Ce jour là, le soleil était au rendez-vous. Il avait été présent tout au long de la semaine et en ce début de week-end encore il apportait beauté et gaieté aux rues de San Francisco. Ce climat là, Sonny ne le connaissait que trop bien. Malgré la chaleur du jour présent, il n'était pas plus dérangé que ça car ayant vécu ces 7 dernières années en Sicile sous une chaleur étouffante, il avait à présent l'habitude.

Cela faisait quelques mois à peine que le Sicilien avait regagné l'Amérique. Il aurait voulu retourner à New-York, sa ville natale, cette ville qui avait changé à jamais sa vie, mais savait qu'au vu les évènements passés, cela était beaucoup trop dangereux pour lui et pour tous les membres de son "organisation". Bien sûr, son pire ennemi, Falzone, ne connaissait en rien l'identité de Santino. Il l'avait connu un an durant sous le nom d'Enzo Rota, brillant étudiant en médecine mais Sonny était prévoyant et même si les choses semblaient tassées à présent, après tant d'années, il ne voulait pas tenter le diable.

Même en étant à des milliers de kilomètres du continent, Santino n'avait lâché en rien ses affaires et il était devenu en moins de 10 ans un des Américains les plus riches mais comme on dit souvent "l'argent ne fait pas le bonheur" et ça, Sonny l'avait appris avec l'âge et l'expérience. Certes il est riche à crever, il a une notoriété sans précédent et des contacts qui lui épargnent et couvrent le moindre petit problème qui pourrait lui arriver dans ses fameuses "affaires" mais au fond et même s'il avait du mal à se l'avouer à lui même, il n'étais pas heureux.

En ce jour ensoleillé, Santino marchait dans le Richemond District. Vêtu d'un pantalon blanc en toile signé Armani, d'une chemise noir à manches mi-longues Gucci et d'une paire de lunettes ray-ban ray-ban qui cachait partiellement la petite cicatrice qui lui restait sur le côté gauche du visage, il décida de s'arrêter sur la terrasse du premier café qu'il croisa. Il commanda un cappuccino puis s'alluma une cigarette tout en feuilletant un magazine d'armes car oui, le Sicilien était depuis son adolescence passionné d'armes.

Tout à coup, attiré par le bruit de pleurs et de cris, Sonny leva la tête. A deux tables à peine de la sienne se trouvait un couple avec deux enfants : une fille d'environ 7 ans et un garçon de 5 ans tout au plus. Le garçon était en pleur car apparemment sa soeur ne voulait pas lui rendre un de ses jouets. Les parents faisaient la moral à leur fils et pestaient sans cesse pour qu'il se taise enfin. Cette scène fit affiché à Sonny un léger sourire triste.

* Pauvres abrutis, si vous saviez la chance que vous avez... *

Il soupira, but une gorgé de son cappuccino puis replongea son attention dans son magazine. C'est alors qu'il se fit bousculer par une personne ayant perdu l'équilibre en marchant, sans doute en trébuchant sur quelque chose et une belle tâche de café finit sur le pantalon blanc du Sicilien. Cette personne c'était... (à vous de jouer ;) )

corbeille ^^