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Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA

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MessageSujet: Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA EmptySam 10 Juil - 16:07

Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA Ben_Wishaw_024 & Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA Iconselenagomezreb21
Tristan et Dakota :plop:


L'année se terminait bientôt. « Tant mieux. » , pensaient certains. Et par certains, je voulais dire tout le monde, en réalité. Mais pour moi, les vacances n'étaient pas vraiment la meilleure partie de l'année. Etrange ? Peut-être. Quand je l'avouais, chacun me regardait avec des yeux écarquillés, comme si j'étais une erreur de la nature. Peut-être l'étais-je. Peu importait : Les vacances m'ennuyaient et la chaleur de l'été m'étouffait. Je préférais sans aucun doute la période scolaire, riche en rebondissement, en grandes nouvelles, en occupations. Il était vrai que maintenant que j'avais trouvé ma voie, j'aimais deux fois plus l'école qu'auparavant. Vivre avec ma passion était un vrai délice. Du matin au soir, je chantais, jouais et étais entourée de gens partageant ma passion pour l'art. Chacun m'inspirait et me donnait de nouvelles idées de chansons.

Mon plus grand rêve avait toujours été le même. Depuis ma plus tendre enfance, je passais des heures devant les comédies musicales, et connaissais les dialogues par coeur. Je ne vous parle pas des chansons que j'avais répétées maintes et maintes fois, seule dans ma chambre devant ma glace, brosse à cheveux, brosse à dent ou même portable à la main, en guise de micro. Mes parents m'avaient régulièrement emmenée à Broadway pour voir tout en direct. J'avais même été engagée, à huit ans, pour figurer dans l'une d'entre elles. Puis la vie avait repris son cours, et j'avais continué mes études en ne perdant pas de vue mes ambitions. Je n'avais su expliquer à personne l'effet que la musique me faisait. Une sorte de souffle de bonheur dans mes poumons, un nouvel espoir d'être vivante ..

Après une année entère à Berkeley, je me sentais parfaitement épanouie et heureuse. Cet endroit m'inspirait tellement. Je m'y sentais vraiment , complètement à ma place. J'avais trouvé des gens formidables qui étaient devenus de vrais amis, avait rencontré des français géniaux grâce à l'échange avec la Sorbonne, avait eu quelques histoires de coeur qui m'avaient fait grandir, m'étais rapprochée de mes amis d'enfance .. Bref, tout allait bien, aucune ombre au tableau. OU plutôt si. Une seule. Mon meilleur ami Tristan. Je l'avais rencontré en tout début d'année. Facile quand on est voisins de palier à la résidence SIGMA. Je ne saurais pas vous expliquer comment tout a commencé. C'était une évidence. Dés que je l'ai vu, que je lui ai parlé, j'ai su que je ne pourrais plus me passer de lui. Même si au début, il m'a montré une froideur et une méfiance que je ne rencontrais pas souvent chez les gens, je n'ai pas bronché. J'ai décidé de faire tout pour qu'il m'aime autant que je l'aimais. Peu importait que je le connaisse depuis si peu de temps : il était MON évidence. Il faut croire que mes efforts ont payé, car après un brunch, nous sommes vite devenus inséparables. J'ai passé une année tout simplement merveilleuse à ses côtés, avec l'envie de lui sauter dans les bras dés que je le croisais. Un peu comme une mélodie, une merveilleuse mélodie, l'une des rares qu'on écoute en boucle sans s'en lasser.

Mais il y avait un mais. Depuis quelques temps, je le sentais s'éloigner. Il me glissait sous les doigts, comme s'il tentait de se libérer de notre passion amicale. Pourquoi ? Ce n'était pas à moi qu'il fallait poser la question. Je ne pensais pas avoir changé depuis la début de l'année, je n'avais pas été mise au courant d'un quelconque problème personnel de son côté, rien qui ne puisse justifier son comportement envers moi ... J'étais dans l'ignorance totale. Bien sûr, il était toujours proche de moi, mais je pouvais sentir la distance, nouvelle, qu'il mettait entre nous. Je voyais dans ses yeux qui me fuyaient que quelque chose ne tournait décidément pas rond. Je n'osais pas lui poser de questions, car je connaissais son mutisme. Cependant, cette nouvelle relation me déplaisait, et cela me chagrinait de partir en vacances sur cette note négative. Je ne savais que faire de ma peau quand il était dans les parages, car, pour moi, l'amitié était toujours aussi forte. Il n'y avait sûrement qu'à attendre un signe de sa part. S'il avait envie de me parler de ce qui n'allait pas, il le ferait de lui-même, au moment qu'il jugerait comme meilleur. ç'avait toujours été ainsi avec lui.

Je m'étais attelée depuis quelques heures déjà aux valises habituelles de fin d'année. Vider sa chambre universitaire n'était pas quelque chose qu'on faisait à la légère. Je m'étais écroulée de rire, écroulée sous les larmes, en retrouvant photos, mots, lettres, objets emplis de souvenirs. C'est lorsque ma gorge se nouait devant une photo de Bradyn et moi que j'entendis quelqu'un frapper à la porte. Vérifiant qu'aucun sous-vêtement ne traînait ( ben quoi, ce n'est pas toujours très chic ) , je répondis un joyeux ( d'apparence ) :

« Entrez ! »
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MessageSujet: Re: Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA EmptyVen 16 Juil - 19:27

ONCE UPON A TIME
Tristan O'leary
Nothing else matters if it's not truth.

Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA Iconselenagomezhys _____ Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA Th_95314_celeb_bw14_122_471lo
Dakota Dos Santos _____ Tristan O'leary

    A-t-on vraiment idée de ce qui sépare ou rapproche les gens ? Est-ce bêtement le destin ?

    Pour être franc, je n'ai jamais cru au destin. Rien n'est écrit d'avance, et s'accrocher à cette idée, c'est renier l'indépendance et l'autonomie qu'on doit avoir, en tant qu'être humain accompli, en tant qu'homme ou femme, en tant que personne.
    Le hasard m'apparaît comme plus plausible, mais je me refuse à penser que tout arrive sans qu'on le décide. Au fond, ce sont nos choix qui déterminent là où nous allons et qui nous y rencontrons. Comme l'avait dit un grand poète, William Henley, je suis le maître de mon destin (oh, quel affreux mot !), le capitaine de mon âme. Bref, j'écris ma vie. Le reste suit.

    Ce qui est plutôt effrayant, c'est quand l'effet des drogues, de l'alcool, de quelque manipulation chimique ou psychologique décide pour nous. Dans ces moments-là, on se rend compte qu'on ne gère plus rien. Nous ne sommes pas les maîtres, mais les esclaves. Ce qui se passe alors nous étonne, nous effraie, et nous offre à vie des regrets. Comme cette soirée où, saouls comme deux canards qui baigneraient dans un étang de bière, Dakota et moi avons couché ensemble.

    C'est tellement bizarre. J'ai l'impression d'avoir trahi un lien sacré, une frontière presque familiale, comme si c'était de l'inceste. Pourtant, ce n'est que ma meilleure amie. Enfin, c'est déjà beaucoup, beaucoup trop peut-être. Seulement, voilà, qu'on ait dépassé les limites est une chose, je ne peux malgré tout pas faire une croix sur elle. J'ai perdu Black à cause de ça. J'ai tellement peur de la perdre, elle, ma Daki, la belle, pleine de vie, de talent, d'amour, Dakota Dos Santos.

    Assis sur mon lit, à l'aube de vacances bien méritées sous une chaleur étouffante, sur des plages de grain doré ou dans les piscines des amis, j'y réfléchis. Et plus j'y pense, plus je veux être sincère avec elle. Même si cela signe l'arrêt de notre amitié. C'est ça, ou me sentir coupable jusqu'à ma mort. Allez. Un peu de courage Trist, que diable ! Tu dois être fort.

    Le chemin jusqu'à sa chambre n'est pas long. C'est ma voisine de palier. Je toque, je sais qu'elle est là de toute manière, je l'ai entendu chantonner à travers la cloison, de sa si belle voix. Elle s'interrompt, et me répond avec douceur. Conformément à son autorisation, je tourne la poignée, et j'entre. Et là, vision chaotique.

    Chez Dakota, le rangement a quelque chose d'assez particulier. Pour bien faire ses valises, ses cartons, etc.., elle se sent obligée de tout déranger, appelant ce bordel un désordre organisé. Je ne me sens jamais de la contredire en lui disant que c'est juste un foutoir. Donc je fais comme si de rien n'était et je hoche la tête d'un air condescendant, levant les yeux au ciel pour la forme.

    Bref. Me voilà à enjamber les livres, les cartons ouverts mais non remplis, les albums photos, les piles de vêtements, et les babioles décoratives qu'elle aime tant, pour enfin accéder à un endroit du lit où je peux m'asseoir sans craindre de me faire piquer le cul par une Tour Eiffel miniature.

    Elle me fait un grand sourire. Dieu qu'elle est mignonne. Est-ce que j'ai le droit de la briser en lui révélant qu'un beau soir, pas si joli que ça, le contact de nos peaux nous a rendu fous, et que dans ma tête repassent, inlassablement, les images de son corps dénudé sur un lit aux draps blancs, et du mien si complice, caressant chaque parcelle d'elle comme le ferait un amant, et non un ami ? Pas le droit, non. Le devoir.

    « Hey Daki, j'te dérange pas ? Je vois que t'es en plein .. rangement de ta chambre ! Je.. Comment dire ça ? Il faudrait qu'on parle d'une certaine chose qu'il m'est difficile d'aborder sans passer pour un véritable connard, un salaud, un pervers, bref, le pire des mecs existants sur Terre. Tu crois que tu pourrais trouver le temps d'en discuter avec moi ? Si tu veux, on peut aussi attendre, crois-moi, je ne suis pas pressé de te le dire tellement c'est honteux... »
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MessageSujet: Re: Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA EmptySam 17 Juil - 21:14

J'avais de terribles manies. Depuis ma plus tendre enfance, j'avais toujours été différente des autres dans ma façon d'agir et de parler. Pourquoi ? Je ne sais pas, peut-être était-ce génétique. Je ne pouvais pas le prouver, ne connaissant pas mes parents biologiques. Les gens me regardaient avec de grands yeux lorsque je mangeais des oeufs aux plats, par exemple, parce ce que je les mélangeais comme pour faire des oeufs brouillés.. Ou alors quand je rangeais. Ma tactique était plutôt étrange : Je vidais tous les placards, tiroirs, enlevais tous ce qui traînait sur le sol et ce qui encombrait les meubles et murs, et balançais tout en chiffon et en désordre sur mon lit. D'après moi, c'était ce qu'il y avait de plus facile : ainsi, je pouvais déterminer la place qu'il me faudrait, et rangeais les choses les plus importantes en premier, pour qu'il ne reste plus que les choses inutiles, bonnes à jeter. Le tri était ainsi plus une partie de plaisir qu'autre chose. J'avais à peu près la même technique lorsqu'il s'agissait de faire ou défaire mes valises. En ce jour ensoleillé se dressai sur mon lit un tas incroyable de choses plus bizarres les unes que les autres. Même si beaucoup d'objets et de vêtements étaient encore entassés par terre.

J'avais une fâcheuse tendance à accumuler les babioles. Je ne pouvais m'en empêcher. Mais attention, ce n'était pas de simples babioles de pacotille ! Toutes avaient une histoire. Si je gardais toutes ces choses, en effet, c'est qu'elles me rappelaient toutes un souvenir. Un moment, une personne, des vacances, un endroit. Chacun avait son rôle. Cette petite fée en verre minuscule, par exemple, qui traînait tout le temps sur ma table de nuit, je l'avais trouvée pendant de belles vacances dans l'Arizona avec mon amie Léna. Ce cendrier, bien que je ne fume pas, me rappelait mon père, qui avait longtemps fumé et abîmé sa santé. Dessus se dressait un chanteur de rock que je ne connaissais pas. Un français génial, d'après mon père. Enfin, ce pendentif avec les lettres " EL " était le seul présent que ma mère biologique avait laissé en m'abandonnant. Il trônait en maître sur mon bureau, bien qu'il était souvent rendu à mon cou.

Lorsque la poignée fut tournée et que le cliquetis de la porte se fit entendre, je ne me retournai même pas. Je reconnus immédiatement Tristan, sans le voir, aux bruit de ses pas, et à l'atmosphère de la chambre qui changea à sa manière. C'était étrange comme j'étais sensible aux émotions, aux atmoshpère. C'était l'une des choses qui me caractérisait, me disait-on souvent. Un souffle d'air parcourut la salle et son parfum masculin vint ma chatouiller les narines.

- Salut Tristan ! m'enjouais-je.

Avec la plus grande prudence, il commença la grande épopée qu'était la traversée de ma chambre. Cherchant à chaque pas un endroit ou poser son pied sans risque de se faire mal. Prise d'imagination, je l'impaginais en armure. N'importe quoi. N'empêche que c'était très drôle. Tristan, the guerrier du foutoir. Sympa le nom du film, mais ça sonnait un peu daube d'adolescent. Un sourire moqueur se dessinait sur mes lèvres sans qu'il le voit. Enfin , il choisit de s'asseoir sur le seul morceau du lit encore disponible, ce qui lui offrait peu de place, mais la sécurité de ne pas être assommé par une paire de Jimmy Choo. Relevant la tête, je lui souris comme à mon habitude. On ne peut pas s'empêcher de sourire face à un visage qu'on aime, qu'il soit frère ou ami.

- Hey Daki, j'te dérange pas ? Je vois que t'es en plein .. rangement de ta chambre ! Je.. Comment dire ça ? Il faudrait qu'on parle d'une certaine chose qu'il m'est difficile d'aborder sans passer pour un véritable connard, un salaud, un pervers, bref, le pire des mecs existants sur Terre. Tu crois que tu pourrais trouver le temps d'en discuter avec moi ? Si tu veux, on peut aussi attendre, crois-moi, je ne suis pas pressé de te le dire tellement c'est honteux...

Eh bien, on pouvait dire qu'il avait l'air tracassé. Il avait déballé sa phrase à une vitesse qui ne lui était totalement pas naturelle. Je le regardai en levant les sourcils d'un air à la fois interrogateur et amusé. Je ne savais pas ce qu'il avait fait, mais en tous cas, cela semblait le contrarier assez fortement. Il avait vraiment besoin de se confier, et ça se voyait. Je ne l'avais jamais vu comme ça à vrai dire. Il me confiait beaucoup de choses, mais savait aussi rester secret. Ce qu'il s'apprêtait à me dire semblait être assez lourd pour prendre le nom de "secret". Je le pris donc immédiatement au sérieux , même si je me permis une petite vanne idiote :

- Tu as mis une fille enceinte ? dis-je en lachant l'ours en peluche que j'avais dans la main et en prenant un air choqué.

J'espérais, en faisant la vanne, que ce n'était pas ça, ou au moins, pas pire que ça. je me sentirais particulièrement idiote si c'était le cas ..
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MessageSujet: Re: Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA EmptyMer 21 Juil - 19:48

ONCE UPON A TIME
Tristan O'leary
Parfois, vivre, c'est vraiment, vraiment très difficile.

Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA Iconselenagomezhys _____ Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA Th_95314_celeb_bw14_122_471lo
Dakota Dos Santos _____ Tristan O'leary

    Il y a quelque chose de malsain dans la vérité. A partir du moment où elle se glisse entre nos lèvres, les conséquences sont dévastatrices. En bien, ou en mal, mais surtout en mal. Parce que, voyez-vous, nous autres, les humains, avons un problème de taille avec la vérité : on la cache. Trop souvent. C'est une bêtise, évidemment, mais que voulez-vous, c'est ainsi, les mensonges nous arrangent, ils paraissent plus beaux, et dans un élan de fausse compassion, on dissimule notre égoïsme en racontant, à qui veut l'entendre, que c'était pour le protéger, pour lui faire plaisir. Au final, c'est à nous, seulement, que mentir sert, et dessert. Malgré nos efforts, soyez certains d'une chose. La vérité nous rattrape toujours.

    Je n'arrêtai pas de me mordre la lèvre inférieure. Fâcheuse manie que le stress alimentait, et qui, je le savais, me trahissait. A l'intérieur, se déroulait un conflit opposant ma conscience à mon instinct de survie. Deux options : lui avouer, ou être lâche. Dis comme ça, forcément, dans le but de passer pour un mec courageux, on veut avouer. C'est d'ailleurs dans cette optique que je suis venu, que j'ai quitté le calme de ma chambre (et mon colocataire qui, lui, ne me manque pas vraiment), pour affronter la vérité.
    Au final, je ne suis pas le seul à être en faute : Dakota a autant couché avec moi, que moi avec elle. Simplement, elle avait oublié, et je n'ai pas jugé bon de lui rappeler. J'avais honte, vous comprenez. Tellement honte. J'ai essayé. Plusieurs fois, mais mes mots n'ont pas voulu sortir. Je me suis retrouvé comme un con, bouche ouverte, sans réussir à articuler le moindre son, alors je me suis tu. Pendant trop longtemps, et me voilà face à notre amitié. Le vent va souffler dessus, une vraie tempête. Espérons que le lien qui nous unit soit plus solide qu'un château de cartes.

    Son petit air ingénu me fait sourire, malgré moi. Mettre une fille enceinte ? Comme si c'était mon genre. Remarque, coucher avec ma meilleure amie ne l'est pas non plus. Enfin, elle sait que ce n'est pas ça. Elle l'espère. Je peux la rassurer sur ce point, au moins.

    « Non, non, ce n'est pas ça. »

    Bon. Je devrais larguer la bombe avant qu'elle n'explose entre mes mains. Arrêter de penser aux conséquences, parce que le mal est déjà fait, et ce depuis quelque temps. J'abrège juste le courroux de Dakota, je met fin aux tourments intérieurs. Je suis sincère. Diable, c'est ça ma nature. C'est l'heure d'être franc. Un véritable ami le serait. Je le suis.

    « On a couché ensemble, une fois, à la soirée du solstice hivernal, toi et moi, ensemble, bien déchirés, mais tu t'en souviens pas, et moi, j'ai rien dit parce que je tenais trop à nous et je voulais pas tout briser. »

    Le souvenir du rire de Dakota, un Starbucks à la main, qui me tend un Capuccino après avoir crié sur la serveuse parce que nos boissons étaient trop froides. Pari gagné. Elle le sait, et ses éclats de rire ne peuvent pas sortir de ma tête, alors que, devant moi, son visage se décompose. Si tout était aussi simple. Mais la vie, c'est dur.
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MessageSujet: Re: Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA EmptyMer 28 Juil - 22:22

Il sourit à ma vanne douteuse. Déjà ça de gagné, ça ne doit pas être si grave. Il marmonna un faible « Non, non, ce n'est pas ça. » qui éveilla ma curiosité. Mais quel etait ce sentiment qui transformait sa voix ? Je le connaissais par coeur, je la connaissais par coeur, la moindre intonation m'était familière. Pourtant je ne reconnaissais aucun des tons qu'il utilisait et cela m'effrayait. Comme si ça le rendait encore plus étranger à mes yeux. Il me semblait tellement distant, tellement froid. C'était bien pire que ces derniers temps. Mais alors .. Serais-ce ... moi ? Le problème ? Au final ça expliquerait beaucoup les choses. Je me pinçai les lèvres d'appréhension. « On a couché ensemble, une fois, à la soirée du solstice hivernal, toi et moi, ensemble, bien déchirés, mais tu t'en souviens pas, et moi, j'ai rien dit parce que je tenais trop à nous et je voulais pas tout briser. »

Hiroshima. Le Sri Lanka en plein vingt-six décembre 2004. Pompéi le soir de l'éruption du Vésuve. Un onze septembre 2001 à New-York. Un arrêt cardiaque en plein match de Basket.
C'était une blague. Un erreur. Il se trompait, ce n'était pas possible. Non. Non, ce n'était pas possible. Je ne pouvais détacher mes yeux des siens, j'étais comme électrocutée, boulversée. Sur son visage se lisait une litanie de sentiments : Culpabilité, colère, tristesse, peur. Tous se mélangeaient dans ses yeux d'une manière que je ne saurais expliquer. Pourtant, je pouvais lire chacun avec force et violence. Je sentais les muscles de mon visage retomber, mon sourire habituel me quitta. C'était comme si le temps s'était figé, d'un coup. J'étais incapable de dire quoi que ce soit, et je sentais mon corps tremblant prêt à céder sous mon poids. Je me concentrai pour ne pas perdre pied, tandis que je remettais les choses en place dans mon esprit. Tristan et moi. Solstice hivernal. Je ne me souvenais même pas l'avoir vu. Je ne buvais pratiquement jamais d'alcool, et même si je savais que j'avais pas mal bu ce soir-là, Evan m'avait assurée que je n'avais pas fait de bêtises et que j'étais rentrée tôt. C'était illogique, absurde. Je n'aurais jamais perdu le contrôle de moi-même comme ça. Ce n'était pas quelque chose qui me ressemblait. Enfin, jusqu'à maintenant. Ce n'était pas une blague, il aurait réagi a mon silence, sinon.

Je devais me concentrer pour respirer. La boule qui s'était formée dans ma gorge montait, je le sentais plus que jamais. J'allais exploser ... La première, remplie de honte et de choc, roula sur ma joue a une vitesse digne du détenteur du record en sprint. J'eu un mouvement de recul inutile, et le premier sanglot, comme une inspiration retenue, brisa le silence. Toutes les goutelettes amères se précipitaient, au point de rendre ma vision trop floue pour que je puisse distinguer autre chose que les couleurs. Elles étaient synonymes de l'immense faiblesse et de la honte qui mettait un terme à mon enfance. Je me sentais tellement honteuse, oui, tellement vide que j'avais perdu toute notion de parole. Mon esprit m'intimait de dire quelque chose, de lui dire que ce n'était rien, que ce n'était pas grave, qu'on oublierait tout ça. Mais c'était impossible, car ce n'était pas la vérité. On oublie pas ces choses-là. Je devais le retenir, car devant ma réaction, il allait sûrement s'enfuir, et au sens définitif. Je ne pouvais pas le laisser partir. Je ne pouvais pas.

Tristan était devenu l'un des hommes les plus importants à mes yeux. C'était une place que personne n'atteignait sans problèmes, ni sans difficulté. A vrai dire, il n'y avait que lui, mon père, et ... enfin bon. Cette nouvelle m'arrachait une part de moi-même. Tristan représentait tout ce que je n'avais jamais eu : un meilleur ami, un frère. Je ne pourrais me passer de lui, même avec volonté. Comment avions-nous pu laisser les choses nous échapper de cette façon ? COMMENT ? Comment un nous pourrait survivre à cet affront ? Peu importait les questions, je n'y trouverais aucune réponse dans l'immédiat. La conclusion était la suivante : J'avais peur, honte, je me sentais vulnérable et complètement dénuée d'intelligence. Et je ne savais pas quoi faire de ma peau. Une voix me conseillait de m'enfuir par la porte principale, de courir des heures, jusqu'à ce que je ne sois plus capable de distinguer un seul pan de Berkeley. Une autre me poussait à aller vers lui et à lui envoyer la plus grosse gifle que le monde n'ai jamais connu. Mais ma propre voix, à moi, m'intimait toute autre chose, et comme il fallait suivre son coeur, même s'il vous dictait la pire des solutions ou la plus absurde des résolutions, je m'avançai vers lui, ma vision floue me faisant trébucher sur tout et n'importe quoi. C'était complètement idiot, complètement immature, complètement illogique, mais c'était tout ce que je pouvais faire.

Je m'arrêtai à quelques centimètres de ses yeux embrumés, et sans crier gare, me blotissai dans ses bras, entourant les miens autour de sa taille. Il restait immobile, peut-être m'en voulait-il de ne pas l'avoir giflé, de ne pas lui avoir crié à la figure que je le détestais et qu'il n'aurait jamais dû laisser les choses aller si loin. Mais non, ce n'était pas moi. Je laissais mes larmes tremper sa chemise blanche, et m'accrochais à lui comme à une bouée de sauvetage.
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MessageSujet: Re: Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA EmptyDim 1 Aoû - 19:26

ONCE UPON A TIME
Tristan O'leary
Être pardonné, c'est pas facile.

Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA Iconselenagomezhys _____ Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA Th_95314_celeb_bw14_122_471lo
Dakota Dos Santos _____ Tristan O'leary

    Dakota est blottie dans mes bras. DAKOTA EST BLOTTIE DANS MES BRAS ! Ce n'est pas normal, ce n'est pas ce qui devrait se passer. Elle devrait pleurer, fondre en larmes devant moi, ou bien s'énerver, crier, tout renverser, me frapper. Quelque chose de simple, de sain, j'attends sa réaction depuis si longtemps, et la voilà contre mon torse, serrée comme si sa vie en dépendait. Ce n'est pas normal.

    Je la repousse d'un coup, assez violemment, trop peut-être, et je la vois qui vacille, en perte de son équilibre, mais je m'en fiche. Elle devrait ressentir autre chose que de la compassion. Je ne peux pas me pardonner ce qui s'est passé, mon silence, elle ne peut pas me pardonner de son côté, pas si facilement.

    « Tu as entendu ce que je viens de dire ? TU AS ENTENDU ? ON A COUCHÉ ENSEMBLE ET JE NE T'AI RIEN DIT ! PUTAIN ! MAIS DÉTESTE-MOI, CRIE-MOI DESSUS, GIFLE-MOI, FAIS QUELQUE CHOSE D'AUTRE QUE TE CASER ENTRE MES BRAS, TU NE PEUX PAS LAISSER PASSER ÇA, PAS SI FACILEMENT, PAS ÇA NON ! »

    Les joues rouges de m'époumoner ainsi, j'ai dans les yeux cette lueur craintive, à la fois terrorisée et hargneuse, du garçon qui n'en démordra pas. Je m'étais levé, et me rassoit de suite, allant même jusqu'à m'allonger sur le lit, les yeux perdus sur le plafond, mes pensées vagabondant sur ce que je venais de dire. Je suis un imbécile, je le sais, de hurler sur une meilleure amie qui me pardonne mes fautes, mais j'ai besoin de sa haine, de sa déception, pour aller de l'avant. Je veux qu'elle me dise ce qu'elle ressent vraiment, pas qu'elle agisse contre ce que lui dicte sa tête, parce que même si je vais en souffrir, j'ai besoin de l'entendre. Je ne veux pas qu'on fasse comme si de rien n'était, parce que, qu'on le veuille ou non, il s'est passé quelque chose.
    Je m'approche de la porte. Dans l'air vibrent les échos de la tension qui plane. Les questions explosent dans ma tête, par centaines. Mais une se démarque. Une qui me rend nerveux, anxieux. Qui me fait peur. Était-ce un "au revoir" ? Ce câlin signait-il la fin de quelque chose ? Je m'apprête à me glisser dans le couloir, mais me retourne.

    « Dakota .. Tu es ma sœur, enfin, c'est tout comme. Je ne pourrais jamais me pardonner le silence que j'ai laissé, si tu ne libères pas toutes tes émotions. Plus d'embrassades. Juste la vérité. Un peu d'audace. »

    Je sors, m'asseoir contre les murs froids du couloir, la tête entre les mains.


[ Je l'avoue, c'est une réponse pourrie. Je n'ai pas trop la tête à écrire, mais ça revient un peu .. Comme tu me l'as dit, nous ne sommes pas des machines. :D ]
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MessageSujet: Re: Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA Sometimes things are getting more and more absurd. | TRISTAN & DAKOTA EmptySam 14 Aoû - 13:30

Alors que je libérais toutes mes émotions par les larmes, comme à mon habitude de petite fille immature, je sentis ses bras me repousser violemment. J'aurais dû m'y attendre. C'était Tristan, et avec lui, il fallait toujours que les choses se corsent. Secrètement, j'avais espéré qu'il passe l'éponge. Après tout, les meilleurs amis sont censés survivre à tout : la critique, les problèmes, et ce genre de .. désagréments. De nos jours ce n'était plus quelque chose de rare. Mais je ne voulais pas que ceci marque la fin d'un nous que j'aimais tant. Je sentais que je tombais en arrière, a cause de la violence de sa réaction, mais mon équilibre de danseuse pris le dessus et je retombai sur mes pattes. Je ne savais pas ce qu'il allait faire. Et c'était dans ces moments-là que je me rendais compte que, non, je ne le connaissais pas si bien que ça. Qu'au final, je n'étais peut-être qu'une passade dans sa vie. Lorsque sa voix se fit entendre sur ce ton brutal et peu habituel, je sursautai.

- Tu as entendu ce que je viens de dire ? TU AS ENTENDU ? ON A COUCHÉ ENSEMBLE ET JE NE T'AI RIEN DIT ! PUTAIN ! MAIS DÉTESTE-MOI, CRIE-MOI DESSUS, GIFLE-MOI, FAIS QUELQUE CHOSE D'AUTRE QUE TE CASER ENTRE MES BRAS, TU NE PEUX PAS LAISSER PASSER ÇA, PAS SI FACILEMENT, PAS ÇA NON !

Je restai sans voix. En l'espace de quarante secondes, il s'était transformé en un être que je ne reconaissais plus. Il n'y avait plus de Tristan, plus de Dakota, juste deux jeunes adultes qui perdaient pied. Je voyais dans son regard cette émotion que je détestais, sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Comment lui dire ? Je ne pouvais pas le détester, je ne pouvais pas lui en vouloir car au final, rien n'était de notre faute. C'était l'une de ces choses de la vie auxquelles on ne s'attend pas. Il voulait m'entendre crier, mais comment voulait-il que je le fasse sans en avoir seulement envie ? Il se rassit sur le lit d'Evan avec rapidité, et dans ce même élan d'actions nerveuses, s'allongea, fermant frénétiquement les yeux. Je gardai un silence de plomb, observant chacun de ses faits et gestes avec un air grave, trop dur pour moi. Peut-être étais-ce ma façon de lui montrer combien je trouvais sa réaction idiote. Je lui offrais de mettre ça de côté. Même si cela resterait toujours en nous. Comme à son habitude, il n'était pas capable de se contenter des choses faciles. Puis, il se leva, et traversa la pièce. Je ne bougeai pas, restant dos à la porte, les bras croisés et les yeux brillants de larmes. Alors que je m'attendais à entendre la porte claquer, sa voix rententit une dernière fois dans ma chambre désormais vide de chaleur.

- Dakota .. Tu es ma sœur, enfin, c'est tout comme. Je ne pourrais jamais me pardonner le silence que j'ai laissé, si tu ne libères pas toutes tes émotions. Plus d'embrassades. Juste la vérité. Un peu d'audace.

Audace, comment osait-il me parler d'audace ? Alors que la porte de fermait délicatement, je me laissai tomber sur mon lit, faisant tomber en un vacarme assourdissant toutes les choses que j'avais amassées. Je vis le cendrier de mon père se briser en morceaux sur la tour Effeil. Je ne sais pas si ce fut ce qui déclencha ma colère, mais me levant d'un bond, je traversai la salle en écrasant tout ce qui se trouvait sur mon passage avec hargne. J'ouvris la porte la volée, prête à faire de même avec la sienne. Mais je le trouvai assis contre le mur, la tête dans les mains. Cela ne m'attendrissait même plus. Je vis Isis et Belammée de l'autre côté du couloir, en pleine conversation, mais me fichais bien de ce qu'elles entendraient. Décrochant brutalement ses bras de son visage, je le forçai à me regarder.

- Tu veux que l'on se dispute, tu veux que je te cries dessus, alors très bien. Putain Tristan. Tu fais tout pour ce que ça aille mal. Avec toi, c'est toujours trop compliqué. Il faut toujours que tu prennes les chemins les plus houleux, et que tu aies les réactions les plus théatrales. Je te hais pour ça, je déteste tout de toi dans ces moments-là. J'ai tout fait, tout fait pour toi, j'aurais donné ma vie pour que tu ailles bien parce que je t'aime comme si tu étais mon frère. Mais il faut toujours que tu gâches tout. Je ne te parles pas de ce qu'on a fait, mais de la façon dont tu le prends. Oui, c'était l'une des plus grosses conneries de ma vie, mais comment aurais-je pu l'éviter ? Comment aurais-tu pu l'éviter, on était même pas maîtres de nous-mêmes. Pourquoi te sens-tu obligé de rendre les choses difficiles alors que moi, je t'offre toujours un chemin plus simple, capable de t'éviter les méandres et les déceptions ? Je crois juste qu'au final, t'as peur de continuer notre amitié, parce que tu crois que ce sera toujours pareil qu'aujourd'hui. T'as toujours eu peur de l'avenir, même si tu ne le dis jamais. Quand seras-tu capable de te rendre compte que ce n'est pas d'atteindre les sommets qui compte, mais plutôt ce qui nous aide à y accéder ? J'ai besoin de toi, et je sais que tu as aussi besoin de moi, t'auras beau tout dire, t'auras beau crier pendant des heures, tu seras toujours le même, et rien n'avancera. Alors voilà. On en finira là si c'est vraiment ce que tu veux, je vais passer la porte d'entrée, et je ferais comme si tu n'avais jamais existé, comme si tu n'existais pas. Comme ça tu pourras oublier, et te confronter à tes problèmes tout seul. J'ai une vie à mener, j'ai des rêves, et je me fous de ce qui a pu arriver, le monde ne s'arrête pas. Alors merci pour cette année, mais je peux pas continuer si tu ne le veux plus. Salut.

Je marchai d'un pas décidé jusqu'à la porte d'entrée de l'étage, poussant Isis et Bela sans même leur dire pardon, et poussai le battant. J'avais passé cette porte. Il ne me rattraperait plus maintenant. Je descendai les escaliers, trébuchant sur la cinquième marche, et atterissant sur le ventre. Je vis un quatrième année se foutre de moi, mais je lui lançai un regard si ténébreux qu'il passa son chemin sans rien dire. Filant dans un coin du rez-de-chaussée qui m'était habituel, car à l'abri des regards, je m'écrasai contre le mur. C'était fini.
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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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