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Franchissons nos limites [Charlie L. Baker]

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MessageSujet: Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] EmptySam 27 Fév - 12:17


    Camryn s'était levée ce matin, comme tous les autres jours. Elle avait été en cours, impatiente à l'idée d'être le soir. En effet, elle avait rendez-vous avec Charlie, au bar. Charlie, c'est son pote de soirée. Ils se retrouvent presque toujours dans un bar, ou à une soirée, et ils s'imposent des défis, des challenges. Celui qui boira le plus sans s'effondrer, celui qui accumulera le plus de conquètes... Aucun d'eux deux ne renonce jamais. Leurs forts caractères les poussent toujours à relever le défi. Malgré tout, cette compétition est saine, et ils s'entendent vriament très bien, ils sont complices.

    Camryn se prépara donc pour cette soirée. Elle mit une robe roge, assez courte, une veste marron et des escarpins de la même couleur. Elle se maquilla un minimum et se brossa les cheveux. Elle n'en faisait pas trop, car elle savait comment cette soirée allait se terminer. Ils allaient probablement s'effondrer tous les deux sur lecomptoir, ivres morts. Enfin, comme d'habitude quoi. Comme ils étaient tous les deux, ils leur arrivaient rarement des mésaventures.

    Camryn était en retard au rendez-vous qu'ils s'étaient fixés, mais depuis le temps qu'ils se connaissaient, Charlie devait avoir l'habitude. Elle entra dans le bar, et vit Charlie, au comptoir, un tabouret vide à son côté. Elle lui fit la bise, puis en s'installant sur le tabouret elle lui dit:
    - Salut mon chou, comment tu vas ?
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MessageSujet: Re: Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] EmptySam 27 Fév - 13:55

    Charlie avait beau être un étudiant en médecine, plutôt bosseur -avouons-le- cela ne l'empêchait pas de faire très souvent la fête, et puis ce n'était pas cela qui risquait de nuire à ses études, car au contraire, il considérait que sortir était le meilleur moyen de décompresser, pour qu'il puisse correctement travailler d'un autre côté. Sans être forcément un intello de base, passant sa vie derrière les bouquins, Charlie était tout de même un assez bon élève, pour qui ses études étaient très importante. Forcément, s'il voulait devenir un aussi grand docteur que son père, il n'allait sans doute pas avoir le droit à l'erreur. C'est pour cela qu'il essayait tant bien que mal de concilier amusement et travail. En étant déjà à sa troisième année à Berkeley, il s'était jusque là plutôt bien débrouiller pour cela, donc il ne voyait pas pourquoi il ne pourrait pas continuer ainsi. C'est pour cette raison, qu'en ce vendredi soir, comme chaque vendredi soir, et tant d'autre jour de la semaine, il avait décider de sortir. Charlie considérait, qu'une semaine, n'était pas une véritable semaine si il sortait moins de quatre soir, voir trois. N'ayant pas cours demain, il était parfaitement conscient qu'il pourrait se permettre d'avoir une sacré gueule de bois, même si avec l'habitude, les gueule de bois se faisaient rare, mais bon, en même temps c'était ça l'univers des études supérieurs. Tout le temps bourrés, jamais malades, et limite prêt à bosser le lendemain, c'était comme ça qu'il voyait sa vie étudiante à lui du moins. Car il était conscient que certaines personnes ne se permettaient pas de s'amuser autant que lui le faisait.

    21heures. Il avait ce soir rendez-vous avec une de ses amie de soirée, Camryn. Si l'amitié consistait à boire, délirer, rigoler pour rien, et prendre des gros trip dans les bars, alors ouai, on pouvait considérés qu'ils étaient amis, bien qu'ils se voyaient plus souvent en soirée qu'autre chose, disons que c'était des potes de bringues. Bref, Charlie était à l'heure au bar où ils avaient décider de se rejoindre. Pas qu'il soit spécialement quelqu'un de très ponctuel, mais il n'était jamais en retard à l'appel de la fête. Il regarda sa montre, et ne voyant personne arriver, il décida de commander à boire au serveur qu'il connaissait bien, en lui tendant plusieurs billet, lui expliquant que cela lui ferait pour la soirée. Charlie n'avait pas vraiment de soucis d'argent, donc il pouvait se permettre de dépenser celui-ci dans la boisson, ou n'importe quoi. Et puis, il savait que s'il ne lui donnait pas de l'argent tout de suite, il perdrait probablement ses billets en cours de soirée étant donné qu'au bout de quelques verres, il lui arrivait beaucoup trop souvent de confondre sa poche et le vide, résultat argent perdu. Même s'il s'en fichait un peu, il préférait éviter ce genre de truc, ne voulant pas faire la charité au gens qui passeraient derrière lui pour piquer ses sous.

    Il commença alors à discuter avec le serveur, qui lui apporta le whisky coca qu'il s'était commandé, qu'il buva avant d'en reprendre un deuxième. Non, Charlie n'était pas alcoolique. Juste étudiant. Au cas où vous vous poseriez la question. Au bout de quelque minutes, il vit enfin la jeune femme arriver, elle était en retard, mais bon, il avait l'habitude et puis il avait su s'occuper avec son ami le whisky entre-temps, donc il n'allait pas lui reprocher de ne pas être à l'heure.

    « Hola señorita ! » Non. Charlie n'était pas espagnol ou quoi que ce soit. Il n'avait même aucune origine de ce pays. C'était juste qu'après quelques verres, ne cherchez pas à comprendre pourquoi, il devenait bilingue. Bref, il souria, en essayant de garder l'air sérieux afin qu'elle ne remarque pas qu'il avait déjà commencer à boire sans elle Rolling Eyes . « Je vais bien et toi? J'aurais presque cru que tu m'aurais posé un lapin. » Dit-il en rigolant, avant de se tourner vers le bar pour regarder le comptoir et finalement tourner la tête vers elle. «J'te paye un verre? »
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MessageSujet: Re: Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] EmptySam 27 Fév - 17:55



    L'accueil que lui réserva Charlie fut chaleureux ! Il lui lança un bonjour en espagnol qui étonna un peu Camryn, car elle ne lui connaissait pas d'origines ni d'études espagnoles. Elle en déduisit assez rapidement qu'il avait commencé sans elle. Ca lui apprendra à arriver en retard !

    Elle lui répondit:
    - Bah je vais bien Gringo ! T'as cru que je te posais un lapin ? Tu me connais mal ! Je pose un lapin qu'aux petits amis trop insistants, t'es pas dans cette catégorie-là il me semble. Et puis, je pose jamais un lapin aux gens avec qui je vais m'amuser !
    Il lui proposa un verre, ce à quoi Camryn rétorqua:
    - Un verre ? Un seul ? T'as le sens du détail toi ! Enfin bon, puisque tu me le proposes, on va commencer par une tequila s'il te plaît Charlie.

    La tequila: une véritable passion pour Camryn, au même titre que le Whisky ou la Vodka. Enfin, de toute façon, au bout de quelques verres elle peut boire tout et n'importe quoi, c'est le but finalement.

    Le serveur apporta son verre, que Camryn entama sérieusement à l'instant où il arriva. Elle avait toujours eu une bonne descente comme on dit. Elle avait une bonne résistance aussi, ce qui la poussait à boire encore plus.
    Elle reposa son verre d'un grand coup, à la manière des charretiers. Ensuite, elle demanda à Charlie:

    - Bon alors, c'est quoi le programme ce soir ? Je sais pas pour toi, mais moi j'ai bien envie de boire beaucoup de verres. T'en penses quoi, on boit jusqu'à s'effondrer sur le comptoir ?

    Comme toujours, ils se fixaient un but. Ensuite, l'alcool aidant parfois, ils se parlaient souvent l'uns à l'autres de leurs vies respectives. Ainsi, elle attendait sa réponse, le regardant avec un air de défi. Ce soir, Camryn avait vraiment envie de s'échapper de son quotidien. En ce moment, sa vie était plutot calme, presque monotone pour une jeune fille autant habituée au scandale qu'elle était. Ce soir, ele voulait s'amuser, et elle savait que ce serait le cas avec Charlie.


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MessageSujet: Re: Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] EmptyDim 28 Fév - 11:49

    Charlie était beaucoup trop impatient pour attendre la jeune femme avant de commencer. Résultat, il avait déjà une légère longueur d'avance sur elle avec quelques verres à son actifs qui serait sans doute loin d'être ses derniers, car après tout, il n'était pas venu au bar pour rester sobre.

    « Gringo? Nan moi c'est Charlie. » Dit-il en rigolant, car en réalité il n'avait absolument pas compris ce mot. Charlie était peut être bilingue après quelque verre, mais ça ne l'empêchait pas d'avoir un vocabulaire plutôt restreint. « Tu as raison, je n'ai pas du tout le profil d'un petit ami, mais je peux être insistant par moment. » Dit-il l'air rieur, avant de poursuivre. « Oui un seul, ça serait bien que tu commences doucement fillette. » Il rigola. A vrai dire il aimait bien l'embêter et jouer à celui qui pensait que les hommes tenaient mieux l'alcool que les femmes, un peu matcho hein? Mais à vrai dire Charlie n'en était absolument pas un et disait ça uniquement pour rire. La preuve, il avait déjà vu des filles tenir beaucoup plus l'alcool que certains mec, bien évidemment, il n'en avait pas vu tenir plus que lui, ou alors il ne l'admettrait jamais ça par contre. Il n'était peut être pas matcho, mais cela ne l'empêchait pas d'être une personne doté d'un trop plein de fierté. « Tequila? Madame aime les alcools fort on dirait...Serveur 2 tequilla s'il vous plaît. » Dit-il en tendant le bras pour que le barman le remarque, tout en se commandant un verre pour lui même, car après tout il n'allait pas la regarder boire, ou n'allait pas se commander un jus d'orange, ça serait une sacré blague de penser cela.

    Tout comme Camryn, Charlie but son verre de tequila d'une traite, il faut dire que mieux vallait boire cela d'un coup que petit à petit. Tout en écoutant les paroles de la jeune femme, il fit de nouveau signe au barman, ce qui voulait dire "apporte moi en deux autre encore". Pas besoin de faire la traduction.

    « Si c'est un défi je l'accepte. Mais tu ne viendras pas te plaindre si je te retrouve à moitié morte sur le comptoir alors? » Dit-il pour la taquiner. Charlie aimait bien ce genre de défit, et puis étant un grand compétiteur, il aimait surtout beaucoup les gagner. Et puis c'était pas la première fois qu'il faisait ce genre de jeux, il savait très bien que son organisme avait la capacité d'absorber une quantité suffisante d'alcool sans forcément finir raide mort. A force, l'alcool ne le rendait plus trop malade, d'autant plus qu'il avait déjà prit pire Rolling Eyes, donc il savait très bien qu'il ne vomirait pas ou n'aurait pas trop de mal à rentrer, même si cela n'empêchera pas qu'il pourrait très bien être bourré. Mais bon, ça n'était pas vraiment un problème, car à vrai dire, quand il était bourré il était tout le temps tout joyeux et parlait beaucoup, trop peut être même parfois, mais en général cela faisait beaucoup rire ceux qui étaient autour.
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MessageSujet: Re: Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] EmptyDim 28 Fév - 19:11


    Charlie la taquina, surtout lorsqu'elle commanda une tequila. Il aimait plaisanter, se prendre pour l'homme macho qui tient parfaitement l'alcool. Ca c'était vrai, il tenait l'alcool, et quelque chose de bien. Mais il n'était pas macho, c'était juste un role qu'il se donnait.

    Il l'imita et commanda une tequila pour lui aussi. Puis il recommanda un verre pour elle et un verre pour lui. Il savait quand elle avait "soif", c'était ça de faire souvent la fête ensemble.

    Ensuite, il accepta le défi qu'elle lui avait proposé. Ce nouveau challenge s'annonçait pimenté, aucun des deux n'allait vouloir céder, c'est sûr. Car malgré son apparence de petit bout de femme, riche, fille à papa, elle pouvait boire une quantité d'alcool assez impressionnante. Et elle restait digne. Ainsi, elle n'a jamais vomi, elle paraissait la plupart de temps très joyeuse. Elle parlait beaucoup dans ces moments là, mais elle restait assez lucide, elle pouvait rentrer chez elle par exemple. Juste, elle avait fait deux comas éthyliques, mais c'était avant son arrivée à Berkeley, maintenant elle avait l'habitude et elle supportait beaucoup plus d'alcools que la plupart des filles qu'elles connaissaient. Avec Charlie, c'était différent, ils faisaient souvent jeu égal, même si parfois il avait du la ramasser à la "petite cuillère", comme on dit. Il n'était pas en reste puisque elle avait été obligée plusieurs fois de l'arrêter, car il menaçait de s'effondrer, et qu'elle, déjà dans un état d'ébriété assez avancé, n'aurait pas été capable de le ramener.

    Après le 3ème verre de tequila, que Camryn avait commandé d'un geste autoritaire et sans équivoques, elle entama joyeusement la conversation:

    - Bon alors, qu'est ce qui se passe dans ta vie en ce moment mon cher Charlot ?

    Et oui, après quelques verres, elle affublait toujours ses amis de surnoms bizarres, il fallait s'y habituer, c'est tout. Les surnoms que Camryn donne deviennent de plus en plus inventifs, ils fonctionnent comme un baromètre de son état d'ébriété. Plus ils sont étranges, plus elle est ivre. C'est pratique comme système, somme toute.




(Je suis vraiment nulle par rapport à toi >.<)
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MessageSujet: Re: Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] EmptyVen 5 Mar - 17:36

    Défi + alcool = Un Charlie qui n'aurait put qu'accepter. C'était un grand joueur qui aimait bien se divertir de cette manière, et encore mieux gagner ces jeux-là. D'autant plus qu'il détesterait perdre ou alors faire sa "mauviette" et ne pas accepter les challenges. Ce genre de garçon-là n'était absolument pas Charlie qui était capable de tout, le pire comme le meilleur, juste pour un simple jeu débile comme celui-ci. D'autant plus qu'il était très mauvais perdant donc mieux valait qu'il relève le défit jusqu'au bout. Même si c'était pour rire dans le fond il aurait du mal à accepter que la demoiselle le batte, même si peut être qu'à ce stade-là, dans l'état où ils seraient l'un comme l'autre ils auraient peut être beaucoup de mal à différencier de qui gagnerait ou non.

    Charlie espérait juste que ce soir, il ne vomirait pas, considérant que vomir c'était pour les "faible" et qu'en plus c'était un peu de la triche après des jeux comme ça, car forcément, après rejeté tout son alcool, c'était plus facile d'en reboire après? En tout cas c'est ce qu'il pensait pour avoir testé l'expérience. Car oui, Charlie lui contrairement à elle avait déjà vomit, au vu des cuites qu'il s'était déjà prit, mais on va peut être se passer des détails hein XD D'autant plus que désormais, cela faisait 1 ans 6 mois et 3 jours que cela ne lui était pas arrivé. Il en était tellement fier qu'il s'était amusé à compter les jours précis. Non pas qu'il soit le genre de gars à compter les choses en général comme par exemple le temps resté avec une fille, oh ça non, d'autant plus que ça ne durait jamais assez longtemps pour tenter un décompte, mais ça l'amusait par contre de retenir de quand datait la dernière fois qu'il avait but plus de 20 verres, la dernière fois qu'il avait finit raide mort au point de tomber par terre, ou comme là, la dernière fois qu'il avait vomit. Certes, c'était con. Mais bon, le monde en général est con, donc dans un sens Charlie un peu aussi.

    Les deux jeunes gens semblaient en tout cas bien partit pour boire, et re-boire, puisqu'il commençait déjà à enchainé les commandes, alors qu'il n'était que 21heures passés. Mais bon, en prenant bien souvent l'apéro à l'heure du gouter Charlie avait fait bien pire faut dire. Pour "changer", il rabatta sa prochaine commande sur de la vodka, après tout fallait bien varier non? Trouvant la paille qu'on lui avait donné particulièrement belle, il l'admira quelque seconde, comme le faisait les petits enfant lorsqu'on leur servait un sirop avec ce genre de paille en plastique juste là pour décoré. Bref, après avoir observé la "beauté" de cette chose, Charlie se retourna vers Camryn, venant de percuter sa question. Dans des temps normal, le surnom l'aurait peut être dérangé, mais là, ça l'avait plus fait rire qu'autre chose à vrai dire.

    « Dans ma vie? Oh bah j'ai réussit mes examens, j'ai fait la fête, j'ai eu des conquêtes, puis je me suis marié aussi ! Le tout en même temps ! »

    Dit-il d'un air tellement pas sérieux, que c'était difficile de croire ce qu'il disait, le pire c'est que c'était vrai. Même si ça ressemblait à une bonne grosse blague, notamment aussi bien le fait qu'il se soit marié, qu'il réussisse avec brio ses examens en faisant autant la fête. Mais Charlie ne mentait (presque) jamais, et encore moins bourré, donc il ne dirait jamais ça si ce n'était pas vrai.

    « Et toi chouchou que t'es-t-il arrivé de beau ces temps-ci? »

    Dit-il en finissant son verre et en levant le bras et en faisant de grand signe pour en reprendre un autre. Plus le temps passait, plus les façon que Charlie avaient d'appeler le serveur devenait...excentrique. Partit comme il était, à la fin de soirée, il se mettrait carrément debout sur sa chaise, en train de faire une chorégraphie au serveur pour lui demander un autre verre. Le pire, c'est qu'il était tout à fait capable de faire ça et de se ridiculiser ainsi. Bien qu'il espérait très fortement que sa mémoire lui joue des tour et qu'il oublie ce passage de sa vie si un jour cela devait arriver.

    HJ: Mais non t'inquiète ça me convient (: Par contre désolé pour mon retard j'ai eu une semaine trop chargée pour pouvoir répondre tout de suite XD
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MessageSujet: Re: Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] EmptyLun 8 Mar - 10:38



    Charlie lui répondit qu'il avait réussi ses examens, fait la fête et s'était marié. L'état d'ebriété de Camryn l'empêchait d'en douter, elle éprouvait même un certain respect pour Charlie. A son tour, il lui demanda ce qui s'était passé pour elle.

    - Oh tu sais, pas grand chose, juste quelques conquêtes, des types sans importance, des examens plutot réussis. Oh et puis, tu sais pas quoi, une grande marque de vêtement m'a demandé d'être mannequin pour elle. C'est pas génial ?!
    Camryn avait presque hurlé cette phrase, mais ce n'était pas sa faute, l'alcool la rendait impulsive. Déjà que sobre elle l'était pas mal.

    Les verres se suivaient et leurs effets se ressemblaient pour les deux jeunes gens. Leur état était de plus en plus "critique". Mais ils s'amusaient, tous les deux. Camryn était maintenant dos au bar, elle regardait dans la salle, à la recherche d'éventuelle proies. Elle ne remarqua pas grand monde, juste un jeune homme, à l'allure étrange, qui la fixait. Camryn n'aimait pas quand ce n'était pas elle qui "choississait". En plus, ce jeune homme n'était pas vraiment beau et pas forcément bienveillant.

    Il s'approcha d'elle, se présenta. Il s'appelait John, et lui paya un verre. Il semblait assez sobre pour sa part, et avait bien remarqué que Camryn l'était beaucoup moins. C'est pourquoi il lui faisait des avances très poussées. Il la complimentait, faisait de plus en plus d'insinuations...

    Pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas intéressée, elle tenta de se retourner vers Charlie et de l'ignorer, mais à cet instant, il l'a saisi par la taille et l'emprisonna de ses mains, fermement. Elle ne pouvait plus bouger, et son cerveau un peu abruti par l'alcool ne lui proposait aucune autre solution.

    Les caresse de John se faisaient de plus en plus soutenues, il glissait à présent sa main sous sa robe, le long de ses cuisses. Camryn voulut protester et appeler Charlie à l'aide, mais il plaqua immédiatement sa bouche sur la sienne, dans une tentative de baiser très autoritaire, à laquelle Camryn ne répondait pas. Elle essayait de se débattre, mais ses geste désordonnés de jeune femme ivre ne donnaient rien. En plus, personne dans ce bar ne semblait faire attention à ce qui se passait.
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MessageSujet: Re: Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] EmptyLun 8 Mar - 21:43

Dans un sens, Charlie était une personne qui tenait généralement bien l'alcool. Avec l'habitude, il lui fallait de plus en plus de verre pour arriver à un état d'ébriété complet. Le problème, était qu'avec le temps, il buvait justement de plus en plus de verre, donc ce n'était pas parce qu'il tenait plutôt bien, qu'il ne serait pas bourré. Et puis, à quoi bon boire si c'était pour rester calme et dans son coin toute la soirée à regarder les mouches voler? Même si il n'avait pas besoins de verre pour sortir de son coin, en général c'était pour lui tout de même assez marrant de faire le fou, de bouger, de boire et reboire, draguer, danser, danser sur le bar, rereboire, puis dire de la merde, et encore redanser, draguer de nouveau, puis reredanser sur le bar. Charlie n'était pas spécialement un passionné de danse, d'autant plus qu'il détestait le sport en général y compris la danse. Bon il y avait le sport qu'on pratique généralement dans une chambre qu'il aimait bien, mais est-ce que ça comptait? Rolling Eyes Bref, pour en revenir au sujet, Charlie n'était pas trop un danseur dans l'âme, mais l'alcool lui donnait des ailes et lui donnait envie de se déchainer sur une piste et de bouger au rythme de la musique. Problème? Dans un bar il n'y avait pas de piste de danse, ce qui fait qu'il se retrouvait toujours sur le comptoir à la vue de tous. Autre problème? L'alcool en plus de lui donner envie de bouger, lui donnait aussi envie de pousser la chansonnette, ce qui fait qu'il se retrouvait également en train de chanter à tu tête la chanson qui était en train de passer. Autre problème? En plus de se prendre pour Michael Jackson, Charlie au bout d'un certain stade d'alcoolémie, se prenait aussi pour un strip teaseur et avait la facheuse tendance de se désabiller tout en chantant et dansant comme un con. C'était surtout un problème pour lui le lendemain, lorsqu'il croisait des gens qui lui rapellait ce qu'il avait fait. Merde alors! Pourquoi fallait-il qu'il enlève toujours ses vêtements passé minuit passé? Bref, l'alcool avait un effet par moment assez néfaste pour lui, mais sur le coup il s'amusait tellement qu'il aurait du mal à envisager une soirée en faisant Sam.

Ce soir là, Charlie semblait bien partit pour finir aussi pitoyablement qu'à son habitude, c'était presque certain. Heureusement, pour calmer ses ardeurs, il avait trouvé une technique infaillible qui l'éviterait de faire trop n'importe quoi et de se désabiller: les bretelles! Oui c'était sympa comme concept des bretelles. Bon un peu moins quand arrivait le moment où il pouvait se permettre de se désabiller sans passer pour le dernier des con, autrement dit quand il se retrouvait avec une fille. Imaginez-vous face à lui, prête à lui sauter dessus quand soudain votre regard se pose sur... DES BRETELLES! Certes c'était vraiment la honte pour lui, mais c'était quoi le pire? se retrouver en calbut' chaussette en train de chanter billie jean sur un bar ou se retrouver en calbut-chaussette-bretelles dans un lit? La deuxième solution 'était mieux non?

Pour en revenir à l'instant présent, Charlie commençait à vraiment être bien bien. Un peu trop même? Il cria un grand "OUAAAAI TROOOOP COOOOL" tout aussi fort que la jeune femme pour répondre à Camryn. A cet instant là, il commençait sans doute à avoir l'air très idiot et espérait que les autres autour était trop bourré pour le remarquer.

Quelque verres plus tard, un gars semblait être intéréssé par sa partenaire d'alcool en l'accostant. Ayant repréré une petite brune à proximité, il se décala pour aller lui parler. L'alcool, fit que malheureusement, il fallut qu'il lui raconte son histoire de bretelle. Mais à cet instant là, Charlie était peut être pas assez sobre pour se maudire lui même de raconter cette histoire. La fille sembla trouver cela très drôle, mais ce fut beaucoup moins drôle aux yeux de Charlie quand son copain arriva en rigolant devant lui. Crétin! Heureusement, Charlie venait de repérer une autre brune, beaucoup plus belle que celle-ci, que sa vision de bourré avait sans doute beaucoup trop embellit. Charlie accosta donc cette autre fille. Il mit malheureusement, plusieurs minutes à se rendre compte que c'était en réalité un travestit, le pire était que celui-ci ou elle, enfin bref, commençait à lui faire des avances un peu trop dégoutante. Donc Charlie se retourna pour voir où était Camryn, quand le travestit l'attrapa dans ses bras par derrière. Erk. C'est à ce moment là que Charlie décida de se diriger directement vers sa camarade, tanpis si elle était occupé avec un mec hein. Il y avait urgence disons.

« Hé ho chouchou tu te fais pas chier ! On est là que depuis moins d'une heure hein. »

Dit-il en arrivant devant les deux jeune gens, trouvant le gars tout de même un peu trop entreprenant, surtout envers une fille pas très nette alors que lui ne semblait pas l'être. Sa remarque eux pour effet d'interompre l'échange et le gars regarda Charlie d'un air pas vraiment très sympa.

« Quoi t'as un problème ? »

Se hasarda à dire à l'encontre du mec en éclatant de rire, ne captant même pas que son amie n'avait pas du tout eu envie de rester avec lui et c'était en réalité débatut.
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MessageSujet: Re: Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] Franchissons nos limites [Charlie L. Baker] EmptyMar 9 Mar - 17:56


    Camryn commençait à paniquer. Le dénommé John commençait à se faire beaucoup trop insistant. Ses mains se baladaient sur tout son corps, mais elle ne pouvait se débattre, car il l'emprisonnait de tout son corps, la plaquant contre le bar et l'enfermant de ses immenses bras. En plus, Charlie était parti. Elle était seule, face à ce monstre aux intentions surement peu louables. elle tentait toujours de se débattre, mais ses gestes étaient tellement désordonnés qu'ils ne produisaient aucun effet. Elle savait pourtant comment calmer certains hommes insistants, par un bon vieux coup de pied bien placé. Elle l'avait déjà fait et réussi, mais là, elle en était incapable.

    Puis, elle entendit la voix de Charlie. Tout d'abord, il la taquina, trouvant qu'elle allait un peu vite en besogne. La surprise provoquée par ses paroles fit que John la relacha légèrement un instant. Elle en profita pour envoyer sa chaussure pointue dans son entrejambe, assez violemment. Ainsi, elle put se dégager de son emprise. Au passage, elle prit le bras de Charlie et l'entraina vers le fond du bar. Non sans peine, car Camryn titubait pas mal, mais elle était entrainée à tenir sur ses talons même avec un taux d'alcool dans le sang très impressionnant. Elle était même capable de courir sans se retamer. Tout est une question d'entraînement. Mais il faut dire que courrir bourré avec des talons de dix à quinze centimètres est tout de même assez difficile.

    Elle s'assit sur un tabouret, et raconta à Charlie, qui n'avait visiblement pas tout compris, que le type à qui elle avait administré un gentil coup de pied bien placé voulait tout simplement abuser d'elle.

    - Je te promet, je voulais pas qu'il me touche ce type. Il m'a touchée partout... Beuurk ! Merci d'être venu, j'aurai été mal sinon je crois.

    Camryn explosa de rire à cet instant, alors que la situation n'avait pas forcément un tour comique, puis elle ajouta:

    - En fait, t'es mon sauveur, le prince charmant qui sauve la vie de la donzelle en danger !

    L'alcool avait toujours donné à Camryn une palette de vocabulaire beaucoup plus étendue que d'ordinaire. Malgré tout, Camryn ne termina pas sa reflexion, ou du moins sa phrase, car elle voyait que Charlie faisait une tête assez étrange. Elle lui demanda alors:
    - Okay, tu t'en fous, t'as eu une touche ? T'as repéré quelqu'un ? Ou tu attends ton strip tease habituel pour voir quels filles tu auras impressionné ?


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