À ce moment précis, je ressent une grande haine pour le système d'éducation. Pourquoi y a t'il fallut que les universités acceuillent autant d'étudiant? Pourquoi tout le monde va manger aux mêmes heures? Pourquoi, moi, Charlie Noah Silver, un mec dans la moyenne, avec un bon nombre d'amis, soit incapable de se trouver une place à la cafet? Pourtant, j'ai fait tout ce qu'il fallait, je suis même sorti le premier de mon cours de piano – le même que j'ai suivit l'an dernier, qui est donc d'une facilité déconcertante – pour me trouver une place au soleil – ou près des fenêtres, comme vous préférez. Oh je sais.

La soif causera ma perte. Je balais la salle du regard. Pas de Maxence, d'Otto, de Sam, de Persé, ni même de Danny. La poisse. Je prend donc la première place libre que je vois. Peut importe, je socialiserais un peu, voilà tout. Je tape donc sur l'épaule d'un jeune homme, plutôt maigre, habillé d'un tee-shirt gris, qui mériterais bien d'être lavé, coiffé d'un bonnet noir, le tout accessoirisé d'énormes lunettes, qui sont plutôt stylées, je dois le dire, mais qui, sur ce jeune homme, donnent plutôt l'impression d'avoir été acheter au hasard, ou encore pour la grande couverture qu'elles offrent sur l'oeil, parce qu'elles ont l'aire vraies, surtout vu la taille des yeux de mon futur camarade de table, qui sont énorme, quand on le regarde en face. Je lui demande, de la façon la plus polie possible si je peux m'asseoir avec lui. Il accepte automatiquement. J'apprends bien vite qu'il se nomme Welis, qu'il étudie les mathématiques, qu'il a une passion pour star wars, et que son passe temps préféré est la programmation de calculatrice. Je lui avoue Illico que je ne savais même pas qu'une calculatrice pouvait ce programmer. Il me regarde avec un air «  mais tu viens de quelle planète? » puis, part. Yeah. Délaissé par ce que l'on pourrait qualifier comme rejet. Je suis seul avec ma salade jardinière sans vinaigrette – trop gras – mon thé – un vrai thé, pas un de ses trucs chimiques – glacé, et mon pudding au soya – préparé par le beau, le sublime, le merveilleux Maxence. Je décide de manger, tout seul, avec mon ipod sur les oreilles.

Pouchi pouf paf ; Baby you can drive my car ; pouchi pafipouf paf ; Yes I'm gonna be a star ; traralalalala koutcha ; And maybe I'll love yo...

Je fus interrompu dans mon jam beatlesien par... une pomme derrière la tête. OKAY. J'AI COMPRIS. LOSER. JE MANGE TOUT SEUL, JE SAIS, EH PUIS? TOI TU LANCES DES POMMES, IMBÉCILE. Ça, c'est ce que j'aurais bien aimer dire. Malheureusement; 1) j'étais beaucoup trop poli pour lancer des trucs comme cela. 2) je n'avais aucune idée de qui avait lancer ce fruit – qui aurait bien pu rendre un jeune africain très heureux, mais ça, les richards de Berkeley n'en ont aucune idée. 3) la seule personne que je vis, quand je me tournais retint toute mon attention. Jhia. Jhia ma girafe.

Pour être totalement honnête, je la croyais morte depuis longtemps. Pas qu'elle soit détestable, pas du tout, j'avais eut du bon temps avec elle, mais... Elle n'avait pas une tête de fille qui vit jusqu'à 80 ans, et puis, la connaissant, elle était du genre à dépenser beaucoup d'énergie dans une journée. Enfin, elle était comme cela, avant. Girafe avait été ma première petite amie à Berkeley. Ça ne faisait pas trop changement d'emma, je dois dire, mais bon. Elle était plus vielle, moi, je croyais avoir la classe avec mon an de moins, mes cheveux blonds beaucoup trop horribles – qu'elle m'avait d'ailleurs incité à changer, une chose pour la quelle je lui serais TOUJOURS redevable -, et mes chansons bidons. J'avais l'air d'un gamin de 8 ans, à côté d'elle. C'était comme un maître, pour ne pas dire une déesse, parce qu'elle le lirait dans mon regard, et elle me narguerais, un truc gros, qui fait peur, mais que l'on admire en même temps, voyez? C'est ça, Jhia. Cette impression que j'avais avant, c'était la même que j'avais, pile à ce moment. Comme si elle avait toujours 10 ans d'avance sur tout.

Je la regardai, regardai la pomme, elle, la pomme, la pomme, elle.... Non... ce n'étais pas son genre... Hein? J'avalais ma salive. Je ne lui avais pas parler depuis des lustres. J'allais avoir l'air du mec qui ne rappelle pas, ou pas? Après tout, on c'était quitté d'un commun accord, et puis, elle ne m'avait pas reparler non plus... bref.
CHARLIE NOAH SILVER – Y... euh... Hey... Jhi-a-nif-fer... c'est toi qui lance des pommes aux gens dit? Parce que... c'est pas gentil.

SHAME ON ME. J'avais l'air d'un parfait idiot. Au départ, j'avais voulut dire YO! Mais, j'avais par la suite réalisé que c'était totalement dépassé. Alors, j'ai utilisé le « euh », comme moment de réflexion, pour finalement choisir le hey! Qui faisait sympathique... dans ma tête, mais avec le ton que j'avais utilisé, c'était totalement...plat. Par la suite, j'avais massacrer son prénom, en le disant de façon hyper saccadée, qui lui enlevait tout son charme. Je conclus par un choix de mot très moyen. De quoi me faire lapider par des enfants de première année, parce que même EUX savent que ce n'est pas un bon choix de mots. Par contre, moi, le mec en troisième année d'université, je n'ai pas remarqué. N'importe quoi. Mais vous n'êtes pas encore au courant du plus gros morceau de l'histoire; J'ai sourit d'une façon totalement bête. Au moins, je suis certain que je n'avais pas de laitue dans les dents – j'avais vérifié, à l'aide de l'écran de mon Ipod dès que j'eus finit de la manger. Faut voir le positif, hein?

Sa réponse à sa question lui fit rire. Évidemment, une fois qu'on a connu Jhianiffer Elena Borescou, on reste marquée à vie. Pourquoi? Elle-même ne pourrait l'expliquer.C'était un vrai mystère. On pourrait cependant supposé que sa personnalité y est pour quelque chose, mais cela serait incomplet comme supposition.Au fond , il y avait quelques chose d'unique chez cette jeune femme qui avait le don d'attirer les gens à elle et qui les marquait assurément. Jhia savait aussi qu'elle avait le don de transformer la vie des gens, d'une certaine façon, sans trop savoir comment elle y arrivait. C'était un peu ce qu'elle avait fait à Charlie. S'ils ne se seraient pas rencontrés plutôt, peut-être que sa vie à lui aurait prit une autre tournure. Elle aussi, sa vie n'aurait pas été la même sans lui. Peut-être qu'elle ne serait pas devenue ce qu'elle est aujourd'hui: Heureuse ,amoureuse du plus beau Delta au monde, soit Thomas, élève de cinquième année en mathématiques et en physique et fêtarde accomplie. Elle serait sûrement devenues une vieille fille ,ermite avec quarante-six chats, qui passe son temps à écouter "Les Feux de l'Amour" ou "Top-Model" tout en maudissant l'amour et les hommes.

Et s'ils s'étaient engagés?Ils se seraient peut-être mariés, auraient adoptés trois petits chinois, vu que Jhia ne voulait pas d'enfants et vivrait peut-être dans un beau château.... Evidemment , Jhia se serait occupé du style de Charlie. Pas qu'elle soit superficiel. Elle aimait juste que son mec soit bien mis, afin de ne pas avoir l'air trop glamour à ses côtés...So that they can fit ,in other words.

La jeune femme entama la conversation avec lui et l'invita même à se joindre à elle , vu qu'elle était seule.

CHARLIE NOAH SILVER – Ouais, c'est vrai, Jhia la lapideuse. Imagines l'estomac vide d'un enfant africain maintenant, Girafe. ET JE RES-AFIOU-PIRE-FUUUU. C'est seulement que ça me fait toujours un choc de voir ta splendeur, ma chère. Un détail, très important. De toute façon, tu n'avais pas à préciser, je te connais plutôt bien, sur ce côté là. J'ai peut-être l'air stupide, mais je n'oublies pas si facilement. Je fais que... eh bien, il n'y avait plus de place – enfin, pas avec des gens que je connais, tu vois – et j'ai décidé de m'asseoir avec ce mec, qui avait l'air d'un total geek et qui c'est barré parce que je ne savais pas que l'on peut programmer une calculatrice. Pff. J'ai l'air de l'étudiant en maths? C'est pas une insulte hein, les étudiants en maths sont très classes, c'est seulement que... c'est pas mon truc, et tout ce que j'ai plus apprendre au lycée dans mon cours de maths avancé, il est sorti quand j'ai eut le diplôme dans les mains. Le seul truc que je me rappelle, c'est les paramètres H et K dans une parabole du second degré, mais tu vois, juste à y penser, j'ai mal à la tête. Alors, bien, je me suis retrouvé tout seul et j'ai décidé de ne pas me battre contre la solitude. Qui elle, c'est battue contre moi à coup de pomme.

Elle rit à ses paroles. Ce dernier n'avait pas changé. Il parlait toujours autant. Jhia n'avait pas de quoi se plaindre puisque ça lui arrivait aussi.

Jhianiffer Elena Borescou-Hihi! J'avais pas pensé à cette aspect là... Désolée petit enfant africain. La prochaine fois, je lancerais des bouts d'efface, comme en classe. Merci du compliment. Tu sais les vacances ça fait toujours du bien, puis faut avouer que je suis plutôt de très bonne humeur depuis le début de la semaine...J'ai repris avec mon ex Thomas...J'ai rien dit moi! Je croyais que t'avais oublié donc ...Pauvre petit!...Joli compliment! L'élève de cinquième année en maths & physique que je suis te remercie. C'est vrai que les maths, c'est pas le truc de tout le monde...Moi j'ai pas le choix de le faire en même temps que physique, afin que mes études soient équivalents à ceux des élèves qui étudient dans des facs spécialisés en mécanique. Ben quoi ? Ne m'en veux pas... J'étais pas pour te laisser dîner seul ,hein?

Suite à ce discours,elle prit une grande gorgée de sa boisson au thé vert et aux pêches tout en écoutant Charlie.

CHARLIE NOAH SILVER – Je suis tellement désolé. Je parle trop. Toujours. Mais tu vois, ces moments de solitude m'on profondément... ennuyés. Bref. Toi, tu faisais quoi toute seule comme ça?

Elle leva les yeux au ciel. Pourquoi s'excuser,alors qu'il ne faisait que donner plus de jus à leur conversation.Ce qu'elle faisait seule? C'est vrai! Que faisait-elle seule alors qu'elle connaissait pas mal de monde et aurait pu aller dîner à une table en leur compagnie?

Jhianiffer Elena Borescou- Mais non ne t'excuse pas très cher. Au moins ce que tu dis n'est pas ennuyeux...Ce que je fais seule? Je sais pas... J'ai contacté quelques personnes afin de leur proposer de dîner ensemble, mais ils étaient à peu près tous pris ailleurs. Puis en même temps , je n'ai pas vu grand monde que je connais ici. Donc , j'ai préféré dîner solo..Puis au moins ce soir, je passe la soirée avec mon homme, donc c'est pas grave...Puis toi comment ça va dans ce coin là? J'ai entendu au dernière nouvelle que tu t'étais converti et porte un nouvel intérêt pour les hommes, puis en même temps, j'ai parlé à Bella...

Jhia. Même si tu cries hyper fort la peine que tu as pour ce petit africain qui pleure, le ventre vide, il ne t'entend pas. Pas que les jeunes africains affamés ne possèdent pas d'oreilles, mais seulement que l'Afrique, c'est bien loin. Plus loin encore que vegas, même si là bas, c'est comme un autre monde. Un monde plein de lumières même en pleine nuit, avec des femmes oiseau qui danse, des gens habillés hyper chic, avec une couche sous leurs pantalons fraichement repassés. N'importe quoi. Un parc à jeux pour adultes en plein désert. Elle parlait, ne s'arrêtait pas, mais il fallait dire que je faisais exactement pareil. Elle but – du thé, si j'avais bien lut.

CHARLIE NOAH SILVER – Il faut toujours. TOUJOURS. Penser aux jeunes africains ma girafe. Sinon, on n'apprécie pas assez notre vie, et on devient une de ses machines égoïstes. Tu traines des effaces sur toi en pleine heure de lunch? Mon Dieu Jhijhichou, tu es beaucoup trop studieuse pour moi. Je n'ai même pas de gomme a effacer dans mon étui. Je la perd toujours, c'est assez étrange, tu devrais faire une enquête. Ça fait toujours plaisir de complimenter une personne qui le mérite, ma chère, et de toute façon, je ne faisais que citer l'évidence. Tu as repris avec un ex. Jhi! Tu ravales ton vomit là, c'est pas bien. Le passé, c'est passé. Bon, je ne devrais pas parler non plus, ça fait deux que je reprend et puis bah, je suis ton ex et je suis en train de m'auto traiter de vomit. C'est pas coule. COMMENT. Comment je t'aurais oublier chérie, t'es comme une éruption volcanique – c'est un compliment, en passant – comment je pourrais oublier un tel truc? Eh bien, l'élève de 3e année – j'ai doublé héhé – en musique que je suis te dit qu'il n'y a rien là. C'est vrai. Le pire, c'est qu'avant, c'était mon truc, mais j'ai tout effacé de mon disque dur. Tu veux que je te dise un truc hyper cocasse; J'avais été accepté en médecine à McGill, au canada, mais j'avais pas trop envie de devoir porter mille manteaux. Il fait trop froid pour moi, là bas. Tu sais que j'ai rien compris? Genre que je croyais que pour faire mécanique, tu n'avais même pas besoin de diplôme, seulement d'avoir un garage & un veil oncle garagiste. C'est vrai. Tu es trop gentille Babe. Mère Térésa. Vraiment, je le pense.

J'avais vraiment l'impression d'être une machine à blabla. En fait, j'en était une. J'avais presque épuisé ma salive. Jhia devait être fortement ennuyée, mais ne le laissait pas paraître, parce que c'est une chique fille. Elle avait levé les yeux au ciel. Je le savais. Zut. J'ai envie de me cacher sous la table, mais je sais très bien qu'elle irait m'y chercher, comme une maman. Après, elle me ferait la leçon. Enfin, c'était comme ça, avant. Sauf que ça ne finirait probablement pas pareil. Je l'écoutais tout de même parler... puis, paf. Honte, honte totale, je n'aurais pas être plus honteux.

CHARLIE NOAH SILVER – T'AS PARLÉ À BELA ET C'EST MAINTENANT QUE TU LE DIS? Je serais prêt à parier que vous vous êtes amusés à détruire le pauvre petit Charlie. Eh puis, en passant, c'est pas du tout « nouveau » cet intérêt c'était seulement... personnel, bon. Si tu veux tout savoir, j'ai couché avec un mec genre... quelques mois à peine avant de te rencontrer, Girafe, c'est seulement que ça c'était trop mal passé & mon envie avait été coupée, tu vois? Mais sinon, Maxence, c'est un Dieu sur deux pattes. Ferme les yeux et imagine un moment; Beau, grand, brun, avec des yeux bleus, avec une touche de vert, et la plus belle bouche au mooooooonde. Tout ça, avec un accent français. C'EST PAS MERVEILLEUX? Même le créateur de playboy changerait d'équipe pour ça, Jhia. Sinon, nouvellement divorcé, papa dans quelques mois, bébé que je vais élever... La vie quoi. Tu imagines, moi, papa. Une bestiole pour moi tout seul. Mais bon, tu vas probablement faire un truc genre; « truc pour te gâcher la vie » mais je te jure que quand on sait qu'il y a un bébé en route, Jhia, on change totalement d'avis. Même toi, tu le voudrais ce gosse. C'est comme un coup de foudre géant qui dure toute la vie. C'est juste beaucoup trop fantastique. Tu vois, je sais même pas si c'est un garçon, une fille, un hermaphrodite, mais je m'en fous. C'est magique. Mais... Bela doit t'avoir dit le contraire.

Les enfants. Ça aurait probablement été un sujet de dispute, si Jhia & moi étions toujours en couple. Madame ne voulant pas d'enfants, j'aurais probablement du insister, magouiller, n'importe quoi. Elle m'en aurait probablement terriblement voulut. Nous aurions finalement eut deux enfants, un plus vieux, un mec, qui serait beaucoup plus grand que la moyenne. Il serait hyper sportif et rêverait de devenir pompier & de sauver le monde. Nous aurions aussi une fille, plus jeune de deux ans. Très féminine et très bonne en orthographe. Elle ressemblerait à Jhia comme deux goutes d'eau. Nous aurions un poisson rouge, parce que la petite serait allergique aux chiens et aux chats. Nous mangerions en famille tout les soirs, puis nous regarderions la télé, un jeux télévisé, ou les enfants me batteraient sans problème. Je serais le boulet. Comme toujours. Mais je serais heureux. Mais bon, ce n'était qu'une utopie. N'importe quoi, un mélange d'idées. Reste que...

CHARLIE NOAH SILVER – Si toi tu es bête, Jhia, je suis quoi, moi?

C'était probablement une des personnes les plus intelligente que je n'ai jamais connues, alors si elle était idiote, je devais être un vrai de vrai zouave. Elle faisait tout de même d'hyper longues études, moi, je coulais des études en musique; ce que j'étudiais depuis mes trois ans. Je devrais être mis à l'hôpital psychiatrique. Dans la chambre d'isolement. Pas coule. Alors, si j'étais à l'université, c'était qu'elle était bien loin d'être bête. Heureusement pour moi, en fait.

CHARLIE NOAH SILVER – Tu sais, Jhia, j'ai du mal à te suivre, parfois. Tu as de bonnes réponses même si tu es bête; alors écoute moi quand je te dis que tu es intelligente, même si je suis idiot... et fait attention a tes chevilles, ce serait triste que tu ne puisses plus retirer tes chaussures, non?

bête une seconde, intelligente une autre, au moins, elle entendait raison, bien qu'elle m'ait traitée d'idiot. Mais bon, une personne de son calibre pouvait bien se moquer des habitants de mon genre; enfin, elle pouvait rire de moi, vu qu'elle me connaissait, mais surtout parce que devant elle j'avais le quotidien d'un enfant de deux ans, de même pour le vocabulaire, que j'avouais très limité.

CHARLIE NOAH SILVER – Je sais pas en fait, pourquoi du vomit, j'ai pris cette phrase sur le net et je la répette tout le temps, sans trop savoir le pourquoi du choix des mots, je la trouvais juste trop classe, tu vois? Les circonstances de la vie; on se croirait chez une grand-mère. Dit la vérité; j'étais trop petit. HAHAHA... Sinon, te traiter comme il le faut? Je faisais juste ce qui me paraissait normal... les autres ne font pas ça?

Eurk. Le pire, c'était qu'elle aurait eut raison de me laisser pour ma taille. J'étais minuscule. Ça en était gênant. En plus, j'étais blond, blond jaune, un truc horrible. J'avais l'air d'un enfant, un enfant perdu – sans rien avoir avec peter pan – à berkeley. N'importe quoi. Le pire dans tout cela, c'était que certaines personnes m'avaient tout de même prise au sérieux, comme jhia, par exemple. Et pour le reste, les scènes d'horreur envahissaient ma tête. Si Jhia était battue, je ne m'en remettrait jamais. Ça aurait été de ma faute, j'aurais été le con qui ne serait pas rester pour la protéger... de toute façon, je casserais comme une branche sèche devant ses deltas chouchous

CHARLIE NOAH SILVER – Ouais, une éruption; tu bouilles, on ne peut pas t'arrêter; un genre de phénomène naturel fantastique à regarder, mais qui fait peur, de l'autre côté. Un peu dangereux, aussi, mais ça, on s'en fiche, non?

En tout cas, moi je m'en fichais, surtout à l'époque, du danger. Aujourd'hui, je devais faire « attention à moi » pour ne pas rendre mon ou ma futur ou future héritier ou héritière orphelin ou orpheline ou dans le trouble, financièrement parlant. Mais bon, en même temps, ça devait faire partir du lot de la prise de maturité... même si c'était chiant, d'avoir peur de tout. Bon, je ne suis pas un trouillard, non plus juste... plus averti.

CHARLIE NOAH SILVER – Hey, l'école est bien, c'est seulement que je sais pas... J'étais bon, au début, mais j'ai un peu, bon, énormément beaucoup, manqué de cours vers la fin de l'année... genre a partir d'avril? Je maquais... la moité, a peu près de mes cours? Tu vois, Maxence, il avait vraiment beaucoup de devoirs, et il disait que je le déconcentrait, alors, on se voyait après 23 heures, mais comme il avait prit tellement de temps à faire ces trucs, bah je voulais tout le temps qu'il avait passé sur ses travaux avec lui, ce qui avait pour résultat que je me couchais vers 5 heures du mat, parce que bon, j'abusais un peu, puis le matin, j'étais trop fatigué pour les classes, après bah, ça ne donnait plus rien de ce présenter, ou encore, j'y allais, et ça recommençais; Alors, c'était peut-être un peu de ma faute, tu vois?

Dire que quand j'avais reçu mon bulletin je m'étais demander pourquoi je n'avais pas eut de bonnes notes, aujourd'hui, c'était plus que clair. Dire qu'en suite, j'avais penser que la prof avait une dent contre moi. J'étais stupide, à l'époque... enfin, autant qu'aujourd'hui, en y pensant bien.

CHARLIE NOAH SILVER – hahaha, reste que c'est bien le Québec, il y a ce truc de la... poutine, je crois, c'est beaucoup trop bon! Mais sérieusement, tu fais quoi dans tes cours? Parce que pour être à l'université en ça!?!

J'avais encore l'idée de Jhia avec une moustache qui jouait dans un moteur. Mécanique; QUAND MÊME. Mais bon, je devais me taire, si je ne voulais pas passer pour un complet idiot, même si c'était déjà fait, probablement.
CHARLIE NOAH SILVER – Retour au sources; comme si j'avais toujours aimer QUE les mecs; tu devrais me comprendre, en plus Miss. Un allemand, comme ça... L'accent russe, il est beaucoup mieux; même si je n'ai qu'un accent en français, et puis en russe, mais bon. Oh et l'accent français aussi, il est bien, même si parfois, je comprends rien; mais c'est un secret, hein! Hahaha... Comme si je n'avais jamais essayé; même celle d'une fille, tu sais.. même que... ta bouche, à l'époque... Nostalgie! Plus qu'assez beau, merveilleux. Miam. Eh puis; je vais être le meilleur papa du monde. Si tu savais le nombre de trucs que je lis! Mais je te jure; un jour tu vas être enceinte, heureuse, et je vais pouvoir te dire; JE TE L'AVAIS DIT! Et je vais être très content de le faire! hihi

Jhia la girafe était ce que je pouvais appeler une machine. Elle alignait les répliques à une vitesse si folle que j'avais du mal à bien comprendre. Le truc le plus drôle à ce propos était quelle parlait justement du fait que les autres avait souvent du mal à la suivre, que je n'était pas seul dans ce cas. Hum, alors, si ce n'était pas mon intelligence le problème, c'était son débit? Je n'imaginais même pas la vitesse à laquelle ses pensées devaient défiler, son cerveau devait être doté de plusieurs moteurs. Elle devait appartenir à une espèce sur developpée. Jésus Christ. Jhianiffer Borescou était une extraterrestre. J'avais aimer un alien. J'avais imaginé ma vie avec un élément non identifiable. Dire que tout ce temps, elle aurait pu m'ouvrir le ventre pour faire des expériences sur la race humaine. Qui sait, peut-être m'avait-elle implanter des bestioles sous la peau pendant que je dormais. OH MON DIEU. Charlie, respire, respire, c'est ton imagination trop débordante. Je la regardais, avec les yeux écarquillés.

CHARLIE NOAH SILVER – Tu n'es pas un alien, hein? Rassures moi, et , s'il te plais, ne me fais pas de blague, tu me fais déjà peur, sérieusement, tu parles si vite et si tout le monde à du mal à te suivre c'est que tu n'es pas humaine, chérie. Et, je te dis, le fait que tu ai le pouvoir d'arrêter de penser à certains moment, ça n'arrange rien. TU ME FAIS PEUR.

peut-importe si elle était d'une autre espèce ou non, je devais me montrer gentil. Alors, je continuais à l'écouter, pendant qu'elle riait de moi et du fait que je pêchais des phrases sur internet, et qu'elle disait que je n'étais pas trop petit. Personnellement, je ne voyais rien de mal à utiliser des phrases du net dans sa vie de tout les jours. De toute façon, l'internet faisait partie de la vie courante, maintenant, alors, il fallait l'intégrer, en fait, on l'intégrait sans trop le vouloir, c'était devenu une genre de bible universelle, ce truc.

CHARLIE NOAH SILVER – On ne rit pas du fait que je prends des expressions sur le net, tout de même. Qui te dis que la personne de qui tu l'as prit ne la pas prise sur le net, elle, et que, par le fait même, tu te retrouve dans le même bateau que moi, Jhia? Sinon, ne cherche pas à cacher la vérité, j'étais un véritable minus, il faut voir la vérité, Beauté. Eh puis tes talons, je dois te dire que je les détestais, surtout la fois où tu avais oublier de les enlever avant d'aller au lit. Sinon, fait moi la liste des noms de ses connards, je vais aller mettre du papier toilette sur les arbres de leur jardin.

Je ne comprenais tout simplement pas comment une femme pouvait rester avec un homme qui la traitait mal. Je ne comprenais pas plus pourquoi un homme pouvait être méchant avec une femme qu'il avait aimer, au moins un court moment. Ça n'avait aucun sens. Tant qu'à aimer, pourquoi ne pas quitter, quand tout est fini? C'était la moindre des choses, selon moi, d'être honnête avec l'autre, de lui dire quand les sentiments n'étaient plus les mêmes, de ne pas attendre que l'on doivent se crier dessus pour faire réaliser à l'autre que c'est fini. Couper les ponts, voilà tout.

CHARLIE NOAH SILVER – C'est clair que c'est toi. T'es géniale, Girafe.

Je ris. Cet alien avait été amoureuse à un point assez haut pour tout négliger, vraiment? Hahaha.... Je préférai approuver d'un signe de tête plutôt que de me mettre à parler, elle avait tout compris, de toute façon. Je continuais à l'écouter parler de ses cours, ne voyant toujours pas le rapport avec le nom du cours et ce qu'elle y faisait, mais bon, « c'est compliqué » comme elle le disait si bien, alors, je décidai de battre en retraite et de ne plus poser de questions.

Puis, Elle se mis à parler de l'accent russe. Elle voulait vraiment «  ne rien comprendre » ? Alors, elle en aurait pour son argent.

CHARLIE NOAH SILVER - jhianiffer e. borescou Я нахожу это довольно грубо, барышня, по-прежнему, оскорбление русских, когда он перед лицом. Ну, может быть, я только наполовину русский ... Наконец, даже не четверть, но все же. Россию это здорово, и мы должны быть уважительными. Кроме того, я говорю Английский очень хорошо вы будете знать. Кроме того, вы, похоже, не ненавижу, когда мы были вместе.

trad; jhianiffer e. borescou je vous trouve plutôt impolie, jeune demoiselle, tout de même, insulter un russe quand l'on en a un devant le visage. Bon, peut-être que je ne suis qu'à moitié russe... enfin, même pas, un quart, mais tout de même. Les russes, c'est cool, et on doit être respectueux. En plus, je parle très bien en anglais tu sauras. En plus, tu n'avais pas l'air de le détester, quand on était ensemble.

je souris, puis, continuais à parler, sur l'autre sujet que l'on avait entamer.

CHARLIE NOAH SILVER – J'ai BEAUCOUP d'expérience, hahaha. Je vais être plus que chou, je te jure, je vais être génial. Non, je te dis. Tu vas être heureuse avec un bébé, et nos enfants iront à la même maternelle.