que je serais sans doute prêt à tout pour elle. Les mots que je lui avais dits, les promesses que je lui avais faîtes, les caresses que nous avions partagés. Un tout et un rien, un monde à part ; notre univers. Un lien indestructible, ni par le temps, ni par nous-mêmes, encore moins par nous-mêmes. Toi & Moi c’est quelque chose, mais dans l’état actuel des choses, je ne peux rien faire pour la réconforter. Alors que Caroll a appelait l’ambulance, une autre âme à besoin de secourir hormis celle de Charles-Edouard, bien sûr que les étages ne sont pas vides et avec le vacarme que nous avions fait, des personnes sont arrivés, voyant le professeur Van Stexhe allongé sur le sol, saignant de plus en plus et d’où aucun son ne sortait de sa bouche, on pouvait comprendre qu’il était soit inconscient, soit quelque chose de plus grave. Un élève en médecine suivit de près par un autre élève plus âgés vinrent au secours du professeur, jugeant son cas a grands coups de stress mais de maîtrise, nettoyant avec des mouchoirs – surement usagés – le trop plein de sang qui s’échappait de ces plaies pour s’engouffrer dans la bouche du professeur ou bien autre part. Caroll avait appelé une ambulance qui mit une dizaine de minutes à arriver, voyant le premiers blessé ; Charles-Édouard. Moi-même. Evaluant mon diagnostic, regardant ce que j’avais, lorsqu’il me touchait, je grimaçais lorsqu’ils me prirent par la jambe et l’épaule, ils avaient donc compris que mon épaule était démise et que ma jambe aussi, du moins cela ressemblait à une fracture, ou bien quelque chose de moindre. Ma tête saignait et donc ils mirent une compresse avant que l’équipe d’ambulanciers ne se divise en deux lorsque les cris des élèves les alertèrent vers Alcide. Caroll ? Elle semblait inquiète, stressée, je ne pouvais rien faire pour elle et elle, elle avait déjà tant fait pour moi, je n’étais qu’un élément destructeur dans sa vie et dans la vie de chaque personne ou j’entrais. Un tas de tous et de rien, des personnes allant et sortant de la situation, certaines s’échappant, d’autres donnant des explications plus ou moins claires, les secrets de cette situation est détenu par trois personnes, deux sont inconscientes, une est en plein stress, que faire ? I don’t know, but see. Que faire lorsque tout va mal ? Se ronger les ongles ? Pleurer ? Crier au secours ? Les secours sont déjà là ma pauvre. Autant dire que les élèves et le professeur sont dans une belle merde, mais quel merde me diriez-vous, une grosse je vous répondrais. Alors que le diagnostic ce fit rapide, au bout de quelques minutes qui auraient pu paraître des éternités pour certaines personnes, les ambulanciers décidèrent d’emmener els deux blessés à l’hôpital, ça allait être grave, pour les deux. Tout ce fit rapidement alors que les corps étaient transportés via l’ascenseur pour éviter l’escalier et que les brancards étaient disposés. Caroll resterait-elle planté là ? Surement pas. Mais la surprise restera de taille, pimpom, pimpom, l’ambulance qui part.. .
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MessageSujet: Re: Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 EmptySam 26 Mar - 20:57

Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 Chuck-Blair-2x01-blair-and-chuck-20469068-500-275
Alcide C. van Stexhe && Charles-Edouard Castello && Caroll Lea Venn
Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 CB-All-we-are-it-s-everything-that-s-right-blair-and-chuck-19318190-500-280

    Je ne savais plus quoi faire. Je paniquais et le stress ne s’attarda pas à me gagner. Je gardais Charles dans mes bras et laissa mon regard se poser sur Alcide qui venait de sombrer dans l’inconscience. Mais qu’est ce qu’il avait lui aussi ? Je n’en avais pas la moindre idée. Je ne savais pas si je ferais mieux de rester près de Charles ou d’aller voir ce qui n’allait pas chez Alcide. Mon regard perdu se balança entre les deux et je finis par fermer les yeux. Je ne pouvais pas craquer, pas maintenant. Qu’est ce que je devrais faire ? I simply don’t know. La situation me dépassait en large et en travers et la gérer m’était une mission impossible. Si je n’étais pas venue voir Alcide rien de tout ça ne serait arrivé. Mais pleuré le passé ne réglera pas la situation actuelle. Dans moins d’une dizaine de secondes, les couloirs étaient à moitié pleins. Une cinquantaine d’étudiants venaient bloquer tous les chemins. La curiosité qui rongeait à petit feu leurs petites âmes impuissantes était exaspérante. Ils voulaient tous savoir ce qui s’était passé là et j’étais et pour mon plus grand malheur, la seule capable à répondre à leurs questions énervantes. Mais je n’avais aucune envie de le faire. L’état de Charles ainsi que celle d’Alcide étaient Tout ce qui obnubilait mon esprit en ce moment. Je m’en voudrais à mort si l’un des deux perd sa vie à cause de moi. Ils avaient tous les deux des amis et des gens qui tiennent énormément à eux et moi je faisais partie des gens qui aimaient vraiment Charles. J’étais prête à me sacrifier pour lui. Si je pouvais échanger ma place avec la sienne, là et tout de suite, je le ferais et sans la moindre hésitation. Je ne voulais pas le perdre, je ne le pouvais tout simplement pas. Peut être que pour lui je n’étais qu’un vulgaire coup d’un soir mais pour moi il était bien plus que ça. Il était mon amour, ma moitié, celui que j’allais probablement aimer jusqu’à la fin de mes jours. Alcide avait lui aussi et sans aucun doute Des gens qui pouvaient donner facilement leurs propres vies rien que pour le voir heureux. Alors je ne pouvais tout simplement pas venir comme ça du nowhere pour l’extirper de ses proches. Je n’étais pas aussi cruelle que ça. Je ne voulais pas qu’une autre personne-même si je ne la connaissais pas-souffre le martyr en perdant un être très cher à cause de mes conneries. J’avais trop souffert après la mort de mes parents et je souffrais toujours de cette tragédie qui m’avait complètement anéantie. Je n’étais pas comme ça…la preuve, je n’ai perdu ma virginité qu’après la morts des mes géniteurs. J’avais beaucoup trop déconné après leur mort et je déconne toujours autant, croyant qu’en me saoulant la gueule et qu’en me multipliant les coups d’un soir j’allais me sentir mieux. Mais j’avais tort. Je soupirais d’aise en voyant des gens en blancs arrivés avec deux brancards. Ils me dégageaient de la route pour s’occuper de Charles. Cependant, je restais près d’eux, les surveillants de mon regard brouillé par les larmes amères qui exprimaient mon chagrin, ma peur ainsi qu’un tas d’émotions insensées. Les ambulanciers décidèrent ensuite d’emmener Charles et Alcide à l’hôpital tout en refusant au passage que je vienne avec eux, me donnant par la suite des raisons les unes plus minables que les autres. Sans trop réfléchir, je courrais jusqu’à ma voiture et monta au volant avant de démarrer le véhicule à tout allure. Je me mis ensuite en route et suis l’ambulance jusqu’à l’hôpital. Je descendis ensuite et alla voir l’infirmière qui était planté à la réception. Quand je lui demandai des nouvelles de Charles et d’Alcide, elle essaya de me réconforter. J’étais certainement dans un état des plus pitoyables là, mais je n’avais pas besoin de sa compassion et encore moins de sa pitié. Je lui hurlai donc dessus avant de commencer à courir, telle une cinglée, dans les couloirs spacieux de l’hôpital, cherchant du regard Alcide ainsi que Charles. Au passage, je percutais un docteur et m’arrêta pour lui demander où je pouvais trouver les deux hommes que les ambulanciers venaient d’embarquer ici il n’y a même pas une dizaine de minutes. Il m’expliqua ensuite que je ne pouvais pas les voir parce que leurs états ne s’étaient pas encore stabilisés. Je soupirais avant de me laisser tomber contre un mur. Je ramenais mes genoux contre ma poitrine et je les enroulai de mes bras avant de poser ma tête sur mes genoux. Je sentis le monde se fracasser en petits fragments autour de moi. Je m’en voulais comme pas possible. Je laissais mes larmes coulaient sur mes joues. Je me sentais seule au monde…je l’étais en faite. Une infirmière venait ensuite me demander si je connaissais Charles. Sa question me terrifia. Je restais donc bouche bée et au lieu de répondre à sa réponse, je lui demandai s’il allait bien. Une question qu’elle préféra ignorer…Elle m’aida ensuite à se redresser et je lui disais finalement que je connaissais Charles et avant d’avancer avec elle, je lui demandais des nouvelles d’Alcide et encore une fois, l’infirmière esquiva ma question. Je soupirais d’agacement et continua le chemin avec elle. J’avançais mais je ne sentais plus mes pieds. Je me sentais out of this world. Comme si je flottais en dehors de l’univers. J’étais perdue dans cette effroyable noirceur de l’inconnu & all i can say right now is that life STINKS & Destiny SUCKS !!!


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MessageSujet: Re: Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] Que me vaut le plaisir... ? [Caroll&CEC] - Page 2 EmptyDim 27 Mar - 11:06

    Allongé dans le couloir, la tête saignant abondamment, Alcide était inconscient. Il s’étouffait dans son propre sang, sans s’en rendre compte et il ne pouvait se réveiller, parce qu’il n’était pas capable de s’exhorter à cela. Il n’entendit pas crier Caroll. Il ne l’entendit pas appeler les secours, ne vit rien autour de lui, ne sentit rien non plus. Ni mouvement, ni odeur, ni geste, rien.

    C’était comme s’il dormait, mais sans dormir, sans faire de rêve ou sans que rien autour de lui ne le réveille. Quand ce genre de malaise lui arrivait, l’homme pouvait rester inconscient presque une heure complète sans se rendre compte de rien du tout de ce qui pouvait bien se passer extérieurement. Lorsque le malaise vagal était bénin, il suffisait de bien peu pour le tirer de là, mais aujourd’hui, il s’étouffait dans son sang. La bradycardie, la chute de tension artérielle et l’aboutissement à l’hypoperfusion cérébrale n’étaient pas aussi simples à gérer que les autres fois. Tout cela à cause d’une situation malheureuse.

    Déconnecté de la réalité, van Stexhe ne sentit pas les étudiants éponger son sang, ni le mettre en position latérale de sécurité, ni lui prendre le pouls… Il n’entendit pas non plus les ambulanciers débouler dans le couloir, pas plus qu’il ne les vit emmener Charles-Edouard ou les sentit l’emmener lui. Si Caroll cria, le professeur n’entendit rien. Pas plus qu’il ne se sentit transporter sur un brancard jusqu’à l’ambulance, ni l’ambulance démarrer.
    Pourtant, dans ladite ambulance, c’est un véritable coup de frein vagal qui survint. Comme Alcide était un homme sportif, son cœur avait ralenti d’un seul coup, entrainant un arrêt cardiaque. Les ambulanciers durent lui donner de l’atropine pour faire repartir son cœur, mais ça, l’homme n’en avait aucunement conscience.

    Combien de temps dura tout cela ? La seule personne qui pouvait répondre à la question n’était autre que celle qui avait provoqué tout cela. Caroll Venn. Mais pour le moment, ça n’avait aucune espèce d’importance.
    Une fois à l’hôpital, Castello et van Stexhe avaient été rapidement pris en charge, on avait aspiré le sang dans la gorge d’Alcide, on lui avait fait repartir le cœur, on sutura l’arrière de son crâne et son arcade sourcilière, on lui fit passer quelques radiographies après lui avoir passé les pyjamas moches des hôpitaux, et puis on l’installa dans une chambre avec Castello. Car, bien sûr, puisqu’ils avaient été amenés à l’hosto ensemble, il était clair que ces deux-là allaient avoir beaucoup de choses à se dire à leur réveil.

    Le personnel hospitalier allait les garder tous les deux en observation, c’était la procédure. Charles et Alcide allaient subir toute une batterie de tests, et puis on les laisserait partir, le lendemain sans doute, avec quelques conseils à suivre pour que cela ne se reproduise plus. La belle affaire.
    Reprenant conscience dans un lit aux draps blancs, van Stexhe ouvrit lentement les yeux. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour se rendre compte qu’il était à l’hôpital. Cette atmosphère était reconnaissable entre toutes. Et il suffisait de palper la texture du vêtement qu’on lui avait refilé pour savoir que ce n’était pas du tout un pyjama que l’homme aurait porté chez lui.

    Il tourna doucement la tête, se rendit compte qu’il pouvait bouger. Il aperçut à côté le lit dans lequel il n’eut aucun mal à distinguer Charles-Edouard Castello. Al releva légèrement la tête puis leva les yeux au ciel avant de la laisser retomber sur l’oreiller.


    "Dans le genre « manque de bol », on n’a pas fait pire depuis longtemps !"

    Où étaient ses affaires ? Son portable ? Alcide voulait téléphoner à Samuel, à Lucie ou à Edward, à Addison, peut-être aussi… Il était ici pour des broutilles, mais quand il était hospitalisé, à vrai dire, Al aimait bien qu’on lui rende visite, de préférence avec des chocolats ou des pralines…
    Mais bon, là, il était dans une chambre avec le type contre qui il s’était battu. Fallait pas déconner, non plus. S’il n’avait pas eu cette perfusion au bras, le professeur serait sans doute déjà hors de ce lit, loin de cette chambre et surtout bien loin de cet hôpital.

    Cela dit, quand il vit l’infirmière qui allait s’occuper de lui, Alcide n’eut soudain plus très envie de partir d’ici. Dans son uniforme blanc, elle devait avoir une petite trentaine. Blonde, jolie poitrine et très belles courbes… Mmmmh, le genre de femme qui allait le faire fantasmer, c’était certain. L’uniforme et ce corps-là, c’était très excitant.
    Cependant, quand l’infirmière lui enfonça une aiguille dans le bras, l’homme la trouva tout de suite bien moins excitante. Elle lui installait une autre perfusion, un truc à base de glucose, certainement. Ce n’était pas très agréable de sentir cette piqûre, mais en se concentrant sur les traits du visage de l’infirmière, ça pouvait aller, le professeur pouvait supporter pas mal de choses.

    Le professeur ferma les yeux un instant. Il pensait à Lucie. Il pensait à des personnes qui lui étaient chères. S’il avait été un peu moins impulsif plus tôt, il aurait très certainement évité de balancer Castello dans les escaliers. Et il n’en serait pas là. Il était aussi fautif que Caroll Venn, peut-être. Il se sentait très coupable, en tout cas. Putain, il avait agi sans réfléchir, après avoir encaissé des coups qu’il aurait amplement préféré éviter. Il n’avait pas pu rester de glace, il lui avait fallu réagir. Et il l’avait fait de manière excessive.
    En attendant, à cause de tout cela, il était coincé ici, à l’hôpital, dans la même chambre que l’étudiant qui lui avait cogné dessus. Toutefois, il fallait être aussi conscient que tout cela avait commencé par la faute de Caroll. Et s’il fallait tenir quelqu’un pour responsable, c’était bel et bien la jeune femme qui devait en récolter les honneurs. S’était-elle seulement rendu compte qu’elle commettait erreur sur erreur ? Avait-elle compris à quel point elle foutait la merde autour d’elle ? En était-elle un minimum consciente ? Alcide n’en savait rien, mais il était évident qu’il allait devoir mettre les choses au clair avec Caroll une fois qu’il serait tout à fait remis sur pied. Quant à Castello, le professeur avait légèrement tendance à s’en foutre pas mal. Il pouvait crever, l’homme n’en avait que faire.


HJ : on peut faire la journée où on reste en observation à l'hôpital, CEC, quitte à faire ça en flash-back à mon retour de Naples... et là, Caroll viendra nous rendre une petite visite... enfin, comme vous le voulez, les gens.
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