the great escape
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Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh

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Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh Empty
MessageSujet: Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh EmptySam 17 Juil - 0:02

    Et si je pensais plus qu’a être amant avec elle ? Si je pensais à toutes ces choses-là ? Elle me plaisait, c’était sûr, mais ce n’était pas ça que je voulais, je voulais pour l’instant passer des moments avec elle mais est-ce que je voulais plus ? Je ne savais pas, pour l’instant je me contentais de ça, qui sait un jour, ça pourrait passer a autre chose, mais pour l’instant c’était cela, son corps, le miens, nos soirées torrides qui nous laissaient a chacun des frissons les plus fous. Je savais qu’elle n’en était pas insensible, ça se voyait, je le sentais et j’écoutais toujours mon instinct car il ne me trompait presque jamais. Je savais que elle et moi ça pouvait être tout à fait exceptionnel et que nos visions de vies différentes pourrait nous donner quelques choses à tous deux de complètement fous ! Je ne disais mot alors que je me regardais dans la glace, je rouvrais les deux boutons du haut de ma chemise blanche, fermait la braguette de mon pantalon et enfiler un haut sous lequel ma chemise dépassait, me rendant classe. Mes cheveux coiffés en arrières, j’enfilais de jolies chaussures et je finis par me regarder dans la salle de bain des Hildebrand, j’allais finir par bientôt partir de chez eux, j’avais hâte. Mais il restait encore la Corse et cela allait arriver bien plus vite que je ne l’aurais cru. Je sortais enfin, passant dans la chambre d’Heavynne, la regardant puis lui disant qu’elle était magnifique en toute honnêteté, elle avait semblé surprise mais elle n’avait rien dit alors que je la prévenais que je sortais, moi qui voulait passer du temps avec elle alors que je détestait l’ambiance de chez elle, surtout avec son frère, je le haïssais ce Edward se prenant tellement pour quelqu’un alors qui n’était rien qu’un petit bourge de pacotille qui n’avait que les mots pour se défendre et rien d’autre, un pion sur un échiquier. Je sortais enfin de chez les Hildebrand après avoir croisé Edward et lui avoir lancé un regard qui veut dire ‘Bouge de mon chemin, l’asticot’ avant d’entrer dans l’ascenseur et descendre l’immeuble. Arrivant au rez-de-chaussée je vérifiais que le taxi que j’avais demandé était bien là et je le pris, donnant l’adresse de la résidence des Epsilon ou il s’y rendit, puis je lui dis d’attendre. Je sortis du taxi et alla chercher la demoiselle dans sa résidence ou j’entrais sans taper. Les Epsilon à l’intérieur me regardèrent étrangement mais je m’en fichais complètement et je la vis enfin, elle. Kaeleigh. Elle était déjà prête et m’attendait en train de parler avec Sandro dont je fis l’accolade et parla vite fait avant de tendre la main vers ma demoiselle et lui faisant un baisemain puis sortant du complexe Epsilon.

    « Ce n’est pas pour faire cliché ou quoi.. mais tu t’es habillée comme ça pour moi ? »

    Ben quoi, je m’informais c’est tout, peut-être faisait-elle des efforts pour moi ou tout simplement c’était moi qui en faisait trop ? Et que je me faisais des films. Aussi, je lui ouvrais la porte en tant que gentleman et je m’assis à sa suite lorsqu’elle fut assise. Je dis au chauffeur de continuer vers le restaurant que je lui avais indiqué plus tôt. Mon regard dans le sien je ne l’a touché plus, je ne regardais que ses yeux et pas autre chose, je voulais que notre soirée soit parfaite, et elle allait l’être, mais des imprévus était toujours les bienvenues. J’aimais le romantisme mais je n’osais en faire preuve, ça m’allait pas trop avec mon caractère qui ne laissait d’habitude aucune fille tentait par du romantisme mais par de l’érotisme a un niveau assez.. évolué. Nous arrivions enfin devant le fameux restaurant. Il n’était pas cinq étoiles, il n’était pas connu, mais il était sympa. Aux couleurs attirantes, couleur de bois vernis et l’intérieur rouge et blanc qui attirait l’œil puis d’autres couleurs en dégradés à l’intérieur. Je payais la course et lui souris, l’attirant contre moi et frôla ces lèvres des miennes l’embrassant presque puis allant a son oreille.

    « Passons la meilleure soirée de notre vie.. en as-tu le courage ? »

    Je savais la réponse, mais je voulais l’entendre, je voulais savoir si elle était prête a tout, si elle n’avait peur de rien, de rien.
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MessageSujet: Re: Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh EmptyDim 1 Aoû - 1:19

Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh 4htl6o Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh Rhw126

    Kaeleigh rentra de la plage vers 17h00. Son excursion de l’après-midi ne s’était pas vraiment déroulée comme convenu ; évidemment, Charles-Edouard n’étant pas dans ses plans de base, elle n’aurait pas pu prédire une telle situation. Alors qu’elle pensait seulement lire un livre sur la plage, allongée sur sa serviette, ses lunettes de soleil sur le nez et des idées plein la tête, elle s’était retrouvée seins nus, à déambuler sur la plage pour vérifier les dires de son amant ; aussi surprenant que cela puisse paraître. Charles-Edouard était donc jaloux. Au vu de sa réaction, il fallait croire que oui. Il avait insulté une bonne partie des hommes qui avaient « osé » poser leur regard sur Kae’, qui elle, s’en donnait à cœur joie. Non pas dans l’idée d’appâter la moitié de la gent masculine. Mais plutôt pour rendre fou Castello. Ce garçon tant vénéré à l’université sur lequel elle avait un certain droit, parce qu’elle était son amante ; cette amante qui l’avait tant marqué et qu’il ne voulait pas oublier. Pour preuve, il lui proposa de dîner en sa compagnie. Après une certaine hésitation, elle accepta. Elle ne voulait pas lui monter la tête et le laisser espérer plus que ce qu’il n’avait. Kae’ n’appartenait à personne, et elle n’appartiendrait jamais à personne. C’est peut-être cette perspective qui attirait tant les hommes. Elle donnait cette image de fille sans attache, qui vit très bien son célibat en plus d’en profiter un maximum. Des lits différents et pas de sentiments : autant dire moins de complications. C’était sans compter sur l’apparition inattendue de Charles-Edouard. Elle rentra donc de la plage et prit la direction de son appartement. Elle voulut passer en coup de vent chez Militine, mais y renonça, par manque de temps. Une fois chez les Epsilon, qui la regardèrent d’un œil méfiant, elle ne s’attarda pas dans les couloirs et fila à son appart’ pour se préparer. Elle déposa son sac de plage sur son lit avant de rejoindre la salle de bains. Elle se déshabilla en repensant à la scène de la plage. Elle sourit en retirant ses derniers vêtements.

    Lorsqu’elle retourna dans sa chambre, elle avait déjà une vague idée de sa tenue, ayant eu le temps d’y réfléchir durant son retour à vélo. Elle se retrouva face à sa penderie, ses cheveux encore humides, et en sortit une longue robe blanche bustier rayée de très fines bandes beiges. Elle quitta sa serviette de bains enroulée autour de sa poitrine et enfila sa robe. Elle contempla le résultat quelques secondes dans le miroir. Banal, rien d’extraordinaire. Elle retourna se coiffer, ni satisfaite, ni déçue. A vrai dire, elle accordait peu d’importance à son apparence lorsqu’elle le pouvait. N’étant pas du genre à s’éterniser dans la salle de bains, elle se contentait de faire simple. Une fois prête, elle quitta l’appartement, une pochette en cuir noire à la main (cadeau de papa qu’elle sortait rarement, si ce n’est pour les dîners et les conférences). Elle n’avait aucune idée de l’heure et décida d’aller dans le hall pour se renseigner. Elle évita quelques groupes et reconnut Sandro au loin. Il lui fit signe de la rejoindre. Surprenant. Elle traversa le hall de la maison de confrérie et alla s’assoir à côté de l’italien. Il lui donna l’heure, il lui restait quelques minutes à attendre. Ils discutèrent de tout et de rien lorsque Charles-Edouard se présenta. A son grand étonnement, les deux garçons se firent l’accolade et discutèrent quelques instants. Kae’ passa sa main dans ses cheveux, attendant de quitter cet endroit qui puait l’hypocrisie. Elle sentit alors les lèvres de C-E se poser sur sa main tandis que le regard de Sandro se posait sur elle. Elle ne broncha pas et n’adressa même pas un dernier regard à l’italien, se sentant étrangement mal à l’aise. Ils finirent par sortir, à son plus grand soulagement. Une fois dehors, elle respira une grande bouffée d’air qui se voulait plus frais qu’à l’ordinaire.

    « Je me suis habillée comme ça pour dîner. Ni pour toi, ni pour personne. Juste pour dîner. »

    Kae’ le suivit lentement et entra dans le taxi, espérant que le voyage nécessite vraiment de se déplacer en voiture. C-E pénétra dans le véhicule à sa suite et indiqua le restaurant au chauffeur. Une question brûlait les lèvres de la jeune Walker mais elle se retint. Le voyage fut plutôt silencieux. Kaeleigh se concentra sur la ville filant à toute allure derrière sa vitre. Elle était dans un taxi, avec Castello et était sur le point de dîner avec lui. Ca ne lui ressemblait pas. Elle priait même pour ne pas manger dans un grand restaurant pimpant de bling-bling à souhait où tout est servi sous des cloches de verres. A son grand soulagement, le taxi s’arrêta devant un restau’ plutôt sympa qui soutira un délicieux sourire à la jeune femme. C-E avait fait preuve de pas mal de tact sur le coup-là. Elle se trompait peut-être sur son compte après tout. Le garçon paya la course et se rapprocha dangereusement de Kae’ qui put sentir son souffle assuré sur ses propres lèvres. Elle frissonna, prise d’une envie de jouer dangereusement à un jeu auquel ils excellaient tous les deux. Pour sa relation avec lui était fusionnelle. Elle avait eu de nombreux amants, mais il était le seul à la tenir encore en haleine après tant de temps. Il remonta à son oreille et lui lança presque un défi. Kae’ répondit sur le même ton.

    « Tu devrais savoir que je n’ai peur de rien. »

    En effet, elle n’avait peur de rien, ou de pas grand-chose en tout cas. Seulement de la mort peut-être. C’est avec un sourire suave qu’elle s’écarta de Castello avant de remercier le chauffeur et de descendre du véhicule. Elle remonta la petite allée qui amenait au restaurant et monta les premières marches, C-E à ses côtés. Une fois à l’intérieur, l’un des serveurs les interrogea afin de savoir si ils avaient réservé et à quel nom. N’en ayant aucune idée, Kae’ se tourna vers C-E, attendant une réponse de sa part. Tandis que le serveur repartait pour vérifier le registre, Kae’, n’y tenant plus, s’adressa à C-E.

    « Je ne savais pas que tu connaissais Sandro… »

    Ils paraissaient tellement différents à ses yeux qu’elle avait du mal à voir naître une quelconque amitié entre eux. Mais c’était pourtant le cas. Elle le regarda dans les yeux et remarqua pour la première fois à quel point son regard était à la fois poignant et abandonné. Sandro n’était qu’un camarade de jeu, C-E son amant d’une nuit. Berkeley lui réservait bien des surprises… Tout comme cette soirée peu banale.
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Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh Empty
MessageSujet: Re: Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh EmptyJeu 5 Aoû - 15:43

    Pourquoi je faisais ça ? Je ne le savais pas, je ne le savais jamais quand j’y réfléchissais, je faisais donc au feeling ? Mais qu’était-elle à mes yeux pour que je ne le remarque même pas ? Pourquoi faisais-je ça avec elle et pas avec les autres ? Était-elle si différente des autres que ça me plaisait ? Je ne pouvais le comprendre, et les choses incompréhensibles m’avaient toujours attirés, je ne pouvais contrôler mon corps lorsque celui-ci décidait qu’il ne voulait pas faire ce que je disais, l’hésitation avec une femme n’était pas de mon ressort, je n’hésitais pas. Et quand j’hésitais c’était que ce n’était pas n’importe qui. D’un côté cela me faisait peur, car je ne pouvais savoir quel effet elle avait sur moi, ni l’effet que j’avais sur elle, mais il ne semblait pas que j’en ai un. Du moins, c’était ce que je pensais. Mon regard se posait sur elle dans la voiture. Oui, elle ne semblait pas avoir un effet que je lui posais, rien du tout même, et c’était ce qui me dérangeait, je n’avais rien sur elle, et elle en avait déjà trop sur moi, mais qu’était-ce ? Elle ne montrait que son féminisme et son indépendance. Je ne voyais que ça, ça obnubilait mon regard, mais bien sûr, il fallait savoir plus profondément, car tous cachions quelque chose derrière une façon d’agir, de parler, d’être. C’était exactement ça, sa personnalité cachait les choses qu’elle ne voulait pas montrer, qu’elle ne voulait pas que l’on devine, sa façon d’être aussi. C’était sans doute bien pour elle, mais peut-être c’était pour ne pas avoir à faire à quelque chose d’autre ? Eviter de souffrir inutilement, c’était tellement facile, pourquoi ne l’avais-je pas compris plus rapidement ? Car j’étais obnubilée par cette beauté. Oui, car même si elle s’était habillée comme ça, elle était belle dedans, et c’était cela qui m’emmerdait, j’avais trop, les yeux rivés sur elle, je devais me calmer, elle semblait avoir un contrôle sur moi plus fort que je ne le pensais, à moins que c’était moi ? Oui, qu’au feeling je me laissais aller et que je voulais en apprendre plus sur elle et sur moi. Je ne savais vraiment pas ce que j’avais mais en tout cas c’était qu’avec elle que j’étais comme ça. Avec une fille je n’allais pas par 4 chemins et surtout, je n’essayais pas de retenter si elle ne voulait pas. Tout était d’un désir commun, si elle me voulait, je la voulais, si elle ne me voulait pas, je ne la voulais pas, je n’étais pas difficile. Comme dans le choix de ce restaurant, je ne prenais pas les choses les plus chers comme le font l’habitude les Epsilon, mais elle n’était pas pareil qu’eux. Je ne changeais pas pour une fille du moins, je le pensais, mais qui sait, peut-être que je ne le remarquais même pas. Je n’étais pas comme Drew & Fleur moi, je ne me disputais pas, je ne faisais aucune déclaration et encore moi en publique, je ne me montrais jamais mes sentiments, je prenais les femmes et je l’ai laissée, voilà tout. Du moins, c’est ce que je pensais, et pourquoi je m’accrochais à elle ? Elle me plaisait bien plus que les autres mais ce n’était qu’une femme. Je ne me comprenais pas et je ne me comprendrais jamais, toutes ces choses que je n’arriverais jamais à comprendre en moi, j’étais illogique ! Le trajet fut rapide, et nous arrivions à ce fameux restaurant. Je souris en entendant la réponse à ma question, elle n’avait peur de rien, je l’avais bien su, mais c’était encore mieux de l’entendre. La proximité de nos personnes se rompit alors que nous nous dirigions enfin vers le fameux restaurant. Elle y arrivait avant moi et le monsieur du registre se tourna vers moi, je lui donnais mon nom tandis qu’elle, m’avouait quelque chose qui se voulait être une question. Mon sourire s’élargit alors que le monsieur revint plus vite que prévu. Je ne lui répondis pas de suite, lui donnant mon bras pour qu’elle le prenne et je suivis le majordome. Il nous amena à une table plus ou moins a l’abri des regards. Je m’en fichais, moi, je pris le menu qu’il nous tendit et attendit qu’il parte. Ce qu’il fit, je la regardais puis regardais comment était fait ce restaurant. De dehors ça avait l’air moins romantique, mais à l’intérieur les murs étaient d’un rouge bordeaux et de blanc, les lumières étaient des bougies, électriques ou pas, je n’en savais rien, je reposais mon regard dans le sien, elle voulait une réponse et moi je voulais que l’on discute. Sandro et moi ça datait depuis que j’étais à BCU même avant, en Italie si je me rappelle bien, c’était le seul gars sur qui je pouvais compter, et on se ressemblait beaucoup. Comme un frère. Je la regardais dans les yeux puis je pris enfin la parole.

    « Sandro.. ? Depuis quelques années.. on s’est connu en Italie avant que je ne viennes ici, et je les retrouvais en arrivant ici. Je ne savais pas que toi aussi, tu le connaissais. C’est mon meilleur ami, comme mon frère quoi. – Un sourire sur les lèvres, j’avais bien vu que ça la titillait – Tu vas prendre quoi ? Moi je vais prendre la spécialité du chef et .. du saumon. »

    Mon regard retrouvait le sien, oui, avec Sandro on avait déjà parlé d’elle, mais jamais nous pensions avoir les mêmes envies avec elle, ça me rappelait la première fois qu’on s’était rencontrés, lui & moi. A draguer la même fille cette même fille totalement nymphomane avait voulu nous avoir tous deux. Ce n’était pas que être avec Sandro me gênait, mais j’aimais tout avoir pour moi, j’étais possessif et jaloux et je ne le cachais pas, et puis sentir qu’un autre mec donne du plaisir a une fille, non, c’était pas pour moi, c’était fait pour deux, après c’était plus un jeu qu’autre chose. Enfin passons, elle commanda aussi, et notre nourriture arriva par la suite, du moins, l’entrée.

    « Tu le connais depuis longtemps aussi.. ? »

    Une question qui n’avait pas pu rester en moi, tandis que je murmurais un ‘Bonne appétit’ à la demoiselle, commençant par mon saumon. De la jalousie ? Peut-être, non, je ne savais pas. Encore une chose que je ne savais pas, que c'était frustrant. Je ne quittais pas son regard sauf pour couper un morceau de mon saumon. Oui, de la jalousie, déjà ? On parlait de Elle quand j'étais avec Sandro, mais jamais je ne pouvais penser qu'il la voulait aussi. Je ne savais pas si c'était pour du plaisir, que pour du sexe ou autre chose pour Sandro, à mes yeux je ne savais pas du tout aussi. Je me devais de deviner, mais je ne devinerais pas mes propres envies, je verrais sur le fait, car là .. j'avais faim.
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Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh Empty
MessageSujet: Re: Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh EmptyMar 10 Aoû - 0:54

Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh Rhw77 Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh -ed-westwick-13097540-100-100

    Scène surréaliste. Charles-Edouard Castello transformé en romantique, qui invite sa maîtresse d'une nuit à dîner en sa compagnie. Ferait-il ressortir une certaine sensibilité jusque là enfouie sous sa carapace de beau mâle sûr de lui? C'est ce que Kaeleigh pensait en tout cas. Elle ne comprenait pas vraiment ce revirement de situation qui ne lui ressemblait pas. Cela dit, elle ne le connaissait pas assez pour le juger. Il était peut-être naturellement comme cela, et une nuit n'avait certainement pas réussi à le découvrir entièrement, bien que se soit l'impression qu'ils donnent de leur pseudo couple. En effet, ils étaient tout sauf un couple. Leur relation était tout ce qu'il y a de plus ambigu et Kaeleigh ne savait pas quoi dire pour résumer la situation. Elle commençait à s'attirer les foudres de demoiselles et entendait déjà les critiques fuser derrière son dos. A peine fut-elle rentrée dans sa maison de confrérie que certains se déléctaient déjà de leur entrevue sur la plage ; Kaeleigh à moitié nue dans les bras de Charles-Edouard, regrettant de lui avoir retiré délibérémment son haut de maillot de bain. A vouloir trop jouer, on finit par se brûler. Et Charles-Edouard semblait avoir bien compris la leçon. Kaeleigh était loin d'être une petite aristocratique coincée et ce n'est pas du topless qui allait la retenir, surtout pour voir Charles-E jaloux. Ils arrivèrent donc dans ce restaurant, centre de toutes les convoitises de C-E ce soir-là, lieu où il avait eu le courage d'inviter Kae'. Cette dernière avait accepté son invitation comme un jeu, ou plutôt comme un défi. Castello ne l'avait pas amenée ici pour rien, et Kae' était bien décidée à faire de ce moment, un instant mémorable. Elle voulait le comprendre, savoir pourquoi il était comme ça avec elle. Qu'avait-elle fait de si extraordinaire à ses yeux pour qu'il en vienne jusqu'à l'inviter à dîner? Il était plutôt connu comme étant un garçon direct qui ne passe pas par quatre chemins. Hors là, il semblait qu'elle doive tout deviner seule, comme si ses actions devaient lui faire passer un message. Kaeleigh n'était sans doute pas au bout de ses surprises. Une fois en haut des marches, Kae' scruta C-E quelques secondes. Pourquoi était-il si différent de ses autres amants? Pourquoi fallait-il qu'il l'intrigue autant? Elle aurait préféré qu'il ne soit qu'un amant parmi tant d'autres ; mais avouons le, c'est loin d'être le cas. Kae' n'est sans doute pas prête à se l'avouer, elle préfère se voiler la face en ce qui concerne ce genre de choses, ce genre de choses qu'elle a tant de mal à apprivoiser. Une fois à l'intérieur, une fois que le serveur partit vérifier le nom du jeune homme dans le registre des réservations, Kae' posa une question indirecte à C-E qui ne prit pas la peine de répondre directement. Au lieu de ça, il lui prêta son bras pour l'accompagner à leur table. La jeune fille se pencha doucement vers lui pour murmurer.

    - N'en fais pas trop Charles-Edouard.

    Simple mise en garde. Elle sourit innocement au serveur avant de prendre place en face de son hôte. Elle déposa sa pochette en cuir sur l'un des coins de la table et posa son regard sur C-E. Il finit par répondre à sa déclaration concernant Sandro P. Da Volpedo, ce célèbre italien chez les Epsilon. Alors comme ça, ils étaient amis de longue date. C'est bon à savoir. Elle ne perdit pas une miette de son récit ; mais son regard vagabondait dans la salle, ne voulant pas s'attarder sur Charles-Edouard. Lui accorder de l'importance maintenant? Pas question. Il devait voir la Kae' qu'il avait connu, rien d'autre. Elle replaça quelques mèches de cheveux rebelles avant de décider pour sa commande. Elle ouvrit la carte et parcourut le menu pendant quelques minutes. Du genre assez gourmande, elle savait apprécier les plats à leur juste valeur et n'en laissait jamais une miette, sachant qu'une demi assiette d'un restaurant comme celui-ci pouvait nourrir un africain pendant une semaine. Elle attendit que C-E donne son choix et fit de même.

    - Les tagliatelles au blanc de poulet, poireaux et rondelés aux noix.

    Du poulet ou rien. Par respect pour l'environnement d'une part. Elle tendit sa carte au serveur qu'elle remercia polimment et se tourna à nouveau vers son amant d'une nuit.

    - J'le connais, sans plus.

    Menteuse. Ils avaient juste saccagé la chambre de Spencer qui les avait retrouvés à moitié nus dans son lit. La revenge risquait d'être belle et Kae' l'attendait avec impatience. Elle ne donna pas plus d'indications à Castello, trouvant cela inutile. Lorsque son regard croisa intensément le sien, elle se surprit à trembler. Elle le dévisagea aussitôt, se concentrant sur le serveur qui apportait les plats. Elle remercia une nouvelle fois le maître d'hôtel qui s'éloignait et jeta un coup d'oeil au plat de C-E qui semblait appétissant. Elle prit une fourchette de son propre plat et savoura sa première bouchée. C-E avait bien misé sur le restaurant. Elle le regarda un court instant.

    - Tu m'fais goûter? , demanda t-elle en désignant le plat de saumon d'un mouvement de tête. Elle ne se lassait pas de le regarder. Et ça lui posait un réel problème. Il n'était rien pour elle. Que cet homme avec qui elle avait partagé un lit, à qui elle avait volé une nuit et du plaisir. C'était peut-être déjà de trop à vrai dire. Après une longue hésitation, elle reprit la conversation. - Il t'est arrivé quoi sur la plage? 'Fin, j'ai pas compris pourquoi t'avais réagi comme ça. Sur le moment, ça m'a fait sourire, mais avec du recul, je me demande pourquoi toute cette mise en scène?
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Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh Empty
MessageSujet: Re: Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh EmptyMar 10 Aoû - 21:59

    C’était peut-être le lieu où nous étions, où que ce soit Elle et pas une autre, je ne pouvais comprendre ces choses-là, elle paraissait si simple mais si compliqué à la fois, je n’étais pas réellement romantique, mais je l’étais peut-être avec certaines personnes, je savais que cette part de moi-même m’avait toujours plu, mais je ne la laissais pas s’extérioriser, car je préférais être direct et tout faire sans une once de sentiment, seulement mon propre plaisir. Les romantiques étaient ceux qui se souciaient du bonheur des autres d’une femme naturellement et d’une en particulier, pas des autres. Je ne pensais qu’a moi, je n’étais qu’un gros égoïste. Qu’est-ce qui me faisait plaisir à part mon propre plaisir ? Que l’on ne voit que moi, que l’on me désire plus que tout, que je sois une star limite, mais je ne voulais pas d’une telle célébrité, je voulais juste être moi, et cela impliquait ces règles ; m’aimer et ne rien attendre de moi que du plaisir. Rien d’autre. Mais peut-être que je devais changer ? Pourquoi et pour qui surtout ? Qu’y avait-il de plus important que ma personne ? Je ne pouvais comprendre toutes ces choses-là, je pensais trop à ma personne, et aux personnes que je voulais, oui, je suis possessif et jaloux, je n’aime pas partager mes ‘choses’ même si ce sont des personnes, et j’essaye d’avoir du respect pour eux pour ne pas les considérer comme tel mais bel et bien des personnes. Je n’aimais pas les partager et que d’autres en profite que moi ; mon plaisir personnel et unique encore et toujours là. Je ne supporter pas cela, mais pourtant il y avait des fois où je n’y pouvais rien, comment montrer aux gens qu’on est attachés autrement que par la jalousie ? Je n’étais pas du genre sentimental mais avec elle, tout semblait si différent. Son image d’inaccessible m’attirait inlassablement malgré les choses que je me disais pour l’oublier. Cette nuit que nous avions passés à deux étaient bien plus que ça, bien plus que deux personnes qui font l’amour sauvagement. C’était bien plus que ça et je ne savais pas vraiment quoi. Pourquoi tant d’attirance alors que je pensais que ce n’était qu’un coup comme un autre ? Je ne pouvais comprendre toutes ces choses si futiles qu’était les sentiments, mais pour une fois je mettais la réalité sur pause pour pouvoir répondre aux interrogations que je me posais, mais c’était bien trop dur de répondre à des choses dont je n’avais jamais pris en compte jusqu’à présent. Je n’en faisais pas trop me dis-je lorsque je lui avais présenté mon bras et qu’elle l’avait pris, bon peut-être un peu, mais c’était ainsi, je ne contrôlais pas ce romantisme qui se dégageait de moi pour nous envelopper dans une bulle, une bulle où ne se trouvait que nous deux, pour un temps, j’en étais sûr, c’était toujours ainsi. Et c’était justement pour ça que ça m’intriguait, avec elle, tout ne se passait pas comme d’habitude. Depuis quand je me permettais d’inviter à dîner une fille ? Car je savais que elle ne voudrait peut-être pas autre chose, qu’il fallait changer avec elle, voir en grand ? Mais pourquoi je faisais tout ça pour elle ? Pourquoi ce n’était qu’une simple fille, bien foutue certes avec un caractère qui me poussait toujours à revenir vers elle. C’était un mystère que j’avais envie d’élucider une chose qui changeait tellement de mes habitudes qu’elle avait réussi à capter mon entière attention. Nous nous installions et commandions nos repas, alors que je lui parlé de Sandro, je savais que les deux se connaissaient et je savais tout, j’avais un léger avantage sur elle, mais je voulais voir si elle me dirait la vérité ou pas. Je n’étais pas déçu, peut-être qu’en mentant comme elle le faisait elle préservait la soirée ? Ne voulant pas de nouveau me rendre jaloux ? Mais je ne l’étais pas, car cette soirée, je la réservais exclusivement à sa personne, cela changeait grandement ? Oui, je n’étais plus concentré sur ma personne, mais sur elle & moi, un nous. Mais je me faisais rire intérieurement, ma fierté en prenait un coup, je n’étais pas ce genre là ! Pas du tout, CEC romantique n’existait pas, j’étais simplement un genre de Delta en plus mieux. Je respectais les femmes et me faisait respecter d’elle, j’étais encore mieux qu’un Delta, je n’avais pas leurs défauts, sauf quelques-uns, mais ce n’était pas ma faute, j’étais comme ça depuis toujours même avant d’avoir 15 ans. J’attendais sa commande et sourit, nous devions attendre et j’en profitais, plongeant mon regard dans le sien alors essayant de ne pas le croiser puis le recroiser, nous nous cherchions et nous esquivions toujours, sans jamais resté plus de quelques secondes l’un sur l’autre, et sans que l’autre ne le remarque bien sûr. Je ne pouvais résister cependant, c’était bien plus fort que moi, c’était instinctif, et je rageais, rager de ne pas pouvoir me contrôler moi-même, d’être si faible. Foutu fierté, elle me boufferait un, jour même si c’était moi son maître. En parlant de manger, je souris en croisant de nouveau son regard et lorsqu’elle me demandait si elle pouvait goûter le saumon qu’il y avait à côté de la spécialité du chef que j’avais demandé : une côte d’agneau magnifiquement saignant saupoudrée de quelques mini-feuilles de persils placée délicatement sur de la purée, oui tout simplement, et qui donnait un mélange au première bouchée magnifique qui me restait sur les papilles. Je lui souris et doucement je posais mes couverts, coupa un morceau de saumon avec une autre fourchette et un autre couteau et tendis ma fourchette vers sa bouche, mon regard ne la quittait pas, il se faisait plus intense à croire à ce moment là précis. Une fois la bouchée transmise, je la laissais savourer, puis elle me posa une question. Je l’écoutais jusqu’au bout et je pris un morceau de viande, le mâcha et y rajouta de la purée, bien sûr en fermant la bouche, mon regard croisait le sien par intermittence tandis que j’essayais dans ma tête comment formuler ma réponse, mais je ne savais pas, peut-être qu’elle en serait peut-être trop heureuse, et ce n’était pas mon genre de jouer dans la finesse, j’étais plutôt directe, elle le savait, mais comment sortir une tel chose, ce n’était pas si facile que l’on pouvait le croire, je pouvais le certifier. Je posais mon couteau et ma fourchette, les laissait sur le rebord de l’assiette tandis que je m’essuyais la bouche de la serviette, et buvait un verre d’eau, j’avais pris largement mon temps pour lui donner une réponse qui pourrait sans doute la satisfaire ? Peut-être que oui, certes, je me lançais.

    « De la jalousie, tout simplement. Ne me demande pas pourquoi, ne me demande pas comment. – Je la regardais, la mettant au défi de rire de moi, mais elle n’en fit rien, du moins pas en face de moi – J’ai agi instinctivement, je ne voulais pas que tout le monde te regarde, t’aimes ça te montrer en public ? Pas moi. – Genre je pétais ma crise de jalousie, je ne comprenais plus rien mais j’avais joué cartes sur tables dans le plus simple des habits, le mien et avec la plus belle des franchises – Ce n’étais pas une mise en scène, crois-moi, juste de l’instinct et .. voilà. C’est vrai que je suis possessif mais je ne peux y faire autrement, je ne changerais jamais. »

    Elle n’était pas l’unique, juste la première a qui je le prouvais par des gestes. Juste une fille qui me rendait plus sérieux que je ne le pensais et peut-être que ce côté romantique que j’avais ne l’étais pas vraiment, peut-être que ce n’était qu’une mise en scène, mais que faisais-je ici alors ? Je ne l’avais pas choisi par hasard et elle non plus n’était pas du hasard, devrais-je enfin m’avouer qu’elle me plaisait plus que je ne le pensais ? Non, ma fierté me l’interdisait. Je repris une bouchée de purée auquel je coupais rapidement un morceau de viande, pourquoi avait-il fallu que je sois si fier de ma personne et que j’en coupe mes propres sentiments ? Je n’en savais rien et je ne le saurais sans doute jamais.
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Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh Empty
MessageSujet: Re: Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh EmptyJeu 12 Aoû - 1:12

Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh EW046 Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh Hunt177


Elle voulait savoir, elle voulait comprendre. C'était presque la seule chose qu'elle voulait ce soir-là. Pourquoi agissait-il de la sorte avec elle, alors qu'il avait cette réputation de dragueur sans limites, de charmeur de ces dames dont Kae' ne voulait pas faire partie. Elle était différente des autres. Elle n'était pas cette fille que l'on met dans son lit et qu'on hésite à payer. Kaeleigh n'avait pas convoité Charles Edouard pendant des jours et des semaines. Une heure, tout au plus, avait suffit dans ce bar pour qu'ils se retrouvent tous les deux dans le même lit, sous les mêmes draps blancs. Cette nuit là, Kaeleigh n'en avait parlé à personne. Parmi ses autres aventures, elle n'en avait raconté que quelques-unes, préférant garder ses moments marquants uniquement dans sa mémoire. Et cette nuit avec C-E, elle voulait la garder pour elle seule, enfouie au plus profond de sa mémoire où personne ne parviendra à y toucher. De toute façon, ils ne la comprendraient pas, et elle se retrouverait avec l'étiquette "fille facile" collée sur le front. Face à lui, de l'autre côté de la taille, elle le détaillait physiquement, se montrant pourtant distance. Castello resterait Castello et rien d'autre, il fallait qu'elle se le mette dans la tête. Elle était incapable de faire intervenir une quelconque sorte de sentiments. Elle avait des objectifs et des projets à Berkeley, et les longues histoires avec les hommes n'en faisaient en rien parties. Quelques minutes après avoir reçu leurs plats, Kaeleigh, finissant de se languir de C-E, lui demanda un morceau de son saumon, étant amatrice de bons plats. Elle attendit qu'il lui tende sa fourchette et croqua doucement dans le bout de poisson rosé afin de le faire entrer dans sa bouche. Elle savoura sa bouchée en le regardant dans les yeux mais n'ajouta rien. Elle finit tout de même par rompre le silence qui venait de s'installer et qui laissait place à de longs regards, trop chargés en significations selon Kae'. Elle attendit la réponse de Charles-Edouard sans ciller, espérant profondément qu'elle serait pertinente et non inventée. Elle prônait la vérité et non le mensonge, c'était bien connu. Bien qu'elle se soit efforcée de continuer à manger pendant qu'il parlait, elle posa sa fourchette lorsqu'elle entendit le mot jaloux sortir de sa bouche. Elle déglutit difficilement sa cuillère de pâtes, s'efforçant à rester de marbre. Elle n'avait pas envie de rire, loin de là. Elle posa ses couverts sur les bords de son assiette et fixa Charles-Edouard.

- Toi, jaloux? En effet, cette réponse l'avait quelque peu abasourdie. Elle regarda autour d'elle avant de reprendre. Au fond de toi, tu savais que je sortirai de l'eau sans mon haut. Tu sais très bien que je n'ai peur de rien et que ce n'est pas de traverser cette plage les seins nus qui allait m'arrêter. Tu savais que je le ferai, ne me fais pas croire le contraire Charles-Edouard. Elle se redressa sur sa chaise, quittant le regard du garçon. Sa simple présence l'enivrait, comme lors de leur première rencontre. Elle aurait voulu revivre cette nuit un millions de fois. Ses mains, sa peau contre la sienne. Elle n'avait rien oublié de tout ça: ses murmures, son souffle chaud sur sa nuque, ses doigts entrelacés avec les siens. Une ivresse dont elle ne pouvait plus se passer. Si, tu changes. Et je commence à regretter l'homme que j'ai rencontré sous des draps blancs. Tu... Elle ne put terminer sa phrase. Son téléphone se mit à pousser la chansonnette dans sa pochette. Excuse-moi. Elle s'empressa de sortir le téléphone de son petit sac en cuir noir, ne voulant pas déranger les personnes autour d'elle. Elle décrocha enfin, posa un coude sur la table et s'appliqua à parler le plus bas possible.

- Salut papa! Hm, je ne vais pas pouvoir te parler très lon...
- [...]
- Non, c'est pas possible, arrête...
- [...]
- Fais la transférer à San Francisco alors!
- [...]
- Je vais trouver un moyen, elle a besoin de moi!
- [...]
- Rappelle-moi dès que tu as du nouveau, promets-le moi!
- [...]
- Bonne nuit, je t'aime papa... Et dis lui que je pense à elle, même si elle le sait déjà.
- [...] BIP

Kaeleigh reposa son téléphone sur la table d'une main tremblante, manquant de renverser son verre. Bien qu'elle se soit retenue durant tout la conversation téléphonique, elle sentit tous ses membres palpiter, et une larme roula sur la joue. Un mélange de colère et de tristesse s'installa en elle tandis qu'elle prenait son visage entre ses mains. Elle aurait voulu crier, hurler que la vie était injuste. Elle se contenta de récupérer ses affaires sur la table et se leva brusquement. - Excuse-moi Charles, j'ai besoin de prendre l'air. Kae' sortit précipitamment du restaurant et s'assit en bas des marches, salissant le bas de sa robe blanche. Son dîner se terminait là, elle n'avait plus goût à rien. Elle ressentait ce même sentiment d'impuissance qu'elle avait ressentit devant ces enfants indiens dont la vie ne pouvait être sauvée. Elle ne pouvait pas parler. Elle était face à un destin qu'elle ne pouvait pas contrôler ; et était sur le point de perdre la personne qu'elle aimait le plus sur cette terre, cette personne qui lui avait tout appris, avec qui elle avait tant partagé et que son passé l'empêchait de voir ne serait-ce qu'une dernière fois...
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Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh Empty
MessageSujet: Re: Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh EmptyVen 13 Aoû - 1:59

    Au fond ; elle avait complètement raison. Vraiment ? Si je me fiais a mon propre caractère et ma propre personnalité je ne pouvais nier qu’elle avait raison, mais elle avait une chose que je désirais, cette nuit pour moi n’avait pas été une simple nuit, je ne pouvais pas le voir ainsi. Je ne le voyais plus ainsi depuis que je l’avais revu cet après-midi ; elle avait fait naître en moi des sentiments contradictoires avec ma raison et cette raison je ne pouvais la contrôler. Elle était en moi depuis toujours j’étais un gars qui charmait toutes les filles qu’ils trouvaient tant qu’elles étaient open ; plus elle disait non et plus le défi était appétissant, le cadeau lorsqu’elle s’offrait à vous n’était encore plus exquis. Je n’étais pas faire pour vivre une idylle amoureuse, je n’étais jamais amoureux car j’avais bien vu comment finissais les amoureux ; a faire devant tout le monde une déclaration amoureuse qui finissait par mettre tout votre réputation en déroute. Bien heureusement pour moi je n’étais pas un Delta et je n’avais pas la capacité d’être un menteur hors paire ; bien sûr je ne désignais personne mais j’avais une haine pour ces personnes là, je ne les encadrais pas. Drew était la seule personne que je pouvais encore apercevoir, c’était mon meilleur ami depuis que nous étions sauvés mutuellement la peau, enfin je ne me souvenais pas des détails. Mais ce n’était pas le plus important ; je détestais ces jeunes qui sautaient tout ce qui avaient des seins et une bonnes paires de fesses. Les Bêta étaient pareils mais c’était des filles ; et au fond je ne faisais pas pareil qu’eux ? N’étais-je pas aussi minable que ces personnes-là ? Je l’étais mais au moins je respectais les femmes, ne les prenant pas pour un simple trou, loin de là. Je n’obligeais personne et je ne faisais l’amour que si l’autre en avait envie ; jamais je ne forçais les gens et je n’avais mis qu’une fille par erreur enceinte. Erreur de jeunesse que je n’ai jamais cherché à esquiver. De nos jours c’est plus facile de tomber enceinte que d’après une maladie grave ; quoique c’est encore à voir. Mon regard se posait sur le sien. Nous étions faits l’un pour l’autre ? Intérieurement je me frappais d’avoir simplement imaginés cela à l’instant mais qu’elle bêta je faisais depuis quand je rêvais d’un avenir à deux ? Je n’avais nullement besoin de ça, un couple n’apportait que des problèmes dans la vie. Mais elle me ressemblait au fond nous n’étions pas différent nous ne cherchions pas à nous poser tous deux, était-ce cela qui nous rapprochaient ? Le fait que nous nous baladions presque chaque nuit dans un lit différent tout en nous respectant nous-mêmes et en gardant la classe que nous avions toujours acquis depuis notre naissance ? Elle était une Epsilon et était sans doute plus riche que moi dû à ces parents et avait donc surement eu une éducation plus stricte que la mienne, peut-être pas plus dur c’était sans doute pour ça que ma sensibilité aux choses et aux sentiments étaient beaucoup moindres que les autres. On m’avait appris la souffrance en m’enlevant les êtres les plus chers à mes yeux, en venant ici je n’ai connu que haine des autres et puis doucement des amitiés ce sont liés mais je n’y croyais pas trop, la solitude était une amie que je préférais à tous au fond je l’étais et ça ne changerait rien. Mais je ressentais des choses avec elle ; elle ne me rendait pas insensible au contraire, elle me faisait inconsciemment baisser les barrières que je mettais pour ne pas être si sensible aux gens, pour rendre leur présence indispensable à mes yeux, je me détestais d’être si faible mais peut-être que ce n’était qu’un désir refoulé ou que cette personne était plus que spéciale à mes yeux ? Mon corps se souvenait encore de cette nuit endiablée que nous avions passé tout deux. C’était il y a quelques semaines si je me rappelle bien, ou encore le mois dernier, le temps passait si vite. J’étais assis dans un bar et elle était là, je la regardais, je sirotais une vodka coca-cola tandis qu’elle était sur la piste de danse en train de se déhancher tranquillement, nos regards semblaient liés mais je n’avais pas relevé, je faisais l’insensible alors qu’elle n’hésitait pas à vivre sa vie a fond, nous étions différent sur ce point là, je me restreignais peut-être à me contenter de choses qui n’était peut-être pas saines ? Je devais peut-être me lâcher mais c’était ce soir-là que tout entre nous commença. Son regard ne quittait donc pas le mien alors que des mecs semblaient la charmer en venant danser avec elle. Je n’avais pas pu laisser faire ça ; la jalousie avait coulé dans mes veines comme un flot d’adrénaline je n’avais pas pu contrôler mon corps et j’étais déjà en face du mec à le regarder dans les yeux, une main sur la taille de Kaeleigh, elle n’avait pas dit non et c’était ce que nous cherchions tout deux au fond, peut-être l’avait-elle fait exprès ? Je ne connaitrais jamais la réponse mais au fond je m’en fichais, j’aimais cela. J’étais toujours comme ça et cette jalousie et cette possessivité me fera des tours. Nous avions dansés l’un contre l’autre, elle dos à moi puis d’autres façons, sans que nos regards se lâchent par moment sans qu’un baiser ne soit échangés, le regard était la fenêtre de l’âme et l’un à l’autre nous révélions l’attirance que nous avions l’un pour l’autre. Nous avons bu deux vodka par la suite au bar. Nous faisons connaissance, échangions nos numéros & nos noms. Le patron du bar nous filait une des clés des chambres qu’ils avaient au-dessus alors que nous prenions l’ascenseur pour y aller. L’arrivée à a la chambre fut rude, car sitôt les portes de l’ascenseur fermés que je lui avais sautés dessus, nos lèvres se trouvant enfin, ce baiser était magnifique, d’une douceur et d’une fougue mélangée à une passion que j’avais rarement trouvé chez une fille que j’ai rarement ressentie aussi vive et véritable. Nous arrivions dans la chambre à moitiés déshabillés, la fougue et une légère violence se faisait dans nos gestes, le désir que nous ayons l’un pour l’autre était pure et dure. Je l’avais balancé sur le lit et nous avions fait l’amour avec fougue et amour, pas le sentiment, l’acte. Je ne sais plus combien de fois nous l’avions fait, autant de fois que nous le voulions, je me rappelle que nous avions peu dormi, a peines quelques heures, la nuit avait déjà bien été entamé lorsque nous nous étions enfin retrouvés seuls. Le réveil fut comme un rêve, mais nous deux ne l’avouerons jamais. J’avais aimé la regarder en train de dormir, mais jamais je ne lui dirais, cette nuit était une des plus véritables que j’avais eu avec une fille, c’était peut-être ça qui me changeait. Les autres me paraissaient peut-être fades après ça ? Peut-être, je ne savais pas, pas que je sache, mais c’était spéciale, elle m’était devenu spéciale sans que je ne puisse changer cela. Dur à avouer comme ce matin qu’elle m’avait changé à sa manière.

    C’est maintenant que je compris les mots qu’elle venait de me lancer. Des mots durs à prendre sur soi, mais je ne pouvais le comprendre. Si ? Je savais qu’elle aurait fait quelque chose du genre, je savais qu’elle n’avait pas peur, mais je ne pensais pas qu’elle aurait fait ça, j’avais plutôt pensé qu’elle serait venu reprendre son bien, mais j’avais oublié qu’elle aimait jouer et me voir ainsi jaloux l’avait sans doute fait prendre quelque victoires sur moi, je n’avais pas pu le comprendre, mais la possessivité que j’avais sur sa personne était bien trop forte pour que ce ne soit qu’une histoire d’amants. C’était bien plus que ça et nous deux ne le cachions peut-être pas comme il faut, car je le savais que c’était bien plus que ça, mais elle le savait-elle ? Alors qu’elle semblait se plaindre que je changeais trop, son téléphone sonna. Peut-être le destin qui lui faisait quitter ce lieu ou ma présence était de trop, je la regardais, et doucement je me réveillais de mes pensée qui avait pris trop de place. Elle semblait perdre le contrôle de soi-même mais je ne fis rien, insensible. Je changeais trop ? Croyait-elle que ça me faisait plaisir ? C’était sa faute si je changeais quand j’étais avec elle, c’était des choses qui comme elle à l’instant, me faisait perdre le contrôle pour que je ne puisse plus rien comprendre à la situation, que je doute sur moi-même et me remette tellement en questions que je me crame les neurones. Je n’y comprenais rien, était-ce ça l’amour ? Peut-être, mais je n’y croyais pas, non, c’était impossible que moi tombe amoureux, je savais les ravages que ça faisait et je pouvais comprendre les sentiments qu’il fallait pour. Je ne les ressentais pas pour elle. Même si.. même si rien ! Tais-toi ! Je devais ne plus réfléchir à cela, et lorsque je vis une larme glissé sur sa joue je fus surpris. La demoiselle Walker avait un cœur, je l’avais oublié, moi je n’en avais pas, du moins c’était ce que je pensais jusqu’à dernièrement. J’en fus surpris alors que je n’avais écouté qu’à moitié la conversation téléphonique qu’elle avait eu avec son paternel semble t-il. Elle se leva, prit ces affaires et sortit en s’excusant. Je ne savais même pas si elle était partie loin ou pas, mais je ne bougeais pas comme tétanisé, surpris de son comportement. Pourquoi je ne bougeais pas ? Je ne voulais pas la rattraper ? Pourquoi ? J’avais peur, je ne voulais pas être trop près d’elle. Je ne voulais pas être touché au cœur, non, je ne voulais pas, je ne voulais pas du tout. Vraiment ? Était-ce que je voulais ? Que je la laisse tomber ? Je levais inconsciemment la main et demandait l’addition alors que je prenais encore quelques bouchés de purée, j’avais faim il ne fallait pas le cacher, je buvais une grande gorgée d’eau, m’essuya la bouche et paya le tout. Je ne pouvais pas tout simplement la laisser tomber, aujourd’hui nous étions ensemble car je l’avais invité au restaurant, et puis, je n’avais pas envie de la laisser toute seule, elle souffrait. Je connaissais ça, perdre un être cher, mais elle n’était pas nécessairement au courant, et moi non plus, pour elle. Je sortais et la trouva sur les marches, je regardais en face de nous. Il faisait encore beau pour marcher ou un truc du genre. Je me mis en face d’elle et la regarda de haut, je lui tendis ma main et attendit qu’elle l’a prenne.

    « Allez ; viens. On va se promener un peu. – Dis-je en serrant sa main qui me pendait devant elle, l’a tirant à moi, je la stoppais une fois en face de moi, et entama la marche, au bout de deux pas, je la lâchais – Je ne sais pas ce que tu as et je ne tiens pas à le savoir a moins que tu ne veuille en parler. – Je la regardais dans les yeux et essayais d’être sérieux lorsque je lui dis ces mots – Je suis là. »

    Je lui fis un léger sourire avant de lever la tête au ciel, regardant le ciel sans nuages, et les étoiles qui brillaient en ce début d’été. Je lui laissais le choix de s'ouvrir à moi ou pas. J'avais voulu une promenade pour changer d'endroit, le dîner qui semblait romantique à la base était fichu, mais si elle voulait parler elle pouvait car je l'écouterais, je ne voulais pas faire l'épaule sur laquelle on pouvait pleurer car ce n'était pas mon genre et ne le tien, nous étions pareil à certains moments, et j'avais souffert plus qu'elle sans doute, au moins je pourrais mieux la comprendre. Attendant qu'elle rompe ce silence qui a présent, se faisait pesant.
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MessageSujet: Re: Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh Et si je te disais, que tu me plais bien plus ? [..] Kaeleigh EmptyJeu 30 Sep - 21:27

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Berkeley University
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