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rien à me dire ? [pv : Shakespeare Valentyn]

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MessageSujet: rien à me dire ? [pv : Shakespeare Valentyn] rien à me dire ? [pv : Shakespeare Valentyn] EmptyLun 22 Fév - 22:11



    « what a fucking badass. » C’était ce dont Militine tentait de se convaincre lorsqu’elle pensait à Shakespeare, probablement le seul autre étudiant de Berkeley à avoir un nom original comme le sien. Tandis que celui du jeune homme provenait du célèbre auteur, celui de la demoiselle venait d’un conte. Mais ces deux origines n’avaient pas mené à une belle histoire d’amour vu la conviction que mettait l’étudiante en droit à insulter le grand sportif. Non content de l’avoir largué sans aucune raison – ou du moins ne souhaitait-il pas la partager – il l’avait embrassé. Après la rupture. Alors qu’elle avait trouvé un garçon sympa. Inutile de préciser que ce fut un exit immédiat pour le dragueur mignon et le reste de la soirée fut gâchée en quelque sorte. Militine ne lâchait plus d’une semelle Shakespeare et lui, il ne pouvait plus profiter puisque la demoiselle se plaçait tout le temps dans son champ de vision. Il était tranquille qu’aux toilettes et encore, ce soir-là, elle aurait été capable de le suivre jusque là-dedans. Ne voyez pas de la folie amoureuse dans ce comportement, mais le désespoir de ne pas comprendre le jeune homme. Il l’avait largué et hop ! il la rembrassait. Et ce, justement quand Militine avait commencé à lâcher la grappe et commençait à se résigner au fait de ne jamais savoir pourquoi il l’avait largué. Pourtant, elle s’était repassé cette journée xfois dans sa tête, analysant chaque détail et de même pour leur relation de couple. Conclusion ? elle n’avait jamais fait le moindre pet de travers et ce, dans les deux sens du terme. Il était simplement venu la chercher et comme d’habitude, elle n’était pas totalement prête. Elle avait lancé la fameuse phrase « j’arrive dans 5 minutes ! » - sachant que cela prendrait plus de temps probablement – et l’avait laissé seul. Quand elle l’avait laissé, il était comme d’habitude. Rien n’annonçait que 12minutes plus tard, il la larguerait sans donner la raison. Il n’avait même pas sorti qu’il ne l’aimait plus. Et ça, ça avait presque tué la jeune femme. C’était fini. Point. Rien de plus, rien de moins. Elle savait que Shakespeare était le genre ténébreux accompagné d’une bonne dose de mystères et cela ne l’avait jamais déranger jusqu’à ce fameux jour. Elle avait quand même droit à une réponse. Elle avait besoin de ça pour passer à autre chose, mais un certain ne semblait pas du même avis. Ou peut-être si. Il la rendait folle.

    « Si j’arrive à finir mes années sans atterrir au service psychiatrique de Berkeley…
    « Bah va voir ailleurs pour l’oublier.
    « Déjà essayé.
    « Ré-essaie.
    « J’ai pas que ça à faire.
    « Genre lui courir après ?

    Silence. Militine se concentra sur le chemin qui défilait sous ses pieds, laissant ainsi le dernier mot à son amie qui affichait un léger air satisfait. Ce n’était pas sa faute si elle voulait savoir. Toute personne normalement constituée aurait voulu savoir ou aurait donné une raison à la rupture, ne serait-ce que le fameux « je ne ressens plus pour toi ». Donc Shakespeare était aussi anormal qu’elle, sauf que son extravagance ressortait plus avec sa détermination. Une fois qu’elle voulait quelque chose, rien ne pouvait l’arrêter. Surtout pas si on la poussait à continuer, car alors qu’elle avait commencé à se faire une raison et avait tenté de rencontrer un garçon sympa, Shakespeare avait fait son come back. Lui, il venait vers elle quand ça l’arrangeait et quand il savait que ça emmerderait la jeune femme. En parlant du loup … enfin, c’était une grande expression car Militine avait seulement surpris l’équipe de football sortir du terrain d’entraînement et après un vague scan, elle avait remarqué que Shakespeare n’était pas dans le tas. Regardant sa Rolex, Militine vit qu’elle avait du temps devant elle et elle adressa une bise rapide à son amie avant de se rendre d’un pas déterminé vers le terrain d’entraînement. Elle repéra bien vite le joueur qui était seul. Cela arrangeait Militine qui le rejoignit rapidement à grande enjambée et se colla pile sous son nez :

    « Tu sembles préoccupé … ça ne te soulagerait pas de me parler par hasard ? demanda-t-elle avec une once de détermination dans le regard.

    Non, c’était définitif : elle ferait le pitbull. Une fois qu’elle mord, elle ne lâche plus (a).
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MessageSujet: Re: rien à me dire ? [pv : Shakespeare Valentyn] rien à me dire ? [pv : Shakespeare Valentyn] EmptyMer 24 Fév - 15:13



    You and me it was real ... Quelle journée, banale, inutile, sans aucun intérêts. Vous me direz bien évidemment: Comme tout les jours. Non Shakespeare n'était pas d'accord, il y avait des jours très intéressant, aujourd'hui il n'avait eu que des cours barbants, même son professeur de philosophie n'avait pas réussi à intéresser le jeune homme, il y avait des jours comme ça ou la motivation ne se faisait pas et ou vous avez l'impression de vous ennuyez et de n'être qu'un mouton qui suit sa vie sans remue-ménage. Shakespeare depuis quelque jour avait encore plus envie de solitude et se sentait déprimer et démotiver, c'est ainsi qu'il alla à son entraînement, bien qu'il n'avait aucune motivation il se donna totalement à son entraînement, c'était la seule chose qu'il avait et il devait toujours être en forme et au top, les histoires sentimentales, familiales doivent rester à l'extérieur du stade le coach l'avait dit dès le premier jours, aucune excuse à part si il se passe quelque chose de vraiment très grave, sinon les joueurs ne sont pas autorisés à avoir une baisse de régime. Le coach l'avait dit, on est plus au lycée, on a pas droit à une erreur ici, vous jouez vos vies sur ces terrains. L'entrainement fut difficile et éprouvant pour notre jeune sportif, c'est alors que quand tous les joueurs commencèrent à retourner aux vestiaires Shakespeare resta sur le terrain, il regardait autour de lui, complètement dans ses pensées. Mais ce beau ténébreux, que pouvait il avoir dans la tête? Ce jeune homme si mystérieux qui donne des insomnies a de nombreuse jeune femme. A ce moment précis je vais vous dire à quoi il pense, à Militine, oui quel prénom étrange et originale. Un si beau prénom pour une magnifique jeune femme, je présume que vous voulez un résumé de leur si belle histoire n'est ce pas ? Rencontré totalement par hasard, la jeune femme avait perdu son téléphone après un match et bien évidemment celui qui répondit quand la belle tenta d'appeler fut Shakespeare, pas très chaleureux certes, mais il lui dit de venir sur le stade pour qu'il lui rende son téléphone et là elle crut qu'il n'allait pas bien, alors que c'était simplement son attitude normal il accepta un rendez vous amuser par cette jeune femme pétillante, qui voulait le voir sourire. Bref, leur histoire débuta très rapidement car le jeune homme trouvait tout d'attachant chez la jeune fille, mais il y a souvent des zones d'ombre chez les gens, et sans le savoir Militine avait atteint celle de Shakespeare.
    Flashback : Un jour alors qu'il était allé la chercher elle le fit attendre, non ce n'est pas ceci qui chamboula son cœur, c'est la photo qui était collé sur un tableau, oui une photo c'est banal, surtout qu'il y en avait un tas, Militine avec pleins d'amis à elle mais en particulier une amie que Shakespeare connaissait parfaitement, une amie qui lui avait brisé le cœur. A ce moment là, Shakespeare précipita sa main dans sa poche instinctivement pour sortir un collier en forme de cœur, un collier qu'il avait offert à la jeune fille sur la photo, elle lui avait rendu avec une photo d'elle ... Les larmes presque au bord des yeux, la gorge serré il vu Militine sortir de la salle de bain, combien de minutes s'étaient écoulées? Il n'en savait rien, il la regarda, elle était si belle, sans qu'elle le voit il rangea le collier, il la regarda dans les yeux se maudissant pour ce qu'il allait faire, et regrettant déjà son geste, il rompu, froidement, sèchement sans aucune explication, il ne pouvait pas. Pourquoi fallait il que la fille pour qui ses sentiments naissaient connaisse celle qui avait totalement changé notre Shakespeare en un solitaire, froid et sans cœur parfois? Fin du Flashback Oui Militine n'avait jamais compris pourquoi cette rupture et elle avait cherché à savoir pourtant, et la pauvre, lorsqu'elle commença à tourner la page c'est Shakespeare qui ne supporta pas de la voir avec cet autre garçon, alors il alla l'embrasser, quand leurs lèvres s'étaient touchées Shakespeare comprit qu'il n'avait pas oublié la jeune femme et qu'il était égoïste de l'embrasser juste parce que lui n'avait pas tourné la page encore totalement. Depuis ce baiser, elle cherchait encore plus à savoir pourquoi il avait rompu.
    C'est alors ce moment que Militine choisit pour débarquer sur le terrain, elle débarquait dans l'univers de Shakespeare, là ou ils s'étaient rencontrés pour la première fois, l'endroit même ou leurs regards s'étaient croisés et ou Shakespeare avait sentit quelques frissons en lui, alors qu'il se pensait incapable de ressentir cette sensation une nouvelle fois. Elle se colla devant lui, ce qui amusa notre jeune homme, surtout quand il entendit ce qu'elle était venue lui dire.

    Tu as encore l'espoir que je dise un jour ce que je ressens, c'est étonnant. Je pensais que tu me connaissais mieux que ça, je ne me confie pas facilement n'est ce pas ?

    Shakespeare la regarda amuser, son regard était déterminé alors que celui de Shakespeare était plutôt charmeur, il aimait bien la taquiner quand elle voulait savoir le pourquoi du comment, au début Shakespeare jouait les indifférents, il avait mal de revoir une pointe de son passé, mais au fil du temps la douleur s'était apaisé et aujourd'hui il arrivait à être sarcastique pour la faire enrager.
    Comme on dit, qui aime bien châtie bien ...


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MessageSujet: Re: rien à me dire ? [pv : Shakespeare Valentyn] rien à me dire ? [pv : Shakespeare Valentyn] EmptyDim 28 Fév - 18:10


    Une chose que Militine avait toujours su était que Shakespeare ne se la jouait pas mystérieux, ni ténébreux. Il l’était vraiment. Ses secrets étaient enfermés à double tour et il ne semblait pas éprouver le besoin de tenter d’ouvrir le coffre-fort pour les sortir et songer à les partager. Il semblait vivre parfaitement bien avec ces zones d’ombre que lui seul pouvait éclairer. Cela convenait à Militine car ainsi, Shakespeare ne faisait pas tout un foin pour savoir absolument tout – c’était toujours ce qu’elle s’était dit. Mais aujourd’hui, cela ne lui convenait que « presque » ou disons-le, dans cette situation, absolument pas du tout. Elle était prête à briser la porte du coffre-fort à coup d’explosifs, métaphoriquement parlant. Quoique … (a) mais pour le moment, ce n’était pas dans ses projets. Elle se contentait de tenter de pourrir la vie de Shakespeare en le harcelant jusqu’à ce qu’il cède et hurle : « tu veux savoir ? Très bien mais je t’en supplie, arrête ! ». Bon, le « je t’en supplie » n’était pas spécialement important ni le fait de hurler, désespéré d’être hanté par la demoiselle. Pour le moment, il fallait avouer que la stratégie avait fait chou blanc. Il semblait que la seule personne piégée était Militine. Petite, elle s’était imaginée dans plus d’un rôle allant de la mère entretenant une relation chaotique avec sa fille ou celui où elle était une Susan Delfino, passant par la case où elle exerçait le métier de profiler ou autre plus joyeux ou moins – cela dépendait son état d’esprit – mais jamais, au plus grand jamais, Militine ne s’était imaginée en femme désespérée. Et pathétique probablement. Elle ne se sentait pas spécialement désespérée en réalité – alors manque de bol pour Shakespeare, elle était détraquée – mais son comportement l’était. Elle harcelait Shakespeare. Elle était l’ex toujours dans le coin prête à faire un croche-patte au sportif pour l’arrêter et l’emmerder un bon coup. Mais heureusement, personne ne semblait l’avoir réellement remarqué à part l’amie de la demoiselle à qui elle confiait tout. Néanmoins, cela n’empêchait pas Militine de continuer à se planter devant son ex-petit ami lui demandant la raison de la rupture entre deux conversations sur tout et rien, le beau temps ou autre. Oui, elle ne faisait pas vraiment que le harceler sur la cause de leur séparation aussi étonnant cela était-il. Il fallait dire qu’au bout d’un moment, elle fatiguait et finissait par parler d’autres choses, mais sans oublier de relancer sa question de temps à autre. Aujourd’hui, cette dernière pouvait s’accompagner d’une autre. Une toute aussi simple dont seul l’étudiant possédait la réponse, mais qui évidement appartenait à ces fameuses zones d’ombre qui plaisaient tant à Shakespeare et qu’il adorait garder secret. Quand Militine dit que c’est un emmerdeur de premier rang … cette question était bien évidement : « c’était quoi ce truc de l’autre soir ? », comprenez : « tu as lu dans quel manuel de rupture qu’on embrassait son ex-petite amie ? alors que tu refuses déjà de lui donner la cause de la séparation ? » en bref, tout bonnement : « pourquoi diable tu m’as embrassé ? » et accessoirement, brisé un de ces coups. En plus, il n’était vraiment pas moche l’autre et ne semblait pas être un boulet bien lourd qui risquait d’être attaché à son pied jusqu’à sa fin. Militine avait donc de quoi jeter plusieurs pierres à Shakespeare. Donc forcément, elle avait toutes ses raisons pour se retrouver face à lui et ce même si il venait de finir un entraînement et qu’il avait peut-être mal à des muscles dont il en ignorait l’existence jusque là. Ce dernier l’accueillit plutôt avec un air content – ce qu’il était agaçant quand il le voulait.

    « Tu as encore l'espoir que je dise un jour ce que je ressens, c'est étonnant. Je pensais que tu me connaissais mieux que ça, je ne me confie pas facilement n'est ce pas ?
    « Je me dis simplement que tout coffre n’est pas incassable et que tu finiras pas céder. Tu ne te confies pas facilement, certes, mais cela ne veut pas dire qu’il est impossible que tu le fasses. Et puis bon, comme l’a dit Aubrey Hepburn, rien n’est impossible, le mot en lui-même dit « i’m possible » ! donc je garde espoir et je suis de nature optimiste, sourit Militine fière d’avoir pu caser une citation qui répliquait parfaitement à Shakespeare mais son regard se fit soupçonneux, Surtout lorsque tu fais des choses contradictoires. J’espère que tu ne te disais pas que j’allais te lâcher avec le « rapprochement » venant de ton entière initiative à la fête … quoique tu pourrais dire ça, cela m’étonnerait pas. Cela ne serait pas plus simple de me dire ce qui se passe dans ta tête ces derniers temps ? Sinon je vais finir par te saouler et voir si bourré, tu te montres plus bavard, elle affichait un petit air déterminé en croisant les bras sur son buste lui signifiant qu’elle était capable de le faire. Ou du moins d’en donner la conviction pour voir si sa menace avait un quelconque effet, mais à voir son petit air charmeur qui faisait sombrer plus d’une fille, il était peu certain qu’il change d’expression.

    Il était compréhensible que Shakespeare n’ait pas peur de Militine. Côté force, pas besoin de faire un dessin pour dire qui avait le dessus sur l’autre. Au fond, elle savait que qu’importe ce qu’elle dirait, Shakespeare trouverait cela marrant ou au pire, lassant. Il n’était pas prêt de se sentir menacé – malheureusement pour Militine. Mais néanmoins, il était vrai qu’elle commençait à penser à des moyens plus radicaux. Il lui était déjà arrivé de se dire : « ça serait pas mal pour Shakespeare » en regardant un homme se faire torturer par la mafia pour avoir des informations qu’il refusait de dire lors d’un film. Ou alors de vouloir avoir Basilic qu’elle enverrait direct au joueur que si il voulait prendre dans sa tombe ses secrets, il n’avait qu’à y aller maintenant. Multiples plans du genre s’étaient tissés dans l’imaginaire de la Penrose qui finissait toujours par grogner. Allez savoir pourquoi, elle était certaine qu’aucun moyen n’aurait le dessus sur Valentyn et qu’il continuait à la narguer avec son regard charmeur qui la faisait fondre et la rendait fière à l’époque puisqu’il ne lui était adressé qu’à elle. Mais peut-être que l’imbécile dans l’histoire, c’était elle. Il fallait preuve d’une sacrée dose de connerie pour s’enticher du plus gros emmerdeur que Berkeley n’ait jamais connu – ou que Militine Lea Penrose n’ait jamais rencontré (a).


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MessageSujet: Re: rien à me dire ? [pv : Shakespeare Valentyn] rien à me dire ? [pv : Shakespeare Valentyn] EmptyVen 5 Mar - 16:57

    Militine, une jeune fille pleine de surprise, oui vraiment. Il faut avouer qu'elle n'a pas le caractère le plus simple au monde, elle est tellement têtue, non pas que ça agace le jeune homme mais elle ne lâche jamais le morceau. Beaucoup pourrait penser que Shakespeare doit en avoir marre de la voir tout le temps autour de lui à gratter des informations pour savoir le pourquoi du comment de leur rupture. Mais au contraire notre jeune sportif aime avoir Militine prêt de lui, il avait tant de fois voulu lui dévoiler la raison pour laquelle il avait rompu. Mais à ces moments là une énorme plaie s'ouvrait dans son cœur, lui rappelant qu'il n'avait pu compter que sur lui même depuis très longtemps et que les gens finissent par vous détruire. Soit ils vous détruisent petit à petit en vous changeant, en vous éloignant de celui que vous étiez avant. Soit en un coup pour vous blesser entièrement. Pour Shakespeare on peut dire qu'il y a eu un mélange des deux, ce qui fait encore plus mal. Souffrir un mot que Shakespeare connaissait par cœur et il n'y a que sur un terrain que cette souffrance, cette solitude, ces problèmes disparaissent.
    Bon c'est vrai, le jeune homme n'avait pas été totalement réglo avec Militine et à la fête il n'aurait jamais dû aller l'embrasser. Mais laisser moi vous compter cette histoire, il y avait une fête à Berkeley jusque là ce n'est pas très surprenant, il y en a chaque week-end. Bref, Shakespeare avait décidé de sortir, non il n'avait pas ressenti le besoin de voir du monde mais plutôt des bouteilles de vodka. Arriver à la fête il aperçut très vite Militine, elle était resplendissante comme toujours, ses magnifiques cheveux, son regard envoutant, ses lèvres qui l'appelle à chaque fois qu'il la croise. Mais il résista et se dirigea vers le bar, un verre, puis deux, puis la moitié de la bouteille, mais par chance notre jeune sportif supporte très bien l'alcool et il lui en faut plus. Mais c'est alors qu'il regardait les gens qu'il aperçut sa belle Militine avec un autre garçon qui la draguait ouvertement. Le sang de Shakespeare ne fit qu'un tour, quelqu'un osait l'approcher alors qu'il était là, non il ne pouvait pas supporter de la voir avec quelqu'un d'autre. Jalousie? Hum oui Shakespeare a redécouvert ce sentiment qu'il avait trop éprouvé il y a des années auparavant mais il se rendit compte que Militine n'était pas son ex ... Et que ce n'était pas elle qui l'avait brisé en mille morceaux ... Sur le coup il se rendit compte qu'il ne voulait pas la perdre c'est alors qu'il se lança vers elle et l'embrassa, comme il ne l'avait jamais embrassé. Il était ensuite rentré à pied et réfléchit à toute cette histoire. Pourquoi tout remuer dans sa tête? Pourquoi cette fille lui faisait tant d'effet. Peut être n'était elle pas qu'une passade, elle était tellement joyeuse et pétillante, personne ne pouvait résister à sa joie de vivre, même pas Shakespeare pour vous dire. Elle vous prend et vous entraine avec elle, elle vous fait découvrir des sentiments que vous n'auriez jamais soupçonner d'exister.
    Shakespeare l'avouait aujourd'hui, il ressentait quelques choses de fort pour Militine, mais ne lui avouerait pas. Après tout ce qu'il lui a fait subir, elle voulait simplement savoir la raison de leur rupture. Pas se remettre avec lui visiblement. Et Shakespeare ressentait l'absence de sa présence, il allait bien quand elle était là, qu'elle venait l'embêter pour qu'il avoue. Elle était surement à deux doigts d'utiliser la torture physique vu que celle mentale ne fonctionne pas très bien. Et qu'elle est aussi tourmentée que Shakespeare. Le pire c'est qu'elle croit qu'il ne ressent rien, la preuve qu'il cache très bien ses sentiments. Malheureusement le mystère de Shakespeare était parfois un fardeau pour lui mais il n'arrivait pas à se confier à la belle jeune femme face à lui. Alors qu'une brise passa, soulevant les cheveux de Militine, le jeune homme sentit le parfum de cette dernière qu'il aimait tant. Son sourire se fit sincère, comme si il était bien à cet instant là avec elle prêt de lui.

    Tu crois vraiment pouvoir tout savoir de moi? Tu peux toujours essayer si tu aimes les échecs. Shakespeare sourit jusqu'à ce qu'elle parle de la fameuse soirée ou Shakespeare n'avait pas pu se retenir de l'embrasser ... Moi je fais des actions contradictoires? J'ai simplement voulu t'aider. Ce gars la n'était pas assez bien pour toi, même pas pour une nuit ... Et ma chère je tiens bien mieux l'alcool que toi je te rappelle

    Shakespeare rit, elle voulait le saouler maintenant, il fallait vraiment qu'elle arrête la télé la petite brunette. Mais bon elle était tellement craquante que Shakespeare ne pouvait pas s'empêcher de rire face aux attitudes de la demoiselle qui était loin d'être en détresse. Shakespeare savait qu'il ne pouvait faire qu'une chose face à elle : craquer pour son sourire qui était vraiment contagieux.
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MessageSujet: Re: rien à me dire ? [pv : Shakespeare Valentyn] rien à me dire ? [pv : Shakespeare Valentyn] EmptySam 13 Mar - 15:04

    Il y avait des fois où le fait de pouvoir dénombrer la détermination dans ses critères était négatif. En un rien de temps, Militine la déterminé était passée à Militine la tête de mule et c’était pour cela qu’elle n’arrivait pas à aller voir ailleurs et était décidée à obtenir la vérité. Ca, en plus du fait qu’il la faisait craquer. Dans les deux sens du terme, mais le plus ennuyeux était qu’elle avait encore des sentiments. Elle avait donc une bonne excuse pour passer du temps avec Shakespeare, mais elle ne savait pas ce qui se passerait le jour où il lui avouerait la raison de leur rupture. Devrait-elle définitivement le barrer ? C’était une question qui l’habitait, mais ne lui prenait nullement la tête. Sa curiosité prenait beaucoup trop de place déjà avec son orgueil. Mais elle se demandait aussi à quoi est-ce qu’il pouvait bien jouer. Il ne lui semblait pas qu’il se moquait d’elle ou qu’elle était une simple distraction, un bon moyen pour flatter son égo. Il ne semblait même pas faire grand-chose pour la garder auprès de lui, lui donner l’impression que si elle persévérait, elle finirait par savoir et pourquoi pas, qu’ils reprennent leur idylle. Non, il ne laissait aucune ouverture et pourtant, Militine continuait à s’accrocher. A croire que la tactique du « non » marchait vraiment pour accrocher les personnes. En plus du fait de les embrasser par surprise en pleine soirée. Et malgré cela, Militine ne pouvait pas hurler au salop*rd puisque Shakespeare n’était pas du genre à sauter sur toutes les filles. Non, il ne semblait même pas se faire tout Berkeley pendant qu’il la faisait tourner en bourrique. Son seul défaut était vraiment son mystère, mystère pour lequel l’étudiante avait craqué lors de leur première rencontre – et qui faisait craquer bon nombre de filles, dont les amies de Militine à l’époque, avant que Shakespeare devienne « chasse gardée », puis petit ami. Aujourd’hui, il était catalogué de « gros con » tout bonnement auprès d’elles. Et puis bon, le code des filles interdit de sortir avec l’ex d’une amie. Mais c’était par elles que Militine avait vu le garçon pour la première fois. Evidement, elle le connaissait de nom car ce dernier revenait souvent dans les pronostics de matchs. Néanmoins, Miles l’avait vu suite aux cris hystériques de ses amies et de la foule à l’entrée de Shakespeare sur le match – Berkeley savait bien accueillir ses joueurs. Elle se souvenait parfaitement de sa première pensée en le voyant : « pas mal » suivi rapidement d’un « carrément canon, en fait » sans se douter une seule seconde qu’elle verrait plus tard et obtiendrait même un rendez-vous. A ce moment-là encore, le mystère de Shakespeare la charmait encore.

    La donne avait un peu changé. Ce qui avait séduit Militine par le passé l’exaspérait car cela l’empêchait d’obtenir la réponse dont elle avait temps besoin. Elle n’avait pas envie de s’éloigner de Shakespeare, mais elle ne pouvait pas non plus rester ainsi. Elle n’avait jamais autant compris que la curiosité était un vilain défaut jusqu’à aujourd’hui, surtout lorsqu’elle s’accompagnait à merveille avec la détermination. Et oui, ce n’était pas agréable comme situation, mais Militine avait préféré en rire qu’en pleurer. Il y avait ces matins où cela la saoulait vraiment et où elle voulait faire ses bagages et partir dieu sait où dans l’espoir que cela emmerderait bien Shakespeare, mais elle ne le faisait jamais finalement. Elle se retrouvait toujours face à lui par contre.

    « Tu crois vraiment pouvoir tout savoir de moi ? Tu peux toujours essayer si tu aimes les échecs.
    « Oh non, les échecs me saoulent, mais ce n’est pas une raison pour abandonner. Et je ne veux pas tout savoir de toi, mais une chose principalement. Le reste, on verra bien, sourit Militine avec un petit air malin.

    Le sujet de la soirée fut irrémédiablement mis sur le tapis par la demoiselle elle-même. Après tout, il y avait de quoi se plaindre car non content de lui imposer un secret, il lui balançait un second mystère. Pourquoi avoir agi ainsi si il l’avait largué ?

    « Moi je fais des actions contradictoires ? J’ai simplement voulu t’aider. Ce gars la n’était pas assez bien pour toi, même pour une nuit … Et ma chère je tiens bien mieux l’alcool que toi je te rappelle.
    « Très bien, alors aide-moi et présente-moi un gars qui me mériterait ou dis-moi qui je peux fréquenter côté gente masculine comme ça, plus besoin de m’aider, ironisa Militine, A moins que ton but soit de me voir changer de bord ou entrer au couvent et je préviens d’avance, aucune des deux options ne se réalisera, précisa-t-elle tout de même, Enfin bref, donc tu m’as embrassé juste pour « m’aider » ? redemanda-t-elle avec de la méfiance visible dans son regard chocolaté, donc si je t’embrasse là tout de suite, ça te laissera purement indifférent ? C’est ça ?

    Elle avait fait exprès de zapper la remarque sur l’alcool. Shakespeare n’avait pas tort et il avait comme preuve le nombre de fois où il avait dû ramener Militine en remerciant sa musculature de sportif et sa patience. Il fallait dire que la demoiselle devenait un vrai cas quand elle était inhibée et une vraie pile électrique euphorique à qui il était difficile de faire entendre raison. Mais là n’était pas l’objet de la conversation et l’étudiante avait eu l’idée de savoir une bonne fois pour toute, les sentiments de Shakespeare à son égard. Quitte à vérifier elle-même s’il restait froid face à un baiser. Après tout, elle lui en devait bien un (a).

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MessageSujet: Re: rien à me dire ? [pv : Shakespeare Valentyn] rien à me dire ? [pv : Shakespeare Valentyn] EmptyJeu 15 Avr - 13:38


    Pourquoi était-elle une tête de mule ? Shakespeare savait que la jeune femme voudrait savoir la raison de leur rupture mais malheureusement pour elle, c’était lié à son passé qui était fermé à double tour dans son cœur et sa tête. Il n’arrivait pas à s’ouvrir et à avouer qu’il avait rompu à cause d’une simple photo. Il se souvient tellement avoir ressentit son cœur se déchirer en voyant les visages souriant des deux jeunes femmes ensemble qu’il était tout de suite parti et avait passé la nuit à courir sur le terrain, boire de la bière. Plus tard des potes à lui l’avait embarqué à une fête ou il ne se souvient pas de tout les détails il faut l’avouer. Puis il avait évité la jeune femme en faisant sa vie de son côté mais elle s’accrochait et il pouvait comprendre. Quoi que, il n’agirait pas comme elle si il y avait eu la situation inverse. Elle aurait du se méfier, un garçon mystérieux l’est totalement et pas à moitié, et Shakespeare l’est entièrement. Ce qui le chamboulait le plus c’est l’effet que lui faisait Militine il n’avait pas connu ça depuis cette autre fille et encore c’était totalement différent avec Militine il faut l’avouer. Elle avait quelque chose en elle qui lui faisait perdre ses moyens. Et lorsqu’il l’avait vu avec cet autre garçon, son sang ne fit qu’un tour et il explosa. Il avait hésité entre deux options, casser la gueule du gars ou alors embrasser Militine, la seconde lui avait paru la meilleure car il n’aimait pas se faire remarquer en entamant des bagarres surtout que le jeune homme n’avait pratiquement rien fait, mais Shakespeare n’avait pas pu empêcher sa jalousie de monter, il ne voulait pas la perdre au fond de lui mais il était simplement trop fière pour l’admettre et pour lui dire la raison de la rupture. Aussi parce qu’il savait sa raison totalement stupide, on ne peut pas quitter quelqu’un juste parce qu’il est en photo avec votre ex petite amie. Mais Shakespeare avait vu tous ses mauvais souvenirs surgir, si il était ici c’était pour s’éloigner de son passé, de tout ce qui s’était produit auparavant et non pas pour sortir avec l’amie de son ex. Il savait que Militine méritait mieux que ça comme raison mais au fond peut être méritait elle mieux que lui ?
    Puis elle parla de l’embrasser tout de suite pour voir s’il était vraiment indifférent, Shakespeare savait qu’il ne serait pas indifférent et qu’il prolongerait le baiser, puis qu’il la regarderait dans les yeux et qu’il
    la laisserait voir au fond de lui rien qu’en un seul regard. Cette fille le rendait faible, devant elle il n’arrivait pas à résister c’était affreux, elle était si belle, son regard lui transperçait le cœur et l’âme, sa bouche lui donnait envie de l’embrasser, ses cheveux bougeant légèrement à cause de l’air autour d’eux fit qu’il avait envie de la serrer contre lui et de lui dire qu’en faite il voulait toujours être avec elle et qu’il avait fait une simple erreur en s’éloignant d’elle. Mais si il faisait ça toute sa carapace de mec mystérieux et froid serait détruite donc il devait se tenir et ne pas craquer parce qu’une fille est trop belle,intelligente et parfaite pour vous n’est ce pas ?


    Oui je voulais t’aider, il avait l’air étrange … Et si tu m’embrassais je résisterais, tu me connais mieux que personne sur le campus, tu sais que je suis froid je te l’ai déjà montré depuis que tu me traques pour tout savoir…

    Shakespeare n'était pas du tout sur de lui au fond et il faisait semblant, d'un côté il espérait qu'elle l'embrasse et d'un autre il savait qu'au fond il ne pouvait pas lui résister, même si il le voulait il ne pouvait pas c'était trop difficile de se dire qu'un jour elle rencontrerait quelqu'un d'autre, qu'elle l'oublierait définitivement et lui vivrait avec ses regrets bien mérité car il n aura pas eu le courage de lui dire ce qu'il avait réellement sur le coeur. Même les feux de l'amour ne font pas des personnages aussi complexe notre jeune sportif était vraiment hors du commun, tout le monde aurait craqué devant la jeune femme aux longs cheveux bruns. Pourquoi était il aussi complexe? Et pourquoi tout se mélanger dans la tête du jeune homme, comment une seule fille peut elle faire cet effet sur un simple être humain .. Oh oui il ne faut pas oublier la citation : Le coeur à ses raisons, que la raison ignore. Mais ça n'expliquait pas tout, Shakespeare ne supportait plus l'emprise qu'elle avait sur son coeur. Mais qu'allait il donc se passer entre les deux personnes sur ce terrain désert ?
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MessageSujet: Re: rien à me dire ? [pv : Shakespeare Valentyn] rien à me dire ? [pv : Shakespeare Valentyn] EmptyDim 23 Mai - 15:15

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