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testons nos limites

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MessageSujet: testons nos limites testons nos limites EmptyDim 21 Mar - 20:54

    Je me lève et me demande de quoi ma journée sera faite aujourd'hui. De rires sûrement, d'ennui aussi, et obligatoirement de regards méprisants. Je ne le fais pas exprès, c'est plus fort que moi, c'est dans ma nature. Comme si j'avais été créée pour détester la plupart des gens qui m'entourait, et que le reste, souvent, je l'ignorais royalement. Il n'y avait que peu de gens avec qui je m'entendais bien. Peu de gens qui me connaissait réellement et qui n'avait pas peur de ce que je pouvais devenir. J'étais hautaine, bien trop fière. Cela était sûrement à cette richesse que je ne devais qu'à moi et à personne, aucun héritage, aucun marchandage. Juste grâce à mon corps j'avais fait fortune. Cette époque de ma vie était révolue. Désormais, je claquais des centaines de dollars en quelques heures simplement sur des coups de têtes. J'avais des centaines de robes que je n'avais mis qu'une fois et qui finissaient dans le fond de mon dressing, des milliers de paires de chaussures, mon péché mignon, qui parfois n'étaient même pas à ma taille car je les avais acheté même s'il n'y avait plus ma pointure. Je jetais l'argent par les fenêtres, et je n'avais toujours pas constaté de changement dans mon compte en banque, pas d'assez gros changement en tout cas pour que je m'en formalise. J'étais détestable comme fille, ce genre de filles horribles que tu as envie de jeter du haut d'un immeuble. Cependant, je n'étais pas véritablement ainsi, il suffisait de creuser pour voir ce que j'étais réellement. Vous savez le cliché type : la fille fragile et sensible qui se cache derrière un masque de fille forte. De mon côté, je faisais simplement cela pour me protéger, afin d'éviter de devoir raconter mon histoire à celui qui deviendrait mon ami, raconter la mort de ma mère, le reniement de mon père, mon avortement. Toutes ces choses qui faisaient qu'aujourd'hui j'étais une véritable garce.Après avoir passé la main sur la buée qui s'est posée sur mon miroir durant ma douche, je me coiffe rapidement et souris promptement au reflet que je distingue. J'aienvie de vomir tellement je me dégoute. Puis je file, une clope au bec comme à mon habitude, perchée sur des talons qui me donnent l'air immense, mes vêtements fétiches sur le corps : short et chemise. Je ne conduis jamais, ma pauvre voiture doit prendre la poussière sur le parking de l'université, et je pense à ce moment qu'il faudrait que je pense à la faire nettoyer. Mais cela peut attendre. La preuve, je hêle un taxi qui s'arrête tout près de moi et dans lequel je monte. Scène habituel du chauffeur qui tente de se plaindre de l'odeur de la cigarette qui lui pique les yeux, mais autant parler à un sourd puisque mes écouteurs m'empêchent d'entendre un seul mot de son discours. Direction, le paradis sur terre.

    Mes talons claquent sur le marbre qui jonche le sol, mes doigts pianotent à une vitesse folle sur le clavier de mon nouveau cellulaire acheté il y a quelques jours. Message envoyé. Je n'attends plus qu'une réponse qui, j'en suis certaine, sera positive. Des millions d'idées fusent déjà dans mon esprit. Des millions de défis en fait. Louis-Marie Gaulthier, ou l'un des nouveaux arrivés à Berkeley en tant qu'étudiant de la Sorbonne, very hot soit dit en passant, et avec qui j'invente les plus grands défis de l'univers. France VS USA. C'est entre nous. Nous allons commencer doucement. Dans des magasins, de chaussures premièrement. Parce que je désire baver devant quelques paires, peut-être me faire plaisir, avant que le jeu ne débute vraiment dans tous les magasins alentours. Je sais de quoi ma journée va être faite. De rires, de beaucoup de rires. J'ai enfin pu trouver un adversaire à ma taille, et ce n'est vraiment pas négligeable. Il faut nous voir en pleine action, jamais effréyés plus de deux secondes devant un défi, surtout pas lorsqu'il s'agit de prouver que son université est la meilleure. Je souris déjà à l'idée de la journée qui m'attend. Mes yeux se posent sur une première paire de chaussures. Evidemment, il va devoir me retrouver, bien que je doute que ce soit si compliqué. Le paradis à mes yeux c'est ici. Et il le sait pertinemment. Moche, même très laide. Je passe à une autre. Notre première rencontre était en rapport avec les chaussures et puis à force de discussion, nous avions constaté que nous avions un goût commun pour les produits de luxe. Un peu mieux, mais pas géniale non plus celle-ci. Enfin mes mains en touchent une, des escarpins évidemment. Splendides. Mes doigts caressent le talon, mon sourire s'élargit à la vue du prix. La chaussure est immédiatement reposée. Même une jeune fille de condition disons moyenne pourrait se l'offrir après quelques semaines de labeur. Pas pour moi donc. Il me faut une paire unique. Mais je préfère attendre Louis-Marie, il a des goûts parfaits et je sais donc qu'il sera d'une grande aide pour m'en trouver une paire qui me sierrait parfaitement. J'allume une nouvelle Marlboro Light et immédiatement j'entends le cri d'effroi d'une vendeuse qui me dit qu'il est interdit de fumer ici. Un regard haineux et méprisant la fait immédiatement taire. Apparemment, elle n'en tient pas rigueur pour moi. Je préfère. Mon regard virevolte de droite à gauche, et parfois je tends le doigt vers une paire de chaussures avant de hurler à l'une des vendeuses de ma voix méprisante :

    KAYLA ▬ Combien celle-ci ? Et pitié ne me faites pas un quelconque prix, je n'ai pas besoin de votre charité.

    bientôt la mise en page.
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MessageSujet: Re: testons nos limites testons nos limites EmptySam 27 Mar - 15:20

testons nos limites 2ed5v8mtestons nos limites Rp469

Tu es prête à parier ? Vraiment ?On se dit
"pour le pire comme pour le meilleure!" ?.es
tu vraiment certaine de vouloir ceci? Ah bon
tu l'es ? et bien allons-y , Jouons , mais ne
viens pas pleurer si tu perds , car je suis
réellement le meilleur dans tout ce que
j'entreprends . sors les mouchoirs babe .

Kayla & Louis-marie .



Le campus de Berkely s'était ouvert à lui sans trop résister . Il n'avait pas eu besoin de faire une entrée en force , il avait réussit à s'intégrer parfaitement et s'y sentait à sa place comme nulle part ailleurs . Bien loin des magouilles des corses , trop loin D'angélina même, mais au moins ici il se sentait en sécurité, du moins un peu plus qu'à Paris . Le seizième arrondissement ne lui manquait en rien . Il se plaisait bien dans sa nouvelle résidence , et puis Clélia n'était pas dûre à vivre alors tout ce passait pour le mieux dans le meilleur des mondes , ou pas justement . Ses problèmes de parisien torturé l'avait suivit jusqu'ici . Il essayait de les dissimuler le mieux qu'il pouvait mais parfois certaines choses sont trop évidentes , ou même trop dures pour être gardées par une seule personne . Lui qui comptait sur son arrivée à Berkeley en temps qu'anonyme pour passer inaperçue, se fondre dans la masse et dealer en toute tranquillité , c'était pour le moins raté . Mais il essayait de faire abstraction de ses détails futiles et pour le moins dérangeant , envoyant un email par semaine à sa famille pour leur faire comprendre qu'il n'était pas mort ou kidnappé et continuait sa vie sur le campus avec toutes ces californiennes qui tournaient au tour de louis marie, et avec ses amis de la Sorbonne aussi . Une de ses meilleures rencontre sur le campus, après celle avec sa correspondante Autumn restait cette chère Kayla Ashmore . Irrésistiblement créative , et maligne , et pleine de folies . Elle incarnait parfaitement la population de la jeunesse dorée . Chaque fois que Loui la voyait il pensait qu'elle aurait été parfaite dans le rôle de la bourgeoise du seizième arrondissement . Une de ces filles splendides à la pointe de la mode , avec une chambre où trôneraient que des escarpins hors de prix et trois gardes robes bien remplies . Kayla c'était un peut la fille qui lui donnait l'impression d'être au pays . Elle avait cette french touch que Louis n'avait pas su retrouver depuis son arrivée et ça l'attirait .Elle était l'un de ses points de repère sur le campus et adorait être en sa compagnie . Tout comme lui c'était une joueuse née , elle pariait , défiait et gagnait tant qu'elle le pouvait , Louis-marie n'aurait pas pu trouver mieux .

Le poète torturé ne savait que faire de sa journée . Il siégeait à la résidence Victor Hugo et s'était affalé sur son lit double , son PC portable sur le ventre , surfant sur divers sites internet et chantant avec ses amis qui étaient restés en France . Il prenait des nouvelles de tout le monde , s'inquiétant de la moindre petite histoire qui avait pû se dérouler en son absence , accroc aux petits scandales insignifiants comme on en trouvait plus en Californie , ou du moins il ne les comprenait pas . Sa seule envie pour le moment était de trouver une occupation plus intéressante que de rester lamentablement posé sur un lit alors qu'il y avait tant de choses mieux à faire en ville ou même sur le campus . Il n'avait qu'à choisir un nom au hasrad dans son Blackberry et il trouverait une personne avec qui tuer le temps . Mais Kayla le devança . Elle lui envoya un simple sms, ce genre de message qui veut tout dire et rien à la fois , les messages dont on raffole car ils préviennent du fait que vous avez rendez-vous avec l'inconnu , l'amusement et un soupçon de peur qui pourra éventuellement vous submerger suivant les différentes situations aux quelles vous serez exposés .

    « sms de Kayla H. Ashmore »

    Citation :
    hey darling,
    cap ou pas cap de me retrouver au paradis (a) ? évite de me décevoir.
    xo xo K.


Louis Marie lui répondit par l'affirmative . Ce fut une réponse brève mais explicite et il savait que ça suffirait à la jeune femme . Il décida alors d'enfiler quelque chose de plus convenable puis parti à la rencontre de l'aventure . Il n'était pas de tout certain de pouvoir trouver le lieu que Kayla nommait le paradis , mais il décida de tenter sa chance, car se perdre dans les rues de San Fransisco semblait plus attrayant que de s'ennuyer à la résidence Victor Hugo seul face à son PC . Et puis en cas de perte il pourrait toujours en profiter pour visiter .
Dès qu'il en eut l'occasion il prit un taxi et lui demanda de l'emmener au FINANCIAL DISTRICT . Il avait un certain doute quand à l'assurance qu'il avait en ses choix mais il croisait les doigts pour y trouver Kayla . La jeune femme était un Epilson, et comme toutes les filles de bonne famille elle adorait dépenser son argent . Comme nous étions en pleine après-midi , louis pensa que ce lieux était le plus évident ,sinon il l'aurait rejoint dans un bar , c'était logique . Il pénétra dans quelques boutiques de luxe avant de trouver la bonne , puis fut charmer par la vitrine de ce magasin de chaussures . Il y entra par pure curiosité puis y trouva Kayla en train de crier après des pauvres vendeuses . Cette vision fut rire le français qui s'approcha de son amie . Il déposa doucement sa main sur l'épaule de Kayla pendant que la vendeuse s'exécutait sous les ordres de la jeune femme puis glissa doucement à son oreille .

    Louis-marie ; « Capable ou non de faire vivre l'invivable a cette stupide vendeuse ? »


c'était un défi tout à fait stupide , mais Louis marie avait été à court d'idées . cependant il savait que Kayla lui en donnerait des meilleures bien assez vite, il valait mieux commencer en douceur .
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MessageSujet: Re: testons nos limites testons nos limites EmptyLun 5 Avr - 10:28


Un vibrement, l'image d'un magnifique jeune homme, un sourire sur mes lèvres. Il vient c'est certain, il faut cependant lui laisser le temps de trouver l'endroit où je me trouve. J'imagine déjà notre journée dans toute sa splendeur. Beaucoup de rires, des haussements de tons, des paquets de cigarettes, et peut-être quelques verres en fin de journée pour terminer la journée sur les chapeaux de roue. Je ne réponds pas à son message très concis et mes yeux continuent de fixer toutes les magnifiques paires qui s'offrent à mes yeux. Je me demande encore qui mieux que Louis-Marie aurait pu prendre la fonction de parieur avec moi, je veux dire un bon parieur. Avec lui, je suis certaine que tous mes défis vont être acceptés, même les plus stupides d'entre eux. Et le meilleur, c'est qu'il fait toujours tout pour gagner. J'ai trouvé un homme à ma taille et je ne compte pas le laisser partir de si tôt. Si je savais seulement qu'il était dealer, peut-être que je serais moins enthousiaste à l'idée de le voir. La drogue et moi ne faisaient plus bon ménage, j'étais parvenue à arrêter, et même si Alban, de la Sorbonne, tentait de me faire découvrir ses bienfaits, que je connaissais déjà, et de me montrer qu'on pouvait en consommer sans tomber accro, je n'étais pas encore parvenue au résultat qu'il attendait. Alors traîner avec n dealer, très peu pour moi. Excepté Briseis, mais c'était une autre histoire. Enfin du moment qu'il ne dealait pas avec moi, et qu'il n'était pas encore tombé dans les défis du genre, sniffer un rail de coke et faire je ne sais quoi, tout allait parfaitement entre nous. La preuve, à l'idée de le voir apparaître, je trépignais d'impatience. Enfin quelqu'un qui allait éclairer ma journée, et pas grâce à son argent, mais seulement sa présence, ses sourires, sa voix pleine de défis. Telle la riche petite bourgeoise, j'erre dans l'étalage de chaussures, ma cigarette à la bouche. riche petite bourgeoise, c'est un bien grand mot. Je n'ai pas de parents riches, à part mon père qui m'a totalement reniée même lorsque je travaillais dans sa société. Cet argent, je l'ai gagné par la sueur de mon front, je ne veux en aucun cas me venger de mes parents en dépensant tout le fric qu'il m'envoie, je ne suis pas ce genre de personnes. Quand je m'achète quelque chose, je sais que je ne le dois qu'à moi. Aujourd'hui, malgré l'ambiance de défis qui règne autour de moi, je sens que je vais des folies et faire chauffer la carte de crédit. Tant mieux j'ai besoin de nouvelles fringues.

Je sens une main chaude se poser sur mon épaule et sans me retourner, je sais qui se trouve derrière moi. Cela m'est certifié par la voix qui murmure à mon oreille. Je vois la vendese que j'ai hêlé courir jusqu'à la paire que j'ai pointé du doigt avant de me crier le prix afin que je puisse l'entendre. Mais je ne l'écoute déjà plus. Telle une douce symphonie, une drogue, la phrase de Louis-Marie coule en moi jusqu'à ce qu'une douce adrénaline ne coule dans mes veines. Ce défi est stupide mais tellement plaisant. La pauvre vendeuse va se mordre les doigts à l'idée d'avoir choisi de travailler ici. Je la plaindrais presque.Mais ce n'est pas mon style, ni même mn intérêt de faire cela, elle n'a plus qu'à assumer son rôle. Je me retourne alors, fixant de mes beaux yeux le visage de mon interlocuteur.

KAYLA ▬ Tu sais pertinemment que j'en suis capable. Regarde et apprend darling.

Alors je le quitte et commence à marcher entre les rayons de chaussures, mes doigts caressant toutes les escarpins que je croise. J'appelle la vendeuse que j'embête depuis le début et lui demande de me suivre. Elle s'exécute sans attendre et se place face à moi. Commencons doucement. J'aspire une longue taffe de cigarette, avant de lui cracher la fumée au visage, elle tousse, s'étouffe presque. Et moi je ris. Je lui montre la paire d'escarpins et la boîte que je désire, elle s'en saisit immédiatement. Je continue de marcher puis m'arrête quelques secondes plus tard, constatant qu'il ne reste qu'un mégot de ma cigarette, j'observe une chaussure hideuse qui trône à côté de moi et j'écrase à l'intérieur le mégot qui finalement réapparaît entre mes doigts et que je place habilement dans une poche de ma vendeuse qui grogne quasiment tellement elle peste en regardant avec des yeux effarés ce que je viens de faire à ses chaussures. Je lui souris de façon méprisante avant de lui rétorquer qu'il ne faut pas polluer. Puis mon manège reprend, en quelques secondes, la demoiselle porte au moins cinq boîtes d'escarpins, à la sixième, tout s'écroule de ses bras. Je me retourne rapidement, mon regard se fait haineux et se pose dans le sien. Et là, une série d'injures sort de ma bouche, toutes plus blessantes les unes que les autres. Je finis par un "Rammasez-moi ça, il faut que je les essaye" Je sais évidemment qu'elles me vont toutes mais je veux faire quelque chose encore. Je vais donc m'asseoir sur un des canapés pendant que la vendeuse ramasse sa bêtise. Elle se met à genoux devant moi alors que je tends mon pied déchaussé. Elle a bien compris que je ne ferais pas ça toute seule, et son visage est rougie par la honte et la colère. C'est comme si je lisais dans ses pensées, elle me déteste et moi je souris, fière de moi-même. La première chaussure est enfilée et la jeune femme s'écarte pour me laisser le champ libre jusqu'au miroir. Je me lève, fait semblant de ne pas tenir sur ses talons et trébuche en me tordant la cheville, je me rattrape in extremis sur la vendeuse qui s'étale à terre et j'entends un bruit qui me fait vibrer de plaisir. Le talon s'est cassé. Je fais semblant de souffrir le martyr à cause de ma cheville puis je dis simplement à la vendeuse en retournant m'asseoir pour remettre ma chaussure d'origine.

KAYLA ▬ Ces talons sont de la camelote. Emballez-moi dans du papier cadeau toutes ces paires plus celle-là là-bas, puisque vous n'avez l'air que bonne à ça.

Tout en faisant mine de boitiller, je me dirige jusqu'à la caisse et j'allume une nouvelle cigarette. Quelques minutes plus tard, la vendeuse se trouve de l'autre côté du meuble, tapant le prix sur la caisse avant de se mettre à emballer la boîte. Mes ongles pianotent sur le bois du meuble, et je la vois souvent me lancer des coups d'oeils énervés, apparemment ce bruit la dérange, tant mieux. Je fais souvent des petites remarques sur son poids, ses cheveux, son nez, ses vetements. Je continue de fumer tout près d'elle. Bref je fais tout pour l'exaspérer, et je perçois qu'elle est à deux doigts de la crise de nerfs. Elle met une dizaine de minutes à emballer trois paires, il lui en reste trois, et finalement ma voix s'élève à nouveau dans les airs. Je lui dis de laisser tomber, que de toute manière ces chaussures ne me plaisent pas et qu'elle non plus d'ailleurs. Je me retourne vivement et marche fièrement pour rejoindre Louis-Marie. Je ne boîte plus, je n'ai même ne serait-ce qu'une pointe de douleur dans la cheville. Alors que j'arrive à sa hauteur, j'entends la vendeuse se mettre à pleurer alors que je ris discrètement. Je fixe Louis-Marie et lui demande simplement :

KAYLA ▬ Satisfait ? Maintenant partons de ce magasin pour pauvres à moins qu'une paire ne te plaise, babe.

Apparemment pas puisqu'il se met à marcher en direction de la sortie, et je le suis tranquillement sans même jeter un coup d'oeil au magasin. Nous errons durant quelques minutes dans les rues et devant les vitrines. Finalement je m'arrête devant un nouveau magasin de chaussures et j'entre sans demander l'avis de mon acolyte. Mes yeux brillent à la vue de tous ces magnifiques escarpins. Et je me dis immédiatement que je dois repartir avec l'une de ces paires. Je me tourne alors vers Louis-Marie.

KAYLA ▬ Capable ou pas de me voler la paire d'escarpins la plus jolie de ce magasin ? Je sais que tu as des goûts magistraux et j'aimerais en profiter, et puis je suis sur la paille. Une condition tout de même, la sécurité ne doit pas s'en rendre compte.

Kayla Ashmore sur la paille ? Laissez-moi rire, le jeune étudiant sait que c'est loin d'être le cas, cependant, je ne me prive pas de lui dire. Je croise mes bras sous ma poitrine. Mon défi est plus dangereux que le sien, mais il va y parvenir, c'est certain. Je connais Louis-Marie et ses capacités.
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MessageSujet: Re: testons nos limites testons nos limites EmptyJeu 4 Nov - 21:47

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