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saturday night and we in the spot ~ edward

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MessageSujet: saturday night and we in the spot ~ edward saturday night and we in the spot ~ edward EmptyVen 22 Mai - 22:54

Si vous êtes de ceux qui pensent que la jeunesse d’aujourd’hui n’est plus ce qu’elle était,
et bien vous ne saviez pas ce que faisaient vos parents

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Vingt-deux heures passées. Marie se confronte à un nouveau refus de la part de son cousin pour aller boire un verre en ville. Trop de boulot qu'il lui rétorque, comme d'habitude. Elle aussi bosse d'arrache-pied pour ses examens de fin d'année. Elle passe ses journées à coudre depuis des semaines et pourtant elle trouve le temps et l'énergie d'aller s'aérer, se vider la tête tous les soirs pratiquement. Elle en a besoin pour tenir ce rythme effréné. Il lui faut ce moment de répit où elle ne pense plus à rien et se laisse envahir par la musique assourdissante. Elle veut tellement réussir ses examens et passer en deuxième année qu'elle n'en mange pratiquement plus. Les jounées sont longues et harassantes, et en tant que bosseuse acharnée, Marie a tendance à se donner trop à fond, quitte à jouer avec sa santé. Mais l'enjeu est trop important pour qu'elle se laisse vivre. Elle veut passer en deuxième année et ce que Marie exige, Marie obtient. Elle raccroche de sa conversation avec Alexander et se dirige vers la salle de bain. Et après une douche revivifiante, la jeune femme s'habille d'un jean légèrement troué à certains endroits et d'une chemise blanche. Puis elle attrape ses clés d'appartement au passage et claque la porte derrière elle. Direction le bar. Alexander n'a pas souhaité l'accompagner, soit, mais ça ne va pas l'empêcher de sortir et de s'amuser. Toute seule. Comme une grande. Elle n'a pas besoin de quelqu'un pour aller se détendre et profiter d'un bon verre. Ou de plusieurs verres d'ailleurs. La franco-américaine pénètre dans le bar déjà bondé de monde. Elle se faufile et bouscule au passage quelques mecs qui râlent dans un premier temps avant de se retourner et d'être subjuguer par la beauté de Marie. Sans un regard pour ces hommes qui tentent par tous les moyens d'attirer son attention, la jolie blonde se creuse une place au bar pour commander son verre. Tous les tabourets sont réquisitionnés par une horde de clients déjà à moitié voir complètement éméchée pour certains. On lui sert son verre et Marie le siffle d'une traite. One shot. Nouvelle commande et tandis qu'on la lui sert, un jeune beau brun descend de son tabouret et se faufile à travers la foule. Surement pour aller aux toilettes. Ou n'importe. Le résultat est là, une place est libre et Marie se perche immédiatement sur ce tabouret. Un des clients tente de démarrer une conversation mais Marie souhaite juste boire tranquillement et qu'on lui foute la paix. Elle le rembarre gentiment. Vieux pervers qu'elle pense. Pourquoi c'est toujours les vieux lourdeaux, puceaux et moches comme des poux qui espèrent toujours que la jeune femme va céder à leurs avances. Déjà que le cœur de Marie est quasiment impossible à capturer, alors pour la charmer, il ne faut pas lésiner sur les moyens. Et être très convaincant. D'autant plus que la plupart du temps, elle ne se rend même pas compte qu'un garçon la regarde ou tente de l'attirer dans ses filets. Tête en l'air. Pensées dans les nuages. Perdue dans la contemplation du contenu de son verre, Marie ne fait pas attention qu'un jeune homme – celui qui a cédé sa place – s'est prostré à ses cotés et tente d'attirer son attention. Marie s'aperçoit qu'il tente de communiquer avec elle lorsqu'une main la secoue gentiment. « Mmmh ? ». Marie tourne la tête et... ah ouais c'est qu'il est vraiment pas mal en plus. Elle en ferait limite bien son quatre-heures la Marie. Ce bel inconnu lui intime que c'était sa place et qu'il était parti seulement pour quelques instants. Well... too bad. Un sourire s'élargit sur le visage angélique de cette diablesse. « Ah bah maintenant c'est la mienne » rétorque-t-elle, un haussement d'épaules nonchalants ponctuant sa phrase. Sans rancunes dude eut-elle l'envie d'ajouter, mais elle se contente de vider son verre sous les yeux de celui qui ne veut rien lâcher visiblement. Marie feint l'indifférence quelques secondes avant de reporter à nouveau sur attention sur lui. « C'est qu'une place, on peut partager si tu veux ». Marie, elle a bon fond et elle n'est pas méchante. Bon quelques fois elle attaque, mais elle ne mord jamais. Ou presque. Et loin d'avoir envie de se faire un nouvel ennemi ce soir, elle tente un compromis. Surtout qu'il est vraiment pas mal dans son genre donc ça serait dommage de voir ses jolis traits défigurés par la colère ou la rancoeur. « Ou alors je te paie un coup pour me faire pardonner » propose-t-elle. Des fois qu'il voudrait bien lui tenir compagnie un petit moment ce joli cœur. Marie, elle a beau n'avoir que vingt-et un ans, elle n'est plus une novice en matière de sexe. Soyons francs. Et elle sait profiter pleinement de la vie. Avec des garçons notamment. Des beaux garçons. Comme lui. « A toi de voir ». De choisir. Mais ça serait bien que tu optes pour le verre mon mignon. Game on.
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MessageSujet: Re: saturday night and we in the spot ~ edward saturday night and we in the spot ~ edward EmptyDim 14 Juin - 23:14




“The next time you try to seduce anyone, don't do it with talk, with words. Women know more about words than men ever will. And they know how little they can ever possibly mean.” ― William Faulkner



Vendredi était enfin arrivé. La semaine avait été longue et éprouvante, tout l’équipe du bureau de campagne avait travaillé d’arrache-pied, les pauses avaient été rares et tous avaient mérité ces deux jours de repos que le week end allait leur offrir. Edward avait remarqué les efforts qu’ils avaient fourni. Lui, il était habitué à travailler de la sorte, comme un forcené, mais c’était nouveau pour les employés, il en avait conscience et souhaitait leur montrer toute sa gratitude par un petit geste. « Pour les volontaires, je paie une tournée générale au bar ce soir, vous l’avez bien mérité, je suis fier de vous. » Habituellement plutôt avare en compliments au travail, Edward savait quand est-ce que les félicitations étaient de mises, il savait également qu’elles étaient nécessaires pour faire avancer une équipe. Ce n’était pas en étant tout le temps sur le dos, tout le temps à les critiquer, sans jamais avoir le moindre mot sympathique qu’il allait créer une bonne dynamique avec ses collaborateurs. Deux heures plus tard, ils étaient nombreux à être installés dans un des bars de l’uptown, sur la côte ouest, bien loin des vieilles friquées et coincées de l’upper east side. Tout le monde avait l’air de passer un bon moment, certains avaient déjà un peu trop attaqué la bouteille, ils se ridiculisaient devant leurs collègues, entre perte d’élocution et perte d’équilibre. Au milieu de tout cela, Edward, un des seuls qui ne semblaient pas vraiment s’amuser, accoudé au bar, en pleine conversation avec son adjoint Jackson. Bien que pour son travail, il s’efforçait de connaître le maximum des employés, il savait pertinemment qu’il n’avait pas grand chose en commun avec eux. Le jeune Hildebrand n’était pas le genre de personnes à avoir des centaines d’amis. Des relations, des connaissances, ça oui, il en avait, sûrement même plus que de raison. Mais des amis, des personnes qu’il appréciait réellement, à qui il vouait une confiance aveugle, il n’y en avait qu’une toute petite poignée, il pouvait les compter sur les doigts d’une main. Alors oui, peut-être il y avait-il une ou deux personnes intéressantes dans l’assemblée, une ou deux personnes avec qui il serait en état de sympathiser… Mais le risque de tomber sur une personne inintéressante était bien trop important. Et ce qu’il avait l’habitude de faire des personnes qu’il jugeait indignes de son intérêt, il ne pouvait décemment pas le faire avec ses propres employés. Il avait envie d’être un bon patron, juste et droit, son hobby de manipulation n’avait aucune place parmi tout cela. Ennuyé de sa conversation avec Jackson, il prit la fuite quelques minutes pour aller aux toilettes. C’était le week end, ils étaient censés faire la fête, s’amuser et ce con de Jax lui parlait encore de boulot. Putain, ce type là ne devait vraiment pas avoir de vie en dehors du bureau… La bonne nouvelle, c’était qu’Ivy n’était pas venue à cette soirée, il n’avait pas envie de commettre une énième erreur, de finir une nouvelle fois la soirée avec elle, avec sa stagiaire. Il le savait, que c’était une mauvaise chose, mais bizarrement, il n’arrivait pas y mettre fin. Des sentiments ? Certainement pas. Elle l’aidait juste à évacuer toute la pression qu’il avait sur ses épaules. Mais ce n’était pas une fille lambda. Elle travaillait avec lui, elle était stagiaire et surtout, elle était tout juste majeure, jeune, bien trop jeune. C’est l’esprit préoccupé qu’Edward sortit des toilettes et rejoignit le bar pour retrouver le tabouret sur lequel il était assis. Mais à seulement quelques mètres de sa précédente place, il aperçoit une jeune blonde assise sur ce qui était quelques minutes plus tôt, son tabouret. Putain. C’est qui cette connasse. Rapidement, Edward va s’accouder au bar, juste à côte de cette fille et la regarde avec insistance. Pas la moindre réaction de sa part, elle avait vraiment décidé de le bizuter jusqu’au bout. Le jeune Hildebrand engage donc un premier contact en lui tapotant gentiment l’épaule pour lui faire part de sa présence. Eh oui gamine, c’est ma place, pas la tienne. A croire qu’elle lit dans les pensées d’Edward puisqu’aussitôt, elle répond avec désinvolture que cette place est désormais sienne. « Ah oui ? » se contente de répondre Edward. Si d’habitude, il se serait probablement montré cinglant et méchant, la manière dont lui parle la jeune fille l’intrigue, et c’est avec un sourire amusé qu’il répond à la proposition de cette charmante et nonchalante jeune femme. « Ou sinon, on la partage et tu me paies également ce verre, ça serait encore mieux. » En attendant une réponse, Edward se contente de finir la bière qu’il avait laissé ici quelques minutes auparavant. Accoudé au bar, il finit même par engager la conversation, après tout, cette fille ne pouvait pas être plus barbant que Jackson, elle ne faisait pas partie du bureau de campagne, et elle était largement plus sexy. « Cette voleuse de place a-t-elle un prénom ? » Jetant un regard autour de lui, il s’aperçoit qu’elle est seule, qu’elle n’a pas l’air d’avoir de copines à quelques mètres ou de potentiel petit ami jaloux. Non, tout ce qu’Edward voit, c’est plusieurs types qui la reluquent de manière peu orthodoxe et avec un manque de classe évident. « Qu’est-ce qu’une jolie jeune femme fait seule dans un bar, au milieu de tant d’hommes…. disons à l’appétit aiguisé, pour rester courtois. »
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MessageSujet: Re: saturday night and we in the spot ~ edward saturday night and we in the spot ~ edward EmptyMar 14 Juil - 22:23

N’oublie jamais, quand tu veux quelque chose dans la vie,
tu n’as qu’à tendre la main et tu le prends.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Marie, elle n'est pas du genre à avoir froid aux yeux. Sa place, elle l'a trouvée vide, et même si elle appartenait à quelqu'un avant qu'elle n'arrive, ça n'a pas vraiment d'importance pour elle. Qui va à la chasse perd sa place, n'est-ce pas. Tranquillement installée sur son tabouret, la jeune femme sirote son verre avant d'être dérangée par celui qui occupait les lieux avant qu'elle grimpe sur son fief. Elle contemple ce jeune homme et heureusement pour lui qu'il est du genre mignon ou sinon il se serait fait rapidement renvoyé. Remis à sa place. Comme la Davis-Cohen sait si bien le faire dotée de son caractère de feu. Elle n'a pas peur de faire face et de descendre son territoire. Elle n'est pas du genre à céder ou à se laisser marcher sur les pieds. Que ce soit contre une femme ou contre un homme, Marie est toujours prête à partir au front. Quitte à se mettre en danger. Même si elle ne s'en rend pas toujours compte. Elle n'a pas non plus sa langue dans sa poche et exprime toujours le fond de sa pensée, que cela plaise ou non. Il n'y a pas plus franc que la française. Bien qu'on lui conseille souvent de ne pas tout dire, que toute vérité n'est pas bonne à entendre, c'est plus fort qu'elle. Marie, elle n'est pas fausse, elle est vraie, entière. Et elle ne ment pas. Alors si elle trouve que le mec est moche, elle ne va pas lui dire qu'il est beau, cqfd. Ni même qu'il est gentil s'il est complètement con pour passer la pommade. « Ben ouais. Fallait être plus rapide » riposte-t-elle d'un haussement d'épaules nonchalant. Plus rapide pour aller pisser ou faire sa petite affaire avec une fille ramassée sur le trottoir quoi. Elle offre un regard de compassion à ce mec pas si mal que ça pense-t-elle. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle compte bouger et lui céder la place. C'est aux hommes d'être gentleman et d'aller voir ailleurs si une place ne s'est pas libérée, pas aux femmes. Les bonnes manières se perdent de plus en plus en cette triste époque. Face à la remarque de ce beau brun, Marie éclate de rire. « Je veux bien être gentille pour te payer un verre mais ce n'est pas marqué bouffonne non plus sur mon front. Toutes les blondes ne sont pas complètement stupides et attardées tu sais » rétorque-t-elle d'un sourire. Il perd pas le nord lui. Et Marie non plus. Surtout qu'elle n'a rien de la blonde écervelée qui se fait entourlouper par le premier venu. Quelques fois, elle joue à la niaise, pour s'amuser, pour faire tourner en bourrique ceux qui pensent l'avoir en un claquement de doigt. Mais au final, c'est elle qui se joue d'eux. Toujours. Elle n'est pas condescendante au point d'affirmer qu'elle est plus maligne que les autres. Mais elle sait bien mener sa barque. Se jouer des autres, surtout des hommes qui ont un égo un peu trop étouffant. « Je m'appelle Marie. Et toi ? ». Marie tout simplement. Pas besoin du nom de famille, quelle importance après tout ? « Attends laisse moi deviner. » ajoute-t-elle, sans lui laisser le temps de répondre. La jeune femme le scrute dans les détails. Réfléchis au meilleur nom qu'elle pourrait lui trouver. « T'as bien une tête à t'appeler…. David. ». David. Ouais pourquoi pas. Ça lui irait bien à cet inconnu. « J'adore ce prénom. Je le trouve très sexy... » susurre-t-elle à l'adresse de cet inconnu qui doit avoir un prénom complètement à côté de la plaque mais elle s'en tape. Marie, elle est toujours dans le jeu, l'interprétation. Elle s'amuse de tout, et avec tout le monde. Si ça se trouve il a un prénom dégueulasse du genre George ou John. Si il s'appelle John, elle se barre direct, sans lui payer aucun verre. Si c'est George, bon… elle veut bien voir ce qu'il a dans le crâne avant de prendre la poudre d'escampette. C'est un prénom de merde mais bon George, référence George Clooney quoi. Marie et ses références à deux balles. « Je suis dans un bar, je bois. Ça coule de source non ? » rétorque-t-elle, sans ménagement. Elle sent qu'il n'a pas l'air du genre niais, mou, mais au contraire il a une gueule à avoir du caractère. Et Marie, ça lui plait. Alors elle n'hésite pas à lui rentrer dedans, histoire d'évaluer ses réactions. Cette soirée s'annonce plus prometteuse qu'elle ne le pensait. « Et puis les hommes à l'appétit aiguisé, ça ne m'effraie pas ». Marie offre un sourire appuyé à son interlocuteur avant de commander un verre au barman pour monsieur et un nouveau verre pour elle. « Tiens ton verre. Et je veux bien te laisser le tabouret. A condition que tu m'offres tes genoux histoire que je puisse m'asseoir moi aussi ». Marie prend une gorgée de sa nouvelle boisson avant d'ajouter. « C'est à prendre ou à laisser ». Et si tu pouvais prendre mon mignon s'il te plait.
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MessageSujet: Re: saturday night and we in the spot ~ edward saturday night and we in the spot ~ edward EmptySam 15 Aoû - 13:36




“The next time you try to seduce anyone, don't do it with talk, with words. Women know more about words than men ever will. And they know how little they can ever possibly mean.” ― William Faulkner



Il avait à peine eu le temps d’aller évacuer la bière qu’il avait ingéré, que la place qu’il occupait, lui permettant de s’accouder tranquillement au bar était déjà prise. C’était de cette manière que les employés le remerciaient de payer sa tournée ? Putain de roturiers, décidément, on leur a jamais appris les bonnes manières. Il soupira un grand coup et avança déterminé, bien destiné à récupérer ce tabouret qu’il considérait comme sa possession. Alors qu’il n’était plus qu’à quelques pas, il aperçut le visage de la jeune fille qui lui avait subtilisé son précieux bien. Il ne l’avait jamais vu au bureau. Bien entendu, bon nombre des employés lui faisait cette impression. Il n’en connaissait sûrement pas la moitié et n’en avait d’ailleurs aucune envie, mais cette fille là, il était certain qu’elle ne travaillait pas pour lui. Auquel cas, il s’en serait souvenu. On n’oublie pas ce genre de visages facilement, pas lorsqu’on est sensible à la beauté comme Edward l’est. Désormais plus intrigué qu’exaspéré, il alla à sa rencontre et ne put contenir un léger ricanement moqueur à sa remarque. « Plus rapide ? Difficile quand il y a autant d’attente pour aller aux commodités. » Edward avait beau se trouver dans un bar au milieu de personnes au vocabulaire probablement bien inférieur au sien, il continuait pour autant d’opter pour un language qu’il avait l’habitude d’utiliser dans les cercles dans lesquels il gravitait depuis tout petit. Il venait de la très haute société new-yorkaise, et quand bien même il était capable de s’adapter aux us et coutumes du petit peuple, son vocabulaire lui, retranscrivait toujours cette éducation aisée à laquelle il avait eu accès. Toilletes, WC, chiottes, cabinets, latrines, petit coin. Tous ces mots là n’était pas pour lui, ils semblaient si vulgaires, comme la majorité des personnes qui les utilisait. Ses manières à propos des champs lexicaux exaspéraient bien des personnes des classes sociales inférieures, mais il n’en avait cure. C’était aux autres de s’adapter, d’élever leur niveau culturel, pas à lui de s’abaisser pour correspondre à un auditoire dénué de toute éducation digne de ce nom. « Ah bon ? Je pensais que tous les clichés étaient réels, je tombe de haut. » se contenta-t-il de répondre lorsqu’elle se justifia sur la supposée déficience d’intelligence des femmes à la chevelure blonde. Edward ne se fiait que rarement aux rumeurs, aux ragots aux on-dit, depuis tout petit, il avait toujours préféré se faire son propre jugement sur les choses. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il lui arrivait de passer du temps avec des personnes de rang social bien inférieur, malgré les mise en garde de son entourage. Ce n’était pas un enfant de coeur pour autant. S’il préférait émettre des jugements de lui-même, ces derniers n’en restait pas pour le moins très hâtifs et il ne lui arrivait que très rarement de faire marche arrière quant à sa première impression. Marie, elle s’appelait Marie. Et bien dans le cas présent, il pensait que Marie était un objectif parfait pour ce soir. Cette jeune femme allait sûrement lui permettre de s’évader des discussions politiques que ses collègues voudraient avoir et il l’en remerciait intérieurement. « Je t’en prie. » répondit-il, amusé, lorsqu’elle lui demanda de la laisser deviner son prénom, avant de reprendre. « Sérieusement, David ? T’as rien trouvé de mieux ? » David, c’était si ordinaire, si impersonnel, si faible. David, c’était un prénom de fils de garagiste, de fils de femme de ménage, ce genre de trucs insultants, bien loin de son statut à lui, Edward de la maison Hildebrand. Il laissa échapper un léger soupir avant d’afficher un sourire. Quitte à rester ici ce soir, autant faire en sorte que cette nuit soit agréable. Edward décida donc de rentrer dans le jeu de Marie, un peu à contre-coeur. « Mais bon, si trouves ça sexy, ce soir je m’appellerai David alors. » Après tout, c’était aussi un moyen pour lui de préserver son identité, d’éviter de se faire harceler si ils passaient la nuit ensemble. Ce soir il était David, mais étant donnait que rien ne lui résistait jamais, il ne pourrait pas appeler le challenge qui s’offrait à lui Goliath. Edward laissa apparaitre son sourire charmeur à la remarque de Marie. Celui qu’il faisait à toutes les filles qu’il avait envie de ramener chez lui, bien souvent, avec réussite. « Pas vraiment non. Je peux te montrer au moins une dizaine de personnes qui ne sont pas ici pour boire. » Entre les gros pervers qui étaient là uniquement pour se rincer les yeux, ceux qui voulaient ramener une fille dans leur lit, ceux qui étaient là pour tenter de trouver l’amour (sombres idiots), ceux qui voulaient se fondre dans la masse, ceux qui voulaient éviter de passer une soirée seul, devant un film et un sachet de pop corn, le choix était vaste… « Et puis boire seule, n’est-ce donc pas triste ? Je me sens obligé de t’accompagner, ma bonté me perdra. » Il en riait intérieurement. Sa bonté, il l’avait perdu depuis un moment. Avant bon, il l’était, mais désormais, sous son masque d’homme parfaitement fréquentable, il enchainait les poignards dans le dos. Décevoir avant d’être déçu. Sa soeur l’avait trahi quelques années auparavant, il en avait souffert et s’était juré qu’il ne se ferait plus avoir de la sorte, plus jamais. Edward haussa un sourcil lorsque Marie lui confia qu’elle n’avait pas peur des hommes à l’appétit aiguisé. Soit elle avait beaucoup de répartie, soit c’était une nymphomane. Il espérait qu’il s’agissait de la première option, ayant suffisamment donné dans la deuxième qui apportait bien trop d’emmerdes. « Aventureuse en plus de cela. » lâcha-t-il doucement de sa voix suave. Edward ne pût s’empêcher d’afficher un sourire amusé à la remarque suivante de Marie. Il se faisait payer un verre, récupérait sa place et en bonus allait avoir un rapprochement avec la jeune blonde. Il avait plutôt bien joué le coup, obtenant peut-être davantage que ce qu’il espérait. « A prendre ou à laisser alors ? Je ne vais pas rater une si belle occasion. » Et avec plaisir même. Il prit donc place sur le tabouret, lui tendant la main pour l’aider sur ses genoux. Une si grande proximité, si rapidement, était plutôt habituelle, mais pas pour lui déplaire. Décidément, cette fille avait l’air de savoir ce qu’elle voulait, ça lui plaisait. Edward posa une main sur les reins de Marie et bût une gorgée de son verre de l’autre main. Une fois la boisson reposée sur le bar, il prit de nouveau la parole, sortant une phrase de beau parleur dont lui seul avait le secret. « Bon, maintenant que je suis ici, tu peux me dire quels sont tes deux autres voeux ? » lâcha-t-il, un sourire au coin des lèvres. Ce soir, le David s’improvisait génie.
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MessageSujet: Re: saturday night and we in the spot ~ edward saturday night and we in the spot ~ edward EmptyMar 22 Sep - 18:01

Les règles sont faites pour être brisées.
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Marie, elle ne se laisse jamais marcher sur les pieds, et maintenant qu'elle a enfin trouvé une place, elle n'est pas prête de la lâcher, que ce mec soit content, ou non. « Dommage pour toi ». Ou pas. Marie n'est pas très sincère en jouant la compassion avec cet inconnu. Parce qu'en vrai, elle s'en tape, elle, elle a sa place et c'est le principal. Elle s'amuse à siroter son verre devant lui, tranquillement, histoire de le narguer un peu plus. Il est bien mignon, mais pas assez pour qu'elle cède. Et puis, ça lui fait la distraction de sa soirée tiens, de le faire poireauter ainsi. Le pauvre. « Ne tombe pas trop vite, tu risquerais de te faire mal » ricane-t-elle, perchée fièrement sur son tabouret. Elle ne le connaît pas, mais elle l'aime bien. Elle est comme ça Marie, elle fonctionne au feeling. Si elle ne le sentait pas, elle serait déjà partie. Oui mais voilà, il a du répondant, et ça lui plaît à Marie. Ça la change des gros lourds qui récitent toujours les mêmes phrases, dans le seul but de l'attirer dans leur lit. Les hommes n'ont pas de conversation, ils ne savent pas draguer et ils ne sont pas intéressants. Marie se lasse très vite, notamment des beaux parleurs. Mais ce brun a ce petit truc. Qui fait la différence avec les autres. Il est drôle. Et beau. Et il est intéressant. Tout le contraire de la plupart de ses acolytes présents dans le bar. Ce taudis. « Enfin bon, je vais t'avouer un secret, je suis une fausse blonde, c'est pour ça que je suis plus intelligente que les autres ». Modestie quand tu nous tiens. La coloration, c'est juste pour le fun. Mais en vrai, elle est brune. Châtain même. Comme le prouvent ses sourcils restés naturels. Mais Marie ne les dénigre pas vraiment les blondes. Elle est juste pleine d'auto-dérision mais jamais du genre à se penser au-dessus des autres. La condescendance ne fait pas partie de son caractère. Marie, elle est plutôt gentille, mais avec un caractère de merde. Elle est déterminée et ambitieuse. That's all. Ou presque. Marie éclate face à la remarque de ce fameux inconnu qu'elle s'amuse à appeler David. Visiblement, il ne semble pas très enclin à être appeler de la sorte. C'est bête, parce que quand on lui dit quelque chose, Marie fait toujours tout l'inverse. « Non je n'ai rien trouvé de mieux désolé. J'aurai pu trouver pire comme … je sais pas moi ….. Georges. Ou John. Ça c'est vraiment moche » affirme-t-elle en finissant son verre. Et il mérite d'avoir un prénom qui scie à merveille avec son beau faciès. Quelques minutes qu'ils discutent et elle est toujours assise.. et pas lui. Et un rictus se dessine sur son visage. « Adjugé ». Pour David. Elle n'a pas besoin de savoir son réel prénom. Il ne l'intéresse pas vraiment. David, ça lui va très bien. « Certes ». Là il marque un point pour tous ses mecs qui ne viennent que dans l'idée de repartir avec leur proie. Ils sont rares à être présent juste pour se désaltérer et profiter d'une soirée entre amis, ou collègues. « Non c'est pas triste, je décompresse d'une dure journée de boulot. Mais bon, je ne suis pas contre ta compagnie ». Déjà qu'elle lui a pris sa place, elle n'allait pas encore le refouler. Et puis, elle commençait vraiment à l'apprécier. Il parvenait à la contrecarrer comme rare pouvaient se permettre de le faire. Mais lui n'hésitait pas. Et c'est ce qui plaisait le plus à Marie avec cet inconnu. Un deal est échangé entre les deux et Marie le laisse grimper sur le tabouret avant de se loger sur ses genoux. La main du jeune homme se loge instinctivement au creux des reins de la jeune femme, ce qui ne lui déplaît pas. Il est charmant et elle n'a pas envie de se priver des bonnes choses. Et cette rencontre est une aubaine ce soir. « Hum … toi et moi dans un lit ? » quémande-t-elle, faisant signe au serveur de leur mettre une nouvelle tournée. Elle jette un œil à ce David ou autre qui la toise avec un regard … surpris. « Oh ça va je déconne, si tu voyais pas ta tête ! » s'exclame-t-elle en riant. Déconne-t-elle vraiment ? Non. Marie n'est pas du genre prude et les one shot, elle en est friande. Elle n'a aucune envie de se mettre en couple. Elle est bien trop jeune et préfère largement profiter de son célibat avec tous les avantages qui s'y accolent. L'attachement, elle ne supporte pas cela. C'est juste une incitation à la douleur et Marie a toujours choisi la vie, le rire plutôt que la souffrance qu'une rupture peut engendrer. Marie, elle aime s'amuser. Et avec lui, elle ne dirait pas non.
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MessageSujet: Re: saturday night and we in the spot ~ edward saturday night and we in the spot ~ edward EmptyJeu 1 Oct - 15:11

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MessageSujet: Re: saturday night and we in the spot ~ edward saturday night and we in the spot ~ edward Empty

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