the great escape
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PV ♦ je déteste ce crayon. /!\

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MessageSujet: PV ♦ je déteste ce crayon. /! PV  ♦ je déteste ce crayon. /!\ EmptySam 24 Juil - 23:14

Je ne cognais pas à la porte, et j’entrai. Je me foutais un peu du fait que l’on vivait en confrérie, et que l’on avait tous des colocataires. Belammée était ma femme, nous étions sensé tout partager, alors, techniquement, je n’avais pas à toquer avant d’entrer chez elle, et ce, même si ça pouvait paraître totalement impoli. Je me foutais un peu de la politesse, après cette journée. J’étais totalement épuisé. J’avais seulement envie de rejoindre un lit, peut importe lequel, et dormir cent ans, comme la belle aux bois dormant, pour, par la suite, me réveiller dans un monde merveilleux, où tout mes problèmes se seraient régler, sans que j’eus à intervenir. J’avais peur, en tournant la poignée. Et si je trouvais Bela, pendue dans son garde-robe? Il fallait dire que la journée n’avait pas été géniale pour elle non plus, en fait, elle devait avoir eut une journée encore plus merdique que la mienne. J’avais quand même eut un moment que l’on pouvait considérer comme heureux, bien qu’il fut suivit de remords intenses. Ça, c’était la faute de la religion. Si je n’aurais pas été à l’Église aussi souvent avec ma «grand-mère», je n’aurais jamais vu de mal, à jouer le mec volage. Après tout, c’était écrit où, que c’était mal de tromper sa femme? Que c’était interdit? Que ça devait faire mal? Dans la bible, probablement. Parce qu’après tout, tous les peuples n’ont pas la même perception des tromperies, même que les autochtones d’Amérique du Nord n’hésitaient pas à «prêter» leurs femmes aux européens. Pour eux, c’était correct, normal et même gratifiant. Mais ce n’était plus comme ça, et par chance. Je n’aurais jamais voulut prêter ma Bela. Je ne voulais même pas imaginer la peine que je lui avait fait. C’est pourquoi, j’hésitais à tourner la poignée. J’avais les cheveux en bataille et mes yeux arrivaient à peine à rester ouvert. Je n’avais que deux envie, retrouver Bela et fondre en larmes dans ses bras. Ensuite, elle me dirait de dormir, et nous ferrions une belle sieste. Après, ce serait comme si rien ne serait arrivé, mais pour cela, je devais passer cette poignée. Je la tournai, en entendant tout le mécanisme au quel je n’avais jamais vraiment fait attention. C’était probablement la fatigue. Ma vie était sur avance rapide depuis le matin, là, elle était sur slow motion. Je poussais la porte. Je me sentais comme un pauvre mec. Rectification, j’étais tout à fait, un pauvre mec. Elle m’attendais, assise sur son lit. C’était totalement pathétique. Je m’approchais sans rien dire, jusqu’à son lit, ou je m’assis à ses côtés. Personne ne parlait, c’était tout sauf cool. J’avais envie de lui dire que ça n’avait pas valut le coup, quelle était bien meilleure, mais ça aurait été totalement déplacé et stupide de ma part. Mais c’était totalement vrai. Je la regardais, en cherchant quoi dire. J’entendais les secondes exploser dans l’horloge. Elles allaient tellement lentement. Finalement, j’eu une idée. Certainement pas la meilleure, mais j’en avait besoin. J’enlaçai Belammée. Rien de plus, rien de moins. Mais en m’exécutant, je fis tomber un crayon, qui était sur la table, près d’elle. Je m’éloignai, tranquillement, et je fixais le crayon. Bon dieu, pourquoi ne le ramassait-elle pas? C’était son crayon après tout. Il m’énervais. Pourquoi il existait? C’était l’objet que je détestais le plus, a présent. Je regardais encore Bela, elle n’avait pas l’air d’avoir envie de ramasser ce foutu crayon. Je la regardais plus intensément, me donnant un air «ramasse se crayon, sinon je me fâche» mais elle ne bougeait pas plus. Ce crayon, il me donnait envie de pleurer. Il était seul, sans ses comparses crayons, mais surtout, il m’obsédait. Et je n’avais pas envie d’être obsédé par autre chose que par ma Belammée. J’avais eut trop d’obsessions dans ma journée, ce n’était pas le temps d’en prendre une nouvelle sur un simple crayon. Alors, je lui pris les mains et plongeai mon regard dans le sien, un regard digne d’un psychologue compréhensif, un truc totalement effrayant.

    CHARLIE NOAH SILVER Bela, mon amour, tu voudrais bien ramasser le crayon?


J’en demandais peut-être trop, après tout ce que je lui avais fait. Mais bon, après tout, ce n’était qu’un simple crayon, non? Non. Probablement pas, vu le regard qu’elle me lança. Un regard à donner froid dans le dos. Elle avait un affection spéciale pour ce crayon? Ou pour le tapis, peut-être? Bien que le crayon n’ai pas fais de tache... Ou c’était moi, le problème dans tout ça. J’étais tellement con, après tout. Tromper la femme la plus merveilleuse du monde. Avec une inconnue en plus. Le pire dans tout ça, c’est que le jeux n’en avait pas valut la chandelle. Même que le jeux... Je préférais jouer avec Bela, elle était tellement plus... Douce? Amoureuse? Bref... Je n’avais pas envie de rester là, sans parler, mais j’avais l’impression, que si je ramassais ce crayon, elle allait m’en vouloir. Que peut importe mon geste, en fait, elle m’en voudrait. J’avais tellement envie de revenir dans le passé, que ce soit elle, qui me décoiffe, elle qui m’aime... J’aurais préféré ne jamais avoir rencontrer cette alpha. Même si... Elle n’avait pas été mauvaise. Elle avait été correcte le temps que ça avait durer. Je n’avais pas du tout, mais pas du tout envie de la croiser dans les couloirs, de la voir à la cafétéria. En fait, j’avais seulement envie de l’éviter jusqu’à la fin de mes jours. Je n’avais pas envie de devoir avoir l’air gentil, mais en même temps devoir rester de glace et de faire le mec occupé à chaque fois, parce que j’avais comme le sentiment que Bela ne me lâcherais plus une seconde.
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MessageSujet: Re: PV ♦ je déteste ce crayon. /!\ PV  ♦ je déteste ce crayon. /!\ EmptyDim 25 Juil - 3:35

    J'attends. Dans le silence. Je n'ai toujours pas bougé. Kienan est parti après Charlie, presque immédiatement. Alors j'ai rangé. Tout ma chambre est devenue nickel. Je m'ennuyais tellement. J'ai ouvert mes volets, la lumière du soleil est passé pour la première fois depuis des jours. Une mini dépression de rien du tout. La passé est passé, je dois arrêter de m'en faire, arrêté de penser que j'étais pas loin d'être définitivement enceinte et donc mère. Je n'aurais jamais pu accepter cet enfant, parce qu'il interrompait mon travail, ma passion et que c'était ce qui passait avant tout le reste. C'est certes cruel, mais je sais que je me serais pas occupée de ce gosse et que les services sociaux seraient venus. Et là, c'était une demande de divorce que je recevais par la poste et Charlie m'en voudrais éternellement. C'était peut-être une bonne chose de ne pas avoir eu ce bébé, parce qu'on peut profiter de la jeunesse qu'il nous reste. Déjà que j'avais juré de ne jamais me marier, c'est carrément loupé. Mais je n'ai pas de regrets. C'était juste un concept tout aussi bizarre que la famille pour moi, sans doute parce que mes parents n'ont pas réussis à rester ensemble longtemps ou que la tentative des Canterburry pour former une famille était... Inexistante.

    La chambre était plus propre que les draps d'une manique qui passe son linge trois fois à la machine à laver pour qu'ils soient bien blancs. Même mes albums photos, qui jonchent le sol d'ordinaire était classés par date dans le rangement de mon bureau. Quelque chose m'horripilait sur ce meuble d'ailleurs. Mais quoi ? Mes objectifs étaient tous là, en ordre de taille croissant vers la droite, mes cahiers rangés par ordre alphabétique de la matière et mes crayons... OH MERDE. C'est eux le problème. Ils sont rangés par couleur mais c'est disgracieux sachant qu'ils ne sont pas tous de la même taille. Je commence à les classer autrement, ça me donne envie de tuer Capryce. Cette broutille m'énerve, journée de merde. Le crayon noir est le plus petit, on ne dirait pas, parce que mademoiselle Suallen qui partage ma chambre et est censé être ma meilleure amie même si elle couche avec mon ex au moment où il était encore mon petit ami, ne taille pas ses crayons. Salope. Je devrais surveiller la chambre de Kienan et celle de Charlie, à tout les coups, elle va les draguer aussi. Genre c'est devenue une femme fatale alors qu'avant elle arrivait même pas à rentrer dans du 40. Je fais un petit 36, elle était jalouse. Qui l'a aidé ? C'est Bela. Et elle a couché avec le copain de qui ? De Bela aussi. Je retiens. Je me vengerais un jour. Je suis pas une fille qui accepte énormément l'adultère, encore moins quand c'est votre meilleure amie la maitresse.

    Si seulement ces histoires de tromperie s'étaient arrêtées là. Mais non, il a fallu que mon téléphone sonne, que j'entende la voix de Charlie, qu'il me dise qu'il venait de coucher avec quelqu'un d'autre. Cool. Sympa. Merci. Exactement ce dont j'ai besoin maintenant. Allez, j'ai fait la femme trop sympa et j'ai passé l'éponge. Mais elle, je la croise, je l'écrase. Je rapperais sa tête sur le bitume jusqu'à ce qu'elle n'est plus de visage, la garce. Je lui ferais vomir ses tripes avant de les revendre à un japonais qui en fera des sushis. Qu'elle essaye encore de coucher avec Charlie après ça. Je la démonte pièce par pièce comme une barbie mal fabriquée, la chienne en chaleur.

    J'ai à peine le temps de préparer mon plan d'attaque contre cette « fille » que j'entends la porte s'ouvrir. Je me suis assise sur mon lit, je ne m'en souvenais même plus. J'ai pas la force de me lever. De toute manière, Charlie s'est assis sur mon lit. Il n'a rien fait, rien dit. Qu'est-ce que je peux faire ? Je vais pas balancer un « C'était comment ? », pas maintenant. Il m'enlace, je sens son parfum m'envahir, il y en a un peu cette pute avec, et ma tension baisse un peu. Mais j'ai entendu un truc tomber. Ce putain de crayon noir. J'embrasse Charlie dans le cou avant de fixer la cause de mes soucis depuis ce matin. Il va me faire chier longtemps celui là. C'est le seul truc qu'il y a au sol, ça me gêne. Mais j'ai pas envie de bouger....... EH OH. Je suis pas sa bonniche.

      b e l a ♦
      C'est toi qui l'a fait tombé, c'est toi qui le ramasses. Merde hein, tu m'as appelé il y a dix minutes pour me dire que tu viens de coucher avec une fille, je m'en fous que tu connaisses pas son nom ou quoi, tu peux comprendre que c'est fatiguant à encaisser dans la même journée où je t'ai dit que j'avais perdu un gosse . Alors s'il te plait mon cœur, tu veux pas ramasser ce putain de crayon toi-même ?


    Je sais que c'est pas correct, que je vais le faire se sentir mal et qu'il risque d'avoir ce regard que je déteste voir, celui qui montre que je lui ai fait de la peine. Il va perdre son beau sourire et il va me répondre tristement. Il est sur les nerfs, on est tout les deux à bout, on va se prendre la tête longtemps sur ce putain de crayon parce qu'on est têtus. On peut pas toujours être le couple de jeunes mariés parfait de toute manière, mais là, j'ai juste envie de nous foutre un ruban de scotch sur la bouche, qu'on se mette sous ma couette et qu'on attende que notre rancœur l'un envers l'autre disparaisse pour de bon, comme si on se purifiait dans notre sommeil. J'ai pas envie de me prendre la tête avec lui mais j'avais juste besoin de vider mon sac, parce que je me sentais mal, pas à la hauteur, pas assez bien pour lui. Est-ce que c'était le message qu'il voulait me faire passer ? Peut-être. Je m'entends prononcer des mots, une question que je ne voulais pas poser à voix haute.

      b e l a ♦ Elle était mieux que moi ?


    Je plaque ma main contre ma bouche. Merde, j'ai vraiment dit ça ?
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MessageSujet: Re: PV ♦ je déteste ce crayon. /!\ PV  ♦ je déteste ce crayon. /!\ EmptyDim 25 Juil - 4:51

J’aimais Bela, mais parfois, elle avait de ses réactions immatures et totalement énervante. « ramasses le crayon, c’est toi qui l’a fait tomber! » eh puis quoi encore? Je n’osais pas imaginer ce que ce serait, avec des enfants; « changes sa couche, c’est toi qui m’a engrossé » ce n’étais pas cool. En plus, elle était plus près de se foutu crayon que je ne l’étais. Son bisou dans le cou? Eh bien je m’en fichais. Mariaenne savait très bien m’en donner, elle aussi, et elle aurait probablement ramassé ce foutu crayon avant même que je lui demande. Ensuite, elle m’aurait fait des crêpes. Ça aurait été génial. Mais non, à la place, j’ai marier celle qui ne veut même pas ramasser les crayon que je fais tomber. Le mariage est sensé avoir une part d’entraide, non? Eh bien c’était à son tour, d’aider, moi, j’avais déjà fait ma part en ne tuant pas Kienan le matin. J’avais seulement été me détendre avec une brunette, et fait tomber un crayon. J’avais presque des remords, d’avoir fait tomber ce truc. Tellement que j’en oubliais presque que je l’avais trompé, et¸que ça m’avait fait un bien fou. Pourquoi je m’étais marié déjà? Un voyage? Ça en faillait vraiment la peine? Peut-être, oui, si seulement Bela n’était pas aussi bloquée sur le plan sexuel... Genre que je me privais déjà de mecs pour elle, là, elle me demandait privation totale parce que “madame” n’avait pas une libido très forte, à cause de ce foutu bébé, qui de toute façon était mort, et chassé, comme un poisson dans une toilette.

    CHARLIE NOAH SILVER tu ne pourrais pas agir avec maturité, une fois par mois? Genre queu c‘est long à la longue de supporter vos caprices, madame Silver. Tu sais, c‘est fatiguant aussi d‘apprendre que sa femme a perdu un enfant qui n‘était même pas le sien. Et tu crois que ça ne demande pas d‘énergie, coucher avec une inconnue? Désoler de te l‘apprendre, mais ça demande un max, devine pourquoi la plupart des gens le font avant d‘aller dormir. En plus là, je doit endurer tes caprices. Pas cool. Non, je ne ramasserai pas ce crayon. Je suis pas du genre a aimer les chambres trop en ordre, de toute façon, mon bébé d‘amour.


J’essayais de reprendre mon calme, mais c’était impossible. Elle faisait exprès, c’était clair comme de l’eau de roche. Elle faisait exprès d’être aussi jolie, de me donner autant d’envie, mais en même temps d’être aussi têtue et de m’interdire de faire tout ce dont j’avais envie. Puis, elle me posa LA question, à savoir si Mariaenne avait été meilleure qu’elle. J’y pensais un moment. En regardant Bela. Je pris même le temps d’enlever mes chaussures et de m’asseoir en tailleur sur le lit avant de répondre. Une chose était certaine, ça avait été cool, avec Mariaenne. Simplement parce que je m’étais senti revenir en arrière, jeune, avant tout ces bouleversements dans ma vie. Je m’étais senti comme à l’époque ou j’avais rencontrer Emma, et qu’on faisait les fous. Où encore, comme à l’époque ou j’avais rencontrer ce type, en voyage, Tomas. Tomas... Ça avait été tellement puissant. On l’avait fait dans un tout petit sous sol, dégoûtant, mais le plus cool, ça avait été devoir se cacher... Mais se faire prendre. Ça, c’était moins cool. Mais je rêvais tout de même de le revoir, pas pour re-tromper Bela, seulement pour voir s’il avait garder sa masse musculaire... J’avais beau essayer de tous les comparer à Bela je ne réussissait pas. Peut-être que...

    CHARLIE NOAH SILVER Comment tu veux que je saches? On ne l‘a pas fait depuis l‘Egypte, et ça, c‘était il y a des siècles. Mais si tu veux savoir, c‘était classe, parce qu‘on a fait quelque chose, au moins. Elle n‘a pas dit qu‘elle avait mal a la tête ou n‘importe quoi, elle m‘a juste sauter dessus. Ça, c‘était cool.


Bela avait plaquer sa main devant sa bouche. Elle ne savait donc pas qu’elle risquait d’avoir pleins de boutons, en faisant cela? Je n’avais pas trop envie d’avoir une femme pleine de pustules au niveau de la bouche. Vraiment pas en fait, ça ne règlerais en rien les problèmes de que notre vie sexuelle subissait, ses jours-ci. Sa bouche... J’avais totalement oublier de lui dire bonjour, par son bisou habituel. Vos mieux tard que jamais, non? Je m’approchais donc d’elle et l’embrassai, sur la bouche, comme à mon habitude. Peut-être étais-je moins tendre que d’habitude, mais en même temps, j’étais totalement épuisé, et j’avais très envie de dormir et je savais que Bela avait la même envie, même si ce n’était pas du tout dans notre habitude, de dormir. J’était tellement vidé que j’oubliai de lui dire pourquoi, je l’avais embrassé. Parce que oui, je devais me justifier, surtout pendant une guerre de mots comme on le vivait, en à ce moment là.

    CHARLIE NOAH SILVER Désolé, j‘avais totalement oublier de te dire bonjour, mon bébé d‘amour. Je suis totalement mort. Je vais te paraître un peu stupide, même si tu dois en avoir l‘habitude, mais on ne peut pas faire un petit dodo? Le temps de se remettre les idées en place? Parce que sérieusement, j‘ai l‘impression que je m‘engueulerais même avec une boîte de papier mouchoir, donc...


Oui, même la boîte de papier mouchoirs pouvait être une de mes cibles, en fait, le seul que j’avais envie d’épargner était le matelas de Bela, il était si invitant, avec ses beaux coussins et sa couette épaisse... Je rêvais les yeux ouverts. Je rêvais de rêver. Dormir était devenu un fantasme. Ouais, je devais être fatigué. Je m’allongeai donc sans même attendre la permission de ma femme, après tout, ce lit était à moi à moitié, non? J’étais à présent emprisonné, je ne pouvais tout simplement plus me lever, c’était totalement impossible, j’étais trop, trop bien.
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MessageSujet: Re: PV ♦ je déteste ce crayon. /!\ PV  ♦ je déteste ce crayon. /!\ EmptyDim 25 Juil - 15:54

    Il déconne là ? C'est moi la fille immature maintenant ? C'est la meilleure. Comme si lui il avait jamais eu la flemme de faire quelque chose. Mais non, là il en a rien à foutre, il veut juste pas ramasser ce putain de crayon noir que Capryce ne retrouve jamais et qu'elle me tape une crise à chaque fois. De toute manière, elle me tape des crises tout le temps. J'ai l'impression que le monde a décidé de me faire chier en ce moment. Je ne sais pas ce que je lui ai fait, mais putain ça doit être grave pour qu'il me prenne autant la tête sur un crayon. C'était une manière de régler nos comptes ou quoi ? C'est comme si ce crayon était devenu tout nos problèmes en même temps, qu'ils étaient tombés en se fracassant dans un bruit sourd sur le sol et maintenant ça explosait. Nous, on implosait.

    C'est le genre de truc qui ne serait pas arrivé avec Kienan. Jamais il ne m'aurait demandé de m'occuper de ce crayon, jamais il ne l'aurait fait non plus. A vrai dire, je suis sure que je serais déjà allongé dans le lit, avec lui. Mais non, c'était Charlie que j'avais « choisi ». En quelques sortes, parce que j'ai pas vraiment eu le choix. Mais je comprends Kienan, j'aurais fait pareil. Personnellement, je n'étais même pas au courant de mes sentiments pour Charlie avant d'enfiler cette robe de mariée. Alors il faut comprendre le blocage. Je pensais trop. J'avais juste envie de me tirer et de choper ce crayon au passage, d'aller le bruler vif et d'enterrer ces cendres, je serais débarrassée. J'irais faire un tour, me changer les idées. Boire un café, ou quelque chose de plus fort, pour oublier ce qu'il se passe. Avoir un blackout, me réveiller dans mon lit, seule ou accompagnée je m'en fous, et que ma vie reprenne son cours sans que me souvenir de cette histoire. Si je m'assomme, ça peut le faire ? Et ça fait le même effet qu'une gueule de bois. La bosse en plus. Ouais alors non, je préfère me prendre une bonne cuite dans ce cas.

    Comment j'en suis arrivé là ? Je regarde Charlie, j'hausse un sourcil. J'ai envie d'exploser de rire, c'est tellement paradoxal ce qu'il me dit. Mais je me retiens, je crois pas que le moment soit extrêmement bien choisi. Enfin, il a bien eu un fou rire à l'église, lui.


      b e l a ♦
      Et là tu me fais quoi ? C'est pas un caprice peut-être ?


    On se sent obligés de rejeter la faute sur l'autre, on a le sentiment d'être parfait ou quoi ? Je sais très bien que je ne le suis pas, pour la simple et bonne raison que je sais très bien que j'aime encore Kienan. C'est cruel à dire, même de l'avoir pensé me fait mal mais Dieu sait – si il existe, sinon on va dire que mon père est Dieu tiens. - à quel point j'ai eu du mal à accepter le changement de relation dans lequel je me suis embarquée. Trop vite. J'ai encore agi sans pensé aux conséquences. Et maintenant je dois ramasser un crayon. Rien à battre qu'il aime pas les chambres en ordre, il n'a qu'à pas venir.


      b e l a ♦
      Bah ouais, c'est sur que de savoir que tu vas voir ailleurs ça va m'aider à coucher avec toi ! Si t'es pas content t'as qu'à te barrer... T'as trouvé une chienne en chaleur.


    Hum, oui, bon, j'avoue que d'ordinaire je me retiens pas non plus. C'est les circonstances qui me bouleversent un peu. Je ne demande pas à Charlie qu'il me prenne en pitié, juste qu'il me donne du temps. De m'embrasser, c'est une façon de se faire pardonner ou quoi ? « Me dire bonjour » ouais, c'est ça, on s'est déjà vu ce matin. Dormir ? Ça me fait bien envie mais là je suis trop énervée. Je balancerais cette boite de mouchoirs par la fenêtre. Le crayon avec. Je le vois s'allonger pendant que je décroise mes jambes et je me lève.


      b e l a ♦
      Va dormir si ça te fatigues autant. Je suis énervée, j'arriverais pas à dormir, je vais sortir une heure, je reviendrais, promis.


    Entre nous deux, celui qui a le plus de chance de partir pour aller voir ailleurs, c'est bien lui. Je suis pas une machine, si je dois coucher avec quelqu'un, faut que j'en ai envie. Ouais, en fait non, pas tout le temps. Juste qu'il me prend le chou. Et que ça me saoule. Ohlala, faut que j'aille prendre l'air, un café et des photos. J'embrasse Charlie, j'hésite à l'enfermer là en fait, mais ce serait cruel et cela ressemblerait à un traitement sur les animaux alors non.

      b e l a ♦
      Tu m'en veux de pas rester ?


    Si il dit oui, je reste. Je crois que c'est bon, on s'en veut déjà assez pour le moment et faudrait éviter d'en rajouter. Pendant que je suis debout, je prends ce putain de crayon par terre et le jette sur mon bureau. J'aurais beau ranger, la seconde d'après, plus rien n'est remis en ordre. Tant pis.
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MessageSujet: Re: PV ♦ je déteste ce crayon. /!\ PV  ♦ je déteste ce crayon. /!\ EmptyDim 25 Juil - 18:52

Moi, faire des caprices? Pff, ouais, et puis? Je devais bien y avoir droit, tout de même. J'étais l'enfant d'une star du piano classique, après tout. J'avais visité les plus grands hôtels du monde, et ce, avec plein de passe droit, parce que j'étais trop mignon. Qu'est ce qui faisait que je n'avais plus le droit aux même passe droit, aujourd'hui? Ma mère était toujours en tournée, et puis, je devais être toujours aussi mignon, parce que je m'étais tout de même fait une inconnue sur le toit de mon université en plein avant midi sans même demander. De toute façon, j'étais presque certain que j'avais ramasser sa fourchette, la dernière fois. Donc, techniquement, c'était son tour. Pas le mien. Sinon, je pouvais toujours dire que c'était le travail de la femme, de ranger, pour satisfaire son mari, selon l'Église catholique, mais elle me rirait probablement au nez, sachant que je suis le mec le plus athée de l'univers. Oh et puis ce n'était qu'un crayon. On avait une dispute à propos de crayon, et on réussissait à garder notre calme. C'était presque drôle. Non en fait, c'était drôle. J'échappais même un petit rire, sans trop le vouloir.

    CHARLIE NOAH SILVER Ouais... je te fait un caprice. Mais tu sais quoi, j'ai pas envie que ce crayon gâche mon couple, alors,je vais faire le grand garçon, et je vais le pousser sous le lit. Comme ça, on en parle plus.

Je poussai finalement le méchant crayon en enfer, sous le lit. J'avais l'impression de pouvoir l'entendre crier à s'époumoner de dire à sa femme qu'il l'aimait, pourtant, je n'avais même pas prit de buvard. Fini le à qui la faute. Le crayon était mort, tel un soldat en Irak. On n'aurait qu'à le ramasser, ensemble, quand on aurait un plus beaux sourire, nous fendant les joues. Là, on le trouverait, et on rirait à en faire exploser notre rate, en se disant à quel point nous étions stupides de nous disputer pour ça. J'écoutais Bela parler. À l'entendre, coucher avec moi avait l'air d'une corvée. Pourtant la « chienne en chaleur », qui en fait n'avait rien d'un animal de compagnie, de toute façon, je n'étais pas zoophile, ne c'était pas trop plaint. Peut-être que c'était Bela, le problème. Peut-être qu'au fond, elle était lesbienne.

    CHARLIE NOAH SILVER Parce que madame à besoin d'aide pour coucher avec moi? Cool, vraiment. Mais non, je ne partirais pas. J'en ai pas envie. J'ai seulement envie de dormir. Oh et puis, Chienne en chaleur, c'est pas cool. Au moins elle, elle m'appréciait. À t'écouter, ça l'air d'une corvée, Bela. Si tu veux, je te montre comment je suis génial après dodo?

Genre qu'elle me laissait partir comme si j'étais le dernier des idiots. J'étais là, allongé sur son lit, et je n'avais vraiment aucune envie, pas même l'idée de me lever. J'étais presque chez moi, après tout. Mais elle, partir? Non. Pas question. Ses mots me donnèrent comme un choc électrique dans la colone vertébrale, tellement que je me redressai, même si je croyais que c'était totalement hors de portée. Elle voulait sortir pour quoi d'abord? Pour aller coucher avec le premier venu? Oh non pas question. Madame Silver ne serait pas connu comme madame l'infidèle. Non. Et puis, je ne voulais pas non plus être connu comme le mec qui est totalement incapable de satisfaire sa femme. Et si elle allait se saouler? Non, je n'acceptais pas ça non plus, pas sans moi, en tout cas. Non, je ne voulais pas qu'elle parte. Heureusement, elle était du genre à demander la permission.

    CHARLIE NOAH SILVER Si, je t'en veux. Beaucoup, même. Regarde, on va regarder un film, et en plus, tu choisiras, et puis après, on verra, mais bon, je suis à peut près certain que je vais m'endormir parce que, héhé je ne tiens plus debout, moi.

Elle n'a pas l'air de m'écouter. Elle se penche, et ramasse le crayon. Il était à peine entré sous le lit. Hum... Pas chouette. Je n'aime pas la façon dont elle pose se crayon sur le bureau. Elle à l'air encore fâchée. Comment fait-elle? Pour rester fâchée si longtemps? Je me lève difficilement du lit, pour aller chercher un câlin. Non, elle ne partira pas. Je n'en ai pas envie. Et quand je n'en ai pas envie, on m'écoute, pour la simple – et bonne – raison que sinon, j'utilise la force. Là, par exemple, je vais la kidnapper. La sequestrer dans sa propre chambre. Le temps que tout ce calme, et que l'on fasse une belle sieste, ensemble. Je l'ai dans les bras. Je la serre fort, mais pas trop, bien que j'aurais envie de la broyer entre mes bras. Je l'embrasse aussi. Pour une raison que j'ignore, j'ai toujours trouvé que bisous et fatigue allaient bien ensemble. Je l'attire tranquillement vers le lit, sur le quel je me laisse tomber, l'attirant dans ma chute. Non, il n'est pas question qu'elle me laisse tout seul. Elle va peut-être bien m'en vouloir, mais au point où j'en suis, je m'en fiche un peu. Qu'elle me déteste pour un truc de plus ne changerais pas grand choses, de toute façon. Sans le vouloir, je donne un petit coup sur le bureau. Oh. Non. J'entends tout les crayons tomber, un par un, brisant leur mine finement aiguisée en heurtant le sol. Sans le vouloir, je me met à rire. Un grand rire qui fait un vacarme incroyable. Je n'ose même pas imaginer la baffe que je vais me prendre, les mines de crayons que je devrais ramasser, et ceux que j'aurais à aiguiser. Mais je ris tout de même, tout cela est tellement ridicule. Je cesse de rire et j'enfouie mon visage dans son cou, ou de dépose un tout petit bisou, et, tel un enfant timide, de lui demande tout simplement.

    CHARLIE NOAH SILVER Tu promets de ne pas partir si je range tout... après dodo?
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MessageSujet: Re: PV ♦ je déteste ce crayon. /!\ PV  ♦ je déteste ce crayon. /!\ EmptyLun 26 Juil - 0:36

    Je regardais Charlie dans les yeux. Comment on a pu en venir là ? Je nous trouve vraiment cons quand même. J'avais attendu qu'il finisse de parler. Je n'avais pas envie de répondre. Ce crayon avait déjà fait assez, je ne voulais plus en parler jusqu'au moment où l'un de nous le ramasserai. Comment une simple petite chose pouvait nous séparer autant ? Ça doit peser moins de 20 grammes, faire moins de 10 cm, c'est insignifiant un crayon. Ça s'en va rapidement avec une gomme, il vous suffit de frotter un coup. Pourquoi ne pouvait-on pas gommer cette journée de nos vies ? Il reste tellement de jours, pourquoi encombrer notre mémoire avec des choses tristes ou énervantes ? Je préférai me souvenir du voyage qu'on avait fait, de ces tentatives pour m'apprendre le piano, de ses concerts privés pendant que je le prenais en photo. Il est doué, vraiment. Je n'ai pas compris pourquoi il doublait son année. Il aurait pu partir en tournée avec sa mère, je suis sure que cela aurait fait une très belle affiche, la mère et le fils. Ça plait toujours ces concepts de famille réunies et d'esprit de solidarité. Ça manque dans ce monde, l'entraide. On joue pour soi, c'est pas drôle. Vous avez déjà essayé de jouer aux échecs seul ? Ça marche pas du tonnerre, vous connaissez les coups à l'avance, l'issue de la partie, la stratégie de l'autre. Je préfère l'imprévu, la surprise, mais pas de ce genre.

    J'ai ris. C'est la meilleure. Une corvée. Et puis quoi encore ? Je ne pouvais pas le laisser dire ça. C'est vrai qu'en repensant à ce que j'avais dit, cela pouvait être interprété comme ça. Mais mince, je suis un peu superficielle dans le fond, je le sais, alors je ne pourrais jamais rester avec quelqu'un que je trouve... pas attirant. Je reste debout. J'ai envie de faire un truc pas sympa, j'ai envie de rire mais c'est vraiment méchant. On ne vit qu'une fois ? N'est-ce pas ? Mais ça va pas le faire rire lui... Oh merde hein, si il a le droit de ne pas ramasser le crayon, j'ai le droit de lui faire peur. Juste un coup.

      b e l a ♦ Ouais, t'as raison c'est une corvée. J'en ai marre de toi et tes conneries, dors là si tu veux, mais sois plus là quand je reviens. Va la voir si elle t'apprécie, parce que pas moi, c'était du vent.


    Je laisse ma bague et pars, vite. Si je le regarde, je vais exploser de rire. Je claque la porte. Deux secondes après je rentre, je suis morte de rire. Je cours presque jusqu'à mon lit et me jette pratiquement sur Charlie. Je me mets à califourchon sur sa taille et l'embrasse. J'ai remis ma bague, avant de la perdre. Je m'en fiche d'avoir une trace de rouille sur l'annulaire, ça prouvera que j'ai aimé quelqu'un longtemps. Que mon point d'attache était représenté par une anneau insignifiant, choisi en une après midi près d'une foire, avant d'enfilé une courte robe blanche et, paradoxalement, des docs. Et si le curé nous voyait maintenant ? Peut-être qu'il croirait un peu plus en notre union, parce qu'il avait pas l'air convaincu, mais vachement frustré sexuellement. A cause de sa secrétaire, elle était moche elle aussi, ils doivent combler leur manque affectif ensemble à mon avis et lui, il est tombé amoureux. Le truc à pas faire : tomber amoureux de son plan cul. Et si Charlie tombait amoureux d'elle ? Il m'avait juré que non mais on ne sait jamais. Si ça arriverai je.. Je sais pas ce que je ferais.

      b e l a ♦ Pardon, c'était trop tentant. Mais t'es canon Charlie, vraiment. T'es adorable, mignon, sexy quand tu t'énerves, tout ce que tu veux. Tu crois que je t'apprécies pas ? Bah t'as raison, je suis amoureuse de toi, je suis au level au dessus. Et sans avoir pris de champignon magique comme ceux de Mario qui lui font prendre une taille de géant, ce serait relativement flippant. C'est pas une corvée, je me contrôles, parce que sinon tu m'aurais sur le dos 24 heures sur 24, 1440 minutes sur 1440. Le truc, c'est que je suis restée deux ans avec un mec avec qui je couchais tout le temps, c'était le premier en plus, mais je l'aimais alors je m'en foutais. Mais je veux juste pas refaire la même erreur de baser une relation sur ça, alors que je t'aime vraiment Charlie. Et tu sais quoi ? Bah maintenant il est mort. Mais je jure que c'est pas moi qu'il l'es tué ! Mais ne redit jamais, jamais ça. Et je m'en fous si c'est pas sympa, je l'aime pas. Je la connais pas mais je l'aime pas. Ouais, c'est gamin mais rien à foutre non plus.


    Je me sentis tomber sur le lit, juste à côté de Charlie. Il avait basculé, le bougre ! J'avais entendu les crayons tomber en même temps. J'ai un mari vraiment maladroit. Et il a le rire communicatif. Alors je ris aussi. Ce ne sont même pas les miens. Pourquoi je m'en faisais avant ? Tant qu'il ne casse rien en rapport avec mon appareil photo, c'est pas grave. Je devrais arrêter de m'en faire. C'est pas bon pour le teint, on vieillit mal. Je sens ses cheveux qui me chatouillent la mâchoire pendant qu'il m'embrasse dans le coup alors je ris encore.

      b e l a ♦ C'est bon Chat, c'est pas grave. C'est même pas les miens, j'ai tout rangé tout à l'heure parce que j'avais rien à faire. Mhm... Non, pas de film, j'ai pas envie. J'ai plus envie de rien faire, sauf dormir là.


    J'enlève mon short et ne garde que mon T-shirt, hors de question de dormir avec, ça va me faire mal. Je me glisse sous ma couette et me colle contre Charlie. Sans film, je peux entendre sa respiration et si je me concentre, si je colle ma tête contre son torse, j'entends presque son cœur battre. Et ça fait comme une berceuse. Ça me rassure. Je passe un bras autour de sa taille, je veux pas qu'il s'en aille. Je l'embrasse sur la clavicule et ferme les yeux.
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MessageSujet: Re: PV ♦ je déteste ce crayon. /!\ PV  ♦ je déteste ce crayon. /!\ EmptyLun 26 Juil - 4:18

Je senti mon coeur se casser en deux. J'étais mauvais? J'eus un moment de doute, avant de réaliser que non. C'était impossible. Sinon, ils me l'auraient dit. Monica la première. Celle qui m'avait dépuceler. Une femme d'expérience dans la vingtaine... quand je n'avais que quinze ans, jours pour jours. Après cela, j'avais eu une vision totalement différente de l'Italie. Emma, elle était du genre à se plaindre de tout, mais elle ne c'était jamais plaint de moi, même pas à ses amies, qui me racontaient toujours tout ce qu'elle disait, en échange d'un peu de coke. Alors, je ne devais pas être si mauvais... Maxence non plus ne c'était jamais plaint. En fait, les seules plaintes que j'avais eu provenaient de Bela, et de Gina. Une canadienne totalement étrange, qui m'avait presque violer pour savoir si elle était bien lesbienne. C'était donc une sortie du garde robe, de la part de Bela, ou encore un manque de goût total. J'avais presque envie de lui rire au nez quand elle lança qu'elle en avait marre de moi, mais cette envie s'évanouit quand elle m'invita à aller rejoindre Mariaenne. Elle partit, me laissant tout seul, comme un con. Elle avait ses SPM, c'était presque certain. Ce n'était pas la vraie Bela, ce truc. Je n'avais même pas eut le temps de répondre, en fait. Je le savais. Elle préférait les femmes. Elle me quittait pour une vielle féministe aux airs de camionneur. J'avais à peine eut le temps de la détester correctement, qu'elle revenait, le sourire au lèvres, en riant. Ce n'était pas très drôle. Je la regardai, avec un regard digne d'un western bien américain, mais je ne réussis pas à rester fâché bien longtemps, jamais, surtout pas quand elle était à califourchon sur moi de la sorte, encore moins si elle m'embrassait.
Comme ça, j'étais si merveilleux? Eh bien je le savais. Elle ne pouvait pas avoir si mauvais goût... Qu'est ce que j'étais modeste! Je me foutais un peu qu'elle aille un ex mort ou vivant qui couchait avec elle tout les jours... En fait non. Je devais même m'avouer un peu jaloux. TOUT LES JOURS. Genre que la moyenne française était quelque chose comme quatre fois par mois... Nous, eh bien, nous devions être a peu près dans cette moyenne, même un peu en bas, selon mes calculs, chose qui était probablement anormal, vu que nous sommes un jeune couple, que nous avons eut un long voyage de noce... Bref. Un peu décevant. Mais bon, elle ne voulait pas de relation basée sur ça... alors pourquoi pas un mélange?
    CHARLIE NOAH SILVER ne fait plus ça, sérieux. C'était pas cool. Je me suis vachement posé des questions sur ton orientation sexuelle, ma chérie, et je te jure que j'ai eu une opinion de toi un peu étrange, pendant un moment. Mais je sais très bien, que je suis canon, sinon, tu ne m'aurais jamais parler, hein miss superficielle? Comment ça, quand je m'énerves? Je suis pas sexy quand je souris? Méchante va. Eh bien moi, je suis encore un level de plus haut que toi, sur l'échelle de l'amour. En fait, je suis au niveau le plus haut. Je suis genre au top de la pyramide, tel un pokémon level 100. Mais pour ce qui est du champignon magique, je te dirais que c'est aussi flippant d'en prendre, en réalité, surtout vu la méthode de fabrication.. mais bon, j'avoue que si tu te transformerais en géante, oui, ce serait relativement flippant, aussi. Eh bien que dirais tu de perdre le contrôle de toi même, de devenir sauvage, tel vendredi dans Robinson crusoé? Bon, en même temps, il n'est pas super sauvage, mais tu vois le genre. C'est cool, les trucs sauvages.... Bestiales. Chouette, tu me parles de ton ex avec qui tu couchais tout le temps quand on a des problèmes, à ce niveau là, vraiment, géant. Même s'il est mort. Je reste jaloux. Humph. Si tu en reparles, je te donnes des détails de mon expérience de cette après midi, bon. Pourtant, ma chérie, vous pourriez être bonnes amies, vous avez des points en commun... vous marchez dans la rue, parfois, et moi! Hey, si c'est pas génial, ça! C'était un blague, mauvaise je sais mais bon... on change de sujet? J'aime pas trop parler de nos expériences, surtout quand je me fais mettre l'eau à la bouche pour me faire dire que tu ne veux plus jamais refaire de truc de la sorte.

Je soupirais mentalement de soulagement quand, au lieu de me faire une crise digne de provoquer une troisième grande guerre, elle se mit à rire avec moi des crayons qui étaient tombés. Elle continuait de rire, pendant que je l'embrassait. Déjà? On avait déjà tourner la page? En même temps, ce n'était pas moi qui allait m'en plaindre, plus vite nous avions plus vite j'allais pouvoir dormir. En plus, elle voulait bien m'accompagner dans cette folle aventure de sieste en pleine soirée. Quoi demander de plus? A part peut-être une vie sex... Bref!
    CHARLIE NOAH SILVER tu m'as disputé pour un crayon qui n'était même pas à toi. Vous êtes folle, madame Silver. Et je crois que c'est, en partie, pourquoi je vous aimes autant. Alors, dodo. Maintenant, avant que l'on change encore d'avis.

Je tire les rideau, en m'étirant un peu, pendant qu'elle vient me rejoindre dans le lit. Elle se colle contre moi, comme je l'aurais rêver, à croire qu'elle me connaissait par coeur. Elle m'enlace et m'embrasse. Je lui répond en déposant un tout petit baiser sur ses cheveux. Je la regarde, elle a déjà les yeux fermées. Moi, je fixe le plafond, un moment. L'ambiance de cette pièce... changeante. Dire que le matin même, elle était froide et trop peu accueillante, et qu'à ce moment là, je ne voulais plus la quitter, pour tout l'or du monde. Je serrais Bela dans mes bras, doucement, question qu'elle s'en rende à peine compte, et je tombais dans les bras de Morphée à mon tour.
Je n'eus pas le temps de rêver. Je me réveillai, environs trois heures après m'être endormi, à cause d'un claquement de porte. Ce devait être la colocataire, qui rentrait. Elle ne m'avait jamais vraiment aimer, celle là. Bela aussi, avait les yeux ouvert. Je me sentais mieux, déjà, enfin, plus en forme. Même que j'étais prêt à courir un marathon, mais je n'avais pas envie, pour autant de sortir de ce lit. J'étais trop bien. Beaucoup trop bien.
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MessageSujet: Re: PV ♦ je déteste ce crayon. /!\ PV  ♦ je déteste ce crayon. /!\ EmptyLun 26 Juil - 17:52

    Deux heures cinquante cinq plus tard, je me réveillais. Capryce avait ouvert la porte. Qu'est-ce qu'elle foutait là ? J'avais pas envie de la voir. Il serait peut-être temps de lui pardonner un jour. Mais pas aujourd'hui, pas encore. Qu'elle regrette encore, que je vois que ça la fait souffrir autant que ça m'a fait mal. Comment vous auriez réagi, vous ? Elle peut plus rien me dire, plus rien, plus rien me faire. Je l'ai construire, son apparence, sa force envers le monde extérieur. Sans moi, jamais elle ne serait ici. Elle serait encore grosse, dépressive, à se goinfrer de nutella. Jamais elle n'aurait eu la force d'entamer ce régime, pour moi c'était facile, je faisais du sport tout le temps. Enfin, je courrais car j'étais toujours en retard, je nageais pour battre mon frère l'été dans la célèbre course du « Viens, jusqu'à la bouée, je vais te défoncer ! ». Naif, le Ugo. Et bien sur, plus tard, je suis passée à la drogue qui vous coupe la faim et au sport « de chambre » - rarement dans une chambre à cette période d'ailleurs – à une fréquence régulière et il faut le dire, plutôt élevée. Mhm j'avais une conclusion très logique. Les filles moches sont toujours les plus grosses. Les bêtas, qui sont connues pour ne pas porter de ceinture de chasteté sont tout de mêmes sacrément bien foutues. DONC. J'en conclus que si on veut être bien foutue, il faut coucher avec son petit ami. J'aime bien me trouver des excuses quand j'ai des envies comme ça, je me sens plus humaine, moins comme si je devais répondre à un besoin, parce que c'est ça au départ. Mais c'est pas classe de dire « Bonjour, j'ai envie de coucher avec toi. », c'est ça le jeu, faut faire comprendre subtilement – ou pas – ce qu'on veut. Et si Capryce est là, ça va être dur. Ça fait cinq minutes que je la fixe, elle se tient derrière Charlie. Elle ne l'a jamais trop aimé, mais elle n'a jamais aimé un seul de mes petits amis. C'est un secret mais je crois que c'est parce qu'elle a la haine, je les trouve terriblement sexy, mes exs et mon actuel mari. Haha, je suis horrible. Elle part en claquant la porte et ça réveille monsieur Silver qui avait demander à se reposer. Trois heures... ça me suffit pour une journée. L'avantage d'être hyperactive et insomniaque, on peut faire plein de trucs.

    Aucun de nous deux à envie de bouger, je le sais. Mais j'ai aussi terriblement envie d'une bonne grosse douche. Je me redresse, embrasse Charlie et lui dis que je vais à la douche. Je dois passer pour une vraie maniaque. Mais je déteste me lever et ne pas prendre de douche, je me sens sale toute la journée. C'est limite si je n'ai pas l'impression de sentir une couche de crasse sur moi. Des vêtements propres sur un corps sale, avouez que c'est assez illogique. C'est donc en pensant à ça que je file dans la salle de bain. Je mets mon T-shirt dans le panier de linge sale et fais couler l'eau chaude. Ça me remet les idées en tête. Je sens l'odeur gel douche à la noix de coco se mêler à celle de mon shampoing à la pêche. Cela me fait penser que j'irais bien changer de couleur. Je peux pas le faire maintenant. Faut que je mette Charlie au courant avant sinon il me reconnaitra pas. Retour aux racines, retour au brun. Plus tard. Ouais.

    Je ressors avec la vapeur. Je sèche mes cheveux dans une serviette, c'est parfois bien plus pratique que le sèche cheveux. Je m'enroule dans une autre serviette, les cheveux à demi secs sur mes épaules. J'ai oublié mes vêtements, merde. Bon, Charlie ne doit pas être rentré. J'ouvre la porte et le voix accroupi, en train de ramasser les crayons d'hier. Il est chou. Mais j'ai une idée.

      b e l a ♦ Charlie, t'as pas une idée pour fêter notre anniversaire ?
      c h a r l i e ♦ Mais Bela c'est pas...
      b e l a ♦ Je sais.


    Je lui souris. Je sens ma serviette tomber, j'ai pas envie de la rattraper.
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MessageSujet: Re: PV ♦ je déteste ce crayon. /!\ PV  ♦ je déteste ce crayon. /!\ EmptyVen 30 Juil - 5:37

    Bela... Elle c'était levée pour aller se doucher. Je la détestais, à ce moment là. Comment pouvait-elle? Me laisser là, seul, dans ce lit, beaucoup moins confortable. J'atendis que la porte se ferme et je me levais. J'avais vachement besoin d'une douche, moi aussi. C'était peut-être un message, qu'elle avait voulut me passer, d'ailleurs. Je sortis donc du lit, même si je n'en avais pas du tout envie. Je posais les pieds sur le sol. Oui, j'étais beaucoup mieux qu'avant notre petite sieste. Je me rendis à la porte, en faisant bien attention de ne pas casser les crayons qui était éparpillés sur le sol. Je marche dans le corridor, je passe d'ailleurs tout près de bousculer une fille de la confrérie, en fait, la voisine de bela, qui me lance un regard de feu. Pas parce que j'ai faillit la bousculer, mais plutôt parce que j'étais chez ma femme et qu'elle a des idées bien arrêtées sur notre mariage. Selon elle, nous devrions nous acheter une maison. Comme si j'avais envie de tondre la pelouse? Selon moi, la meilleure idée restait qu'elle s'achète de simple bouchons pour oreilles, et qu'elle nous laisse tranquille. Je lui fis tout de même un très beau sourire et je la saluais. J'étais beaucoup trop poli, parfois. Je descendis jusqu'au premier, ou se situait ma chambre, et je m'y rendis. La porte n'était même pas bien fermée, étrange. Je la poussai, pour découvrir un beau bordel. Un de mes colocataires devait avoir un rendez-vous, mais ils n'avaient pas le conseil des autres pour l'aider à choisir ses vêtements, alors avait fouillé dans toutes les commodes. Les dégats dans mon garde robe n'étaient pas trop important, de toute façon, je ne portait pas vraiment la même taille de vêtement que les deux autres... A côté d'eux, j'avais l'air d'une allumette entre deux briquets. Mais bon... je prit tout de même un tee-shirt au hasard – je tombais sur celui avec écrit en gros, le nom de mon état d'origine dessus, comme si j'en était fier – et un jean totalement convenable pour la nuit blanche que je risquais de passer. Je prit aussi une veste à capuchon grise, parce qu'il faisait toujours froid dans la chambre de Bela. Je pris le tout, et je m'engouffrais dans la salle de bain, ou je pris ma douche. Ça faisait un bien fou. C'était comme si mes pores étaient en pleine suffocation, a cause de la saleté, et qu'enfin, on les libérait. Je me lave le corps et les cheveux ultra rapidement, par soucis environnemental, le me sèche, et je me rhabille. Je suis plutôt heureux. Mes cheveux sont du genre qui sèchent plus vite que l'éclair, avec un simple essorage à la serviette, ils sont a peine humides. Je décide donc de mettre ma tuque rouge, parce que je l'aime, tout simplement, mais aussi parce que je sais bien que ça pourra être un élément clef, si Miss la coloc' revenait, je n'aurais qu'à dire que je l'avais oublier. Ou pas. J'étais chez moi, après tout. Hahaha.

    Je remontais rapidement vers la chambre de ma belle aimée belammée. J'ouvris encore la porte sans cogner, dans le pire des cas, il y avait l'autre méchante, mais je m'en foutais un peu, à force. Je poussais la grande porte, comme si je m'attendais à une surprise, derrière. Mais non, il n'y avait rien. Seulement les crayons sur le sol. Bela devait être dans sous la douche, encore. Pourquoi ne pas me rendre utile, en attendant, et ramasser ses crayons, qui risquaient seulement de nous faire tomber? Je commençai donc tranquillement. Les jaunes en premier, ce qui se rapprochait le plus de la couleur des cheveux de Bela, et puis les roses, comme sa peaux, les rouges, comme ses lèvres, les violets, comme ses sandales qu'elle avait eut pour une occasion spéciale, et qu'elle avait laisser trainer dans le coin de sa chambre, en attendant de trouver le temps de mettre des trucs aussi affreux. J'allais attaquer les verts quand elle ouvrit la porte. Je décidais de continuer, de toute façon, j'étais trop concentré pour m'arrêter. Elle me parlait de notre anniversaire de mariage. Ça allait faire deux mois dans huit jours, pourquoi commencer à prévoir tout maintenant? Je préférais de loin avoir une surprise. D'ailleurs, je devais penser à celle que je comptais lui faire... hum... peut-être l'amener faire voler un cerf-volant et faire un pic-nick, cliché, mais classe, parce que dans un truc du genre, il y avait des gâteaux, et j'avais vachement envie de manger un gâteau. Je n'allais certainement pas lui dévoiler mes plans de surprise, si c'était ça qu'elle souhaitait. Alors, je décidai de seulement lui rappeler que l'on était encore loin, du dit anniversaire. Je commençais à formuler ma phrase, à dire quelques mots, en me retournant vers ma femme, quand elle me coupa, laissant tomber sa serviette.

    Ça eut l'effet d'un coup de poing en plein ventre, j'avais le souffle coupé tout simplement. Pourquoi les Dieux m'imposaient-ils un châtiment de la sorte? Je voyais la serviette tomber, lentement, rejoindre le sol, tout doucement. Je me retournai rapidement. J'allais avoir l'air d'un vieux pervers, si je continuais de regarder, ce cette façon, c'était limite si je n'avais pas de filet de bave, sur le bord de la bouche, comme un chien devant un gros os. Bela ne bougeait pas d'un poil. Elle ne voulait pas se recouvrir. Avec tout ces questionnements, je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder, dans les yeux, du moins, j'essayais. Elle avait l'air décidée, dans le genre femme fatale. Oh, une lumière venait de se faire dans ma tête, et il était à peut près temps. Je lâchais tout mes crayons et me relevai d'un coup. Non, ce n'était pas la bonne date... eh puis? Et puis elle riait. De moi? J'avais un truc sur le visage? Mes cheveux étaient décoiffés? Ou encore, nous étions simplement dans un rêve, rien n'était réel. Je détestais cette sensation. Je détestais avoir le sentiment d'être le seul à ne rien comprendre dans ce monde de fou, un truc qui est pourtant évident aux yeux de tout les autres. Oui, j'avais ce sentiment en haine, pourtant, je n'avais absolument rien contre cette scène. J'espérais seulement ne pas me réveiller trop tôt. Elle passa son pied sur le sol, question d'enlever tout ses stupides crayons qui lui bloquaient la route. Telle une danseuse de ballais, elle s'approche de moi. Elle m'entoure de ses bras, m'embrasse dans le cou. Je le sens, ce n'est pas un rêve. Oh mon Dieu. J'essaie de garder ma respiration à un rythme ordinaire, mais c'est totalement impossible. Premièrement, parce que je suis totalement incapable de contrôler mes pulsations cardiaques en présence de Bela. Le fait qu'elle soit en tenue d'Ève, collée à moi n'arrangeait certainement pas les choses. Je devais respirer par le nez. Non, elle avait une odeur trop merveilleuse, un mélange de son shampoing aux pêches et de son gel de douche à la noix de coco, un parfait mélange. Même le goût de ses deux aliments, se mélangeant dans mon imagination était doux, savoureux, sucré, parfait. Et si je la mangeais tout crue? Non, ce n'était pas le temps de songer au cannibalisme. Plus tard, peut-être, si je devenais un genre de carnivore tout à fait dégueulasse. Plus tard, parce que de toute façon, trop de pensées se bousculaient dans ma tête. Je ne pouvais plus rester là à rien faire, j'avais l'air totalement idiot, mais surtout, j'avais une envie folle de faire avancer les choses. J'attrapai donc sa nuque, c'était le seul moyen d'avoir un peu de contrôle sur ma femme. Je remontais son visage vers le mien, pour l'embrasser, en même temps, je n'étais pas pour me contenter de sa chevelure de princesse toute ma vie. Je lui donnais finalement le baiser que j'avais préparer, en essayant d'y mettre toute les émotions que je ressentais pour Bela. Mission impossible. Je ne pouvais tout simplement pas, pas dans un seul baiser, sinon, ça allait déborder et ce n'était pas génial à imaginer. De la bave partout, une piscine, c'était tout ce que je pouvais voir. Elle m'enlève mon bonnet rouge chouchou. Je le sens passer tout près de mon corps, avant d'aller rejoindre le sol. Non, le ménage de la chambre de Bela ne dura pas très longtemps. Elle abaissait déjà la fermeture éclaire de mon pull. Il ne mit pas de temps à aller rejoindre son ami la tuque rouge. J'avais bien fait, d'écouter ma belle mère, de le prendre plus grand, il était beaucoup plus facile à enlever de la sorte. Elle passe sa main sous mon tee-shirt. Si elle voulait le déchirer, je n'avais aucun problème avec ça, je pourrais en avoir un autre a ma prochaine visite chez moi, de toute façon. Elle ne bougeait plus. Elle attendait probablement que je l'enlève moi même, comme un grand. C'est ce que je fis, en même temps, je n'étais pas handicapé. Le tee-shirt rejoint le reste sur le sol. J'ai un moment de lucidité, a travers tout ces évènements. En fait, une question vient s'implanter dans ma tête. « Mais qu'est ce qu'elle fait? ». dire que plus tôt, je disais que j'avais des problèmes avec ma vie sexuelle. Elle m'embrasse, moi, j'en ai assez d'être là debout, ne pouvant pas trop bouger. Elle m'enlaça, j'en profitai pour la faire tourniller; je la dépose sur le lit, et presque automatiquement, elle m'attire vers elle. Comme si j'avais l'intention de m'enfuir. Nous étions comme ça, à s'embrasser comme si notre vie en dépendait. J'avais le coeur qui voulait sortir de ma poitrine, pour aller rejoindre celui de Bela, peut-être. Puis, une musique. Un truc vraiment dérangeant en fait. Quelque chose que je ne considérait même pas comme de l'art. Justin Bieber venait me couper en plein baiser. Le réveil de la méchante colocataire. Elle devait avoir fait exprès. Je n'avais qu'une envie, combattre le feu par le feu. Non, je n'allais pas chanter, je n'allais tout de même pas me rabaisser à ça. Je pris donc ce que j'avais de plus près; l'autre réveil, celui de bela, et je le lançais, sans trop regarder. J'étais tellement souvent dans cette chambre, que je savais exactement par où tirer. Je n'entendis qu'un clac, quelques trucs tomber par terre, et Justin se taire, enfin. Je me re-concentre sur ma femme. Elle a les même yeux qu'un chat en pleine chasse. Pendant un moment, j'ai presque peur, elle va m'attaquer, me déchirer, ou pas. Elle s'attaque plutôt à mon pantalon, quelle bonne idée elle a eu, de toute façon, il n'aurait pas tenu longtemps encore, pas avec ce qui s'activait des mes sous-vêtements. Elle descendait la fermeture beaucoup trop lentement à mon goût, je n'avais pas envie d'attendre, moi. Eh puis, mon corps n'allait certainement me laisser faire non plus. Elle est trop lente, vraiment. Je l'aide, je n'ai pas le choix. Le pantalon rejoint à son tour le sol. On en est presque au même point, en fait, il n'y a plus que ce foutu boxer pour nous séparer. J'ai l'impression qu'elle souhaite ma mort, à passer ses doigts comme ça, sous l'élastique de mon boxer, sans aller plus loin. Si elle continue, je vais la mordre. L'instinct animal prenait le dessus, tranquillement, et devait dire que ça ne me dérangeait pas trop, en fait, ça me donnait simplement plus d'idées, et du courage pour effectuer ses actions. Elle prend encore son temps. Je n'en ai pas envie. Prendre son temps, c'était bien pour... si on avait été sur un pied d'égalité dès le départ. Elle m'avait fait monter comme une fusée et je n'avais pas envie de me mettre en orbite pour le moment. Alors, je fis encore le travaille, balançant mon boxer à l'autre bout de la pièce.

    On y était. Le moment de fusion, la préparation de l'alliage parfait. Je me faisais peur, avec tout ce romantisme. Parce que ce que l'on faisait, la façon dont s'y était rendu, en fait, n'avait absolument rien de romantique. On avait seulement envie de se faire plaisir, probablement. De toute façon, j'étais trop occupé à l'aimer, elle, pour penser à tout autre chose. Bela se la joue tranquille, elle ne fait presque aucun bruit. Pourtant, elle pourrait. Non pas parce que je me considère comme un étalon, ni que l'entendre crier comme une malade m'excite spécialement – en fait, je trouvais cela plutôt étrange, et ça me rendait plutôt mal à l'aise, j'aurais eu l'impression de lui faire mal? - mais seulement pour énerver la voisine. J'étais limite méchant, pauvre fille, tout de même... Bela m'embrasse, encore et encore, puis. Pouf, sans même m'en rendre compte, elle a prit le contrôle. J'aurais bien crier à la mutinerie, mais non. Je n'en avait pas du tout envie, de toute façon. Ça avait été trop vite pour moi. Beaucoup trop vite. J'avais envie d'en redemander, encore et encore. Mais elle l'avait dit. Pas de relation basée sur « ça ». Le problème, c'était que « ça » c'était génial, merveilleux, doux, parfait. «ça» c'était le but de l'homme dans la vie. Et ce but, il était bien meilleur que celui de n'importe quel jeux vidéo.
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