| | | Les blessures du coeur ne cicatrisent jamais. [Lutz J. Petterson] |  |
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![Les blessures du coeur ne cicatrisent jamais. [Lutz J. Petterson] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | Sujet: Les blessures du coeur ne cicatrisent jamais. [Lutz J. Petterson] Dim 10 Oct - 23:22 | |
| C'était la première fois que ça m'arrivait, j'étais en retard à un cours. Enfin, la deuxième fois pour être exact, la première fois était en cours d'histoire. J'étais arrivais en retard et le professeur O'Malley m'avait fait une remarque qui ne m'avait guère plu sur le moment. Non pas qu'elle me plaise aujourd'hui mais, ce jour-là avait été noir depuis le début. Enfin bref! J'avais un cours sur les arts du film, les script et les scénarios, une filière qui me plaisait énormément et que trouvais très intéressente. Je n'aurais jamais cru adorait ça, je ne regrette vraiment pas d'avoir fait ce choix d'études. J'avais des livres dans les mains, mon sac sur mon épaule et j'entendais mon portable sonner. Qui pouvait bien vouloir me parler à cette heure-ci, bon c'est normal qu'on m'appelle mais le fait est que je n'étais pas vraiment dans un état d'esprit très...Je soufflais un bon coup avant de m'arrêter un instant. Il fallait que je me calme, ce n'est pas comme ça que j'arriverais à quelque chose.
La journée avait très mal commencée, j'espérais seulement que ça s'améliorerait. Je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit t pour cause. J'avais deux projets à mettre en place, un atelier en stylisme et un autre qui devait porter sur une composition réunissant le piano et la guitare. On était sensé le faire en binôme, seulement, la personne qui devait m'aider m'avait lâchement laissé tomber et croyez-moi je ne laisserais pas passé ça, la prochaine fois que je la verrais, je le lui ferais payer. Comme vous l'aurez compris, je n'étais pas de très bonne humeur.
J'essayais de faire de mon mieux pour ne pas m'énerver contre ces étudiants qui prenaient leur temps et qui empêchaient tout le monde de passer. En temps normal, ça ne m'aurait pas dérangé mais pas aujourd'hui. Je jettais un coup d'oeil à ma montre, j'étais vraiment en retard cette fois-ci, valait mieux pas tenter le diable et aller en cours. Le prof n'allait pas apprécier et je n'allais pas me taire s'il venait à me faire une remarque. Je continuais néanmoins de marcher dans les couloirs quand je le vis. Mon sang ne fit qu'un tour, je laissais toutes mes affaires tomber à terre tandis que j'essayais de me retenir contre le mur. C'était impossible, il ne pouvait pas être là, ça ne pouvait pas être lui. Je savais qu'il devait étudier à Berkeley mais...J'avais espéré qu'il change d'avis. La dernière fois qu'on s'était vu c'était à l'enterrement de Duncan. Il était ensuite partit sans un regard derrière lui ni même une parole, puis plus rien. Il ne m'avait même pas donné de nouvelles comme si tout ce que l'on avait vécu n'avait plus d'importance à ses yeux. A bout de force, je finis par m'asseoir à même le sol, le temps de reprendre mes esprits. Je le vis alors avancer vers moi.
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| | Sujet: Re: Les blessures du coeur ne cicatrisent jamais. [Lutz J. Petterson] Lun 25 Oct - 18:30 | |
| Dur dur de lever les yeux et d'arrêter sont réveil de bon matin, après un week-end digne de ce nom où il n'avait dormi que trois ou quatre heures à tout casser. Et pourtant il fallait bien lever les yeux et se lever pour aller en cour, cette semaine allait être tranquille puisqu'il n'avait que la moitié de ces cours les grèves et blocus en tout genre bloquant pas mal de cours. Et pourtant il ne raterait pas tous ses cours. Lui, le partisan des grèves n'avait plus envie de faire grève. Ils se plaignaient tous de la nouvelle réforme sans pour autant penser à en voir les bons côtés. Ils avaient un peu moins d'heures de cours et avaient des cours beaucoup plus sympathique. Il décida donc de se lever. Il était environ 9h30 et il avait cours dans 1h30. Il se leva donc éteignant au passage la musique de son réveil qui était censé le réveiller mais, qui au contraire tellement elle était nulle et lente l'endormait encore plus. Il allait à vitesse de grand-père qui même avec un déambulateur irait surement beaucoup plus vite que lui. Il parti pour la salle de bain en choppant au passage un boxer. Il avait besoin de se réveiller et une bonne douche froide ne manquerait surement pas de le réveiller un peu. L'eau gelée avait l'effet d'une trentaine d'aiguilles qui lui tombaient sur la peau. Sont corps s'habituait à la température de l'eau et il ouvrit les yeux un peu plus. Une dizaine de minutes après cela, il sorti de la douche prenant une serviette qu'il s'enroula autour du corps et il parti en face de son miroir. Ce passant la serviette sur tout le corps et enfilant par la même occasion son boxer bien que sont corps soit encore un peu humide. Il pris son jean dans le placard de sa chambre et l'enfila et pris également sont tee-shirt calvin klein qui avait tendance à mettre en avant ces muscles puisqu'il moulait. Il enfila ces deux converses et passa les lacets à l'intérieur des converses.
Il était maintenant enfin prêt à partir pour l'université. Il sortis de sa belle maison et ouvrit la voiture dans laquelle il monta et posa ces livres de cours qu'il avait saisi au passage. Il était temps pour lui de partir à l'université, il entra la clef dans le contact et fit les yeux ronds. Il était déjà 10h55, il prenait dans 5 minutes et sa maison était à 15 minutes de l'université. La journée allait déjà démarrer par une arrivée en retard, ils avaient de la chance que ce soit un cours d'écriture de scénario sinon il aurait séché le cours en entier, ça faisait beaucoup moins bête. Un quart d'heure après il arriva sur le campus et réussi a garé sa voiture presque sur le coup, il y avait de la place prêt de la porte. Il pris ces livres et sortis de la voiture en fermant sa porte a clef en appuyant sur le petit bouton de sa clef. Il entra avec beaucoup de mal dans l'université les étudiants faisant blocus en plein milieu de la porte. Il monta les escaliers tranquillement après tout il était déjà en retard alors il n'allait pas courir comme un dérater. Il tourna et entendit des bouquins tomber, n'y prêtant pas l'attention un visage familier l'attira néanmoins sur cette scène, il s'agissait bien d'elle ? Il était troublé. Il ne l'avait pas vue depuis la mort d'un de leurs amies commun et c'était d'ailleurs lui qui n'avait pas voulu la revoir. Il ne dit rien et regarda sa montre. Avait t'il quelques minutes pour aller la voir ? Oui. Il hésita et ne sut quoi lui dire alors il lui sourit et partis lentement en cours |
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| | Sujet: Re: Les blessures du coeur ne cicatrisent jamais. [Lutz J. Petterson] Ven 5 Nov - 19:27 | |
| Je n'en croyais pas mes yeux, il ne venait pas de faire ça tout de même. Il venait de me sourire comme si de rien n'était, comme si on avait passé le week-end à se parler et à se voir, comme s'il n'avait pas disparu de la circulation depuis quelques années déjà. Il était parti du jour au lendemain, il était parti oubliant au passage tout ce qu'on avait vécu. J'aurais pu comprendre qu'il ait besoin de solitude, qu'il ait besoin de tout quitter, de se retrouver mais, il aurait pu au moins me prévenir ou du moins prendre de mes nouvelles de temps en temps mais, rien même pas une carte postale.
Je lui en avait voulu, je ne lui reprochais pas d'être parti, loin de là, ce que je lui reprochais en revanche c'était la façon dont il l'a fait. J'avais continué à vivre, après tout c'était la seule solution qui s'offrait à moi et j'étais arrivée à Berkeley. La vie avait continué et je pensais avoir laissé mon passé derrière moi, que rien ne pourrait venir me le rappeler mais, j'avais tord.
Je ne pouvais pas laisser Lutz partir ainsi, je devais lui parler, on avait besoin de se parler si on voulait avancer. Je ne savais pas ce que j'allais dire ni même si j'avais envie de lui parler mais, il le fallait tôt ou tard on y sera amené alors autant le faire maintenant. Je me relevais non sans peine, je pris mes affaires au passage et je le suivis jusqu'à arriver assez près de lui pour poser ma main sur son bras.
"Attends!". J'avais souvent pensé à ce que serait les retrouvailles avec lui si retrouvailles y avaient et à aucun moment je n'avais pensé que ceci allait être aussi difficile que ça. Je n'aurais jamais cru que le revoir me rejetterais à quelques années en arrière où on sortait tous les trois le soir, faisant des projets et se demandant ce que seraient nos vies plus tard. Et jamais à cette époque, on pensait que l'avenir serait si différent de ce que l'on avait imaginé.
Nos regards se rencontrèrent et la vie semblait s'arrêter autour de nous. Après quelques minutes à se regarder sans prononcer ne serait-ce qu'un mot, je décidais de briser ce silence qui devenait pesant. "On doit parler Lutz!"
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| | Sujet: Re: Les blessures du coeur ne cicatrisent jamais. [Lutz J. Petterson] Jeu 16 Déc - 11:12 | |
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