Capryce Suallen && Asthon Stalker

Trois heures du matin. Voilà l'heure qu'il était quand je suis arrivée devant les grilles de la maison de la confrérie. Et plus particulièrement des SIGMA : Artistes. Ce groupe regroupe toutes les personnes qui ont un don pour la musique, le dessin, la danse, la peinture enfin tout ce qui touche à l'art artistique. D'ailleurs, je fais toujours de la danse classique et du piano à l'heure où j'écris ces lignes. De plus, j'ai une autre corde à mon active : le dessin. En effet, pour réaliser mon rêve, celui de devenir architecte, je dois savoir dessiner des monuments. C'est pour cette raison que dans mon sac à main, hormis mon chéquier, mon porte-feuille, mon agenda, mon portable, mon i-pod et ma trousse à maquillage, il y a aussi toujours un bloc de dessin au cas où si mon inspiration viendrait d'un seul coup. Vous, vous dites surement pourquoi, je suis devant la porte des SIGMA à une heure si matinale ? La raison est bien simple ! C'est que ma meilleure amie depuis toujours, Belammée voulait qu'on passe du temps entre filles, comme cela fait un très long moment qu'on n'avait pas passé à faire la fête entre fétarde. Et ça, rien de mieux d'aller en boîte pour danser, oublier ses problèmes et surtout décompresser de sa journée de cours ! Pour une fois, je n'avais pas bu d'une façon excessive. J'ai su me contenter de trois petits verres de volka. Il y a des efforts en vu, mais faire la fête et boire, reste un de mes passes-temps favoris entre autres avec le shopping. C'est aux alentours de trois heures moins le quart, que j'ai quitté la discothèque, car j'étais fatiguée et le moral n'était pas trop au rendez-vous, même si je fais mine d'aller bien devant les autres. En effet, mon paternel est dans une phase très critique concernant son cancer. Il ne lui reste quelques mois à vivre avant de partir pour un monde meilleur et je suis très affectée par ce triste événement. Dès qu'il partira au ciel, je vais devoir être aux côtés de ma mère pour la réconforter dans cette dure épreuve, même si nos relations sont tendues depuis mon adolescence. Pourquoi ? Parce que j'ai changé ! Quand j'étais petite, j'étais une fille bonne élève, mais terriblement moche ! Je portais des lunettes, j'étais ronde et je m'habillais avec des habilles que celle qui m'a mise au monde m'achetait dans des brocantes. Rien à voir à ce que je suis devenue aujourd'hui ! Maintenant, je bois, je couche à droite à gauche, je sèche les cours et peu importe les leçons de morales que Lawra me faisait à l'époque ! Revenons au moment présent ! Maintenant, ça faisait quelques minutes que je suis devant cette maudite porte, en train de fouiller de fond en comble mon sac à main Longchamp afin de trouver le trousseau de clé ! En vain ! J'ai lâché un long soupir avant d'articuler à haute voix. « Et Merde, j'ai encore oublié mes clefs. » Je me suis pincée les lèvres avant de donner un petit coup sur la porte ! Peu importe, si je me fais passer pour une fille folle ou encore coléreuse ! Alors, je me suis assise sur les escaliers en priant de toutes mes forces qu'une personne passerait par ici. Le vent soufflait assez fort et ce vent était glacial ! J'avais très fort et pour que je ne prenne pas froid, je n'avais qu'un cache-coeur en guise de veste. Je claquais des dents et je rêvais de deux choses : Rentrer au chaud et avoir un chocolat bien chaud. Le temps qu'une / une étudiante passerait par le plus grand hasard ici, je tendais comme je peux de me réchauffer.

PETIT MOT POUR LES MODOS && ADMINS : Je ne sais pas si, j'ai le droit de poster ici, même si je n'ai pas encore fait le demande pour avoir une chambre. Si je ne peux pas, veuillez m'excuser et je changerais alors de lieu.

Ce soir comme la plupart du temps, Asthon se trouvait dans le bâtiment de la confrérie des sigma alpha chi, confrérie qu'il avait intégré à son arrivé à l'université. Crayon à la main, il tentait d'écrire une chanson tout en s'aidant du piano mais ce soir l'imagination n'était pas au rendez vous. De plus, il n'arrivait à se concentrer ayant trop de chose en tête notamment l'appel qu'il avait reçut de son père alors que cela faisait des mois qu'il n'avait pas eu de ses nouvelles. Personnellement, Ashton aurait préféré que celui ci n'appelle pas. C'était malheureux à dire mais moins il entendait parlait de lui, mieux il se portait. Il y avait aussi l'histoire avec cette fille Capryce Suallen, un soir il l'avait sauvé mais le problème est que celle ci ne se souvient de rien et que depuis il n'arrive pas à lui avouer la vérité. Soupirant pour la énième fois, il posa son stylo, ferma son cahier et attrapa son manteau. Cela ne servait à rien qu'il continue à s'obstiner. En faite, Il avait besoin de se changer les idées, de prendre l'air. Il descendit jusqu'au rez de chaussée et franchit la porte d'entrée du bâtiment.
La soirée s'annonçait très froide, un vent glacial soufflait le faisant frissonner alors il resserra son écharpe. Alors qu'il allait descendre les marches, il remarqua qu'une personne était assise. Comme elle était de dos et qu'il faisait nuit il ne la reconnut pas tout de suite malgré les lumières, ce ne fut que quand il descendit à sa hauteur qu'il vit qu'il s'agissait de Capryce. Était ce un signe ? Quoi qu'il en soit, il ne pouvait pas passer devant elle sans lui adresser la parole, à force elle devait le trouver lourd mais il était du genre protecteur.

- Salut !

Il lui sourit et s'installa à ses cotés. Il ne savait qu'elle réaction celle ci allait avoir mais c'était peut être le bon moment pour tout lui avouer ... ou pas. Une question lui traversa l'esprit, que faisait elle ici assise sur les marches à cet heure ci ? Tout le monde était à l'intérieur, en plus, il faisait froid. De plus, elle paraissait dans son état normal pas comme la dernière fois où elle lui avait demandé quoique le verbe harcelé conviendrait mieux pour qu'il lui avoue où se trouver le pays des pingouins perdus. Il n'était pas sur qu'elle ne souvient pas de ça non plus et il ne pense pas lui dire un jour déjà qu'elle semblait le détester. En l'observant attentivement, il remarqua que celle ci était peu vêtu et qu'elle claquer des dents alors il enleva son manteau et le mit sur les épaules de Capryce.

- Tiens, tu vas attraper froid.

Maintenant, il n'avait plus vraiment envie d'aller faire un tour. Il regarda un instant le ciel puis reporta son attention sur la belle Capryce en attendant que celle lui répond. Tout ce qu'il espérait, c'était qu'elle ne le rejette pas.