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ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan]

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MessageSujet: ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] EmptyDim 20 Fév - 14:09

ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] Sanstitre29w
.SOAN & ANDREAS.
.ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ?.


Je crois bien que j'ai trop bu. Beaucoup trop bu. Et je m'en rend rapidement compte lorsque je m'aperçois que la salle tourne à vive allure autour de moi. Je suis là, affalé sur une des banquètes du bar, une clope pendant au bout de mes lèvres et un bras posé sur la table serrant de ma main mon énième verre de vodka. Je le savais, je n'aurais pas dû prendre un autre verre. Mais la tentation est plutôt grande lorsque l'on se trouve dans un bar. Et puis faut dire que ca fait deux jours de suite qu'on tape soirée avec Soan, et mon sang doit être actuellement plus fort en degré que tous les alcools réunis sur cette planète. Je plane royalement. J'suis plutôt bien en fait. Je suis dans mon monde et rien ne peut venir me faire chier – à part une ex ou un coup d'un soir qui n'aurait pas apprécié le fait que je la traite comme un vulgaire jouet ou bien que je ne la rappel pas. Je laisse échapper un long soupire de satisfaction, montrant mon bien être et je porte le verre rempli de liquide transparent à ma bouche. « Demain je vais m'inscrire aux alcooliques anonymes. » Dis-je tout en reposant mon verre sur la table. J'sais même pas si j'ai conscience de l'énormité que je viens de sortir. Moi, arrêter de picoler. C'était comme demander à une bonne soeur de ne plus croire en Dieu. Vous voyez un peu le genre ? Depuis que j'ai quatorze – quinze ans je picole. Très tôt j'allais aux soirées organisées à San Francisco. En tant que gosse de riche, si ce n'était pas pendant les fêtes organisées en l'honneur du patron de je ne sais quelle entreprise, c'était juste entre toute cette jeunesse dorée qui profitait à fond du fric de leurs parents. Je dépensais sans compter lorsqu'il s'agissait de faire la fête. Ma première cuite, je l'avais pris à quinze ans. C'était chez un de mes potes de classe – oui j'allais encore en cours à cette époque – et j'avais vomi derrière le canapé. C'était le gros bordel. D'ailleurs les flics étaient venus à cause de ca, et moi j'étais reparti en caleçon en pleine rue. Ouais, j'avais tout de même eu l'occasion de tirer mon coup avec une nana dans une des nombreuses chambres de la baraque. Ma première fois. Un grand moment dont je ne me souviens absolument pas. Peu importe, depuis le temps j'avais largement eu le temps de me rattraper à ce niveau là.

J'étais tellement sur mon petit nuage, que pour moi tout le monde est beau et gentil. Enfin, le plus beau reste quand même Soan. Mon Dieu, je ne sais même pas quelle force me retient de ne pas me jeter sur la table pour lui sauter dessus. Certainement le fait que je sois un garçon bien élevé. Ou plutôt le fait que je sois aussi plein qu'une cave à vin, ne m'empêche de bouger le sac d'os que je suis. Je vais me taper une gueule de bois monumentale demain matin c'est sûr et certain. J'vais être bon à me shooter d'aspirines toute la journée. N'ayant pas le courage de porter ma main vers ma bouche pour saisir la cigarette coincée entre mes lèvres, je porte mon regard sur celle-ci et tire dessus pour aspirer une grande bouffée de fumée. J'ai l'air d'un vrai con, j'en ai parfaitement conscience, mais j'en ai strictement rien à cirer. J'me marre, parce que je repense à ce que j'ai fait cet après-midi. En sortant de chez le disquaire, je suis passé devant une petite boutique dans laquelle il y avait tout un tas de bordel. Je me suis arrêté un instant, hésitant à entrer, puis j'ai fini par céder. J'ai fait un petit tour, et ma rétine fut rapidement attirée sur un petit objet en vitrine. Rien que de penser à la connerie que j'allais faire, je me fendais la gueule dans la boutique. Bref, je suis ressorti avec un large sourire du magasin, la petite boite dans la poche de mon jean. En parlant de la boite, elle commence à me gêner. Je me redresse légèrement, et passe une main dans ma poche pour récupérer la petite boite et la poser sur la table, avant de la faire glisser sur le bois de la table vers Soan. Il n'a pas l'air de vraiment comprendre ce que je fabrique à lui foutre une boite sous les yeux. « Bah ouvre. T'inquiète pas, il n'y a pas d'oiseau qui va en sortir. De toute façon, il n'aurait pas pu rentrer dedans. » Je réplique comme si c'était la plus grande évidence. J'ai tellement hate de voir la tête qu'il fera en voyant la bague en toc. Vous savez celle de couleur doré et avec un coeur rouge au milieu. Je tire sur ma clope pour éviter de me marrer. Deja que Soan doit se douter qu'il y a un truc louche.
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MessageSujet: Re: ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] EmptyLun 21 Fév - 19:01


ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] 302438yuri


C'est incroyable, de voir à quel point on s'engueule moins Andy et moi. A croire que se mettre ensemble était comme une thérapie à notre mauvaise humeur et nos excès de violence. Une semaine que l'on ne s'était pas pris la tête pour n'importe quel sujet bidon qui avait pris des proportions immenses en quelques minutes. Une semaine, un putain de record quand on savait qu'avant, quand on se voyait en cachette, c'était quasiment tous les jours. C'était pas supportable, intenable, pour nous les autres qui nous entendaient hurler, et nous balancer des objets à la gueule, comme si le seul truc qu'on voulait, c'était que l'autre crève. Maintenant, on prenait notre temps, on n'avait pas besoin de se dépêcher pour se voir, de se séparer beaucoup trop tôt et sans se faire remarquer. On sortait pas mal comme ce soir par exemple. Ça me faisait du bien, je me sentais bien, comme jamais. Ouais, ouais, j'étais pas non plus arrivé au point de porter du rose, ou des jeans moulant, ni assumé au point d'écouter Madonna et tenter de devenir figurant dans Queer as Folk mais il y avait pas mal de progrès. Ce soir, c'était bar. Comme hier et avant hier d'ailleurs. Enfin là, Andreas c'était enfilé moitié plus de verres que moi, il était complétement raide, couché sur une des banquettes. En général, je tiens bien l'alcool. Même si plusieurs soirées de suite ne suffisent pas à faire disparaître tout l'alcool que j'ai pu ingurgiter. Vu le débit qu'on a, je sais pas comment je fais pour conserver la moyenne, voire même trouver le temps de faire mes devoirs. Ça c'était le seul problème de ma relation avec Andy. Comme je ne me mettais quasiment jamais en couple, j'avais le temps de faire tout ce que je voulais à côté, de sortir quand j'en avais envie ou de m'enfermer toute une journée dans ma chambre, les fesses vissées à un tabouret. Là, en plus du temps perdu qu'on essayait de rattraper le plus vite possible, on se prévoyait tout le temps des sorties à deux, on restait calés sous ses couettes, et j'avais presque emménagé dans son appartement. J'avais un peu de mal à trouver un rythme mais pour l'instant, tout allait bien.

J'pense que ce soir, en temps normal, j'aurais révisé plutôt que de sortir. Je me plaint pas, je préférais être avec Andreas – même si être avec lui quand il était dans cet état là c'était pas le terme exact -. Je jette un coup d'oeil à mon petit ami, toujours affalé sur sa banquette, mais qui tente de se redresser comme il peut. Il a un sourire, gravé sur ses lèvres, qui ne me plait pas du tout. J'attrape ma bière, descend ce qu'il reste dans la bouteille d'un trait, et attend de voir la suite sans rien dire. Je commence à le connaître, s'il c'est redressé, c'était pour dire une connerie, faire une remarque, ou un truc totalement débile qui allait me faire chier. Andy plonge sa main dans sa poche pour en ressortir une petite boite, qu'il fait glisser dans ma direction. Uh ? C'est quoi son plan ? Toujours sans rien dire, je croise les bras, sourcils froncés. Je vois vraiment pas ce qu'il attend que je fasse avec sa petite boite. C'est un truc qui électrocute les gens quand il la touche ? Le genre de connerie que t'achète dans les foires ? Il en serait bien capable, cet abruti, de se trimbaler avec une boite/tazzer dans la poche arrière de son jean. « Bah ouvre. T'inquiète pas, il n'y a pas d'oiseau qui va en sortir. De toute façon, il n'aurait pas pu rentrer dedans. » J'me méfie quand même. Surtout à cause de son sourire. Merci la remarque sur les oiseaux en plus du reste. Ouais, comme tout gamin, j'avais été traumatisé par le film d'Hitchock, que j'avais regardé en cachette un soir, à moitié planqué derrière le canapé. C'est dingue que cette phobie ne me soit pas passée depuis le temps. C'était pas rare que je refuse de traverser une place parce qu'elle était bourrée de moineaux qui picoraient gaiement. Ou que je fasse de grands détours quand on rentrait à l'appart, pour ne pas passer à côté de la marre aux canards. Pareil, jamais je ne poserai un pied en France, il parait que c'est plein de pigeons. Bref. Je me sort une clope, pour m'ôter l'image des oiseaux qui tourne en boucle dans ma tête et attrape la boite. Je souffle une ligne de fumée avant de jeter un dernier coup d'oeil à Andy. « J'te jure que si un truc saute de la boite, je te la fais bouffer. » Bon, comment ça s'ouvre ce bordel ? Je fini enfin par l'ouvrir et … manque de m'étouffer avec la fumée. Je repose la boite sur la table, enchaînant sur une quinte de toux. Une bague ? Qu'est ce qu'il voulait me faire passer comme message là ? « Mais t'es complétement con ? Qu'est ce que tu veux que j'en foute de ta bague. » A vrai dire, j'avais même pas remarqué que c'était du toc, trop concentré sur le fait que ce soit une bague. Je tourne la tête, de mauvaise humeur, et fait un signe au patron pour qu'il m'apporte une nouvelle bière. « Abruti … Faut que t'arrête de boire. » On était pas arrivé dans le bar en tant que couple. J'avais pas voulu m'afficher, pas ce soir, il y avait trop de monde. Et lui, tout ce qu'il trouvait à faire, c'était de m'offrir une bague.
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MessageSujet: Re: ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] EmptyLun 21 Fév - 23:47

J'ai jamais été le genre de mec à rester enfermé chez moi, la tête dans les bouquins, à apprendre mes cours par coeur. Soan lui, il était capable de faire ca. Sincèrement, je lui dit chapeau parce que moi j'en suis parfaitement incapable. J'sais pas. J'arrive pas à rester concentré plus de trois minutes et vingt-cinq secondes sur une page de cours. Surtout s'il n'y a pas de bruit. Le silence dans ces moments là ca m'angoisse carrément. Alors j'allume toujours un truc. Soi la télévision, soit l'ordinateur. Mais du coup, je suis trop rapidement distrait et j'abandonne mes révisions pour une partie de Guitar Hero. Ce qui est bien plus intéressant. Ce soir j'ai décidé de sortir Soan de son trou et de l'emmener boire un coup, comme nous le faisons depuis quelques jours d'ailleurs. En parlant de ca, il serait temps que je me calme sur la bibine. Je vais finir par me taper une cirrhose du foi à ce rythme là. Promis, c'est mon dernier verre celui-là. Soan à l'air de se douter que je trame quelque chose vu le regard qu'il me jete et la façon dont il avale sa bière. C'est vrai, mon large sourire trahi mes intentions. De toute façon, depuis le temps qu'on se connait lui et moi, il doit bien savoir lorsque je prépare un coup totalement foireux. C'est comme la fois où on se promenait dans San Francisco et que je lui ai demandé de fermer les yeux. Soan ne voulait pas au début, se doutant que j'allais faire une grosse connerie. J'avais passé au moins dix minutes à le convaincre que je n'allais rien faire, que c'était juste une surprise. Bon, en réalité je l'avais entrain jusqu'à la marre près du parc. Autrement dit, là où il y a tous les canards et divers oiseaux. Quand il a ouvert les yeux, Soan a poussé un hurlement tellement fort, qu'il aurait presque pu rendre l'audition à un sourd. Puis il s'était mis à courir en direction totalement opposée de la marre pour se tirer rapidement de cet endroit. Et moi, j'me marais comme un con. Il n'a jamais confiance en moi à ce niveau là. Et il a parfaitement raison ! J'ai jamais compris comment on pouvait avoir peur des oiseaux. En plus c'est totalement con c'est bestioles là. L'exemple parfait qui montre à quel point les oiseaux sont débiles, est lorsqu'ils foncent droit dans une fenêtre. Nan mais sérieux. Ca me rend dingue ce truc. Non, ce qui fait vraiment flipper, ce sont les araignées et les insectes en tout genres. Mon Dieu, ca me fait flipper. C'est moche et c'est dégueulasse. D'ailleurs, l'autre jour j'ai poussé un hurlement dans la salle de bain parce qu'il y avait une araignée sur la porte du placard. Heureusement Soan est venu l'écraser. Quel héros mon Soan.

J'envoie la petite boite vers lui afin qu'il l'ouvre. Il a l'air hésitant. « J'te jure que si un truc saute de la boite, je te la fais bouffer. » Je lève les yeux au ciel et laisse échapper un soupire « C'est bon ta main ne va ni rester coller à la boite, ni être déchiquetée. J'te le garantie. » Je lui affirme sur un ton un peu moqueur. Du coin de l'oeil je l'observe retourner la boite dans tous les sens pour enfin réussir à l'ouvrir et accessoirement s'étouffer avec sa fumée. Putain, j'sais même pas comment j'ai fait pour ne pas me taper une barre monumentale jusqu'à maintenant. « Bah alors, tu sais plus cloper Amour ? » je lui dit sur un ton largement provoquant. Il doit s'affoler intérieurement le Wilshire. Il doit croire que j'veux le demander en mariage ou une connerie dans ce genre là. C'est trop fendard comme situation sérieux. « Mais t'es complétement con ? Qu'est ce que tu veux que j'en foute de ta bague. » Je pose mes deux coudes sur la table et me sert de mes mains comme appuie-tête. « Tu sais, c'est ce petit truc que les filles mettent à leur doigt et qui brille. Et bah voilà ce qu'il faut que tu en foutes de ma bague. » je lui dit avec un sourire de couillon. « Abruti … Faut que t'arrête de boire. » « Quoi elle te plait pas ma bague ?! » Je m'exclame en faisant mine d'être vexé. Je croise les bras, et m'enfonce un peu plus dans la banquette, faisant une moue boudeuse avec ma bouche. « Tant pis, je la filerais à ma soeur. Pourtant, j'étais sûr qu'elle te plairait. Y'a un coeur au milieux. » Je sais très bien que ca l'agace, mais moi ca me fait franchement rire. « Viens pas dire que je ne t'offre jamais rien. » Je termine en buvant la dernière gorgée de Vodka.
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MessageSujet: Re: ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] EmptyMer 23 Fév - 18:01


« Bah alors, tu sais plus cloper Amour ? » Regard mauvais dans sa direction, et j'ai vite fait de balancer la boite sur la table, sans prêter attention à la valeur du bijou qu'elle contient. Non mais sérieux, une bague ? J'étais pas contre le mariage en général … quoi que. En fait c'était plutôt compliqué de décrire mes opinions par rapport à cet acte sacré. J'allais pas non plus jusqu'à faire chier deux potes qui avaient l'intention de se fiancer juste parce que moi, je pensais que c'était la pire connerie que deux personnes puissent faire mais … non, j'sais pas, ça me laisser un arrière goût au fond de la gorge ce genre de promesses débiles. Surtout quand on se mariait jeune, c'était promu à l'échec le plus total. J'sais pas, fallait profiter, se laisser une certaine liberté. Je voulais pas dire par là qu'on devait tous s'envoyer en l'air avec le premier individu rencontré dans un bar, mais se caser, se jurer fidélité et présence jusqu'à la fin de ses jours … c'était assez hypocrite. Se mettre la bague au doigts et se déballer tout un tas de discours devant dieu, c'était s'obliger à se tenir à carreau. Et quand fatalement, un tromper l'autre, c'était de sacrés emmerdes. Ils s'étaient engagés, et les divorces c'était pas aussi simple que d'enlever la bague pour la jeter par la fenêtre. Ça me met de mauvaise humeur tout ça. Encore plus quand c'est Andreas qui me tend l'objet de ma colère. Je me doute qu'il rigole … j'espère qu'il rigole. C'est pas parce que les homosexuels avaient le droit de se marier en Californie, à l'instar de beaucoup d'autres états, qu'on était obligé de sauter le pas. Il me voyait arriver en costard ou robe blanche devant l'autel ? Hfm. C'est sûrement l'alcool qui en rajoute un coup. Je commence sérieusement à avoir la tête qui tourne même si je ne m'enfile que des bières depuis tout à l'heure. Et comme j'finis tout le temps par avoir l'alcool mauvais, faut mieux qu'il arrête son jeu tout de suite. « Tu sais, c'est ce petit truc que les filles mettent à leur doigt et qui brille. Et bah voilà ce qu'il faut que tu en foutes de ma bague. » La phrase bateau que j'avais pu lui sortir des dizaine de fois et qui ressemblait à peu de chose près à : je suis pas pédé, va te trouver une autre tafiole à draguer me démange … On est quand même en public, et cette histoire de bague ne fait rire que lui.

J'attrape la boite pour la ranger dans ma poche, avant que quelqu'un ne pause les yeux dessus pour se moquer de moi. « Quoi elle te plait pas ma bague ?! » Je laisse échapper un soupire et réceptionne la nouvelle bière que le patron m'apporte. « Si tu voulais m'offrir un truc pour me faire plaisir, t'avais qu'à t'arrêter au bureau de tabac. » Et le voilà qui fait son vexé. Tu parles, ça prend pas avec moi, je le connais comme si je l'avais fait le fils Benson. « Tant pis, je la filerais à ma soeur. Pourtant, j'étais sûr qu'elle te plairait. Y'a un coeur au milieux. Viens pas dire que je ne t'offre jamais rien. » Non mais il se rend compte qu'il n'y a que lui qui rigole ? Et le voisin de table aussi, qui doit avoir bu autant qu'Andreas. Je tourne les yeux vers le type, mâchoire crispée. « T'as un problème toi ? » Son rire se tasse, fini par s'étouffer, puis il se reconcentre sur sa binouze, moi sur mon petit ami qui est encore écroulé de rire. « Putain mais je suis pas ta nana tu comprends ? Ce genre de truc, ça me fait pas plaisir, et ça me fait pas marrer non plus. » Je passe une main dans mes cheveux, avant de tirer une nouvelle latte sur ma clope, toujours coincée entre mes lèvres. Je porte la bière à ma bouche pour en avaler deux autres gorgées. « Et si j'étais une nana, j'aurais crisé depuis longtemps vu l'état dans lequel tu te trouves là. J't'aurais hurlé de rentrer à la maison. » Il est quand même dans un sacré état ce soir, je me demande même s'il va être capable de tenir sur ses jambes ou si je vais devoir le traîner jusqu'à l'appartement. Apparemment le roi de la cuite, il pratiquait pas sur plusieurs jours de suite. Manquerait plus qu'il fasse un coma et là, c'était sa réputation qui en prenait un coup. Puis l'alcool, ça le rendait plus que con. J'suis sûr qu'il en avait encore dans le sang quand il est allé m'acheter sa babiole, que ça l'a tellement fait marré de me mettre mal qu'il n'a même pas hésité une seconde avant de rentrer dans la boutique. Parfois je le comprenais pas. Parfois, il était franchement blasant.Et putain de clope qui avait dû m'irriter la gorge, j'arrête pas de tousser depuis tout à l'heure.
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MessageSujet: Re: ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] EmptyMer 23 Fév - 22:30

Pour être franc, Soan commence sérieusement à me taper sur le système à faire sa tête de con. Il prend toujours tout de travers, dès que je fais un petit truc pour le taquiner, il prend tout au premier degré et fait la gueule. Je commence à en avoir marre. Les gonzesses c'est presque moins chiant qu'un Soan à temps complet. Parfois, je me dit que j'aurais mieux fait de rester célibataire, à tirer mon coup par-ci, par-là avec la première nana ou le premier mec rencontré dans n'importe qu'elle soirée. C'est vrai tout était tellement plus simple lorsque j'étais seul. Aucun compte à rendre, aucune engueulade avec sa moitié le soir en rentrant à l'appartement, aucune contrainte. La belle vie. Mais bon, Soan me servait en quelques sortes de femme de ménage, alors ce serait dommage de le perdre. Car depuis que je suis avec lui, mon appartement est incroyablement bien rangé. Non, plus sérieusement, il ne faut pas voir que le côté pratique de mon petit-ami. Quoi que, mis à part ca, il n'a pas grande utilité. Ouais je sais, ca peut paraître choquant de penser de cette manière de la personne qu'on aime, mais là, Soan me les brise royalement. J'en ai marre. Je n'en peut plus de son caractère de merde. Soan est certainement la personne la plus coincée que je connaisse. Sérieux, qu'est-ce qu'il en a à foutre du regard des gens – surtout que personne ne nous regarde en plus. Il serait temps qu'il arrête de tout faire en fonction de ce que pense les autres et avec la crainte de leur jugement. Même de boire un coup ne le détend pas. Dès qu'on est tous les deux dans un lieux public, il se croit observé par tout le monde. Hey oh mon gars, on est pas dans Secret Story là. J'en ai strictement rien à cirer de son regard mauvais à deux balles. Il croyait quoi ? Que j'allais le demander en mariage ? Plutot crever ouais ! Jamais je ne me marierais ! Et encore moins avec lui ! C'est le suicide social assuré. L'amour rend peut-être aveugle – quoi que dans mon cas, c'est pas sûr – mais le mariage rend la vue ! Et Dieu merci, j'ai encore une excellente vue. Et ce que je vois, c'est que Soan est un chieur de première catégorie. La main posée sur la table, je joue négligemment avec mon verre vide et dévisage mon petit-ami d'un air agacé. « Crois pas que j'allais te demander un mariage. Si je voulais me marier, je le ferais avec quelqu'un de la même classe sociale que moi. Les chats ne font pas des chiens c'est bien connu.  » Je lui sors sur un ton largement sarcastique.

Du coin de l'oeil, je l'observe ranger rapidement la boite dans sa poche. Après tout, on ne sait jamais, si quelqu'un l'avait vu ce serait le drame de l'année. « Si tu voulais m'offrir un truc pour me faire plaisir, t'avais qu'à t'arrêter au bureau de tabac. » Je lève un sourcil « Compte pas sur moi pour payer tes clopes. T'as qu'a bosser. » je lui envoie avant de croiser les bras. En tout cas, si il y en a bien qui a l'air de trouver ma petite blague drôle, c'est notre voisin de table. Enfin quelqu'un qui a de l'humour ici ! Mais bien entendu, Soan l'envoie chier comme pas possible. « Pas la peine de t'en prendre aux gens. T'as peur de quoi ? Qu'il affiche dans toute l'université que t'es en couple avec un mec ? » Je lui demande sur un ton qui se veut de plus en plus sec. « Putain mais je suis pas ta nana tu comprends ? Ce genre de truc, ça me fait pas plaisir, et ça me fait pas marrer non plus. » « Non t'es pas ma nana. Et puis tu ne l'aurais jamais été parce que je n'aurais pas voulu de toi. Pas même dans mon pieux. Parce que t'es pire que les gonzesses. Tu me fais chier Soan. » Je lui envoie avant de lui piquer sa bière et d'avaler une gorgée. « Et si j'étais une nana, j'aurais crisé depuis longtemps vu l'état dans lequel tu te trouves là. J't'aurais hurlé de rentrer à la maison. » Toujours le goulot de la bouteille portée à mes lèvres, je m'arrête un instant et le regarde de travers. « Ferme-la Soan. On dirait ma mère. Et puis t'as pas besoin d'être une nana pour criser. Tu le fais très bien en temps normal rassure-toi. » je dis en faisant un large sourire. D'un bon, je me lève de la banquète et fait claquer la bouteille sur la table. « Tu sais quoi Wilshire ? T'as qu'a crever ! » Je lui dit tout en me penchant sur la table. Puis, je me redresse et fais demi tour afin de prendre la sortie. J'attrape au passage le verre d'un type, m'allume une clope et m'empresse de tirer une première taffe. Sur mon chemin, mes yeux croisent une charmante demoiselle qui me fait un large sourire. Je me dirige vers cette beauté d'un pas assuré et passe mon bras autour de ses épaules avant de l'entrainer à l'extérieur du bar avec moi. Comme quoi, je n'ai peut-être pas tout perdu de ma soirée.
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MessageSujet: Re: ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] EmptyMer 23 Fév - 23:48


C'est l'alcool qui me fait réagir au quart de tour, qui me fait perdre mon second degré. Certes, j'en avais pas franchement d'humour quand il s'agissait de mes penchants sexuels, mais de là à limite l'engueuler en public, il y a une marge. Je sais pas pourquoi je continuais de boire autant. La petite période je suis joyeux et je migre vers les pays des bisounours passait vite chez moi. On va dire que descendue la moitié de la bouteille de vodka, je commençais à avoir les nefs qui me travaillaient. Ça m'arrivait tellement souvent de me battre à la sortie des bars ou des boîtes, que je pouvais même pas compter le nombre de fois que j'avais étalé un type ou qu'il m'avait étalé à cause d'une phrase mal formulée, ou qui avait pris tout un autre sens dans ma tête. Ça devait me venir de mon père, vu l'état dans lequel il se retrouvait quand il revenait d'une soirée arrosée – elles étaient toutes arrosées ses soirées d'ailleurs, et chaque jour de semaine -. Il ne se contrôlait plus, frappait sur tout ce qui pouvait se trouver à portée de main, de préférence un truc vivant et susceptible de répliquer ou de se mettre à pleurer. C'était son trip, et je même si ce n'était pas non plus le miens, fallait pas exagéré, je tenais un peu de ses gênes réac'. J'avais pensé à arrêter de boire un jour, mais le lendemain, j'avais déjà une bière calée dans une de mes mains. Donc ouais, je finis souvent par m'énerver quand je bois. Pas tout le temps, mais souvent. Hier par exemple, tout c'était bien passé. On avait parlé, rigolé, et même dansé un peu, histoire de marquer le coup. Ce soir, c'était le soir de trop, et Andreas avec sa blague qui passait de travers, c'était la cerise sur le gâteau. J'devais pas m'attendre à ce qu'il prenne mes remarques dans le bon sens. D'ailleurs, elles n'étaient pas là pour le faire sourire ou quoi que ce soit. Rien qu'à voir son air, ses yeux s'assombrir, je sais qu'il est énervé, mais moi aussi, et pas près de me calmer. La réplique ne tarde pas à arriver. Andy ayant perdu son sourire débile, remplacé par une voix aigre. « Crois pas que j'allais te demander un mariage. Si je voulais me marier, je le ferais avec quelqu'un de la même classe sociale que moi. Les chats ne font pas des chiens c'est bien connu. » Quoi ? J'en reste bouche bée. J'crois que tout le répertoire des insultes étaient passées entre nous, depuis le temps. Mais la différence de classe sociale, il me l'avait encore jamais faite. J'sais pas, il y a des trucs que t'évite de dire, même si tu les penses. Alors c'était quoi nous ? Un acte de charité, pour gagner le prix Nobel de la paix ? Pour sortir le bouseux de sa cité et le faire rêver un peu ? Autant pas m'en faire sortir à ce moment là. Autant me laisser faire ma petite vie de mon côté, me sortir de ma merde comme je le pouvais. On avait pas tous la chance de naître dans une famille bourrée de thunes, de manger à tous les repas et d'être couvert de cadeau à noël. L'enculé, sur le coup, il était vraiment un enculé de première. Qu'il me traite de refoulé, qu'il me dise que je le fais chier ou quoi que ce soit d'autre, je m'en tape royalement, mais là, il m'a réellement blessé, à faire son gosse de riche. Ça me dégoute, ouais c'est exactement le terme, ça me dégoute de voir à quel point il est pourri.

« Compte pas sur moi pour payer tes clopes. T'as qu'a bosser. » Parce que lui il a besoin de bosser pour se les payer ? Heureusement qu'il avait beau papa et maman qui assuraient derrière. Lui, il pouvait passer sa vie assis le cul confortablement posé sur un canapé en soie tout le restant de ses jours. « Pas la peine de t'en prendre aux gens. T'as peur de quoi ? Qu'il affiche dans toute l'université que t'es en couple avec un mec ? » Et je reste à fermer ma gueule, à l'écouter me descendre publiquement. Tout l'énervement était retombé d'un coup avec sa première phrase, c'était même plus de la colère. Et j'aurais largement préféré que ça en soit, qu'il me sorte une de ces vannes pour me gêner un peu plus, ou me faire culpabiliser. Non, ce soir s'il voulait vraiment me blesser, il avait parfaitement réussi son coup. « Non t'es pas ma nana. Et puis tu ne l'aurais jamais été parce que je n'aurais pas voulu de toi. Pas même dans mon pieux. Parce que t'es pire que les gonzesses. Tu me fais chier Soan. » Vas y Andy, continue de creuser ma tombe tant que les regards sont posés sur nous. Le bruit avait attiré les gens, pensant sûrement qu'une bagarre se préparait. J'suis trop choqué pour bouger, ou même décrocher une parole, et je reste là à le regarder. Pour la bagarre, faudra repasser. « Ferme-la Soan. On dirait ma mère. Et puis t'as pas besoin d'être une nana pour criser. Tu le fais très bien en temps normal rassure-toi. » Andreas finit par se lever, faisant claquer ma bière sur la table. « [color=tomato]Tu sais quoi Wilshire ? T'as qu'a crever ![/clor] » Phrase tout juste terminée qu'il se dirige vers la sortie, attrapant une fille avec lui.

Je dois bien être resté cinq minutes de plus, assis à ma table, les phrases balancées par Andreas me tournant en tête. Je savais pas quoi faire, ni quoi dire. La salle, c'est comme si elle n'existait plus autours de moi. La seule chose dont j'étais persuadé, c'est qu'il fallait que je rentre, que je prenne toutes mes affaires et que je me casse. Je voulais pas le revoir, pas après ce qu'il venait de me balancer, sans aucune gêne, sans le moindre petit remord dans les yeux. Fallait que j'arrive à son appartement avant lui et sa traînée, ramassée à l'arrache. Je me lève d'un coup, décidé à ne pas le croiser, et m'élance mains dans les poches, capuche sur la tête dans les rues noires de San Francisco. Arrivé en milieu de chemin, je suis obligé de faire une pause, la quinte de toux me reprenant violemment. J'étais essoufflé, beaucoup plus que d'habitude. Ouais, j'avais marché plutôt vite mais j'avais l'habitude, je faisais pas mal de sport et c'était pas vingt minutes de marche qui devaient me faire peur, ou me crever comme ça. C'est sûrement l'alcool. Je tousse encore un peu et reprend ma route. 'tain, j'ai l'impression d'avoir la poitrine complétement compressée quand j'atteins le palier de la résidence. J'avais pas arrêté de tousser pour les dernières dix minutes, et là, c'est ma tête qui commence à sérieusement me tourner, l'oxygène ne semblant plus du tout passé dans mes poumons. J'ai l'impression d'étouffer, et je me sent partir, m'écroulant le long des marches de la résidence et perdant aussitôt connaissance.

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MessageSujet: Re: ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] EmptyMar 1 Mar - 23:11

C'est seulement une fois que j'ai passé la porte, accompagné d'une charmante demoiselle, que je me rends compte que je n'ai pas payé avant de me barrer. Tant pis. Pour une fois Soan payera quelque chose. Ou au pire il se tirera en toute discretion, je n'en sais rien et je m'en tape complètement. Il fallait que je me change les idées pour me calmer les nerfs, et ce n'était pas en restant avec lui que je risquais de me détendre. Bien au contraire. Pourquoi entre nous tout se passe toujours mal ? Enfin...C'que je veux dire, c'est qu'à un moment ou à un autre ca part en vrille. Nous avons tous les deux des caractères très explosifs et il suffit d'une toute petite chose pour allumer la mèche. Soan vient de l'allumer la mèche, et bien comme il faut. Ce n'était pas l'envie qui me manquait de lui foutre mon poing en pleine figure. D'ailleurs, il aurait peut-être mieux valut que l'on aille régler nos compte en dehors du bar en se tapant sur la figure. Se faire mal physiquement que moralement aurait été préférable en y réfléchissant bien. Ouais, ca m'aurait évité de passer encore une fois pour le connard de service. C'est vrai que je n'y suis pas allé de main morte cette fois là. Surtout lorsque j'ai fait référence à différence de nos classes sociales. Je savais très bien que ca allait blesser Soan que je lui balance ca, mais j'étais tellement énervé que je n'avais qu'une seule envie : lui faire du mal et le descendre plus bas que terre. Le pire dans toute cette histoire est peut-être le fait que je n'éprouve pas le moindre remord vis à vis de mes paroles. Je n'ai jamais eu la moindre once de pitié envers qui que ce soit, alors ce n'est certainement pas maintenant que cela va changer. Je dois certainement être le mec le plus affreux, le plus méchant et le plus sadique de toute la planète, mais je m'en moque royalement.

Je ne sais pas comment se nomme la jolie brunette que j'ai embarqué avec moi sans lui demander son avis – quoi qu'elle n'a pas l'air mécontente – mais je m'en contre fiche. A vrai dire, connaître son prénom ne fait absolument pas parti de mes priorités. J'ai des idées bien plus intéressantes qui me traversent l'esprit. Mon bras toujours posé autour de ses frêles épaules, je l'entraine avec moi dans les rues à présent moins fréquentées de la ville. Pour être honnête je m'en tape complètement de cette nana. Seulement son cul et ses seins m'intéressent grandement. Je suis amoureux de Soan et de personne d'autre. Cette charmante demoiselle me servira tout simplement à passer le temps. Combien de fois je me suis servis d'une nana bien trop bourrée, trop naïve pour parvenir à mes fins ? Je ne le compte même plus. Si elle savait ce qui l'attend celle-là, elle se serait barrée en courant en me traitant de gros con. Elle a les yeux qui pétille quand je la regarde. Contrairement à Soan, j'suis presque certain qu'elle serait ravie que je la demande en mariage cette cruche. Je tire sur ma clope et lui ordonne aussitôt de se la boucler lorsque je la voit ouvrir la bouche pour commencer à parler. Ce genre de gonzesse, c'est mieux quand ca se tait. De toute façon, ca l'ouvre pour dire des conneries, alors autant qu'elle ne dise rien et qu'elle fasse tout ce que je lui demande de faire. Putain. Je crois que j'ai trop picolé. Ca m'apprendra tiens. Je commence à avoir des nausées. Pas très loin, il y a une ruelle mal éclairée et je m'engouffre précipitamment dans celle-ci afin de dégueuler tout l'alcool que j'ai ingurgité depuis deux jours. Une main posée sur mon abdomen et l'autre contre le mur en briques, je grimace de douleur et reste quelques minutes sans bouger. Une main vient se poser sur mon épaule et je me retourne brutalement avant d'ordonner à la fille de me lâcher la grappe. Si il y a bien une chose dont je n'ai pas envie, c'est que cette gourde me colle. « Tire-toi, ta sale tronche m'énerve. » Je lui balance avant de reprendre ma route. J'suis pas d'humeur de toute façon. J'avais beau me persuader du contraire, j'étais bien trop remonter à cause de mon altercation avec mon petit-ami, pour aller m'envoyer en l'air avec une autre. En plus j'suis sûr que ses seins étaient faux.

Les minutes passent et j'ai l'impression d'avoir parcouru les Etats-Unis d'Ouest en Est tellement j'ai mal aux pieds. Pourquoi j'ai pas un chauffeur qui viendrait me chercher quand j'suis trop bourré hein ? Ce serait tellement plus pratique. Une nouvelle clope accrochée aux lèvres, j'aperçois l'immeuble dans lequel j'habite, juste à quelques mètres de moi. Les derniers mètres son les plus longs. J'avance lentement et je me rend compte qu'il y a quelque chose sur le sol. D'où je suis, je ne distingue pas la chose correctement. J'accélère le pas et jette ma clope lorsque je me rends compte qu'il s'agit d'une personne allongée devant les marches. Ces vêtements, ces cheveux... « PUTAIN SOAN !! » J'hurle en me mettant à courir. Une fois à sa hauteur, je m'accroupis et commence à le secouer légèrement. Aucune réaction. Je fais en sorte de poser sa tête sur mes genoux et prends son visage entre mes mains, essayant de le réveiller « Allez, réveille toi ! Soan ! Bordel ouvre les yeux ! » je gueule alors qu'un type passe par-là au même moment. « Appelez une ambulance ! » J'hurle tout en continuant de secouer mon petit-ami. « L'ambulance va bientôt arriver... »
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MessageSujet: Re: ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] EmptySam 5 Mar - 14:22


Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, pourquoi je me sent bizarre tout d'un coup, pourquoi j'étouffe. J'ai jamais eu de problème de santé avant, jamais d'asthme, rien. En pleine forme même s'il m'arrivait de prendre un peu de poudre blanche de temps en temps. J'étais vraiment en parfaite santé. Je faisais certes un peu moins de sport depuis quelques temps. Avant, j'aimais bien courir, ou aller jouer au football avec quelques copains. J'avais plus vraiment le temps depuis que j'étais avec Andreas. J'préférais passer mon temps avec lui, plutôt que d'aller faire des kilomètres dans les jardins publics. Mais ce soir, rien que le début de trajet, quelques minutes, avaient suffit pour me mettre ko. Heureusement que c'est devant la résidence que je me suis écroulé, et pas en plein milieu de la route ou dans un quartier chaud … sinon je me serais fait écraser ou dépouiller. Non, c'est juste en face des marches, auxquelles je n'ai même pas le temps de me retenir. Je sais pas si ma tête à cogné sur les marches, mais je me sent partir rapidement. C'est bizarre cette sensation, d'avoir l'impression d'être encore éveillé et pourtant, ne pas arriver à bouger, parler, ou même ressentir quelque chose. Ce que je sais, c'est qu'il y a de l'activité autours de moi, je vois des lumières à travers mes paupières clauses. Et du bruit, beaucoup de bruit. J'essaye même pas de me concentrer pour ouvrir les yeux, ou pour dire quelque chose, je n'en ai pas la force. Alors autant se laisser totalement emporter.

Les lumières sont parties, le bruit aussi. Ne reste qu'un léger son de machine, régulier. J'ai encore cette sensation bizarre au niveau de la poitrine, comme si quelqu'un c'était assis dessus et voulait plus en bouger. Cette fois par contre, je n'ai pas de mal à reprendre ma respiration, et je me sent … léger. Bon, j'ai la tête totalement dans le brouillard plutôt, et j'ai du mal à ouvrir les yeux. J'me sent tout engourdie. Je reste encore quelques minutes les paupières clauses, sans me poser de question, avant d'ouvrir les yeux. Moi qui m'attendait à retrouver la chambre d'Andreas, mon petit ami tête posée sur la poitrine pour expliquer la pression … ou les marches tant qu'à faire, vu que c'était mon dernier souvenir, j'sais pas, j'étais peut être tombé à cause d'un coup de chaud, ou à cause de l'alcool ... Non, je suis dans une chambre d'hôpital, avec un truc, un masque en plastique et des fils qui me couvrent le nez et la bouche. J'fais quoi ici ? Je m'étais juste cassé la gueule dans mes derniers souvenirs ! Je sent la panique monter doucement. On m'aurait pas injecté autant de conneries dans le sang, pour me calmer les nerfs, que j'aurais tout arraché et je serais sorti en courant de cet endroit. Si on partage bien un truc Andy et moi, c'est le dégoût des hôpitaux. Et il est où lui d'ailleurs ? Je jette un regard autours de moi. Même pas de ballons ou de bouquet de fleurs, rien. Mais Andreas avachis dans un des fauteuils, les yeux fermés. Mon cœur loupe un battement en le voyant. Mes souvenirs de la soirée remontent peu à peu en cascade, et aux dernières nouvelles, il était partit avec la première nana trouvée à la sortie du bar. Qu'est ce qu'il foutait là. D'un coup sec, j'ai viré le masque qui me recouvre à moitié le visage. Gosh, c'est pas évident de respirer sans ça, mais je peux bien me démerder cinq minutes. J'ai même pas d'objet autours de moi à lui balancer pour le réveiller, ça va pas être simple. « And... » Whou. On dirait que je viens de courir le marathon de New York, fini premier avec un quart d'heure d'avance sur les autres tellement j'ai été vite. Même pas assez d'air pour terminé ma phrase. On dirait presque le p'tit mec en fauteuil roulant dans la série Malcolm, celui qui coupe toutes ses phrases par une putain de longue respiration et qui me fait marrer des heures. Ben c'est peut être le bon dieu qui venait de me punir sur le coup : Tu vois Soan, tu te foutais de la gueule de Stevie Kenarban ? Et bien vis comme lui. Connard. « Andy. » Je dois avoir puisé dans mes dernières forces là. S'il se réveille pas, tant pis.
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MessageSujet: Re: ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] ARE YOU GONNA BE MY...GIRL ? [ Soan] EmptyDim 6 Mar - 17:05

Quelle soirée de merde. J'avais l'impression de revivre la même soirée qu'avec ma mère. Tout un tas d'évènements qui s'enchainent trop vites pour que je puisse faire quelque chose. De voir Soan étendu là, sur le sol béton devant la résidence m'avait mis dans tous les états. Ouais, j'avais carrément paniqué. J'voulais pas le perdre. Pas après ce que je lui avais dit. Putain qu'est-ce que je pouvais m'en vouloir d'avoir été aussi con. Je regrettais tout ce que je lui avais dit. Rien que pour ca j'voulais qu'il ouvre de nouveau les yeux afin de lui dire que je m'excusais et que je l'aimais. Et qu'il avait accessoirement le droit de m'en foutre une pour m'être comporté comme le pire des salauds. L'ambulance n'avait pas mis beaucoup de temps pour arriver et heureusement. Soan ne reprenait pas conscience et plus les minutes passaient et plus j'angoissais. A l'hopital, les infirmiers avaient cru que c'était à cause de notre taux d'alcool plutôt élevé et que la soirée avait dégénéré. J'ai dû leur expliquer que ce n'était pas le cas et que je l'avais retrouvé inconscient. C'est vrai, ca aurait très bien pu être un comma éthylique. Le problème c'est que Soan n'avait pas du tout picolé au point d'en perdre connaissance. J'comprends pas ce qu'il a bien pu se passer. Soan n'avait pas l'air malade pourtant. J'veux dire, il tousse un peu comme moi à cause de la clope, mais si il avait un quelconque problème de santé il m'en aurait parlé j'en suis certain. Tout du moins je l'espère. Je ne sais pas combien de temps je suis resté à attendre comme un con, le cul vissé sur une chaise inconfortable, que l'on vienne me donner des nouvelles de mon petit-ami. J'sais même pas ce qu'ils lui ont fait comme examens. En plus je hais les hopitaux ! Il y a cette morue d'infirmière qui n'arrête pas de me dévisager du coin de l'oeil et ca commence sérieusement à me taper sur les nefs. Mon pied tape nerveusement contre le sol, puis je décide de me lever afin d'aller me chercher un gobelet d'eau. Oui oui de l'eau. Si il y a bien quelque chose qu'il ne faut pas que je fasse, c'est de recommencer le même cirque que lorsque ma mère était à l'hopital. Parce que cette fois là, Soan ne sera pas là pour me calmer. Une main se pose sur mon épaule et je sursaute légèrement à cause du contact. Une infirmière se trouve devant moi et m'informe que le médecin attend dans la chambre de Soan.

J'sais pas pourquoi, mais j'ai un mauvais présentiment vis à vis de la tournure que prend cette histoire. Rapidement j'arrive à la chambre que m'a indiqué l'infirmière et ouvre la porte. Je ne saurais même pas expliquer l'effet que ca me fait de voir mon petit-ami toujours inconscient, entouré de fils et d'un masque l'aidant à respirer. Putain. J'suis en flippe total. Si il meurt, j'me tue aussi. Je ne supporterais pas d'être dans lui. C'est instinctif, je me dirige précipitamment près du lit et prend la main de Soan dans la mienne. J'veux qu'il sente que je suis près de lui, que je ne le laisserait pas. Le médecin prend la parole et dresse le bilan de santé de mon petit-ami. D'accord, jusque là rien d'anormal et c'est tant mieux. Mais – oui il y a toujours un mai – il y a quelque chose d'inquiétant dans le diagnostique. Soan a fait une embolie pulmonaire. Ma respiration se coupe face à cette nouvelle. Mon Soan malade. Il me faut bien quelque seconde pour réellement percuter. C'était donc pour ca qu'il toussait sans arrêt. Putain, si j'avais su ce qu'il se tramait on aurait peut-être put éviter ca. Si seulement j'étais pas aussi égoiste. J'aurais du voir qu'il y avait un truc qui clochait chez lui vu que l'on était tout le temps fourrés l'un avec l'autre. Le médecin m'informe qu'il repassera dans la matinée, mais qu'il ne faut pas que je m'inquiète car Soan est sous traitement. Oh c'est vrai que mon mec vient de faire une embolie pulmonaire mais PAS DE SOUCIS !! La vie est belle, j'vais aller me mettre une cuite pour fêter ca ! Bordel, j'ai envie de pleurer. J'sais pas si ce sont les effets de l'alcool, la fatigue plus cette soirée pleine d'émotions, mais j'ai envie de chialer. Je me penche vers Soan et lui embrasse le front. « je t'aime. » je lui murmure avant d'aller prendre place sur le fauteuil près du lit. Je suis mort de fatigue et je ne tarde pas à tombé dans les bras de Morphée.

« Andy. » Qui me parle ? Bordel on ne peut pas me laisser pioncer tranquillement ?! Une chose est sûre, c'est que ce n'est ni ma mère ni ma soeur qui m'appelle. La voix est bien trop grave pour ca. Quoi que, ma soeur...Ahem. J'entends mon nom plusieurs fois, alors je me décide à ouvrir un oeil. J'suis plié en quatre dans mon fauteil, la tête en appuie contre ma main. J'vais me taper un torticolis de fou je le sens. Qui je vois devant mes yeux ? Soan. Debout. DEBOUT ??!! D'un bon je me redresse et l'attrape par les épaules « MAIS T'ES COMPLETEMENT MALADE !! RETOURNE TE COUCHER !! » J'hurle en le forçant à retourner dans sont lit. Il proteste mais je m'en fou. « J'ai pas passé la nuit là pour que tu me claque dans les bras ! Alors tu vas rester dans ce putain de lit c'est clair ?! » Je continue sur le même ton. Je passe une main sur mon front et laisse échapper un soupire. « Désolé...C'est juste que j'veux pas te perdre...J'ai cru que t'allais y passer hier soir. » je lui dit avant de m'assoir sur le bord du lit.
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