the great escape
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I will be in the shadow of your heart ♦ PV

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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 15/04/2010
nombre de messages : 36874
avatar : nina dobrev.

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MessageSujet: I will be in the shadow of your heart ♦ PV I will be in the shadow of your heart ♦ PV  EmptyMer 13 Oct - 21:55

YOU HATED ME BEFORE & WE BECAME FRIENDS.
IT WOULD SUCKS IF THAT WAS GONE FOREVER
I will be in the shadow of your heart ♦ PV  Rucwg2
FOURSOME • DON'T TRUST ME «.Black dress with the tights underneath, I got the breath of the last cigarette on my teeth and shes an actress but she ain't got no need. She's got money from her parents in a trust fund back east. Tongues always pressed to your cheeks while my tongue is on the inside of some other girls teeth, tell your boyfriend if he says he's got beef that I'm a vegetarian and I ain't fucking scared of him.» SHE WANTS TO TOUCHE ME WOUHOU, SHE WANTS TO LOVE ME WOUHOU

Ses yeux firent un aller retour vers le plafond, désespérée par le millier de mots s'échappant du jeune homme se tenant devant elle, dépeignant tout ce que l'on pouvait savoir sur la Grèce antique, ses héros et antihéros. Il devait avoir à peine plus de vécut qu'elle, cependant semblait en savoir beaucoup plus sur la mythologie Greco-Romaine qu'elle n'en saurait jamais si elle vivait encore des siècles durant, à la manière d'un vampire par exemple. Lassée de tous ses bafouillages et phrases dont elle ne voyait jamais la fin, son visage s'enfouit dans le cou de son camarade tandis qu'elle décidait de piquer un somme, assise sur ce qui semblait être une réplique du penseur, en plein musée du Louvre. Elle avait entendu tout ce ramassis de connerie tellement de fois que se dérober à ses obligations rien qu'une petite heure histoire de rattraper sa précédente courte nuit ne lui serait pas reprochée. Quant à Edward sur laquelle elle allait bientôt baver tellement son sommeil tanguait vers les profondeurs, elle était quasiment sûre qu'il faisait semblant d'écouter alors qu'il ne comprenait pas un traitre mot que prononçait le benêt, au moins lui faisait l'effort de faire semblant, Constance quant à elle préféra largement s'endormir dans ses bras et se laisser porter sur son dos tout le long de la visite plutôt que de se forcer à écouter un truc qu'elle avait déjà écoutée vingt fois. Bercée par les mouvements d'Atwoodth qui la portais à cheval sur son dos, elle fut réveillée un petit nombre de fois par le professeur accompagnant, Samuel Salaun, lui et ses soupirs aigus venant percuter les tympans endormis de la belle au bois dormant brune, mais rien d'assez persiffleur pour la réveiller et la mettre dans une forme olympique. Ses jambes ballottant autour de la taille d'Edward ressentir une petite vibration familière qui eut raison de son besoin d'heure de sommeil supplémentaire. D'instinct elle releva le visage, réalisant qu'il s'agissait de son téléphone qu' Edward lui tendait afin qu'elle consulte son nouveau message. Alerte Facebook. « Today's International Suit Up day ! » . Oh good lord. How I met your mother lui manquait, depuis qu'elle était en France elle avait loupé deux épisodes de sa série phare et n'ayant pas le temps de les regarder, elle sentait que cela allait être des journées d'enfermements afin de rattraper ce retard de six mois que lui offrait l'échange avec la Sorbonne. Au moins elle pourrait s'enfermer en compagnie d'Aymeric dans sa villa et bouffer des cochonneries. C'était une de ces institutions dont jamais elle n'arriverait, ni ne voudrait d'ailleurs se dépêtrer. Aymeric. Sur le moment, elle eut un petit instant de réflexion. Depuis quand n'avait-elle pas eu l'honneur d'avoir à faire à lui ? Trop longtemps à son goût, après tout cela n'était pas comme s'ils étaient des ex' en mauvais termes bien au contraire, alors comment cela se faisait-il qu'ils ne s'étaient plus fait une séance « awesoming all over the place & others have you met ted » dans un bar coté américain. Elle était quasiment sûre qu'il faisait le voyage en sens inverse et donc qu'il devait rôder quelque part dans le coin, baladant chère Catahleen de monument en monument comme elle le faisait avec Edward. C'était décidé, il n'y avait plus belle compagnie que celle d'Aymeric pour célébrer le « International Suit Up day » ! L'occasion faisais le larron, Edward sortait avec l'autre Edward, Drew, Estevan et compagnie ce soir. Pas de petit ami et une réservation express dans une discothèque, Lounge Bar de la capitale. D'une main Habile, elle tapota un message express à de lavignères.

from constance la tour dubois to aymeric de lavignères
today's international suit up day ! En tant que représentant de la race stinsonienne sur le sol français, nous nous devons de fêter cette journée ! So SUIT UP ! Ce soir toi et moi, notre awesomeness dans un bar/discothèque des champs élysées. 22H. Ily♥

PS • non aymeric, tu n'as pas le choix.

Une bonne chose de faite, auparavant endormis, belle Constance devint excité comme une puce à peine après avoir appuyé sur la touche envoyer de son téléphone. Elle adorait les soirées, les soirées françaises, les soirées françaises avec Aymeric, les soirées françaises avec Aymeric en costume. Après tout on ne pouvait pas dire qu'elle choisissait la plus mauvaise compagnie du monde bien au contraire. Par ailleurs qui pourrait un jour clamer qu'elle était une personne mal entourée, il fallait être fou pour ne pas s'extasier devant son entourage masculin, mais être awesome pour pouvoir se permettre d'en avoir un comme celui-là.

Fin Prête après un temps interminable passée dans la salle de bain, Constance vêtu d'une robe noire, bleu et gris saucissonnant son corps et ses formes accordées à une paire d'escarpin ouvert argenté. Cheveux lisse pour changer de ses habituelles boucles soyeuses, elle décidait de prendre la voiture de papa resté au garage depuis le temps qu'elle eut passé aux états-unis, dans sa bonté déposa Edward, Drew et Estevan devant chez Manon où ils devaient rejoindre le Hildebrand. Cependant, elle fut étonnée lorsqu' Estevan salua chaleureusement une ombre devant la vitre. Depuis quand il s'entendait bien avec Hildebrand celui là. Haussant les épaules, elle engageant la berline noire qu'elle conduisait sur la route menant à l'appartement d'Aymeric. Vingt-deux heures Trois. Un poil en retard, elle prépara son sourire le plus beau histoire de s'accorder une chance d'être pardonnée pour les malheureuses trois minutes de retard qu'elle avait pris dans le trafique bondé de Paris. Paris en voiture, Paris de nuit, huge mistake. Enfin au moins elle était arrivée à destination et aussitôt qu'elle s'apprêtait à faire sonner le tant attendu de lavignères, qu'il ouvrait la portière et s'engouffrait dans la voiture. Lui adressant un sourire et les salutations d'usages en plus d'un bisous rapide sur la joue, elle ne put s'empêcher de toiser sa tenue. « Décidément, c'est encore un sans faute ! » lui lança-t-elle enjouée. Belle tenue, décontractée mais pas trop quand même, du noir, très classe avec une écharpe grise jouant le contraste avec le bleu profond de ses yeux, elle était fan, fan de ses goûts en matière d'habits alors que persuadé qu'en réalité il devait prendre des habits quelconques dans son placard et non faire comme elle le faisait, trier classer et détailler chacune des possibilités de tenues que lui offraient la collection gargantuesque de fringue qu'elle possédait. Elle se pencha vers lui et lui adressa un clin d'oeil. « You look AWESOME » dit-elle dans un rire, son accent américain détonnant dans cet univers français. Quelle comédienne elle faisait. Elle laissa calma son rire tandis que sa voiture prenait la route des champs.


VIII° arrondissement;; Paris, les Champs Élysée • Arrivé, elle avait réservé le carré VIP et regardait sa voiture s'éloigner au loin avec un voiturier, l'avantage d'être riche, de connaître du beau monde et d'avoir un nom de famille qui sonne très « bourgeoisie en veux-tu en voilà » Elle se retourna vers son acolyte, amusée par la situation, le prochain jeux de courbettes et autres talents qu'elle ne cachait plus en réserve. « bouge pas, je reviens » dit-elle de sa voix la plus mystérieuse, la plus enjouée aussi. D'une démarche sure, ses atouts mis en avant et sa beauté éblouissante faisant le jour sur la nuit sombre parisienne, elle approcha ses longues jambes nues - en escarpin- du videur et lui adressa son plus beau sourire, assorti à son air de femme fatale, celui là marchait à tous les coups. Il se penchait vers elle et lui fit signe de dépasser la file de personne entassé pour passer par l'entrée réservée aux privilégiés. Enfin il lui demandait son prénom et d'une voix féline elle entonnait un léger « La Tour de Lavignères ». Elle se mit à rire, de sa propre connerie. En réservant elle n'avait pas eu grande envie que les petits plaisantins de soirées puissent se payer des boissons hors de prix à volontés sur son propre compte, de fait étant donné que le compte La Tour de Lavignères n'existait pas, elle pourrait en plus de passer incognito, arnaquer quantité d'alcool à cette discothèque hors de prix. Maligne la Constance. Enfin elle fit signe à Aymeric de la rejoindre, le pris par le bras lorsqu'il fut arrivé à son niveau, s'empressa de rentrer dans l'immense palais boite de nuit, lounge bar vip, avant que le videur ne lui adresse un reproche quant à son jeu de charme et de persuasion, après tout il en avait le droit, elle rentrait gratuitement à la grâce de son petit minois et se permettait en plus un invité . Une éternité qu'elle n'avait pas mis les pieds dans cet endroit, depuis trop longtemps et même si elle préférait largement l'Amérique, elle s'avouait parfois que la France et le genre d'ambiance comme celle que lui offrait le vip room Paris lui manquait. Tenant toujours Aymeric par le bras, elle ne put s'empêcher de le détailler une nouvelle fois. « Ah, je crois que niveau sexyness, tu as placée la barre bien trop haute pour le commun des mortels en présence. » lui dit-elle en lâchant un rire, cette fois-ci bien sonore, l'ambiance donnait dans la débandade et difficile de se faire entendre. Elle les dirigea vers un immense comptoir, sourire une fois encore, elle commandait deux boissons alcoolisés bien corsés à un barman qui dès qu'il posa les yeux sur elle, commença à la dévorer. En même temps avec cette robe là, elle avait misé sur ses meilleurs atouts, en adéquation parfaite avec Aymeric. Enfin le barman lui tendit ses deux cocktails, les saisissants, elle en tendit un son wingman et trinqua. « To Barney ! Mission Suit Up réussie avec brillo pour toi très cher.  » dit-elle en ajoutant un clin d'œil à nouveau. Un bruit de verre clinquant et elle buvait sa boisson d'une traite et reposait le verre directement sur le comptoir. Autant bien ouvrir les hostilités.





CONSTANCE & AYMERIC CLOTHES

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MessageSujet: Re: I will be in the shadow of your heart ♦ PV I will be in the shadow of your heart ♦ PV  EmptyDim 17 Oct - 17:52

from constance la tour dubois to aymeric de lavignères
today's international suit up day ! En tant que représentant de la race stinsonienne sur le sol français, nous nous devons de fêter cette journée ! So SUIT UP ! Ce soir toi et moi, notre awesomeness dans un bar/discothèque des champs élysées. 22H. Ily♥

PS • non aymeric, tu n'as pas le choix.
Aymeric n’était pas certain de l’utilité du PS, sachant que rien ne se refusait à Constance La Tour Dubois ou du moins, il n’avait jamais vu personne lui opposer la moindre résistance, lui compris. Ou pas de vraies résistances. En même temps, ce n’était pas comme si elle lui avait déjà fait des propositions ennuyantes, sauf peut-être côté moralité, mais pour ça, il est toujours possible de s’arranger avec sa conscience. Par ailleurs, le reste du message ne semblait pas véritablement pouvoir se traduire par un « est-ce que par le plus grand des hasards dans ta bonté et si tu en as l’envie bien entendu - si ce n’est pas le cas, ne t’inquiète pas - voudrais-tu envisager la possibilité de sortir ce soir ? ». Non, le Français n’avait pas trouvé cette signification dans le début du message, mais cela ne le gênait pas le moins du monde. C’était Constance. On l’adoptait comme ça ou pas. Elle aurait probablement juste pu lui écrire « you.me.tonight.22h.suit up day.ily », le ily étant fondamental (a). Et oui, Constance était capable de réduire au stricteminimum ses phrases. Néanmoins, malgré la précision qu’il n’avait pas son mot à dire, cela aurait probablement amusé le De Lavignères de lui dire non. Mais c’était l’international suit up day. On ne rigole pas avec un tel événement, même pour vivre la technique de Barney Stinson, pour se retrouver à la place de la fille rien qu’une fois. Non, pas pour un jour pareil. Il fallait savoir dissocier le sérieux de ce qui ne l’était pas (a). C’est donc le sourire aux lèvres qu’Aymeric accueillit le message, de quoi rendre plus léger son cours du droit français qui pour l’instant, l’achevait avec une lenteur terrible, surtout avec l’heure affichée sur l’écran de son mac semblant peiner à changer le chiffres des minutes. Aux Etats-Unis, c’était plus simple de suivre les cours, Aymeric étant obligé d’y mettre du sien pour comprendre ce qui se passait en cours. Mais il était de retour à la Sorbonne, dans sa Paris, la capitale qu’il n’avait jamais véritablement quitté auparavant avant San Francisco. Cela aurait pu être un moment émouvant que de rentrer au pays, de pouvoir se dire qu’il allait retrouver sa chambre, que les rues lui seraient familières et de savoir où elles débouchaient pour changer avec les américaines qui abritaient chacune une possibilité de se perdre et allez savoir, Aymeric trouvait que ça craignait plus de se perdre dans les Etats-Unis d’Amérique qu’en France. Enfin bref, oui, cela aurait pu être un moment digne d’une série avec une musique typiquement française derrière créant toute une atmosphère à mettre la larme à l’oeil. Mais non. A compter, il avait fallu dix minutes à Aymeric pour se retourner vers la porte de l’aéroport et se demander s’il ne pouvait pas rentrer à Berkeley quitte à dormir sur place. La raison ? Rien ne pouvait être facile pour lui. Non, il ne pouvait pas se contenter de s’occuper de sa correspondante Catahleen. Non, ça ne pouvait pas être l’unique « problème » dans sa vie. Non, il avait fallu que Monsieur De Lavignères soit trop galant, trop gentil, lui qui cherchait à couper les têtes dans son travail de procureur, et ainsi convie une demoiselle en plus à profiter du logis de la famille. Nina Baker. Ce n’est pas qu’Aymeric la détestait, ni qu’il maintenait une réelle rancune envers elle … mais quand même. Il en était pas au point de l’accueillir dans son appartement pour la durée de l’échange. C’était sa maison. A lui. Et aux dernières nouvelles, son appartement ne se voulait pas un remake, un renouveau de l’auberge espagnole. Ou du moins, pas de son avis. Mais Monsieur De Lavignères étant un De Lavignères et accessoirement le propriétaire des lieux, il avait voix au chapitre, chose que ne semblait pas posséder Aymeric. Lui, sa voix s’arrêtait aux courses, à sa chambre et avec un peu de chance, au programme télévisé. Autant dire que de passer d’une vie en confrérie où on vivait dans l’indépendance à celle d’un fils avait été un lourd choc qui avait cassé le moment émouvant qui aurait dû être ce retour. La goutte de trop fut celle qui composait ses allers-retours de l’appartement à la rue pour porter les bagages de tout le monde. Vraiment, c’était à croire qu’une force supérieure avait décidé de lui pourrir son retour car la troisième fois qu’il redescendait les escaliers, il n’y avait plus que l’agacement qui occupait son esprit. Non, le film artistique de son retour avec la musique et tout le tsoin-tsoin, ce serait pour une autre fois. Aymeric s’était seulement demandé pourquoi il était parti.

Citation :
Comme si j’aurais refusé de toute façon (a) Alors à 22h, happy suit day ! mais ne va pas croire que je te cède tout et je précise que je ne t’invite pas à relever ça.
Car évidement qu’il ne lui refusait que très rarement les choses, mais dignité masculine oblige de noter le contraire. Une autre chose masculine qui est un des atouts d’appartenir à la gente masculine et dont Aymeric avait appris à prendre en considération au travers de ses anciennes relations, était bien celui de ne pas se prendre la tête pour se préparer, de ne pas avoir à prévoir deux heures avec une heure de marge pour s’estimer fin prêt et encore bouder car tout ne semblait pas parfait. Il fallait dire que seuls les vêtements pouvaient être un problème, car après l’homme ne risquait pas de planter son trait de crayon, mal appliquer son mascara ou autre étant donné qu’il n’était pas censé en mettre et dieu merci, Aymeric n’appartenait pas à cette nouvelle génération qui avait succombé au maquillage masculin. Même pour une fille, le Français aurait refusé de se maquiller. C’était trop anti-virilité et il n’avait pas pour but dans la vie d’anéantir tout ce qui était viril en lui. Le De Lavignères n’avait eu qu’à ouvrir sa penderie et dénicher un costume de bonne marque, d’une qualité recherchée. Tout fan de l’illustre Barney Stinson se respectant refusait un costume de mauvaise qualité quitte à rester nu. C’était une des raisons qui faisait qu’Aymeric n’en avait que des beaux, majoritairement issu d’Armani et ainsi, ce ne fut pas tellement difficile de sortir un costume de son armoire et d’y ajouter un t-shirt gris. Par la suite, il ne lui manquait que ses chaussures contrastant avec les traditionnelles belles chaussures d’usage et une écharpe pour ne pas faire trop banal. En bref, une tenue démontrant une fois de plus le style à la De Lavignères (a). Et le tout en moins de 7 minutes s’il-vous-plait. Oui, le sens du style, on l’a ou pas.

Après une rapide douche et une goutte d’eau de cologne, Aymeric se retrouva prêt dans son appartement à guetter un mouvement pouvant venir des nouvelles habitantes et surtout, à attendre Constance pour qu’elle le sorte de là. Oui, il se considérait comme dans un guêpier, ou comme un félin qu’on venait d’insérer dans un nouveau par cet qu’il n’avait aucune idée de comment étaient les lieux. Oui, Aymeric avait besoin de sortir. Alors peut-être fut-ce ce besoin ou cette envie de fuir l’appartement semblant plus petit dans ses souvenirs alors qu’on peut s’y perdre ou tout simplement son impatience de voir le « retard » d’une certaine se revendiquant awesome (a), qu’importe ce que ce fut, Aymeric se retrouva à 22h03 et 15 secondes dans la voiture de La Tour Dubois. Un bisou de salutation et la ceinture bouclée plus tard, le duo était fin prêt à remettre leur complicité à l’ordre du jour : « Décidément, c'est encore un sans faute ! You look AWESOME » lui lança Constance. Se retournant vers la Française avec un sourire, Aymeric répondit du tac-au-tac : « Comme si cela pouvait en être autrement, mais merci. Je te retourne la pareille, toujours belle à couper le souffle. Très jolie robe. » Il ne la voyait pas parfaitement, mais pour ce qu’il pouvait voir, il devinait aisément que des filles allaient manger leurs pochettes Gucci pendant que la gente masculine prise hésiterait à rompre avec leur dulcinée et que les autres libres ne sauraient pas s’ils pouvaient oser l’aborder ou pas. C’était l’effet La Tour Dubois made by Constance. Même vêtue d’un sac poubelle, elle resterait magnifique – bien qu’elle ne s’abaisserait jamais à revêtir un de ces sacs. Elle était de ces filles-là qui pouvaient porter tout ce qu’elles voulaient en maintenant une classe et un glamour à toute épreuve, comme une autre certaine brune.


▪ ▪ ▪

« bouge pas, je reviens ». C’est sur ses mots que Constance délaissa Aymeric pour le videur, ignorant la queue. En même temps, ce n’était pas comme si elle avait été un jour invitée à considérer l’option « attente », tout comme Aymeric. Oui, la jeunesse dorée parisienne était un beau monde. Profitant des quelques instants qu’elle lui accordait, le Français s’alluma une cigarette et observa sa wingwoman dans toute sa splendeur avec une lueur amusée, observant le videur qui devait croire à une apparition enchanteresse, mais le Français haussa quand même un sourcil quand il lui sembla entendre un « La Tour de Lavignères », chose qui le laissa perplexe quelques secondes avant qu’il s’en désintéresse tout simplement après un sourire. Ce ne serait pas étonnant que ce soit un coup malin de Constance. Avisant que cette dernière lui faisait signe, Aymeric jeta sa cigarette à peine entamée sur la route et la rejoignit en lui présentant son bras qu’elle prit, lançant un regard mi-amusé, mi-moqueur au videur avant d’être légèrement poussé dans la boîte par Constance. Compris, il ne fallait pas s’attarder. Entrant dans la boîte de nuit cotée, Aymeric jeta un regard à la ronde avant de poser son regard azure sur Constance : « Ah, je crois que niveau sexyness, tu as placée la barre bien trop haute pour le commun des mortels en présence. » Le compliment fut accueilli évidement avec le sourire avant qu’Aymeric haussa les épaules avec un air détaché : « J’ai fait en sorte de te faire honneur. Barney Stinson serait fier. » Il aurait presque pu dire qu’à côté d’eux, le Stinson perdrait de sa classe légendaire ou pour Constance, abandonnerait son sport favori pour ne se vouer qu’à elle. Après tout, il fallait être fou pour risquer de perdre une telle femme. Aymeric emboîta le pas à Constance, la suivant vers le bar et haussa les yeux pour vérifier s’il y avait des boissons pour fêter dignement ce jour, car il était hors de question de se contenter de boisson qui n’assommeraient même pas un bébé ou qui tiendraient plus du registre de sex and the city ou gossip girl. Il fallait du lourd et connaissant les goûts de Constance, Aymeric n’écouta même pas ce qu’elle commanda, sachant qu’il ne risquait pas de se retrouver face à un cosmopolitan et surtout, il savait qu’en laissant la Française commander, il faisait le bonheur d’un homme. Et d’une B.A faite. Pourquoi s’en abstenir quand c’était si facile d’en faire ? Enfin, il ne faudrait pas pousser. Prenant son verre, Aymeric trinqua avec Constance : « To Barney ! Mission Suit Up réussie avec brillo pour toi très cher. », shot qu’il accueillit avec un sourire avant de faire cul sec, ne laissant pas le temps à l’alcool de lui brûler les lèvres. Avisant le verre vide de son amie, Aymeric fit signe au serveur de leur remettre la même chose, mais il remarqua que visiblement, il n’avait pas le même effet que la Française, tant pis. Se penchant vers cette dernière, il lui glissa avec un sourire : « Tu crois qu’il y a quelqu’un d’intéressant ici, quelqu’un qui pourrait vaguement nous égaler ? ». Ce n’était qu’une question naïve plus présente pour rire que pour demander à ce qu’ils trouvent des personnes capables de pimenter encore plus leur soirée.


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MessageSujet: Re: I will be in the shadow of your heart ♦ PV I will be in the shadow of your heart ♦ PV  EmptyMar 19 Oct - 18:28

« A force de jeter des bouteilles à la mer, Jade et Kilian ont fini par se rencontrer et puisqu’ils partagent toutes les étapes de leurs vies, ils ont décidé de se marier.
Vous êtes invités à célébrer leur union qui aura lieu de 13 Octobre 2010 au Manoir Granjean.»
« Manon, tu sais que tu es obligé d’y aller à ce mariage, pas vrai ? ». Comme si je ne le savais pas ! A force de me le répéter 120 fois par jour, j’avais beau être « tête en l’air, miss j’oublie tout », je ne l’avais pas oublié cette « pseudo union ». Par contre, si ça ne pouvait pas me sortir de la tête, je pouvais toujours trouver un plan infaillible pour m’éviter ce fameux mariage. D’un coup je pris un air choqué lâchant un «  ôh » avant de mettre ma main sur ma bouche, embêtée comme si j’avais oublié quelque chose de très important. « Ohh, j’avais promis à Martin que nous irions visiter la tour Eiffel ! Tu sais bien comment ils deviennent tous fous à l’idée de voir notre magnifique et parfait monument ! Ça me ferait tellement mal au cœur de reporter cette visite. Pauvre Martin, penses-tu ! » Foutaise, foutaise ! J’avais beau être Manon Petrov-Versier mais aux yeux de mon père je demeurais sa jolie et garce petite fille qu’il connaissait sur le bout des doigts. Daddy savait pertinemment que je mentais, même avec les meilleurs cours de comédie qu’ils soient, il l’aurait remarqué ! Tss, il ne pouvait pas faire comme tous ces pères riches qui délaissaient leurs enfants au profit de leurs boulots ?! Il me fit son plus beau sourire accompagnant sa main droite sur mon épaule. «  Les visites commencent à partir de 9h30. Tu as donc le temps de faire les deux ! » Oh great, je n’allais donc pas y échapper à ce foutu mariage ! J’aurais pu argumenter pendant des heures et des heures sur le fait que je n’aurais jamais le temps de me vêtir ni de m’arranger correctement et par conséquent que mon retard serait plus que probable. Mais non, face à Petrov-Versier version masculin, il n’y avait rien à dire, tout à exécuter. Je soupirai en voyant son sourire satisfait s’afficher sur son visage ! Grrrrrrrrrrrrr ! «  Oh et Martin fera office de ‘cavalier’ je présume ? » Non il ne supposait pas, il décrétait ! Bon, quitte à vivre un calvaire, autant le vire avec Mister De Thomas (a).


▪ ▪ ▪ Dix-neuf heure quarante-trois, Paris ; Manoir Granjean.

Rien qu’à voir le faux sourire ainsi que le regard meurtrier de daddy, je savais que nous étions en retard. Oh hé, que de treize minutes, ce n’était pas la mer à boire non plus ! Après tout, désolé si Martin et moi étions des stars et que les stars se laissaient désirer (a). En réalité, j’avais plutôt mis une heure avant d’enfiler cette magnifique et impeccable robe Cavalli imprimée léopard ! J’avais l’impression de ressembler à une vraie sauvage, une amazone revenant de l’antiquité. La question « T’es sûr que ça fait pas trop ? » , De Thomas devait la connaitre par cœur vu les nombreuses fois où je lui ai posées. Oh hé, kekette, après tout je ne voulais pas m’y rendre moi à ce foutu mariage donc que ma tenue leur plaise ou pas, c’était du pareil au même ! Wouah, j’avais l’impression que toute la bourgeoisie parisienne s’était donnée rendez-vous ici-même. Ce manoir était d’une classe absolue et les personnes qui s’y trouvaient aussi. Si je n’étais pas habituée à ce genre de choses, j’aurais pu dire que je voyageais en plein rêve. Mais la voix de papa petrov-versier me ramena vite à la réalité. « Papa, je te présente le fameux Martin. Et Martin je te présente la charmante personne qui nous oblige à être ici en cette magnifique journée. » Ironie quand tu nous tiens(a). Martin avait beau être mon correspondant, il n’avait jamais croisé mon père. Oh si, une fois, il y a quelques années et à un mariage en plus (a) ! Mais, il ne devait probablement pas se rappeler du visage du fameux garçon avec qui sa fille était partie derrière un paravent et n’était revenue que quelques heures plus tard légèrement décoiffée. Et oui, De Thomas et moi-même, nous, nous étions beaucoup amusés ce soir là. Qui aurait pu prédire que nous nous retrouverions quelques années plus tard en tant que correspondant /correspondante. La vie était faite de nombreuses surprises. A peine le temps que les présentations furent faites que nous devions déjà nous mettre à table. Barbant, je sentais que tout ceci allait être barbant ! La seule chose venant briser ce climat « trop calme » fut la levée de deux jeunes se dirigeant tout droit vers un .. paravent ! Je me mis à rire comme une idiote tout en les montrant du doigt à Martin. Ah s’ils voulaient passer incognito, c’était raté. «  Tss aucune originalité les jeunes de nos jours! Ça a déjà été fait il y a 4 ans ça !! ». Oh, je me serai bien levée afin de les embêter dans leurs cochonneries ces deux là. Pourquoi eux devaient-ils s’amuser alors nous, nous devions jouer aux adultes modèles ?! Je m’apprêtai à lancer Martini au défi mais des vibrations perturbèrent mon plan démoniaque. C’était mon backberry m’avertissant un message de Marine.

Citation :
Grosse, je viens d’apprendre ton retour à Paris ! On doit fêter ça dignement et tu dois te faire pardonner de ne pas me l’avoir dit ! Shame on you – oui, moi aussi je sais me la jouer à l’américaine ! Rendez-vous au lounge bar vip Petrov. ♦

Ni d’une, ni deux, mon ennui se transforma en une excitation soudaine. Je bénissais Marine de nous sortir de ce pétrin ! Elle venait de remonter dans mon estime la M. Plus jamais ô grand jamais je ne lui volerai son gloss YSL (a). Pas la peine de demander l’avis de De Thomas, je voyais très bien qu’il mourrait d’envie de se casser d’ici. Un film pas marrant serait encore plus emballant que ce mariage (a). « A trois, on s’en va discretos ! Un, deux…. » Trop tard, nous étions déjà partis !
Mais avant de rejoindre notre sauveuse internationale, je me devais de dire au revoir à ma robe léopard et pareillement pour Martin. Hop direction la villa Petrov-Versier... WTF ? On aurait dit qu’on troupeau de vaches avaient envahi la villa! Drew, Hildebrand, Estevan & Atwoodth, voilà comment 4 garçons pouvaient retourner une maison juste par leur présence. Je soupirai en voyant le bordel tout en bénissant le bon dieu d’avoir une femme de ménage ! Thanks God.  « Hello tout le monde, goodbye tout le monde » fis-je tout en me précipitant dans les escaliers afin de perdre le moins de temps possible. Changement de tenue voulait dire : nombreux essayages. Quarante-trois minutes plus tard, me voilà descendant les marches, toute belle, toute parfaite avec cette nouvelle robe beige Chanel. Bien entendu, Martin était déjà prêt et avait rejoint les garçons. En même temps, s’il avait mis plus de temps que moi pour sa préparation, je vous jure que j’aurais pris peur. Je lui fis un signe de la tête comme pour lui dire que j’étais prête et que l’on pouvait enfin y aller. Je fis une dernière recommandation à Hildebrand : Si tu brules ma maison, je te casse ton outil préféré attireur de filles !

▪ ▪ ▪ Vingt-trois heure trente-trois ; Lounge bar VIP.

Aucune file en vue ce qui nous laissait le loisir de rentrer sans attendre la moindre petite minute. De toutes façons, file ou pas, nous serions passés directement. Martin & Manon in da place ! Wouah, ce que ça me faisait bizarre de revenir dans un endroit dans lequel je n’avais plus mis un pied depuis un an. Il fut un temps, c’était mon chez moi, ma deuxième maison. Tous mes samedis étaient destinés à ce bar, même les toilettes me connaissaient, mais ça c’était pour une autre raison. Cette boite parisienne n’avait rien de comparable à celles de San Francisco -d’ailleurs Martin n’allait pas être surpris le moins du monde- mais l’ambiance y était bien meilleure. Et oui, les parisiens avaient le don de tout rendre impressionnant et merveilleux. Je pris le bras de mister De Thomas afin que l’on ne se perde pas ! Oui avec mon mètre 57 ( +12 cm de talon donc 1m69 ), s’il me lâchait, il ne me retrouverait sûrement plus jamais ! «  Si tu vois une petite blonde complètement torchée dansant sur les tables du carré VIP, c’est que c’est elle ! » J’en déduisis que Martin aurait aussi plus de chance que moi d’apercevoir quelqu’un dans la foule! Maudite taille de nain va ! Nous nous avançâmes vers ce fameux carré VIP, toujours accrochée à M. comme s’il était ma bouée de secours en plein océan. Piou ce que ça avait changé depuis tout ce temps, je ne connaissais plus personne, mon chez moi s’était transformé en un autre endroit avec des nouveaux habitués. D’ailleurs, je ne me sentais plus comme «  la petite habituée » ayant tous les privilèges telle une star. J’aimais être considérée comme une star et je me promis à moi-même que cette endroit allait redevenir mien (a). Bref, je scrutai la salle VIP espérant voir une petite tête blonde au loin mais pas de blondie en vue ! A croire que c’était la soirée des brunes, tiens ! Je dépassai la personne devant moi qui ne savait pas boire et marcher en même temps, ce crétin, et qui nous mettait encore plus en retard que nous l’étions déjà. D’un coup, je fus prise d’une hystérique totale commençant à agiter mes mains dans tous les sens. Si je n’avais pas mes Jimmy choo j’aurais probablement sauté tel un kangourou jusqu’à elle. «  CONSTYYYYYYYYYYYYYYYYY !!!! » Quel enthousiasme n’est-ce pas ? En même temps, cette brunette me manquait à un point inimaginable. J’avais l’habitude de vivre avec elle à mes côtés à toutes heures de la nuit ou de la journée et là depuis Paris, chacune retrouvait sa maison. Les soulmates séparées, triste hein L. Je me retournai ensuite vers la fameuse personne accompagnant ma Constance.Et là ce fut le choc, ma bouée de sauvetage venait de me lâcher en plein océan et je coulais, je coulais tel Jack Dawson. «  Et Aymeric… ». Ma voix avait changé par rapport à celle que j’avais prise pour crier le prénom de mon acolyte préférée. Dear god, que faisaient-ils ensemble ?! Je lançai un regard amer à de Lavignères. Non mais manquait plus qu’il veuille se taper ma meilleure amie maintenant lui !!
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MessageSujet: Re: I will be in the shadow of your heart ♦ PV I will be in the shadow of your heart ♦ PV  EmptyMer 20 Oct - 19:01

I will be in the shadow of your heart ♦ PV  Wedding
WEDDING FIRST ; PARTY SECOND. NIGHT IN PARIS WHAT THE FUCK ?
It is necessary to be always drunk. Not to feel the horrible burden of the time which breaks your
shoulders,it is necessary to get drunk without armistice. Of wine, poetry or virtue, in your way.
But get drunk!
De Charles Baudelaire, extrait de Le Spleen de Paris

    Martin chez les Français ça donne ça : Il se rappelait de la première fois quand il avait franchi la porte de la villa Petrov-Versier. Le mâle Petrov-Versier avait imposé ses règles à l’Américain, du moins par l’intermédiaire d’une magnifique secrétaire blonde au charme Parisien. Règle numéro une : On fait attention à la maison. Règle numéro deux : On se présente à dix-neuf heures trente en bas pour le dîner. Règle numéro trois : On respecte le couvre feu qui est de 4 heures du matin. […] Règle numéro quinze : On ne fume pas à l’intérieur de la villa ! Un grand point d’exploration qui frappa l’Epsilon au visage. Il n’avait pas le droit de fumer à l’intérieur. Oh la barbe ! On arrive en hiver bientôt, il ne va pas se cailler pour en griller une tout en admirant la lune perchée dans le ciel. Non de non, de une notre rebelle détestait qu’on lui dicte les règles, ça ne marchait pas chez lui. Il respectait ceux qui l’hébergeaient comme tout bon gentleman. Mais si il y a bien une chose qu’il ne pouvait pas respecter c’était de ne pas fumer à l’intérieur. Pourtant enfermé dans sa chambre, Martin guettait les pas familiers du paternel de la famille française. N’entendant rien, il se mit près de sa fenêtre et sortit un paquet de Lucky Strike. Tirant une clope de l’emballage, il la posa à ses lèvres. Il contemplait le merveilleux jardin anglais qui s’étendait devant ses yeux, il n’était pas bien grand mais avait tout son style. Allumant discrètement sa cigarette, il tira sur le petit briquet qu’il avait acheté à l’aéroport d’Orly en perdant le sien dans la compagnie aérienne. Il ressemblait plus à un zippo argenté. Avec un charmant dessin dessus qui indiquait les soixante ans de la maison qui avait produite ce zippo. Tirant de toutes ses forces sur cette petite industrielle qui risquait de noircir encore plus ses poumons autrefois couleur chairs. Rangeant son zippo dans la poche arrière de son jean industriel, il entendit parler d’une fois forte. Un dialogue entre le paternel et sa fille. Il s’approcha de sa porte et comme un enfant de cinq ans plein de curiosité, il colla son oreille contre le mur pour entendre le dialogue. Un mariage ? Oh non un wedding ! Il détestait ça. Les cotillons, les traditions, la meringue de la mariée qui était des plus hideuses, les horribles tenues des demoiselles d’honneurs, le mari regarda celle avec laquelle il s’enchainait pour une partie de sa vie la regardait avec des yeux de chien battu. Brillants de bonheur. A en entendre la description de Martin c’était un supplice d’y aller. Il savait qu’il était obligé de s’y rendre. Il soupira et se colla à la fenêtre fumant d’un air distrait sa cigarette qui se consumait de plus en plus sous l’énervement du prodige Américain. Arf les mariages ! C’était plus un supplice qu’autre chose, surtout quand on sait qu’un mariage sur deux se termine par un divorce. On payait des sommes astronomiques pour des gâteaux, les caprices de la mariée et tout ce qui va avec. Des dépenses inutiles. Toc. Toc. Toc. On se mit à frapper à sa porte. Pris de panique, il se mit à courir dans toute la chambre pour planquer sa cigarette. On ouvrit la porte et il vit une petite vielle femme avec une sorte de tablier autour des hanches. Les traits du temps avaient abimé son visage autrefois si beau. Ses fins cheveux d’argents étaient regroupés par un chignon serré un maximum. Martin se tenait face à elle, mains derrière son dos. Une légère odeur de Lucky Strike dans sa chambre. Il tenait une petite boite en bois dans ses mains. La vieille femme l’interpella en se mettant doucement à sentir autour d’elle. « Did you smoke here ? » Oh God not ! C’étaient les mots qui ne cessaient de se répéter dans la tête de Martin. Il ne pouvait pas répondre ça. C’était complètement fou et inutile. Il préféra utiliser la méthode de je te pose une question en échange de la tienne. Seulement, la grand-mère devant lui n’avait pas encore compris qu’il comprenait le français, d’où son admission immédiate pour partir à Paris.   « Savez-vous que je parle français ? » Entendant la voix d’orateur de ce dernier, la vieille femme se tétanisa sous sa voix masculine Italienne exprimant un parfait français. Elle semblait presque troublée par le français de Martin qui lui fit un petit sourire ironique quelque peu méchant. Elle reprit soudain ses esprits en voyant qu’il attendait patiemment.   « Peu importe. Vous êtes le cavalier de mademoiselle Petrov-Versier, vous devez vous rendre avec la famille à un mariage. Vu l’heure qu’il est, je vous suggère de prendre le costard que nous avons rapporté du pressing. Vous devez être près à dix-sept heures. Je vous conseille de vous rendre dans la salle de bain de votre chambre. » Marquant une pose, elle s’avança dans la chambre en fermant délicatement la porte derrière elle. Elle se dirigea vers les rideaux de la chambre qu’elle arrangea avant de regarder Martin et de reprendre sa discussion.  « Enfin je vous invite à prendre un bon bain, pour vous relaxer et enlever cette odeur de cigarettes. Après j’apporterai vos vêtements dans votre chambre et vous vous habillerez pendant que j’irai aider en cuisine. Ne soyez pas en retard, c’est très mal vu dans la bourgeoisie française.  Et ne prenez pas votre paquet de cigarettes avec vous ! » Sur ces dernières paroles, elle partit. Martin bouche bée. Il sortit de la petite boite en bois le mégot de sa cigarette. Il soupira, n’ayant pas pu la fumer entièrement c’était du gaspillage. Il la jeta par la fenêtre. Ni vu, ni connu. Allant dans sa salle de bain, il ferma dans sa salle de bain pour profiter de son bain qui sentait une douce odeur poivrée.Attendant Manon dans le salon, Martin se sentait à l’étroit dans ce costard cravate, surtout avec la vieille femme qui trainait toujours derrière lui pour ne pas qu’il fume dedans. Il profita de son absence pour retirer la cravate qu’il avait autour du cou, la jetant derrière le long divan près d’un grand mur blanc richement décoré.. Le tenue de Martin était des plus classiques. Il portait un costard noir fait sur mesure, portant en dessous une chemise blanche qui lui collait le torse. Il décida de l’ouvrir de deux ou trois boutons. Aux pieds ses chaussures italiennes s’accompagnaient très biens avec le costume. Il ne pouvait pas être plus élégant, il comprenait pourquoi il était surnommé « Le Candide ». Tout pouvait s’expliquer. Attendant Manon, il la découvrit avec sa robe léopard sur le dos. Elle était encore plus belle que sur le cintre. Après avoir dit une centaine de fois « Ca ne fait pas trop je te l’assure. ». Il s’approcha d’elle, une rose rouge à la main droite. Et lui tendit dignement en souriant sous la beauté que dégageait cette magnifique robe. « Cette robe te va dignement bien ! »
    Leur voyage au périple du mariage ne faisait que commencer. De nombreuses personnes bien habillées se tenaient dans le manoir. Toutes ayant à leur main une coupe de champagne distribuée par des serveurs déguisés en pingouin. Il soupira commençant déjà à s’ennuyer. « Papa, je te présente le fameux Martin. Et Martin je te présente la charmante personne qui nous oblige à être ici en cette magnifique journée. ».Comble du comble, Manon présenta officiellement Martin à son père. Ce dernier était le portrait masculin de sa fille. Ils avaient tous les deux, les mêmes yeux marrons. Martin poli grâce à l’éducation de ses parents. Ce dernier ressemblait beaucoup à son paternel qui était assez proche du paternel de la Française. « Je suis ravi de faire votre connaissance monsieur ! Mon père m‘a dit du bien de vous ! » . Manipulation et ironie jointent, le jeune comme était devenu un bon acteur avec le temps. Poli et bien élevé, tout passait crème. Mais dès que le cas fut passé, Martin soupira. Il était soulagé de voir le père de Manon derrière eux. Tous les deux devaient se mettre à table. Ils se mirent côte à côte. Martin se mordait la lèvre inférieure pour se faire passer l’envie de fumer. Mais Manon l’interpella en lui montrant du bout doigts, deux jeunes qui passèrent derrière un paravent. « Tss aucune originalité les jeunes de nos jours! Ça a déjà été fait il y a 4 ans ça !! ». Le jeune garçon se mit à rire ce qui attira le regard des harpies qui étaient à sa gauche. Ces vieilles là dès qu’il y avait un jeune qui riait, elles se mettaient à le fixer étrangement comme si il sortait d’un axile psychiatrique. « Chacun a le droit de s’amuser à un moment où à un autre, pense à ces deux jeunes qui s’ennuient à mourir, comme nous en fait. » Martin aurait été prêt à trouver un autre endroit pour repasser la nuit en sa compagnie, même si ce n’était pas derrière un paravent et qu’ils se trouvaient un autre endroit, ça lui apportait peu. Il était préoccupé par les harpies qui ne cessaient de faire des messes basses sur l’italien. Ce dernier sentait ses oreilles se chauffer. « A trois, on s’en va discretos !




I will be in the shadow of your heart ♦ PV  Starttf

    Un, deux…. » . Ce dernier n’attendit pas trois qu’il prit la main de la jeune femme pour courir à contre sens du vent. Les cheveux aux vents les deux jeunes gens s’enfuyaient de leur prison argentée pour se rendre à leur lie de survie : la villa. Sans attendre, le jeune homme gravit les marches quatre à quatre laissant Manon en bas. Il se dirigea vers son dressing, il retira tout ce qu’il avait sur le dos et qui le serrait. Sortant de son dressing, il s’habilla d’un tee-shirt noir avec un col en V. Mettant en bas un slim en jean. Par-dessus son tee-shirt, il posa une veste de costard qu’il resserra. Passant un coup de peigne dans ses cheveux, il se parfuma de One Million. Enfin prêt, il se regarda dans le miroir, il manquait quelque chose pour tout faire ressortir et en se tournant, il fut impressionné par le nombre de Panamas qu’il avait. Il en saisit un blanc avec un ruban noir qu’il posa sur ses cheveux. Descendant rapidement les escaliers, il arriva en premier. Entendant du bruit dehors, il fut intrigué et décida de sortir de la villa. Il fut surpris de voir quatre autres garçons tous ensemble. Il y reconnut Edward A., Drew, Edward H et bien sûr Estevan qu’il salua chaleureusement. Il était si heureux de le revoir après tout ça faisait un bon moment qu’ils ne s’étaient pas vu tous les deux. Tous les cinq rentrèrent dans l’immense villa, se mettant dans le grand salon où une bouteille fut ouverte, Martin ne put en refuser un verre, il n’avait pas bu depuis le début de la semaine. Croisant le regard de Manon, il avala à toute vitesse son verre avant de laisser ces messieurs entre eux. Partant à grande vitesse, il rattrapa Manon. Tous les deux étaient partis pour de nouvelles aventures. Une grande boite était éclairée par de nombreux faisceaux lumineux qui illuminaient l’entrée de la boite. Une grande foule bordait les murs de la boite Parisienne. « Si tu vois une petite blonde complètement torchée dansant sur les tables du carré VIP, c’est que c’est elle ! » Une jeune femme blonde, ça ne devait pas être difficile à trouver ça. Et bien crois ou non, ça l’était. Martin faisait le tour mais il ne trouvait aucune blonde. La majorité des filles étaient brunes, bien qu’une jeune femme au look extravagant était la seule étrangère qui ne ressemblait pas à toutes ces poupées Barbie Brunes. Mais son regard resta bloqué sur un grand jeune homme aux cheveux noirs avec un regard bleu. C’était son propre double. Il n’en croyait pas ses yeux. Ce dernier portait d’autres vêtements heureusement, sinon Martin se serait cru face à un miroir. Il vit Manon courir vers cette personne, il se mit à suivre de près Manon, mais il arriva un peu plus tard qu’elle. Elle l’a appelé Aymeric. Il resta stoïque quelque seconde l’examinant sous tous les traits, leurs ressemblances étaient flagrantes. Mais baissant ses yeux, il tomba sur Constance… Sur toutes les boites de Paris, il était arrivé à tomber sur elle. C’était un mauvais tour du roi des démons ! Ses yeux prirent un voile de tristesse. Il n’avait pas eu de ses nouvelles durant tout l’été, il n’avait rien su de ses activités de sa vie, il avait été banni en quelque seconde, ce qui lui faisait mal au cœur. Se mordillant la lèvre, il se maudissait d’avoir accepté de venir ici. Mais par galanterie il la salua. « Constance… ». Puis il la fuit du regard se tournant vers le jeune homme semblable à son ombre. Il tendit sa main en avant, petit sourire au coin des lèvres. «  Je ne me suis pas présenté, je suis Martin de Thomas. » En le regardant de plus près, il se rendit compte que ce jeune homme n’était pas tout à fait pareil que lui, ses yeux étaient bien plus clairs que ceux de Martin. Ils n’étaient pas si semblables que ça à vrai dire.
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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: I will be in the shadow of your heart ♦ PV I will be in the shadow of your heart ♦ PV  EmptyMer 27 Oct - 18:46

IN MY BODY, WHERE THE SHAME GLAND SHOULD BE, THERE'S A SECOND AWESOME GLAND. TRUE STORY
A peine eut-elle reçut le message confirmation d'Aymeric que sa joie légendaire explosait aux yeux de tous. Heureuse d'être de sorti dans un lieu sélect parisien, elle retrouvait sa joie « a la française » de sortir tous les week end qui dieu faisait. Brève préparation, deux trois bavardages en voitures et ils étaient parés pour passer une bonne soirée. « Comme si cela pouvait en être autrement, mais merci. Je te retourne la pareille, toujours belle à couper le souffle. Très jolie robe. » compliment sur compliment, voilà quelqu'un qui connaissait l'art de parler aux femmes. En même temps elle n'en avait jamais douté, en avait même fait les frais et profité fut un temps. Ce soir, depuis bien longtemps, ils sortaient comme deux amis. Rien qu'en y pensant, elle lâcha un petit rire. Rire seule, rien de pire... sauf quand on est awesome.

Wingman, Wingwomen. Le Duo Awesomissime. L'ont à pas vu pareil rassemblement depuis une éternité, comme le disait un certain pirate, certains meurs sans l'avoir vu, d'autres s'en vantent alors que ça n'est pas vrai. Et décidée comme jamais à démontrer par A + B, ou plutôt A + C qu'ils étaient tous deux ce que l'ont pouvait trouver de mieux non pas dans la capitale mais dans le monde, elle lui servait le meilleur cocktail de bonne soirée qu'elle pouvait avoir en magasin. Vodka, une belle fille dans une robe bien courte - awesome de préférence - , et un par terre de personne de toutes les personnalités les plus décadentes et les plus représentatives de la jeunesse parisienne. Retour à la maison oblige, elle se réhabituait à l'accent français, pourtant s'en débectait. À peine arrivée voulait-elle déjà se faire rapatrier en Californie, le doute parfait du rêve américain lui manquait. Là-bas elle était une petite reine, la princesse de Berkeley, la Présidente de Confrérie des Iotas pour la rentrée prochaine et quoi qu'on en dise, elle avait une vie de rêve que beaucoup trop espérait avoir un jour, mais qu'elle avait pu avoir d'un claquement de doigt, sa personnalité ayant gagné tous les coeurs à l'unisson avec son jolie minois. Enfin, au moins elle avait l'occasion de constater si ses charmes avaient toujours effet sur le peuple français, tout en restant sage bien entendu. Et rien de mieux que les compliments de l'un des plus beaux spécimens Français, si ce n'est le plus beau, pour bien entamer les hostilités nocturnes. « J'ai fait en sorte de te faire honneur. Barney Stinson serait fier. » Ah Aymeric, doux Aymeric, Fantastique Aymeric. Elle leva les yeux au ciel, accompagnée d'un sourire, n'arrêterait-il jamais un jour de plaire plus à Constance que ce qu'il ne lui plaisait déjà ?!. « Et tu t'en sors très bien. » Elle lui adressa un grand sourire, il faisait mouche comme toujours et les compliments reçut de sa part faisaient toujours leur petit effet sur elle. Elle lui fit un clin d'oeil rapide, avant de re diriger son regard vers la foule. Des bourrés, des drogués, des sobres et des moins sobres. Décadences sur décadences, c'était une bien triste spectacle même si la majorité devait encore être sobre à 22h, contrairement à la population outre-atlantique qui à 22h heures avaient tous la tête dans la cuvette. Le chic français était peut-être là après tout. « Tu crois qu'il y a quelqu'un d'intéressant ici, quelqu'un qui pourrait vaguement nous égaler ? » Elle dévisagea la foule, fit mine de réfléchir pour les formes et répondit du tac au tac. « No » entonna-t-elle, ferme, de son délicieux accent américain.


TOUGHT YOU WERE TROUBLE BUT I COULDN'T RESIST
I know your type. Boy, you're dangerous. You're that guy I'd be stupid to trust but just one night couldn't be so wrong. You make me wanna lose control •• cobra starship feat leighton meester;;


« CONSTYYYYYYYYYYYYYYYYY !!!! » Une voix aiguisée, un enthousiasme non dissimulé, que Constance encore dos à la provenance de ce cri de joies reconnue sans peine le timbre de voix. Elle fit volte face, surprise d'entendre dans le brouhaha dense la voix de la sa plus belle, sa meilleure moitié. « PETROVERSIER ! » . Moins enthousiaste certes, mais le coeur y était à deux cents pour cent. Celle là semblait avoir disparue du paysage depuis qu'ils avaient atterris sur le sol Français et le réveil sans son enthousiasme et sa bonne humeur légendaire rendais les journées de la La Tour Dubois quelques peu mornes depuis, même si elle avait trouvé parfaite compagnie pour combler le vide les matins de grand froid. « Et Aymeric... » . Elle fronça les sourcils. Ces deux-là se connaissait ? Depuis quand ? Au vu de la tête que faisait Petroversier, Constance fut rapidement interpellée par la nature de la surprise de Manon. Elle connaissait sa colocataire par coeur, plus qu'elle ne connaissait ses cours de littérature sans doute. Elle les contempla tous les deux l'espace d'une seconde, avant de balancer une phrase « brise glace ». « Vous vous connaissez ? Je croyais n'avoir jamais ramené Aymeric à la maison... et je n'ai jamais eu vent que vous vous parliez, même lorsque nous étions en France. » lâcha-t-elle, peu sure d'elle par ses propos. En même temps elle était tellement occupée, mais enfin tout de même ! Elle était assez proche d'elle pour pouvoir se permettre de dire qu'elle connaissait toutes les personnes ayant côtoyé de prêt ou de loin sa chère chérie Manon. Enfin, elle était bien loin du compte apparemment. Ses yeux pétillants se brûlèrent sur l'entrée discrète qu'offrait Martin, stoïque derrière Manon qui semblait ne pas, sur l'instant, prendre la mesure de la scène. Son regard se déportait sur la carrure d'Aymeric qu'elle tenait par un bras, lorsqu'elle se souvint enfin de qui le souvenir de ces traits pouvaient s'échapper. Martin, Aymeric. L'un était plus grand que l'autre, peut-être Martin, Aymeric quant à lui avait des traits beaucoup moins dur que ceux de Martin, l'un d'eux avec le regard plus pénétrant. Cependant, elle ne put juger lequel dans la mesure où Aymeric, concentré à regarder Martin le saluer n'avait d'attention désormais que pour le duo qui les dévisageait. « Constance... » Au moins il se souvenait de son prénom, après avoir couché avec elle, s'être fait la belle au matin et avoir joué le fuyard l'été durant, il lui offrait la moindre des choses en une parole arrachée. Seulement elle ne put s'empêcher de le dévisager, ouvertement et sans honte. Après tout elle était en position de force à présent, il était le fuyard, elle était la pseudo victime. Même si en réalité elle avait eu tellement mieux à faire cet été que de lui courir après afin de prendre des nouvelles, mieux que d'avoir mieux à faire, elle avait plus de classe que ça. Ses prunelles le détaillèrent de haut en bas, bien vêtu, bonne carrure. Seulement elle butait sur son visage, ses yeux fuyards, ce pincement de lèvre caractéristique d'une gène impromptue. Elle l'analysait en une fraction de seconde, réfléchissant à la façon optimale de répondre et d'engager une conversation aussi étrange tout en restant le maillon fort de la chaine de 4 qu'ils faisaient. « Martin » lâcha-t-elle d'un ton serein, accompagnée d'un sourire amusé, parfois est-il mieux pour tous et toutes de rire de toutes situations. « Joli Chapeau » ajouta-t-elle avec adresse, dans un gloussement amusée, mais compliment réel, son chapeau était joli et même si ce n'était pas la meilleure façon de le saluer, au moins elle feignait l'indifférence face leur mini passé avec perfection. Enfin deux doigts vinrent se poser sur son bras, troublée elle se retournait et apercevait le même barman d'auparavant lui adressant un sourire, posant les deux cocktails commandés par messire Aymeric avant que cette rencontre ne trouble leur perceptive de passer une bonne soirée. Elle lui adressait un sourire, un regard croisé entre l'aguicheur et le timide et sans qu'elle n'eut le temps de sortir sa pick up line favorite, il lui offrait les boissons. Elle s'en saisit et en tendit un à Manon. « Décidément c'est encore plus facile avec les Français qu'avec les Américains » lâcha-t-elle d'un air blasé, tout de même, les Français devaient faire un effort et se montrer plus classe que ce que pouvait l'être les Américains lorsqu'il s'agissait de se faire draguer ! Mais enfin, elle trinqua avec sa Manon et dirigea son regard vers Aymeric. « Tu m'excuseras baby, les filles d'abords ! » Sourire en coin tandis qu'elle portait son verre ses lèvres, lui adressant un regard amusé avant de détourner son regard vers la paire inattendu se dressant devant eux. Elle adressa un regard à Martin, neutre, le dévisageant l'espace de quelques secondes, elle ne pouvait pas s'en empêcher, c'était plus fort qu'elle. Puis revenant un peu à ses esprits, elle décida qu'il valait mieux pour sa santé qu'elle se concentre sur Manon et sa seule présence, posant tout de même sa main libre sur l'épaule d'Aymeric histoire de garder le contact... et de dissuader les gonzesses de venir l'aborder tant qu'ils n'avaient pas tous deux ouvert le « Have you met Ted » traditionnel. « Je pensais que tu étais de mariage ce soir ! C'est pour cela qu' Hildebrand m'a sommé de lui emmener les trois mousquetaires » McFendders Atwoodth La Tour Dubois, car oui, ils étaient les trois garçons de la maison que tous habitaient, donc les trois mousquetaires. « D'ailleurs où est-ce que tu as rangé Gravier ? Je l'ai vu ce matin, il avait l'air misérable le pauvre » Remarque qui ne servait rien, si ce n'est meubler une conversation qui n'avait pas lieux d'exister. Le petit quatuor se fixait intensément et pas dans le bon sens. Les prunelles de Constance faisaient l'aller retour entre Aymeric, Manon et Martin. Soirée maudite en perspective, ça sentait les remarques tendus et les grognements à plein nez. Elle se retourna, ennuyés de voir sa soirée partir en lambeaux. Fit un signe au serveur de lui faire encore deux cocktails, ce qu'il fit pronto. A ce rythme-là, elle serait bourrée dans une heure. Elle reposa son verre vide sur le comptoir et se retourna vers Manon une fois encore. « Je pensais qu' Edward était ton correspondant d'ailleurs... » lâcha-t-elle, surprise, d'ailleurs elle venait à peine de s'en souvenir, de cette petite magouille qu'ils avaient fait pour être correspondant pour l'échange inverse. Seulement un éclair traversa son esprit, son regard se détourna vers Martin. Évidemment, Évidemment, Évidemment. « Mais oui bien sûr. Quelle question... J'aurais presque oublié combien tu peux être très persuasif quand tu le veux » lui dit-elle avec un sourire niais en coin. Autant sortir son air de garce qui depuis début juillet était perdu dans son placard, merci atwoodth. Sourire ironique sur les lèvres, elle renchérissait. « Bon choix Martin, C'est bien, je vois que tu n'as pas perdu ton été. J'espère que tu apprécies la compagnie de ma meilleure amie à sa juste valeur » . Elle appuya bien sur le « ma meilleure amie » même si elle fut sur l'instant consciente qu'après tout, il devait en avoir plus rien à foutre qu'autre chose. Après tout le portrait qu'il lui avait dressé de lui à l'hôpital + le fait qu'il ait joué à cache cache tout l'été, il devait vraiment s'en tanner comme de l'an quarante. Elle lui adressait ce sourire, qu'il devait connaître sur le bout des lèvres maintenant, celui où elle était niaise tout montrant une petite indifférence, agrémenté d'une touche d'humour décalée. Seulement profond, elle avait les boules, les boules qu'il ose se pointer avec Manon, rien que le fait qu'il la connaisse la gonflait. En réalité, elle avait les boules contre lui dans sa totalité et les boules contre elle d'avoir été aussi stupide et de s'être faite prendre à ce jeu comme si elle avait été une débutante. Décidément ce genre de rencontre confortait Constance dans le fait qu'elle aurait dû se laisser convaincre de passer la soirée avec ses trois mousquetaires à discuter blague dégueulasse, regarder des films et boire des bières, les fesses installées au fond d'un canapé. Des doigts tièdes vinrent, pour la seconde fois de la soirée, lui tapoter l'épaule. Le serveur lui offrait les quatre verres qu'elle venait de commander, sympa comme tout. Elle leva les yeux au ciel avant de s'en saisir et de le remercier, en tendit un à Aymeric cette fois. et posa le plateau où reposait les trois derniers sur une table posé devant eux. Elle en prit un dans ses doigts, invita du regard Manon et Martin à prendre les deux derniers avant de se concentrer sur Aymeric, après tout elle était là pour lui ce soir. « A la tienne my dear, je sens que va s'marrer » . Tu l'as dit bouffie. Elle but son verre d'une traite et le posa sur la table avant de se retourner vers le trio qui la regardait.« Enfin bref ! Je suis là pour m'amuser. Autant avec Toi » dit-elle en pointant Aymeric, lui adressant un clin d'œil amusé au passage. « Qu'avec Toi et Toi ! » ajouta-t-elle en pointant d'abord Manon puis Martin. Elle était d'attaque et le fait que Maaaaaaartinou d'amour soit de la partie ne la rebutait en rien. On arrête pas une La Tour Dubois décidée.
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MessageSujet: Re: I will be in the shadow of your heart ♦ PV I will be in the shadow of your heart ♦ PV  EmptyLun 22 Nov - 21:04


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DRINK MY SOUL [...] YOUR EYES, YOUR EYES, YOU MAKE ME WANNA DIE
Being in love with your brother's girlfriend must
be difficult.- I'm not in love with anyone.- Wanna try that again?

    C’est à ce moment qu’on se sent un tout petit peu idiot. Je dirai même dans un langage des plus grossiers : CON ! Depuis des mois, il ne s’était pas retrouvé en présence de La Tour Dubois. Il était presque timide vis-à-vis d’elle. Quoi que ce soit un grand mot… Il était plutôt intrigué par elle. Vous savez quand votre cœur cogne contre votre poitrine pour sortir. Vous avez un léger fard sur les joues que vous essayez de cacher sous le manteau de la nuit. Martin n’avait pas besoin de la lune mais d’un cache-nez, ironiquement bien sûr. Ce n’est pas en boite qu’il va arriver une écharpe et une cagoule sur la tête à moins qu’il refasse un mix de « Fous ta Cagoule ».. Même les navets français étaient connus. Pourtant on ne peut pas dire que ça fait tant de polémique en Amérique, il avait découvert ça dans cette grande bibliothèque où étaient rangés des tas de disques. Il aurait pu tomber sur pire, mais les paroles étaient censées faire rire… Mais tout le monde n’a pas le Martin’s humor (a). Il était un tout petit peu décalé et incompréhensible. Certaines personnes le regardaient quelque fois avec un regard outré, elles ne comprenaient pas ce qu’il pouvait bien dire. Dans ces moments là, il se sentait un peu seul. Quand personne ne vous comprend vous passez pour l’idiot de service. Mais on est pas tombé sur les groupies qui se forcent à rire pour faire réagir le jeune garçon. Voilà la manière choisie des groupies sans cervelles qui sont aussi bêtes que leurs derniers escarpins hors de prix. Quelque fois il n’y a pas que le physique qui compte mais un minimum d’intelligence et de manière ça peut aider. On peut plus facilement se faire remarquer. De toutes les filles, intelligentes, belles, minces, moches, grosses, idiotes ou autres, celle qui se démarquait des autres était Constance. Elle avait une apparence des plus normale, deux bras, deux jambes, un nez, des yeux, un sourire, des lèvres… De si jolies lèvres, des lèvres si douces et si sucrées qu’il pensait croquer une cerise, son fruit préféré. Non de toutes les filles, Constance, était une femme en or, bien plus supérieure que les autres. Elle pouvait être cruelle, égoïste mais pourtant, elle était la fille la plus incroyable, la plus douce dont Martin était tombé amoureux. Le coup de foudre. Il n’était jamais tombé amoureux jusqu’à cette année… Elle lui avait frappé le cœur comme jamais, elle faisait partie de lui. Elle était ancrée en lui. Du matin, au soir, il n’avait qu’un mot à la bouche « Constance, Constance, Constance & encore Constance » ! La première fois était vraiment la plus belle de toutes. Son premier amour comme il pouvait l’appeler, il avait posé son cœur à ses pieds et avait fait la promesse de l’aimer jusqu’à son dernier souffle. « Martin » Puisses-tu garder cette voix jusqu’à ton dernier souffle. « Joli Chapeau » Ses doigts se posèrent avec adresse sur sa carrure d’athlète. Ses doigts bouillants provoquèrent une intense brûlure sur son torse. Il s’étonnait lui-même. Il était absent à la conversation trop occupé à rêver de diverses songes. Cette décharge électrique se provoqua dans tout son corps pour le faire réagir, les lèvres humides, le souffle court. Il la regarda avec intensité. Ses douces prunelles azurées étaient couvertes d’amertume. Il n’avait même pas la capacité à répondre à une seule de ses remarques. Le monde s’était arrêté dès que La Tour Dubois avait fait son entrée. Tout n’était que secondaire, désolée Manon, il est vrai que je devrai prendre soin de toi, mais comprends-moi ! Murmura Martin à sa conscience. Vœux solennel qu’il respecterait. Il venait de se damner à l’aimer pour toujours. Et il ne pouvait point le regretter au contraire. « Serait-ce ironique ? J’ai bien l’impression que tes paroles sont dîtes pour me mettre en colère ? Me tromperai-je ? » Bien. Leur jeu était tellement courant, que chaque remarque était ironique, et ce petit gloussement inutile n’arrangeait rien. Martin s’en fichait totalement. Elle pouvait penser ce qu’elle voulait, le critiquer, rien ne changerait. Son caractère n’en prenait pas un coup, mais il avait confiance en elle, ses sentiments ne l’aidaient pas vraiment… Ils l’enfonçaient au plus profond de la tombe qui s’était creusée pour l’emporter dans un autre monde.

    Les verres défilaient, la chaleur devenait insoutenable. Les Caraïbes étaient au rendez-vous. Regardant les gambettes des jeunes femmes, il se plaignait de ne pas être une femme, il aurait pu porter une robe et ne pas avoir chaud. Son attention se concentrait sur les podiums. Les jeunes femmes en si petites tenues dansaient les unes à côtés des autres. Il fallait être totalement fou pour ne pas les regarder Limite il aurait du prendre un seau et baver dans son coin. Cette soirée allait être si ennuyante, il aurait du rester au mariage. C’était encore plus amusant. « Je pensais qu' Edward était ton correspondant d'ailleurs... ». Martin ne répondit pas à cet appel d’entrée en guerre, il préférait se détendre, il n’était pas là pour supporter les humeurs mensuelles de La Tour Dubois, elle était bien gentille, mais ce coup là il n’attaquait personne. « Mais oui bien sûr. Quelle question... J'aurais presque oublié combien tu peux être très persuasif quand tu le veux ». Se sentant visé, il tourna la tête vers elle. Elle avait décidé de le rendre hors de lui. Petit sourire sur les lèvres, il acquiesça. Bon choix Martin, C'est bien, je vois que tu n'as pas perdu ton été. J'espère que tu apprécies la compagnie de ma meilleure amie à sa juste valeur » . . Et bam ! Vas-y ! Envois ! Réceptionne ! Envois encore ! Et encore, mais cette fois-ci, le souvenir de cet été lui provoqua une profonde amertume. Il fronça les sourcils. Vexé, oui il l’était bien plus que d’habitude. A chaque fois, il ne ressentait rien, il était impassible à toutes les remarques. Mais là c’était une entaille qui lui provoquait des malaises. Mais impassible, il ne comptait pas montrer sa tristesse, et puis quoi encore ? Même si la lueur de ses yeux étaient termes, il ne comptait lui montrer rien de plus. Sur un air ironique il lança : «  Oh c’est ta meilleure amie ? Encore plus intéressant ! Nous deux ?! Ca fait longtemps, et ne t’inquiète pas j’ai déjà pris mon pied plus d’une fois avec elle, je n’ai pas eu à me plaindre de sa compagnie. » Sourire bref sur les lèvres il se tourna vers Manon pour lui faire un sourire franc et désolé. Il ne s’amusait jamais à vanter ses conquêtes au grand public. Prenant le dernier verre sur e plateau par galanterie, il accueillit Aymeric avec un sourire franc. Les deux jeunes gens ne se connaissaient pas, bien que le jeune homme voulait en apprendre plus sur son double vivant, il avala son verre d’alcool d’un coup et le reposa sur le plateau. Se sentant de trop pendant un moment, il glissa ses mains dans ses poches et inclina sa tête au doux charme américano-italien.   « Sur ce mes amis, je vais m’en griller une, la chaleur ici me tue ! ». Tu parles, excuse à deux balles pour ne plus être en face avec Constance, non qu’il ne la fuyait, mais il fuyait ses sentiments. Il attrapa un verre qui trainait sur le comptoir et l’avala en se dirigeant vers l’entrée. Sortant dehors, il tira dans la poche intérieure de son veston, un paquet violet brillant de JB; Portant une à ses lèvres, il inclina sa tête et en l’alluma pour se détendre.
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: I will be in the shadow of your heart ♦ PV I will be in the shadow of your heart ♦ PV  EmptyVen 3 Déc - 18:17

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ALL THE RIGHT MOVES AND ALL THE WRONG FACES • Do you think I'm special ? Do you think I'm nice ? Am I bright enough to shine in your spaces ? Between the noise you hear and the sound you like? are we just sinking in an ocean of faces ? It can be possible that rain can fall, only when it's over our heads. The sun is shining everyday, but it's far away over the world is death.

Si moi je tiens mes promesses, toi tu feras des prouesses.
Répètes toi sans cesse, que tu es une princesse :plop:


Ses yeux furetèrent l'écran de fumée blanche perçant l'obscurité nocturne, dans sa maladresse infantile, elle se retrouva à toiser d'un regard inquisiteur et supérieur l'ensemble des personnes qui se dressaient sur son champ de vision. L'art de séduire en un regard se maîtrisait par la demoiselle qui en de vague clignement de paupière reçut un tas de sourire en coin masculin. En temps normal, Constance se serait attardé sur chacun d'eux, tour à tour les auraient toisés afin d'en retirer le meilleur parti possible, seulement les paramètres changeaient du tout au tout. Avant qu'elle n'est eut le plein loisirs de réfléchir, ses yeux et sa parole furent coupés dans toutes actions par la silhouette fine d'une iota fendant l'air en sa direction. L'art de tomber à pique et bien accompagnée en plus. Elle eut envie de rire, rire d'ironie face à cette situation grotesque. One night de l'une au bras de l'autre, c'était d'un pittoresque tel que Constance n'aurait même pas pu l'imaginer dans un film, tellement le story board donnerait un navet loin d'être « backable ». Enfin, plus amusée qu'autre chose par la situation, son ironie et son sens de l'humour à prendre au 150° degrés lui servirait d'arme afin de « supporter » le De Thomas pour la soirée, si tant est qu'il ne se tire pas jambe à son coup de honte avant la fin. Car bien sûr il y avait de quoi avoir honte, compter fleurette à quelqu'un, lui promettre de ne jamais lui faire de sale coup et lui balancer tout un tas de mièvrerie - qui ont fonctionné par-dessus le marché - et s'enfuir comme un voleur le lendemain. Même si c'était malheureusement de coutume chez les mâles américains, un simplement merci aurait été apprécié. Après tout elle n'avait rien contre les one night, surtout que celle là était particulièrement bonne et n'était pas du genre à cracher son venin sur quelqu'un juste parce qu'il avait eu l'extrême bonheur de la voir dénudée. Au moins, à défaut d'avoir donné de ses nouvelles, il lui avait laissé le souvenir de la meilleure nuit jamais existé et une odeur alcoolisée vodka pur souche incrusté dans ses mèches de cheveux pour une semaine entière, bal de fin d'année inclus. C'est une Constance d'autant plus passionnée par le regard fuyant et occuper à toiser l'italien en présence qui ne s'occupa que vaguement des embouteillages de personnes que tous les quatre créaient au bar, cependant ils étaient tous les deux, du moins toutes les deux + leurs deux invités, accoutumées à jouir d'une certaine prestance en ces lieux, ce qui conféra à Constance d'autant plus d'aisance à s'installer dans son chez elle version discothèque.

Polie mais pas trop, elle entamait les hostilités, la plus féroce et la plus franco des La Tour Dubois ne faiblissant pas face à situation d'une telle envergure d'ambiguïté, elle s'amusait à deviner quelles seraient les réactions de tout un chacun à chacune des paroles qui s'échapperaient de sa bouche. Take a wish, be a bitch. « Serait-ce ironique ? J’ai bien l’impression que tes paroles sont dîtes pour me mettre en colère ? Me tromperai-je ? » Ah ce piquant, ce poison hardent qui rendait toute interaction avec ce De Thomas d'autant plus intéressant que pouvait être une conversation avec n'importe qui. Heureusement, il n'était pas n'importe qui et échanger mots avec lui pouvait s'apparenter à une danse enflammée, un tango, une valse qui chacun menait de mains de maître à sa guise. Un délicieux échange, il la faisait crever de passion, une passion dévorante pour elle qui se devait de se tenir tranquille à tout moment. La présence de l'italien n'aida en rien la demoiselle qui ce soir plus que les autres soirs de fêtes se posaient ses plus grandes limites, se refusait à quelconque débordement et se promettait à elle-même aussi bien qu'à son promis qu'elle ne jouerait pas à ce jeu dangereux à laquelle elle aimait s'adonner, la séduction. Martin n'aidait en rien, son allure sexy, sa façon de se conduire et le simple souvenir bouillant qu'il lui laissait d'une nuit intense réussissait à piquer les plus belles habitudes de la La Tour Dubois au vif qui plus elle le dévisageait, plus elle avait envie de lui foutre le feu aux fesses comme elle l'avait fait à leur dernière rencontre. En tous les cas, mieux valait qu'elle s'en tienne à son sens de l'humour ironisant à souhait plutôt que de s'imaginer lui sautant dessus et lui arrachant la jugulaire d'un coup de dent, par passion et peut-être un soupçon de haine ambiguë. « Ce chapeau ne m'as rien fait de mal lui, il n'y a aucune raison pour que je m'en moque de façon ironique très cher Martin. Quant à celui qui le porte, well... cesse de voir le mal partout, tu me croiserais à chaque coin de rue sinon, se serais dommage de ne voir que par moi ! » balança-t-elle d'une voix on ne peut plus sereine, son fabuleux accent français, un sourire sur les lèvres, le toisant de son air le plus « bitchin' » possible. Elle eut envie de rire tellement c'était facile. Au moins avec pareil joueur, elle avait l'impression de jouer dans sa propre cours et non de jouer avec des minables qui se laissaient intimider par la première réflexions condescendantes, il était drôle, il était passionnant le martin ! Son caractère quasi-similaire au sien faisait le tout du lien qui les unissaient et surtout tout l'attrait de ce que Constance pouvait ressentir pour lui d'inavouable. Quand bien même elle aurait cherché à le mettre en colère, au fond tous deux savaient pertinemment que Constance préférait largement voir son sourire que ses perpétuelles sourcils froncés en adéquation avec son faux airs de vilain garçon.

Sur son sourire malsain vint s'apposer le verre frais d'un cocktail parfumé alcool, son odorat ressenti les effluves de ce délices alors que dans sa bouche s'écoula le liquide fruité, ses prunelles vacillant entre Martin et Aymeric qu'elle ne cessait de fixer avec engouement. Ces deux-là se ressemblaient traits pour traits, bien qu'elle soit à-même d'aisément les distinguer, certaines mimiques et courbes de leurs deux visages pouvaient approuver une symétrie parfaite entre les deux hommes, bien qu'elle ait juré sur l'instant que Martin était un poil plus grand, peut-être Aymeric un peu plus épais, en somme la ressemblance était saisissante, bien qu'elle fut la mieux placée sur l'instant pour dire qu'ils étaient en tout point différent. Et tandis que ses yeux jouaient les girouettes entre les deux garçons, goûtant du bout des lèvres sa boisson bien entamée, ses questionnements les plus spontanés vinrent troubler sa contemplation. Après tout Aymeric était français, tout comme Manon et Elle-même, Martin n'ayant pas eu aux dernières nouvelles de correspondant(e) française, de fait sa présence aux contraires de celles de ses camarades restaient un mystère dont Constance voulait se dépêtrer au plus vite afin de lancer les plus belles hostilités, à la manière française cette fois, après tout il était chez elle, son territoire, peut-être pas ennemie, mais hostile tout de moins. « Oh c’est ta meilleure amie ? Encore plus intéressant ! Nous deux ?! Ça fait longtemps, et ne t’inquiète pas j’ai déjà pris mon pied plus d’une fois avec elle, je n’ai pas eu à me plaindre de sa compagnie. » Elle leva les yeux au ciel, lui adressant un sourire désobligeant et amusée, elle déposa doucement son verre désormais vide sur le comptoir du bar, sans accorder un seul regard au barman qui la regardait médusé, médusé qu'elle puisse engloutir tellement d'alcool sans pour autant être un poil éméchée. En réalité sa meilleure amie restait Alanna, mais la donne en elle-même ne changeait certainement pas, Constance à moitié convaincue qu'elle aussi devait s'être faite prendre dans le piège cristallin qu'offrait les yeux hypnotiseur du De Thomas. Mais enfin, elle venait de bouffer cette réplique droit dans le visage, cependant son ego la forçant a ne pas lui coller un trempe devant tout le monde, elle préféra lui accorder son traditionnel sourire ennuyé, alors que de sa main droite elle vint caresser les cheveux d'Aymeric, droit comme un piquet à sa droite, regardant la scène peut-être aussi médusé que le barman, mais surtout confus. « Oh ! Donc maintenant tu te sers du fait que tu l'ais faite grimper au rideau comme excuse pour te faire inviter en France... C'est d'un chevaleresque, d'un romantisme ! Je n'en aurais pas imaginé moins de ta part, tu m'épates Martin... » Always have, Always will. Elle lâcha un gloussement amusé, parfois débattre avec lui tournait tellement à la dérision qu'elle préférait encore lui lâcher un rire au visage plutôt que de répondre. L'ironie entre eux demeurait le maitre mot et sans lui laisser le temps de répondre elle se désintéressa de lui, concentrant son regard de sa silhouette pour ne s'intéresser qu'à Aymeric dont les cheveux jouaient désormais la valse en compagnie des doigts fins de Constance. D'aventure, elle s'amusa à lui donner un baisé sur la joue, en tout bien tout honneur, mais peut-être pas en toute innocence. « Sur ce mes amis, je vais m’en griller une, la chaleur ici me tue ! » Fumer, une chose qu'elle détestait. Cigarette, Fumeur et cendrier, elle passait sa vie à fuir tout ce petit amas de saleté dont elle ne supportait ni la vue, ni les effets et encore moins l'odeur. Outre, son caractère de cochon croisé rottweiler, sa maladresse à la conduite automobile et son aptitude à être détestable en de nombreux points, pas tous heureusement, Constance pouvait encore supporter le fait qu'il fume, du moment qu'il allait le faire dehors. Loi française interdisant de fumer dans les lieux publiques, mes allergies à la cigarette et a toutes substances illicites ( outre l'alcool ), nous t'aimons. « Vaut mieux mourir d'être trop HOT plutôt que d'un cancer, m'enfin... » lâcha-t-elle de plus son grand naturel. S'il ne prenait pas ça pour un compliment du plus grand ordre, elle ne pouvait plus rien pour lui.

C'est lorsqu'elle croisa le regard limite haineux-amant de Manon, la regardant avec insistance qu'elle fit de ses prunelles noisettes le chemin aller-retour entre elle et Aymeric qui semblaient, à l'inverse du tandem Martin-Constance, coincé dans la gène, qu'elle perçut un message. « What the hell » here's the message. Surprise, mais très peu intéressé par l'histoire qui devait être raconté ici, elle préféra s'éloigner du duo plutôt que de devoir entendre mièvre sornette et autres histoires inintéressantes. Laissant Aymeric et Manon derrière elle discuter, ou plutôt ne pas discuter et rester dans un silence paradoxale à l'ambiance, Constance s'adossa au bar. Comment s'ennuyer en quelques secondes, elle regretta presque de ne pas avoir accompagné Martin fumer dehors, seulement l'accompagner parmi la foule jouant les aquariums de nicotine aux doigts frigorifiés par les températures hivernales, hors de question. Heureusement pour elle, elle était assez sexy pour attirer l'attention sur elle et sans qu'elle n'ait eu le temps de le voir arriver, un homme vint l'aborder. À défaut de le voir arriver, elle aurait très bien pu le sentir arriver, parfum alcool-vomis sur la chemise-transpiration, un cocktail qui pouvait, en une expiration, dégouter la plus téméraire de toutes. Pas de solution de replis pour Constance, coincée entre le comptoir et l'infection ambulante . À croire que désormais la classe et le romantisme Français prenait le calque du cliché étudiant américain à savoir bourré, dégoutant et sans limite. Et au fur et à mesure qu'elle le repoussait de ses deux mains, il se rapprochait d'elle pour lui compter fleurette, ce qu'elle détesta, en plus de l'odeur insoutenable qu'il dégageait, elle avait bien besoin d'un échappatoire et lui d'une bonne douche. Compliment sur compliment, sous-entendu sur sous-entendu, la La Tour Dubois commença à perdre patience tandis que le bougre ne semblait pas décrocher son regard vacillant d'elle. « Bon c'est pas tout ça mais... Orr dammit ! J'ai un petit ami ! » lâcha-t-elle résignée, elle n'aimait pas ce servir de ce genre d'excuse de bas étage, même si pour ce coup-là c'était une vraie vérité. Vraie vérité qui ne dissuada pas le moins du monde le presque agresseur. Elle souffla un coup, le poussa gentiment, une fois, puis deux et lorsqu'il lui demanda où se trouvait donc le dénommé boyfriend, elle s'apprêta à vivre un instant douloureux ... ou à lui faire vivre un instant douloureux, elle qui comptait épargner les innocents ce soir, se retrouva à préparer son genou à viser les bijoux de famille ô fatalité. Lorsque finalement passa sous ses yeux le plus parfait de tous les comédiens dont elle aurait pu rêver, elle poussa un soupir de soulagement, attrapa monsieur Martin qui rentrait à peine dans la boite après sa clope, par le tee shirt et le planta à l'aide de sa force de poulet entre elle et l'éméché de service. « Il est là ! C'est lui ! » le dit petit ami. Ça par contre c'était faux. « Et il va t'casser la gueule ! » dit-elle enfantine, un air d'enfant satisfaite de sa connerie empaffé sur son visage, elle eut même envie de rire de sa propre connerie, limite aurait-elle tirée la langue que cela n'aurait surpris personne, mais au moins la simple vue du De Thomas se dressant entre elle et lui suffit à faire fuir le dégoutant. Elle poussa un soupir de soulagement, changea de place et fit face à Martin, lui adressant un sourire malicieux. «.Quand diable as-tu appris à devenir un si bon comédien ?! Le rôle du petit ami te va a ravir lorsqu'on ne te connais pas. » lui annonça-t-elle solennelle, un clin d'oeil accompagnant ses paroles sincères et soulagées, quoi qu'elle venait d'en faire des tonnes, mais que voulez-vous, une reine de l'ironie ne peut se contenir, même lorsqu'il faut jouer la carte de la sincérité. Serais ce l'alcool commençant à la rendre un minimum sympa envers Martin ou bien était-ce son naturel sociable qui commençait à s'habituer à la présence de l'italien. Pour l'instant sans réponse et dans le doute, valait mieux pour elle qu'elle stop les consommations pour ce soir. «.En tout les cas, merci... Même si je ne t'ai pas trop laissé le choix je dois dire. » lâcha-t-elle amusée.
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MessageSujet: Re: I will be in the shadow of your heart ♦ PV I will be in the shadow of your heart ♦ PV  EmptySam 18 Déc - 0:20


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ONLY ONE [...] YOUR SONG IS MY SONG ; ONLY ONE ♥
Before i don't know what is love, now i know it
I love you and i don't want your forget this ; but you do

    L’italien était bien plus complexe qu’un homme qui prend ses jambes à son cou. Semant ses yeux azurs dans la masse humaine, il regarda les alentours. Il n’aurait pas du venir ici ce soir… Ce n’était pas le cadre qui le gênait, les boîtes et tout ça, tout était connu de sa personne. Pourtant il sentait une sorte de pression qui compressait sa poitrine afin de l’étouffer. La chaleur était au plus haut. Les gens perdaient la tête, ils s’affolaient, se mettaient à danser de plus en plus vite. Ils suivaient la musique. Les courbes se chassaient l’une après l’autre. Elles épousaient les formes des cavaliers et cavalières. Un vrai spectacle pour les yeux. Pour les yeux de l’Italien surtout, il admirait les formes de chaque personnes avec une grande précision et légèreté. Son regard n’était qu’une simple plume qui venait et allait sur des inconnus pour se rincer l’œil. Y a pas à dire, les regards se multipliaient dans la salle aux milles projections. De jeunes filles se mirent à glousser en voyant Martin. Il faisait tout le temps cet effet là, à croire qu’il ressemble à un petit gamin qui vient de dire son premier mot, il avait attiré le regard de tous en une seule vision. Petit sourire au coin des lèvres et les filles se remettaient à glousser. Martin était bel et bien un dragueur, il ne vivait que pour voler de lits en lits. Le volage, la chose la plus facile dans la vie. Il n’aimait pas, il ne cédait pas son cœur, il prenait celui des autres et ne consommait leur amour que pour leur beauté éphémère. Et pourtant, il s’était menti à lui-même, il s’était trahi ! Il aimait ! Il aimait une fille. Une belle française, au nom si doux. Un nom qui résonne dans votre âme, il ne vous lâche pas. Il s’accroche à vous et vous colle à la peau. Mais penser à elle lui faisait tellement de bien. Sentir sa chaleur se propageait autour de son cœur lui faisait le plus grand bien. Il en avait besoin. Il avait surtout besoin d’elle, de son soutien, de son éternelle personne. Il pouvait tout céder pour lui appartenir. Il pouvait vendre son âme, sa vie, son existence. Il pouvait changer du tout au tout. Être meilleur, ou bien plus pire. Il était capable de tout pour elle, même de déplacer des montagnes rien que pour voir son sourire et lui appartenir pour le reste de leur existence. C’était une vision certes bien exagérée mais elle était tout à fait réaliste. Après plusieurs années de volages incessants, Martin savait très bien ce qu’il voulait, il ne voulait pas y aller par quatre chemin c’était elle qu’il voulait rien de plus. Mais à force de trop vouloir se battre, il risquait de se fatiguer mentalement et physiquement mais jamais il ne cesserait de l’aimer. Cette humaine n’était autre qu’une belle Parisienne des environs qui avait pour nom : Constance. Constance La Tour Dubois. «  Ce chapeau ne m'as rien fait de mal lui, il n'y a aucune raison pour que je m'en moque de façon ironique très cher Martin. Quant à celui qui le porte, well... cesse de voir le mal partout, tu me croiserais à chaque coin de rue sinon, se serais dommage de ne voir que par moi ! ». Elle cherchait à le provoquer. Il serra la point discrètement derrière son dos. Son regard se mêla au sien, ils descendirent le long de sa silhouette. Cette courte robe lui sciait la taille. Elle était moulante. On pouvait facilement deviner les courbes de la Parisienne. Sa robe ne représentait qu’une seule étape. Tel une eau cristalline, elle aurait pu glisser le long de ses courbes pour laisser entrevoir le fruit défendu de son corps que Marin avait touché, consumé jusqu’à s’embraser. Ses longs cheveux tombés en cascade sur ses épaules frêle, elle avait l’air d’un ange dans une robe d’une prêtresse. Diaboliquement sexy… Un vrai délice pour les yeux des individus masculins. Une perle rare qu’il n’aurait cessée de regarder. Ses prunelles noisettes avaient rencontré celles azurs de Martin. Il fronça les sourcils, mais leva une partie de ses lèvres vers le côté. Un sourire ironique sur les lèvres, comme à leurs habitudes ce serait donnant, donnant. Un envoie une réplique malsaine et l’autre en envoie une à son tour, un jeu qui ne cesse de s’éterniser. «  Alors tu penses que tu es le seul mal par ici ? Pourtant je suis tout aussi diabolique que toi. Mais si il y a bien une chose que je dois reconnaître que c’est que je ne vois que par toi, mais surtout ce qu’il y a en dessous de cette ravissante petite robe.  ». Il se rapprocha dangereusement de sa déesse maléfique. Comme tout diable, l’envie était l’un de ses principaux pêchés, et il se damnait à la perfection. Ses légers doigts touchèrent la peau de Constance. La chaleur qui s’en dégageait parcourut le corps de l’italien mêlé, frissonnant par la chaleur de sa peau qui se mêlait à la sienne, tout se mélangea. Une envie, une approche. L’envie de partager son corps avec le sien, la chaleur de son corps se mélangeant à la sienne afin de ne former qu’un. Ce fut un des désirs qu’il ne cessait de converser au fond de sa poitrine. Le délicat parfum qui émanait du creux de son cou parcourut son odorat, s’infiltrant au plus profond de lui. Ce parfum il aurait pu le reconnaitre entre mille. Il ne pouvait s’en passer, depuis leur séparation au petit matin, il n’avait pu s’empêcher de penser à elle, mais il était trop lâche pour se l’avouer et pour l’avoir appelée. Une cruelle erreur qui ne cessait de se reprocher. « Oh ! Donc maintenant tu te sers du fait que tu l'ais faite grimper au rideau comme excuse pour te faire inviter en France... C'est d'un chevaleresque, d'un romantisme ! Je n'en aurais pas imaginé moins de ta part, tu m'épates Martin… ». Cette dernière phrase l’interpella. Il savait qu’elle le connaissait pourri, mais de là à penser ça de lui… Rien ne jouait en la faveur de Martin bien sûr, les filles n’étaient pas un de ses points forts bien au contraire, c’était son point faible. Il jouait à les rabaisser à les détruire pour les faire souffrir. Rien ne pouvait lui être utile. Tout pouvait revenir sur lui comme une gifle qu’on lui aurait collé sur le visage avec toute la rage qui nous envahit. Bien au fond de lui, il était fort blessé par ce qu’elle venait. Ainsi, elle le voyait comme ça… Un homme qui était capable de tout pour se faire une fille. Un homme malsain et complètement diabolique qui ne voulait qu’une seule chose le malheur des autres. Il est vrai qu’il était comme ça, mais si il y a bien une personne à qui il ne pouvait pas faire de mal c’était bien Constance. Il s’interdisait de la faire souffrir, et pourtant, il n’était si maladroit avec ses sentiments qu’il faisait tout de travers. Il ne faisait qu’une seule chose : des erreurs. «  Bizarrement tu vois, je n’ai pas eu à choisir ma correspondante, c’est bête mais il n’y a qu’une personne qu’on m’a bien donnée et c’est Manon. Mais tu as bien raison, la chevalerie, ce n’est pas vraiment mon truc. Je suis le vilain petit canard, pas le beau petit cygne.  ». Tâtant dans la poche de son blazer il trouva un paquet cartonné. Il le prit dans ses mains et regarda l’emballage blanc et rouge où la marque était écrite en capital noir. L’envie de fumer l’emporter, il avait besoin de respirer, l’air de la pièce se raréfiait. Il avait du mal à respirer et il voulait sortir dehors, avec un peu de chance, il pourrait fumer tranquillement. Il pouvait être seul, loin de tous et surtout loin d’elle pendant quelques secondes, voir quelques minutes. « Vaut mieux mourir d'être trop HOT plutôt que d'un cancer, m'enfin...  ». Sourire sur les lèvres, Martin tourna les talons, dos à elle il commença à s’avancer dans la marée humaine, il était à contresens, les autres rentraient, lui sortait. Il se tourna vers Constance et lui fit un clin d’œil. Avant de marcher comme un crabe pour traverser la fine porte qui séparait le monde intérieur du monde extérieur. Sortant dehors, la fumée de sa cigarette envahit ses poumons afin de les noircir davantage. Il inclina sa tête en arrière et tenta de regarder le ciel qui était couvert de nuages. On ne pouvait voir les étoiles à cause de la pollution, mais ce n’est pas vraiment très grave, on pouvait les imaginer éparpillées dans cette étendue noire. Il ferma les yeux avant de prendre une profonde respiration. L’air n’était pas aussi froid qu’on ne le pensait. Il maudissait cette loi sur l’interdiction de fumer à l’intérieur des lieux publics. En plein hiver, ce n’était pas commode d’aller fumer dehors, même si on en avait envie on se gelait les doigts et on pouvait ressentir des frissons. Il passa ses bras sur ses épaules et se les frotta, il ne pouvait rester davantage dehors. IL préféra rentrer, mais à l’intérieur c’était le foutoir total. Une brune parfaitement familière le saisit par le tee-shirt pour s’amuser à jouer le petit ami… Comme si il avait la tête à faire ça. Sans vraiment comprendre le pourquoi du comment, il devait se plier aux règles. Il joua alors les petits amis parfaits qui volent au secret de leur petite amie. L’individu face à eux disparu. Il tourna sa tête sur le côté. «  Quand diable as-tu appris à devenir un si bon comédien ?! Le rôle du petit ami te va a ravir lorsqu'on ne te connais pas.  » Cette phrase le brutalisa. Petit ami… C’était le mot, la fonction qu’il voulait occuper à ses côtés. Mais il faut dire qu’il n’était pas vraiment très bon en déclaration d’amour. Il n’avait jamais été amoureux et tout débiter d’un seul coup serait certainement bizarre. Un voile de tristesse envahit pour le moins ses pupilles. Il ne semblait plus aussi enjoué que tout à l’heure. Il se tourna vers elle, il croisa les bras. Fronçant les sourcils, il semblait bizarre. «  Avec toi, ce n’est pas de la comédie … ». Et bim il venait de rentrer dans le vif du sujet, il avala sa salive et baissa les yeux pour éviter son regard persan qui ne cessait de regarder le sien.
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