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 |  Sujet: Re: « Vengeance & a little bit of love = BOUM » Charles-Edouard & Heavynne Mer 30 Juin - 18:55 | |
| J'aurais du me taire, des fois on aimerait remonter le temps et ne pas dire de telles choses, j'aurais du tout simplement me taire, garder pour moi tout cela, je pensais qu'elle pouvait comprendre, mais je m'étais lourdement trompé, je ne devais me fier qu'a mon instinct et pas a a sa beauté qui me rendait si .. tendre. La méchanceté qui était en moi semblait s'apaiser avec elle, elle me plaisait et elle me rendait jaloux, j'adorais être possessif et certes je l'avais vu comme un caniche aux premiers abords mais a présent, tout changeait, il fallait que je me fasses une raison, je devais changer mais pas trop, en tout cas, pour l'instant je ne disais mot, j'avais fait cette révélation et elle avait éclaté de rire, sans cœur j'avais eu comme première pensée, mais en ais-je un moi-même ? Bonne question. Pour l'instant, mon regard était sur elle, je l'écoutais faire des explications inutiles qui ne pouvait cacher la tension qui régnait dans la voiture, le dialogue semblait revenir et au moins, je me réconfortais en me disant qu'elle riait au lieu de pleurait, je n'aimais pas faire pleurer les gens, plus jeunes j'avais fait pleurer un nombre incalculable de filles, mais lorsque je fis pleurer une amie qui m'était proche, un remord m'avait pris et j'avais ainsi juré de ne plus faire tomber de larmes sur le visage d'une jeune femme. A présent, je ne me languissais qu'une chose, que l'on parte d'ici, que nous soyons arrivés chez elle et que je puisse m'isoler dans ma chambre que l'on m'avait passé durant l'échange, et vu que j'allais rester, je me devais de me trouver un autre lieu d'habitation mais au fond je m'y plaisais, ce n'était pas que j'aimais pas la solitude, mais j'avais comme un endroit ou allait et même si on m'y détestait, je ferais avec tant qu'on m'y acceptait d'une certaine façon. Mais là n'était pas le problème, je n'avais pas ma place ici, mais qu'avais-je dit au début ? J'allais me faire un nom ici, et je deviendrais célèbre, j'aurais le pouvoir et je me vengerais. Me venger de cet affront que l'on avait fait a ma famille, et tout ça par la seul faute de mon paternel que je ne voyais plus comme tel, et elle riait de cela. Enfin, elle riait pour ce qu'elle avait pensé, mais je l'avais pris comme ça .. j'étais borné lorsqu'il s'agissait d'affront, mais je ne lui en voulais plus, je ne voulais juste plus être là, et lorsque j'entendis sa question, mon cœur s'arrêta. Que devais-je dire, que devais-je répondre a ça ? Que je suis le fils d'un mafieux et qu'elle s'est faite tuer a cause de la réputation de mon père. Non. Mensonges et mensonges, jusqu'à que j'oublie l'ignoble vérité qui me faisait tant mal, mais ça serait salir sa mémoire, et jamais je n'oserais, c'était la seule femme qui avait compté pour moi depuis toujours. Ma mère. Un silence c'était installé et je me devais de lui répondre, ma voix était quelque peu sèche, j'avais soif mais il n'y avait rien pour s'hydrater et je me raclais doucement la gorge après ce silence un peu trop long à son goût surement, j'avais trop réfléchi.
" Comment est-elle.. morte ? D'un.. meurtre. Je rentrais de l'université un jour & je l'ai retrouvé morte dans la cuisine .. . "
Je laissais de nouveau le silence s'installait, je me fichais d'elle en ce moment, je n'avais pas très envie d'en parler, et je n'aimais pas encore ces moments ou je n'étais pas en plein contrôle de mes émotions, je ne pouvais pas me sentir incontrôlable. Je me contrôlais tout simplement, et lorsque j'étais incontrôlable c'était quand je me laissais allé. Et là.. j'étais faible, et ça m'insupportai, je voulais crier, mais je me mordais les lèvres pour ne pas crier mon désespoir, je ne voulais pas, je me haïssais d'être faible de sentiments je ne les voulais pas, je ne voulais plus rien ressentir et rester seul, mais elle était là et je ne pouvais faire autrement qu'attendre. j'étais frustré et je me calmais, regardant par la fenêtre et l'ignorant complètement, mon corps presque allongé sur le siège, ma main droite sur le siège aussi, l'autre tenant ma tête qui contemplait la route, morne, monotone, toujours la même et avec des tâches d'essence des fois, on n'y prenait soin que quelques temps avant de laisser ce même temps la resalir. Dans un cycle éternel. La haine que je ressentais était mal dirigé et si la vérité m'était connue je ne la comprendrais même pas. Je ne m'étais pas élargi sur le sujet, je ne voulais pas craquer, je ne voulais rien dire, le silence n'était pas notre ami a tout deux, du moins je l'espérais, et peut-être qu'elle se faisait des films, peut-être qu'elle me trouvait faible aussi ? Ça m'insupportai et me donnait envie de gerber, mais je n'y faisais pas attention, attendre seulement l'arriver chez nous, mais ce n'était pas encore pour le moment, il y avait encore du chemin. Je la regardais doucement, et lui murmura alors.
" Tes parents te manquent .. aussi ? "
J'étais sincère, sérieux dans ma question, et m'attendait a une réponse honnête, mon regard plongea dans le sien, m'apaisant doucement, mais peut-être qu'il fallait plus que cela pour m'apaiser, mais je ne voulais me l'avouer, qu'elle me plaisait plus qu'a la normale, je ne voulais pas. Jamais. |
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