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You know, we spent so much our lives, not saying the things we want to say, the things we should say.

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MessageSujet: You know, we spent so much our lives, not saying the things we want to say, the things we should say. You know, we spent so much our lives, not saying the things we want to say, the things we should say.  EmptySam 22 Déc - 20:08

PARIS TO SAN FRANCISCO / 22 DÉCEMBREYou’re a shooting star I see, a vision of ecstasy. When you hold me, I’m alive. We’re like diamonds in the sky. I knew that we’d become one right away. At first sight I left the energy of sun rays. I saw the life inside your eyes. J’étais devant cette feuille blanche depuis plusieurs minutes et les mots ne venaient pas. Je ne savais pas par quoi je devais commencer. Ils restaient au bout de ma plume comme si ils y étaient coincés et qu’ils ne voulaient pas en sortir. J’essayais de m’imaginer en face de lui en me demandant ce que je pourrais bien lui dire et tout de suite, je me suis mise à pleurer. Des tas de larmes venaient s’écouler sur ma joue et allaient s’écraser sur ma feuille. Dès que je pensais à lui j’avais mal. C’est le genre de douleur qui vous arrache le cœur, qui ne s’en va jamais vraiment, qui reste là, tout près, dans votre poitrine et vient serrer tous vos organes entre eux pour vous faire mal. C’est la pire des peines celle de l’amour. Et puis on dit bien que l’on tombe amoureux. On tombe. Il y a bien l’idée de chute qui est présente et la plupart du temps, quand on chute, on ne le souhaite pas, on ne tombe pas pour rire, on le fait parce que ça arrive et on ne peut rien contre et souvent, quand on tombe, on se fait très mal. Alors c’est peut être ça l’amour. C’est se faire mal sans vraiment ressentir la douleur et c’est finalement quand on décide de se lever qu’on se rend compte qu’on souffre, c’est quand on décide de tout arrêter que l’on a mal. L’amour est un sentiment sadique. Tout le monde l’attend avec impatience, tout le monde souhaite le connaitre tout en sachant que cela va faire mal un jour. C’est le pire des sentiments car il nous procure énormément de bonheur mais il nous apporte encore bien plus de peine une fois qu’il s’en va. Les larmes faisaient partit de mon quotidien maintenant. Même après plusieurs jours loin de lui, je n’arrivais toujours pas à m’en remettre. Parfois les jours passaient vite et mes journées étaient plutôt bonnes, beaucoup trop pour que je me laisse gagner par la tristesse et d’autres fois, je me laissais gagner par la noirceur de mes pensées et je restais à l’appartement et je restais au lit, repensant à toutes les choses qu’il ne m’apporterait plus, je repensais à tout ce qu’on avait vécu et ce qu’on avait perdu. Je restais des heures entières à fixer le plafond et à repenser à toutes sortes de choses. La plupart du temps je pleurais et parfois j’avais tellement pleuré que je ne le faisais pas et je restais allongée en silence dans le lit d’Adriel. C’était la seule chose qui me convenait dans ces moments-là. Parfois je recevais des appels viber de Jayan et je me devais de lui expliquer la situation et j’avais le droit à pas mal de remarques. Je sais que c’est pour mon bien mais je ne me sentais pas capable de faire semblait que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Dans ces moments-là, je ne voulais pas affronter le monde parisien. La seule chose qui me rassurait, c’était qu’au fil des jours qui passaient, je sentais que mon moral allait de mieux en mieux. Ce n’était pas tout le temps simple mais souvent, c’était bien plus facile le lendemain et j’espérais que ça irait crescendo jusqu’à mon retour à San Francisco. Alors je prenais sur moi, calmant mes sanglots face à cette feuille blanche et je l’ai jeté. Je l’avais noyé avec mes larmes et c’est d’un revers de main que j’ai séché mon visage et j’ai écrit les premiers mots qui composeraient cette lettre. Elle lui était destinée et je comptais bien lui dire tout le fond de ma pensée.
«____________Cher Danahiel,
Je pose des mots sur le papier et je pense que j’ai besoin de ça pour tourner la page, pour pouvoir aller de l’avant. J’ai eu mal. J’ai mal. Je souffre comme je n’ai jamais souffert. Au début, je pensais t’insulter de tous les noms comme une personne normalement constituée l’aurait fait mais je ne suis pas comme ça. Je ne crie pas, je n’insulte pas, je ne vais pas voir d’autres garçons pour oublier. Je fais partie de ces filles qui pleurent, qui réfléchisse beaucoup, qui parle et qui écrit des lettres. J'ai beaucoup souffert en apprenant la complexité de ta relation avec Jordane. J’ai beaucoup réfléchis et j’ai longtemps hésité. Je n’étais pas sûre de vouloir écrire cette lettre de peur d’être trop gentille mais ça a toujours été dans ma nature et je sais que ce qui s’est passé avec Jordane n’était qu’une simple erreur, je le sais parce que je te connais et je sais que tu ne m’aurais jamais fait ça si la situation avait été différente. Je ne pourrais jamais effacer ça de ma mémoire. C’est ancré en moi et je ne crois pas un jour pouvoir te faire confiance à nouveau mais si il y a bien une chose que j’ai appris de notre histoire, c’est que plus jamais je ne te laisserais partir sans t’avoir dit tout ce que j‘ai sur le cœur. On l’a fait trop longtemps. On a laissé s’échapper des tas d’années pour finalement se retrouver et se cracher toute notre haine au visage et puis finalement tout notre amour. C’était peut-être finalement trop tard. On a peut-être trop attendu. Pourtant, je sais que tu m’as aimé Danahiel. Je le sais et je l’ai compris c’est pourquoi je te pardonne. Je te pardonne parce que je sais que tout ce qu’on a vécu était vrai. Je ne sais pas ce qui t’as poussé à commettre cette faute et c’est surement à cause de moi, de mon départ et de ta peur de l’engagement mais je te pardonne. Je n’oublierais pas, on ne peut oublier une peine aussi intense parce que tu as été le seul de qui je suis tombée amoureuse et on n’oublie pas son premier amour, on n’oublie pas tout ce qu’on a vécu et on n’oublie pas la peine non plus mais je pense qu’il est temps que je te pardonne, j’en ai besoin pour aller de l’avant. Parce qu’on n’oublie pas non plus tout le bonheur qu’il nous a apporté. Je n’oublierais pas à quel point tu m’as rendu heureuse. Je ne dis pas que ça ira, je ne dis pas que ce ne sera pas difficile mais je veux faire ça pour moi mais aussi pour nous. Je ne veux pas me souvenir de cette relation comme un échec de plus dans ma vie. Je veux me souvenir de nous comme une belle histoire qui a fait son temps. On était peut-être pas destinés à être ensemble, peut-être que notre truc c’était finalement ça : s’aimer et se détruire mais je préfère ne plus t’aimer pour ne plus souffrir, pour qu’on ne finisse pas par se détruire. C’est peut être mieux comme ça. On aura au moins essayé, on aura au moins vécu quelque chose toi et moi. Peu importe ce qui a pu arriver, peu importe à quel point on a changé et à quel point ça nous changera, au fond de moi, je t’aimerai toujours. Je ne peux enlever l‘amertume qu’a laisser ton amour dans mon cœur mais avec le temps, elle s’estompera peu à peu et je finirais par ne plus souffrir. Ce seront les derniers mots que tu auras de moi, car pour guérir de tout ça, j’ai besoin de prendre mes distances, j’ai besoin de prendre le large et d‘aller respirer ailleurs. Je veux alors que tu me promettes une chose. Je n’en demande qu’une. Je ne veux pas que tu me répondes, je veux que tu lises cette lettre, que tu la lises autant de fois que tu le souhaites et après ça, je veux que tu la brules. Je veux qu’elle disparaisse pour que plus jamais on ne puisse se souvenir de toute la douleur que portent mes mots dans cette lettre. C’est tout ce que je te demande. Après ça, tu seras libre de mener ta vie comme tu le souhaites.
Je t’embrasse. Lily. »
J’ai marqué d’un point le dernier mot de ma dernière phrase. C’était comme mettre un point à notre histoire, marquer sa fin. C’était ça. La fin. Après ça plus rien ne sera pareil. Je venais de lui annoncer que j’allais tourner la page et chaque mot, chaque phrase étaient pensés. Notre relation allait prendre fin suite à cette lettre, bien qu’elle fût déjà presque morte depuis mon départ. Nous n’avions pas essayé de la sauver. Il était déjà revenu pour s’excuser, essayer de me donner des explications mais tout ça c’était inutile. Ce qui est fait est fait. Je ne voulais pas revenir sur ça mais après toutes ses tentatives, je savais que ce n’était pas nous qu'il essayait de sauver mais moi. Il essayait de me sauver du chagrin qui allait s’emparer de moi. Il a tenté de me protéger comme il l’a toujours fait en ne me disant rien pour lui et Jordane mais il n’avait pas prévu qu’on allait les surprendre discrètement. Ce qui m’a le plus déçu, ce qui m’a fait le plus mal c’est que la nuit avant que je ne l’apprenne je m’étais offerte à lui. Pour la première fois je lui avais fait confiance sur tous les points, j’avais baissé ma garde, j’avais fait un pas gigantesque et je m’étais mise à nue devant lui dans tous les sens du terme. Nous avions passé la nuit ensemble et chacun de ses baisers me paraissait différent. Le gout de ses lèvres semblait avoir changé et le parfum de son corps n’était semblable à aucun autre. J’étais sur le point de lui prouver mon amour sans limite, lui montrer à quel point je l’aimais sans conditions. C’était la promesse d’un amour fidèle et passionné que je lui faisais. Je lui donnais ce que j’avais de plus précieux au monde : mon corps. C’était la chose que j’avais le plus de mal à dévoiler. Mes sentiments étaient facilement percevables mais je n’offrais à personne l’opportunité de me toucher. Une seule personne l’avait fait dans toute ma vie et j’étais prête de nouveau pour Danahiel car c’était ma façon à moi de lui lui montrer à quel point mes sentiments étaient forts, à quel point j’étais prête à aller loin pour lui, pour ses beaux yeux. Après ça, il m’a paru difficile de me souvenir que des bons moments de notre relation mais chaque jour cela me semble un peu plus simple et si cette nuit n’était qu’une simple erreur au début après que j’ai appris ce qu’il avait fait, aujourd’hui, je la vois comme un bel achèvement de ce ‘’nous’’. Je ne regrettais pas. J’avais quand même réussit à m’ouvrir à lui, chose que j’ai toujours eu beaucoup de mal à faire avec les garçons qui me plaisaient et spécialement avec lui. C’était comme revivre ma première fois. Je redécouvrais des sensations qui m’avaient beaucoup plus dans le passé et bien qu’elles soient différentes avec Danahiel, j’avais retrouvé ce sentiment de bien-être du lendemain, quand on se réveille aux côtés de la personne avec qui on a passé la nuit. Mais repenser à cette nuit me faisait à la fois énormément plaisir mais aussi beaucoup de mal. Je n’étais pas encore totalement guérit de lui et même si j’étais sur la bonne voie, je n’en avais pas encore finit. Je me suis levée, habillée le plus simplement du monde, m’attachant à peine les cheveux, passant devant le miroir pour ajuster mon maquillage et je suis descendue. Je déambulais dans les rues de Paris à la recherche d’une poste afin d’acheter un timbre et d’envoyer ma lettre. L’air frais de l’hiver me fouettait le visage et la fraicheur de cette brise me faisait un bien fou. Je ne voulais jamais sortir par manque de motivation du à mon moral mais une fois dehors, je ne faisais qu’apprécier la fraicheur et la beauté des lieux qui n’étaient semblables à aucun autres. Paris était la plus belle ville du monde. Mais ce n’était pas qu’une question de beauté des bâtiments, des rues, c’était aussi une atmosphère particulière. Elle était différente de celle de San Francisco. Les français parlent du rêve Américain comme la meilleure des choses, comme si partir là-bas allait être le déclencheur d’une vie meilleure mais moi qui y vit, je peux vous dire qu’à choisir entre Paris et San Francisco, je préférais la ville lumière à la ville de mon enfance. J’ai fini par trouver une poste et c’est avec un peu de mal que j’ai tenté de demandé un timbre en français et j’ai finalement opté pour ma bonne vieille langue maternelle. Je me suis écartée et j’ai finalement léché le timbre délicatement avant de l’écraser sur mon enveloppe fermée. Je suis sorti et je me suis posé devant la boite aux lettres des départs. Je l’ai finalement glissé dedans sans hésiter et je suis parti. C’était la fin d’un monde, c’était la fin du notre et j’ai tracé ma route sans me retourner.
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MessageSujet: Re: You know, we spent so much our lives, not saying the things we want to say, the things we should say. You know, we spent so much our lives, not saying the things we want to say, the things we should say.  EmptyJeu 3 Jan - 7:45

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