The night is dark ... Are you scared ? (Hyung Jun Kim)

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C'était en des soirs comme ça que je me sentais nostalgique, mes pieds nus jonchant l'herbe fraichement coupé. Le reflet de la lune s'éternisant sur mon visage, Et quelques craquement d'arbre comme pour faire paraître un mauvais film d'horreur. Ce soir je m'étais encore défonce. Extasy, LST, coke, Bedo. à quoi bon vivre ma vie si elle n'étais pas entouré des choses que j'aimaient. J'étais défoncé mais j'avais les idées claires, j'étais tellement habitué à être dans cet état que plus rien ne pouvait me tourmenter. Par moment, repensant à toute cette vie que j'avais vécut un rire s'éternisait en écho, au loin du Golden Gate Park.Je continuais à me déambuler dans tous les sens. Imbus de ma personne, m'en voulant un peu, demain j'avais cours et il était déjà une heure du matin. J'aurais pu penser et j'aurai du penser que je n'étais pas seul et cela n'eu guerre suffit en mon état. Au loin je voyais une ombre. Je voulais jouer, jouer comme chaque soir, j'avais repèré une proie de jeu, une jolie fille venait de se poser face à moi, à quelques mètres, elle semblait effrayé et hésité à faire demi-tour.

D i x t e n ; - Attends !

J'avais juste chuchoté cela, mais elle avait bien eu le temps de l'intégrer et elle était maintenant fixe, dos à moi. Mais cette distance nous séparait déjà, je peinais alors à la rejoindre, pris son poignet délicatement et la retourna vers moi. Elle avait de longs cheveux bruns clairs avec quelques reflets roux, de grands yeux noirs divinement maquillés et une peau blanche absolument parfaite. Elle était belle, je devais le reconnaître et cela me faisait mal d'avoir à être méchant avec un si bel être. Mais qu'importe je restais ce que j'étais au fond de moi. Mon regard se scruta bien quelques minutes dans le sien, mon bras entourant toujours lâchement son poignet. Ses yeux étaient remplis de terreur, et je sentais l'air frais lui transformer quelques frissons. Elle avait peur et je continuais mon jeu, d'un seul coup, un sourire sadique s'immortalisa sur mon visage.

D i x t e n ; - N'est pas peur, Moi c'est Dixten...

J'avais dit ça comme un meurtrier aurait pu le dire à sa proie. Mais au fond de moi jamais je ne lui ferait de mal. C'étais simplement un jeu, comme tout ce que j'entreprends, après tout la vie était un jeu, allait-t'elle y jouer ?

Invité

Il était déjà vingt-trois heures et la demoiselle ne dormait pas. C’était toujours pour la même raison, même histoire… Ce stupide tracas qui lui venait en tête. Venait et revenait, sans s’arrêter, sans cesse. C’était énervant à la fin, en quelque sorte. Ça l’empêchait de dormir sans stress, se concentrer sur ses études. Elle partait parfois même dans la lune, si elle était moindrement distraite par autre chose, alors qu’elle était avec des amis. Non vraiment, ça ne pouvait durer, elle se devait de se changer les idées. Ils avaient beau ne plus être ensemble, ou du moins c’était tout comme, la coréenne se devait de penser à autre chose. Comme à cette Perséphone, par exemple? Non. Ça aussi, c’était un problème. Elle reprochait intérieurement la trahison de Charlie, mais ses sentiments s’emportaient ailleurs, et elle ne se l’admettait pas.

La solution alors qu’on n’arrive pas à dormir à 23h? Aller dehors. Se remaquillant correctement, brossant ses cheveux, l’étudiante se rhabilla. Elle enfila un chandail mauve à manches trois quart, ainsi qu’une simple paire de jeans. La jeune femme ne prit pas de chance et mit également un manteau noir à larges boutons, suffisamment chaud, d’une couleur noire. Elle mit une simple paire de souliers puis parti à l’extérieur, son portable et son iPod avec elle, comme toujours. Se dirigeant hors du bâtiment des Zêta, elle prit direction du parc. Elle avait bien fait de prendre une veste, puisque l’air semblait d’humeur à être frais ce soir. Écouteurs sur les oreilles aussitôt en dehors du bâtiment, l’asiatique marcha longuement, pendant des heures, observant tout autour d’elle.

La nuit était tombée depuis déjà longtemps, c’était calme, parfait pour réfléchir. Ses pas se gravaient les uns après les autres dans l’obscurité sans pour autant se soucier de quoi que ce soit. Autant bien des gens se disent qu’il y aurait des risques à sortir tard la nuit, que Jun, elle, se disait qu’il ne pouvait rien arriver de grave. Enfin, Junnie se disait depuis qu’elle était toute jeune pour se rassurer et depuis, c’était encré dans sa mémoire. C’était la même chose pour la fameuse cave. Qui n’a jamais été effrayé par celle-ci? Pas grand gens. Les escaliers descendant vers un gouffre de noirceur, y’avait rien de pire. Les pires histoires d’horreur en sortaient. Pour se convaincre que rien de dangereux y habitait, Hyung Jun s’était décidée de dormir là, un soir. Depuis, sa peur était disparue.

Pourtant, là, une fois sortie de sa bulle, l’air commençait à se refroidir encore plus, et l’air devenait inquiétant. Peut-être était-ce parce qu’un rire l’avait atteint sans qu’elle n’en prenne conscience? Elle fit taire les voix de Super Junior en éteignant l’appareil pour le serrer dans sa poche. Écouter les sons autour, c’était sûrement une bonne façon de prévenir les drames. Plus attentive, elle observa au loin, aux alentours. Personne. Reprenant une marche normale, décontractée, elle poursuivit son chemin d’un œil attentif et d’une oreille à l’écoute. Elle s’arrêta pourtant net. À quelques mètres plus loin, là, devant, un jeune homme –du moins, c’est ce qu’elle en déduisait par l’ombre- se tenait devant elle. Il ne bougeait pas. Figée, hésitante, faire demi-tour serait une bonne solution. Alors même qu’elle prit en charge cette solution, elle se stoppa, dos à l’inconnu. « Attends », lui avait-il chuchoté alors que ces paroles avaient bien atteint son oreille. Déglutissant lentement, rien ne la rassurait en ce moment, c’est pourquoi elle reprit marche à l’inverse. Un pas rapide, beaucoup plus que précédemment. Les pas derrière aussi, se faisaient entendre, et c’est pourquoi la jeune femme avait le cœur qui battait aussi rapidement. Avant même qu’elle ne puisse employée le pas de course, son poignet se fit retenir pour lui faire faire à nouveau demi-tour. Les yeux emplis de peur, son regard rivé dans celui de l’homme, elle voulait partir. Le jeune homme avait beau être séduisant au niveau physique, son attitude l’était moins. Ces yeux. Elle s’en souvenait. Charlie avait parfois les même. La drogue! Ces ignobles substances qui faisaient agir les gens différemment, qui les transformait parfois même en monstre colérique, méchant… Non, ça ne voulait rien dire de bon tout ça. Voulant partir, son regard semblait l'hypnotiser. Hyung ne bougeait presque pas, fixant ces yeux. Ce n'était pas réel, ça ne pouvait pas l'être. Il ne pouvait rien arriver, le soir, pas vrai? C'était sans doute son imagination. Finalement, une voix claire résonna dans l’obscurité pour la ramener à la réalité. Le genre de voix que l’on pourrait croire sortie d’un psychopathe à en juger son sourire malveillant ornant ses lèvres. Dixten… Mais diable qu’elle s’en foutait, de son nom! Et pour le lui faire comprendre, elle fit tentative de reprendre son poignet vu l’emprise faible.

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Elle était terrorisé, son regard me suppliait de la lâcher comme pour se convaincre que tout cela n'étais qu'un mauvais rêve. Elle prenait possession du jeu inconsciemment comme une reine, la peur rendait le tout excitant. Ce soir allait être une bonne soirée j'en étais persuadé. Je resserrais plus mon étreinte sur elle, attendant de voir quelques larmes couler sur son visage, mais rien ! Un visage de marbre, comme si elle retournait sa veste, comme si elle prenait les reines en mains. Malgré cette perspicacité, au fond de ces yeux noirs lentement reflétés à la lueur de la lune se posait un brin d'angoisse. Mais à quoi est-ce que je jouais ?J'avais pour habitude de jouer avec des gens consentant mais en aucuns cas des jeunes filles innocentes. Mais mon jeu me plaisait je m'enivrais de plaisir.

D i x t e n ; Et toi ... C'est quoi ton nom ?

Mon ton était déjà plus hésitant, la rassurant, voir même protecteur. Elle était belle mais pourquoi avait-elle autant peur ? Répondre à ma question ne l'aurait en rien tué. Et je ne mordais point, du moins pas en de telle circonstance. Cette fille m'inquiétais, elle devait aller mal mais qu'importe ses histoires, je devais savoir. Je voulais savoir ce qu'elle valait. Dangereusement je me rapprocha d'elle et atteint son oreille afin de murmurer d'un ton à peine audible :

D i x t e n ; Tu as perdu ta langue ? Besoin d'aide pour la retrouver ?

J'étais un salopard. Un grand salopard et cela me plaisir, je jouissais intérieurement de mon sadisme. J'aurai pu me poser mainte et mainte fois des questions stupides telle que " Qu'est-ce qui me pousse à faire ça ... La drogue ? " non, c'était mon état d'esprit, elle ne l'aimait pas ? Je ne l'aimais pas . Elle ne voulait pas jouer ? Cela me donnait une raison de plus pour continuer ...

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Il était là, devant elle, tel un monstre devant sa proie. Et pourtant, malgré cette peur qui régnait au fond de son regard, elle restait de marbre. Elle ne pleurait pas, elle restait frigorifiée. En aucun cas des yeux luisants firent apparition tandis que Dixten resserrait son emprise contre son poignet. Ses traits se durcirent ne serais-ce qu’un peu. La jeune coréenne voulait partir, rien d’autre. Elle n’avait pas besoin d’un autre problème comme ça, non? Les histoires entre Charlie et Perséphone étaient bien suffisantes. Malgré ce visage froid aux traits faiblement durci, elle avait réellement peur. Non, ce jeu n’était pas le genre qu’elle aimait. Elle n’était pas comme certaines autres filles qui elles, prennent un malin plaisir à jouer avec leur adversaire de la même façon. Hyung souhaitait simplement partir, contrairement à celles-ci. Elle le dévisagea légèrement suite à ses paroles. Il lui demandait vraiment son nom? Pourquoi? Ce n’était pas une rencontre amical, après tout. Il l’avait empêché de partir et maintenant, semblait prendre part à un jeu du diable à cause de cette drogue, sans doute ! La voix qu’il avait employé avait beau être rassurante, quasi protectrice et peut-être même hésitante, ce n’était pas ça qui allait la convaincre de rester pour le moment. Elle repensait sans cesse au sourire collé à ses lèvres, à ses yeux, à la drogue! Certes, ses battements cardiaque c’étaient diminués, ralentis, mais elle n’était pas calmée pour autant, la peur restait là. Tirant encore un peu sur son poignet, c’était peine perdue, il avait resserré cette emprise de sorte à ne pas la laisser partir. Voyant que l’étudiante ne répondait pas, il s’était approché d’elle, jusqu’à atteindre son oreille. Il voulait quoi exactement, ce Dixten? La coréenne n’arrivait pas à comprendre le réel but de ce jeu si ce n’était pas de lui faire peur. Car c’est tout ce qu’il arrivait à faire en ce moment. Ces paroles… Elle écarquilla un peu les yeux sous la phrase mais finit par froncer les sourcils, se reculant en le poussant un minimum de sa main libre.
Sa voix avait été brusque, sur le coup. Elle ne pouvait pas vraiment réagir autrement, en même temps. Junnie soupira silencieusement, avant de le regarder. Elle l’observa trait par trait, en fait. Il ne devait pas être conscient de son agissement, ou du moins, qu’il n’est pas censé faire des choses comme ça à des inconnus. C’était sûr. La drogue devait avoir envahi ses cellules depuis très longtemps ! Après un moment d’observation, elle se reprit en main et lâcha d’une voix qui se voulait un peu découragée, mais pas très rassurée;
Elle retint un ‘’content?’’ à la fin de sa phrase. L’étudiante espérait simplement qu’il arrêterait ses manigances suite à la prononciation de son nom. Son regard était resté encré dans le sien, tout le long de la phrase, le supportant au possible. Elle ne pouvait pas faire mieux, ni faire réellement autre chose. Se débattre amènerait sans doute à rien si ce n’est qu’il l’emprisonnerait encore plus. Répondre à sa question n’était pas un signe qu’elle voulait pourtant entrer dans le jeu, car elle ne le souhaitait pas du tout. Baisser la situation pour mieux frapper ensuite? Encore moins, ce n’était pas son genre. Et puis, elle faisait quoi si c’était un élève de Berkeley? Car il semblait avoir environ l’âge des étudiants. Elle devrait se résigner à l’éviter chaque jour sur le campus, au maximum, car sérieusement, il lui faisait peur, et la situation ne semblait pas prête pour lui faire changer d’avis.

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Voyant que la jeune femme essayait en vain de se débattre, une image me vint à le tête, demain je serais ce connard qui lui avait laissé de belles marques brunâtres le long du poignet. Ce fut dans une amertumes et contre mon gré que je lâcha la main de l'intéressée. Elle me regarda, écarquillant les yeux, comme pour toi " Je t'ai eu ?". Non elle ne m'avait pas eu, je changeai juste le jeu. mes mains glissèrent le long de ses hanches afin de venir s'y poser délicatement. Elle ne se débâtait pas, elle avait surement compris que junkie tel que j'étais se débattre n'aurai servi à rien.je posa mon menton sur son épaule et soufflais lentement dans son cou. Je regardais le sol d'un air nonchalant et par moment la brûlure que j'avais faite à sa peau se montrait lentement, me rappelant un peu plus quel sorte de mec j'étais et je serais toujours.

> D i x t e n ; Oui je suis à Berkeley.

Non je n'étais pas devin, mais je me souvenais l'avoir croisé auparavant seule longeant les couloirs de marbre. La seule question à laquelle elle aurait voulu une réponse était celle-la, je lui avait donné avec un plaisir monstre. Je n'étais pas un psychopathe, je jouait simplement de ma sensualité, cela m'amusait sa réaction était plus qu'excessive avec un brin de normalité. Néanmoins il ne fallait pas trop que je traine, Matthew devait m'attendre non loin de la, et mon jeu ne lui aurait plus que moyennement. Je regarda donc l'étudiante un sourire légèrement sadique, sachant déjà qu'elle réponse elle me donnerait :

> D i x t e n ; Un peu de drogue pour embellir ta soirée ?

Je crois que la, J'avais dépasser les bornes. Mais cette petite fillette devait commencer à profiter de la vie.

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C’est fou comment l’impuissance peut se faire rapidement sentir face à l’inconnu. Certes, des situations du genre, on en voyait partout. Dans les films, les livres, parfois même dans des reconstitutions de scènes de crimes. On avait beau en entendre parler souvent, ce n’était jamais rien de bien agréable à savoir. Le vivre l’était encore moins. L’asiatique avait vu beaucoup pire en film, et ceci avait bien beau être une simple petite rencontre désagréable, elle savait très bien comment les choses se terminaient, en général. Exagération certaine, mais la panique gagnait lentement son cœur. C’était impossible de rester d’un calme glaciale comme l’homme d’en face. On ne pouvait tout de même pas savoir à l’avance comment on réagirait à une future ‘’attaque’’, ou agression, ou quoi que ce soit d’autre du genre. Sinon, on serait bien mieux préparer à toute cette comédie dramatique. D’ailleurs, cette dites-scène ne se transformait pas pour le mieux. Son poignet se fit relâcher pour sentir le tout brûler, juste assez, où le dénommé Dixten avait posé sa main. Son regard restait encré dans le sien, jusqu’à ce que celui-ci détourne ses yeux, ses mains se glissant contre ses hanches et son menton se posa contre sur son épaule. Un souffle froid caressa son cou, la laissant frissonner d’un certain dégoût. Quant à la suite, Junnie ne put qu’en déglutir de malaise et de crainte. Il était bel et bien à BCU, comme pour améliorer les choses. Respirant le plus lentement possible, elle n’ajouta pourtant rien. Il devait sans doute déjà sentir son cœur battre rapidement au travers de sa peau, et le jeune homme devait l’avoir aussi senti manquer un battement. La coréenne soupira, légèrement, lentement. Comme un signe d’abandon obligatoire. Que pouvait-elle faire, après tout? Peu importe ce qui se passerait, ce soir, elle finirait par devoir l’affronter un jour ou l’autre. Peut-être qu’il avait autre chose en tête, et s’il ne lui faisait pas forcément du mal ce soir, ce serait un autre jour. Hyung donna un léger coup de son épaule, pour qu’il retire sa tête, l’aidant même d’une main, lui retirant la faible emprise contre ses hanches. Puis, il lui posa LA question. Quiconque connaissant Jun sait qu’elle a peur de la drogue, que c’en était une phobie puisqu’elle n’y connaissait rien, mais la jeune brune savait fort bien que ceci faisait agir autrement. Dixten en était la preuve vivante! Son pied se glissa vers l’arrière, reculant ainsi d’un pas. Moins rassurée, l’étudiante craignait encore une fois la suite des choses, pestant simplement, avec inquiétude;

[Pardon c'est plutôt court, mais, voilà :) !]

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