Un nouveau jour commence et déjà je suis énervé par le réveil qui sonne comme si le pays était en état d'attaque nucléaire. Depuis trois jours tout avait reprit: les cours, les prises de têtes sur des papiers à rendre en temps et en heure tout en faisant la fête au maximum. Dur dur la vie d'artiste!
Je fais quand même une tentative pour ignorer la sonnerie qui va bientôt me rendre sourd mais rien à faire, plus qu'une seule solution c'est d'ouvrir un oeil pour viser et taper du mieux possible vers la table de chevet pour trouver le bouton Arrêt.
Une tentative...deuxième...troisième...Ok je me décide a ouvrir mon deuxième oeil en joker pour atteindre ce foutu boutu et enfin le silence revient. Je marque un petit sourire victorieux de cet affrontement interminable. Ah les hommes et les machines ca ne fait vraiment pas bon ménage comme dirait un de mes professeurs.
Cinq petites minutes pour me donner le courage de me lever pour entamer la journée avec conviction. Troisième année débutée en beauté quand même, je suis réglé comme du papier millimétré maintenant. Même ma bataille du réveil est un rituel quotidien pour me booster.
Le premier pas est fait vers la douche, direct! Le temps est compté tout les matins pour être prêt à l'heure! Pas a peine de dire que je passe souvent le temps consacré au petit déjeuné pour être à 9h01 en amphi. Il faut dire que je n'aime pas être en avance et bizarrement je ne suis jamais en avance, allez savoir pourquoi!
Enfin dernière ligne droite, tout le campus à traversé, le sac mit vite fait sur une épaule et c'est partit! C'est quasiment le plus long à faire le matin et puis le plus stressant vu que mon timing est ultra serré.
Petit pas de courses jusqu'au Hall et rapides allers dans les couloirs pour arriver à destination. 9h02 et me voilà en retard. Arrivé devant la porte de l'amphi je tente d'ouvrir la porte discrètement pour ne pas me faire repérer mais je n'y arrive pas. je force un peu pour réussir à rentrer mais ça reste bloquer et puis j'entends rire derrière moi.
- Il n'y a pas cours ce matin, ça a été reporté à la semaine prochaine.
Je lâche la poignée de la porte et je me retourne vers la jeune étudiante qui m'annonce la nouvelle. Je pose le sac sur le sol et je me rapproche vers elle de quelques pas en le faisant trainé, je pense que j'avais l'air à la fois perdu et surpris.
- Ils auraient pu prévenir!
- L'annonce est sur la porte depuis la rentrée et il y a un bulletin sur le tableau d'affichage dans le Hall.
Un petit regard tourné vers la porte et je ne sais pas pourquoi l'annonce m'apparait en grand format A3 placardé et surligné avec la date d'aujourd'hui. Comment avoir l'air crétin en deux secondes chrono. Je laisse échappé un petit "ah oui" avant de remettre mon sac sur mes épaules et de repartir vers les couloirs en me faisant petit. Un petit signe de remerciement et je m'éloigne, direction les casiers pour poser mes deux bouquins qui pèsent à eux seuls 5 kg et qui ne me servent visiblement à rien puisque je n'ai pas cours de la matinée.
Je lâche un petit souffle après ce début de journée mouvementé et je dépose mes livres dans le fond du casier.