Assit au bureau, Samuel regardait les copies qu’il avait sous les yeux. Ca n’était pas les copies de ses élèves, mais les cours de médecine. Il n’était pas encore très bien callé sur tous les sujets, il devait donc tout connaître pour pouvoir enseigner la médecine l’année prochaine. Heureusement, il était aidé par Antoine, son fils, qui lui était médecin. Il avait également quelques coups de pouce de la part d’Addison. Evidemment la jeune femme était désormais en partie enseignante ici, mais il avait besoin de connaître les généralités sur son domaine et il la laissait approfondir le cours elle-même par la suite. Samuel aurait bien demandé de l’aide à Derek, pour la chirurgie cardiaque, mais le courant ne passait pas vraiment entre eux, ce qui le fit sourire. C’est vrai que la dernière fois qu’ils s’étaient vus, Derek l’avait vu en caleçon dans la salle de bain d’Addison. Puis, ils avaient parlés du fait que Derek devait accepter sa paternité vis-à-vis de Benjamin. Mais également du fait qu’Addison l’aimait toujours, mais qu’au moindre problème, il protègerait celle qui était sa meilleure amie et la femme qui le connaissait le mieux après sa mère, bien évidemment. Donc Sam préférait s’abstenir, vis-à-vis du médecin. Gardant son sourire, il ferma les yeux, pour essayer de réciter dans son esprit ce qu’il ne connaissait pas encore. Il avait l’impression de se revoir à la fac de médecine quand il devait tout apprendre. Seulement, il fut coupé par la sonnerie de son portable. Ouvrant les yeux, il prit le téléphone et vit le nom de sa mère. Haussant les sourcils, il se mit à sourire et décrocha. Commençant par les banalités d’usage, il entendit sa mère lui dire une chose à laquelle il ne s’attendait pas du tout.
"Tu n’es pas mon fils."
Samuel resta sans voix, ne sachant pas quoi dire.
"Samuel ? Ne prend pas de travers ce que je viens de te dire. Oui, biologiquement parlant, tu es mon fils, mais Antoine et Lucie m’ont dit que tu étais devenu un autre."
Soupirant, à la fois rassuré, sur le fait que Céline était bien sa mère, il fut aussi surprit de savoir que ses enfants avaient appelé leur grand-mère.
Qu’est-ce qu’ils t’ont dit ?
"Apparemment tu deviendrais mauvais avec tout le monde. Tu es ironique, sarcastique et le genre d’hommes que je n’ai pas élevé."
Maman, je t’en pris. Tu sais très bien ce qui m’est arrivé ces derniers temps et j’ai besoin de changements.
"Peut-être, mais pourquoi être devenu le genre d’hommes que toi-même tu haïs ?"
Logan est de retour.
"Quoi ? Depuis quand ? Non, ne changes pas de conversations Samuel !"
Soupirant, il avait presque réussit, mais apparemment ça ne fonctionnait pas. Se levant, il alla vers une des fenêtres qui donnait sur l’extérieur. Une main dans la poche, de ‘l’autre, il tenait son portable, collé à son oreille.
"Pourquoi avoir autant changé ?"
Tu te souviens de la jeune femme dont je t’ai parlé ? Caroll.
"Oui, pourquoi ?"
Je l’ai revu il n’y a pas si longtemps que ça et je me suis mal comporté avec elle.
"Mais encore ?"
Je te passe les détails.
"Samuel Olivier Salaun !"
Quand sa mère disait cela, ça n’était jamais bon signe.
Elle est venue me voir, pour me dire qu’elle m’aimait et j’ai couché avec elle.
"Vous êtes ensemble ?"
Non. Je l’ai jeté.
"Mais pourquoi ?"
Pourquoi ? Parce que j’ai eu peur. Elle m’a brisé le cœur une fois et je n’ai pas envie de revivre ça. La mère d’Antoine est morte, ma femme est morte, la mère de Lucie m’a trompé et Caroll m’a brisé le cœur en me disant qu’elle aimait un autre. Alors j’ai voulu …
"Te venger ?"
Non, pas me venger. J’ai voulu qu’elle me haïsse. Je me suis dit que c’était plus simple qu’elle ma haïsse, plutôt qu’elle ne sache que je l’aime encore.
"Pourquoi ne pas lui avoir dit la vérité, pour tout mettre à plat ?"
Si je ne lui ai rien dit, c’est parce que je l’aime, parce que je ne veux pas qu’elle s’attache à moi. Un jour, elle voudra des enfants, seulement je n’aurais plus l’âge pour ça.
"Tu vas faire quoi désormais ?"
Je ne sais pas quoi faire. Je n’ai pas envie qu’elle sache la vérité.
"Mais pourquoi ?"
Si elle sait la vérité, ça lui laissa un espoir de me retrouver, mais je n’ai pas envie de souffrir à nouveau. Je n’ai pas envie d’avoir moi aussi un espoir de vivre une belle histoire avec elle.
Soupirant, Samuel se passa une main sur le visage et il écouta sa mère parler, quand il entendit un bruit. Se retournant, il vit Caroll qui était là.
Maman, je te rappelle.
Raccrochant, il rangea son portable dans la poche de son jean, sans quitter l’étudiante des yeux.
Tu es là depuis quand ?
Pourvu qu’elle n’ait rien entendu, là au moins ça serait plus simple et il pourrait jouer les indifférents. Avec sa question, il fronça les sourcils, essayant de paraître menaçant et sans cœur.
Invité
Invité
Sujet: Re: Tout doit être dit. Sam 9 Avr - 18:22
Heartless--I'm not Dr. Evil You run and tell your friends that you're leavin' me They say that they don't see what you see in me You wait a couple months then you gon' see, You'll never find nobody better than me
SOS && CLV
Citation :
Just remember that you talking to me You need to watch the way you talking to me you know I mean after all the things that we been through I mean after all the things we got into & yo I know of some things that you ain't told me & yo I did some things but that's the old me & now you wanna get me back & you gon' show me...
Trop de travail, tue le travail. 5h du matin et j’étais encore debout. Je n’avais pas dormi de la nuit, de un parce que je n’avais aucune envie de dormir et de deux parce que j’avais un rapport à rendre demain matin. Je continuais donc à bosser tout en galérant à ne pas fermer l’œil. A 5h30 du matin, je me dirigeais vers la cuisine pour remplir ma tasse de café pour la énième fois. Alors que je buvais tranquillement quelques gorgées de mon café, je profitais pour jeter un regard à travers la fenêtre de la cuisine. Tout était encore calme aux alentours du campus. Pas le moindre signe de vie. Je me suis habituée à me sentir seule au monde et la vue qui se présentait devant moi n’était qu’une réflexion de ma réalité. Je n’avais plus à rien à faire ici à Berkeley. J’avais envie d’aller suivre Charles en Corse pour lui dire à quel point il me manquait. J’avais besoin de lui pour m’extirper de ma misère qui était devenue insupportable. Je me sentis mal même si je fis de mon mieux pour ne rien laisser apparaitre. Je ne voulais pas inquiéter Autumn davantage. Déjà là, elle m’appelle presque tout le temps pour voir si j’étais toujours en vie ! À cette pensée, un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Même si le vrai amour n’existait plus, la vraie amitié elle, elle était bel et bien réelle. Mon regard qui était entrain de détailler les lieux inertes se posa tout doucement sur ma main gauche qui était toujours bandée d’un léger tissu blanc. Autumn et moi on avait fait croire aux autres que je me suis fais mal lors d’un entrainement. Un mouvement mal déplacé était à l’origine de ce petit incident du rien de tout. Personne n’avait doutait nos paroles pour notre plus grand plaisir. Je ne voulais pas que toute l’université soit au courant de ce que j’avais fait. Je ne voulais pas de leur pitié, non. Je préférais encore passer pour la froide garce sans cœur au lieu de la faible jeune femme qu’un professeur avait réussi à détruire. Quelques instants plus tard, je décidais de revenir dans ma chambre pour me remettre au travail. Je finissais de taper mon rapport vers 8h10 du matin. Un sourire satisfait illumina les traits de mon visage alors que je cliquer sur le bouton « imprimer ». Je me redressais ensuite pour aller prendre une douche. Un quart d’heure plus tard, j’étais prête à aller rendre mon rapport. Habillé de la tenue de cheerleading des Iota -Un maillot avec un joli mélange du jaune/blanc/bleu marine et une mini-jupe teintée des mêmes couleurs-je quittais enfin ma chambre. Le programme de ma journée était bien chargé pour mon plus grand bonheur. J’allais jongler entre entrainement, travail et fête. Je ne voulais pas avoir du temps libre pour penser à ce que je voulais et à ce que j’allais faire d’ici quelques jours. J’avais déjà pris ma décision et ce n’était qu’une question de temps avant que j’aille rejoindre Charles. Il avait besoin de moi tout comme moi j’avais besoin de lui. Je savais qu’il m’aimait et pour du vrai mais on était tous les deux beaucoup trop faibles pour crier notre amour à haute voix. Moi, j’avais peur parce que la seule fois où j’ai décidé d’être sincère, j’ai failli perdre ma vie donc maintenant je préfère perdre des gens au lieu de leur accorder ma confiance en leur disant ce que je ressens pour eux. J’avais besoin du temps pour m’en remettre de ma chute infernale. Un jour peut être, j’apprendrais à refaire confiance aux hommes et un jour je rouvrirais mon cœur à celui qui réussira à le gagner mais ce jour là fit partie d’un futur très lointain. En arrivant dans les couloirs de l’université, je souris fièrement aux gens que je connais tout en laissant le vent caressait tendrement mes cheveux qui flottaient gracieusement dans les airs. Au passage, je demandais à la secrétaire du département de journalisme où je pourrais bien trouver le professeur responsable du module de l’analyse de l’information. Elle baissa ensuite sa tête pour fouiner rapidement dans ses papiers avant de me dire que je pouvais le trouver dans la salle 18. Je la remerciais poliment avant de me diriger d’un pas rassuré vers la salle qu’elle venait de m’indiquer. En arrivant devant cette dernière, j’entendis l’écho d’une voix qui m’était familière. J’hésitais donc à ouvrir la porte mais je finis le faire. Mon regard se posa directement sur Samuel. Il était là entrain de parler au téléphone et je n’avais aucune envie de le voir et encore moins de lui parler et je savais que c’était pareil pour lui. Je m’apprêtais donc à refermer la porte quand je l’entendis parler d’une fille qui était venu le voir pour lui dire qu’elle aimait et avec laquelle il a couché. Je fronçais les sourcils et me rendis compte qu’il était entrain de parler de moi ou peut être d’une autre fille qui était aussi amoureuse de lui. Je restais donc planter devant la porte à écouter attentivement le reste de sa conversation. Je baissais les yeux en l’entendant dire qu’il avait finit par la jeter et c’est là où je découvris qu’il parlait de moi. Il expliqua ensuite le pourquoi du comment il avait fait ce qu’il avait fait. Je n’avais aucune envie d’entendre ses explications. Je ne voulais rien entendre. Je ne savais déjà pas pourquoi je restais toujours planter sur place alors que je devrais déjà être très loin d’ici. L’entendre dire qu’il m’aimait et qu’il ne voulait pas que je le sache me fit mal au cœur. Peut être qu’il ne parlait pas de moi après tout ou c’était au moins ce que j’espérais. Il termina ses propos en disant qu’il ne voulait plus de notre amour parce qu’il avait déjà assez souffert dans le passé. C’est pour cela qu’il avait décidé de me faire souffrir avec lui ? Quel égoïste. Je respirais un bon coup avant de décider de quitter la salle. Je fis un pas en arrière et me crispa en voyant Samuel se retourner vers moi. Oh mon dieu. Il acheva la conversation avec sa mère avant de ranger son portable dans la poche de son jean. Je le fixais sans pour autant le regarder. J’avais du mal à gérer cette situation qui n’était rien d’autre qu’une source de malaise pour moi.
-« Quand on aime quelqu’un on fait tout pour être à ses cotés. C'est toi qui m'as appris ceci...enfin l'ancien-toi ! »
Expliquais-je tout en esquivant sa question.
-« Et j’étais prête à tout faire et à tout donner pour être avec toi. Je me suis donnée à toi…Si tu tenais à moi, même juste un petit peu, tu n’aurais jamais osé me faire un coup pareil. Tu as voulu que je te déteste, mais ce que tu ne savais pas c’est qu’on peut jamais détester celui qu’on aime !»
Je me retournais et ouvrit la porte pour quitter la salle mais je finis par la fermer pour ensuite m’approcher de Samuel. Je me plantais devant lui avant de le fixer droit dans les yeux.
-« Tu sais l’autre soir avant de venir te voir, j’ai parlé avec ma meilleure amie, je lui ai dis que je t’aime mais que je dois quitter Berkeley pour ne plus te faire souffrir. Elle m’a dit que si je tenais vraiment à toi, je n’arriverais pas à quitter sans te dire tout ce que je ressens pour toi et elle avait raison. Ce soir là je n’étais pas venue pour t’entendre me dire que tu m’aime ou quoi que ce soit. J’ai juste voulu que tu sache à quel point j’étais désolé.... Je t’ai dis que je t’aime parce que je te faisais confiance. Je savais qu’en te donnant mon cœur tu allais veiller sur lui. Je savais que tu ne pourrais jamais me faire du mal. J’ai cru que tu étais différent des autres. J’ai jamais dit « je t’aime » à un homme auparavant, à part Edward, mon premier amour. Je n’ai jamais pu dire ces mots à Charles parce que je savais qu’il allait les utiliser contre moi et qu’il finira par me faire souffrir. Mais en matière de souffrance, tu as dépassé largement Charles. » Je soutenais son regard tout en essayant de rester calme.
-« Tu m’as fait trop mal et tu ne sais même à quel point ! »
Je baissais les yeux et cacha ma main gauche derrière mon dos.
-« Tu m’as fait comprendre que je n’étais rien. J’ai jamais prié pour mourir jusqu’à ce soir là où tu m’avais dit indirectement que je ne valais pas la peine et qu’en crevant, j’allais rendre un grand service à l’humanité. »
Je relevais légèrement ma tête pour le refixer.
-« Tu m’as détruit au moment où j’avais le plus besoin de toi. J’ai cru que tu savais à quel point je souffrais déjà mais non…tu ne savais rien de moi. »
Je marquais une pause avant de continuer.
-« et avant que je sors d’ici, je veux que tu sache une autre chose. Le jour où je t’ai avoué mes sentiments, j’étais prête à passer le restant de mes jours à tes cotés, pour le meilleur ainsi que pour le pire. J’étais prête à tout sacrifier pour toi. Je ne voulais pas d’enfants ni quoi que ce soit. Je voulais juste que tu m’aime. Tu te rappelle du jour où tu m’as dit que tu peux faire un rejet de foie à n’importe quel moment ? J’ai tapé une crise. J’étais prête à tout donner pour que tu ne meurs pas mais après je me suis calmée et tu sais pourquoi ? Parce que je me suis dis que ce n’était pas aussi grave que ça. Le jour où tu mourras, je te suivrais là où tu seras et on vivra notre éternité ensemble…J’étais conne et je le sais maintenant et plus que jamais….J’ai mérité ce que tu m’as fais. Là je n’ai qu’à te féliciter. Tu as réussis à détruire celle que tout le monde croit être indestructible. »
Je lui fis un énorme sourire rien que pour cacher le chagrin qui me rongeait de l’intérieur.
-« Je vais faire comme si j’ai rien entendu et tu dois faire de même…et sache que je ne pourrais jamais te haïr même si j’en ai vraiment envie ! »
Je soupirais avant de m’éloigner un peu de lui. On n’avait plus rien à dire…on avait tout dit…ou pas ! Avant de quitter la salle, je me retournais vers lui.
-« Je ne t’aime plus…J’étais amoureuse de ce que tu étais, pas de ce que tu es devenu ! »
Avouais-je sincèrement. J’ai aimé ce gentil Samuel qui m’avait redonné le gout de vivre. Ce Samuel qui m’avait appris à l’aimer de tout mon cœur. Hélas, j’ai tombé amoureuse d’un homme qui n’existe plus et qui n’avait peut être jamais existé...sauf dans mon imagination.
Dernière édition par Caroll Lea Venn le Dim 10 Avr - 12:50, édité 2 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: Tout doit être dit. Sam 9 Avr - 18:57
Parler avec sa mère lui avait toujours permit de mettre les choses aux claires et de pouvoir donc faire de son mieux pour prendre les bonnes décisions. Il n’avait pas dit à sa mère qu’il voulait changer, qu’il voulait devenir un salopard, un homme qu’elle haït. Il voulait faire la fierté de sa mère, même encore à son âge. Mais, il savait aussi qu’il devait faire des choix sans lui en parler. Il lui expliqua donc son changement, par rapport à un évènement qu’il avait vécu. Il avait prit la décision de changer avant, mais encore plus ce jour là. Caroll était venue lui dire qu’elle l’aimait. Elle lui avait avouée ses sentiments, mais il l’avait jeté, pour faire comme s’il ne ressentait rien pour elle. Alors, quand il vit la jeune femme dans la pièce, il raccrocha et lui demanda depuis quand elle était là. Pourvu qu’elle n’ait rien entendue. Apparemment ça n’était pas le cas, pas après ce qu’elle venait de lui dire. L’ancien lui ? Ca voulait dire quoi ça ? Apparemment ça voulait dire qu’il avait vraiment changé. Serrant la mâchoire à ses propos, il n’osa même pas bouger. Il serra les poings en la voyant tourner les talons. Il aurait aimé lui dire qu’il ne l’aimait plus, qu’il ne voulait plus, seulement c’était lui mentir et elle avait raison, on ne déteste pas la personne que l’on aime, ou alors très difficilement. Seulement, il la vit revenir près de lui et il fronça les sourcils, en la regardant et l’écoutant. Il fut à la fois choqué et surprit par ses aveux. Seulement il n’ouvrit pas une seule fois la bouche. Il la laissa parler. Elle semblait avoir besoin de se laisser aller à parler et il respectait cela. Ne faisant que l’écouter, il essayait de cacher le fait qu’il avait mal avec certains propos qu’elle tenait, comme le fait qu’elle avait eu envie de se tuer. Ca n’était pas du tout ce qu’il voulait. Il voulait qu’elle le fuit, qu’elle le haïsse. La laissant continuer, il fronça les sourcils un peu plus. Au moins elle disait toute la vérité et il se la prenait en pleine tête. La voyant partir, il l’écouta parler une dernière fois et il la vit aller vers la sortie, mais la colère l’emporta.
Tu crois que ça m’amuse d’être le pire des salopards ? Evidemment que non, seulement je dois être comme ça pour ne pas me prendre de nouvelles calque en plein visage.
Se passant les mains sur le visage, il soupira.
J’ai toujours voulu te garder à mes côtés, parce que tu m’as réapprit à faire confiance, tu m’as réapprit à aimer, tu as fais de moi un homme qui pouvait encore plaire. Tu m’as permit d’aimer à nouveau et ne doute jamais du fait que oui je t’aime et du fait que je t’aime encore.
Il fit un pas, mais resta toujours aussi loin d’elle.
Toi aussi tu m’as fait du mal Caroll. Je pensais pouvoir finir ma vie avec toi, avec une femme qui m’aimerait, mais tu en aimes un autre, tu me l’as dit, alors qu’est-ce que je pouvais faire contre ça ? Je me suis laissé tabasser, je suis repartit en France pour essayer de mettre de l’ordre dans ma vie. Quand tu es venu me voir je n’avais qu’une seule en tête, essayer de te récupérer.
Il avança vers la jeune femme et la fixa dans les yeux.
Tu n’es pas rien. Tu mérites d’être heureuse, tu mérites d’un homme te rendes heureuse, mais ça ne semble pas être moi. Tu me haïs et c’est ce que je recherchais, mais je ne suis plus sûr de rien aujourd’hui.
Levant sa main droite, il montra le bandage qu’il avait.
Charles est venu me voir l’autre jour. On a eu une conversation assez houleuse. Je ne l’ai pas frappé, mais le mur lui, il a sentit ma main, comme ma main à sentit le mur. Tu étais notre sujet de conversation. Je ne sais pas ce qu’il ressent vraiment pour toi, je ne sais pas si c’est avec lui que tu seras heureuse, mais pour ma part, je sais que j’ai fais la plus grosse connerie de ma vie en te jetant comme je l’ai fait.
Baissant la main, il fit un pas sur le côté et il la regarda.
Te dire que je suis désolé ne changera rien à la peine que je t’ai fait, mais comme je t’ai dit, ne doute jamais de mes sentiments envers toi. Je ne permettrais jamais personne de remettre ça en question, parce que je t’ai vraiment aimé et que je t’aimerai toujours Caroll.
Se détournant d’elle, il repartit vers la fenêtre, soupirant doucement. Tout était compliqué. Elle lui avait fait du mal, il lui avait fait du mal. Il fallait qu’ils trouvent une façon de se parler sans avoir envie de tout remettre sur le dos de l’autre, mais ça ne semblait pas bien partir.
Invité
Invité
Sujet: Re: Tout doit être dit. Sam 9 Avr - 20:20
Heartless--I'm not Dr. Evil You run and tell your friends that you're leavin' me They say that they don't see what you see in me You wait a couple months then you gon' see, You'll never find nobody better than me
SOS && CLV
Citation :
Just remember that you talking to me You need to watch the way you talking to me you know I mean after all the things that we been through I mean after all the things we got into & yo I know of some things that you ain't told me & yo I did some things but that's the old me & now you wanna get me back & you gon' show me...
Ma main vint se poser délicatement sur le poignet de la porte et avant que j’ouvre cette dernière, la voix de Sam freina mon mouvement…je l’entendis me poser une question dont lui seul avait la réponse. Il m’avoua que le fait de devenir un salopard de première ne l’amusait guère mais il ne voulait plus souffrir. Je levais mes yeux au ciel tout en restant dos à lui. Je respirais profondément avant de me retourner légèrement vers lui. Je hochais ma tête négativement quand je l’entendis dire qu’il avait toujours voulu me garder à ses cotés. J’avais du mal à le croire…Il me disait qu’il m’aimait toujours mais tout en moi me suppliait de ne pas le croire. Je soupirais en le voyant faire un pas vers moi. Je ne voulais pas qu’il s’approche de moi. Je n’étais pas encore prête pour ça. Il m’avoua ensuite que je lui avais fait du mal comme si je ne le savais pas ! Mais je me suis excusée auprès de lui pour plus d’une centaine de fois. Il a préféré ignorer tout ce que je lui disais même si j’étais vraiment sincère avec lui. S’il voulait me récupérer pourquoi il m’avait jeté quand j’étais venue le voir ? Je continuais de fixer d’un regard plein d’incompréhension et je fis marche arrière quand je le vis avancer vers moi. Je baissais les yeux quand il commença à me dire des choses dépourvues de sens.
-« Je t’ai dis que j’étais heureuse avec toi et que je voulais rester à tes cotés mais tu avais du mal à me croire ! »
Je ne le haïssais pas…il ne comprenait rien ! Il leva ensuite sa main droite et je soupirais en voyant un bandage l’entourée. Qu’est ce qu’il avait lui aussi ? Il me parlait ensuite de Charles et j’ouvris grand les yeux.
-« Tu as voulu frapper Charles ? Pourquoi ? Parce que tu sais qu'il compte pour moi? »
Demandais-je un peu dégoutée. J’esquivais ensuite son regard quand il me disait qu’il regrettait le fait de m’avoir jeté comme il l’avait fait.
-« Pourquoi je te referai confiance ? »
Je voulais tellement croire à ce qu’il me disait mais je n’arrivais pas à le faire. Je me sentis mal en l’entendant me dire qu’il m’a vraiment toujours aimé et qu’il m’aime encore. Je le vis ensuite partir se planter devant la fenêtre et je jetais un regard à ma main gauche comme pour me ressaisir et ne pas craquer.
-« Si tu voulais me garder à tes cotés et si tu m’as vraiment aimé, Pourquoi tu avais du mal à surpasser ta peur? pourquoi tu as refusé de me donner une autre chance pour te prouver à quel point je tenais à toi ? t’aurais du me croire ce soir là quand j'étais venue jusqu'à chez toi rien que pour t’avouer mon amour. Pourquoi devrais-je te faire confiance après tout ce que tu m’as fais Sam ? Tu as voulu que je te haïsse mais la seule personne que j’ai détesté ce soir là n’était autre que moi. Tu m’as tout donné pour tout m’arracher en un seul coup et ça c’était trop dur pour moi à supporter. Si je ne suis pas rien pourquoi tu as voulu me faire croire que je l’étais ? Être la trainée du service pour tout le monde ne me fait ni froid ni chaud parce que la plupart ne me connaissent pas. Ils ne savent pas pourquoi je fais ce que je fais, mais toi…quand tu m’as dit que je n’étais rien de plus qu’une salope, je me suis rendue compte que je l’étais vraiment. Alors qu'en vérité, je l’étais avec tout le monde sauf qu’avec toi ! »
Je m’approchais de lui pour m’arrêter en milieu du chemin. Une partie de moi voulait avancer mais l’autre, elle voulait décamper les lieux et je finis par revenir me mettre à coté de la porte. J’avais besoin de lui et j’aurais surement toujours besoin de lui mais pourrais-je, un jour, lui refaire confiance ?
Invité
Invité
Sujet: Re: Tout doit être dit. Sam 9 Avr - 21:08
Entendre la vérité par Caroll, il ne savait pas comment le vivre. Au moins il savait ce qu’elle pensait, ce qu’elle avait vécu et ce qu’elle penserait de lui. Lui aussi pouvait s’exprimer, même si ça n’était pas dans sa nature de faire ou dire ce genre de choses. Mais il préférait que tout soit dit et qu’ils puissent savoir comment se comporter l’un envers l’autre.
Parce que tu es bien plus jeune que moi. Tu m’as dit que je pouvais t’apporter des choses, mais je ne vois pas quoi.
C’est vrai qu’il ne voyait pas du tout ce qu’il pouvait lui apporter. Elle avait sa vie à construire, alors que lui la sienne était déjà passé. Montrant sa main, il écouta les propos de la jeune femme et il fronça les sourcils.
Tu me crois capable de ça ? Tu crois vraiment que je l’ai frappé ? Evidemment que non.
Il n’avait pas frappé le jeune homme. D’accord, il avait frappé Edward et il s’était battu une seconde fois avec lui, puis avec Alcide, mais là avec Charles, c’était bien différent. Mais non, il ne l’avait pas frappé, il avait plutôt frappé le mur. Puis, lui expliquant que lui dire qu’il était désolé ne changerait rien, il le savait. Il avait entendu la mère de Lucie lui dire cela des centaines de fois au moins quand il l’avait trouvé au lit avec un autre. Alors ce genre de paroles dénuées de sens quand on a été trahit, n’aide vraiment pas et ça blesse même parfois plus que quand la personne se tait.
Je te retourne la question.
Oui, elle aussi l’avait blessé, alors pourquoi lui referait-il confiance.
Je ne sais pas si tu pourras me faire confiance un jour, je ne sais pas ce que tu voudrais avec moi, mais je ne suis pas celui que tu as vu l’autre soir.
Allant finalement face à la fenêtre, il soupira, essayant de refouler ses sentiments pour elle. Il était complètement perdu face à elle et c’était comme ça à chaque fois. Ecoutant la jeune femme parler, il se retourna et il la vit venir vers lui, pour finalement s’arrêter. Quand il la vit partir, il se décida à répondre à ses questions.
Pourquoi je n’arrive pas à surpasser ma peur ? Parce que je suis un trouillard dans ce domaine. Les femmes que j’ai aimées, sont soient mortes, soient elles m’ont trompés, soient elles sont parties, parce qu’elles ne voulaient pas de moi. Alors oui j’ai une trouille bleue de l’engagement en amour.
La mère d’Antoine était morte, la mère de Lucie l’avait trompé, Caroll était partie parce qu’elle en aimait un autre.
Pourquoi je ne t’ai pas donné une seconde chance ? Parce que je n’arrivais pas à surmonter ma peur. Si j’ai peur je me renferme et je blesse les autres.
S’avançant doucement, il laissa encore de la distance entre eux.
Pourquoi devrais-tu me faire confiance ? Parce que tes sentiments à mon égard sont réciproques et que je suis trop con pour oser les vivre avec toi.
Il avança à nouveau, ne sachant pas si elle allait partir ou lui coller une bonne gifle.
Tu n’es pas rien, mais on en revient toujours au même point. J’avais peur, seulement je ne voulais pas non plus te faire souffrir, mais je l’ai fait quand même.
Il se rapprocha encore un peu plus.
Tu n’es pas une traînée. Si j’avais pensé ça, j’aurais tout de suite couché avec toi à Paris, je n’aurais pas mit autant de temps à accepter mes sentiments pour toi et je n’aurais pas mit autant de temps à te faire l’amour.
Il continua d’avancer, mais il s’arrêter avant d’arriver trop près, pour ne pas non plus la mettre mal à l’aise.
Tu as entendu ce que je disais au téléphone, alors tu sais que ma mère sait tout. Après que tu sois partit, je suis retourné en France, j’ai parlé de tout à ma mère. Elle a commencé par me dire que je ne devais pas avoir de relation avec une femme qui a un an de plus que ma propre fille. Elle m’a fait le sermon que font toutes les mères, mais ensuite, elle m’a écouté. Elle sait ce que je ressens pour toi, elle sait que tu m’as fait du mal. Elle sait que je t’ai fait du mal. Mais elle sait aussi à quel point je t’aime.
Il sortit son portable de sa poche et le tendit à la jeune femme.
Si tu ne me crois pas, demandes le lui.
Invité
Invité
Sujet: Re: Tout doit être dit. Sam 9 Avr - 22:29
Heartless--I'm not Dr. Evil You run and tell your friends that you're leavin' me They say that they don't see what you see in me You wait a couple months then you gon' see, You'll never find nobody better than me
SOS && CLV
Citation :
Just remember that you talking to me You need to watch the way you talking to me you know I mean after all the things that we been through I mean after all the things we got into & yo I know of some things that you ain't told me & yo I did some things but that's the old me & now you wanna get me back & you gon' show me...
-« Je suis bien plus jeune et surtout bien plus conne que toi ! Qu’est ce que tu n’as pas compris dans mon « je t’aime ». ? Je n’avais besoin que de ton amour ! Pourquoi tu m’as laissé t’aimer ? Pourquoi tu ne m’as pas dit tout ça bien avant ? »
Rétorquais-je tout en le fixant d’un regard toujours plein d’incompréhension. Je ne savais pas pourquoi j’étais encore là à parler dans le vide et à regretter le passé. Je ne voulais pas vraiment entendre ses réponses parce que c’était trop tard…trop tard pour faire machine arrière et remettre les compteurs à zéro.
-« Je ne sais plus de quoi tu es capable. »
Avouais-je d’un ton indifférent. Il avait pu faire du mal à la femme dont il était amoureux donc…Je soupirais en l’entendant me rendre la question.
-« Je n’ai jamais trahie ta confiance. Je ne t’ai pas trompée non plus. Alors que la salope que je suis aurait pu faire tout ça en même temps voire encore plus. Mais je n’étais pas comme ça avec toi. Le fait d’être à tes cotés alors que je pense toujours à Charles me rendait dingue. J’avais besoin du temps pour savoir ce que je voulais exactement. Parce que je ne pouvais tout simplement pas continuer de te voir si je ne peux pas être à 100% rien qu’à toi et pourquoi ? Parce que je te respecte et je t’aime plus que ma propre personne. Je n’ai pas voulu me la jouer égoïste et rester à tes cotés alors que j’avais toujours des sentiments pour Charles. J’ai décidé donc de m’éloigner de toi pour me remettre les idées en place et pour ne pas te faire du mal. Mais une fois loin de toi, je me suis rendu compte que je ne peux plus vivre sans toi et j’étais venue te le dire…je n’ai pas trahie ta confiance…je ne t’ai jamais pas trahie. J’ai resté fidèle à toi tout au long de la ligne parce que même si j’étais une trainée, je sais rester fidèle quand je le veux ! »
J’en pouvais plus. Toute cette conversation me donnait le tournis. Moi qui avais cru être capable de confronter Samuel tout gardant le contrôle, j’avais affreusement tort. Il avait toujours cet effet sur moi. Cet effet qui me dérangeait au plus haut point.
-« Je ne peux jamais te refaire confiance ! »
Avouais-je après avoir assemblée toutes mes forces. J’avais toujours cette affreuse image de lui. Cette cruelle image de cet homme qu’il réclamait ne pas être ne pouvait qu’être qu’une version de lui. Un coté que j’aurais préférée ne jamais découvrir. Sam m’expliqua qu’il avait la trouille d’aimer et je le comprenais amplement parce que moi-même je l’avais. Je me contractais en le voyant s’avancer encore une fois vers moi mais je continuais à écouter ses explications que je n’osais pas réfuter. Je souris faiblement quand il essaya de me convaincre que je n’étais une entrainée, au moins pour lui. Je me rappelais bien de ce qu’il avait fait pour moi et aussi de la manière dont il m’avait traitée. Ce n’est pas pour rien que j’étais allée le voir pour lui dire que je l’aimais et à quel point j’avais besoin de lui. Il se mit ensuite à quelques centimètre de moi pour me passer son portable. Il voulait que j’appelle sa mère pour qu’elle me confirme le fait qu’elle m’aimait toujours. Je pris le portable et fixa son écran pour une dizaine de secondes avant de le rendre à Samuel.
-« Tu n’as plus besoin de moi Sam ! »
Je plonger mon regard dans le sien avant de continuer.
-« Si tu m’a lâché c’est que tu étais prêt à continuer ta vie sans moi. Notre amour n'a pas pu tenir face à nos indifférences. Il n'a pas pu combatte nos peurs non plus. »
Je lui pris sa main droite et la serra dans la mienne avant de reposer mon regard sur lui.
-« Je ne t’en veux pas pour ce que tu m’as fait. Je ne peux m’en vouloir qu’à moi-même ! Je ne suis pas faite pour l’amour et le fait d'y croire était une grosse erreur. Mais là je ne crois plus ni en amour ni en rien du tout. J’ai changé, je ne suis plus celle que tu as aimé. »
Invité
Invité
Sujet: Re: Tout doit être dit. Sam 9 Avr - 23:06
Tu n’avais besoin que de mon amour ? Mais je t’avais dit que je t’aimais, je te l’avais dit, mais ça ne t’as pas empêché de me laisser.
Il n’avait pas osé le ton, il avait juste dit la vérité. Oui, il avait osé lui dire qu’il aimait, mais elle était tout de même partit.
Quand on était ensemble, je n’avais pas peur, c’est quand tu es partit que j’ai prit peur, pas avant.
Oui il avait bien avec elle, seulement quand elle lui avait brisé le cœur, il avait douté de tout et surtout de lui. Il avait toujours pensé qu’il ne pouvait pas être aimé, plus depuis que la mère de Lucie l’avait trompé, mais Caroll lui avait fait comprendre qu’il s’était trompé, puis que finalement il avait raison. L’entendant lui dire qu’elle ne savait plus de quoi il était capable, lui fit mal et il fronça les sourcils. Seulement, il ne revint pas là-dessus, mais il lui demanda à son tour s’il pourrait à nouveau lui faire confiance. Après tout, ils s’étaient trahit tout les deux. Tu as trahie ma confiance Caroll. Je t’ai dis que je t’aimais, je t’ai dit beaucoup de choses sur moi, y comprit le fait que j’ai eu une greffe de foie, ce que très peu de personne savent. Je t’ai dit des choses que je n’ai jamais dit à personne, alors pour moi, oui tu m’as trahie, parce que tu aurais dû me dire dès le départ que tu avais encore des sentiments pour un autre. Je t’ai donné ma confiance, je t’ai laissé entrer dans ma vie, je t’ai laissé t’installer, pour ensuite te voir partir, alors que j’étais décidé à m’ouvrir et à ce que tout le monde puisse savoir pour nous.
Oui, il s’était sentit près à passer cette étape si elle avait été d’accord, mais elle était partie avant qu’il ne puisse le lui dire. L’entendant alors lui dire qu’elle ne pourrait plus jamais lui faire confiance, il se dit que tout était terminé. Au moins il saurait à quoi s’en tenir désormais. Seulement, il voulait lui prouver qu’elle se trompait. Il lui donna même son portable pour qu’elle appelle sa mère et qu’elle l’écoute lui dire que oui Sam l’aimait encore. La jeune femme prit le téléphone avant de le lui rendre. Le reprenant, il l’écouta parler. Hochant la tête négativement à ses propos, il soupira. La laissant prendre sa main, il la regarda.
Si c’est ce que tu penses vraiment.
Il retira sa main de celle de la jeune femme.
Tu n’essayes même pas de comprendre que j’ai essayé de passer au-dessus de tout ça sans y parvenir. Tu as fait ton choix, je comprend, mais ne crois pas que ça sera simple. Ca ne le sera jamais.
Se passant les mains sur le visage, il serra la mâchoire et fixa la jeune femme. L’entendre lui dire que c’était terminé lui faisait vraiment mal. Il savait qu’il aurait dû la retenir, mais il avait toujours un espoir de la voir revenir vers lui. Mais apparemment ça ne serait plus jamais le cas et il devait s’y faire, même si comme il avait dit, ça ne serait jamais simple.
Invité
Invité
Sujet: Re: Tout doit être dit. Sam 9 Avr - 23:56
Heartless--I'm not Dr. Evil You run and tell your friends that you're leavin' me They say that they don't see what you see in me You wait a couple months then you gon' see, You'll never find nobody better than me
SOS && CLV
Citation :
Just remember that you talking to me You need to watch the way you talking to me you know I mean after all the things that we been through I mean after all the things we got into & yo I know of some things that you ain't told me & yo I did some things but that's the old me & now you wanna get me back & you gon' show me...
-« Je ne t’ai pas laissé. Je me suis éloignée de toi le temps de savoir ce que je voulais au juste. Parce que je savais que ce n’était pas juste pour toi que je reste à tes cotés alors que j’avais toujours des sentiments pour un autre. Je n’ai pas voulu te faire du mal…j’ai finis par te revenir pour continuer ma vie à tes cotés mais c’était trop tard, apparemment ! Je t’ai fais du mal, je le sais et je le regrette. Mais je ne l’ai pas fais exprès contrairement à toi ! »
Je regrettais lui avoir fait du mal. J’ai merdé, je le savais. Mais rien de ce que je lui avais dit n’était suffisant pour qu’il me pardonne mon erreur. Je me suis fait du mal en m’éloignant de lui. J’avais passé mes jours à regretter ce que je lui avais fait et mes nuits à pleurer mon sort. Sam m’avoua ensuite que la trouille ne l’avait gagné qu’après mon départ inattendu de sa vie. Je soupirais légèrement en l’entendant me dire que je l’avais trahi. Je ne répliquais pas à ses explications parce que je n’avais rien à dire là-dessus. Entre nous c’était très compliqué et ça continuera à l’être jusqu’à la fin des jours peut être ? Mon destin était un peu trop pourri. Je ne pouvais pas être avec Sam pour des raisons qui au fond étaient futiles et je ne pouvais pas non plus être avec Charles parce que je n’arrivais pas à lui dire que je l’aimais. En amour, je n’avais pas de chance et je devais accepter mon destin tel quel est vu que je n’avais pas vraiment le choix.
-« J’ai essayé de te comprendre mais j’ai pas réussi. Je n’arrive toujours pas à déchiffrer la cruauté dont tu as fait preuve ce soir là quand j’étais venue te voir. Tu avais peur, ça je le sais. Mais pourquoi tu ne m'as pas jeté à la porte avant que je me donne à toi. Je ne regrette pas avoir couché avec toi ce soir là même si c’était une vraie torture pour moi de t'avoir sans vraiment t'avoir et de te dire que je t’aime sans recevoir de réponse. Ton silence m’a brisé mais tes derniers mots m’ont complètement détruit…Si ma meilleure amie n’était pas là ce soir même pour me soutenir, je ne serais pas là entrain de te parler ! »
Je baissais les yeux. Je voulais tellement lui refaire confiance et tout oublier mais j’avais encore mal. Je souffrais toujours…je me détestais. Je ne savais pas si un jour j’arriverai à accorder ma confiance à lui ou à un autre mais pour le moment je ne le pouvais pas !
-« J’ai envie de te refaire confiance. Mais je n’ai plus ni l'envie ni la force d’endurer une autre déception et je crois que c'est la même chose pour toi.»
Avouais-je sincèrement. C'était finit entre nous et c'était Sam qui avait écrit la fin de notre histoire avec ses propres mots ce soir là ou il avait décidé de me faire sortir impitoyablement de sa vie.
Invité
Invité
Sujet: Re: Tout doit être dit. Dim 10 Avr - 0:16
Tu aurais dû être plus clair et j’aurais dû plus ouvrir les yeux. Quand tu es partie, pour moi ça voulait dire que c’était terminé, ça ne voulait pas dire que tu reviendrais un jour.
Fixant la jeune femme, il sentait que cette histoire se finissait et ça lui faisait encore plus de mal que les mois précédents. Non, il n’irait pas se saouler, non, il n’irait pas se faire tabasser. Il ne ferait rien de tout cela. Il resterait sans doute seul, chez lui, à réfléchir à tout ça et à se dire qu’il avait fait une erreur qu’il aurait pû éviter. Il aurait aimé avoir une seconde chance, mais avec tout ce qu’elle lui disait elle avait fait son choix, qui était de le quitter pour de bon. Il n’avait pas le choix. Il ne pouvait pas la forcer à aller contre sa volonté. Ecoutant la jeune femme lui dire qu’elle avait essayé de le comprendre, il la fixa.
Je voulais te faire l’amour. Retrouver ce qu’on avait été, pour te dire ensuite de rester avec moi. Seulement la peur a prit le dessus et je t’ai dit ces horreurs. C’était plus simple que tu me haïsses et apparemment ça a marché.
Mais Samuel comprit ensuite ce qu’elle voulait dire pour la fin de ses propos et il regarda la main de la jeune femme.
Tu …
Ouvrant la bouche, Samuel haussa les sourcils. Il ne s’était pas imaginé une seule seconde qu’elle aurait tenté de se suicider. Finalement ils en étaient arrivés au même point, sauf que lui n’avait pas voulu mourir, parce qu’il avait des enfants. Il s’était fait tabasser, pour ne ressentir que la violence physiquement, mais pas mentale. Mais de savoir que Caroll avait voulu se suicider, n’était pas ce qu’il voulait. Il n’avait pas voulu qu’elle en arrive là. Seulement avec ce qu’elle ajouta ensuite, il soupira doucement.
Tu ne sais pas ce que je veux Caroll. Mais tu as souffert et je comprend parfaitement.
Se rapprochant d’elle, il la vit se tendre, ce qu’il comprenait parfaitement. Posant deux doigts sous son menton, il lui fit relever la tête, pour venir l’embrasser tendrement.
Prends soin de toi Caroll.
Il l’embrassa sur le front et la fixa dans les yeux. Il essayait de garder une certaine contenance, même s’il sentait que tout en lui cédait. Il savait désormais à quoi s’en tenir, mais surtout il ne voulait pas entendre de phrases du genre « On pourra rester amis », ça, ça serait vraiment la phrase qu’il ne voudrait pas entendre. Il essaya donc de rester calme et de ne pas craquer. Sur le moment, il se disait qu’il aurait bien voulu d’un verre, pour noyer ses problèmes dans l’alcool, mais il ne devait pas boire, pas après tout ce qu’il avait fait pour s’en sortir.
Trouves quelqu’un de bien, même si ça n’est pas moi.
Esquissant un sourire triste, il sentit les larmes monter, mais il serra la mâchoire pour ne rien montrer.
Accueil 
SOS && CLV 
