Charles-Edouard Castello && Caroll Lea Venn

Citation :

I still don't know why u left me all alone in the dark
but i know that i can't give you up no matter what
i'm not in love with you but i like you
may be more than a friend or may be...
...just like a friend !!!

L’échange avec la Sorbonne ne m’avait rien apporté...rien que des problèmes. Ce fichu voyage m’avait chamboulé de la tête jusqu’aux pieds. Je ne savais plus ce que je voulais ni ce que j’attendais de moi-même ce qui était vraiment bizarre pour une femme aussi forte et déterminée que moi. La rencontre de ce professeur, Samuel, avait un impact remarquable sur ma personne et je ne voulais juste pas admettre que j’avais encore des sentiments pour lui parce que pourquoi bon, il était en France et j’étais à Berkeley et je ne le reverrais peut être plus jamais. Je devrais l’oublier mais je ne savais pas comment y parvenir. En recevant cette invitation pour le bal de noël, je n’hésitais même pas une seconde à faire sortir ma carte bleue et d’aller faire du shopping pour bien me préparer pour cette grande soirée qui allait être promettant et peut être que la chanceuse que j’étais allait finir sa nuit en beauté dans les bras d’un beau gosse, enfin qui sait. Une fois au Dance Queen, mes plans ne s’attardèrent pas à tomber tous à l’eau et je me retrouvais et dans moins de quelques minutes en dehors de la salle entrain de courir après Josh essayant de le rattraper afin de pouvoir lui parler et lui tranquilliser un peu ses pensées meurtrières…

En me retournant au Dance Queen je n’apercevais plus Charles ce qui n’étais pas forcément un bon signe. Il allait mal et je le savais et le pourquoi du comment je le savais n’était pas vraiment un mystère. A l’époque, Charles et moi ont étaient trop proches mais entre nous ce n’était que de l’amitié avec des bénéfices ou devrais-je être honnête, au moins pour une fois et dire que seul le sexe était le motif de notre union? Enfin non pas pour moi en tout cas, parce que j’avais vraiment apprécié le temps que j’avais pu passer avec Charles à faire la fête et puis je ne nierais jamais que les parties de jambes en l’air qu’on avait étaient plus qu’agréables et c’est pour cela d’ailleurs que parfois on le faisait 3 à 4 fois par jour et peut être plus, parce que bon on peut pas trop se fier au comptage d’une bande de bourrées.

Un jour et sans me prévenir, Charles décida de tout suspendre et sans la moindre raison. Depuis ce jour là je fouinais dans ma mémoire, essayant de trouver ce que j’avais pu lui faire pour le pousser à prendre une telle décision. Alors que moi je sombrais dans la mélancolie, Charles, lui, il profitait de sa vie jusqu’au bout et je me suis finalement rendue compte qu’il m’avait tout simplement remplacé par une autre femme peut être plus passionnée que moi ou encore plus bonne au lit…Une femme qui était tout simplement pas Caroll Lea Venn.

Ce soir en le voyant recevoir une gifle qui était bien mérité de la part de Joshua, je restais sur place sans agir. Je voulais bien allait lui demander si ça va aller et voir s’il avait besoin de quoi que ce soit mais pourquoi bon ? Il ne m’avait pas adressé la parole depuis presque une éternité maintenant donc pourquoi devrais-je faire comme si rien n’était et venir lui adresser la parole ? Je n’étais pas une rancunière de nature mais j’avais peur. J’avais peur d’aller lui parler et puis sourire au premier mot qu’il allait me lancer. Je restais donc là, à l’observer entrain d’hurler sa douleur mais je ne faisais rien et puis il n’était pas seul après tout, il avait Aislynn à ses cotés qui pouvait bien prendre soin de lui. Je préférais donc aller voir Joshua pour le calmer parce que vu sa tête, je pouvais dire qu’il était déterminé à commettre un meurtre ce soir. Après une courte conversation avec Josh, je vis Aislynn venir en notre direction et je désertais les lieux en toute discrétion pour les laisser résoudre leurs problèmes ensemble. En revenant dans la salle je ne le vis pas. Il n’était plus là et je ne savais pas pourquoi ceci me tracassait autant que ça. Je soupirais légèrement avant d’aller prendre un verre pour me calmer et apaiser cette soudaine envie qui venait de s’emparer de mon esprit : j’avais envie d’aller chercher Charles parce que je savais qu’il avait besoin d’aide. Il avait besoin de quelqu’un pour lui dire que ce soir n’était-heureusement-pas la fin du monde et que demain est un autre jour mais pourquoi devrais-je être ce quelqu’un là ? Il avait peut être tout un harem autour de lui maintenant entrain de lui apaiser sa douleur. Au bout de mon troisième verre, j’arrêtais d’un coup et pris une bouteille de champagne avec moi avant de quitter la grande salle, me dirigeant vers la maison de la confrérie Iota. J’avais besoin de me calmer et d’arrêter de penser à Charles et de ses problèmes mais une fois arrivée devant la maison je ne pouvais pas franchir la porte d’entrée et je fis et sans trop réfléchir un grand demi tour avant d’aller retrouver Charles. Je ne savais pas ou j’allais le chercher mais j’avais décidais de commencer par la maison des gammas. En arrivant devant cette dernière je me dirigeais précipitamment vers la chambre présidentielle de Charles et en poussant la porte, mon cœur avait faillit rater un battement. Il était là dans un état pitoyable et le voir comme ça me fit mal au cœur, trop mal même. Il n’était pas faible de nature, non, c’était lui Charles-Edouard Castello qui lui peut faire souffrir tous ceux qu’ils veulent mais qu’il ne les laisse jamais le faire souffrir. Je m’engouffrais donc tout doucement dans la pièce et posa la bouteille de champagne que j’avais entre les mains sur la coiffeuse avant d’aller m’assoir à coté de Charles ou devrais-je dire plutôt les restants de Charles ?

-« Charles !!! »

Soufflais-je tendrement avant de le prendre dans mes bras sans rien ajouter. Je ne savais déjà plus quoi lui dire. Je savais qu’il souffrait mais je ne savais pas comment j’allais le faire sortir de cet état déplorable. Le voir comme ça me brisait le cœur. Je le serrais donc fortement dans mes bras et commença à le bercer légèrement. Quelques minutes plus tard, je le libérais de mon étreinte avant de lui redresser aimablement la tête pour pouvoir le fixer droit dans les yeux.

-« Je sais que je ne suis pas celle que tu veux voir ici ce soir mais ne t'inquiète pas, je ne suis que du passage. »

Je lui caressais la joue.

-« Tu sais que je n’aime pas te voir triste et puis je ne suis pas là pour te juger et tu le sais ça aussi donc si tu veux juste parler pour parler je suis là pour ça donc profites-en ! »

Je lui souris légèrement. Après ce qu’il m’avait fait, je devrais être aux anges maintenant en le voyant se noyer petit à petit dans un océan infini de chagrin et de haine mais bizarrement je ne l’étais pas. J’avais plutôt mal de le voir souffrir le martyr alors que j’étais là entrain de le regarder sans pour autant savoir ce que je devrais faire pour l’aider.

❃ Un chagrin d'amour ne dure que jusqu'au prochain amour.

Charles-Edouard Castello & Caroll Lea Venn

Une histoire ne finit jamais vraiment, du moins, sans qu’elle n’ait commencé. Dès que je suis arrivé ici, sur la terre sainte d’Amérique ; j’ai joué des femmes du moins, de moi aussi. Maintenant je peux comprendre ce qui m’est arrivé, avec plus de recul c’est assez compréhensible, maintenant que je me comprends mieux, que j’ai tout simplement changé ; j’ai eu tout simplement peur de m’attacher à quelqu’un, pour moi ça voulait dire que j’étais faible, à cet époque. Que je pouvais avoir des sentiments et que je n’étais pas aussi méchant, que je n’avais plus de pouvoir sur toutes les femmes mais seulement une. Je voulais plus et je ne me souciais que de moi, et c’est ainsi que j’ai blessé Caroll en lui faisant mal, en l’oubliant presque, sans jamais vraiment l’oublier. Pourquoi ? Tout simplement parce que je n’ai jamais réussi à l’oublier ; car on n’oublie pas quelqu’un d’important ainsi, même avec toute la bonne volonté que l’on veut. Caroll est une fille formidable, elle me plaît, elle m’a sans doute trop plu, c’est ça qui m’a repoussé chez elle sans doute, un truc de mec trop pas lover va-t-on dire. Nous étions liés par le sexe, l’attirance que l’on avait l’un pour l’autre, nous étions un couple sans l’être, un peu plus qu’une amitié améliorée sans l’être non plus, un genre nouveau, un genre exclusif et impossible à la fois. Un truc hors du commun que personne ne peut se vanter d’avoir. Bien sûr, personne n’a vu l’aboutissement de tout ça, car j’ai tout cassé, encore une fois, peut-être que plutôt dans ma vie les mêmes choses me sont arrivés, quand j’étais encore en France, ici aux States, j’ai été un connard et je le suis toujours à croire, pour qu’on me laisse tomber ainsi. La décision n’est surement pas encore prise, mais je le sais déjà. Mon cœur est brisé, et j’ai rapidement su retrouver le chemin de la maison des Gammas. L’amour que j’ai pour cette confrérie qui est démarqué des autres, par son côté rebelle que personne n’accepte, c’est pour ça que je l’aime, ces membres sont liés mêmes s’ils ne sont pas tous pétés, des être à parts et chacun est accepté. Surtout lorsque je les bizute, oui, on peut me haïr un soir, puis m’aimer le lendemain et les jours qui s’ensuivent, voilà de quoi et fait la confrérie des Gammas, de jeunes gens qui s’aiment dès les premières heures, on ne se démarque pas trop des autres gens, je sais. Le côté rebelle que tout le monde a ; je le retrouve à chaque bizutage malgré qu’ils soient sous MES ordres. Mais ils sont de bons membres dévoués à toutes les bêtises les plus horribles à faire ; en y pensant, les Gammas n’allaient pas tarder à se réveiller. Alors que je fumais, marchant assez lentement, tout en traînant des pieds au sol, ma cravate détaché alors que je buvais une bouteille de champagne au goulot, tout en me dirigeant vers l’édifice Gammas. J’allais retrouver ma chambre présidentiel que je ne voyais pas souvent, que lorsque j’avais la flemme de rentrer chez moi. Hors, ce soir-là, j’en avais besoin, j’avais besoin de me retrouver seul avec ces clopes et cette bouteille de champagne qui se finirait peut-être bien avant que je sois dans ma chambre. Joshua avait montré sa jalousie à tous, en me frappant volontairement ; je n’aurais pas accepté cela mais il s’était enfui comme un lâche, il n’y a pas d’autres mots, ne pouvant pas répliquer j’ai du encaisser le coup avant de voir ma petite-amie partir à son tour ; insupportable et dure soirée que j’avais là. Je n’avais cependant plus mal physiquement mais j’ai le cœur brisé, je le sais, j’en suis persuadé ; ces deux là vont se retrouver. Alors que mon cœur accélère sous l’effet des cigarettes qui me font légèrement toussoter lorsque je tire une trop grosse latte que je relâche trop tard.. je ne marche qu’en traînant des pieds en entrant dans l’édifice. Les rares Gammas présent me regardant avec un regard intrigué mais je continue ma route, allant lentement dans l’escalier avant d’accélérer d’un coup, ne supportant pas cela et claquant ma porte qui ne se referma pas bien sur le coup, trop de force et elle a juste rebondi. Je suis fort et donc je ne pleure pas, mais ce n’est pas l’envie qui me retient, c’est ma fierté. Je me laissais tomber sur le lit, tombant même à côté et me laissant aller contre le mur, ne bougeant pas et finissant les deux-tiers de la bouteilles ; elle était encore bien remplie en faite.. je tirais la dernière latte d’une cigarette avant de chercher les autres dans ma poche, pour voir qu’elles étaient écrasés par ma faute, je lâchais un juron de mécontentement avant de jeter la bouteille à son tour, loin de moi et de mes tourments. J’étais seul et je le resterais, ça avait toujours été comme ça et pourquoi au final ça changerait ? J’étais bien ainsi. Dramatiser ; oui, je le faisais très bien, là, de suite, mais je ne l’étais pas, car je n’étais plus seul sur cette Terre. La porte s’ouvrit et je pus voir la belle Caroll y faire son entrée dans ma chambre présidentielle. Mon regard était vague, et lorsqu’elle fonça vers moi, je sus que je faisais peine, que je n’étais pas plus mieux qu’une loque aux yeux de tous, que j’étais un minable qui s’était fait berné par les méandres de l’amour, un rêve utopique. Elle m’attrapa contre elle et me garda dans ses bras, me réconfortant, je ne savais pas comment réagir, je ne savais pas quoi dire, j’avais mal e les mots ne me venaient pas, j’en étais pourtant si sûr sans réellement avoir de preuves réelles, ce soir les sentiments qu’elle avait pour Joshua était revenu avec autant de force que le coup de poing que Joshua m’avait donné. Les mots ne me venaient pas, mais je ne supportais pas d’être ainsi, faible, et pourtant, je n’avais pas le choix, mon corps ne me répondait plus, ma tête non plus, j’étais seule à la merci de la fille que j’avais presque aimé un jour. Elle croyait que je ne l’aimais pas, et je voulais rectifier cela, c’était les seules paroles que je me sentais de dire, ne voulant pas encore parler de ça ; rien d’autre. J’inspirais doucement tout en ne bougeant pas, posant juste ma main sur la sienne, cela faisait bien longtemps « Ce n’est pas que je ne t’aime pas, comment ne pas apprécier une fille comme toi ? C’est autre chose.. autre chose oui. Je n’ai pas très envie de parler de ça, je n’ai pas envie d’être encore plus pitoyable que je ne le suis, alors.. alors fais comme si rien ne s’était passé ; comme si toi aussi tu ne savais pas que les deux amoureux d’antan vont se retrouver, et que le Dom Juan que l’on croyait véritablement amoureux a le cœur brisé. Okay ? Ça serait gentil de ta part.. . » Minable, MINABLE ! Je l’étais, affreux.

Charles-Edouard Castello && Caroll Lea Venn

Citation :

For me, our relationship wasn't just about sex
I was...in love with you
yes i've loved you
but you just walked away and broke my heart
& guess what? i don't hate you
i may even still in love with you...

Charles n’étais pas un homme tout comme les autres, oh que non ! Il avait un caractère bien propre à lui. Il était tout simplement lui-même. Son charme était sans fin et sa compagnie était des plus agréables. Ce qu’il ne savait pas ou ce qu’il refusait de savoir c’est qu’il valait plus qu’il ne le croyait…m’entendre dire ça à ses propos vous choque un peu, avouez-le ! Oui Charles m’avait brisé le cœur en miettes. Il m’avait lâché sans pitié tout en me précisant qu’il ne voulait plus aucune relation avec moi…On n’avait même pas une vraie relation, c’était pratiquement rien que du sexe mais au plus profond de moi, je savais que je ressentais quelque chose pour lui et un moment donné, j’étais déterminée à aller le voir et lui avouer mes sentiments mais j’avais peur de se faire rejeter. J’étais trop fière et incapable d’encaisser un coup pareil. J’ai donc décidé de ne rien dire et de continuer à jouer la comédie avec lui jusqu’au jour ou il avait décidé de tout arrêter pour des raisons qui m’étaient encore inconnues. J’avais besoin de réponses pour pouvoir avancer dans ma vie et l’oublier une fois et pour toute mais je n’avais rien reçu de sa part et c’est pour ça que l’effaçais de ma vie m’étais une tache extrêmement difficile voir même impossible.

En ouvrant la porte de la résidence de Charles, mon cœur se serra d’un coup. Le voir dans un état de mélancolie avancé ne me ravirait bizarrement pas. Je devrais normalement sauter de joie en le voyant sombrer dans le chagrin et la peine mais je n’étais pas aussi cruelle que ça, surtout pas avec lui et pourquoi ? Je n’en savais rien…enfin si, je le savais mais je préférais ne pas y croire. Je passais après à ses cotés pour le prendre dans mes bras et le consoler parce que ce que j’aimais le moins dans ce monde c’est le voir souffrir. Je savais que ce que je faisais était bel et bien risqué parce qu’il pouvait me rejeter à tout moment et me demander de quitter sa chambre et de le laisser tranquille mais je m’en foutais pas mal de sa réaction. J’étais là pour l’aider mais s’il ne voulait pas de mon aide, il n’avait qu’à me le dire. Sa main vint se poser après sur la mienne et il décida enfin d’ouvrir sa bouche pour me raconter des choses…Il parlait mais je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il me disait.

-« Charles de quoi tu parle ? »

Je lui adressais un regard plein d’incompréhension tout en essayant de déchiffrer ce qu’il venait de me dire. Je voulais savoir ce qu’il voulait dire par « autre chose » mais je ne voulais pas le forcer à me l'expliquer s’il n’en avait pas envie.

-« Je sais que tu as le cœur brisé et je suis sincèrement désolé pour ça. Je sais aussi que ça ne se guérit pas du jour au lendemain mais t’enfermer dans ta chambre et ne parler à personne ne t’aidera pas non plus ! »

J’étais mal placée pour lui donner des conseils concernant ce sujet parce que moi-même je ne savais pas comment remédier au chagrin d’amour. Mon regard se plongea discrètement dans le sien alors que je serrai tendrement sa main dans la mienne. J'essayais en même temps de lui faire comprendre qu'il n'était pas seul au monde, que j'étais là à ses cotés et que j'étais prête à l'aider malgré tout ce qui s'était passé entre nous.

❃ Si Dieu a fait un monde d'amour, vous êtes faits pour le retrouver.

Charles-Edouard Castello & Caroll Lea Venn

Comment savoir si une femme que l’on a connu à changer ou n’a pas changer à cause de soi ? En la laissant, en l’abandonnant, je sais que j’ai mal agi, que j’ai agi égoïstement, mais comment me faire pardonner ? Je ne pouvais pas, et je ne voulais pas profiter de mon état lamentable pour avoir son pardon même s’il semblait être à portée de main. Je ne me résous pas à faire ça ; à être si lâche. J’ai changé, et je ne suis plus comme ça ; est-ce que tout le monde le sait ? Personne je pense, à part ma famille ; personne ne sait que je ne suis pas ce gars qui se joue simplement des femmes. Je suis bien plus mais personne ne peut comprendre cela surtout que je ne cherche pas à leur faire comprendre, cela leur servirait à quoi de savoir des choses sur moi ? Mon cœur ne faisait que battre rapidement ; j’avais peut-être trop bu et j’avais mal à la tête et je n’arrivais plus à penser convenablement ; j’en avais juste marre. La présence de Caroll était là pour m’apaiser et je la remerciais, du moins je voulais la remercier. En voulant m’excuser pour le passé commun que nous avions eu elle ne comprit pas, je ne savais pas si elle faisait exprès de ne pas comprendre ou pas, en tout cas je ne cherchais pas à approfondir les questions sur ce sujet, assez délicat à vrai dire, parler de moi et une chose que je ne gère pas réellement. Mon regard se posa sur le sien, ma main sur la sienne, je ne voulais pas bouger et d’ailleurs nous ne bougions pas, nous restions là. Ma tête dans ces mains et moi avec une belle vue sur cette poitrine juste au-dessus de mes yeux ; dont je ne regardais pas. Je connaissais son corps par cœur, mais ce soir je n’en avais pas réellement envie, du moins, j’avais trop mal pour me rendre compte. Je pouvais légèrement sentir l’odeur de sa peau, cette odeur que je n’avais pas non plus oubliée et qui me rappelait de doux moments que je n’oublierais jamais. Je voulais rester seul, mais elle était là, comment lui faire comprendre que je ne lui en voulais pas et que j’étais désolé ? Je ne voulais pas penser au fait que Aislynn était surement avec Joshua, et que la fin d’une histoire est sur le point de se faire ; je ne peux faire autrement, le destin ne m’aime pas, mon père m’a surement maudit d’en bas. Je me lève légèrement et m’échappe de son étreinte si douce, je ne veux pas être si bien, je veux tout simplement dormir, et comme par hasard, étant un des plus cleans des gammas, je n’ai aucun somnifère ou truc du genre. Je me laisse tomber sur le lit, la laissant au dépourvu là ou j’étais quelques instants plus tôt. Je regarde le plafond, le silence se pèse et je n’ai rien à dire, je ne veux pas de sa présence, je ne la mérite tout simplement pas, mon regard se posa doucement sur le sien car je sens que le sien pèse sur ma personne. Elle espère comprendre et autant lui dire la vérité, non ? Cela servirait à quoi que je ne lui explique pas le fond de ma pensée ? Je m’en fiche de paraître ridicule, je le suis déjà trop, et ma fierté disparu, celle qui m’empêchait d’être réellement moi, je comprenais enfin pourquoi elle était là ! Elle m’empêchait de devenir aussi ridicule que je le suis à présent, mais maintenant c’est trop tard, on apprend de ses erreurs et ma fierté n’est plus aussi étouffante qu’avant. Maintenant je suis seul, avec ma solitude, et c’est sans doute mieux ainsi. Alors que je la regarde, je sens une bouffée de folie m’envahir et j’ouvrais enfin la bouche pour expirer tout ça ; mais elle resta, j’inspirais et mes lèvres murmurent des mots « Ce que je parle ? C’est de toi & de moi ! Tu te souviens, j’en suis sûr. Je te laissais, abandonnée d’un coup, et tu ne me demandes même pas pourquoi, tu reviens vers moi et tu m’aides. Je m’en veux de t’avoir laissé.. c’était juste pour une seule chose que j’ai fait ça. J’avais peur de m’attacher, peur d’être amoureux, regarde comment ça s’est fini avec Aurlanne, je l’ai laissé tout simplement car je n’acceptais pas le fait d’être amoureux ! Imagine que je t’aurais fait ça, je m’en serais voulu à vie ! » Je finissais par regarder de nouveau ce plafond que je trouvais magique, mes bras étendues en long sur mon lit, je ressemblais un peu à Jésus sans être percé de parts et d’autres. Je laissais le temps faire, je laissais un peu de temps pour qu’elle comprenne, j’avais beaucoup parlé, presque crier et je m’en fichais, je reprenais un léger souffle et j’attendais, je ne savais pas ce que j’attendais, mais je sais que je repris de nouveau la parole, je n’avais plus honte, ridicule comme j’étais, autant continuer ça ne changerait rien.. « Je ne m’enferme pas, je veux être tranquille, je veux rester seul pendant un moment, tu sais très bien comment je suis, je ne resterais jamais seul. J’aurais toujours de la compagnie. » Et quelle compagnie. Une compagnie féminine exclusivement, mais valait-elle mieux que Caroll ? Non, Caroll valait bien plus, il lui fallait un mâle, un vrai, comme moi. Mais qui, au contraire de moi, ne soit pas un faible qui ai peur d’assumer ses propres sentiments, de vivre sa vie sans avoir peur de souffrir par la suite, voilà ce dont elle avait besoin. Et ça, je ne le serais.. jamais.

Charles-Edouard Castello && Caroll Lea Venn

Citation :

You know exactly what to do
So that I can’t stay mad at you
For too long, that’s wrong
& I hate how much I love you boy
I can’t stand how much I need you
& I hate how much I love you boy
But I just can’t let you go
& I hate that I love you so...

C’est vrai que si j’avais croisé Charles dans des circonstances différentes à celles-ci, La probabilité pour que je lui adresse la parole tendra vers « 0 ». Mais là il allait mal et une partie de moi voulait l’aider. Je savais très bien qu’il ne voulait pas me voir et encore moins me parlait mais je m’en foutais de tout ça. En ce moment tout ce que je voulais, c’est rester avec lui et pourquoi ? Je n’en avais pas la moindre idée. Maintenant, ma logique était certainement en mode « off » mais mon cœur lui, il ne l’était pas. Je ne pouvais juste pas le laisser se noyer tout seul dans un océan infini de chagrin et de douleur…Ce n’était pas en fait que je ne pouvais pas le faire mais que je ne voulais pas ! Parce que même si j’avais bon essayé de faire comme si rien n’était, Charles n’avait pas cessé de hanter mes pensées et pour être honnête avec moi même, je devrais finalement avouer que je n’avais jamais réussi à le haïr comme il le faut. Je l’aimais toujours mais je savais que ce n’était pas réciproque et que je devrais avancer si je ne voulais pas me retrouver renfermer à mon tour dans un coin sombre de ma chambre entrain de pleurer mon sort. A un moment donné, j’avais cru que ce qu’on avait était beaucoup plus qu’une relation physique mais après je me suis rendu compte que j’étais entrain de délirer et que pour Charles je n’étais jamais rien plus qu’un jouet sexuel, un passe temps et je ne l’en voulait pas de m’avoir considéré comme un objet de plaisir mais du fait que du jour au lendemain il m’avait plaqué sans raisons, me précisant qu’il ne voulait plus de contact avec moi. Quelque jour avant qu’il achève notre relation, j’étais entrain de me préparer à lui avouer mes sentiments mais dépassé ma fierté m’était impossible à l’époque.

Quand Charles se leva, je le suivais du regard, ne savant pas à quoi il penser en ce moment. Tout ce que je savais c’est qu’il avait le cœur brisé et que ma présence ne l’enchantait pas plus que ça. Je savais que je ferais mieux de quitter sa chambre et de le laisser tranquille mais une partie de moi refusait radicalement de partir. Je le vis après s’allonger sur le lit et je ne bougeais pas. Mon regard était toujours posé sur lui et quand il ouvrit sa bouche pour répondre à ma question de tout à l’heure, je savais qu’il allait dire des choses que je n’aimerais pas entendre mais…ce n’était étrangement pas le cas ! Quand il me disait qu’il parlait de lui et moi, je laissais échapper un léger soupire de ma bouche, bien sur que je me souvenais d’un « nous » et comment pourrais-je l’oublier ? Il m’avouait qu’il ne m’avait pas laissé parce qu’il en avait marre de notre relation mais parce qu’il avait peur de trop s’attacher à moi et ça c’était typiquement lui. Il avait peur d’être amoureux ? Je fronçais les sourcils à ses propos, ne savant plus quoi penser. Il venait juste de chambouler tout mon univers là, renversant toutes mes théories et mes hypothèses….Je restais là à le regarder sans pour autant savoir ce que je devrais dire, faire ou penser.

-« Tu sais quand tu m’as laissé, je n’ai pas arrêté de fouiner dans ma tête, cherchant le pourquoi tu comment tu m’as déserté sans aucune raison. J’ai beaucoup souffert sans toi Charles mais je n’ai jamais pu te haïr et je sais pourquoi… »

Parce que je l’aimais voilà pourquoi…mais j’avais toujours du mal à le lui dire en face pour je ne sais quelle raison. Etais-ce toujours ma fierté qui me jouait des tours ? Je n’en savais rien. Charles m’expliqua après qu’il n’allait pas rester seul pour longtemps, une révélation qui ne m’étonnait pas mais pas du tout. Je le connaissais par cœur et je savais que d’ici quelques jours, une dizaines de filles passeraient par son lit.

-« Je le sais Charles, je le sais ! »

Lançais-je d’une voix désespérée avant d’aller me mettre à ses cotés. Je me blottis dans ses bras avant de lui dire ce que je pensais vraiment.

-« Je ne t’en veux pas. Je ne t’ai jamais voulu parce que…parce ce que...je sais que je ne devrais pas ressentir ce que je ressens pour toi mais je n’y peux rien. J’ai essayé de t’oublier et d’avancer tout en faisant comme si rien n’était mais j’ai toujours du mal à t’effacer de ma vie. »

Je le fixais d’un regard triste avant de lui déposer un petit bisou sur sa joue.

-« Je veux juste arrêter le temps, là tout de suite et rester ici avec toi. Donc laisse-moi passer cette nuit en ta compagnie…juste une nuit ! »

Je lui souris faiblement, espérant qu’il allait accepter mon offre. Je voulais aussi lui proposer mon amitié parce que j’en avais marre de l’ignorer et de ne pas lui adresser la parole mais envisagé une amitié avec lui était raté d’avance…ou pas !

❃ Si Amour rime avec toujours, bonheur rime avec coeur.

Charles-Edouard Castello & Caroll Lea Venn

Lorsqu’on perd quelque chose ; le retrouvait rapidement était surement quelque chose de fou, et y croire de nouveau alors qu’on venait à peine de perdre confiance était pure folie. Mais je suis fou, n’est-ce pas ? Fou des femmes et de leurs cuisses, et leurs fesses et leur poitrine parfaite et non refaite ! Je n’aime que leurs corps, voilà ce que j’étais avant, voilà ce que je suis devenu maintenant : quelqu’un qui a perdu les pédales, qui a donné son cœur en pâture et qui en souffre à présent ! Je ne suis qu’un homme faible, moi qui me pensais plus malin que les autres, si ‘plus’ quelque chose que les autres, ma mégalomanie ne m’a mené qu’a un seul point : la faiblesse et la honte. Je me suis pris un coup de la part de Joshua et ma fierté si elle aurait été là à son temps d’apogée m’aurait dit d’en découdre jusqu’à ne plus pouvoir bouger, perdant ou gagnant je m’en fiche ! Maintenant je suis devenu l’esclave de mon cœur, je ne sais plus quoi faire n’y que penser ; les femmes se sont joués de moi comme moi qui me suis joué d’elles. Un cercle vicieux qui n’a que peu de sorties, et Caroll est une sortie que j’aimerais emprunter. Elle m’aurait aimé, j’espère et moi aussi, si j’avais laissé la chose se faire mais je n’en avais fais qu’a ma tête, jouant égoïstement. Elle ne l’avait pas compris mais moi oui, et alors que je l’écoutais, alors qu’elle bafouillait légèrement et que je comprenais doucement l’étendue de ces mots, leurs sens et leurs significations j’avais de nouveau peur, ce frisson d’espoir et de désespoir qui combattait en moi ; ne sachant que penser, je restais allongé sur le lit, ne pensant à rien, l’écoutant tout simplement, l’écoutant elle et personne d’autre ; nous étions seuls. Sa moue d’exaspération et sa répétition me montrait de la jalousie sur son jolie minois, je ne savais qu’elle effet j’avais encore sur elle, mais je commençais doucement à en comprendre l’ampleur. Mais comment ne pas avoir peur de nouveau ? Alors que mon cœur venait d’être brisé par une blonde Iota, devais-je laisser cette jolie brune de la même confrérie le réparait en acceptant une amitié pour l’instant ? Je ne pouvais donner de réponses à cela, car j’avais peur, et je savais qu’entre nous, une amitié n’était que risible, temporaire, car nos tempéraments et personnalités ne nous permettrait pas d’être si normaux entre nous, de ne pas être complètement nous au lieu qu’as moitié ! Caroll & Moi étions pratiquement jumeaux de caractère et de personnalité ; nous étions deux être sans doute unique qui pouvait se compléter l’un à l’autre sans que nous l’ayons remarqué ; mais l’amour est-il un recours que je peux me permettre ? Je ne sais pas, je viens d’en souffrir, je n’y tiens pas réellement encore une fois. Alors qu’elle se glissait sur le lit, prenant place dans mes bras et se collant à moi, machinalement ma main devait aller contre sa taille, normalement disais-je, mais je ne le fis pas, du moins, pas tout de suite. Étais-je sur de m’embarquer dans cette nouvelle aventure ? Ma main vint doucement se poser sur la taille de Caroll, et je l’attirais contre moi, je me tournais aussi pour la recouvrir de mon autre bras, et machinalement ma tête vint se poser dans le creux de son épaule alors qu’elle m’embrassait la joue. Je la laissais faire, et de ce geste je disais oui à sa demande, je la laissais rester avec moi cette nuit, juste dormir, elle & moi .. ?! Inconcevable, du moins, je ne pouvais le comprendre comme cela, du moins je ne savais pas si cela était une invitation ou toute autre chose, alors je ne faisais rien, il fallait juste que je lui réponde. Sa joue contre la mienne, nous avions tout deux chaud, du moins, nos corps étaient chauds. Je me sentais bien et je fermais les yeux, étant bien contre celle qui avait rythmé mes nuits et mes ébats si tôt en ce monde de brute. Caroll & moi. Nous étions l’un contre l’autre et aucun bruit suspect d’ébats entre nous, juste un amour qui naissait ? Je ne sais pas et je ne peux le dire, je peux juste savoir que je peux compter sur elle, que j’ai toujours pu compter sur elle et que j’ai de la chance de l’avoir avec moi. « Caroll.. Tu es bien trop gentille avec moi, je ne te mérite pas tout ça. Je ne comprends pas tout à fait ce que tu veux dire, mais je crois comprendre un peu.. je ne sais pas quoi dire, mais je suis content que tu sois là, près de moi, et je te remercie de l’être. Tu n’as pas changé alors que moi je suis encore un salopard crapuleux qui a le cœur brisé, tu vois le topo misérable que je suis devenu. Il a fallu quand même que je parcoures le globe pour tomber sur une fille aussi géniale que toi pour supporter un être aussi ignoble que moi.. si tu savais comment je tiens à toi. » Mes doigts serrèrent sa taille et j’avais là, envie de l’embrasser, mon regard sur le sien alors que je m’étais légèrement mis un peu au-dessus d’elle de façon décente à voir son regard et elle le mien, si je ne me retenais pas, je l’aurais embrassé pour la remercier. Mais si j’avais bien compris, les sentiments qu’elle avait pour moi se réveillaient sans doute de nouveau, la ferais-je souffrir encore une fois ? Je ne le sais pas, j’espère que non, je ne veux tout simplement pas, alors que faire ? Patienter et attendre que tout passe ? Sans doute, le meilleur choix, le plus raisonnable. Mais rester raisonnable avec la fille avec laquelle j’ai été le plus moi-même depuis que je suis ici, est-ce bien raisonnable aussi ? Je ne sais pas, à nous de voir.

Charles-Edouard Castello && Caroll Lea Venn

Citation :

I know & you know
i love you but i can't say it
i'm afraid
i don't wanna get hurt
but you know what?
i don't care anymore
i wanna get hurt
i wanna love you

Je savais que je ne devrais pas être là ou j’étais maintenant. Je savais que je pouvais être n’ importe où mais pas ici…pas à coté de l’homme qui avait osé me jeter sur le trottoir sans pitié et sans même prendre la peine de m’expliquer les raisons qui l’ont poussé à prendre une telle décision. Une décision des plus brutales qui avait pour but de me détruire et me ruiner la vie et à jamais. Sans lui, ma vie n’avais plus de sens et pour l’oublier j’avais tout fais et tout essayé et je savais que si je passais ne serait ce qu’une nuit en sa compagnie, j’allais tout foirer. Mais j’étais complètement incapable de gérer mes envies. Mon cœur voulait rester là et ne plus y bouger et mon corps ainsi que ma raison n’avaient plus aucun mot à dire là dessus. J’en avais plus que marre de courir, essayant de fuir mon passé avec Charles. Ce passé « féerique » dont la fin était inconcevablement tragique. J’étais amoureuse de lui et je le suis-peut être- toujours mais j’étais encore une fois pas vraiment prête à lui avouer mes sentiments, de un parce que je ne savais pas s’il ressentait la même chose que moi et de deux je n’avais plus envie de souffrir.

Charles et moi on avait presque tout les deux un caractère bien trompé. Ont étaient tous les deux trop fières et incapables de montrer ce qu’on ressentait au plus profond de nous…peut être parce qu’on avait trop souffert auparavant et qu’on avait plus envie de souffrir davantage ou juste parce que se faire rejeter par l’autre était inconcevable et radicalement inacceptable chez notre égo qu’on préférait obéir au lieu de céder aux niaiseries de l’amour. Se montré fort était notre passion mortelle alors que faire souffrir les autres était notre péché infernal. Peu de gens arrivaient à nous comprendre et saisir notre philosophie de vivre, qui était à vrai dire un peu trop délicate à concevoir. Bref, ont étaient ce qu’ont étaient et si vous n’avez vraiment rien à faire et que vous étiez prêts à perdre votre temps en vain, vous pouvez bien tenter, vous aussi, vos chances et essayer de nous faire changer d’attitude, ce qui serait bien sur raté d’avance.

Lové dans ses bras, je me sentis forte et indestructible, comme si j’étais en top du monde et que j’étais ridiculement imbattable. C’était étrange et extrêmement agréable comme sensation. Sa main se posa ensuite sur ma taille et je me laissais coller encore un peu plus contre lui. Son contact me fit frissonner, ne me laissant pas indifférente. C’était Charles après tout et pas n’importe qui. Cet homme et qui malgré tous ces défauts avait aboutit à me faire craquer, ne me laissant plus le choix que de l’aimer. Je restais donc dans ses bras, son visage à proximité du mien et mon regard tendre plongé dans le sien. Ce que nos yeux disaient en ce moment ne pouvait en aucun cas être exprimé autrement, ni par des mots ni par des phrases… et pour une fois j’étais plus que convaincue que ne rien dire serait le mieux. Charles, lui, il décida de braver le silence qui venait de s’installer entre nous pour me dire que j’étais beaucoup trop gentil avec lui et il avait bien raison sur ce point là. Je n’étais pas gentille de nature, enfin si je l’étais mais juste avec les gens que j’aime et qui compte énormément à mes yeux et Charles ne faisait plus partie de ces gens là depuis un bon moment maintenant mais ce soir…je n’avais pas envie de remuer le passé parce que vu l’état ou il était, la dernière chose dont il avait besoin c’est de devoir m’expliquer ces choix surtout celui de m’abandonner et sans ou avec raison. Dans son regard j’arrivais à ressentir de la sincérité ce qui était anormal chez lui. Ce que je savais maintenant et ce que j’avais besoin de savoir c’est qu’il avait besoin de moi et que je devrais lui faire comprendre et par tout les moyens que j’étais là pour lui et que je ne comptais pas le laisser tomber…Il n’avait pas besoin de savoir pourquoi je faisais ça, pas pour le moment en tout cas ! En l’entendant se traiter de salopard crapuleux, je grimaçais légèrement. L’entendre dire ça me fit mal au cœur…enfin s’il était venu me voir au bal il y a quelque heures, je n’hésiterais pas à le traiter de tous les noms qui peuvent exister mais là je n’y parvenais même pas à l’entendre dire ceci sur lui-même parce que ce n’était tout simplement pas vrai. Charles était un homme bien et j’en étais plus que convaincue. Je savais qu’il pouvait être doux et affectueux quand il le voulait bien. Serrée contre lui, une folle envie de l’embrasser venait de s’emparer de mon corps, rejetant par la même occasion ce qu’il restait de ma raison. Je voulais qu’il s’arrête de dire des bêtises mais je n’avais plus les mots pour lui faire comprendre ceci. Mon visage proche du sien, je pouvais sentir son souffle, chaud mélangé à l’odeur de l’alcool, caressé tendrement ma peau. Sans beaucoup trop réfléchir, je fermais les yeux et laissa mon instinct terminer la tache. Mes lèvres frôlaient finement celles de Charles avant que je lui dépose un baiser des plus tendres sur ces dernières. Une fois le baiser pris fin, je soupirais et baissa les yeux, n’ayant pas le pouvoir de fixer Charles qui maintenant devrait surement me prendre pour une folle.

-« Je…ce n’était qu’une pulsion. »

Mensonges quand vous nous tenez ! Ce baiser était loin d’être qu’une simple pulsion engendré par je ne sais quoi. Ce baiser avait bel et bien une signification que je préférais ignorer pour le moment.

-« Et tu n’es pas un salopard Charles ! »

Je relevais mes yeux vers lui pour recroisé son regard.

-« Tu ne l’es pas…Tu sais que tu ne l’es pas. Tu m’as fais mal et je devrais te haïr pour ça mais je n’ai pas arrivé à le faire parce que je sais que tu n’es pas ce que tu prétends être. Je sais que tu es bien plus qu’un simple coureur de jupons Charles et si je reste là ce soir ce n’est pas pour t’entendre dire des conneries sur ta propre personne tu m’entends ? »

Je le fixais d’un regard tendre espérant qu’il allait prendre mes propos aux sérieux et qu’il allait s’arrêter de me raconter des idioties. J’avais envie de l’embrasser encore une fois mais je me retenais parce que sinon, il saura que le premier baiser avait bel et bien une signification…ce qui n'était autre que la pure vérité que je n'avais justement pas le courage d'admettre !

❃ Il y a trois dimensions de l’amour : la profondeur, la durée et la confiance.

Charles-Edouard Castello & Caroll Lea Venn

Amour, Attirance, Simple Pulsion ? Comment distinguer la chose réelle qui faisait battre notre cœur quand on n’est perdu comme je le suis ? Je ne sais plus lire les lignes de la main, je n’y suis jamais arrivé, je n’arrive plus à deviner quelconque regard seul le regard de désir que je reconnais parmi tous. Il n’est pas difficile en même temps. Mon corps contre le sien, mon cœur battant plus rapidement en sa compagnie, elle me fait encore et toujours de l’effet ; je ne peux savoir si ce sont les anciens sentiments enfouis que j’ai décidés d’enterrer qui revienne à la charge. J’ai le cœur brisé ; j’avais des sentiments naissants pour Aislynn, et malheureusement elle m’a lâché, tant pis pour elle, je ne peux pas faire ce choix pour elle et elle l’a déjà fait ; retrouver son bel étalon Delta ; son roi. Moi je restais seul ; il y avait Caroll cependant ; qui me rendait tout simplement fou. Je sais que je peux avoir confiance en elle, mais la peur me tétanise, je ne peux lui laisser cette chance, encore une fois je serais sans doute prêt à laisser tomber et à partir loin d’elle ; à être méchant pour que les gens que j’aime s’éloigne de moi et ainsi je ne pourrais leur faire du mal, du moins encore plus de mal. Ma main sur sa taille, mon corps au-dessus du sien alors que nous étions tout simplement collés ; la position que nous avions en plus pouvait faire croire au premier qui oserait rentrer que nous allions faire l’amour ; j’en suis sûr. Mes lèvres voulaient ardemment se posait sur les siennes mais je n’osais pas, au contraire d’elle qui n’hésita pas et m’embrassa alors. Une surprise, et quelle surprise. Je pouvais soi en déduire quelque chose de concret, soit envisager une simple pulsion. C’est ce qu’elle finit par dire, son excuse à elle, je la croyais. Moi qui voulait partir loin pour ne plus lui faire de mal, je m’étais encore une fois attaché à elle et encore plus fort. Ce baiser ravivant avec une force qui me fit mal au cœur, les souvenirs d’elle & moi, sous une couette à se regarder tendrement sans se soucier des autres, ne nous souciant juste de nous deux ; maintenant j’avais bien changé, et elle aussi. Je ne la méritais pas et je suis sûr qu’elle en était consciente, alors pourquoi restait-elle là ? Pourquoi ne partait-elle pas profiter de son bal au lieu de rester avec un homme faible comme moi ? Tout simplement car elle a des sentiments pour moi ; c’est la conclusion à laquelle mes pensées me mènent. Je sais que j’en ai eu pour elle et que j’en ai toujours eu, je sais que je ne suis pas prêt pour ça mais je ne veux pas lui faire du mal.. mais.. mais ce baiser tombe au mauvais moment, je n’arriverais pas à me contrôler, les souvenirs prennent une place importante dans l’instant présent, c’est comme si nous deux, rien n’avaient changé durant tout ce temps, que tout c’était renforcé jusqu’à nos retrouvailles, et quel retrouvailles. Je veux l’embrasser, mais je ne dois pas ; je n’ai en plus pas eu le temps de répondre au baiser volé qu’elle m’avait donné. Mince alors. Et alors qu’elle sortait sa joute verbale pour presque m’engueuler sur ma propre façon de parler de moi-même ; j’aurais pensé qu’elle aurait dit oui, qu’elle aurait été sur la même pensée que moi, mais non. Comme ma famille et le peu de gens qui me connaissent, elle me défend et me contredit fortement sur ce sujet. Comme je m’en doutais, elle me dit que je lui ai fais mal, je le savais et je le sais encore et toujours, je m’en voudrais à vie pour ça, de lui avoir fait mal juste par peur de tomber amoureux d’elle, juste pour ça. Je pense, sans en être sûr, qu’elle aurait été ravie que je le sois, d’elle. Mais je m’en serais voulu si je lui avais fait mal comme j’ai fait mal à sa cousine, Aurlanne. Son regard se cache du mien, puis finit par croiser de nouveau le mien, je ne le lâche plus tandis que ma main vint se poser sur son menton, pour qu’elle ne fasse que me regarder, surtout quand elle dit des choses comme ça, des choses peut-être vraies, peut-être fausses mais des choses qui me font battre le cœur de nouveau, encore plus fort et plus vite. Satané femme ; elles me feront toutes craquer ; elle la première. L’envie était là, et je glissais doucement mes doigts sur sa joue, caressant sa joue, et la regardant aussi « Caroll.. tu es si.. belle, si gentille.. et il a fallu que je te fasses du mal, que je te perdes pour enfin comprendre que j’avais fait la plus grosse erreur de ma vie. » lui souriais-je après lui avoir dit ça. Sans attendre je déposais à mon tour mes lèvres sur les siennes, j’en avais envie et je ne voulais plus souffrir, et Caroll m’apaise. Je ne veux pas profiter d’elle, je veux juste être avec elle, d’une façon ou d’une autre. Mes lèvres entrèrent en contact avec les siennes ; je ne répondais pas à sa question, mais on pouvait prendre sa pour un oui. Ma langue entra en contact avec la sienne et une danse ardente se faisait en ce baiser que je sentais passionnée et réel ; un vrai baiser d’amour ? Je ne sais pas, je ne sais pas du tout et elle seule pourrait me donner les réponses à mes questions. Lui demandait ? Jamais.. laissons le temps faire ce qu’il doit faire. Alors que doucement ce baiser devenait plus fougueux, mon corps passant un peu plus au-dessus du sien, se voulant dominant ? Non, juste pour pouvoir l’embrasser comme je le voulais.

Charles-Edouard Castello && Caroll Lea Venn

Citation :

Kiss me in the Dark, roll me through the night
Hold me like you'll never let me go
Hit me with your heart, till the morning light
Let your skin talk to my soul
Kiss me in the dark

Parfois il faut perdre la personne qu’on aime vraiment pour savoir à quel point on a besoin d’elle et à quel point sa présence dans notre vie est indispensable. Pour ma part, je n’avais pas besoin de perdre Charles pour savoir à quel point je l’aimais. Le fait de ne pas avoir le courage de lui avouer mes sentiments ne voulait absolument rien dire surtout pas que je ne l’aimais pas assez. Je savais et il savait…On savait très bien qu’entre nous c’était bien plus qu’une relation sexuelle mais aucun de nous deux n’avait assez de bravoure pour concrétiser ceci. Je regrettais ne pas l’avoir retenu le jour ou il m’avait dit qu’il ne voulait plus me voir…Je regrettais ne pas lui avoir dit à quel point je l’aimais et que j’avais énormément besoin de lui…Je regrettais ne pas avoir dépassé ma fierté et mon arrogance pour pouvoir lui prouver mon amour…Je regrettais plein de choses mais être là ce soir ne faisait et ne ferait jamais partie de mes remords parce que et pour la première fois, je décidais de mettre mon orgueil de coté afin de pouvoir suivre ce que mon cœur me dictait. Je tenais à Charles comme pas possible et j’étais prête à l’aider malgré tout ce qu’il m’avait fait auparavant. Je savais que s’il m’avait abandonné c’est qu’il avait bien ses raisons, des raisons que je préférais ne pas savoir pour le moment. Ma présence là, ce soir avait plus d’une signification mais la seule qui était valable : J’étais encore amoureuse de Charles et je ne pouvais plus le nier. Tout en moi crier mon amour pour lui mais dire ce que je ressentais à haute voix m’était encore impossible et pourquoi ? Parce que j’avais tout simplement peur de me faire plaquer encore une fois ! Mais je n’avais bizarrement plus peur de souffrir à ses cotés. Je ne savais pas ou ont étaient en ce moment ni ou en sera d’ici quelques heures ou quelques jours mais je m’en foutais royalement de ce que le destin me réservait. J’avais déjà beaucoup soufferts auparavant donc je me suis, en quelque sorte, habituée à la souffrance.

Mon corps collait au sien, je me sentis flotter sur un nuage d’espoir et si je pouvais arrêter le temps à cet instant même, je n’hésiterais pas à le faire. Mon regard fusionna tout doucement dans celui de Charles, laissant place à un océan infini de tendresse et d’affection. Un océan dont je me noyer petit à petit et sans me rendre compte. Pour tout le monde j’étais Caroll l’invincible, la garce qui n’était tout simplement pas faite pour l’amour et qui ne laissera personne lui faire mal et encore moins la faire souffrirai mais avec Charles…J’étais extrêmement vulnérable et je devrais avouer qu’à l’époque, j’avais trop méprisé ce que je suis devenue en sa compagnie. Il avait un effet incomparable sur moi parce que pour être là ce soir logé dans ses bras sans pour autant être fâchée contre lui, ça c’était de la sorcellerie, un charme dont je n’étais pas indifférente.

Quand sa main trouva son chemin pour venir se déposer tendrement sur mon menton, la mienne ne s’attarda pas à aller se poser sur son torse parfait. Mon regard fixait dans le sien je ne voyais plus rien autre que lui. Ce soir c’était lui et moi et personne d’autre. Ce soir était le notre ! Sa main glissa ensuite le long de ma joue me donnant cette sensation d’euphorie extraordinairement agréable. Ses mots venaient après me caressaient mon âme, prenant un chemin rectiligne à mon cœur. Je ne savais plus quoi penser en ce moment. Il venait juste de juger le fait de m’abandonner comme étant la plus grosse erreur de sa vie, une révélation qui me fit énormément plaisir. Je ne savais pas s’il mentait ou s’il disait la vérité mais mon cœur avait choisit de le croire et je n’avais donc qu’à subir les répercutions de ça plus tard parce que maintenant, je n’avais plus envie de raisonner…J’avais envie de suivre mon cœur jusqu’au bout…

Quand j’ouvris ma bouche pour répondre à ses propos, Charles m’interrompra en déposant ses lèvres sur les miennes. Un geste qui me fit battre le cœur à la hâte. Je ne savais plus à quoi on jouait en ce moment et si c’était juste un jeu ou nos vrais sentiments qui venaient d’affleurer, finalement, à la surface. Je n’en savais rien et je ne cherchais pas à savoir, pas pour le moment anyway ! Je partageais donc son baiser avec beaucoup de passion mélangeant ma langue ardemment à la sienne. Ce baiser me fit tourner la tête et au lieu de l’achever, je le rendis beaucoup plus fougueux et amplement passionnel. Un sourire intérieur s’empara de mon âme quand je sentis le corps de Charles passait au-dessus du mien pour prendre une position plus dominatrice. Je le tirais après par sa chemise pour le coller carrément contre moi tout en continuant de l’embrasser fiévreusement mêlant ma salive à la sienne. Ses lèvres m’avaient manqué, son corps m’avait manqué, ses baisers tantôt tendres tantôt sauvages m’avaient manqué, ses caresses, ses mots, son corps, lui tout entier m’avait manqué. Je quittais après ses lèvres palpitantes-à contre cœur-pour les glisser sensuellement le long de son cou que je mordillais légèrement avant de m’arrêter brusquement, non pas pour lui dire que je l’aimais mais pour lui avouer à quel point il m’avait manqué.

-« Tu m’as tellement manqué. »

Chuchotais d’une voix douce avant de recoller mes lèvres au siennes, laissant mon désir prendre le contrôle des choses. Mes doigts s’entremêlaient aimablement dans ses cheveux alors que ma langue ne faisait plus qu’une avec la sienne….Un moment de bonheur à son état pur.