| | | « IT'S A WILD WORLD BABY .. » With Lina. |  |
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Invité Invité
 | | Sujet: « IT'S A WILD WORLD BABY .. » With Lina. Dim 5 Déc - 20:15 | |
|  « IT'S A WILD WORLD BABY .. »Featuring Lina & Shakespeare. La pluie ne cessait de s'écraser sur le terrain de Football, qui se transformait au fil du temps en marécage putride et boueux. L'image est à photographier, des hommes se rentrant dedans pour protéger un ballon qui semble si précieux et qui pourtant ne vaut rien. Une vieille pièce de cuir, acheté dix euros sur un marché de fortune. C'est si délicat de se dire qu'une si petite chose peut changer l'avenir d'une personne ou même d'une situation. Cette silhouette ovale peut porter le poids d'un match sur sa surface lisse, ou bien faire tomber la défaite comme un bourreau fait tomber sa hache sur la cible à neutraliser. Des paroles sont prononcées, je me cambre légèrement pour apercevoir le ballon, avant de réciter parfaitement la formule. Le morceau de cuir vient heurter mes mains, je recule, j'analyse puis j'agis. D'un balancement de bras plus que puissant, je projète la balle dans les airs en destination d'un coéquipier. La chose caressée par le vent ou bien carrément trancher par le froid de se dernier, fonçant droit sur le running back, qui courait au loin. Une magnifique passe. Puisqu'elle venait dans le dos, parfaitement aligné avec l'ombre du personnage qui courait à une vitesse plus qu'impressionnante. Je jète un coup d'œil, avant de fermer les yeux lorsque mon camarade effleure avec son pied, la ligne du touchdown. C'est gagné. Nous remportons le match, avec une réalisation d'écart. Le public m'acclame, mais je n'en rajoute pas. Mon prénom est scandé par la foule, mais je m'en moque. J'applaudis simplement la performance de l'équipe et je remercie les spectateurs d'avoir participer à la bonne marche du match. Une fois cette action réalisée, je me réfugie dans les vestiaires, afin de prendre une bonne douche. Entendre une foule crier un nom, c'est toujours impressionnant. Depuis que je suis à Berkeley, j'ai du m'y habituer, puisqu'ici, je suis une star. Même si je ne me considère pas comme tel, je dois faire face à ma notoriété. Du moment que personne ne m'empêche de jouer, je me moque d'être une star ou non. Je veux simplement prendre du plaisir, caresser le ballon de mes mains lisses et lancer le ballon, comme une fusée qui décolle pour briser l'atmosphère. L'eau perle sur ma peau, je respire, je me sens revivre. Le meilleur moment après un effort physique, c'est de prendre une bonne douche. Le liquide transparent viens caresser doucement mon tatouage, avant de s'écraser au sol et s'en aller par la petite porte qui n'est autre que le conduit d'évacuation d'eau. Je sors des vestiaires avant tout le monde, saluant mon coach au passage, qui, comme après chaque match, me répète que je suis le meilleur, je n'en rajoute pas, je le remercie, en lui serrant la main, d'un léger sourire cependant remplit de froideur, avant de replacer cette dernière dans la poche de ma veste et d'avancer, en direction de la sortie. Mon objectif est le Financial District, pour visiter une boutique de tatouage, dans un centre commercial. Silencieusement, je me dirige vers une silhouette métallique rouge, qui n'est autre que ma voiture. J'ouvre la portière, lançant mon sac de sport sur le siège passager, avant de m'assoir et de refermer cette dernière. Glissant une main dans la poche de mon blouson pour trouver les clefs dans ce qui était un refuge de fortune, je glisse la petite chose brillante dans le contact, afin de démarrer le bolide. Entendre le moteur ronronner est vraiment un grand plaisir pour mes tympans. Je démarre, aussi vite que je le peux pour me diriger vers le centre commercial du Financial District. Pendant que je roulais, je repense à plein de chose. Ma vie d'avant, la Nouvelle Zélande. Je n'ai jamais connu un succès là-bas, comme j'en ai un ici, en Californie. Je ne suis rien de plus qu'un simple humain, qui excelle dans un domaine sportif et à un poste plus qu'aimé. On dit de moi que je suis le meilleur, mais je ne le pense pas. Je suis qu'un élève, j'apprends. Mon coach est bien plus performant que moi et même lorsque je lui dis cela, il pense que je lui suis supérieur. Je n'aime pas être une star, ce n'est pas pour moi. Je n'ai jamais voulu en être une et ce n'est pas maintenant que ça commencera. Une voiture me klaxonne et je reviens doucement à la réalité. Je suis arrivée à destination, sans perdre de temps, je me gare correctement, avant de pénétrer dans l'enceinte du bâtiment. Et là, une chose que je n'avais pas prévu arriva. Croiser le regard de Lina n'était pas dans mes plans. J'avançais, gardant mon sang froid et toujours avec cet air froid et distant qui faisait mon charme, mais qui effrayait aussi les gens. Mais pas elle. Elle était mon amie, enfin c'est toujours le cas, mais depuis que j'ai passé la nuit avec elle, je me sens différent. Je suis peut-être tombé amoureux, je ne sais pas vraiment. Une chose est sûre, c'est que je n'avais pas du tout prévu de tomber dans les filets d'une demoiselle aussi facilement. Je n'ai pas été dégouté, au contraire, c'était sans doute la plus belle nuit de toute ma vie. Sans doute parce que je commençais à développer quelque chose, une sorte de sentiment amoureux pour elle, mais que je n'en savais rien.
J'arrivais finalement à sa hauteur, mais je n'avais actuellement aucune idée de ce que j'allais bien pouvoir lui dire. Je m'interrogeais, je ne faisais que ça. Et après quelques secondes de réflexion, j'ai décidé de sortir un truc totalement banal. Le soleil commençait à se coucher pour laisser la nuit prendre le contrôle de la journée, il était environ dix huit heures. J'ai regardé dehors, avant de tourner la tête vers la demoiselle et d'engager ainsi la discussion. « Bonsoir Lina, ça faisait un bail. » Comme toujours, j'avais ce petit air froid et distant, mais elle savait très bien que j'étais heureux de voir son visage au fond. |
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| | Sujet: Re: « IT'S A WILD WORLD BABY .. » With Lina. Dim 5 Déc - 21:27 | |
| Je n'avais pas dormit de la nuit. Tout tournait trop vite autour de moi en ce moment. Trop de choses que je n'arrivais à expliquer. Depuis mon enfance, J'avais sut que la vie serait dur avec moi. Ma mère m'avait laissé seule avec mon père et nous nous étions retrouvés ruinés puisque l'entreprise de celui-ci subissait une réel crise au sein de ses portes et celles-ci furent fermés à tout jamais. Au Brésil, la pauvreté faisait partit du lot quotidien de beaucoup de personnes mais je n'aurais jamais pensé que je serais tombée aussi bas en si peu de temps. Bien sûr, j'avais de la famille riche. Mes tantes et oncles, habitant en France nous avait proposé pas mal d'argent pour nous aider à faire face mais jamais moi ni mon père n'avait accepté cette offre. Une trop grande fierté, j'en étais sûr ... Mes deux cousines, les soeurs Venn, m'avaient pourtant toujours idolatré. Peut-être par le fait que je venais d'un pays aussi exotique et que mon regard avait toujours dégagé mystères, plaisirs et sagesse ... Pourtant, plus je grandissais, plus je me rendais compte que je n'étais pas si sage que ça. Mon physique était devenue comme une arme et voyant tous les gens se retourner sur mon passage, j'en avais toujours profiter pour obtenir tout ce que je voulais. Pourtant, j'avais un règle. Poursuivre des études et enfin vivre une vie loin des travaux laborieux sur lesquels je travaillais avec mon père pour rembourser nos dettes. Alors chaque soir j'avais travaillé d'arrache pied pour m'offrir une année d'étude à Berkeley. J'y étais enfin arrivée et je vivais dorénavant dans la grande villa de Naomie et Caroll. La deuxième année avait été aussi très dur puisqu'il avait fallut trouver un moyen pour payer celle-ci et j'avais dut plusieurs fois m'abaisser à certains travaux pénibles pour le morale et j'en avais prit gros pour ma fierté ...
Enfin, je décida de prendre une année sabatique pour me retirer un peu de tout ce que ma vie était. J'avais toujours l'impression de courrir après les choses, l'argent, le temps, ... Bien que j'avais été vite considéré comme l'une des filles les plus belles de l'université et surtout la plus dingue, je me disais que je n'avais jamais vraiment rien gagné finalement ... C'est vrai que je faisais des trucs assez fous. En faîtes, je me foutais pas mal de ce que l'on pensait de moi et étais totalement imprévisible mais qu'y pouvais-je si je ne pouvais rester en place plus de deux secondes ? Une année donc sabatique pour faire le tour du monde et enfin devenir mannequinat. Un rêve devenue réalité puisque je suis dorénavant la nouvelle grande égérie d'une marque de lingérie et pour combler le tout, je suis devenue une vraie petite célébrité et est dorénavant nouvellement fortunée ... Un retour donc à Berkeley qui me fit comme un coup d'électricité. Tout était différent ... Trop différent ... Mais qu'importe, beaucoup prétendait que j'étais partit pour accoucher, d'autres car j'étais devenue une junkie... J'en riais déjà . Maintenant, le seul but que j'avais dorénavant appart finir mes études était de retrouver ma mère qui m'avait abandonné et avait détruit ma vie. je voulais comprendre mais juste avant de partir en France, je m'étais heurtée à plusieurs découvertes donc je n'arrivais à comprendre la réalité. Cela n'était vraiment pas de chance. Quand j'y réfléchissais, je me disais que ma vie était dorénavant parfaite. Elle avait commencé très durement certe mais j'avais réussit à remonter la pente et étais maintenant dans l'une des plus prestigieuses université de l'état, célèbre mannequin, adulée par tous les étudiants, plus les hommes en général, ne me demandez pas pourquoi et ... Voilà que me tombais de nouveau dessus un soufle chaud familier. Celui qui annonçait la fin de cette parfaite petite vie de starlette... J'avais retrouvé ma mère, j'avais découvert une demi-soeur, une cousine, toutes depuis un an sous le même toît qui habritait l'université dans laquelle j'étais... Je ressentais une rage odieuse au fond de moi que je ne pouvais exprimer. J'en voulais à cette soeur, Aurlanne pour m'avoir voler la vie que j'aurais dut avoir avec ma mère et j'en voulais encore plus à celle-ci d'avoir préférer après ses erreurs, recommencer une autre vie plus parfaite en me mettant à l'écart et me laissant dans la misère avec mon père ... Oui, sombre semaine mais je ne montrerais pas. Je n'étais pas du genre à choir dans un coin. J'étais celle qui avait toujours le sourire aux lèvres, qui faisait n'importe quoi, n'admettais aucune règle et s'amusait de la vie, des choses qui m'entourais. J'étais simple, taquine, la vie était une jouissance pour moi, je voulais encore en profiter un peu ...
J'arriva devant le financial district. Je ne savais pourquoi ma voiture m'avais conduit là. J'avais traversé les routes sans m'arrêter ne sachant que faire de ma journée. Je m'arrêta alors. J'aimais les imprévus, j'aimais me surprendre moi-même et c'est ainsi que j'entra dans le bâtiment. Je tourna un regard bleuté à droite puis à gauche et c'est à ce moment là que nos regards se croisèrent ... Lui, l'homme qui avait aussi changé une partie de la vision que je me faisais du monde...D'abord stoppée dans mon hélan. Je souris enfin. Un sourire chaleureux tandis que je m'avançais vers lui et après une hésitation, le pris dans mes bras.
Tu m'as manqué ...
J'eus un sourire et me recula de peur de l'avoir peut-être brusqué légèrement... Il m'avais manqué c'était vrai. Pourtant, nous nous voyions souvent mais j'avais l'impression qu'une éternité s'était écoulée depuis notre dernière discussion et étant quelqu'un de très honnête, je n'avais pas réellement réfléchit à l'annonce de cette simple phrase ... |
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| | Sujet: Re: « IT'S A WILD WORLD BABY .. » With Lina. Dim 5 Déc - 22:48 | |
| « IT'S A WILD WORLD BABY .. »Featuring Lina & Shakespeare. Un mot, un sentiment, puis un souvenir. Elle était là devant moi et j'ai l'impression de revivre nos retrouvailles. Mon comportement m'étonne et me choc encore. Je me demande bien comment j'ai réussis à être autant attiré par elle, sans doute parce que son départ m'a totalement anéantit. Je n'en sais rien, je n'ai pas de réponse à cette question. Je laisse mon regard entrechoquer ses pupilles bleus, avant de me perdre dans un océan des plus beaux. La couleur de ses yeux m'envoutait, comme toujours. Même, si je la voyais souvent, elle restait là, en moi et une seule seconde loin d'elle était propice au début d'un manque. Je restais stoïque, face à elle, observant sans relâche la partie de son corps que j'aimais le plus, ses yeux. Beaucoup d'hommes auraient craqué sur ses formes ravageuses, mais pas moi. Je ne peux m'empêcher de repenser à cette nuit lorsque je croise son être. Cette nuit où j'ai compris que je ne pouvais plus vivre sans elle, même si j'essaye encore de me prouver le contraire. Je ne dis pas qu'elle est la femme de ma vie, loin de là. Je constate simplement que j'ai un faible pour cette jeune demoiselle, depuis que nous avons eu se rapport physique. Je me souviendrais toujours de se rapprochement, sans savoir pourquoi, mes lèvres sont venues effleurer les siennes, puis ainsi de suite. Je reviens à la dur réalité, rien ne se passe, il n'y a que ce magasin et ses milliers de passant, qui s'anime autour de nous. J'avais envie de partir, mais j'avais tellement envie de rester à ses côtés. Je n'avais jamais ressentis quelque chose d'aussi fort. Enfin, j'aimerais vivre sans, m'amputer le cœur si c'était possible, mais je ne le peux pas. Car je sais très bien que l'amour peut faire souffrir et lorsqu'on va trop loin, c'est trop tard. C'est un peu comme le taxi, plus une relation va loin, plus elle coûte chère lorsque c'est finis et moi je n'avais pas de temps à perdre, ni de l'énergie à gaspiller pour me remettre debout après une peine amoureuse. J'ai peur de l'amour, malgré moi. Moi qui est la star de Berkeley grâce au Football US, j'ai peur d'un malheureux sentiment. Je n'en parle pas, personne n'est assez proche de moi pour savoir une telle chose, même pas Lina. Les minutes passent et le soleil est enfin tombé. En vrai, je préfère la nuit au jour, c'est tellement plus beau un ciel étoilé, une lune en croissant. Sa réponse était simple, mais tellement agréable à entendre. Manquer à quelqu'un c'est toujours quelque chose qui fait plaisir. C'était le cas ici. Je m'attendais à un bonsoir sobre et simple et j'ai ça. Bizarrement, je me demande ce que j'ai fais pour mériter ça, mais même si je ne montre rien, le plaisir envahit mon corps. Je me sens très bien et pourtant mon visage affiche encore ce visage froid. Je consulte mon téléphone portable, avant de le glisser dans ma poche de jean. Un homme vient me serrer la main, en me disant combien il m'admire et je fais un signe de la tête, en guise de remerciement sans même un sourire. J'esquive légèrement le mec, pas vraiment d'une bonne façon, mais peu m'importe, il ne m'intéresse pas, seul elle captive mon attention en ce moment même. Les minutes semblent s'écouler et pourtant, ce ne sont que des secondes, que je n'arrive pas à dominer, puisque je n'ai rien à dire. Je reste dans ses bras, et honnêtement j'aimerais que cet instant dur encore et encore tellement je me sens bien. Son parfum est agréable, sa peau est si douce, son geste je l'apprécie et je le savoure avant sa fin. Je cherche une parade, une façon de m'exprimer, un mot pour que la suite se déroule sans aucun problème. A la recherche d'une idée, mon cerveau c'était transformé en Bagdad, pendant quelques secondes. J'attends que ça tombe sur ciel, mais je sais très bien que je perds mon temps. Pour être franc je ne sais pas comment je suis là, maintenant, ce que je ressens. J'aime la sensation d'être à ses côtés, mais si je pouvais être loin, je le serais. Parce que depuis que j'ai passé la nuit en sa compagnie, je ne peux pas m'empêcher d'être aussi mal à l'aise en sa compagnie. Je n'ai pas pour habitude de fuir, c'est pourquoi je fais face. Comme je dis souvent, je suis né pour brillé, je suis pas prêt de m'éteindre. Fuir, c'est tout plaqué, et ça ne sert à rien, juste à entassé un paquet d'emmerdes sans queue ni tête. Je préfère face aux problèmes et tout régler d'un seul coup, je gagne du temps et j'économise ma salive. Je décide finalement de partir, mais avant ça, je l'invite à se joindre à moi, car je n'ai pas envie de partir comme un voleur. « Inutile de préciser que c'est réciproque, tu t'en doutes bien. Tu fais quelque chose là ? Car je dois me rendre chez le tatoueur pour dialoguer de mon prochain tatouage, tu veux venir ? » Je la regarde intensément, sans forcément la mettre mal à l'aise. Pour la première fois de la journée, j'esquisse un faible sourire, mais vraiment très faible. Sans le vouloir, ma main s'empare de la sienne et je ne l'incite pas à venir avec moi mais j'essaye simplement de la convaincre. Je n'ai rien à perdre après tout. |
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| | Sujet: Re: « IT'S A WILD WORLD BABY .. » With Lina. Lun 6 Déc - 19:28 | |
| S. & L.
I don't want fall in love ... Je ressentais après cette longue période sans son doux visage tourné vers moi, l'expression froide et distante que j'avais toujours eut l'habitude de tourner à la dérision. Ces lèvres closes ne préférant s'entrouvrir que pour n'échanger que de belles paroles, un sourire avec une amie ... Ce sourire je l'avais eut souvent lorsque nous avions été très amis. Très proches ... Peut-être trop, à bien y réfléchir ... J'avais l'impression maintenant que mon geste avait été disproportionné. Avais-je simplement le moindre droit dorénavant ? Je ne savais que trop penser de ce que je vivais en ce moment à ses côtés. Si je vivais quoi que ce soit. Il semblait troublé. Je l'étais sûrement encore plus et le moindre clignement de ses paupières se refermant sur ses magnifiques yeux sombres étaient pour moi comme essayer d'interpréter tout un refrain qu'il aurait créé pour moi. Peu de mots avaient été échangés pour l'instant et pourtant, j'avais l'impression que cela faisait des heures que j'étais à ses côtés maintenant. J'aurais put passé outre cet échange par le regard et l'évincer après quelques formules d'amabilité mais je ne cillais guère devant son regard pénétrant qui me dévisageait d'une manière si attractive que je restais malgré moi figée devant cet homme que j'avais l'impression de redécouvrir d'une certaine manière ... J'eus enfin un bref sourire. Oui, depuis cette fameuse nuit tout avait bel et bien changé, j'en étais désolée pour nous. J'étais la seule fautive dans le fait que notre relation soit passée de normale à ... A quoi en faîtes ? Je ne savais toujours rien de ce qu'il y avait entre nous. S'il y avait quelque chose entre nous ... Tellement de questions sans réponse qui me faisait penser que partir avait été une très bonne chose pour moi, pour prendre du recul, grandir, murrir, mais aussi peut-être assez négatif dans la mesure où j'avais laissé beaucoup de gens derrière moi sans y prendre garde.
Je me rappelais parfaitement ce jour. Le jour de mon retour. Celui où j'avais téléphoné à la première personne à qui j'avais pensé. La personne, la seule, avec qui j'avais échangé quelques nouvelles d'une ville à une autre, d'un pays à un continent différent ... Il était venut et m'avait rammené chez moi en voiture. Je me rappelais de pas avoir put m'empêcher de sourire durant tout le trajet, répétant à quel point ce voyage avait été intense. Sauf qu'une fois la porte passée tout avait changé d'un coup. Il n'y avait pas eut une seule parole échangée. Du moins pas dans mes souvenirs. Nos lèvres s'étaient jointes sans que je ne rappelle comment et tout était allé très vite. Si vite que même maintenant, j'avais dut mal à comprendre ce qu'il s'était réellement passé et m'obligeais à ne pas y penser. Depuis ce fameux évènnement, je ne pensais qu'à lui. Je ne pouvais m'en empêcher, et j'avais beau passé du temps avec bon nombre d'autres jeunes hommes, c'était son visage qui venait se glisser dans mes rêves, pas les leurs ... J'avais essayé de tout faire pour l'oublier. J'avais compris que cet accident avait céler une amitié vieille de plusieurs années et bien qu'étant quelqu'un de très franche, je n'avais pourtant jamais eut le courage de lui reparler. Mais pourquoi ? J'étais la première pourtant à affronter les problèmes de face. A foncer quoi qu'il arrive, quitte à blésser par mes paroles mais préférant me libérer des fardeux qui encombraient pas vie. Ces petites nuisances qui ne vous laissait pas totalement femme heureuse. Pourtant, devant son regard brûlant, ce désir qui me faisait tourner la tête depuis cette nuit, j'avais fait semblant de rien. Avais préféré continuer ma petite vie bien tranquille. Celle que tout le monde attendait que je vive. Lina la croquese d'hommes de Berkeley, Lina la séduisante jeune femme qui faisait parler d'elle à bout de champ, l'une des présidentes de confrérie la plus sexy. Une femme qui se jouait des hommes et de la vie. J'avais peut-être enfin trouvé mon point faible et il résidait devant moi. J'en frissona. Je n'aimais être dans un état pareille et savais que cela n'anoncerait rien de bon. A chaque fois que cela devenait plus sérieux avec les hommes, soit ils fuyaient soit je tournais la page espérant, en allant voir ailleurs, oublier ce sentiment qui grandissait en moi comme une vague de peur au creux d'une ville ...
Il ne suffit que d'un contact à ses côtés pour que je comprenne que je venais de faire une erreur. Je pensais avoir tourner la page. Il n'en était rien. La star de l'équipe phare de Berkeley avait toujours été l'un de mes meilleurs amis. Dorénavant, je commençais à prendre conscience que durant toutes ces années, quelque chose m'avait poussé vers lui onvolontairement. Je souris malgré moi. L'ancienne pompom girl amoureuse du quaterback. Clichée et pourtant je ne pouvais dire sincèrement si cette idée saugrenue ne venait que de mon imagination ou non. Cette chaleur, ce parfum, sa main qui vint chercher la mienne ... Soudain c'était comme s'il n'existait plus rien autour de moi. Juste lui, juste cette caresse au creux de ma paume et son regard chaleureux réchauffant le creux de mes joues ...
En faîtes, je suis totalement partante. Sa fait longtemps que je n'ai pas fait un tour là-bas ...
Autre chose qui nous réunissait, les tatouages. J'en possédais deux, signe de mon histoire mais pour l'instant, j'allais peut-être suivre une partie de la sienne en même temps en l'accompagnant ... |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: « IT'S A WILD WORLD BABY .. » With Lina. Lun 6 Déc - 21:20 | |
| « IT'S A WILD WORLD BABY .. »Featuring Lina & Shakespeare. La terre tourne, tourne, encore et encore. Et nous, être humain restons là. Le centre commercial était animé d'une bien belle façon, mais deux personnes ne faisaient pas comme tout le monde. Il s'agissait de Lina et ma piètre personne. C'était comme un arrêt sur image, une photo. Nous restions là, l'un en face de l'autre, alors qu'autour de nous, c'était animé comme pas possible. Dans nos esprits, nous étions seules au monde. Pour ma part, je pensais exactement cela, je n'avais besoin de rien, puisque la jeune femme qui était en face de moi, représentait tout. Je ne sais pas comment m'exprimer autrement, elle était mon soleil, même lorsqu'il n'y en avait pas et le ciel étoilé n'est rien à côté de son regard si intense. Parler à cette demoiselle, c'était toujours un grand plaisir jamais avoué. J'étais sans arrête en train de réaliser, que l'heure qui passait, le monde qui tournait, je n'en avais rien à foutre. C'était simplement elle et moi, là maintenant. Toucher sa main est un véritable plaisir, j'aime cette sensation de caresse, de douceur qui effleure mes doigts un par un. Je voulais prolonger ce contact, c'est pourquoi, sans même le faire exprès, je gardais ma main dans la sienne, sans pour autant la forcer, je ne voulais pas m'imposer, si elle ne le désirait pas. En écoutant sa réponse, je laissais mes jambes me guidées, sans pour autant regarder devant moi, j'étais bien trop intéressé par la demoiselle à mes côtes, mais je me devais d'être le gars mystérieux, j'étais comme ça. Je n'aimais pas montrer ce que je ressentais, car au fond, c'est une sorte de fierté. J'ai trop d'orgueil pour m'accrocher à quelqu'un mais là je n'y peux vraiment rien. Partager mon temps en sa compagnie était un grand plaisir pour moi, même si ma mine froide essaye de montrer le contraire. Elle le sait très bien, elle sait comment je suis, ma façon d'être, je n'ai pas de secret pour elle et c'est bien ça qui me fait peur. Elle était ma faiblesse, puisqu'avant d'être ce qu'elle est aujourd'hui, Lina était une amie très proche. D'ailleurs, bonne question, qu'est ce qu'elle est aujourd'hui ? Rien à changé en apparence, mais pourtant dans le fond, beaucoup de choses ne sont plus pareilles. Il n'y a plus les mêmes sentiments qu'avant et ça je ne pouvais pas le nier. Depuis cette soirée où nos corps nues ont évolué ensemble, plus rien n'est identique au passé. Je ne sais pas ce qu'elle ressent, d'ailleurs, il faudrait que j'en parle un moment avec elle. Mais je ne trouve pas vraiment le courage de le faire, malgré ma grande franchise. Moi qui avait tout pour être heureux, de l'argent, une renommée de star et un cercle d'amis en or, il me manquait simplement une demoiselle à qui, je pouvais peut-être, un jour ou l'autre, passé la bague au doigt, même si pour le moment j'ai envie de profiter je sais au fond de moi-même que ce jour reste inévitable. J'attends timidement sa réponse et je rêve secrètement de passer un bon moment avec elle. Je pensais avoir avancer, mais au final, je mettais juste en condition pour poursuivre ma route. Le magasin de tatouage fermait bientôt, il fallait absolument que je m'en fasse un nouveau. Que je dialogue avec le tatoueur, un ami proche, histoire de rajouter un nouveau dessin sur mon pectoraux droit. Je pensais à un scorpion, qui pourrait descendre le long de l'épaule pour finalement finir son trajet sur ce dernier. J'avais une certaine idée de ce que je voulais et pourquoi pas en offrir un à Lina en guise de cadeau ? Je savais que nous avions cette passion commune, dessiner éternellement notre histoire sur notre corps, afin d'immortaliser un moment ou bien simplement exprimer un sentiment de révolte ou d'amour. Finalement, ce que je pense être une heure, n'est en réalité qu'une fraction de seconde. Elle me répond, d'un voix douce, agréable à entendre, comme d'habitude et là, une nouvelle fois, j'affiche un sourire timide, la tirant légèrement par la main, sans même enlever la mienne. L'escalator était l'objectif du petit voyage qui se résumait à quelques mètres et pendant ce temps je réfléchis. Je réfléchis à quoi lui dire, j'aimerais tout lui déballer comme ça, mais ce n'est pas aussi simple que ça puisse paraître. Je n'ai rien à dire, j'affiche simplement ma mine froide et mystérieuse, comme dans mon habitude, sauf qu'à la différence de la routine, je tiens Lina par la main et pourtant, je ne suis rien pour elle, j'espérais ne pas la choquer avec cette petite touche de douceur. Puis finalement, je décide de détendre l'atmosphère avec une petite phrase, légèrement hors contexte, simplement pour partir sur de bonne base. Et puis non, je décide simplement de lui parler normalement, de ce que je ressens en ce moment. « Je suis très heureux que tu es acceptée de m'accompagner. Ca me fait plaisir de passer un moment avec toi mon ... » C'était le mot de trop. Je ne l'ai pas prononcé, mais j'allais le faire. Dans un semblant de gêne et de timidité, je reviens vite sur mon erreur en m'excusant et en fronçant les sourcils. « Désolé. » Je me sentais vraiment, mais vraiment très con à ce moment-là. Je me demande même comment j'ai fais pour faire une erreur aussi absurde. Enfin, j'ai simplement laissé mon cœur parler, rien de bien anormal. En arrivant devant le magasin, il était fermé. Malheureusement pour moi, mais ce n'est pas grave, Lina est là, je n'ai besoin de rien d'autre, même si je cherche à prouver le contraire. Une soirée en sa compagnie, rien de mieux pour bien rêver la nuit. Dans une voix douce et légèrement marqué par la froideur, elle en avait l'habitude à force, je lui propose de changer les plans. « Merde. Tu veux quand même qu'on passe la soirée ensemble ? Je ne sais pas moi, un Cinéma, un dîné, comme tu veux. » Je souris une nouvelle fois, c'est dingue comme cette demoiselle arrive à bousculer mes principes. Mais pour être franc, j'aime ça. C'est une voleuse, elle est en train de vandaliser la porte de mon coeur, afin d'essayer de le conquérir, je ne peux rien faire. |
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| | Sujet: Re: « IT'S A WILD WORLD BABY .. » With Lina. Mar 7 Déc - 21:22 | |
| S. & L.
I don't want fall in love ... Comment aurais-je put refuser son invitation ? J'aurais put ne lui donner qu'un sourire, un regard, un léger signe quelquonque. Mais non, je me donnais tout entièrement à lui. Mais bien sûr, je ne lui montrais pas. Il aurait put me demander le bout du monde que j'y aurais été pour y trouver ce qui lui conviendrais et en un éclair je l'aurais rendut plus heureux que jamais ... Plus heureux que je ne le serais jamais ... Car à chassez les hommes comme des proies, on en oubliait d'être heureux réellement. Je vivais de passion, de baisers, de sourires, d'éclats de rire et de fêtes mais je ne vivais d'amour. Un pouvoir trop grand que je ne laissais me submerger, ayant trop peur d'assumer les conséquences. C'était bien le seul problème auprès duquel je réagissais ainsi. C'était bien dommage... D'un côté, en ce moment, ma vie était tourmentée par des désagréments qui ne me laissait sourire auprès de mes amis que parciellement. Je ressemblais à la pure barbie sophistiquée qui souriais superficiellement dans l'idée qu'on ne lui pose ainsi aucune question auquelle elle ne pourrait répondre. C'était à peu près ça. Passer du temps avec Shakespeare pourrait ainsi, peut-être, me laisser enfin respirer tranquillement. Délaisser mes problèmes familiaux, toutes ces personnes qui m'harcellaient sans cesse. Oublier tout pour n'être qu'avec lui. Oublier tout lorsque la seule chose que j'avais envie de me rappeler était ses lèvres pressantes contre les miennes. Oublier tout mais en gardant en mémoire sa personne. Seulement lui, sa présence, ses caresses, son amitié, son amour, ces sentiments d'une grande intensité qui me laissait dire que j'alais peut-être réussir à revenir vers l'avant après des révélations sur ma vie plutôt accablante. Je n'avais pas le moral en ce moment mais j'avais peut-être trouvé mon remède ou peut-être celui qui me ferait basculer encore plus bas. C'était à lui de voir ... J'apprécia les coups d'oeils qu'il me portait et ne me lassais de la présence de la chaleur de sa paume contre la mienne. Frôlements imperceptibles contre ses doigts dont je ne me languirais pas, j'en étais persuadée. Le contact s'était brisé entre nous et me voilà de retour de Paris et c'était comme si, poussés l'un vers l'autre nous étions obligés de le reconstuire enfin. Je ne savais non-plus trop quoi penser du fait que durant les mois qui nous avaient séparé, j'avais joué beaucoup avec d'autres hommes. En faîtes, je n'avais fait presque que ça ... C'était peut-être la manière de me rassurer après tout. Dès que je me rapprochais d'un homme, c'était pour le voir partir. Cela était arrivé avec Shakespeare, je n'avais voulut revivre même situation. Ainsi, c'était la remise en question d'une confiance en soit que nous mettions tous les jours en jeu, nous les filles, lorsque nous nous jetions corps et âme perdut à séduire hommes après hommes. Je me sentais alors attirante et total maître de ce que je faisais. Au moindre sentiments à mon égard, si les choses dérapaient, je cherchais autre part, sans me lasser de cette imperpétuelle vie de désir profond sans attachement, aucun ... Mais tout cela m'avait rattrapé. Je ne savais comment réagir avec Shakespeare et chaque fois que je le regardais, me demandais si ce n'était pas un jeu de plus comme je les commençais avec tous les hommes étant passés dans mes bras ...
Enfin il parla de nouveau et je ne pus le suivre entièrement. Ce petit mot qu'il avait ajouté à son discours me fit sourire plus que me géner totalement. Marque d'affection peut-être, qu'avait-il voulut rajouter ? Je le savais sans réellement le savoir. Du moins je me persuadais que je ne suivais pas sa pensée sans pour autant me convaincre que c'était le cas ... Etrange, oui et il s'excusa même ce qui me fit sourire d'avantage. Il était si adorable lorsqu'il était géné. Je ne pouvais lui en vouloir. Nos retrouvailles étaient toutes fraîches et pourtant, déjà je voyais crépiter l'air autour de nous pendant que les escalators nous montaient à l'étage. Enfin nous descendîmes et commencèrent à parler. Enfin il parla de nouveau sans que je n'ai rien ajouté à sa première phrase. J'étais trop absorbée dans mes réfléxions pour pouvoir réagir d'une manière appropriée ...
Shakespeare, rien que le fait que tu me proposes de sortir, ça me suffit. Je te suis dans tout ce que tu désiras faire. Je ne suis pas préssée, ça fait un moment que j'attends ça alors je peux encore patienter un peu ...
Je ne savais réellement comment ces mots avaient put surgir ausi délicieusement de ma bouche. Ces mots avaient coulé de ma bouche sans que je ne puisse les rattraper. Je ne fus pas confuse pour autant et lui souris sincèrement. Après tout, je préférais dire ce qui était. Arrêtons de se voiler la face, j'avais rêver de ce moment bien auparavant et enfin je l'obtenais et même si ce que je lui avais répondut était peut-être légèrement hors sujet à sa question, il avait sûrement parfaitement compris ce que j'avais eut en tête à ce moment-là ...
Enfin tu vois ...
Petite phrase hors contexte que j'espérais me rendre beaucoup plus naturelle. Effectivement, j'étais souvent très simple et totalement hors contexte la plupart du temps ... Je ne pus m'empêcher enfin de sourire pleinement après cette phrase. Voilà, je retrouvais enfin mon aisance et me sentais plus à l'aise à reprendre mes dispositions, ainsi. J'espérais qu'il y verrait une invitation à faire de même et à laisser notre complicité revenir enfin comme au bon vieux temps ... |
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| | Sujet: Re: « IT'S A WILD WORLD BABY .. » With Lina. Lun 27 Déc - 22:29 | |
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