the great escape
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♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision.

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MessageSujet: ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision. ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision.  EmptyJeu 25 Nov - 15:54


    ▬ Il ne faut pas trop se protéger, sinon on ne ressent plus rien. Notre cœur devient de glace,
    on n'est plus qu'un mort vivant et la vie perd à jamais toute saveur.

    Ce matin, Perdita avait le luxe de profiter de son lit. La demoiselle partageait une grande histoire d'amour avec son oreiller. La meilleure qu'il soit même. Avec lui, elle pouvait donner sans jamais craindre d'être trompée. Jamais il ne partirait voir une autre ou encore jamais il n'arrêterait de respirer. Cette boule de plume était sienne. La jolie blonde profitait de ces longs instants où elle pouvait rester allonger de longues minutes en faisant le vide. Ces moments où on arrête de penser, où même si la terre s'arrêtait de tourner, on continue de respirer. De longues minutes, allongée sur son matelas et fixant le plafond, Perdita se sent bien. Oubliant ces terribles souvenirs qui laissent de grandes cicatrices sur notre parcours. Décidant de ne pas passer toute sa journée, couchée. La jeune femme se lève et allume la radio dans la salle de bain. Le soleil est présent pour cette journée. Elle se demande si les élèves toujours à Paris, s'éclatent. Mais l'un d'entre eux, attire le plus son attention. La demoiselle se demande comment va Martin. Elle n'a pas eu de nouvelles de lui depuis quelques semaines, depuis qu'il était parti sur l'autre continent. Elle savait que Constance serait là et que c'était surement une des causes qui l'avaient poussé à faire l'échange. Enfin, la jolie blonde ne savait pas grand chose. Les deux jeunes gens n'étaient pas très bavards entre eux. Ils ne voulaient pas perdre leur temps à se confier. En réalité, la nature de leurs instants étaient plus intime que des confessions. Entre baisers et silence, ils passent leurs soirées sans vraiment se dévoiler personnellement. Néanmoins, cela ne voulait pas dire qu'elle n'y était pas un peu attaché. Ils passaient du bon temps et elle appréciait sa compagnie. Enfin, elle le verrait certainement à son retour. Perdita était loin d'être tracassée. Rentrant dans sa douche, elle prend son temps et se sent bien. C'est alors qu'une musique passe sur les ondes. Perdita arrête la douche parce qu'elle vient d'avoir fini de se rincer. Attrapant le premier drap qui passe, elle entoure sa taille et à l'aide d'un autre, couvre ses cheveux. Augmentant le son de la radio, elle se lave les dents et sourie. La journée promet d'être agréable. Alors dans cet élan, elle ne perd plus une seconde pour se préparer. Elle avait prévu une sortie avec son double, sa meilleure amie. Les deux jeunes femmes semblaient si différentes parfois. Mais quand on les connaissait encore un peu plus, on savait que beaucoup de choses les unissaient. Fouillant dans cette immense garde robe, elle ne sait jamais quoi se mettre. Perdita est une éternelle indécise et pas seulement sur ce qu'elle choisit de porter au jour le jour. La belle ne sait jamais si elle doit prendre le choix à gauche ou celui à droite. Une réelle métaphore, mais qui se remarque dans son quotidien. Un jour, elle aimerait arrêter ses études et quitter Berkeley. Puis le lendemain, elle se rend bien compte que ses études sont essentielles et qu'elle ne doit surement pas lâcher en si bon chemin.. La journée avait été excellente. Le duo de demoiselle avait fini par se promener dans les plus grandes boutiques de la ville. Arrêt dans l'un des meilleurs cafés de la ville, elle avait savouré un bon cappuccino, ce que préférait la demoiselle dans cette boisson chaude, c'était sans hésiter la crème fraiche mélangé à ce café. Enfin rentrée chez elle, la jeune femme dépose ses paquets sur le pas de la porte. Attrapant au vol, son portable qui vibre dans son sac à main. Apparament, elle serait de sortie pour la soirée. Sans hésiter, elle accepte. La jeune femme apprécie chaque instant et jamais ne dira non à une sortie si gentiment demandé. Ne prenant même pas le soin de manger, elle se change et va sans hésiter rejoindre ses amis. Elle ne connaissait pas l'endroit où elle irait ce soir. Mais elle n'était pas tracassé, c'était le moyen de connaitre d'autres horizons.

    Se dirigeant vers l'un des endroits de la ville, où Perdita se rendait le moins. Elle observait les détails. Quand dans un coin d'une ruelle, un visage se tourne vers elle. Elle connait ses traits, cette silhouette. Bloquée sur place, elle remarque qu'il n'est pas seul. Perdita préfère lâcher sa bande de potes quelques instants juste pour être sûr qu'elle ne rêve pas. La boîte de nuit se trouvait au coin de la rue. Elle les rejoindrait après avoir confirmé ou non cette vision. D'abord inquiet, l'un de ses amis, demande à deux fois si elle ne veut pas qu'il reste. Mais il devrait savoir que la jolie blonde n'a peur de rien. Certes, elle n'est pas surhumaine mais elle n'est pas aussi inconsciente pour rester seule dans cette ruelle. Perdita ne sentait rien de dangereux. Attendant désormais seule, elle reste dans le coin et ne se fait pas trop remarquer. Elle observe de loin et ne rate rien. C'est Martin ! Il serait donc de retour. Cependant ce qu'il échange avec cet autre homme n'est pas rassurant. Un sachet minuscule et transparent, elle ne sait pas ce qu'il contient. Mais Perdita n'est pas dupe, ce n'est pas des dragibus que contient ce sachet en plastique. Elle reste alors silencieuse et regarde. Martin tend de l'argent à cet inconnu et cela tracasse beaucoup la demoiselle. Ces gestes au bout de cette ruelle sont loin d'être innocent. Deux minutes plus tard, l'inconnu sort de la ruelle et ne remarque même pas la présence de la jeune femme. Son ami suit ce dernier de près et elle ne peut s'empêcher de l'interpeler.. « Je ne savais pas que tu étais rentré.. » Cela était loin de ressembler à des retrouvailles accueillants quand on se laissait guider par le regard de la belle. Elle était plutôt énervée de voir ce qu'elle avait vu. A quoi pensait - il ? Que s'était - il passé à Paris ? Des questions sans réponses et des regards plutôt inquiétant. Le jeune homme ne peut pas nier ce qu'il faisait. Fin, il pourrait essayer mais Perdita sait ce qu'elle a vu et elle en a peut être vu déjà de trop. Sans hésiter et même si ce qu'elle va dire peut être mal pris, elle fonce. « Montre moi, ce que tu viens de lui acheté.. » Elle n'avait pas honte à avouer qu'elle avait été curieuse. Après tout, dans le fond, ils pouvaient être amis. Puis, elle n'avait jamais imaginé que Martin achèterait cette chose et surtout dans ce contexte. Une nuit, dans une ruelle, il devait avoir quelques soucis pour tomber si bas. S'il le fallait, Perdita ne le laisserait pas passer.. Elle ne voulait pas être celle qui le savait et qui l'avait laissé plongé.

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MessageSujet: Re: ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision. ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision.  EmptyLun 29 Nov - 22:15

    ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision.  Daroline-Eye-Sex-damon-and-caroline-16106730-500-281
    LET ME ALONE BLONDIE ! I HAVE ALWAYS BEEN ALONE !
    Pardonnez-moi d'être si dur. Ne pas l'être serait contre ma nature. Mais est-ce normal de
    refuser l'aide de la seule personne qui peut vraiment tenir à vous ? Seul un imbécile comme
    moi est capable de le faire, et pourtant, j'ai beau être froid et distant, je ne le suis point
    avec elle.






      La journée n’était pas bonne pour tout le monde. S’était pris il y a une semaine une déception amoureuse, le jeune homme avait ce qu’on peut dire un râteau. Une véritable déception. C’était ça que les filles avaient eu en échange de ses jeux afin de les décevoir. Quel con ! C’était le coup de le dire là. Cette nuit-là, il n’était pas rentré chez Manon, sa correspondante. Il était resté dans Paris, il trainait dans les rues. Regardant la lune pensivement. C’était à ce moment qu’il avait le plus besoin de ses amis, mais il n’avait rien demandé à personne, il était bien trop fier pour dire à tout le monde ce qu’il s’était passé. Douce amertume qui se dégageait en lui. Il n’avait plus goût à rien. Il ne pouvait même plus la revoir, ça lui faisait trop mal de revoir cette jeune femme aux traits si fins et merveilleux. Elle était bien plus remarquable qu’il ne lui avait dit. Martin était tombé sous son charme en une seule seconde. Il était totalement tombé amoureux d’elle. Les moments qu’il avait passés avec elle ne cessaient de le tourmenter. La vision de son visage, de ses lèvres tout ne cessait de rester ancrer dans sa mémoire pour l’éternité. Il n’avait rien demandé ! Il ne voulait pas souffrir comme ça, c’était bien trop dur. Pourtant, il exister un remède qui pouvait le soulager le plus rapidement possible. Il savait que dans l’une des ruelles de Paris se trouvait un petit gang mal fréquenté qui vendait des substances illicites. Il devait s’en procurer. Ce fut facile, une grosse somme d’argent et te voilà une vingtaine de grammes. Et chaque soir ce fut pareil et encore pareil. Il ne faisait que ça depuis cette fameuse nuit. Chaque jour on pouvait le voir dans sa chambre fumer quelques joints ou utiliser des drogues dures depuis quelque temps. Le jeune garçon ne se plaisait plus vraiment à Paris, bien que ce soit sa ville préférée, il avait envie de faire un break ! Pour ça rien de mieux que de retourner à son pays d’origine. Il devait se rendre à New York. Il avait besoin de retrouver un certain équilibre pour pouvoir refaire régner le mal à Paris à son retour. Il était près de six heures du soir. Le jeune garçon plia soigneusement ses affaires dans plusieurs valises. Il les boucla et demanda à un chauffeur vint chercher ses valises. Ce dernier s’exécuta. Il ramassa ses affaires et plaça son cuir sur les épaules une cigarette à la bouche. Il aperçut une dernière fois sa chambre, il serait de retour dans un mois. Il ferma avec une légère amertume la porte de sa chambre. Il disait adieu à la France, à Paris et inconsciemment à Constance, bien qu’il soit incapable de l’oublier. Elle était ancrée en lui. Personne ne pourrait la remplacer. Elle avait sa place dans son cœur pour l’éternité, il mettrait le temps qu’il faudrait pour l’attendre, mais il l’attendra. Le voyage à l’aéroport fut rapide. Il dormit dans l’avion qui le ramena en quelques heures. Il était 20 heures passé quand le jeune homme atterrit en Amérique du Nord. Sa gouvernante était venue le chercher, les larmes aux yeux, il lui avait manquée. Mais ses parents n’étaient pas là, comme d’habitude. Il fit une grimace et serra sa gouvernante dans ses bras. Elle trouvait qu’il avait maigri. Il est vrai qu’il avait perdu quatre kilos. Mais il s’en fichait. Son appartement n’avait pas changé. Il sentait la rose. Une odeur féminine je dois l’avouer, mais c’était le parfum de sa tendre enfance. La seule odeur qu’il aimait avec celle du parfum de Constance. On déposa ses valises dans sa chambre, il ne put s’empêcher de tomber dans son lit. L’avion était épuisant, même en première classe. Il était crevé par ses heures de vol. Rien de mieux qu’un peu de repos. Mais il ne ferma pas l’œil. Tournant sur lui-même, il passa ses heures à regarder son horloge, elle affichait l’heure qui s’écoulait doucement. Se mettant sur le dos il soupira. Il était déjà en manque. Passant sa main sur son visage, il prit son cellulaire dans ses mains, son premier appel fut en direction d’un jeune homme de Berkeley qu’il connaissait grâce à ses nombreuses connaissances, il savait très bien où se vendait de la drogue. En une seule minute, il lui indiqua le chemin. Martin raccrocha à la volet, saisissant l’argent de son voyage il le mit dans sa poche et claqua la porte d’entrée qui résonna dans tout l’appartement. A cette heure-ci, rares étaient les taxis qui roulaient en pleine nuit. Heureusement ses parents chéris lui avaient payé un coupé sport noir qui était bien garé dans le souterrain juste en bas de son grand immeuble. Il ne prit pas la peine de prévenir son chauffeur, il prit les clés et décida de conduire jusqu’à MISSION DISTRICT, un quartier pas vraiment bien fréquenté. Il s’en fichait totalement, il était assez grand et robuste pour se battre contre celui qui se mettrait en face de lui. Quant à sa voiture, il la garerait à un endroit un peu mieux fréquenté, la marche ne lui faisait pas peur. Garant sa voiture à un quart d’heure de son lieu de rendez-vous, il passa par un raccourci. La lune berçait cette rue qui était noire et peu éclairée. Le lieu parfait pour vendre toutes substances illégales. Mais Martin ne s’arrêterait pas à quelques joints cette fois-ci, il avait décidé de prendre quelque chose de plus dure, de plus résistant. Peu importe ce qu’il lui arriverait, il n’avait pas vraiment peur des conséquences, il agissait tête baissée comme à sa plus grande habitude. Le dealer était au coin de la rue et l’attendait d’un pied ferme. Martin s’approcha et dire que quelques mois en arrière, il n’aurait pas touché à toutes ces conneries. Comme quoi il n’a que les idiots qui ne changent pas d’avis. Bref connaissance, ils ne se connaissaient pas vraiment mais tous les deux voulaient quelque chose de précis. Lui il voulait son argent et Martin voulait ce qu’il lui vendait. Il tendit son argent et l’homme lui donna ni vu, ni connu un petit sachet transparent contenant une poudre blanche. Sourire sur les lèvres, il leva les yeux et son interlocuteur avait disparu. Il mit son sachet dans la poche arrière de son jean et alluma une cigarette qu’il avait acheté juste au tabac au coin de la rue. Tout était fini, il n’avait qu’à rentrer chez lui ou presque car le pire restait à venir. « Je ne savais pas que tu étais rentré.. ». Cette voix lui était si familière. Cette douce voix appartenait à Perdita. Cette charmante jeune femme blonde qu’il avait le don de maltraiter. Il était souvent méchant avec elle sans le vouloir. «  Ca t’aurait servie à quoi de le savoir ?  ». Martin de Thomas toujours fidèle à lui-même, toujours aussi méchant et si cruel avec les gens qui tenaient à lui. Il ne savait pas ce qu’elle pouvait ressentir pour lui. Il avait une relation exclusive, ils se voyaient que quand ils en avaient envie et couchaient ensemble sans problème mais tout s’arrêtait à ça. «  Montre moi, ce que tu viens de lui acheté.. ». Aïe il était démasqué. Il recracha la fumée de sa cigarette. Il la regarda dans les yeux, le regard azur rempli de colère. Il ne lui en voulait pas à elle, ou si peut-être de trop fouiller, mais il s’en voulait d’être si naïf au fond de lui-même. Mais il était trop fière pour le reconnaître. «  Pourquoi ? Que me veux-tu à la fin ? J’ai aucun compte à te rendre, je fais ce que je veux !  ». Il venait de se trahir tout seul, mais il était si furieux qu’on aurait pu voir l’expression de son visage changer. C’était bien trop « magique » pour être vrai.
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MessageSujet: Re: ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision. ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision.  EmptyMar 7 Déc - 10:27


    ▬ Il ne faut pas trop se protéger, sinon on ne ressent plus rien. Notre cœur devient de glace,
    on n'est plus qu'un mort vivant et la vie perd à jamais toute saveur.

    C'est clair qu'elle n'avait rien à dire à Martin. Après tout, il était grand, majeur et vacciné. Du moins, il devait l'être. Puis Perdita n'était pas le genre de fille rabat-joie. Elle comprenait certaines personnes qui se lâchaient au bout d'un moment. Simplement parce qu'elle - même avait été mis dans un couffin pendant bien longtemps. Ses parents avaient toujours peur que quelque chose arrive s'ils lui laissaient trop de liberté. Mais la jeune femme n'était pas non plus inconsciente. Elle savait faire la différence entre le mal. Est ce que ça ne suffisait pas ? Seulement les années ont passé et elle est toujours restée renfermer pendant que ses amies vivaient leur première sortir, embrassaient leur premier copain et se sentaient femme pour la première fois. Le temps et passe et ses parents prennent de l'âge. Alors Perdita décide de faire le mur. Elle n'en peut plus, c'est comme si elle étouffait plus les jours passaient. On peut être fort et n'avoir peur de rien, quelque chose nous retiendra toujours. Pour la jeune femme s'était ses parents.. Sauf qu'un soir, une seule envie l'envahit c'est de retrouver son petit ami de l'époque. Elle file le parfait amour. C'est le tout premier pour qui elle ressent ça. Les petits bourdonnement dans le ventre à chaque fois que ses lèvres touchent les siennes. Des étincelles dans les yeux à chaque fois qu'il la compliment. Un frisson unique dans le corps quand leurs peux se frôlent. Perdita n'a plus peur de rien, quand elle est à ses côtés. Elle est jeune, belle et amoureuse que demander de plus. Certes, elle a désobéis à ses parents en sortant alors qu'ils ne lui avaient pas donné l'autorisation. Mais elle était loin de s'attendre à la pire soirée de son existence. Alors qu'il décide de ramener un ami et de quitter la soirée, la jeune femme préfère rester encore quelques instants et lui promet de le retrouver dans moins d'une heure sur le parking devant la plage. Mais les minutes se font longues sans son petit ami. Elle décide donc de le retrouver beaucoup plus tôt que prévu, demandant, suppliant même une amie de l'amener sans plus attendre. Il compte beaucoup pour elle, plus que n'importe quel autre. A travers lui, elle renait et dans son regard, elle grandit. Perdita était loin de se douter que tout allait basculer. Quand elle retrouver sur le bas côté de la route, la voiture de son petit ami, complétement retournée mais surtout tout cabossée. Elle est prise de panique et court voir si à l'intérieur du véhicule, il s'y trouve encore. C'est quelques mètres plus loin que le corps du jeune homme se trouve. En larmes, en crise, elle essaye comme elle peut d'avoir un signe de sa part, qu'il lui dise que ça et qu'il va s'en sortir. Mais rien de tout ça n'arrive, son décès est prononcé et la demoiselle s'effondre. Cet atroce souvenir, cette cicatrice la suit depuis toujours. Cette peur au ventre de s'abandonner à un homme et qu'il s'en aille également. Sans hésiter, c'est pour cette raison qu'aujourd'hui, elle fait tout pour ne pas s'accrocher pour ne pas aimer une nouvelle fois. Même si les tentations sont nombreuses.. A chaque fois qu'elle se perd sur son chemin, elle fait demi - tour et réessaye d'une autre manière..

    Avec Martin, c'était différent. Ils s'étaient mis d'accord pour ne pas développer des sentiments. Perdita en était ravie, elle avait trouvé quelqu'un avec qui être sur la même longueur d'onde. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de tenir à lui. Ils se voyaient pour se caliner mais à la longue, une certaine complicité était née. Dans leur relation tactile, chacun savait ce que l'autre préférait entre baisers dans le cou, sur les lèvres ou sur le corps. Ils savaient peut être mieux que personne comment agir pour faire vibrer l'autre. Pas besoin de parole, de discussion ou de confession, leurs corps répondaient d'eux - même. Ce soir, elle ne pouvait pas cacher son étonnement. Martin était de retour et il n'avait pas pris la peine de la mettre au courant. Elle se doutait alors que quelque chose avait mal tourné. Martin avait une raison de participer à cet échange. Une raison qui n'en était pas vraiment une mais s'il avait eu le courage de la mettre face au mur, elle aurait réagis. Perdita n'avait pas besoin de dessin, elle savait ce qu'il pouvait ressentir pour Constance. La jeune femme ne pouvait pas lui en vouloir parce qu'elle savait que parfois, ce sentiment était tellement grand qu'il devenait même incontrôlable. Mais elle n'aurait jamais imaginé qu'il se laissait submergée par cette histoire. Dans cette ruelle, elle comprit comment les choses avaient tourné et elle avait du mal à croire ce qu'elle venait de voir. Toujours fidèle à lui même, Martin ne pouvait pas s'empêcher d'être froid et distant quand il venait de commettre une erreur et qu'en plus, il avait été pris sur le coup.. « Ça t’aurait servie à quoi de le savoir ? » Elle pouvait le comprendre mais à la fois au fond d'elle quelque chose ne voulait pas le croire. Voir l'un de ses proches dans une telle situation ne fait pas sourire. Elle ne peut pas faire comme si elle ne l'avait pas vu.. « Ça t'aurait servie à économiser du temps et de l'argent. » Même si elle se doutait qu'elle n'aurait pas le dernier mot. Perdita n'avait aucun droit sur le jeune homme et elle n'en voulait pas. Mais elle avait quand même du mal à admettre qu'il souhaite se mettre dans un sale état pour une fille. Constance était peut être la différence pour lui, celle avec qui il se voyait faire mille et une chose. Néanmoins, elle avait certainement choisi un autre et il ne pouvait rien y faire. S'il est là ce soir, c'est dans doute parce qu'il n'était pas son choix. Malheureux pour lui, elle peut comprendre sa peine mais pas cet acte. A quoi lui servirait cette drogue qui ne doit surement pas être douce ? Veut - il devenir dépendant de quelque chose de nocif ? Martin n'a surement plus envie de se battre avec la vie. Seulement, des gens tiennent à lui. Il a ses meilleurs amis, sa famille et son passé. Se serait petit et sans courage qu'il veut donner comme dernière image.. « Pourquoi ? Que me veux-tu à la fin ? J’ai aucun compte à te rendre, je fais ce que je veux ! » Cette phrase n'était sans aucun appel et Perdita ne pouvait pas y rétorquer. Après tout, qu'est ce qu'elle était pour lui.. Pas grand chose. Elle ne pouvait pas le changer et encore moins lui faire la moral. La jeune femme n'a jamais été un modèle. Depuis qu'elle est partie de chez elle, Perdita avoue avoir fois souvent les mauvais choix. Seulement, elle ne peut pas s'empêcher de tenir un minimum au jeune homme. Détournant les talons, elle décide donc de partir. Elle était impuissante et le reconnaissait. Faisant quelques pas, elle décide quand même de revenir vers lui. Dans un long silence, elle le fixe.. « Le plus malheureux dans l'histoire, c'est toi. Quand Constance saura que tu es mort d'une overdose, elle ne pourra qu'être heureuse de son choix. Edward était le bon parti. Il aurait peut être eu plus de courage que toi dans cette situation ! » Elle savait qu'elle avait touché la corde sensible et qu'elle n'avait peut être pas eu le meilleur comportement. Mais elle n'avait pas tort, quelle personne voudrait que son petit ami dépense tout son argent pour se tuer, pour éteindre sa flamme petit par petit. On ne nous a jamais dis que notre existence serait facile. Alors si nous sommes ici autant en profiter sans avoir un jour, l'envie de se tuer.. Nous avons tous une destiné et c'est manquer de courage et de volonté si on finit par se droguer. Perdita a déjà touché à sombre milieu. Aujourd'hui, elle sourit aussi parce qu'elle sait qu'il y a d'autres moyens de se libérer. La page sera sans doute dur à tourner mais on ne peut pas écrire notre éternité sur le même bout de papier. Dans le regard de Martin, Perdita est une autre femme. Elle a du courage et se voile même la face. Autre fois, elle aurait été celle à qui on en venait en aide. Alors que ce soir, elle essaye de sortir quelqu'un du tunnel. « Est ce que tu n'as pas assez de courage pour continuer ? Est ce que tu veux que la dernière image que les gens aient de toi, soit celle de cet homme, celui qui achète de la drogue tard le soir et dans une ruelle sombre.. ? » Même si la jeune femme ne croyait pas plus que lui en ce qu'elle disait. Elle devait cette fois - ci avoir le rôle de celle que plus rien n'abattait. Elle devait être ce personnage pour Martin. Même si au fond d'elle, elle le comprenait parfaitement..


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MessageSujet: Re: ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision. ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision.  EmptyLun 20 Déc - 0:39

    ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision.  Dc-gifs-damon-and-caroline-16276058-500-246
    WHAT IS THE FUCK ? NO I'M NOT WEAK ; I MUST TO TRY
    Toute sa vie, il avait eu peur de la blesser et c'était uniquement pour cela qu'il s'était imposé
    la discipline volontaire d'une abêtissante monogamie. Voilà qu'il constatait au bout de vingt
    ans que ses égards avaient été tout à fait inutiles.



    Muzicons.com


      Il était certes majeur et vacciné, mais comme tout être humain, il avait besoin d’une sorte de guide. Il avait besoin d’être guidé par une personne. Il ne faisait rien de très bien depuis son retour de France. Remarque il n’a jamais fait une seule chose de bien dans toute sa vie. La seule chose qu’il ne pouvait regretter ceux sont les sentiments qu’il ressent envers Constance. Il aurait pu lui en vouloir, elle le rendait encore plus faible et plus vulnérable qu’il ne l’était. Sa carapace vieille depuis plus d’une vingtaine d’année venait de céder. Pourtant, elle n’aurait pas du, il était bien plus fort que ça, il avait réussi à se protéger contre les autres, mais maintenant il était à vif, sa plaie était à vif et ouverte. Rien ne pouvait davantage la soigner. Pour se soulager, il prenait des substances illicites, le résultat était rapide et assez prodigieux. Il n’avait qu’une chose à faire : se faire plaisir en consommant. Il prenait sous différentes formes, pour la beue il en fumait, pour l’héro il se piquait et pour la coc il en sniffait. Cette fois-ci, il avait pris de la cocaïne. Son petit sachet en renfermait une quinzaine de grammes. Il comptait le terminer ce soir. Il n’en aurait pas pour longtemps, le trajet du lieu de rendez-vous à sa chambre d’appartement ne devait pas duré plus de vingt minutes. Il n’avait pas beaucoup de temps à attendre avant de succomber à un paradis superficiel et artificiel. Il pouvait enfin oublier Constance. Ce qui était une tâche importante et douloureuse. Elle s’effectuait péniblement dans le monde réel, il n’avait pas le temps de dire ouf ou de soupirer qu’il se mettait à souffrir dans son coin… Ces drogues étaient le signe d’une faiblesse. Mais il était obligé d’en prendre, il devait l’oublier. Elle n’était pas faite pour lui. Il ne la méritait pas. Cette fille état un soleil. Un soleil qui brille de milles feux et qui vous réchauffe en quelques minutes. Lui il était tout le contraire, il était la lune. Trop jalouse de la beauté du soleil qu’elle ne cesse d’éclipser. A son contraire, il refroidissait tout le monde et n’aspirait pas à la sympathie. Constance était l’une des seules qui lui avaient fait confiance. Elle s’était intéressée à son cas, autrement que pour son physique. Ils étaient certes liés ensemble, à cause de cet accident de route au printemps 2010, mais ils étaient liés par leurs caractères. Ils étaient identiques en tout point bien que le jeune garçon se montrait encore plus désagréable qu’il ne l’était. Cette fille lui brisait le cœur. Elle lui brisait tout ce qu’il restait en lui. Il ne pouvait plus être le même. Il devait se résoudre à tout laisser tomber, pourtant il ne pouvait pas. Il n’en était pas capable. C’était un faible qui cherchait la simplicité, il cherchait la drogue pour se sentir bien pendant une durée limitée dans la journée. Il serra le sachet dans sa main, se mordillant la lèvre. La blonde venait de le pincer. Perdita pour être plus exact. Elle s’intéressait à ses humeurs mais surtout à ses actions contrairement à celle qui l’intéressait vraiment. « Ça t'aurait servie à économiser du temps et de l'argent. ». Martin se mit à rire. Il rangea le sachet dans la poche intérieure de sa veste en cuir, comme ça si il devait venir la chercher, elle devrait lui passer sur le corps autant au sens propre qu’au sens figuré. Il la regarda de haut haussant les deux sourcils. « Alors de un je ne perds pas de temps, je me balade en pleine nuit, c’est agréable, on peut faire de charmantes rencontres tu sais. Et de deux, de l’argent j’en ai à revendre. Mes pauvres parents me donnent ça en témoignage de leur pseudo-amour, autant en profiter non ? ». Et boum voilà comment être méchant en cinq secondes.

      Pourquoi choisir quelque chose de nocif ? Pourquoi ne pas partir pendant un mois en vacance loin de tout pour tout oublier ? Et bien, si la chose qu’il prenait était nocive c’était pour mettre plus rapidement fin à sa vie. Mais La drogue était aussi l’un de seul moyen capable de lui faire tout oublier. Le sexe était un autre moyen mais il ne pourrait pas lui faire oublier ce qu’il s’était passé. La drogue était le seul moyen, un moyen faible mais bon rapide et efficace pour une petite durée. Il n’était pas assez reconnaissant face à Perdita, elle aurait pu partir loin de lui et le laisser, mais non elle restait là. Et lui que faisait-il ? Il ne faisait que l’enfoncer. C’était dans son caractère, il ne supporter pas qu’on soit au dessus de lui qu’on lui dicte ce qu’il doit faire ou ne pas faire. En gros qu’on le traite comme un gamin. Elle décida de tourner les talons. Elle venait de comprendre. Mais elle se retourna aussitôt. « « Ça t'aurait servie à économiser du temps et de l'argent. ». Il serra les dents. Mordilla sa lèvre supérieure. Il la regarda dans les yeux, un regard furieux et tellement vulnérable. Mais dans un élan de force, il donna un coup de poing dans la mur l’emportant contre le mur. Il posa ses mains aux côtés de son visage. Il la tenait bloquée dans son jeu. Il baissa la tête, fermant les yeux. Il releva la tête, la regardant dans les yeux. Un regard tellement blessé par ces mots qui le blessèrent au plus profond de son cœur. Il semblait tout aussi peureux et innocent qu’un enfant. C’est ainsi qu’on se rendait compte que Martin de Thomas avait un cœur. « Bien qu’elle soit heureuse ! Qu’elle ne soit plus sur mon dos, que je l’oublie ! Je veux juste plus souffrir, c’est trop difficile à comprendre ? Pourquoi elle l’a choisi lui ? J’aurai été capable de tout pour elle, du meilleure comme du pire si elle me l’avait demandé ! Mais que suis-je comparé à lui ? Je ne suis rien, qu’un gamin égoïste… Ne me parle plus jamais de ça ! Ne me parle plus d’elle ! S’il te plait … ». Il laissa glisser une de ses mains le long du mur. Le regard livide, il ne voulait plus rien ressentir. Elle avait bel et bien touché la corde sensible. Mais elle avait trop joué avec. Elle l’avait usé ! Il n’était plus aussi fort qu’il le pensait. Il était mort, sa carapace était détruite depuis un long moment. Il était bien plus vulnérable et bien plus fragile qu’auparavant, il était bien facile de le blesser maintenant. Son premier sujet avant était ses parents, et maintenant c’était elle. « Est ce que tu n'as pas assez de courage pour continuer ? Est ce que tu veux que la dernière image que les gens aient de toi, soit celle de cet homme, celui qui achète de la drogue tard le soir et dans une ruelle sombre.. ? ». Il fronça les sourcils, il se fichait pas mal de ce que les gens pouvaient penser de lui. Depuis tout petit, il était différent des autres et ça ne risquait pas de changer maintenant. Il ne comprenait pas bien pourquoi elle faisait, pourquoi s’intéressait-elle à lui ? Il était depuis le début salopard avec elle, il ne l’épargnait jamais et au contraire la rabaissait sans cesse. C’était incompréhensible. « Je me fiche de la façon dont les gens me voient, je n’ai jamais été comme les autres, je suis bien plus différent que tu ne le penses, ce que je ne comprends pas c’est pourquoi tu t’intéresses tant à moi ? ». Alors c’était elle qui devait être le guide de Martin. C’était elle qui devait le guider dans ses gestes pour qu’il ne se perde pas ? Elle s’embarquait dans une longue et périlleuse histoire.
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MessageSujet: Re: ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision. ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision.  EmptyJeu 23 Déc - 13:43


    ▬ Il ne faut pas trop se protéger, sinon on ne ressent plus rien. Notre cœur devient de glace,
    on n'est plus qu'un mort vivant et la vie perd à jamais toute saveur.

    Pourquoi elle était là ? Une autre serait surement partie depuis bien longtemps, voyant que le jeune homme était vraiment un cas désespéré. Seulement, Perdita ne s'avouait pas vaincue. Peu de choses les liaient mais ils n'étaient pas des inconnus l'un face à l'autre. Ils se voyaient souvent pour passer la nuit ensemble et pas pour faire la conversation. Je pense qu'il n'y a pas besoin d'en faire un dessin. La jeune femme n'y allait pas par quatre chemin quand elle s'adressait à Martin. Elle savait un peu la situation qui s'était installée entre lui et son amie Constance. Elle savait aussi qu'aux dernières nouvelles, c'était dans les bras d'un certain Edward qu'elle se protégeait. Le beau brun face à elle avait très mal pris le choix qu'avait fait la co-présidente des iotas. Néanmoins, elle ne pouvait pas changer cette direction qu'avait choisi la demoiselle. Martin le vivait mal, c'était aussi compréhensif. Il devrait seulement faire le vide et savoir que le petit sache qu'il a dans sa main ne l'aidera en rien. Quand on regarde le passé de la jolie blonde, elle est plutôt mal placé pour faire la moral. Après le décès de son petit ami de l'époque, elle est tombé dans un monde sombre et sans issu. Elle s'était tellement laissé entrainer dans les fins fonds de ce monde qu'il lui a fallu des moins pour revoir, ne serait qu'un rayon de soleil. Alors voir une connaissance tomber les deux pieds dans cette partie du monde qui finira par le détruire par avoir sa peau. Elle ne peut pas rester passive. Si ce soir, son chemin avait rencontré le sien, il y avait une raison. Peut être que c'était une coïncidence mais peu importe, elle était là. Perdita n'y allait pas par quatre chemins pour le faire réagir. L'entendre rire de sa réflexion ne lui plaisait pas. Elle n'était pas là pour faire le clown. « Alors de un je ne perds pas de temps, je me balade en pleine nuit, c’est agréable, on peut faire de charmantes rencontres tu sais. Et de deux, de l’argent j’en ai à revendre. Mes pauvres parents me donnent ça en témoignage de leur pseudo-amour, autant en profiter non ? » Cette réflexion devait être celle d'un enfant de quatre ans. Se balader en pleine nuit n'a rien d'agréable quand on se trouve dans ce quartier. Puis s'il pense que ces parents seraient d'accord que cet argent lui sert à se détruire, il n'a qu'à faire comme bon lui semble. Perdita a plus en plus du mal à se contenir. C'est sans réfléchir qu'elle devient vraiment méchante. Elle ne regrette pas ce qu'elle vient de dire parce qu'elle voit que ça le fait le faire sortir de ses gonds. Elle était prête à le laisser quand il tape dans ce mur. S'il croyait qu'il était plus fort que cet ensemble de briques, c'était raté. La main en sang, elle l'écoute alors se livrer. Une première pour eux, une première pour lui et une première pour elle. La jeune femme n'en demandait pas tant de sa part et elle est plutôt agréablement étonnée. . « Bien qu’elle soit heureuse ! Qu’elle ne soit plus sur mon dos, que je l’oublie ! Je veux juste plus souffrir, c’est trop difficile à comprendre ? Pourquoi elle l’a choisi lui ? J’aurai été capable de tout pour elle, du meilleure comme du pire si elle me l’avait demandé ! Mais que suis-je comparé à lui ? Je ne suis rien, qu’un gamin égoïste… Ne me parle plus jamais de ça ! Ne me parle plus d’elle ! S’il te plait … » Le regard vide, elle le sent complétement paumé, crevé de respirer. Est ce qu'il voulait sérieusement mettre fin à sa vie. Elle ne l'avait jamais senti aussi mal et n'avait jamais imaginé qu'il pourrait être comme ça à cause d'une fille. Il semblait tellement intouchable, indestructible qu'elle a du mal à y croire. Seulement, elle ne peut pas se voiler la face. « Je peux te comprendre mais c'est pas avec cette crasse que tu vas y arriver. Regarde toi ! Martin t'es à peine reconnaissable. » Comme on dit souvent, la coeur a ce que la raison ignore. Il l'aime à en crever sauf que ça ne semble pas être réciproque. Si proche de lui, Martin relève la tête et elle tombe dans son regard. Étrangement, elle a la sensation de voir la même émotion dans ses yeux qu'elle, il y a quelques années. « Vous n'êtes peut être pas fait pour être ensemble. » Elle savait qu'il lui avait demandé de ne plus parler d'elle, mais il devait se rendre à l'évidence. Perdita ne connaissait par leur relation mais elle était au courant de la fin et des conséquences qu'elle avait.. Si elle n'arrêtait pas de parler d'elle, c'est parce qu'il devait l'entendre de la bouche d'une autre personne. Cette affreuse réalité, il doit y faire face, puiser la force de se battre parce qu'il y a des gens avec qui il a lié de sacré lien, comme Aislynn, sa meilleure amie.

    « Je me fiche de la façon dont les gens me voient, je n’ai jamais été comme les autres, je suis bien plus différent que tu ne le penses, ce que je ne comprends pas c’est pourquoi tu t’intéresses tant à moi ? » Cette phrase avait du bon sens. La jeune femme aurait surement dis la même chose à sa place. Peu importe le regard des autres, on vit avant tout pour soi et ceux qui nous apprécient à notre juste valeur. Tout en fouillant dans son sac, la demoiselle trouve un foulard et des mouchoirs. Elle décide d'attraper la main du beau brun et de l'entourer de cela pour que le sang arrête de couler. Son autodestruction était un appel à l'aide même s'il disait que non. Il était assez conscient pour savoir qu'il n'y arriverait pas seul. Ensuite, elle ne pouvait pas oublier son passé et elle aurait souhaité que quelqu'un soit là pour l'empêcher de sombrer dans les profondeurs des substances illicites. C'est quelques instants plus tard qu'elle décide de lui répondre en faisant attention de ne pas lui en dire trop sur ce qu'elle a vraiment vécu de son côté. « C'est parce que tu es différent que je suis là. J'aurai pu partir et faire comme si je n'avais rien vu. Seulement, il te saurait arrivé quelque chose cette nuit, je m'en serais voulue. Je ne souhaite pas avoir une mort sur la conscience même si c'est indirectement. » Finissant le bandage un peu pourri qu'elle venait de faire à Martin, elle en profite qu'il porte son attention sur autre chose pour passer sa main dans sa poche. Elle attrape alors le sachet en plastique qui contenait sa drogue, en prenant le soin de s'éloigner de lui pour ne pas qu'il lui reprenne après trente secondes. « Tu veux vraiment te droguer ? » Cette question est un vrai coup de claque pour la jeune femme parce que si jamais il le souhaite. Elle ne sait pas ce qu'elle pourrait bien faire pour l'empêcher. Lui attacher les mains ? Le faire taire avec du scotch et l'enfermer dans son armoire ? Perdita n'est pas sur humaine. Elle fit quelques pas en arrière et le fixe toujours quand elle décide d'être assez loin. Même à quelques mètres, elle peut sentir sa douleur, sa tristesse. « Si tu le veux, je partirais. Si tu veux te retrouver seul, je comprendrais. Je ne peux t'obliger en rien. » La demoiselle devait faire face à cette réalité aussi. Elle l'avait été trop franche avec lui, au point de lui enfoncer un pieu en plein milieu du coeur. Elle ne voulait pas le faire souffrir, elle voulait l'aider à garder la tête hors de l'eau..

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MessageSujet: Re: ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision. ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision.  EmptyJeu 30 Déc - 0:25

    ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision.  Damon-Caroline-damon-and-caroline-17935170-500-276
    « PERDITA ; MARTIN » J'ai longtemps désiré être plus heureux, je pensais que rendre les gens plus malheureux cela m'aiderait, mais je me suis grandement trompé, le seul qui est en train de souffrir et de pourrir c'est moi. Heureusement certains anges existent et vous font confiance. Ces anges sont rares, mais, elle existe pour moi • • P&M's Song


    Perdita perdait du temps avec Martin. Elle perdait son temps et son argent comme on dit si bien, même si elle a pas vraiment dépensé beaucoup d’argent à l’heure actuelle. Le regard livide, il s’était déjà posé longuement cette question : Pourquoi prendre ça ? Ca te sert à quoi ? Oui mince Martin ça te sert à quoi de te droguer pour cette fille. Il était si égoïste qu’il voyait déjà son propre bonheur avant de voir celui que Constance, mais c’était plus fort que lui, il avait besoin d’elle. Il s’était ouvert à vif grâce à elle, mais il devait aussitôt se fermer. Il était encore plus faible qu’il ne le pensait. Être méchant lui permettait d’oublier ses faiblesses et de se cacher face au monde entier, mais ces drogues là, elles lui permettaient de tenir le coup. Son cœur se décomposé, il s’embraquait. Il avait des nausées, il ne faisait que déraper. Il n’arrivait même plus à se rendre compte du mal qu’il pouvait faire, il était vraiment stupide comme type, quand on le connaissait, on avait envie que d’une seule chose : lui en coller une. C’était ce qu’il méritait le plus. Il ne comprenait pas ce qu’il s’était passé, cet été tout était merveilleux. Cette nuit qu’il avait passé, le souvenir de leur histoire. La seule empreinte qui reste gravée dans son cœur, mais rien que d’y penser, il avait envi de se pourrir la vie, elle n’avait plus raison d’être. On lui avait souvent dit d’y croire. Mais croire à quoi ? Pour croire à quelque chose, il faut ce petit quelque chose, ce quelque chose était l’amour. L’amour qu’il ressentait pour Constance. C’était la première qu’il avait ressenti une telle chose, il l’avait aimée de tout son être, il continuait de l’aimer. Même si il aurait certainement d’autres histoires, il ne pourrait jamais l’oublier c’était bien plus fort que lui. Ce n’était pas la fin pour lui. Il ne comprenait pas ce que Edward avait en plus. Il avait certainement pas commis toutes ces erreurs avec les femmes. Pas comme Martin qui avait joué avec le feu et qui au fil du temps s’était brûlé. Il aurait été capable de tout pour elle. Elle lui donnait la force d’y croire, de vivre. Elle était la seule personne qui avait cette empreinte sur lui. Mais elle avait été balayée par le vent. Elle n’était qu’un souvenir. Elle devait peu se soucier de Martin à cette heure là. Il se sentait comme Roméo perdu à Mantoue. Il était sans sa Juliette, perdu de tout sans aucun point de repère, il se laissait aller dans ce monde. Il était banni de Vérone, mais il était surtout banni du cœur de Constance ce qui le tuait. Il était pris au piège dans ce manège incessant. Ca lui provoquait des tournis, il était fait pour vivre sans elle. Loin d’elle privé de cet amour qu’il chérissait tant et qu’il souhaitait plus que tout au monde. Il devait être lucide, se pourrir la vie ne lui apportait rien de bon et ne ferait pas revenir Constance. Perdita avait visé juste, elle l’avait blessé en plein cœur, mais ce n’était que pour une mûre réflexion qu’il pouvait se rendre compte de sa connerie. Se pourrait-il qu’elle tienne un minimum à lui ? Elle aurait pu tout simplement partir et faire comme si il n’avait pas exister. Il serra le paquet, mais écouta sa douce voix qui effleura son oreille. « Je peux te comprendre mais c'est pas avec cette crasse que tu vas y arriver. Regarde toi ! Martin t'es à peine reconnaissable. » A peine reconnaissable… Il fronça les sourcils. Il devait juste avoir les yeux gonflés par les heures de sommeil qu’il n’avait pu rattraper, mais il n’avait pas autant changé que ça. Bien qu’il avait perdu du poids. Il avait perdu une taille, ses chemises et ses jeans étaient presque devenus trop grandes pour son petit gabarie fragile. Son visage avait perdu des rondeurs qu’il conservait de son adolescence. Il était carré, mais amaigri. Il était reconnaissable, mais n’était plus le beau jeune homme qu’il était il y a encore quelques mois. Il ressemblait à un homme qui arrivait à peine à manger. Ses beaux yeux clairs pétillants n’étaient que des diamants ternes qui avaient perdu toute valeur. Il était impossible de charmer avec ça. Mais Perdita voulut encore enfoncer le clou, une nouvelle fois dans son cœur, pour le faire saigner et le faire souffrir une nouvelle fois. Une seule et unique fois, n’avait pas encore suffise. « Vous n'êtes peut être pas fait pour être ensemble ». Son regard se décomposa, la phrase qu’il avait longtemps regrettée. Mais elle devait être réaliste tout compte fait. Il ravala sa salive, ainsi que les larmes qui voulaient couler sur ses joues d’albâtre. Martin De Thomas pleurer, c’était une première, mais elle n’aurait jamais lieu. Il ravala ses larmes, les bafoua, les noya pour ne pas qu’elles remontent à la surface, il ne devait pas se rendre encore plus pitoyable. Il devait être fort, il était un De Thomas, il n’avait peur de rien, il devait le prouver encore une fois. Serrant ses poings, il se concentra pour ne pas laisser glisser une larme. « Qu’en sais-tu ? On était peut-être fait pour être l’un avec l’autre, ça personne ne le sait, mais en revanche ce qu’on sait tous c’est cette histoire, et la stupidité que j’ai eu à être amoureux d’elle ! Surtout pour mériter qu’elle parte avec l’autre. Je devrais peut-être penser à son bonheur mais je pense aussi au mien car elle n‘y aurait pas pensé elle-même. ». Pour lui le chapitre était clos, il ne voulait plus entendre parler de Constance. Il voulait être seul face à ce problème. Il ne savait pas si il allait en ressortir indemne. Bien au contraire, il était blessé par ce qu’elle avait pu faire. Il lui en voulait tellement. Il la détestait autant qu’il l’aimait, deux sentiments qui se raccrochaient à une seule chose : l’amour, mais il ne voulait plus souffrir, ce n’était plus possible, il n’allait pas se laisser marcher sur les pieds par ce sentiment ridicule, il allait se battre contre lui jusqu’à ce qu’il s’éteigne.

    « C'est parce que tu es différent que je suis là. J'aurai pu partir et faire comme si je n'avais rien vu. Seulement, il te saurait arrivé quelque chose cette nuit, je m'en serais voulue. Je ne souhaite pas avoir une mort sur la conscience même si c'est indirectement. ». Le terme mort sur la conscience le fit rire nerveusement. Il ne comptait pas faire une overdose aussitôt, c’était bien trop tôt pour ça. Elle était seulement restée parce qu’il lui faisait pitié et qu’elle ne voulait pas se reprocher certaines choses, des raisons pathétiques que n’appréciait guère l’Américain. Il ne supportait pas qu’on soit ainsi avec lui. Aider une personne pour laquelle on a pitié est la pire chose qu’on puisse faire. Fronçant les sourcils, ça lui donnait presque un air sérieux qui ne collait pas tout à fait avec son visage de bad boy Américain. « Non tu es surtout restée parce que tu avais de la pitié pour moi ! C’est une chose que je déteste. Si tu as de la pitié pour moi tu peux immédiatement faire demi-tour !  ». Son point en sang lui démangeait le bras, il avait mal. Il fallait être idiot pour donner un coup dans le mur aussi. Parcourant le visage de la jolie blonde avec ses yeux, il contempla ses fins traits de porcelaine qui doraient son visage de poupée. Elle venait de lui bander la main, le sang allait cesser de couler. Elle venait tout de même de sacrifier son foulard. Serrant sa main, il se rendit compte bien trop tard qu’elle venait de lui prendre son petit sachet contenant sa fameuse poudre magique. «Tu veux vraiment te droguer ? ». Elle la gardait précieusement près d’elle pour ne pas qu’il s’en empare. Il soupira et croisa les bras, imperturbable à ce qu’elle faisait. «  Sincèrement tu crois que c’est en t’écartant de moi que je ne vais pas arriver à l’attraper si j’en ai envie ? ». Il trouvait ça nul, surtout qu’il n’avait qu’à s’avancer, tendre le bras et le prendre c’était un jeu d’enfant pour un homme de sa grandeur, il était bien plus fort que Perdita. « Si tu le veux, je partirais. Si tu veux te retrouver seul, je comprendrais. Je ne peux t'obliger en rien. ». Et maintenant elle se mettait dans l’idée de partir. D’habitude, Martin aurait dit bon vent, elle m’embêtera plus, mais c’était différent. Il se sentait seul et avait besoin d’elle dans cette étape. Bien qu’elle n’y soit pour rien. Il saisit sa main et la serra délicatement, l’attirant dans ses bras. L’entourant de ses bras de fer, il la fit prisonnier de son étreinte, il mélangea ses lèvres à ses cheveux et lui murmura : «  Non ne me laisse pas seul ! J’ai besoin de toi Perdita, ne me laisse pas tomber à ton tour. »
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MessageSujet: Re: ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision. ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision.  EmptyJeu 30 Déc - 22:31


    ▬ Il ne faut pas trop se protéger, sinon on ne ressent plus rien. Notre cœur devient de glace,
    on n'est plus qu'un mort vivant et la vie perd à jamais toute saveur.

    La douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l’on supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que l’on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu’elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde ! Jusqu’à ce que la seule chose à laquelle on pense, c’est à quel point on souffre ! La façon dont on gère notre douleur dépend de nous. La douleur, on l’anesthésie, on la surmonte, on l’étreint, on l’ignore... Et pour certains d’entre nous, la meilleure façon de gérer la douleur, c’est de foncer tête baissée. La douleur, vous devez arriver à la surmonter. Espérer qu’elle disparaisse d’elle-même, espérer que la blessure qui la cause se referme. Il n’y a pas de solutions, pas de remèdes miracle. Vous devez respirer à fond et attendre qu’elle s’estompe. La plupart du temps, on peut gérer la douleur. Mais parfois, la douleur s’abat sur vous quand vous vous y attendez le moins. Elle vous attaque en traître et ne vous lâche pas ! La douleur, vous devez juste continuer à vous battre parce que de toute façon vous ne pouvez pas l’éviter. Et la vie en fournit toujours plus ! Martin acceptait avec difficultés le fait qu'elle ait choisi un autre. Enfin, la jolie blonde pouvait le comprendre. A sa place, elle n'aurait pas sourit et dis : " plein de bonheur avec ton âme soeur. " Non, l'être humain a ses faiblesses et l'une d'entre elle, est la fierté. Ce n'est pas vraiment un défaut d'être fière de soi !? A moins qu'on soit tellement modeste que notre tête n'arrive plus à passer dans les portes. Perdita ne pouvait pas savoir s'ils étaient vraiment fait l'un pour l'autre ou inversement. Cependant si Constance avait choisi un autre chemin, il devait se faire une raison. Certes, la nouvelle n'était pas facile à avaler. Mais il ne pourrait pas passer le reste de sa vie à tout remettre en question. Son destin était peut être écrit de cette façon. Il lui réserve peut être une autre demoiselle, celle qui le fera vraiment tourner la tête. Cette femme qui ne se suffira pas de ça.. Celle qui saura lui prouver que l'important c'est d'être à deux parce que lorsqu'on forme un duo, on est plus fort. « Qu’en sais-tu ? On était peut-être fait pour être l’un avec l’autre, ça personne ne le sait, mais en revanche ce qu’on sait tous c’est cette histoire, et la stupidité que j’ai eu à être amoureux d’elle ! Surtout pour mériter qu’elle parte avec l’autre. Je devrais peut-être penser à son bonheur mais je pense aussi au mien car elle n‘y aurait pas pensé elle-même. » La jeune femme avait l'impression que Martin vivait une vraie bataille avec lui - même. Sa bouche disait qu'il avait été stupide. Alors que ses yeux le trahissaient, laissant voir qu'il en était raide dingue et que surement si elle revenait, il ne dirait pas non. On ne peut pas lui jeter la première pierre. Elles sont rares les personnes qui n'ont jamais ressenti cette boule au ventre quand elles voyaient la personne qui faisait battre leur coeur plus intensément ou qui leur rendait les mains moites, la gorge noué et les pensées ailleurs. On a tous ressenti ça, ou même une partie de cette sensation. Ce sentiment de dépendre de cet autre. « J'en sais rien, tu as raison ! Faut juste se rendre à l'évidence et te montrer plus fort que ça. La drogue ne résout rien. Peut être que cette nuit, tu te sentiras bien mais demain, tu reprendras conscience et ta douleur sera toujours là.. » Elle ne mâchait pas ses mots, Perdita n'aimait pas y aller par quatre chemin. Elle savait que ça ne servait à rien de dire que le monde était beau alors que au delà de sa fenêtre, il pleuvait. Elle ne voulait pas dire que tous les hommes étaient égaux parce qu'aux delà des frontières, il y en a qui vivait la misère. Elle ne voulait pas regarder Martin droit dans les yeux et lui dire que tout allait s'arranger parce que si demain, il vivait toujours dans cette situation.. Elle s'en voudrait de lui avoir menti pour le protégé. La demoiselle n'est pas d'une aussi grande protection qu'elle le souhaiterait. On ne peut pas passer une vie entière sans souffrir au moins une seconde. On essaie juste de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d’entre nous, les déterminés s’accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu’on se retrouve en face d’un rêve tout neuf qu’on avait jamais envisagé. Un jour on se réveille, et contre toute attente, l’espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c’est d’être encore capable de rêver..

    « Non tu es surtout restée parce que tu avais de la pitié pour moi ! C’est une chose que je déteste. Si tu as de la pitié pour moi tu peux immédiatement faire demi-tour ! » Cette réflexion était petite, venant de sa part. Après tout, rien ne la retenait et ça faisait déjà une dizaine de minutes qu'elle restait face à lui. Elle ne lui tenait pas tête pour lui faire plaisir ou pour tourner le couteau dans la plaie. Elle souhaitait seulement l'aider à voir le bout du tunnel. En sachant que tout ceci ne se règlerait pas en un jour. Perdita partage peu de choses confidentielles avec le jeune homme vu que les fois où ils se retrouvent, cela relève du tactile, de la douceur et de la folie. Rien de secret, pas d'échange qui pourrait l'aider à mieux le connaitre. Il n'avait jamais voulu de ça, pensant que ça les aiderait à ne rien éprouver. Seulement, on ne peut pas faire l'impasse sur ce que l'on croit. Cela peut paraitre bête, la demoiselle est passé par là. Elle sait ce qu'il y a au fond de son âme et Martin n'a jamais eu l'âme d'un drogué. Elle ne l'avait pas eu non plus.. Et pourtant, elle avait quand même fait naufrage après la tragique histoire de New York. Une chose changeait, la jeune femme n'avait jamais eu la chance d'avoir quelqu'un sur qui réellement compter.. « Tu ne peux pas parler, ni penser pour moi. Une chose est certaine si tu me faisais pitié, je ne me saurais même pas arrêté. » Faisant ce qu'elle pouvait pour que la main du beau brun arrête de saigner. Elle prit son foulard. Ce n'était pas bien épais mais c'était déjà une chose qu'elle essayait de régler. Elle en profita pour attraper son sachet illicite et s'en éloigner.. Il est clair que Perdita ne faisait pas le poids contre Martin, en tout cas pas physiquement mais mentalement, elle était beaucoup plus forte que lui en ce moment. « Non ne me laisse pas seul ! J’ai besoin de toi Perdita, ne me laisse pas tomber à ton tour. » Sans même qu'elle puisse régir, la demoiselle avait senti les bras de Martin venir l'entourer, la serrer comme s'il voulait l'empêcher de s'enfuir. Il devait se rassurer, elle ne le laisserait pas. Desserrant l'étreinte, elle éloigna de quelques centimètre son visage. Déposant de chaque côté de celui de Martin, ses mains, Perdita tomba dans son regard. Elle cherchait les mots justes même si elle savait qu'il n'en existait aucun pour minimiser sa douleur, sa tristesse.. La seule chose qu'elle parvient à mesurer en voyant cette détresse, est.. « Je suis désolé que tu souffres autant, mais je serais là quand ça n'ira pas. Martin, tu peux compter sur moi.. » L'observant pendant de longues secondes, elle finit par lâcher prise et resserrer par elle - même l'étreinte. L'enlaçant dans ses bras, elle posa son visage dans sa nuque, ferma les yeux et senti le vent de la nuit se frôler à son visage. La nuit serait sans doute longue pour certain et si courte pour d'autres. En tout cas pour Perdita, elle ne comptait pas laisser le jeune homme en solitaire. Elle était là, comme une promesse. Elle lui murmura : « Je suis passée par là, je peux savoir ce que tu ressens. » Pour une première fois, Perdita se laissa percer, se dévoilant un peu. Exprimant ses mots, elle s'ouvrait à lui. N'ayant plus peur de s'attacher, elle prendrait ce que la vie lui donne. Néanmoins, ce soir, ce n'était pas pour elle. On ne peut pas être de marbre éternellement. Sinon à quoi servirait le coeur que l'on nous a fourni dès nos premières bouffées d'oxygènes..

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MessageSujet: Re: ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision. ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision.  EmptyMar 4 Jan - 23:21

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PERDITA ; MARTIN

    «La tristesse qui émane de mon coeur est le reflet de mon âme qui ébloui mes yeux.» Si nous ne naissons que pour les plaisirs des sens, pourquoi ne peuvent-ils nous satisfaire, et laissent-ils toujours un fonds d'ennui et de tristesse dans notre coeur ? • • Jean-Baptiste Massillon


    La nuit était au plus haut dans le ciel. Aucun nuage à perte de vue, c’était une soirée parfaite, bien que l’aspect des étoiles était dissimulé à cause de la pollution qui provoquait de nombreux petits nuages qui couvraient la surface du ciel. Levant la tête, il serra les bras, il faisait froid. Un peu trop pour un Américain. Mais sa veste en cuir arrivait à lui tenir chaud. Il n’arrivait pas encore à croire que la jeune femme soit restée pour lui. Elle arrivait à panser les blessures de son cœur. La pilule semblait plus facile à avaler. Il avait une facilité à couvrir la souffrance qui entourait son cœur. Elle lui enfonçait des couteaux dans son cœur en lui disant de nombreuses vérités, mais il ne devait pas se voiler la face. Il n’y était pour rien. Si Constance était heureuse, qu’elle le reste c’était tout le bien qu’il pouvait lui souhaiter. Avec rancœur il acceptait cette décision. Il n’avait pas vraiment le choix, mais pourtant il s’y pliait. L’important c’est qu’elle se sente bien dans ses bras. Après tout, Martin n’était pas le genre de garçon idéal pour une relation sérieuse quand on connait le nombre exact de ses conquêtes. Il atteint des records et pourtant c’était un garçon tout à fait apte à être en couple. Il était même fait pour ça. Il prenait les filles comme des chemises qu’il pouvait jeter, mais il avait besoin d’affection et chaque qu’il en avait, il fermait les portes de son cœur pour ne pas être atteint par une rupture amoureuse comme l’était beaucoup de gens à son âge. Il n’était pas fou. Il ne voulait pas vivre ça, et pourtant c’était ce qui était en train de lui arriver, mais ça valait le coup. Il découvrait de nouvelles choses et pouvait les vivre avec intensité, alors qu’il ne l’avait jamais fait auparavant. « J’en sais rien, tu as raison ! Faut juste se rendre à l'évidence et te montrer plus fort que ça. La drogue ne résout rien. Peut être que cette nuit, tu te sentiras bien mais demain, tu reprendras conscience et ta douleur sera toujours là.. ». Le grand inconvénient avec les drogues et toutes autres substances de ce genre c’est que le bonheur était instable et éphémère, on essayait de rentrer dans un paradis artificiel. Mais ce n’était qu’éphémère, il n’y avait même pas de chance qu’on soit identique le lendemain matin. Regardant du coin des yeux le paquet en plastique qu’il tenait dans ses mains, il se rendit compte que ce n’était rien de bien important. Ca faisait juste planer. Il entendit deux voix. Une celle de la raison qui la poussait à laisser tomber ce paquet dans un égout, mais une autre voix bien plus grave, bien plus troublante essayait de lui faire peur. Elle voulait le pousser à prendre le compte, à garantir à son cœur une meilleure situation. Il pourrait rester tranquille, se détendre, se laisser faire. Mais il pouvait faire autre chose que se droguer, il pouvait coucher avec n’importe quelle autre femme, il n’y avait pas que Constance au monde, il y en avait bien plus aussi jolies ou mieux. Perdita en faisait partie. Elle servait autrefois à le déstresser, il s’amusait avec elle, il voulait la faire souffrir comme de nombreuses conquêtes, il se fichait d’elle mais ce n’était plus le cas aujourd’hui. Son regard profond croisa le sien, il esquissa un petit sourire sur le côté, lui montrant que tout allait bien, bien que ses iris le trahissaient, mais il était mieux avec elle que seul face à son destins. « Tu sais, je pense que ce n’est qu’une babiole de plus, on peut l’utiliser pour décorer, mais on peut aussi s’en débarrasser en un clin d’œil. Si tel est ton souhait, je le respecterai ! ». Le paquet qu’elle lui avait piqué et dont il s’était ironiquement moqué, il le récupéra. Il le regarda de nouveau, une dernière fois comme si il lui faisait de tristes adieux, ou plutôt adieux à cent dollars. De sa main blessée, il attrapa celle de Perdita et la serra. Il posa faiblement le paquet renommé comme un poison mortel. Il referma sa main sur la sienne, partageant chacun la chaleur élevée de leurs corps. Mélangeant son regard au sien, il vint pourtant lui murmurer ces quelques mots avec velouté tel un orateur de renommé. « Tu es ma bouffée d’air Perdita, j’ai tant besoin de toi ! Je m’excuse de t’avoir fait du mal ! Maintenant je me tiendrai à carreau, mais je ne pourrais jamais oublier que tu as été là pour moi, et ça compte énormément pour moi. Tu es celle qui m’apaises. J’ai besoin de toi ! ».

    « Tu ne peux pas parler, ni penser pour moi. Une chose est certaine si tu me faisais pitié, je ne me saurais même pas arrêté. ». Elle était bien douce à son cœur. Et pourtant, Martin restait lui-même, il ne pouvait pas s’empêcher de cracher du venin même à la seule personne qui peut l’aimer. Il ne peut rien y faire. C’est ancré en lui, au fond de son cœur, c’est une façon de se protéger, de se protéger de toutes ses forces. Il avait peur que Perdita ne finisse par s’envoler comme un oiseau qui attendrait l’été pour déployer ses blanches ailes et voler vers le soleil gracieux pour quitter l’hiver triste et grincheux. Il ne pouvait point répondre à cette réplique, elle avait parfaitement raison, il ne pouvait décider pour elle, sinon il aurait utilisé cette méthode à différente reprise pour prendre l’âme qui régnait en elle et en faire sienne. Autant de bonté et de gentillesse ne pouvaient appartenir qu’à cette jeune femme. La seule force qu’il put faire, le seul mouvement dont il fut capable ce fut de la prendre dans ses bras, il avait besoin de sa chaleur. Son réconfort était le plus important, il n’avait plus la même envie de s’énerver contre les autres. Il semblait presque posé. Elle pouvait l’apaiser rien qu’en le prenant dans ses bras. Il parcourut son dos à grande hâte, frissonnant à son étreinte, il avait trouvé la reine de sa soirée. Sa couronne rayonnait au dessus de sa tête comme un petit ange venue prendre soin de son protégé pour le remettre sur pieds. Martin avait beau être le diable en personne, il lui fallait une présence posée qui sache le protéger de tout problème extérieur. Il en avait tant besoin à cet instant présent que c’était devenu aussi facile que de respirer. Il n’avait plus la force de faire des appels à l’aide, il subissait tout. Mais sa reine le guidait. « Je suis désolé que tu souffres autant, mais je serais là quand ça n'ira pas. Martin, tu peux compter sur moi..  ». A cet instant son cœur pouvait battre sans avoir peur de se recevoir une épine. Il pouvait battre et se déplaçait, ces derniers mots le mirent facilement en confiance. Un léger sourire baignait sur ses lèvres. Le regard pétillant, le teint rosé, il pouvait tout recommencer, elle n’allait pas l’abandonner, mais allait-elle tenir sa promesse ? « Si tu savais à quel point je me sens bien. ». Et bam ça on peut dire que c’est de la phrase, c’était bien l’une des seules fois où il l’avait dit tout haut sans avoir peur du regard des autres. Il resserra l’étreinte qu’elle venait de lui offrir, enlaçant sa taille en la rapprochant de la sienne. Il parcourut ses cheveux dorées avec son visage pour y trouver un refuge sûr. Il pouvait se laisser aller sans honte dans ces bras, sourire et voir une nouvelle facette du monde. « Je suis passée par là, je peux savoir ce que tu ressens.  ». Il haussa un sourcil. Elle avait vécu la même situation que lui ? Comment un mec pouvait laisser tomber une fille aussi délicieuse et joyeuse que Perdita, c’était impossible ! Mais il ne se rendait pas compte de ce qui allait lui arriver, il desserra son étreinte et passa la main sur sa joue en murmurant : «  Pardon ? Il t’est arrivé la même chose? Mais comment ça ?  ». Il examina ses traits parfaits pour détecter le moindre indice afin de résoudre le problème qui pesait sur le cœur de Perdita.
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MessageSujet: Re: ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision. ♦ On n'est jamais sur d'avoir pris la bonne décision.  EmptyVen 7 Jan - 14:17


    ▬ Il ne faut pas trop se protéger, sinon on ne ressent plus rien. Notre cœur devient de glace,
    on n'est plus qu'un mort vivant et la vie perd à jamais toute saveur.

    « Tu sais, je pense que ce n’est qu’une babiole de plus, on peut l’utiliser pour décorer, mais on peut aussi s’en débarrasser en un clin d’œil. Si tel est ton souhait, je le respecterai ! » Cette phrase était réellement sincère ? Perdita n'en avait aucune idée. Tout ce qu'elle savait, c'est de la dépendance qu'on peut avoir avec cette cochonnerie. On la prend et elle devient maitre de nous même. Elle nous détruit de l'intérieur et mange ce qu'il reste de bon en nous. Le regard de Martin mélangeait de nombreuses émotions. Elle avait beaucoup de mal à le suivre. Pour eux, c'était une première, ils essayaient de se comprendre, de parler sans avoir le courage de dire quelque chose. Face à lui, elle garde du courage, de la détermination à ne pas le laisser tomber plus bas que terre. Il lui en faut. Le jeune homme peut cacher quelqu'un de bien derrière sa facette diabolique. On est tous partagé entre le bien et le mal. Certains choisissent d'en occuper une, un instant et le jour d'après de se revêtir de l'autre. La jolie blonde ne sait pas non plus sur quel pied danser, parfois. Elle se l'avoue, il est parfois plus facile de devenir sans coeur, de ne pas jouer avec les sentiments que l'on pourrait éprouver même l'instant de trente petites secondes.. Lorsqu'on se blesse avec cela, il faut du temps pour guérir. Du temps que Perdita n'a plus en poche. Tirer une croix sur cela peut devenir irréversible jusqu'au jour, où une personne a le pouvoir de tout changer. C'est d'un geste posé, calme, il dépose dans sa main le paquet composé de cette affreuse chose. Heureusement, le sang s'était arrêté. Même si ce foulard était bon pour la poubelle, elle concentrait toute son attention sur la main du jeune homme. Déposant ainsi les armes, il lui faisait donc assez confiance pour lui confier cela. Mais encore plus pour lui murmurer de telles paroles, elles réchauffaient la demoiselle en cette nuit tombée. « Tu es ma bouffée d’air Perdita, j’ai tant besoin de toi ! Je m’excuse de t’avoir fait du mal ! Maintenant je me tiendrai à carreau, mais je ne pourrais jamais oublier que tu as été là pour moi, et ça compte énormément pour moi. Tu es celle qui m’apaises. J’ai besoin de toi ! » Ces paroles, elle ne les oublierait pas. Martin s'ouvrait à la jeune femme sans qu'elle ait eu le besoin de le forcer. Se tenir à carreau ? C'est tout ce qu'elle souhaitait. Alors qu'elle remarquait dans son regard, l'envie de tourner la page. Elle ne pouvait plus faire marche en arrière et elle ne le désirait pas non plus. Si Martin avait la force d'aller de l'avant, elle serait à ses côtés pour le soutenir. Le temps qu'il faudra, le temps donc il aura besoin, il pourra compter sur la jolie blonde. Elle sera juste là, bien plus que son ombre et similaire à sa conscience. « Maintenant, il faut regarder devant et je serais là à chaque fois que tu penseras trébucher. Je serais là Martin à n'importe quelle heure, n'importe quel endroit. Je serais là et c'est une promesse. » Sans réfléchir, elle ouvrit le petit sachet plastifié et le laisse se vider. L'air, le vent l'emportera. Martin a droit à une seconde chance. Il a la possibilité de retrouver celui qu'il était avant de sombrer. Un homme et pas un lâche.

    Enlacé l'un contre l'autre, elle sent sa main parcourir la longueur de son dos. Un frisson vient la surprendre. Est ce que c'est la froideur de la nuit ou l'émotion de l'instant ? S'excusant de ce qu'il vivait. Perdita le pensait réellement. Cet homme méritait autre chose. Même loin de celle qu'il aimait, il ne pouvait pas perdre espoir sur son voie, son futur. Peut être qu'il ne retrouvera plus une femme à la hauteur de celle qui pensait parfaite. Peut être qu'il trouvera encore mieux. On ne sait vraiment pas à quoi s'attendre sur le chemin tumultueux qu'est la vie. Mais on doit tenter sa chance à chaque fois qu'elle se présente, à chaque fois qu'elle est face à nous. Le jeune homme serait bien bête d'abandonner aussi vite. Il n'est qu'au début du chemin, à son âge et lui a encore la chance de pouvoir le poursuivre. Ce n'est pas le cas de tout le monde, de ceux qu'on regrette parce qu'ils sont partis trop tôt. « Si tu savais à quel point je me sens bien. » Resserrant l'étreinte qu'ils partageaient. Perdita eut le souffle coupé. Elle pouvait sentir à travers sa poitrine, son coeur battant. Martin était bien vivant. Il était humain et il avait droit à faire des erreurs. Quel humain n'en a jamais fait ? On ne peut pas lui jeter la première pierre. Beaucoup d'entre nous savent que lorsque Cupidon nous touche, on est déjà contaminé avant même de l'avoir réalisé. L'amour arrive sans prévenir. Et ces conséquences sont plus importantes qu'on ne pourrait oser l'imaginer. Elle se laissait également aller dans l'émotion. Perdita n'était pas sa sauveuse, du moins c'est ce qu'elle se poussait à penser. La jeune femme n'avait aucune idée de la suite des évènements et encore moins sur le comportement futur du jeune homme. Si fragile, il pourrait vite retomber en croisant une simple photo de Constance et lui ou encore la croiser au bras de cet autre. Néanmoins, il prouva qu'il écoutait chacune de ses paroles. « Pardon ? Il t’est arrivé la même chose? Mais comment ça ? » Il s'était éloignée d'elle, la captivant avec son regard. Il examinait l'émotion, les traits de la demoiselle. Elle en avait peut être trop dit ou alors pas assez, mais il était temps de choisir si elle devait avancer ou reculer. Si elle devait se confier ou se rétracter. Dans cette ruelle sombre, il y avait beaucoup de choses qui se partageaient. Sentiments. Confidences. Émotions. Elle hésitait encore, parler ou rester silencieuse. Elle devait faire un choix. « Il m'est arrivé d'être à ta place dans une ruelle, tard la nuit. » Le regard de Perdita se baissa, comme si elle avait honte. Elle avait essayé d'oublier mais on ne peut pas tout effacer. L'humain garde des cicatrices. Certaines guérissent et d'autres pas, une chose est sûr, on ne peut jamais faire comme si rien n'avait existé comme si nous n'avons jamais été blessé. « A New York, il y a trois ans, j'ai perdu l'homme que j'aimais. Il a fait un accident de la route et à partir de là, j'ai pris la vie comme toi. Je me suis laissée sombrer dans les ténèbres de la nuit. Préférant me cacher du jour, je trainais tard dans les ruelles à la recherche de quelque chose assez fort pour m'aider à oublier. » Les yeux humides, Perdita a du mal à contrôler son émotion. Cette histoire est si lourde à porter qu'elle n'en parle pas. Peu de gens sont au courant et elle a toujours pensé que c'était mieux ainsi. Elle pensait avoir les épaules assez large pour tenir le coup. Mais chaque jour, chaque coup dur, elle savait qu'elle ne l'était pas. Ce soir, elle se sentait prête à en parler. Martin pourrait très bien la comprendre. Ils vivaient une situation similaire. Essuyant l'une de ses larmes, elle reste le visage baissée parce qu'elle a du mal à assumer, du mal à rester forte quand il s'agit de repenser à l'être cher que la vie lui a ôté. Frissonnant par la nuit tombée, le vent vient se cogner contre sa peau et le parfum du jeune homme arrive jusqu'à ses narines. Ce soir, leurs chemins se sont croisés et pour rien au monde elle ne regrette pas d'être restée.

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