the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez

léo-alisson&nolan .Un ami... rien n'est plus commun que le nom, rien n'est plus rare que la chose.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

léo-alisson&nolan .Un ami... rien n'est plus commun que le nom, rien n'est plus rare que la chose. Empty
MessageSujet: léo-alisson&nolan .Un ami... rien n'est plus commun que le nom, rien n'est plus rare que la chose. léo-alisson&nolan .Un ami... rien n'est plus commun que le nom, rien n'est plus rare que la chose. EmptyJeu 2 Oct - 21:26

Un ami... rien n'est plus commun que le nom, rien n'est plus rare que la chose.


Léo-Alisson&Nolan


Léo-Allison était cruellement en retard dans ses cours. Elle n’avait pas encore réussit à s’octroyer un laps de temps assez correcte pour placer en tête de liste ses occupations principales. Jonglant entre son double cursus et sa vie de famille, elle avait bien du mal à diviser son temps entre toutes ces parties prenantes. Mais aujourd’hui il fallait qu’elle travaille et occulte toutes les dispersions qui la perdaient dans sa vie professionnelle comme personnelle. Il était hors de question de perdre du temps aujourd’hui. Les cours avaient repris et le retard s’accumulait déjà. Toujours très bonne élève, sa grossesse accidentelle avait remis en question une part importante de sa vie et de ses objectifs. Elle avait d’ailleurs suivit les cours à distance à partir du moment où elle avait remarqué à quel point, son corps se transformait et que le drame prenait une ampleur symptomatique d’une dépression qui arrivait au loin. Prise en traitre par les évènements révélateurs d’une réelle inconscience de sa part, Léo avait dû gérer difficilement une vie de responsabilités qu’elle avait toujours reniée quand bien même elle avait été chouchouté et choyée comme jamais par un nombre incroyable de personnes, payées pour être à ses soins. Pour Allie, l’argent était incontestablement son pain quotidien. Elle se levait, dormait et se lovait dans le fric qui avait toujours coulé sur elle en paillette d’or, transformant son corps en une icône brillante et incroyablement divine. Icône de la mode, visage d’une marque aux possibilités infinies, le luxe qu’elle proclamait par ses tenues clinquantes et ses grands airs de princesse étaient aujourd’hui relégué au second plan. Léo-Allison comprenait dorénavant, et malgré les différents problèmes qu’elle avait rencontrés dans sa vie, que l’argent ne faisait pas tout. L’argent ne pouvait pas lui rendre une incrédulité partielle dans laquelle elle s’enfiévrait auprès de ses amis tous suintants le fric à plein nez, autour de piscines aux contours olympiques dans lesquels ils se lassaient rapidement des cocktails toujours plus excentriques qu’on n’inventait rien que pour eux. Dorénavant elle était devenue, contre son gré, mère d’un petit garçon, certes au visage ravissant mais à l’allure presque démoniaque. Il avait rongé son éternel adolescence, avait scrupuleusement rayé un trait sur les possibilités d’avenir de son couple et avait plaqué les grandes lignes au fer rouge de son avenir. Indélébile, mortellement terrifiante. Dorénavant et quoi qu’elle fasse, Léo-Alisson sera toujours liée inexorablement à un homme. Certes qu’elle aimait. Mais son avenir tracé d’une manière définitive avait des allures d’escroquerie dont il serait difficile de s’en remettre. Finit de jouer avec les dés et de mettre sa vie entre les mains du hasard. Dorénavant, l’héritière de la famille Woobleforth avait déjà son avenir pointée en une ligne droite et impeccablement soignée pour lui montrer que quoi qu’il arrive, elle n’avait plus le choix. C’était soit sauter sur le bas côté et tenter de rebrousser chemin, contre vents et tempêtes qui s’abattraient sur sa tête ou ne pas lutter. Et assumer. Alors elle allait assumer quoi qu’il lui en coûte. L’amour qu’elle portait à Mavis et dorénavant à son nouveau né ne devrait pas la terrifier car elle avait encore de nombreuses lignes de son histoire à écrire. C’était dorénavant la seule chose sur laquelle elle pouvait se concentrer et se référer. Alors Léo-Alisson avait prit une toute autre envie de carrière cette année. Elle avait réfléchit sur sa vie, sur ses envies. Savait dorénavant ce qu’elle voulait. S’exiler à Berkeley avait eu ses hauts et ses bas. Elle posait moins, défilait moins aussi. Elle restait une icône jalousée et très prisée et pourtant, elle avait été en retrait. Plus maintenant, carrière repris en main après sa grossesse, les médias avaient lâché la moindre bride de sa vie intime. Tant pis, je remontais en scelle pour le bonheur de mes parents qui avait imaginé à un moment, que l’arrivée prématuré de Micah, détruirait l’essentiel de sa volonté et motivation. Car Léo-Alisson, elle montre une aura indéniablement confiante et pourtant, cette confiance a été ébranlée en deux secondes en sautant de sa bulle dorée pour arriver dans une réalité beaucoup moins prétentieuse. La vie semblait bien différente ici. Aujourd’hui elle s’y était fait malgré que certaines fois, elle aimait se remémorer ce monde où chaque personne autour d’elle étaient là pour elles, à ses petits soins que ce soit avant un défilé comme dans sa vie de tous les jours. Ce qu’elle disait était important, ce qu’elle pensait était complètement formaté et pourtant, les médias jouissaient clairement de chacune de ses apparitions car elle représentait un défi insurmontable. Depuis toute petite elle était le visage de la grande marque de haute couture Woobleforth et plus tard celui de nombreuses autre grandes enseignes. Mais jamais un scandale n’avait éclaté sur elle. Jusqu’à maintenant. Pourtant, les réactions semblaient bien moins détestables que ce qu’elle aurait pu imaginer. La crise était passée, les gens l’avait vu enfin comme quelqu’un d’humain et l’avait apprécié d’autant plus. L’honneur était sauf mais pas sa maturité qui ne s’était toujours pas exprimée. Dommage pour une mère de famille. Faire la fête lui manquait, voyager au bout du monde après l’idée survenue brusquement était inenvisageable aujourd’hui. Mais Léo avait un tout autre projet pour la faire revivre et qu’elle ne s’enferme pas dans une nouvelle réalité qui emprisonnait ses sens et la rendait cruellement peureuse. Léo, en plus d’étudier les langues étrangères, avait débuté un tout nouveau cursus en gestion dans le luxe. Car le projet sulfureux qui habitait à présent ses pensées était l’ouverture de sa propre enseigne qui prendrait place aux côtés de celle de sa mère. Ce monde c’était le sien et quoi que les gens en disent, elle ne pourrait jamais s’y détacher pleinement. Alors Léo-Alisson avait ordonné à sa nourrice de s’occuper de Micah et avait filé à la bibliothèque du campus pour travailler. Il n’y avait pas grand monde en cette heure de la journée. Le silence obtempérait autour d’elle comme la solitude qu’elle avait incarnée pendant les derniers mois de sa grossesse. Mais cette fois-ci, elle avait assez ruiné son avenir pour ne pas s’ordonner immédiatement de rebondir. Alors ce qui lui restait à définir était sa vie professionnelle. S’y jeter corps et âme était son principal motif dorénavant pour ne pas retourner dans son monde étriqué et si prisé. Elle se lève alors de l’immense table en bois massif qui trône au centre de l’ancienne salle au style victorien pour se lancer à la recherche d’études poussées dans des bouquins tristement vieux. Elle s’enfonce dans les rayonnages, effleure de ses ongles manucurés les reliures des anciens manuels sans jamais vraiment se décider. Les bibliothèques n’ont jamais été son truc mais elle fait un effort avant de rejoindre Matthias plus tard dans la journée. Il la poussait à se surpasser pour ne pas sombrer et elle allait écouter ses précieux conseils…

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

léo-alisson&nolan .Un ami... rien n'est plus commun que le nom, rien n'est plus rare que la chose. Empty
MessageSujet: Re: léo-alisson&nolan .Un ami... rien n'est plus commun que le nom, rien n'est plus rare que la chose. léo-alisson&nolan .Un ami... rien n'est plus commun que le nom, rien n'est plus rare que la chose. EmptyMar 7 Oct - 20:35

:out:
Revenir en haut Aller en bas

léo-alisson&nolan .Un ami... rien n'est plus commun que le nom, rien n'est plus rare que la chose.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen
» ❝ c’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre ❞;; ismaeïla
» ( my babi valentine ) you could’ve chose anybody but you chose me.
» Qui ne tente rien n’a rien
» Mes excuses sont rare, alors profites en ! - Sixtine&Léo

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-