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Christmas night, another fight ♦ esthell&edward

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AuteurMessage
Swan Cartwright-Hansen
there's no place like berkeley
Swan Cartwright-Hansen
prénom, pseudo : brittany
date d'inscription : 16/04/2008
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 Christmas night, another fight  ♦ esthell&edward Empty
MessageSujet: Christmas night, another fight ♦ esthell&edward  Christmas night, another fight  ♦ esthell&edward EmptyLun 20 Déc - 21:36



     Christmas night, another fight  ♦ esthell&edward 2wg4p5j  Christmas night, another fight  ♦ esthell&edward Zvepno

          « when the world caves in »
        ♠ is this the new year or just another desperation ?
        does justice never find you ? do the wicked never
        lose ? is there any honest song to sing besides these
        blues ? and nothing is okay, till the world caves in




          Je sortais peu à peu de la noirceur dans laquelle j'avais réussie à plonger. Mes poumons se soulevaient lentement, laissant à peine le temps à mes paupières de s'entrouvrir. Ma vue était vague, incertaine et embrouillée, face à la silhouette qui semblait s'être penchée au-dessus de moi. Une voix me vient de loin, mais je n'entendis rien. L'air s'était faufilé dans mes poumons, m'empêchant même de répondre. J'ai simplement hoché la tête, le regard perdu dans le vide. « Esthell ? » On semble prononcer mon nom. Hélas, j'étais bien trop perdue pour répondre ne serait-ce qu'une courte phrase correcte, sans risqué de bafouiller. J'avais trop froid, trop chaud, le cœur battant contre mes tempes bruyamment. La douleur me détient, plaquée contre le sol de cette fontaine. Finalement, cela doit être mon destin, déjà écrit quelque part depuis ma naissance. Ce petit bonheur du quotidien accessible à tout le monde, m'était interdit. Décidément. J'avais beau remonter sans cesse le même chemin, essayer d'avancée, encore, encore et toujours pour trouver à la fin de cette interminable route, un mur. Un vide. Je ne sais pas comment je suis, et dans quelle état surtout. J'ignore encore vers qu'elle direction aller. A droite, ou bien à gauche. Tellement de possibilités, tellement de choix, qui ne semblent pas me satisfaire. Je resterais simplement ici, mon corps se glaçant au fil des secondes écoulés. Je laisserais ses souvenirs, ses rêves gâchés, ses envies insatisfaites, ses désespoirs, se défèrent dans ma mémoire. Je ne combattrais plus, démolie, anéantie, entre toutes ses gloires et ses nombreuses défaites. Je m'évaderais, avec l'espoir, qu'en une seule seconde, le chagrin s'en aille à jamais. Comme par magie. Tout au long de la nuit, je me mettrai à rêver de ce qui pourrait être, de ce que j'aimerais tant, faire de ma vie. De façon à ce qu'elle soit la plus belle qui soit. Je me permettrai même de me projeter dans un avenir improbable, j'imaginerai ce petit bout d'existence que je n'obtiendrais jamais. Mon monde, ce n'est pas celui-ci, non non mais non quoi ! J'ai du merdé quelque part. J'ai du mal construire ma vie. J'ai du avoir faux, sur toute la ligne. Du début, jusqu'à la fin. Mon monde, le mien, c'était l'espoir. L'espoir d'y arriver un jour. D'être heureuse. D'aimer et de l'être en retour. Mon monde, c'était un rayon de soleil, plus grand que l'univers, juste un petit bout de clarté pour chasser tous les mauvaises choses qui frappent l'humanité. Je n'ai jamais souhaité plus. Juste ça. Bon sang. Est-ce trop de demander ? Ais-je commis un crime pour qu'on m'en veuille à ce point ? Combien de temps encore, devrais-je subir les conséquences de mes erreurs ? Ça ne sert à rien. Oui, plus à rien. On aimerait tous revenir en arrière, modifier une minuscule chose, un petit mot de trop que l'on a prononcé, pour réparer nos maladresses. Hélas, c'est bien la seule chance qui ne nous est pas offert dans la vie. Nous devons simplement assumer, oublier et avancer. Facile à dire. Quand l'espoir n'est même plus à la hauteur du poids des larmes. Quand on ne peut même pas voler, comme cet imbécile de Peter Pan, jamais fichu de venir me chercher. Quand on aimerait bien croire, peu importe la raison, la manière, que la douleur disparaisse. Et puis, finalement, elle est toujours présente, de plus en plus insistante dans nos cœurs abimés. Assumer, oublier, avancer. Facile à dire.

          J'ai sentis des bras saisir ma taille, pour me soulever du sol dans lequel j'avais sombré, quelques minutes plus tôt. Sa voix, toujours la même, me tirait un peu plus de mes pensées. Des frissons me parcourraient de l'intérieur, traduisant ainsi ma sensation de vertige. Une veste vient se posée sur mes épaules glacées. J'ai fermé les paupières quelques secondes, avant de m'attarder sur la personne qui était venue me sauver. Les traits de son visage m'étaient familiers, pourtant, je ne me rappelais plus de son prénom. Merde. Je l'ai déjà vu, quelque part. Au coin d'une rue, ou bien dans les couloirs de l'université. Je l'ai déjà vu, et peut-être même, déjà aimé. Merde. Mes côtes me font mal. Et j'ai toujours aussi froid. Mon regard embrouillé aperçoit seulement quelques lumières qui vacillent au alentour. Je le voyais lui aussi, ses lèvres bougeant encore une fois. J'entendais sa voix brisé le silence de cette maudite nuit. « Comment tu as fait pour tomber là-dedans ? » Si seulement tu savais...

          « Hum.. non.. Lâche-moi ! Tu... Mais t'es qui, toi d'abord ? Et comment tu connais mon prénom ?.. Tu sais même pas qui je suis. Non, ça, personne ne le sait. Je ne suis pas parfaite, loin de là. Peut-être qu'une pauvre fille qui chialle pour rien, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Une pauvre conne qui s'accroche à un garçon qui mérite tellement mieux que ce....ridicule squelette. Une pauvre mère, même pas capable de faire un enfant en bonne santé. Oui, vraiment. J'ai bien réussi mon coup. Tout ce que j'aime, tout ce que je fais, se transforme en désastre » La honte, le regret, le dégoût. Quelques sentiments qui viennent s'imposer lentement dans ma tête pour empoisonner mon cœur. Je m'obstine et j'use mes dernières forces. Mon corps, mon esprit, mon âme, venaient tout juste de basculé dans un état second. Laissant tomber à terre la veste qui me protégeait jusqu'alors, mes deux bras se déposèrent sur les épaules de mon sauveur. Chaque petit pas que je venais de faire, m'éloignais un peu plus de la réalité. Et élargissais, plus encore, cette déchirure à l'endroit de mes faiblesses, me poussant avec tant de haine au plus profond de mon âme. Mon visage à quelques centimètres du sien, j'ajoutai plus bas : « Alors tu vois, j'ai deux solutions. Soit je t'embrasses là tout de suite, en risquant de tout foutre en l'air, comme d'habitude. Soit, je te demande pourquoi tu m'as sortie de cette merd...Mais.. Je suis une gentille fille, hein ? J'ferais pas de bêtises ce soir. Quoi que.. après tout, c'est Noël. » Mes pas se dirigeaient désormais vers le premier arbre que j'avais pu apercevoir. L'obscurité régnant toujours, je manquais de trébucher à de nombreuses reprises. Adossée contre le tronc, je fouillais inlassablement dans mes poches à la recherche du sachet transparent. Mon remède de la soirée. Je retirais ce dernier, pour y discerner la trace fine de poudre blanche qui y rester. Je soupirais au bord de l'hystérie, remarquant que le sachet était vide. Mon cœur rata un battement. Le vent est venu s'abattre contre une énième larme sur ma joue humide. Cette faiblesse que je présume renfermer à l'intérieur, cette existence qui semble m'échapper. Non, je ne suis toujours pas prête à raisonner, à m'allier avec moi-même. Juste prête à me laisser abattre [/right]par la vie.
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