J'avais déjà tout prévu aujourd'hui. Je ne pensais qu'à une chose à ça. J'allais enfin être seule avec Shakespeare sans que personne ne vienne nous déranger. Sans la moindre petite fan de foot, dans les environs. Et sans le bruit des gloussements. Mais mon professeur d'espagnol n'était pas du genre à plaisanter quand il s'agissait de lui rendre une dissertation. Ce que je lui fis avec un grand sourie et après avoir répondu à toutes ses questions à l'oral. J'étais très douée en langue. Mais voyait vous, lorsqu'on a trois heures d'espagnol d'affiler, la chose est tout de suite moins amusante. Après avoir étudié les différences entre l'espagnol d'Europe et celui d'Amérique, on s'attaquait à des notions de spanglish, très original. Je m'amusais à sortir des mots complètement débiles. Ce qui fit rire mes amies. J'étais vraiment de bonne humeur aujourd'hui. Il fallait persévérer dans cette voie. J'avais même décidé d'appeler mon agent et d'accepter de poser pour un nouveau styliste, qui allait sortir des nouvelles robes. Une marque du nom de Rilani, qui d'après mon agent allait faire fureur, j'avais été choisi grâce à mon "CV" de mannequin. Après tout j'ai posé pour les plus grands. Et j'espère jouer pour les plus grands, le mannequinât c'est bien, mais être actrice c'est mieux.
Je rentrais dans ma chambre à la confrérie, je constatais que je n’étais pas la seule à avoir un rendez-vous, c’était une chose courante chez nous les Bêtas. Je rentrais dans ma chambre. J’avais préparé une paire de basket, ainsi qu’un t-shirt cour rose, avec un gilet gris et un short gris lui aussi qui s’arrêtait bien en dessous de mes fesses, pour qu’elles soient mises en valeur. Je finis de me préparer, en me coiffant avec une queue de cheval, j’étais impatiente de le voir. J’avais vraiment envie de savoir, si je pouvais lui faire oublier le sport. Puisque ce qui m’attirait chez Shakespeare, c’était le fait qu’il ne s’intéresse pas du tout à qui je suis, même si ça m’énervait un peu, qu’on ignore qui j’étais. Mais bon tant pis. Je pris alors un petit sac. Lorsque je sortis, je pris la direction du stade, je lui avais donné rendez-vous là-bas. Comment faire pour qu’un fan de sport soit intéresser par vous, essayer de vous intéresser à son sport. Essayer de voir s’il peut vous apprendre des choses. Lorsque je rentrais dans le stade, il était déjà là en train de s’échauffer, comme à son habitude, concentré comme il était, il ne m’avait pas remarqué. Je posais mon sac et de ma démarche sensuelle et sexy, je m’approchais de lui. Je lui fis un énorme sourire montrant toutes mes dents. Et je l’embrassais sur les joues pour lui montrer ma ... gratitude. Désolé mon petit Shakespeare, mais tu allais devoir me remarquer cette fois. Je sais bien que tu n’aimes pas les filles qui gloussent et je n’en suis pas une. Je peux très bien te charmer. Même si tu n’étais qu’un mec qui est aveugle et ne voit même pas qu’on le drague. Il fallait que je corrige le tire après tout.
- Salut Shakespeare, comment tu vas ? Toujours en pleine forme on dirait... Alors tu es prêts à montrer à une nulle les règles du foot.
Je me demandais comment j'allais bien pouvoir faire avec lui, est-il vraiment intéresser que par le foot ? Ou avais-je une chance ? Je n'en savais rien à ce moment là. Tout ce que je pensais était qu'il était mignon et adorable. Il avait accepté de venir m'expliquer les règles du foot, ce qu'il avait jugé assez " honteux" que je ne connaisse aucune règle. Il aurait été intéressé par les stars montantes ou la meilleure façon de défiler lors de la Fashion Week, là j'aurais su quoi lui dire et lui montrer qui j'étais. Mais bon je me concentrais sur lui, il était musclé, ça je pouvais le dire. Et je n'écoutais qu'à moitié ses explications, avec quelques hochement de têtes par ci par là
- Je te préviens, je suis vraiment un cas désespéré, lui dis-je avec un énorme sourire.